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 there's a storm you're starting now. (thea)

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MessageSujet: there's a storm you're starting now. (thea)   there's a storm you're starting now. (thea) EmptyMer 19 Aoû - 14:58




Thea S. Moriarty

i'm meaner than my demons.

NOM •• Moriarty. PRÉNOM(S) •• Thea, Sineid.SURNOM(S) •• Sin, parfois, quand elle est dans New York. A la Colonie, on l'appelle Thea, tout simplement. ÂGE •• Vingt-trois ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE •• Le deux juillet, à Albuquerque, Nouveau Mexique. NATIONALITÉ •• Américaine. ORIGINES •• Par son père, elle a des origines australiennes et islandaises. Il prétend aussi être un peu irlandais, mais Thea n'en a jamais eu la preuve - et honnêtement, elle s'en fiche un peu. OCCUPATION •• Traîner un peu partout dans New York, éventuellement faire les courses pour nourrir son idiot de colocataire, entre autres. Autrement, elle est généralement sans emploi, réussissant à se faire virer après quelques semaines à chaque fois. Ceci dit, si elle avait les moyens, elle entrerait définitivement à l'université pour étudier l'animation. Elle passe sa vie à dessiner, et les films d'animations l'obsèdent. Elle évite juste d'en parler. ORIENTATION SEXUELLE •• Bisexuelle, sans doute. Elle n'y a pas beaucoup prêté attention, et n'a pas réellement eu l'envie ni le temps d'explorer. En fait, elle s'est déjà demandé si elle n'était pas complètement asexuelle. STATUT CIVIL •• Célibataire. Depuis toujours, en fait. PARENT DIVIN •• Hécate. POUVOIR(S) •• Contrôle des ombres et vol d'ombres. ARME FÉTICHE •• Une machette en bronze céleste. Oui, vraiment. Mais c'est lorsqu'elle a besoin de l'utiliser : elle préfère largement ses poings lorsqu'elle peut éviter les armes. Lorsqu'elle ne l'utilise pas, sa machette se rétracte en un collier, dont le pendentif représente son arme.  DÉFAUT FATAL •• Elle n'en a pas l'air, mais elle manque de confiance en elle. Ou plutôt, elle n'a pas l'impression de mériter tout ce qu'elle a. LIEU DE RÉSIDENCE ACTUEL •• Une colocation avec un mortel à New York. Il n'explique pas trop pourquoi elle disparaît régulièrement, mais ils se sont décidés à vivre ensemble parce qu'ils avaient la capacité de se foutre la paix mutuellement : il ne pose pas de question, et elle non plus.
CARACTÈRE •• a pris l'habitude d'encaisser les coups et d'accumuler ses émotions pour pouvoir exploser une fois seule (elle crèverait de honte si on la voyait dans un tel état) + moqueuse + cynique + blasée d'un peu tout ; elle n'attend pas grand chose de son monde + réactive + impulsive + assurée + franche et honnête + se donne l'air insensible (ou du moins, essaie : personne n'y croit réellement) + téméraire + audacieuse + observatrice + attentionnée quand elle le veut bien + complexe + indépendante + sociable + calculatrice + joueuse + passionnée dans ce qu'elle entreprend + têtue + s'adapte à la situation dans laquelle elle se trouve, son attitude et son caractère changeant selon le nécessaire + bonne actrice, donc.


QUELQUES ANECDOTES SUR TON PERSONNAGE.
01. Thea sourit rarement pour de vrai. Pour rassurer quelqu'un, pour qu'il arrête de l'ennuyer, pour jouer les hypocrites, après une pique particulièrement mauvaise, d'accord. Mais parce qu'elle en a envie ? C'est rare. Non pas qu'elle se la joue super dark, c'est juste qu'il lui faut une bonne raison. Une raison en béton qui lui fait des étoiles dans les yeux et un sourire de pub dentifrice. 02. Thea a deux tatouages : le premier est une flèche stylisée dont la pointe effleure sa nuque, entre ses omoplates, et le second est une simple croix, au creux de son bras gauche. Elle a fait le premier après avoir quitté la Colonie la première fois ; et le deuxième parce qu'elle s'ennuyait et que son colocataire allait en faire un aussi. Donc, voilà. 03. Thea prétend avoir des tendances pyromanes ; la vérité, c'est surtout qu'elle est fascinée par le feu en général. Les flammes et la façon dont elles bougent, c'est hypnotisant, et on peut la perdre plusieurs heures si elle se lance dans la contemplation d'un feu. 04. Elle n'est pas très tactile. En fait, elle n'aime pas beaucoup qu'on la touche - sans pour autant qu'elle s'énerve, mais le contact la met mal à l'aise. On peut très bien lui parler sans être sur elle. 05. Quand son père s'est remarié, Thea a prit son propre appartement, et a adopté une tortue et un chat. Ils s'appellent, respectivement, Lou et Mirror. 06. Avec son caractère impulsif et son envie de ne plus être si blasée par le monde entier, Thea aime bien partir à l'aventure. Deux jours à explorer des immeubles abandonnés avec son coloc ? Elle est partante. Se mettre une race et aller au zoo pour crier sur les lions ? Ok. Ils tentent un peu tout et rien, et d'ailleurs, l'une de ces aventures lui a coûté une cicatrice sur le genou. Une longue histoire de grillages, de police et de course désespérée. 07. On la dirait plutôt mal aimable, au premier abord. On l'imaginerait même plutôt chiante, ennuyeuse et le genre qui s'habille en jean t-shirt et va grogner contre le monde entier dans un coin : Thea n'est pas vraiment comme ça. D'une, jamais elle ne s'habillerait en jean t-shirt quand elle peut trouver cent fois mieux dans son armoire, et de deux, elle irait râler contre le monde entier après s'être maquillée. Un peu de jugeotte, quand même. 08. Thea n'est jamais tombée amoureuse, et n'a jamais cherché à ce que ça soit le cas. Ca ne l'intéresse pas, point. Même chose en ce qui concerne les choses d'adultes : elle n'a jamais embrassé quelqu'un de sa vie, alors le reste... 09. Elle adore quand son colocataire est d'humeur à mettre des saisons entières de séries à la télévision, et qu'ils se roulent en boule tous les deux sous un plaid en critiquant à fond la moitié des dialogues et des actions de la série. Elle se sent un peu plus normale. 10. Elle n'a pas énormément d'amis, mais elle tient à eux. Vraiment. 11. Alors oui, son attitude pas très engageante fait qu'on la prend pour une fille à ne pas trop approcher. Mais lorsqu'on connaît bien Thea, elle est un peu comme les tic-tacs mais à l'envers : toute gelée à l'extérieur, et dégoulinante de douceur à l'intérieur.

NOM DU GROUPE.
01. •• Que pensez-vous des dieux ? Et des camps ? Les dieux m'indiffèrent, à vrai dire. Je ne les déteste pas, je ne les apprécie pas non plus. Ils sont là, l'ont toujours été (apparemment), et ce n'est pas comme si mon avis allait changer grand chose. Découvrir mes origines a bien sûr été un choc certain, et sur le moment, j'avoue avoir détesté chaque petite chose me rappelant le monde mythologique - y compris les dieux. Mais avec le temps, j'ai réalisé que rien ne changeait vraiment. Donc, oui, indifférence. Par rapport à ma mère, Hécate, c'est différent. Je ne lui en veux pas, curieusement, de m'avoir abandonnée : je ne changerais ma vie et les évènements qui m'ont forgée pour rien au monde. Maintenant, j'admire ma mère. Elle a cette part de mystère que je peux parfois avoir. Quant aux camps, là encore, je m'en moque un peu. Je me suis méfiée des romains, bien sûr, mais désormais... On est tous un peu dans la même galère, et ils se méfient sûrement tout autant que nous, les grecs.
02. •• Pourquoi avoir quitté la Colonie ou le Camp ? Et où vivez-vous à présent ? J'ai longtemps vécu avec une certaine indépendance. Mon père s'occupait de moi, me contrôlait un minimum, bien sûr. Mais si je lui disais que je ne me sentais pas de faire mes devoirs, alors je pouvais aller traîner dans un parc quelconque et grimper aux arbres avec mes amis : on ne m'imposait pas grand chose, au final. Et arriver à la Colonie, dans un lieu où tout semble contrôlé, imposé, et où avoir un instant de solitude est proche de l'impossible... Je ne me sentais pas à ma place, de toute façon. Mon père et notre appartement était ma place, et dès que j'ai pu, j'y suis retournée. J'y ai vécu quelques temps ; mais une fois mon père remarié et mon demi-frère né... J'ai décidé de prendre du recul, et je suis très bien où je suis. Ceci dit, je garde contact avec certains pensionnaires de la Colonie, et j'y retourne parfois, après une rencontre avec un monstre où j'ai été blessée, ou juste pour prendre des nouvelles. Ca reste rare, ceci dit : la Colonie me fait toujours sentir mal à l'aise.
03. •• Avez-vous entendu parler de l'intrusion de mortels au sein de la Colonie des Sangs-mêlés et du Camp Jupiter ? Si oui, qu'en avez-vous pensé ? (Votre personnage n'est pas au courant de l'existence du DLCEM, seulement de l'attaque armée par des mortels.) Grâce à Iris et ses fameux messages, la nouvelle est arrivée bien vite, sous forme d'Iris mail au beau milieu de ma salle de bain, quelques jours après. June est apparue en plein devant mon miroir, alors que j'essayais tant bien que mal de ne pas me mettre d'eyeliner dans l'oeil. Après plusieurs secondes de choc où j'ai certainement failli finir borgne, elle m'a expliqué en quelques mots brefs ce qui était arrivé. Certains pensionnaires étaient parmi ceux que je connaissais, à qui je demandais parfois des nouvelles. June a disparu peu après, me laissant seule avec mon miroir, mon soutien-gorge à moitié agraffé, et mon eyeliner à la main. J'avais envie de faire exploser le miroir face à moi. Alors, ce que j'en pense, c'est que je suis furieuse. Et que ces types ont beau être de simples mortels, je les mets au même rang que les monstres qui nous attaquent et qu'on finit par exterminer : ils sont des cibles, rien de plus, rien de moins.
04. •• Vous sentez-vous particulièrement en danger ou démuni face à cette menace invisible et inconnue, vous qui êtes isolé à l'extérieur ? Pas spécialement. C'est une simple question de logique : s'ils avaient le moyen de traquer ceux comme moi, qui vivent à l'extérieur, ils auraient commencé par nous. Pour la discrétion, parce que notre disparition aurait été pratiquement invisible. Leur attaque sur la Colonie et le Camp Jupiter, c'était comme un test. Sans aucune raison valable, de ce que je sais en tous cas. Et un test, on ne le commence pas sur l'adversaire le plus massif : on prend les miettes qui sont autour, et on expérimente. Je ne pense pas être celle qui soit le plus en danger. Et si je le suis, qu'ils viennent.

À PROPOS DU JOUEUR.
PSEUDO/PRÉNOM •• el. ÂGE •• 21 ans. COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE •• June m'a envoyée par ici.  there's a storm you're starting now. (thea) 1737477489 COMMENT TROUVES-TU LE FORUM •• Superbe !  there's a storm you're starting now. (thea) 2481504024 AVATAR •• Holland Roden.  there's a storm you're starting now. (thea) 217276084  UN DERNIER MOT •• grouh.  :3




Dernière édition par Thea S. Moriarty le Ven 28 Aoû - 14:51, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: there's a storm you're starting now. (thea)   there's a storm you're starting now. (thea) EmptyMer 19 Aoû - 14:58




i'll tell you now i'm the one to survive.


YOU’LL NEVER BREAK MY FAITH OR MY STRIDE.
I’LL HAVE YOU CHOKE ON YOUR OWN DEMISE .
I MAKE THE ANGEL SCREAM, AND THE DEVIL CRY.


☞ 1992 - 2002.

« Thea ? Explique-moi. » Une mèche de cheveux s'enroulant et se déroulant autour de son doigt, la petite garda un regard obstinément fixé sur la porte. Le silence retomba, et l'adulte soupira. Thea ne redressa même pas la tête. Ce ne fut que quand la porte s'ouvrit que la petite s'anime, son froncement de sourcils disparaissant peu à peu. S'agenouillant devant elle avec un regard alerte, celui qui veut dire qu'il vérifie si Thea va bien mais qu'il n'est pas content, il se tourna vers l'instituteur. « Qu'est-ce que c'est, cette fois? » La petite s'agita légèrement. « Elle a frappé un de ses camarades dans le nez. Il n'a rien de cassé, mais il a saigné pendant un moment. » Thea s'adossa à son siège en levant les yeux au ciel. Son père se pinça les ailes du nez en posant le regard sur la petite rousse. Ils connaissaient la chanson ; trop agitée, un peu trop agressive envers ses camarades, très douée lorsqu'on l'interroge à l'oral mais un désastre à l'écrit ; il serait mieux de la changer d'établissement. La fillette se ratatina dans son siège pour essayer d'échapper à la culpabilité. Debout à côté d'elle, son père hochait déjà la tête en essayant de penser à une école où Thea pouvait encore aller.

-  

S'il l'avait pu, son père aurait probablement opté pour faire l'école lui-même à Thea. Mais ça n'était pas une option, puisqu'il était vétérinaire et n'y connaissait rien en éveil, en pédagogie ou en tables de multiplications (trop loin, tout ça). Et Thea n'aidait pas vraiment. Si être hyperactive et dyslexique était loin d'être de sa faute, le fait de taper sur quiconque venait lui dire deux mots l'était entièrement. Et elle ne s'en cachait pas, elle avait toujours une bonne excuse : on l'avait insultée, on avait insulté sa famille, on lui avait dit qu'elle était moche, on avait essayé de lui voler sa barre de céréales. Une petite fille normale aurait couru voir la maîtresse. Thea se contentait de frapper, et tout lui retombait dessus. Encore.
Thea passait tout son temps libre au minuscule zoo où son père travaillait. Ils étaient une poignée de vétérinaires à travailler en équipe, et tous connaissaient la fillette, qui passait la plupart de son temps à traîner entre les enclos des loups, des lions ou des zèbres. Les rares moments où elle était suffisamment calme pour s'asseoir et ne pas bouger, elle essayait de les dessiner. C'était au moins un endroit où Thea était plus posée, plus contrôlable.
Jusqu'à ce que son père n'accepte un travail au Queens Zoo, à New York.
Ils déménagèrent quelques semaines après les dix ans de Thea, qui semblait plutôt excitée par l'idée de déménager dans un lieu aussi nouveau.

☞ 2004 - 2008.


Thea savait très bien qu'elle avait quelque chose de spécial. D'étrange, de différent. Elle ne savait pas trop si c'était bien ou mal, et ça avait très peu d'importance. Mais elle avait bien remarqué que, quand elle fixait les ombres un peu trop longuement, celles-ci s'étiraient et changeaient de forme. Lorsqu'elle s'était disputé violemment avec son père, les ombres dans sa chambre avaient formé une masse compacte au-dessus de sa tête, sur son plafond, et sous ses pieds sur le sol. Ce n'était pas réellement une surprise, donc. Plus qu'étonnée, elle était surtout sous le choc et étrangement essoufflée, quand elle atterrit à quatre pattes à une dizaine de mètres des toilettes publiques du Queens Zoo. En sachant que quelques minutes auparavant, Thea était au beau milieu de New York, à courir pour essayer d'éviter la chose qui la poursuivait et voulait la dévorer... C'était tout de même un choc. Elle avait tendu les mains en avant pour ne pas percuter le mur, avec l'idée de se cacher dans l'ombre d'un recoin d'une ruelle : à la place, Thea les avait traversées comme on traverse un rideau de perles dans ces restaurants mexicains (un point référence svp), et avait terminé à genoux au zoo. Avec les odeurs de toilettes et les bavardages des touristes. Et aucune trace du monstre/chose.
En parler à son père n'avait pas été chose simple, mais nécessaire. Parce qu'ils se disaient à peu près tout, et que si Thea était folle, il fallait bien faire quelque chose. Sauf qu'elle n'était pas folle, loin de là. L'été suivant, son père l'emmenait dans un coin perdu à une demi-heure de New York, et avec ses douze ans tout juste en poche, la petite rousse fit ses premiers pas à la Colonie. Alors apparemment, la mythologie comme en classe existait. Sa mère était Hécate, dont l'image plaisait plutôt à Thea. Hécate avait un côté sombre. Et sa mère était à peu près tout ce que Thea apprécia à la Colonie. Se retrouver enfermée, sans possibilité d'avoir une seconde seule sans être interrompue, avoir des corvées et des entraînements à des heures données... Elle détesta. Tout simplement. Quelques pensionnaires essayèrent bien de lui parler, mais les réponses un peu trop sèches de la jeune fille les éloignaient. Elle se fit quelques amis, certes rares, mais elle y tenait. Tellement.

Cela ne l'empêcha pas de quitter la Colonie définitivement après son troisième été passé là bas, juste après ses 14 ans. Etant partie au beau milieu de l'été et sans rien dire à son père, Thea passa quelques semaines à découvrir New York, rassurée par le poids de son pendentif contre sa peau, pendentif qui prenait la forme d'une machette plutôt lourde quand elle le souhaitait. Elle n'avait pas peur. De toute façon, elle n'avait pas peur de grand chose, malgré sa petite taille et son poids plume. Début septembre, Thea retourna chez son père. Mais la plupart de son temps libre, elle le passait dans la rue, avec une poignée d'adolescents de son âge qui traînaient un peu partout. Notamment, elle rencontra Alec, avec son sourire malicieux et ses cheveux bruns en bataille qui défiaient la gravité. Les mois passèrent, et Thea fut de nouveau renvoyée de son école (et non, l'explosion du laboratoire de science n'était pas de sa faute, mais de celle de la harpie qui essayait de lui arracher le cœur). Son père convint finalement que l'école n'était pas faite pour Thea, et accepta qu'elle arrête, à condition qu'elle trouve quelque chose à faire. Un job. Pour une demi-déesse.
Autant dire que dès ses 16 ans atteints, Thea enchaînait les petits boulots, et se faisait souvent virer pour rien. Le jour où elle découvrit que l'un de ses employeurs était un foutu cyclope, elle prit la fuite et passa près d'une semaine avec Alec, à grogner contre le monde entier. Entre temps, elle allait parfois rendre visite à ses amis de la Colonie. June l'accompagna plusieurs fois à New York, passant même une nuit avec elle à fuir des empousai en colère au beau milieu de Central Park. Il y avait aussi les messages Iris. Thea ne s'était pas vraiment coupé du monde mythologique, il n'était juste pas entièrement fait pour elle. La Colonie n'était pas chez elle. C'était tout. Sa vie était plutôt simple, au final. Elle passait son temps avec Alec, trouvait des boulots, en changeait, passait des heures à retourner ses poches pour trouver des drachmes pour les messages Iris, remettait à leurs places quiconque l'ennuyait dans son quartier (cette fois, l'oeil au beurre noir du bouffon de l'immeuble vert au bout de la rue, c'était elle), s'isolait pour regarder des films d'animations et dessiner distraitement, et elle recommençait. Une routine bien remplie, qui lui convenait à merveille.


☞ 2010 - 2015.


« On va se marier. » Thea hocha lentement la tête, un sourire figé sur les lèvres. Elle n'était pas capable de beaucoup plus. Non pas qu'elle n'apprécie pas Amely, elle était adorable, toute courbes et en douceur, chaleureuse et un genre de Molly Weasley blonde. Elle serait une maman parfaite. En plus, elle était enceinte. Thea allait avoir un petit frère, et elle avait dix-huit ans, et c'était vraiment... Etrange. « J'ai commencé à chercher un appartement. » répondit-elle simplement à son père, dont le sourire fondit comme neige au soleil. « Je veux dire, félicitations, mais je ne veux pas encombrer. Vous allez avoir le bébé, et. Voilà. » Elle mettrait sans doute l'enfant en danger, en plus. Une demi-déesse sous son toit, ça attirait les monstres. Et puis, Alec avait accepté de prendre un appartement avec elle. Ils s'entendaient à merveille, et ils savaient qu'il n'y aurait rien d'ambigü entre eux : ils en avaient discuté une fois, complètement alcoolisés, et en étaient venus à la conclusion que, nope. Jamais. Ce qui semblait une bonne chose à clarifier quand on allait emménager avec quelqu'un.

-

Gaïa menaçait le monde mythologique. Thea ne voulait pas rejouer encore et toujours les moments vécus lors de la bataille de Manhattan. Lâchement, elle cessa d'aller à la Colonie, et se contentait de prendre des nouvelles via Iris mail. Quand Gaïa fut défaite, un poids qu'elle ignorait porter se souleva de ses épaules.

-


« Sin. » Une large trace de crayon noir sur la pommette, la jeune femme leva la tête. « C'est quoi, ça ? » Elle suivit le regard d'Alec, et afficha un sourire narquois, avant de se lever et de pencher sur la grande cage déposée dans le salon. « C'est Lou, je l'ai achetée ce matin. » Alec parut s'étouffer pendant de longues secondes. « T'as ramené une foutue tortue dans notre appartement sans m'en parler? » Ouvrant la cage pour prendre doucement la tortue minuscule dans le creux de sa main, elle la tendit à Alec. « Je t'en parle maintenant. Dis bonjour à Lou. » Alec parut horrifié.
Une demi-heure plus tard, il fixait encore la cage d'un air terrorisé. « Pourquoi tu l'as appelée Lou, d'abord? »

-

Thea était retournée à la Colonie pour une semaine. Après tout, elle s'était dit qu'elle avait changé – grandi, et que peut-être... Peut-être qu'elle pourrait s'y adapter à nouveau. Retourner dans le monde qui était le sien, toutes ces jolies paroles. Ca ne fonctionna pas. Elle fêta son vingt-et-unième anniversaire avec June, se prit une raclée au combat à l'épée par la demoiselle, et rentra à l'appartement avec des bleus un peu partout. Alec émit plusieurs hypothèses, et quand il partit un peu trop loin, il se retrouva avec quelques bleus aussi. Bien fait. Ils finirent par passer l'été sur leur canapé à enchaîner des saisons entières de séries. Un soir où ils avaient tenté de faire un jeu d'alcool tout en regardant leur série, ils s'étaient laissé glisser au bas du canapé et ne regardaient même plus l'écran. « J'aurais bien aimé aller à l'université. » avait confié Alec le premier. Thea avait hoché la tête. « Je ferais des films comme Dragons et des designs de jeux vidéos. » avait poursuivi Thea, d'une voix un peu ralentie par l'alcool. Ils avaient passé le reste de la nuit à faire des projets et à imaginer ce que serait leur vie s'ils avaient réellement de l'argent. C'était joli de rêver sur le moment, mais quand Thea y repensait, ça lui faisait un peu mal au cœur.

-

Rien ne changea vraiment, ensuite. Les années passèrent, et Thea perdit ses jobs, en trouva de nouveaux, arrivait de temps à autres à mettre June par terre (chose impossible, avant). Alec cessa d'être terrifié par Lou la tortue, et ils adoptèrent bientôt Mirror, le chaton trouvé derrière un restaurant dans une boîte en carton. Et puis, l'attaque sur la Colonie et le Camp Jupiter eut lieu. Et Thea se sentit furieuse. Mais rien ne changea vraiment, parce que ce n'était pas chez elle.




Dernière édition par Thea S. Moriarty le Jeu 20 Aoû - 15:06, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: there's a storm you're starting now. (thea)   there's a storm you're starting now. (thea) EmptyMer 19 Aoû - 15:02

Loooooove
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Loïs I. Clinton
Loïs I. Clinton
ITINÉRANT.
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ITINÉRANT.

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MessageSujet: Re: there's a storm you're starting now. (thea)   there's a storm you're starting now. (thea) EmptyMer 19 Aoû - 15:20

Le nom + l'avatar there's a storm you're starting now. (thea) 1737477489 there's a storm you're starting now. (thea) 750964756 there's a storm you're starting now. (thea) 3612009664
Bienvenue parmi nous, je suis ravie de voir que June ai réussis à t'amener ici :hehe:
Bonne chance pour ta fiche et si tu as des questions n'hésite pas !
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MessageSujet: Re: there's a storm you're starting now. (thea)   there's a storm you're starting now. (thea) EmptyMer 19 Aoû - 15:29

Junie there's a storm you're starting now. (thea) 2481504024

Je retourne le compliment, j'avais jamais vu Jemima sur un forum ** there's a storm you're starting now. (thea) 2597496252
Merci beaucoup, elle n'a pas trop eu à me forcer *faible* classe
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MessageSujet: Re: there's a storm you're starting now. (thea)   there's a storm you're starting now. (thea) EmptyMer 19 Aoû - 16:09

Je suis fan de l'avatar et du parent divin there's a storm you're starting now. (thea) 217276084 et que dire du prénom bril
bienvenue parmi nous, et bon courage pour la fiche, j'aime déjà ce que tu as rédigé there's a storm you're starting now. (thea) 1737477489
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MessageSujet: Re: there's a storm you're starting now. (thea)   there's a storm you're starting now. (thea) EmptyMer 19 Aoû - 17:05

Dylan + le prénom there's a storm you're starting now. (thea) 217276084 there's a storm you're starting now. (thea) 1108668923
Merci beaucouuup there's a storm you're starting now. (thea) 2481504024
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MessageSujet: Re: there's a storm you're starting now. (thea)   there's a storm you're starting now. (thea) EmptyMer 19 Aoû - 19:25

BIENVENUE sur le forum, bon choix d'avatar et de pseudo. there's a storm you're starting now. (thea) 3119493204
Bon courage pour ta fiche. there's a storm you're starting now. (thea) 2597496252 Par contre t'as intérêt de prendre soin de ton demi-frère qui est sur le forum, sinon je t'arrache la tête. What a Face
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MessageSujet: Re: there's a storm you're starting now. (thea)   there's a storm you're starting now. (thea) EmptyMer 19 Aoû - 21:14

Je retourne le compliment pour le choix d'avatar there's a storm you're starting now. (thea) 2597496252 there's a storm you're starting now. (thea) 1108668923

Je prendrais soin de lui s'il m'enquiquine pas. :3
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Tristan E. Langley
Tristan E. Langley
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ICE T.

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MessageSujet: Re: there's a storm you're starting now. (thea)   there's a storm you're starting now. (thea) EmptyMer 19 Aoû - 22:22

Wow, j'suis carrément fan. bril there's a storm you're starting now. (thea) 1108668923
Un grand bienvenue parmi nous, et bon courage pour cette fiche qui me plaît déjà beaucoup et que j'ai hâte de découvrir dans son intégralité ! J'approuve le choix de parent divin ! there's a storm you're starting now. (thea) 2597496252 En attendant, n'hésite pas si tu as la moindre question ! there's a storm you're starting now. (thea) 1737477489
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MessageSujet: Re: there's a storm you're starting now. (thea)   there's a storm you're starting now. (thea) Empty

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