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Sujet: 'There are pretenders among us" (UC) (17.08.2015) Sam 1 Aoû - 22:11
-Haytham CASSIDY-
dossier n°xxxx-xx ; informations générales.
NOM •• CASSIDY PRÉNOM(S) •• Haytham SURNOM(S) •• Le Penseur/ Capitaine Beau Gosse/Ma Guimauve ÂGE •• 45 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE •• 22/01/1972 à Cork (Irlande) NATIONALITÉ •• D'abord Britannique, puis Américaine suite au départ de Cork ORIGINES •• Irlandaises OCCUPATION •• Major de seconde classe au sein de l'US Army déployé au Moyen Orient (2003-2009)2007 année sabatique. Rentré en 2009, il participera ensuite (en 2010) à l'ultime guerre contre Cronos. Il devient par la suite alcoolique (2011) et travaille dans un pub jusqu'en 2015. A noter qu'il se lance dans le freefight. Depuis ses retrouvailles avec Tamara en septembre 2016 il a arrêté les combats et l'alcool. Actuellement il se prépare à avoir un bébé. ORIENTATION SEXUELLE •• A le goût des belles femmes comme son cher père STATUT CIVIL •• Célibataire, mais pas contre une petite nuit de folie de temps à autre En couple avec son amie d'enfance. Futur papa qui ne désespère de passer la bague au doigt à sa chérie. PARENT DIVIN •• Mars (dieu romain de la guerre) POUVOIR(S) •• Une force surhumaine (pouvoir actif) et les cinq sens très développés (pouvoir passif) ARME FÉTICHE •• Il est détenteur d'une bague qui renferme une lance qui est devenue une épée avec le temps. Petit présent de ce cher Mars, forcé de constater que son rejeton avait un potentiel exploitable. Mais Hay aime toutefois considérer ses poings comme son arme fétiche DÉFAUT FATAL •• La colère LIEU DE RÉSIDENCE ACTUEL •• Entre New-York et la Nouvelle Orléans.
☞ CARACTÈRE.
Altruiste (dans une autre vie, il se souciait plus des autres que de sa propre personne) + Loyal + facilement rancunier (surtout envers celui à qui il doit la vie) + Téméraire ( rien ne lui fait peur c'était pire quand il était jeune) + Combatif + Impulsif ( il n'écoute que son instinct et ne prend pas le temps de cogiter ce qui lui a valu de nombreux ennuis) + Dangereux( ses sens aiguisés font de lui un redoutable assassin) + Têtu (supporte difficilement d'avoir tort) + Inculte ( pop culture, réseaux sociaux,geek...il a un sérieux retard, mais tente de le rattraper tant bien que mal) + Gourmand (il a un appétit d’ogre et affectionne toute particulièrement les pez et les oréos.) + Solitaire(il n’a besoin de personne pour s’en sortir et préfère être seul que mal accompagné) +Sociable (pour deux. Il a fait de nombreux efforts depuis qu'il est avec Tamara et il doit bien reconnaître que sa sociabilité nouvellement acquise n'est pas pour lui déplaire. + Caméléon, (il est capable de s’adapter à n’importe quel milieu) + Curieux ( il aime apprendre de nouvelles choses, découvrir de nouvelles cultures, langues) + Cordon Bleu ( sur le tard à la grande joie de Tamara qui teste en avant première les créations de son demi-dieu)
☞ QUELQUES ANECDOTES.
01.Haytham raffole depuis tout petit des Pez et diverses sucreries. Il brûle beaucoup de calories au combat et peut donc se permettre quelques petits plaisirs gustatifs. Qu’importe le lieu ou la situation, il aura toujours une sucrerie dans la poche. À noter qu’il adore les glaces, mais surtout les oréos 02. Haytham maîtrise plusieurs styles de combat dont le krav maga, la boxe anglaise, plusieurs arts martiaux asiatiques et africains. (il faut bien faire la fierté de son père) Il était un excellent combattant de freefight, il s'est même payer le luxe de battre un champion russe.03. Pour apprendre à mieux contrôler ses sens sur-développés, il s’est enfoncé plusieurs mois, en pleine jungle avec les membres de la légion étrangère qui l’ont accepté parmi eux, le temps de leur stage de survie. 04. Durant de nombreuses années, il a éprouvé une haine féroce à l'encontre de son père à qui il reprochait d'être responsable de la mort de sa mère. Apaisé par Tamara, sa rancœur s'est amoindrit à l'encontre de Mars 05. Il a été profondément marqué par se smissins au Moyen-Orient et plus particulièrement en Irak. Suite à cela, il est devenu alcoolique. Présentement il n'a pas bu une goute d'alcool depuis presque un an06. Il maîtrise le latin, mais il parle aussi plusieurs langues dont le français, l’arabe,l’italien et l’allemand. Il a l'avantage d'apprendre très vite.07. Il est allergique aux pistaches depuis tout petit.08. Le loup est un des attributs de son père, mais c’est aussi l’animal à qui il doit ses sens sur-développés. 09. Il attend impatiemment de retrouver la créature qui a tué sa mère, pour lui faire payer ce crime. 10. Haytham aime les tatouages, il en possède plusieurs. Sur le bras gauche, il possède sous le symbole de son parent divin, dix petites barres qui illustrent ses dix années passées dans la légion. Il a dans le dos, un loup attribut animalier de son père et animal dont il se sens proche depuis son sauvetage quand il était jeune. Il a notamment un arbre de vie au dessus du coeur et une fleur de lys (la fleur préférée de Tam) sur l'intérieur de son poignet. 11. Il a retrouvé Tamara lors d'un combat de freefight. Cette dernière était en mission et ignorait que le demi-dieu stalké était en réalité son ami d'enfance. 12. Il s'est découvert père lors de sa cure de désintox. 13. Maisie Cooper est sa fille. 14. Lors de sa cure, il a écrit une lettre déclaration d'amour, qu'il a offert à Tamara après leur emménagement. 15. Hay et Tam ont échangé leur premier baiser peu après leurs retrouvailles. 16. C'est en entendant deux battements, qu'il a comprit que Tamara était enceinte. 17. Hay s'est découvert une passion pour la cuisine. Sa première vraie réussite fut les muffin citron au lemon curd.18. Quand ils étaient enfants, Hay et Tam voulant régalé tout le monde, ont tenté de faire une tarte Tatin. Râté ! La paté ayant le coup de pain de seigle, ils ont renommé leur oeuvre "tarte tapin" avant de se raviser en apprenant ce que veut dire "tapin" en Français. 19. "Unchained Melody" est la chanson sur laquelle, Hay et Tam ont fait l'amour pour la première fois. 20. Haytham grand gourmand, donne de petits surnoms de bouffe à sa chérie.
interview de prénom p. nom, itinérant sang-mêlé.
01. •• QUE PENSEZ-VOUS DES DIEUX ? ET DES CAMPS ? Vous me demandez mon avis sur les dieux et les camps ? Suis-je censé faire preuve d'objectivité ou alors préféreriez-vous que je leur passe de la pommade comme le font la plupart des gens. Et bien, laissez-moi vous dire, que je ne suis pas un lambda et si vraiment, mon avis vous intéresse, sachez que je n'ai fichtrement rien à faire des Dieux... Je les exècre autant qu'ils sont et je me fiche pas mal de leur ressentit. Mais parmi toutes ces divinités, il en existe une autour de laquelle j'ai cristallisé des années de haine, de colère et de rancœur. Cet être, c'est mon père, Mars.Pour ce qui est des camps, je suis forcé d'admettre que cette expérience m'aura été salutaire. Là-bas, j'y ai forgé mon caractère, j'ai appris à me battre, j'ai acquis des valeurs et emmagasiné de bonnes expériences. Bien qu'au départ, j'étais septique quand à leur utilité, aujourd'hui, je revois mon jugement sur les camps.
02. •• POURQUOI NE PAS ÊTRE À LA COLONIE/CAMP JUPITER J'ai quitté le Camp après avoir accompli dix années au sein de la Légion. J'avais besoin de voler de mes propres ailles, de vivre ma vie sans avoir quiconque collé à mes basques. En fait, je n'ai jamais supporté l'autorité et je crois, que c'est ce désamour qui m'a poussé à mettre les voiles. Pour ce qui est de ma vie à présent, on va dire que je vis au jour le jour. Je me suis posé durant quelques années à New-York, dans un petit appartement à ma mesure. En fait, je ne peux me résoudre à rester trop longtemps au même endroit, j'aime voyager...
03. •• AVEZ-VOUS ENTENDU PARLER DE L'INTRUSION DE MORTELS AU SEIN DE LA COLONIE DES SANGS-MÊLÉS ET DU CAMP JUPITER ? Oui, malgré la distance, j'ai eu vent des événements. J'aurai préféré ne rien savoir, le sentiment de culpabilité en aurait été amoindri, je suppose. Cette attaque, m'a ébranlé, je me sens touché, blessé à tel point que j'ai décidé de revoir mes priorités. Il ne faut pas nuancer la menace, chaque jour qui passe forge la résistance de nos adversaires. Nous entrons dans une ère de guerre et je pense, aux vues de mes antécédents, que je serais utile sur le camp.
04. •• VOUS SENTEZ-VOUS PARTICULIÈREMENT EN DANGER OU DÉMUNI FACE À CETTE MENACE INVISIBLE ET INCONNUE, VOUS QUI ÊTES ISOLÉ À L'EXTÉRIEUR ? Serait-il faire preuve de prétention en rétorquant "non" je n'ai pas peur de cette menace ? J'ai vécu bien des choses, je me suis confronté à la Mort et à la peur, un nombre incalculable de fois. J'ai vu le pire et le meilleur, si nous devons combattre, nous combattons la tête haute, délestés de la peur. Si nous devons mourir, nous mourrons. Je n'ai plus rien à perdre de toute façon....
à propos du joueur.
PSEUDO/PRÉNOM •• JayInk. ÂGE •• 24 ans. COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE ? •• Une fidèle camarade est venue me vendre du rêve en m’envoyant le lien du forum. . COMMENT TROUVES-TU LE FORUM •• D’une originalité déconcertante. C’est la première fois que je m’oriente vers ce domaine.. AVATAR •• Michael T WEISS aka Jarod dans le Caméléon SOUHAITES-TU UN PARRAIN ? •• écrire ici. UN DERNIER MOT •• Un Mars et ça repart ( trop tenté de la faire celle là, je suis incorrigible que Mars me pardonne !
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Sujet: Re: 'There are pretenders among us" (UC) (17.08.2015) Sam 1 Aoû - 22:12
Si vis pacem, para bellum
A l'ombre du père
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Près de Makhmour, Irak Eté 2012
Son cœur battait promptement, il essayait alors d'avaler sa salive pour s'hydrater au minimum, mais rien n'y faisait, il était aussi sec que l'atmosphère dans laquelle il essayait d'évoluer avec ses compagnons d'infortune. Les hommes armés, marchaient depuis plus de deux heures dans le sable avec une vingtaine de kilos sur le dos. Le soleil qui n'avait de cesse de redoubler d'ardeur, étouffant progressivement la horde de soldat qui peinait à s'habituer à l'hostilité climatique du milieu. Haytham, légèrement en retrait, osait imaginer, non sans prétention, qu'il lui faudrait peu de temps, contrairement aux autres, pour s'acclimater. Silencieux, il avançait en serrant la mâchoire. À mesure que le temps s'écoulait, il parvenait à dompter la douleur pour finir par l'annihiler totalement au prix de quelques efforts.
Il observait ses camarades, les jaugeait pour savoir lequel de ces gaillards, finirait par lâcher prise, terrassé par la chaleur ou la faiblesse. Aucun ne céda, à la grande satisfaction d'Haytham qui se satisfaisait d'avoir rejoint ce groupe d'élite. Son regard dévia ensuite sur l'homme le plus gradé du groupe. Ce dernier était en tête de fil. L'on pouvait dire que l'homme était un soldat, un vrai de vrai, élevé dans la pure tradition, le genre qui aurait aisément pu satisfaire un père comme Mars. L'homme, droit comme un piquet, aboyait sans modération, les ordres que le haut commandement, distribué par la voie du transmetteur qu'il était le seul à pouvoir utiliser. Il était héroïque dans sa posture et les vingt kilos qu'il portait sur le dos, conjugués à la chaleur ne semblaient guère l'ébranler. Haytham était de la même trempe, sauf que dans son sang, contrairement à un être lambda, coulait le sang d'un dieu et pas des moindres. Cette hérédité permettait donc au jeune homme d'être un excellent guerrier, pourvu d'une force surhumaine et cela va de soi, d'une résistance tout aussi imposante.
La troupe, dont la cadence restait sensiblement la même depuis plusieurs minutes, avançait en terres hostiles mais n'osait imaginer ce que la prochaine mission allait leur réserver. Haytham lança un regard compatissant à l'un de ses camarades enclin à quelques difficultés. Le haut gradé leur fit alors comprendre qu'ils devaient s'arrêter. Dans un geste tout aussi solennel, il sort sa radio pour faire entendre à la troupe, ce qu'on venait de lui transmettre par cellulaire. Les soldats s'approchèrent ainsi de leur supérieur afin de mieux intercepter les ordres transmis via la petite radio.
« -Le Faucon Noir a été touché, je répète le Faucon Noir a été touché ! Nous ignorons s'il y a des survivants. Rendez-vous au plus vite à Makhmour pour leur porter assistance ! »
La voix à l'autre bout de la radio finit par se taire. Le son était mauvais, mais pas suffisamment pour que les soldats n'aient accès à l'information. Haytham poussa un léger soupire, la nouvelle destination ne lui inspirait aucune confiance, d'autant plus que l'endroit était à au moins trois heures de marche.« Cette journée n'en finira jamais" maudissait à mi-voix l'homme qui se trouvait près d'Haytham. Il fallait dès à présent dévier du parcours initial et penser un tout nouvel itinéraire pour se rendre à Makhmour afin de secourir les camarades tombés après le tir d'un rocket. C'est donc sans plus attendre, que "la joyeuse troupe" reprit la marche. Le sable continuait à rendre le parcours plus difficile à appréhender, il faisait toujours aussi chaud et il n'était pas rare de voir certains soldats s'éponger le front, toutes les cinq minutes. Le périple s'étala ainsi sur deux heures, deux heures durant lesquelles les soldats avançaient à découvert sur une route dévastée et déserte. Si par malchance des djihadistes les prenaient pour cible, ils pourraient à coup sûr, les tirer comme des lapins. Haytham prenait le temps d'observer les lieux, son cœur continuait à battre avec ardeur, il restait sur ses gardes, le doigt sur la gâchette de son "AR-18". Il était prêt à tirer sans somation si on ne lui laissait pas le choix . Prêt à prendre une vie sur la sienne venait à être menacée... C'est incontestable, le fils de Mars était prêt à tuer.
"Ici plus rien n'a de sens, pas même ce que vous êtes, tous vos idéaux sont à balayer du revers de la main. Survivre est la seule chose qui importe, les soldats ne se posent pas de questions, ils tirent, ils tuent. Nous, nous contentons de suivre et de sauver ceux qui sont "dans notre camp". Parfois, nous sauvons quelques civils, mais c'est devenu tellement rare ces derniers temps. Nous voyons plus de cadavres de leur côté que du nôtre. Ils n'épargnent personne, encore moins les civiles. J'en arrive à me demander ce que je fais ici, je me sens tellement impuissant, tellement inutile face à tout ça. Peut-être qu'avec le temps j'arriverai à faire abstraction de mes états d'âmes, après tout je suis ici depuis à peine un an. Je dois m'endurcir si je veux m'en sortir..." de disait-il intérieurement à mesure qu'il avançait.
Voilà trois heures à présent que les hommes armés et casqués tentaient non sans mal d'apprivoiser l'impétueux sable irakien, surmonté de temps en temps, de quelques dunes. Le soleil commençait alors à mourir dans l'horizon, rendant l'atmosphère un peu plus respirable. Comble du miracle, personne ne fut touché par la déshydratation, ce qui constituait un miracle après un tel périple. Arme en mains, les guerriers étaient à l'approche d'un petit village récemment bombardé par les forces de la coalition. Les ruines étaient encore fumantes, il ne restait rien ici, sauf des gravas à perte de vue. Difficile d'imaginer que quelques jours auparavant, ce village était plein de vie. Les soldats pénètrent ainsi l'intérieur de ce chaos, les couleurs devinrent plus froides à mesure que le soleil disparaissait, forçant les militaires à presser le pas afin de sortir d'ici avant qu'il ne fasse entièrement nuit. Le haut gradé commença alors à trottiner, intimant à sa troupe d'en faire de même. La plupart des hommes étaient harassés de fatigue et le poids de leur équipement les encombraient plus qu'autre chose. Ils avaient tous soif et ignoraient si, à ce rythme, ils pourraient tenir plus longtemps. Haytham avait quant à lui d'autre préoccupation, il restait en alerte faisant abstraction de la soif et de la fatigue et continuait à suivre son supérieur.Une légère brise de vent accompagnait leur avancée en terre inconnue, les ruines encore fumantes les enrobaient de leur fumée. En ces lieux, la mort semblait omniprésente, elle les défiait presque du regard et se délectait de leur impuissance. Le fils de Mars savait il parvenait même à sentir une présence que lui seul était capable d'appréhender. Il serra alors la mâchoire, prit une profonde inspiration et fit abstraction de ses pensées. Mais rien n'y faisait, la Mort était partout, il y avait des cadavres à perte de vue et des installations de fortune pour recevoir d'hypothétiques blessés, étaient disposées aux quatre coins du village fantôme. Haytham croisa alors le regard d'un enfant allongé sur une pile de carton, il était touché en pleine poitrine. N'écoutant que son courage et voulant se subtiliser à l'étreinte invisible de son père, le soldat décida de mettre un terme à son avancée. Il s'approcha alors de l'installation de fortune sous le regard ahuri de l'un de ses camarades.
"-Cassidy, mais qu'est-ce que tu fous? Reviens!" s'exclama le cadet alertant au passage le supérieur qui stoppa son avancée et se prépara ainsi à faire une sacré remontrance au soldat.
"-Cassidy, reprenez la marche !"
Le fils de Mars, délesté de son attrait belliqueux, regardait le petit garçon et tous les blessés qui l'entouraient. Les survivants n'avaient de cesse de le supplier du regard. Le jeune homme parvenait à entendre plusieurs cœurs battre promptement à l'unisson et pensait alors qu'il s'agissait de ceux de blessés qui quémandaient son aide. Le supérieur continuait à aboyer ses ordres, sans qu'Haytham ne lui prête la moindre attention. Il ne pouvait se résoudre à repartir en laissant toutes ces personnes empêtrées dans la détresse, ça n'était pas comme ça que sa mère l'avait élevé et pour honorer sa mémoire il se devait de faire preuve d'altruisme quitte à outrepasser les ordres de son supérieur.
"-Je vais vous aider" disait-il à la vieille femme qui venait de lui tendre la main. Malgré la chaleur suffocante, elle œuvrait encore au côté d'autres personnes, pour hydrater les blessés. Ainsi, sans réfléchir Haytham posa son arme, retira son casque et se délesta de tout son équipement pour être un peu plus à l'aise. L'ensemble du groupe s'arrêta et fit demi-tour pour venir chercher la forte tête.
« -CASSIDY , je vais vous coller un rapport aux fesses ! » s'époumona le haut gradé qui s'approcha de son officier. Pour accroitre sa domination, ou du moins essayer, l'homme prit sa recrue par l'épaule, l'obligeant ainsi à se relever pour lui faire face. Haytham pouvait ainsi déchiffrer aisément la colère qui émanait du regard de son interlocuteur, accessoirement supérieur. Le jeune homme ne parvenait à comprendre la réaction de l'officier supérieur au vu de la situation chaotique qui régnait autour d'eux.
« Remettez votre équipement tout de suite et reprenez la marche. C'est un ordre que je ne vous dispenserai pas deux fois. »
Haytham s'offusqua et ne prit aucune pincette pour s'adresser à l'homme qui lui faisait face
«-Non, je refuse de répondre favorablement à votre ordre ! »
« Nos camarades du Faucon Noir ONT besoin d'aide. Alors pressez le pas comme les autres Cassidy!»
« Ils sont surement morts, bon sang ! Eux, nous pouvons encore les sauver. Ça n'est pas parce qu'ils ne sont pas américains qu'ils n'ont pas le droit aux mêmes traitements. Regardez ce petit garçon ! Capitaine, je vous en prie ! »
Le Capitaine prit quelques secondes de réflexion puis convaincu par l'argumentation d'Haytham, il fit signe aux autres de s'approcher.
« -Merci monsieur » murmura Haytham.
Sans plus attendre, le soldat alla s'occuper du petit garçon touché à la poitrine. La femme qui lui donnait de l'eau, prit à nouveau la main d'Haytham et le remercia dans un dialecte que le jeune homme commençait à appréhender. Puis passait les politesses, il s'activa pour nettoyer la blessure du petit garçon avant que la Mort ne lui dame le pas. À cet instant, il avait délesté les armes pour la paix, il était ainsi difficile d'imaginer que cet homme emplit de douceur, était le fils de Mars, le dieu belliqueux, le guerrier sanguinaire jamais avide de victoire.
« -Je vais te faire un garrot bonhomme » disait-il en arabe pour rassurer le petit garçon. Le romain eut à peine le temps de lui sourire qu'un coup de feu se fit entendre. Son ouïe se brouilla aussitôt, l'enfer venait de lui ouvrir ses portes.
"Un coup de feu venait de se faire entendre. J'ai à peine eut le temps de relever la tête, qu'une balle siffla à quelques centimètres de moi. Le projectile a atteint le crâne de la vieille femme, ne lui laissant pas la moindre chance. Le Capitaine hurlait le repli, mes camarades reprirent leur arme, mais une bande de djihadistes, qui s'éteint infiltrés dans le camp, a lancé les hostilités. Les balles sifflaient de partout, j'eus tout juste le temps de récupérer mon arme pour protéger le petit garçon, mais c'était trop tard, il gisait dans une mare de sang me confrontant ainsi à la Mort pour la seconde fois. Encore plus fourbe, encore plus violente que celle qui s'était présentée à moi des années auparavant pour m'enlever l'être qui comptait le plus à mes yeux d'enfant. La pluie d'acier continuait de s'abattre sur nous, mon cœur battait encore plus vite me confrontant à une adrénaline que j'espérais ne jamais appréhender.Je n'avais pas peur de mourir, je me laissais juste envahir par une ivresse de violence qui mettait tout en oeuvre pour dompter ma raison. "Ici, c'est tuer ou être tué" me disait une petite voix insidieuse au creux de l'oreille. Je luttais intérieurement pour refréner mes pulsions et oubliait ces odieuses paroles. Le combat était âpre, une dualité sans pareil entre ce que j'étais et ce que je ne voulais pas être. Mon cœur continuait à tambouriner avec ardeur dans ma poitrine tandis que la pluie d'acier n'avait de cesse de s'abattre sur nous. Le cœur lourd, je dus abandonner les morts que je n'avais pus sauver pour aller prêter main forte aux vivants. La terre semble tremblait, la poussière engendrait par ce déferlement de violence, rendait l'avancement compliqué.Un cri déchira l'horizon, me faisant comprendre qu'un de mes camarades venait d'être touché en pleine poitrine. Je le vois s'écrouler face à moi. Puis c'est à mon tour d'être touché. La balle issue d'une kalachnikov, pénétra mon épaule, me délestant ainsi de mon arme. Le sang a coulé, mais je n'ai senti que l'adrénaline pulsait dans mes veines, dans mon corps. Désarmé, il me fallait trouver un autre moyen de défense. Malgré l'amas de poussière, je parvenais à appréhender les pas de plusieurs hommes qui avançaient dans ma direction. Ils m'avaient repéré et venaient finir le travail. Non loin de là, l'un de mes camarades, dans un ultime appel de détresse, lança mon nom. Il était à terre, face à lui un homme avec une machette s'apprêtait à commettre l'impensable. Mon sang ne fit qu'un tour et mon regard se posa aussitôt sur le seul présent que mon père avait eu l'audace de m'offrir lors de notre première rencontre. La rage déferla dans mes veine, odieux poison qui détruit les âmes les plus innocentes, arme destructrice qui engendre des monstres..."
Une lance dorée se subsista à la bague que portait encore Haytham quelques secondes auparavant. Le soldat, avec une dextérité incroyable, se releva, sa lance se planta dans le bras de l'assaillant qui s'apprêter à décapiter son camarade. Le fils de Mars parvint ensuite à désarmer le terroriste qui s'apprêtait à lui loger une balle en pleine tête. Il lui prit la nuque sans lui laissait la moindre chance, puis il se précipita sur l'autre homme et rappelant sa lance à lui, il empala sans modération son assaillant. Les balles continuaient à siffler autour de lui sans qu'il ne s'en offusque. La rage avait déformé les traits de son visage, le combattant s'exprimait enfin à la grande joie de Mars qui ne perdait pas une miette du spectacle que lui offrait son fils. Le visage rougit par le sang de ses adversaires, il esquissait les balles, désarmant un à un les auteurs des coups de feu. L'attaque s'acheva une dizaine de minutes plus tard. Haytham était à genoux. Plus un bruit ne se faisait entendre, personne n'avait survécu à cette attaque, personne sauf Haytham qui découvrit le visage de certains de ses assaillants, des enfants à peine âge de plus de 13 ans.
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« -Qu’avez-vous ressenti après ça ? » Les notes glissaient sur le calepin, le regard ailleurs et l’air faussement investi, pouvait ainsi laisser croire un intérêt certain pour une conversation qui peinait à exister tant l’interlocuteur semblait décidé à camper dans son mutisme. « -Rien ! » « -C’est assez léger comme argument » « -Oui, aussi léger que mon portefeuille après cette consultation » Haytham n’avait de cesse de soupirer, il ne voulait pas être ici et le faisait savoir haut et fort. La psychiatre continuait cependant à étayer ses interrogations, prenant soin d’animer la conversation. Elle gardait à porter de main, le dossier de son patient, car elle avait au préalable souligné quelques passages susceptibles de donner lieu à un débat. « - Je ne vous ai aucunement obligé à venir jusqu’ici monsieur Cassidy. » « - Il fallait bien que je trouve quelqu’un qui écouterait sans juger et puis on ne m’a pas laissé le choix. » « -Que s’est-il passé suite à cette attaque ? » demanda la professionnelle avec mille et une précautions. « -C’est écrit dans le dossier sur votre bureau. » « -Oui, mais je veux l’entendre de votre bouche. » « -C’est n’importe quoi… » « -Pourquoi tant de colère Haytham ? » Il se mit à regarder dans tous les coins pour échapper au regard inquisiteur de la spécialiste. , Présentement, il était excédé par ses questions et préférait être ailleurs, plus précisément fixé au tabouret d’un comptoir dans l’un des pub qu’il avait l’habitude de fréquenter. « -Vous voulez la suite ? Et bien toute ma section a été décimée lors de cette attaque, je suis le seul survivant. Je n’ai rien à ajouter de plus. » « -Dans votre dossier, il est écrit que tous les assaillants ont également perdu la vie dans cette attaque. La plupart semblaient avoir été empalés. » « -Je préfère éluder ce sujet si vous le voulez bien docteur. De toute façon, je sais que je ne retournerai pas sur le terrain, alors à quoi bon continuer à jouer cette mascarade. Mettez inapte sur le dossier et qu’on en parle plus. » « -Parlez-moi de votre mère ! »
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Cork, Irlande, hiver de 1978
Depuis plusieurs jours, sans discontinuité, une tempête balayait les côtes. Les plus téméraires osaient quitter leur refuge pour remplacer les vives qui venaient à manquer, les autres attendaient, la radio à portée de main pour s'enquérir de la situation et de l'évolution de la dépression.
"-Aller Haytham dépêche-toi !"
La jeune femme était en alerte constante, la pâleur de son visage et l'intensité de son regard, laissait entrevoir une appréhension qui c'était muée en peur au fil des minutes. Elle venait de terminer sa valise, qu'elle tenait en main. De l'autre côté de la pièce, un petit garçon d'à peine cinq ans, tentait de récupérer son ours en peluche. Dehors la tempête continuait à redoubler en intensité, le vent n'avait de cesse d'émettre sa plainte, les branches venant ainsi claquer avec force contre les volets fermés. De temps en temps, quelques éclairs déchiraient l'horizon, éblouissant l'espace d'une seconde, la vision de ceux et celles qui tentaient de les observer. Le petit garçon sursauta lorsque le tonnerre fit trembler de par ses grognements, la petite maison dans laquelle il vivait depuis qu'il avait vu le jour. Visiblement stressée par ces aléas climatiques, la jeune mère réitéra sa demande, le petit garçon leva la tête et vit que ses yeux brillaient tant la peur qui l'assaillait était grande.Sans plus attendre, il récupéra son ours en peluche et son petit baluchon puis suivi sa mère hors de la pièce. Pour mieux se faire comprendre, la jeune femme se mit à genoux et fit face au petit garçon aux yeux chocolats.
"-Ecoute Haytham, nous allons un long voyage. Il faut que tu me promettes d'obéir et d'être un gentil petit garçon. Je peux compter sur toi mon trésor ?"
Le petit garçon avala bruyamment sa salive et acquiesça, il en profita pour se réfugier dans les bras de sa mère, espérant ainsi s'armer d'un peu de courage. Les sanglots étreignaient sa petite gorge, malgré tout il se para d'un peu de courage pour oser poser la question qui hantait son esprit depuis un long moment.
"-Le monstre...il est revenu?"
Une première larme coula sur la joue du petit garçon, lui-même gagnait par la peur. Sa jeune mère voulait le rassurer, mais ainsi confrontée à une réalité qui la dépassait, elle ne pouvait se résoudre à lui mentir. Alors, après avoir essuyé ses larmes, elle acquiesça. Oui, le monstre était revenu et une fois encore, la jeune femme avait la ferme intention de protéger son fils. La pluie redoublait d'intensité. Ce qui semblait être une averse de grêles, s'abattit avec fracas sur le toit. La jeune femme toujours en alerte, sursauta lors que le toit fut assaillit par plusieurs craquements. Elle savait que le bruit n'était pas dû à la grêle. Sans plus attendre, elle prit ses affaires et son fils sous le bras. Elle ouvrit la porte d'entrée, une bourrasque de vent faillit la déséquilibrer, mais elle tenait le coup. Elle se précipita vers la voiture, y installa son fils à l'arrière puis elle se saisit de ses clés, elle en profita pour regarder sa maison une dernière fois. Son regard fut happé par ce qui se tramait en hauteur. Ainsi, elle leva les yeux au ciel et vit la créature pénétrait le grenier en déchirant la toiture du toit. Sans plus attendre, la jeune femme se rua derrière le volant et démarra précipitamment. Ainsi elle quitta sa vie, son pays, priant pour que jamais plus, elle n'est à fuir.
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"-La tempête a tout ravagé, notre maison été détruite. Ma mère a donc décidé de quitter les lieux. Il n'y a pas grand chose à ajouter"
"-Et qu'en est-il de votre père?"
Haytham avait ainsi occulté une partie de l'histoire. Il ne voulait pas passer pour un fou (dans le meilleur des cas), il savait aussi que les mortels surtout les plus érudits, n'étaient pas prêt à entendre une vérité qui les dépassait et de loin. Mais l'évocation de son père le ramena lui-même à une vérité qui l'avait longtemps dépassé.
"-Mon père est mort. "
"-Mais l'est-il réellement ?"
"-Non, il m'a abandonné, mais ça ne change rien. Pour moi, il est mort et le restera."
"-Je vois que c'est un sujet qui vous touche. Nous allons donc le mettre en suspens si vous le vouliez bien Haytham."
"-Peut-importe"
"-Que s'est-il passé par la suite? "
"-Nous avons quitté l'Europe. Ma mère avait de la famille en Amérique. Nous avons rejoint la Louisiane et nous nous sommes installés à la Nouvelle-Orléans."
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La Louisiane n'était pas un État de repli, mais une véritable délivrance. Les parfums, les odeurs, l'atmosphère presque mystique dans laquelle baignait la Nouvelle-Orléans, tous ces éléments permettaient à la jeune femme et à son petit garçon de découvrir un nouveau monde dans lequel ils pouvaient prétendre se sentir en sécurité. La musique résonnait à chaque coin de rue, on ne la pratiquait pas comme l’on pratique une passion, non là-bas, la musique était une langue à part entière, au même titre que le cajun, une sorte de vieux français ponctués de quelques anglicismes. À la musique, s’adjoignait les couleurs vives des costumes que portaient ceux et celles qui descendaient dans les rues pour fêter le « Mardis gras ». Puis il y avait aussi les immenses plantations de cannes à sucre entourant Bâton Rouge et s’étendant le long de River Road. La nature en ces lieux, était reine et les bâtisses de bois ou de brique s’étalaient entre les chênes et les cyprès. Puis comment parler de la Louisiane sans évoquer les bayous, ces eaux profondes, à faible courant et stagnante, paradis indomptable des alligators et des écrevisses. Haytham avait découvert les lieux avec ses yeux d’enfants et c’est avec ces mêmes yeux qu’il découvrit l’immense demeure de style coloniale dans laquelle vivait la famille Lond
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« -Cette famille était plutôt aisée et ils cherchaient une personne pour s’occuper de leur fille, Autumn. Ma mère s’est présentée et a eu le poste. Nous nous sommes installés là-bas. C’était une grande maison, tellement qu’on peut aisément s’y perdre quand on est un enfant. Ma mère et Madame Lond sont devenues de véritables amies, aussi proche que des sœurs. Quant à moi, j’ai grandi avec Autumn et nous sommes nous-même devenu de véritables amis, des inséparables, avides de bêtises et de grandes aventures. Nous avons passé presque onze années ensemble. Quand ma mère est…décédée, j’ai dû partir auprès de la famille de mon père en quelque sorte. »
Le jeune homme marqua un temps d’arrêt, les images de ce monstre venu pour le tuer, n’avaient de cesse de le hanter. À l’époque, il n’était qu’un frêle jeune garçon, résolument incapable de se défendre contre une telle créature, il était promis à une mort certaine, mais c’était sans compter sur sa mère qui accomplit un ultime geste de courage pour que la vie de son fils soit épargnée. La jeune femme avait aussi sauvé son amie et sa jeune fille. « -Parfois je me sens responsable, je me dis que c’est moi qui aurait du passé l’arme à gauche, qu’elle ne méritait pas de partir ainsi. » « -Peut-être que votre colère est inérente à cet épisode de votre vie. » « -Je ne sais pas. » « -Avez-vous repris contact avec votre amie d’enfance ? » « -Non, j’en ai pas eu le courage. J’ignore ce qu’elle est devenue et où elle se trouve, mais je pense souvent à elle malgré tout. J’y pensais encore plus au Camp. « -Au camp ? » « -Enfin, je veux dire là où je vivais. J’ai passé une décennie entière là-bas. Mon père est…un militaire et à ce titre, j’ai suivi, si l’on puis dire, le même cursus. On a la guerre dans le sang » Le son d’un réveil se fit entendre, indiquant ainsi aux deux protagonistes, la fin de la séance. La psychiatre referma son calepin et se leva, Haytham en fit de même « -Bien ! Ce fut une séance fructueuse. Vous serez d’ici quelque jour, ce qu’il en est de votre dossier » « -Je ne me fais pas trop d’espoir docteur »
Il serra la main de la spécialiste et tourna les talons. En effet, il n’espérait plus rien, il savait qu’il serait révoqué en raison de son comportement. Alourdis par son impulsivité et hantait par un nombre conséquent de fantôme, Haytham s'embourbait. Il quitta le bureau avec un sentiment d'inachevé. Il ne s'offusqua pas de recevoir une réponse négative. Une bataille venait de prendre fin et une autre se profilait à l'horizon. Le fils de Mars accepta de revenir auprès des siens pour livrer bataille contre les titans et l'infâme Gaïa qui menaçait les dieux, les sangs mêlés et autres demi-dieux en tous genre. Une fois la Titan vaincu, à contre coeur, le soldat retrouva sa vie banale, mais les récents événements venus ébranlés le Camp Jupiter, ont ramené Haytham à la raison, il doit s'y résoudre et taché de ne plus fuir ce qu'il est... Un autre combat se profile à l'horizon et le fils de Mars va, une fois encore devoir vaincre.
Sujet: Re: 'There are pretenders among us" (UC) (17.08.2015) Sam 1 Aoû - 22:18
ENFIN DE LA TESTOSTÉRONE CHEZ LES ROMAINS ! Je me sentais un peu seul pour tout dire. En plus jouer un homme mature comme ça... le truc de ouf quoi. Et le choix d'avatar, de prénom et le parent divin... masette. Ça m’émoustille tout cela. BIENVENUE sur le forum et bon courage pour ta fiche. Garde moi un lien au chaud.