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 Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016)

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MessageSujet: Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016)   Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016) EmptyDim 15 Mai - 17:11

- Alaska Jamie Matthews -
dossier n°xxxx-xx ; informations générales.
NOM •• Matthews PRÉNOM(S) •• Alaska, alors c’était adorable quand James, son père, décida de lui donner le nom de l'état où il est né et y a vécu une grande partie de sa vie, un endroit cher à son coeur, mais il ne comptait pas retourner en Alaska. « Ca fait pas du tout con de s’appeler en Alaska et de vivre en Alaska... Juste un peu... ». Pour Jamie, c’est juste pour rappeler le nom de son père James. Il n’a pas vraiment innové sur ce coup là, une simple coutume de pérennité. Après, il pouvait pas appeler sa fille Aphrodite en hommage à sa mère... Elle lui en voulait déjà pour le Alaska. SURNOM(S) •• Elle n’en a pas vraiment, si ce n’est les surnoms adorable qu’un père peut donner à sa fille, ou alors certains qui s’amusent à l’appeler par d’autre nom d’état. « Pourquoi, bah parce que c’est drôle... L’humanité manque vraiment d’imagination... »  ÂGE •• 23 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE •• Toronto, au Canada NATIONALITÉ •• double nationalité américaine et canadienne ORIGINES •• Mortellement, elle est américaine OCCUPATION •• Joueuse de hockey et un petit travail de serveuse dans un petit café. Elle étudie aussi à la faculté en spécialité sport avec une dérogation pour pouvoir avoir un cursus avec le hockey. Tout ça, juste pour attendre de réussir les auditions pour une grande école réputée à Toronto, qui la mènerait ensuite à une carrière professionnelle. Elle l’a déjà raté deux fois. Elle continue de s’entrainer pour les passer encore une fois. Elle ne lâchera rien. ORIENTATION SEXUELLE •• Hétérosexuelle, enfin après torchée... STATUT CIVIL •• Elle est célibataire, mais pas pour longtemps ! Et en couple aussi, c’est jamais pour longtemps.PARENT DIVIN •• Aphrodite POUVOIR(S) •• Créer des liens d’affection : (de l’amitié à l’amour) entre les gens ou des gens avec elle. Elle peut le décider d’elle-même, mais c’est un pouvoir qui reste toujours actif même de façon minime. Il émane d’elle sans qu’elle puisse y faire quoique ce soit, donc à trop rester à ses côtés, on finit par s’attacher à elle. D’un autre côté, plus on reste longtemps et plus les sentiments deviennent forts et passionnés, créant jalousie et conflits. Bien sûr chaque personne a sa sensibilité face à son pouvoir. Ca peut être rapide comme très lent selon chacun.
Charisme : Fille de la déesse de la beauté, elle peut gonfler son charisme  et on peut difficilement lui refuser quelque chose. Elle aime aussi appeler ce don « la voix du Jedi ».
ARME FÉTICHE •• Une cross améliorée en aluminium. C’est aussi un fourreau qui cache une lame en bronze celeste au bout, comme une petite lance. Ca c’est que pour les monstres, le reste c’est pour les autres. Elle l’a fait faire spécialement, parce qu’elle adore frapper avec une cross de hockey. DÉFAUT FATAL •• La Jalousie À LA COLONIE DEPUIS •• 12 années
CARACTÈRE.
Alaska, en quelques mots elle est : hyper-active, maladroite, brute de pomme, candide, rigolote, optimiste (mais que pour les autres), téméraire, bienveillante, franche, taquine, rancunière, fière et jalouse, fêlée, impulsive, bordélique.

Elle peut parfois se montrer délicate même si elle a des allures de garçons-manqué derrière son adorable minois et sa toilette parfois très girly. Elle joue souvent les idiotes et les ingénues parce qu’on a tendance à l’étiqueter ainsi, en vrai elle ne l’est pas. Enfin un peu, mais elle a autre chose en tête que de savoir qu’elle peut-être jolie et parler de futilités.
Bon publique, elle rit d’un rien et même quand ce n’est pas marrant pour la majorité, tant que ça l’est pour elle. Elle adore juste ça, il n’y a rien de plus relaxant, que ce soit par pur amusement ou moquerie. Le malheur des autres peut-être vraiment hilarant ! C’est une jeune demoiselle pétillante pleine de soif de vivre et qui veut toujours voir les choses du bon côté. C’est parfois difficile, car la vie ne l’est pas toujours mais le but c’est qu’elle essaie. C’est aussi un peu pour cela qu’elle a l’air de ne rien prendre au sérieux. Elle se voile souvent la face derrière ses airs de niaise ou d’enfant.
Pour ce qui est de son côté beaucoup moins chiant et guimauve, c’est un vrai bonhomme. Elle manque de finesse, n'a pas peur de se salir les mains, se battre et n'hésite pas à provoquer la bagarre. Elle ne supporte pas qu’on la voit que comme une « fille » même si elle est très fleur-bleu en grande amoureuse de l’amour. Ca elle ne peut rien y faire. C'est aussi un vrai combat dans sa tête. Son coeur fond facilement pour vu qu'il soit beau et drôle (surtout beau !) mais elle se lasse vite quand ce n'est pas des enfoirés-affectifs. Puis d'un autre côté elle veut se détacher de cette dépendances affectives et jouer les femmes fortes. Bon d'accord ça l'amuse beaucoup aussi comme de jouer de ses charmes pour obtenir ce qu'elle veut. C'est aussi une grande infidèle tenant de sa mère puis incapable de contrôler ses sentiments exacerbés et ses pulsions.
Elle peut être forte et butée, elle ne s’arrête jamais avant d’avoir atteint son but. Sale caractère, elle peut se montrer très insolente. Elle rit fort et sans élégance, elle beugle, elle parle de façon châtié, fofolle elle perds souvent sa dignité. Elle a d’étranges passage à vide. Une enfant qui aurait aimé porté que des salopettes et avoir toute la panoplie de Batman. Enfin Catwoman avait la class aussi. Elle était aussi bienveillante et douce dans ses paroles qu’elle pouvait dire clairement le fond sa pensée que ça plaise ou non (volontairement ou non aussi).
Ses traits de caractères ne se font pas écho et c’est ce qui explique ce tempérament de feu et comparable à de vrai montagnes russes. Elle va se sentir des fois plus fille que garçon et vis versa. Si on pouvait la comparer à quelque chose ce serait comme ces bonbons à l’enrobage très acide et amer avant de libérer un coeur doux et fruitée. Ou le contraire, ça dépend des circonstances. Elle donne des airs de dédoublement de la personnalité, comme si le petit garçon en elle voulait faire taire celle qu’on avait décidé qu’elle serait dès sa naissance, une fille. Ou alors la fille qui essaie de retrouver sa place d’origine, ça dépend encore des circonstances. Elle ne pouvait nier sa personnalité qui n’avait cure de la parité.

QUELQUES ANECDOTES.
01. Elle adore danser, elle gigote tout le temps et elle doit écouter en moyenne de la musique 20h sur 24 mais vraiment de tout. Elle chantonne et danse en même temps, forcément. 02. Elle sait chanter du yodel, ayant appris avec un Suisse lors d’un voyage.. 03. Elle adore les jeux-vidéos, elle passerait parfois sa vie là-dessus. Consoles ou ordinateur, et ou en ligne, elle a même essayé les jeux de plateau et elle a passé des soirée sensationnelle. Donc si des fois elle fait la morte pendant plusieurs jours, c’est normal. Elle a ses grosses périodes. 04. Ce qui la rend folle c’est quand elle n’arrive pas à visser un bouchon de bouteille. Surtout celle de lait. 05. Autant elle manque de délicatesse quand elle fait quelque chose qu’elle finit par le casser ou le briser mais elle peu se montrer vraiment douce et méticuleuse pour certaines chose : avec les enfants, en se maquillant (quoique… ), pour rouler ses joints, des soins ou nettoyer ses patins. 06. Elle pourrait passer des heures devant des chaines du style animalier, documentaire sur la nature et ses ravages, émission sur les animaux dangereux, ou de survie, etc… 07. Elle et son père cherche encore ce qui aurait pu la rapprocher de sa mère : sa sexualité parfois insatiable ? Sa jalousie rancunière ? Ce besoin parfois douloureux d’amour quel qu’il soit ? 08. Elle a facilement des aventures et a le béguin facile. Mais elle devient aussi rapidement exécrable, ce qui les fait souvent fuir. C’est plus fort qu’elle, à croire que l’amour n’est pas véritable sans épreuves, alors elle les crée. Ou est-ce parce qu’elle n’a jamais été élevée par une mère, qu’elle n’y connait rien des histoires d’amour ? Au final, elle se retrouve seule comme son père. En fait, c’est surtout parce qu’elle a peur et qu’elle ne veut pas vivre en attendant ce moment fatigue où on lui lâche la main. Comme ça elle s’y prépare et c’est elle qui le décide. Elle a peur qu’on la rejette et qu’elle ironie pour elle qui est jolie et pleine d’affection digne d’un des nombreux enfant d’Aphrodite, mère qui a du l’abandonné. Même si un trésor pour son père, pour la déesse elle était un peu comme un accident de parcours. 09. Se balade le plus souvent en patin (à roulette) 10. Son pouvoir de lien, fait que plus on reste à ses côtés plus on s’attache. Ce qui explique que sa relation avec Edmund est duré jusque là sans qu’ils aient fini par s’entretuer à force de se chercher. Vu qu’ils se détestent à la base, peut-être que ça compense... 11. écrire une anecdote sur votre personnage. 12. Quand elle dort, elle doit enlacer quelque chose, le plus souvent c’est un gros oreiller. Elle aime bien être contenue. 13. Ce qu’elle aime lire, c’est les oeuvre héroïque fantaisie bien romantique avec des personnages charismatique et charmant. 14. Quand quelque chose ne marche pas, elle a tendance à user de la manière forte. Ca peut aussi vite la faire rager, qu’elle n’y arrive pas ou que ça ne marche pas, ou pas assez vite et … Lui prêter pas votre ordinateur, c’est un conseil. Le dernier, elle l’a explosé jusqu’à ce qu’il ne reste plus une touche sur le clavier. Ou par exemple, ça faisait des jours qu’elle avait dit que y’avais du jeu dans la poignée de porte de sa chambre. Son père a dit qu’il s’en occuperait. Les mois passent et il n’avait rien fait. Elle est restée coincé quelques minutes dans sa chambre car la poignée ne tirait pas complètement le loquet. Elle a réussi à exploser le cadre de la porte pour sortir à grand coup d’épaule, de chaise et de pied. Oui pour la bouteille de lait, si elle n’arrive pas à la visser, l’objet passe un sale quart d’heure. 15. Maladroite, dès qu’elle commence à faire tomber quelque chose, elle ne s’arrêtera pas pendant une partie de la journée si ce n’est pas la journée. Or ! A force de l’être, elle a développé certain réflexe, mais quand elle se rate c’est pas à moitié. 16. Elle tombe tout le temps. Enfin presque, mais c’est très souvent. Un trou, il est pour elle et son pied. 17. Son fruit (ou toute nourriture confondue) préféré est la mangue. Elle l’aime tellement qu’elle adhère aussi à tout ses dérivés en nourriture comme en parfum. On obtient presque tout d’elle avec de la mangue ou de la chantilly.  18. Colérique et impulsive, attention elle peut réagir au quart de tour. Il ne faut pas se fier à sa bouille d’enfant. 19. Comme beaucoup de jeune gens de son âge, elle aime sortir, boire et consomme quelques drogues douces en plus de ne pas trainer forcément avec les bonnes personnes. Allez savoir, plus ils sont mauvais, plus elle est attirée. Un besoin de donner un peu de sens à sa vie en prenant des risques peut-être. 20. Edmund et elle sont des amis d’enfances et sont comme chien et chat. Parfois ça passe, même un peu trop bien, mais ils reprennent vite leurs habitudes et se tirent dans les jambes constamment.  21. Elle fait parti d'un petit groupe de mauvaise tête à la Colonie qui était géré par un ancien dit "le Prince" et naturellement repris par le Marquis (Edmund) comme Lyllian, il a naturellement été le leader de leur troupes de saltimbanques. S’ils se sont tout les deux retrouver avec les mêmes « amis » ce n'est pas que l'un a harcelé l'autre mais qu'ils ont été racoler lui par Lilly et elle par O’. 22. Il lui manque déjà deux dents : une incisive lors de son premier match junior en championnat et une molaire y’a un an en se battant s'entrainant avec Edmund. Elle n'a pas encore replacer sa dernière molaire mais pour devant on n'y voit que du feu malgré sa prothèse. 23. Elle peut avoir une toilette très coquette et ravissante, mais ce qu’elle aime elle, ce sont les vêtements amples et informes. 24. Ce qui lui manque le plus de son ancien état, en dehors de paysage à coupé le souffle, ce sont les aurores boréales. 25. Une fois à son travail, elle avait eu un client embêtant qui avait décidé ce jour là en plus, de lui prendre la tête. Il avait été grossier, ou c’était elle qui avait commencé. Elle ne s’en rappelle plus trop. Ca se peut que ce soit de sa faute. « Je vais me plaindre de votre service et votre comportement à votre supérieur » avait-il beuglé alors que deux clients attendaient après lui, déjà en retard pour le travail. Blasé et un peu énervée Alaska lui réplique « Non, vous allez vous renverser votre café sur la tête et partir d’ici » dit-elle de sa « voix de Jedi ». L’homme fit exactement ce qu’elle avait dit à cause du pouvoir de la demoiselle et un peu sous le regard interloqués des clients qui restaient. Un sourire pincée et ils se dépêchèrent de passer leur commande, payer puis partir aussi. Et sinon, heureusement que sa directrice l’aime bien, car c’est pas si rare qu’il y a des litiges avec la clientèle et elle. 26. Elle n’aime pas trop être dans des petites pièce et encore moins dans un placard et pire encore, d’être enfermée. Ca c’est à cause d’Edmund qui avait trouvé drôle de l’enfermer dans une vieille armoire stockée dans le grenier. Il l’y a laissé des heures. Personne ne l’avait entendu.
interview de Alaska J. Matthews, colonie des sangs-mêlés.
01. •• QUE PENSEZ-VOUS DES DIEUX ? ET DES ROMAINS ? « Alors les dieux hmmm, ça va et les romains, y’en a qui passe... Ah vous voulez savoir pourquoi ? grr... Bah c’est comme ça. Pour les dieux, disons que oui, ils ne sont pas vraiment là, mais ils font ce qu’ils peuvent quand on touche limite à l’apocalypse. C’est déjà bien. Toutes façons on ne peut se satisfaire que de ça. Que faire d’autre ? Poser quelqu’un d’autre à la place de Zeus... Hmm, vu les derniers candidats en date, ce n’est pas la meilleure idée. Moi dans cet réflexion, je prends mon mal en patience. Je n’ai jamais rencontrée Aphrodite, mais quand je vois le nombre de « demi-soeur » que je me tape, je pense qu’elle n’a pas le temps. Je me demande même si elle est consciente qu’elle fait des enfants parfois. Quand à ces romains, je leur en veux pas. Mais après s’ils descendent les grecs, je vais défendre ma patrie, c’est normal. Je suis fana de hockey avec mon père et on est pas des supporter très calmes et dociles. Après, j’ai rien contre eux, tant qu’ils respectent ce qu’on est et notre façon de faire. C’est pas compliqué, on essaie bien nous non ? »

02. •• QUE FAISIEZ-VOUS ET OÙ ÉTIEZ-VOUS LA NUIT DE L'INTRUSION DE LA BANDE ARMÉE DE MORTELS AU SEIN DE LA COLONIE ? écrire la réponse ici en un minimum de cinq lignes.
« J’étais en plein dedans ». Elle a vécu l’intrusion comme beaucoup de sang-mêlé encore à la Colonie en cette période. Et comme beaucoup de monde, elle a fait ce qu’elle a pu pour se défendre, mais rapidement les mortels ont eu le dessus. Immobilisée, elle a du voir ou entendre les yeux fermés, les bruits de tirs et les lamentations de ses amis. Il y a eu des blessés graves mais surtout des morts. « Avec les monstres, on essaie de se raisonner, avec des humains c’est terrible... »
Elle a été malmemenée aussi, un peu blessée, mais elle s’en est sortie et cela ne la rendue que plus forte mais cette scène est encore marquée dans son esprit et ressort dans certain cauchemar comme pour lui rappeler qu’il y avait en ce monde plus de menace qu’elle ne l’imaginais à être fille d’une déesse.

03. •• QUE PENSIEZ-VOUS DES MORTELS JUSQU'ALORS ? ET MAINTENANT ?  « Avant ? Mais qu’elle question. Je suis à moitié mortelle, d’après vous alors ?! Mon père est un mortel... J’avais rien contre eux. Maintenant... On n’a pas assez des monstres, il fallait qu’on ait ces dévots sur le dos. Oui des dévots, je suis sûre que ce n’est qu’une histoire de religion et de mentalité. Mentalité façonné par la religion biblique depuis des millénaires. On est des impies nous les païens blablabla... Sinon quoi ? On leur fait peur ? J’en doute vu qu’il sont arrivés jusque dans notre camp pour nous détruire. Ou alors ils ont peur de l’évolution naturel de l’homme. Rien ne doit être au-dessus d’eux. On pourrait les éteindre ! Beaucoup trop de raison de nous détester. Je crois qu’on est contre-nature pour eux et c’est comme dans les films, soit on nous étudie et on nous dissèque, soit on meurt. Vous pensez qu’ils vont nous disséquer ? » Elle leur en voulait et elle ne comprenait pas. Son père est croyant mais son esprit à su s’ouvrir. Il a fait des recherches approfondies sur la mythologie lorsqu’il appris que la mère d’Alaska n’était autre qu’Aphrodite. Alaska ne comprenait vraiment pas et priait pour une utopie. Si lui avait pu le faire, et plein d’autres parents, et quelques rares personnes en dehors de toutes ces histoires, alors pourquoi pas tout les autres. « Je suis persuadée que les mentalités peuvent changer. C’est comme la parité. Juste que ça prendra des siècles... Malgré tout, j’y crois. »

04. •• VOUS SENTEZ-VOUS PARTICULIÈREMENT EN DANGER OU DÉMUNI FACE À CETTE MENACE INVISIBLE ET INCONNUE ?Comme beaucoup de monde elle a été touchée et choquée. Elle a eu peur et elle a toujours peur. Jamais elle ne s’est sentie aussi vulnérable qu’à ce moment là et après ce moment là. Elle essaie pourtant de prendre sur elle, et préfère dire que « ça va aller » plutôt que d’admettre elle-même qu’elle sentait parfois le sol se dérober sous ses pieds. Elle ne veut surtout pas inquiéter son père et ceux qui lui sont proches. Par contre, comme une compensation, elle se montre peut-être un peu plus agressive et irritable. Autre conséquence de sa peur, c’est que finalement, elle pourrait mourir du jour en lendemain par n’importe qui. Bon il y avait bien d’autre chose, mais pas des grosses menaces. Ces hommes l’étaient... Elle a alors tendance à risquer sa vie inconsciemment souvent par des actes irresponsables. Ils étaient entré dans la Colonie, le seul endroit qui lui était précieux pour son apaisante protection.
à propos du joueur.
PSEUDO/PRÉNOM •• Kiwi ÂGE •• 26 ans. COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE ? •• C’est mon DC What a Face (i’m lilly boy What a Face)COMMENT TROUVES-TU LE FORUM •• J’ai déjà créé un DC What a Face AVATAR •• Mélanie Martinez UN DERNIER MOT •• Je vous aimes ici ! Vous êtes trop sympas  Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016) 461780553
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Dernière édition par Alaska J. Matthews le Mer 22 Mar - 7:41, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016)   Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016) EmptyDim 15 Mai - 17:12

HISTOIRE
Entrainement à la patinoire
Son histoire commence avec un homme. Le premier de tous. James. Un père, un peu trop aimant peut-être à cause de ses dons ou alors de la situation, allez savoir. Personne n’a vraiment la réponse et ce père ne préfère même pas y penser. La fille non plus, car ils espèrent que leur amour n’est pas que le fruit d’un pouvoir qu’ils n’avaient pas demandé…

Jeune, c’était un bon garçon, un peu téméraire qui n’hésitait pas de faire des expériences de la vie avec irresponsabilité. Il était bon à l’école, d’une famille moyenne, puis entra dans une grande université grâce à ses longs entrainements au hockey. Originaire d‘une grande ville en Alaska, il a fini par faire parti de l’équipe professionnelle de Hockey de Toronto et s’y installa. Il s’y trouvait déjà depuis un an et demi quand cela arriva. Une ravissante dame avec qui il eut une très courte mais douce et intense idylle était revenue à lui. Elle lui avait confié d’une voix mielleuse et envoutante qui elle était réellement et qu’ils avaient eu un enfant. La déesse ne pouvait le garder, c’était comme ça. Des histoires bien compliquées qui obligeaient l'homme à prendre une lourde décision. La question était posée dans ses bras et pesait à peine 2,5kg. Elle lui confia qu’il n’avait aucune obligation et il pouvait aussi la confier, comme l’élever. Le choix lui revenait.
« J’en sais rien moi » dit-il perdu alors qu’il venait à peine de finir la faculté. Il lui chatouilla alors sa minuscule petite main qui dépassait du lange à côté de sa minuscule bouille fripée aux grands yeux verts. Elle lui attrapa alors le doigt et le serra fort. Le réflexe archaïque de la petite que le père prit pour une preuve d’amour lui fit prendre une décision :
« Je vais l’élever.
_Alors elle aura besoin de beaucoup d’amour. C’est un de mes enfants. Elle ne sera pas comme les autres… ». Pour ça, il avait su la faire grandir avec tout l’amour qu’un père pouvait avoir pour sa fille. C’était sa fille, son trésor. On lui avait dit que ce serait un frein pour sa carrière et il répondait que non, il trouverait toujours un arrangement. Et finalement, il avait manqué de temps. Lorsqu’elle avait atteint ses cinq hivers, il dut arrêter le hockey, du moins sa carrière de joueur professionnel. Il est retourné s’installer en Alaska, avant de finir par s’installer à New-York plusieurs années après pour donner plus de disponibilité à sa fille. Les aller-retours entre la maison et la Colonie seraient moins longs et il était plus rassuré.

Et cet enfant reçut beaucoup d’amour si vous ne l’aviez pas compris. La voilà maintenant, vingt trois ans plus tard sur la glace… La demoiselle aux cheveux colorés et rassemblés dans un chignon sommaire au-dessus de la tête filait sur ses patins. Elle virevoltait entre des joueurs de cinq ans ses aînés pour les plus âgés, parfois deux fois plus grands ou plus larges qu’elle. Comme un poisson dans l’eau, elle ne faisait presque qu’un avec la glace. Elle roulait des épaules en faisant la course avec un des joueurs de l’équipe masculine que son paternel entrainait ce soir. Normalement c’était tout les vendredis soir, mais exceptionnellement ce samedi. Le jour de son anniversaire précision le. « Il se rattraperait demain » qu’il lui avait dit. Il ne pouvait « pas faire autrement ». Il y avait des exercices de dernières minutes avant un tournoi entre états. Il y avait certaines responsabilités qu'il ne pouvait passer outre. Malgré les remontrances du coach dépassé, les deux jeunes fusaient sur la glace, bousculant certain de leurs camarades sur le passage. Où qu’elle allait ou était, il fallait qu’elle fasse l’imbécile et ça avait tendance à doucement l’énerver. Après il ne pouvait lui reprocher une fougue et une passion qu’il avait eu à son âge. Sauf que maintenant il s’inquiétait. Il était un père maintenant, tout était different. Depuis que comme elle à son âge, il n’avait pas forcément envie de suivre les bonnes personnes. Depuis qu’elle était entrée à la Colonie. Depuis qu’elle avait commencé à ressembler à une jeune-fille et non plus à sa petite fille, filant droit vers des allures de jeune-femme. Il ne pouvait s’empêcher de se l’imaginer encore dans ses justaucorps à paillette, patinant avec grâce. Ce temps était loin. Un vrai garçon au milieu des autres. Elle avait tellement changé. Tellement grandi. Si elle était arrivée là, c’est parce qu’elle en avait marre d’être une fille. James n'avait rien fait pour la happer dans l'une de ses passions. C'est elle qui l'a demandé. Elle avait fait des pieds et des mains à son père pour troquer le patinage artistique contre du hockey. Elle ne supportait plus non-plus que sa baby-sitter pense que les seules choses qui lui plaisaient en ce monde c'était les princesses et les licornes. Oui mais pas que ! Tout ça parce qu'elle était « troooop mignonne ». Non, Alaska voulait juste passer du temps avec son père et avoir l'occasion de pousser les autres sans qu'on la somme d'un : « Tu arrêtes. Je ne suis pas d’accord. Les filles ne font pas ça ». Son père avait cédé et maintenant qu'elle y était il ne lui ferait pas de cadeau. Apres tout il était déjà exigeant avec elle sur plein de principe pour faire d'elle quelqu'un de bien éduquée et forte. Quand il était question de sport et surtout de hockey il la traitait comme ses joueurs et elle plus durement encore. Il fallait dire qu'elle avait ça dans le sang alors il voulait la pousser loin, la faire monter au plus haut. Il voulait qu'elle se donne pour aller au-delà de ses espérances. Beaucoup pensent qu’être l’enfant du coach c’est la belle vie… Pas toujours. Il ne voulait pas lui faire de faveur parce qu'elle est sa fille et il pouvait se permettre un peu de zèle avec elle. Elle n'avait pas le droit de le décevoir ; elle le voyait ainsi même si c'était beaucoup plus subtil que ça. Elle pouvait rattraper ce que son père avait perdu lorsqu’elle était venue au monde.

Juste le temps de tourner la tête et le drame arriva. Edmund et Alaska ont du se chamailler sur la glace. Il ne savait pas qui avait commencé, mais le premier à vouloir mettre K.O. l’autre fut sa fille. Pour ma défense, c’est Edmund qui a commencé ! Alaska lui arrivait dessus en trombe. Il n’eut pas le temps de réagir qu’elle lui brisa presque le nez avec son poing. Elle avait même sauté pour y mettre vraiment toute sa force. James avait peur du résultat en venant récupérer sa fille sur la glace et l’éloigner du jeune homme. Il donna raison à ce dernier, invectivant sa fille de se contrôler comme s’il disputait une enfant. Elle n’avait même pas envie d’être là. C’est son père qui l’y avait obligé. Le problème n’était pas de venir faire du hockey, elle adorait ça, mais elle avait ses entrainements plus ceux de l’équipe masculine. Sans parler de la Colonie. Elle en avait marre et était fatiguée. Puis ce n’était qu’une excuse ! Il s’inquiétait pour elle, comme toujours. Il préférait l’avoir sous la main et l’occuper d’entrainement car depuis l’attaque brusque et terrible au camp des demi-dieux, elle prenait un mauvais chemin. Elle buvait beaucoup plus, s'était mise aux drogues douces et avait de très mauvaises fréquentations. Pour lui une fille de Venus ressemblait, dans son esprit simple et d’un avis commun, à une douce fille, jolie (elle l’était), romantique, délicate, … Il espérait que la Colonie la changerait et lui rappellerait ses qualités. Oui, ça l’avait changé, mais en pire. Elle apprenait à se battre ! Alaska le reprenait toujours pour dire qu’elle « apprenait à se défendre ». Il aurait aimé voir quelqu’un et lui parler pour lui expliquer que sa fille ne pouvait pas faire ça. Il fallait la rendre douce et gentille, sinon c'était illogique. En plus de lui donner des raisons de foncer dans le tas les poings serrés, elle mettrait sa précieuse vie encore plus en danger. Bien sûr il n’y avait pas de Conseil des Parents ou encore de Bureau des plaintes et tant mieux pour Alaska qui risquait d’être la risée du camp avec son papa-poule. James était complètement perdu à ce niveau avec sa fille, il ne comprenait rien au sytème de la Colonie et leurs occupations. Depuis peu Alaska a arrêté de tout lui raconter en détail comme elle le faisait au début de son entrée au camp grec. Son père était trop angoissé et l’avait presque empêché d’y retourner. Elle ne veut juste pas l’inquiéter un peu plus. Si seulement, il comprendrait pourquoi elle fatiguait aussi vite aux entrainements et pourtant elle a été à la « colonie » durant ses vacances. Tout ce qu'il avait retenu c'est qu'elle apprenait à se battre. Bon okay objectivement se défendre et se battre c'est à peu près la même chose. D'un autre côté vu les soucis qu'on peut rencontrer c'est pas plus mal. Entre les monstres et les guerres divines pour l'équilibre du monde. Maintenant de simples mortels, des monsieur tous-le-monde. Mais non ça papa, il ne le retient pas et préfère avoir peur plutôt que d'être fier de sa fille. Et pourtant, je suis peut-être nulle en cours mais la-bas je me donne à fond. Je pourrais presque dire que j’excelle. Bon okay, y’a encore du travail... Mais je suis assidue. Il est vrai que malgré son sale caractère là-bas, elle se donnait corps et âme pour montrer qu’elle n’était pas simplement une fille douce et jolie. Surtout en tant que fille d’Aphrodite. Si elle devait donner le double pour y arriver, elle le ferait. Et ses efforts étaient reconnus. Peu de monde ne voulait affronter Alaska en duel pour s’entrainer, simplement car elle ne comprenait pas le principe de s’entrainer. Elle était toujours à fond. Ça finissait toujours par déraper. On la connaissait bien. Il faut dire qu’avec son accoutrement et son maquillage – qu’elle portait pas si souvent que ça – elle marquait les esprits. Alaska était la fille rustre, qui avait la cogne facile et surtout qui râlait. Mais alors tous le temps. Toujours la première à rouspéter, ne pas être d’accord, ne pas vouloir, répondre, parfois si insultante et surtout vulgaire, à trop souvent mordre avant qu'on ne l'attaque. Ah quand elle n’était pas d’humeur, on le savait. Personne n’osait la réveiller le matin dans son bungalow. Mais elle avait réussi à montrer que ce n’était pas parce qu’on est fille d’Aphrodite qu’on ne savait pas se battre. En soit, elle était efficace et elle mettait du coeur à l’ouvrage. Quand il était question de s'améliorer techniquement il n'y avait presque aucun soucis. Elle se renfrognait beaucoup, souvent parce qu’elle ne supportait pas la critique. Elle voulait être mieux que ça. Toujours mieux. Après elle avait été élevée ainsi, dans la rigueur et l’ambition. Et cela s’était payé par de longs entrainements qui lui ont permis de voir où étaient ses qualités et feraient sa force pour être capable de se défendre toute seule. Tout ça sans l’aide d’aucun pouvoir qu’elle utilisait simplement pour se facilité des choses ou la jouer de façon déloyale. Ca pouvait lui arriver. Surtout avec Edmund. Le jeune-homme dont le sang dégoulinait sur la glace. Si son père pouvait la voir, il serait si fier d’elle. Ou ferait une crise cardiaque…

Alors oui, elle était fatiguée. Mais son père avait si peur pour elle. Il ne lui souhaitait pas cette vie. Il lui fallait bien un coupable. C’était donc le rôle de la Colonie. Il ne savait pas quand tout ça avait commencé. D’abord son caractère et son attitude. Elle n’était plus douce et adorable. J’avais plus dix ans non plus… Elle avait de nouveaux besoins et des choix qu’ils plaisent ou non. Et son apparence ! Elle avait l'art pour accentuer les symboles de beauté féminine avec une telle ironie qu'elle les rendait décadents voire dégradant. En dehors de ça, elle ne se mettait pas en valeur, ne faisant même pas attention à son allure. Il n’arrivait plus à la comprendre. Il était persuadé que cela avait commencé depuis qu’elle était à la Colonie.

Elle avait fini sur le banc de touche...

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MessageSujet: Re: Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016)   Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016) EmptyDim 15 Mai - 17:13

HISTOIRE
Discussion dans la voiture
Un peu plus tard dans la voiture…

La discussion explosa, et ce fut Alaska qui alluma la mèche : « Mais ça va faire vingt minutes que tu m’en parle ! J’ai compris… J’essaierai, mais j’y peux rien. Il me sort par les yeux. C’est lui qui m’a fait tomber, geignit-elle comme une enfant.
_Peu m’importe, tu m’en parles si c’est vraiment le cas, reprit James.
_Vraiment le cas ? Pardon !? Puis non je t’en parle pas. Je vais passer pour quoi ? Je suis ta fille je te rappelle. J’ai déjà assez mauvaise réputation.
_Ta réputation te vient des coups de tête que tu donnes à tout bout de champs et surtout au capitaine de l’équipe. Je ne te comprendrais jamais. C’est un brave garçon. Il à son charme je trouve et en plus c’est un type bien » réussit-il à arracher un rire mauvais de la part de sa fille. Il l’ignora et continua : « ... il est promis à de belles études. Il est ambitieux. Il sait ce qu’il veut et il passera un jour des qualifications pour passer en professionnel.
_Woaw ! Le gendre idéal hein ! Des fois on se demande de qui tu parle ! fit-elle avec condescendance et roulant des yeux.
_Tu sais très bien ce que je veux dire ! Pourquoi t’es pas avec ce genre de garçon plutôt que les épaves que tu ramènes. T’es mignonne comme tout – quand on arrive à te voir au milieu de tous ton bordel – et j’aimerais juste que tu ne fasses pas de mauvais choix. Je veux te protéger c’est tout. Tu es trop belle et trop précieuse pour finir entre les mains de n’importe qui.
_Il est un mauvais choix, je te le dis… » et la discussion s’enflamma plus encore quand ils se mirent à parler de Edmund. La Bête Noire d’Alaska. Elle n’en pouvait plus d’entendre ses éloges de ce fils-parfait, même de la bouche de son père. Surtout de la bouche de mon père. Il lui reprochait d'être mauvaise avec lui alors qu’il était si gentil. Elle répliqua que c’était ce que tous le monde croyait, mais elle savait bien que ce n’était pas le cas. Mais alors pas du tout. Elle avait l’art de se peindre le visage autant que lui de jouer un double-jeu. Son père se sentait presque obligé de tout diriger pour elle et maintenant, il avait décidé que ce serait ses relations de coeur. Elle ne préférait même pas continuer la discussion pour ne pas envenimer les choses. Il ne fallait pas titiller la sensibilité d’un père protecteur et envahissant. Il n’avait plus qu’elle dans sa vie. Elle était son seul objectif. S’il ne s’arrangeait pas pour obtenir le meilleur pour elle, il n’avait plus rien. Il a tout arrêté pour son bien et il faisait un peu un transfert sur son adorable fille. Il voudrait lui donner ce qu’il n’a pas pu avoir : une vraie famille, un bel avenir dans le sport, une vie presque normal et sécure. En faire une femme bien et dont il serait fier.

Ils n’arrêtaient pas de surenchérir et maintenaient leur position, aussi butés l’un que l’autre. Puis le silence tenta de se faire une place. Soudain, James vit sa fille exploser lorsqu’il sortit un nouveau sujet : celui des vacances d'été. Il se racla la gorge assez fort pour interpeller Alaska. Il lui annonça, à peu près comme tout les ans mais la préparait toujours plus tôt à leur excursion en été à la Maison du Lac avec la famille Fawkes. Sa voit s’était fait timide au début, mais il ne manqua pas de fermeté pour lui demander de prendre sur elle et ne pas faire de crise. Alaska hurla. Son père lui répéta pas de crise. Et c’était parti pour une nouvelle prise de bec entre père et fille. L’une s’inquiétait pour la Colonie et l’autre s’inquiétait tout simplement pour elle. La discussion pris fin : « J’ai dis deux semaines. C’est non-négociable » à ces termes Alaska savait pertinemment qu’il ne lui servirait à rien de discuter plus encore. Ni même de taper des pieds, ou le menacer d’attenter à sa vie. Elle ne saisissait pas pourquoi leurs parents respectifs s’obstinaient à se rendre là-bas malgré les risques de réunir deux demi-dieux en pleine nature. Si Les deux familles étaient si liées alors qu'elles n'avaient rien en communs et que les Fawkes avaient même tendance à critiquer les Matthews, c'était bien à cause de leur enfant respectif. Puis à la Colonie, y’avait ni parent, et surtout pas de monstre… Ou presque. C’est les seuls moment où je peux souffler dans l’année.

Ils avaient été dans les mêmes classes à l’école élémentaire durant trois ans, donc de leur cinq à huit ans. Même si Alaska eut le béguin pour lui, Edmund avait décidé de lui faire vivre un enfer avant même qu’elle ne découvre son charmes avec ses yeux d’enfant. Déjà jeune, il était le garçon populaire, de bonne famille et beau comme un prince dont toutes princesses rêvaient. Enfin surtout Alaska. Il l’embêtait en lui mettant des vers de terre dans les poches, lui faisait renverser son repas et quand elle copiait sur lui en calcul mental, il la mouchardait. Depuis le début, ils se détestaient amicalement. Enfin qui aime bien châtie bien et vu comme ils se châtiaient, il fallait espérer que c’était de l’amour. Sinon, ils devraient consulter. Bien sûr à un moment deux demi-dieux au même endroit allaient attirer les soucis d’ordre divin. Trop souvent l’école avait appelé les parents des deux enfants car il y eut plusieurs accident divers qui touchaient l’un ou l’autre ou encore les deux ensemble. C’est aussi ce qui les avait liés tout les deux. La même galère. Mais pas seulement. Leurs parents ont fini par se croiser et se recroiser. Parfois on leur tapait sur les doigts à cause de leur progéniture en même temps. C’était un trop grand hasard. Il y eut étrangement un repas entre les deux familles. C’est les Fawkes qui firent les démarches en premier. Edmund avait fini par leur confier qu’Alaska était comme lui. Lors de ce repas, tout fut étalé sur la nature de leur enfant respectif avec un doux sentiment de libération. Les parents venaient de se soulager d’un poids en partageant leur dur quotidien. C’était bien le but de ce diner chez les riches voisins Fawkes. Ce n’est qu’à ce moment qu’ils ont décidés de les mettre dans des établissements séparés. Sauf que, un soir sur deux, l’un allait chez l’autre pour faire ses devoirs durant la semaine. Ils avaient instauré une garde-partagée ce qui leur permettaient de garder un oeil sur eux et ne pas trouver une nounou à qui il fallait parfois expliquer pourquoi le postier voulait à ce point dévorer les petits. Ca ou un autre profil de psychopathe, une catastrophe naturelle et mille autres situations trop farfelues. Le soutient de leur parents les avaient fait grandir comme une fratrie. Ils faisaient presque tout ensemble. Les devoirs, activités, certaines sorties en famille, les vacances… Sauf que ce n’était pas une vraie fratrie. Vers leur treize ans, Alaska pu voir un de ses voeux exaucés. Elle eut alors une amourette chaste avec Edmund. Il se trouvait que même si c’était son « amoureux », il était toujours aussi exécrable et mauvais avec elle. Ca n’avait pas duré longtemps. Malheureusement les parents s’étaient déjà montés la tête et les voyaient ensemble plus tard, mariés dans une belle maison et se soutiendraient avec leur sang qui attirait les problèmes, afin de protéger leurs enfants. C’était trop tard. Ils se l’étaient mis en tête. « C’est le mieux pour vous… Réfléchissez-y » leur avaient-ils confié comme s’ils étaient les seuls demi-dieux au monde, incapables d’avoir une vie un temps soit peu normale avec quelqu’un de normal. Alaska l’avait en tout cas eu de travers avec Edmund. D’où le fait qu’elle lui faisait regretter dès qu’elle le pouvait, même encore aujourd’hui. Il avait détruit tout ses rêves de petite fille sur l’amour. Certes ils se sont toujours comportés ainsi mais c’était aussi une excuse pour ne pas assumer certaine chose. Comme le fait qu’elle le trouvait craquant. La petite Alaska en émoi n’avait jamais réellement quitté celle qu’elle est maintenant. Et c’est vraiment chiant… Leur relation était de vraies montagnes russe à ce niveau, surtout depuis qu’elle déclara une nouvelle fois la guerre depuis cet affront de jeunesse. La fin du lycée arrivait à grand pas et Alaska devint une ravissante jeune-fille derrière ses airs de bonhomme. Elle l’avait tenté et séduit, lui jouant le grand jeu avant de s’arrêter avant de lui donner ce qu’il espérait. Elle en avait envie, mais pas autant que de le lui faire payer. Il la voulait ? Il devait souffrir un peu avant. Bon après, ils ont fini par coucher ensemble. Elle n’a pas pu lui résister à chaque fois. Après c’était à celui qui ferait craquer l’autre le premier et le ferait regretter à l’autre, ainsi de suite, … Il n’avait fait que nourrir ses névroses amoureuses. Il avait presque comme donner le ton de ses relations avec les hommes qu’elle s’attirerait. Elle n’avait connu que lui, et son père qui lui disait que c’était un garçon bien. Sans parler de son besoin inconditionnel d’amour et de plaire qui ne l’aidait pas. Finalement, elle aurait bien aimé avoir une mère pour discuter de tout ça. Son père était gauche à ce propos et n’y connaissait rien. Ce n’était pas que de la faute des deux hommes qui font partis de sa vie, mais disons que ça ne l’a pas vraiment aiguillé vers la raisonnée quête du bonheur. Si seulement sa vie relationnelle était délicate qu’avec Edmund. Sauf que tout était compliqué avec elle et son père s’en faisait des cheveux blanc. Comme cette fois où elle disparut tout un weekend à Orlando avec ce qui était plus proche d’un délinquant que d’un prince charmant. Elle l’avait prévenu qu’une fois sur place. Un jour, elle lui ferait faire une attaque ou un ulcère à tant l’angoisser. Il se faisait déjà des frayeurs tout seul en se peignant les pires tableaux surtout lorsqu’il regarde des séries policières.
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MessageSujet: Re: Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016)   Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016) EmptyDim 15 Mai - 17:13

HISTOIRE
Escale avant la Colonie
Les cours étaient fini depuis deux jours à peine et son père l’embarquait pour dix jours à la Maison au bord du lac. La capuche sur la tête, le foulard tassé contre la vitre et les écouteurs qui grésillaient, elle s’était enfermée sur elle-même pour tout le voyage. Elle ne ferait pas d’effort pour le trajet, elle ne voulait pas y aller. Elle avait promis d’en faire devant la famille Fawkes et du mieux qu’elle le pourrait, mais c’était tout. Alaska voulait lui faire comprendre qu’elle lui en voulait. Le pick-up arriva rapidement de la route en gravier à un sentier seulement dessiné naturellement par le passage de voiture. Ballottée dans le véhicule, Alaska fut sortit de son sommeil, le front contre la vitre. Elle s’étira après s’être essuyée avec le revers de sa manche le coin de la bouche collante de salive. Son écharpe était marquée sur le bas de sa joue. Son repos avait été que très peu réparateur et même plutôt cassant. Les écouteurs pendaient à son cou et Justin Bieber continuait de grésiller. Elle se mouvait difficilement, toute ankylosée et avec une méchante impression de gueule-de-bois. Il était temps qu’elle s’extirpe de la voiture. Une grande maison était érigée à quelques mètres d’un majestueux lac. Le jardin était muni d’un ponton sur pilotis où était amarrées deux barques. Au plus près de ce lac, il y avait un petit entrepôt collé à la maison pour y stocker ce qui se rapprochaient d’activité aquatiques comme des kayaks. Les pieds dans l’eau, ils pouvaient ainsi s’y baigner ou plonger simplement les orteils assis sur le ponton, partir en vadrouille, ou simplement admirer le paysage en profitant du soleil sur des transat. Ou son hamac. Attention, c’était le sien.

Devant la maison de vacance il y avait la voiture des Fawkes qui était déjà garée. Elle n’était pas si loin à l’époque et ils passait parfois simplement le weekend. Maintenant, c’était déjà un peu plus délicat. Alaska grimaça d’agacement et comme si son père l’avait sentit, il lui tapota le genoux pour la tempérer. Il tira le freins à main et sortit de la voiture. Son père ne cherchait même plus à comprendre. Elle avait croisé les bras et lui rappelait son attitude de départ : « Je m’en fou j’irai pas ! » Des années qu’elle faisait ça. Ca en devenait lassant. Alaska n’avait pas bougé. Il y avait des jours où il usait d’autorité et la sortait de la voiture, de force s’il le fallait. Puis d’autre comme là, il en avait ras-le-bol. Il claqua le coffre et se dirigea vers la maison en l’ignorant. Alaska rugit dans la voiture en tapant des pieds puis finit par quitter le pick-up. Elle rajusta ses lunettes de soleil sur le haut de son nez puis jeta un coup d’oeil à la bâtisse. A une des fenêtres de l’étage, le rideaux était tiré et elle pouvait facilement deviner la silhouette d’Edmund. Elle fronça les sourcils même si cela ne se voyait pas, les poils qui s’hérissaient sur ses bras et elle lui offrit un majeur insultant et fier. Le rideau se referma brusquement avec la même colère dont elle était animé de se retrouver coincée ici et avec lui. La Colonie, ce qui est bien c’est qu’elle est grande et il y a plein d’autre personne avec qui occuper ses journées. Elle attrapa son sac à l’arrière de la voiture ainsi que sa cross de sang-mêlé. Elle traina des pieds jusqu’à la maison au bord du lac.

Elle gravit les marches une à une avec difficulté vu le poids imposant de son sac derrière son dos. Arrivée en haut, Edmund l’attendait caché derrière le mur qui séparait les escaliers du couloir des chambres. Un coup de coude bien placé et elle le reçut en pleine face. Elle poussa un râle qui résonna dans toute la maison et perdit l’équilibre. Elle faillit dévaler les escaliers mais c’était sans compter sur le jeune homme qui l’a rattrapa et échangea sa place avec elle. Dans le couloir, le nez en sang et encore sonné, sa crosse dégringola le long des escaliers alors que son sac c’était arrêté à mi-chemin. Elle le fusilla du regard et ouvrit la bouche prête à l'incendier mais il lui plaqua une main dessus et la tenait de son autre main fermement par les cheveux. Un grand sourire fier, il la jaugea avec satisfaction. Elle renifla et sentit le gout du sang lui couler le long de la gorge. Alertée, la belle-mère d'Edmund arriva dans le couloir au rez-de-chaussée. La dame passa la tête dans la cage d'escalier et demandais ce qui se passait au vu du bazar et des bruits inquiétants. Elle ne pouvait alors voir que son fils, Alaska cachée par un pan de mur. Edmund sourit à sa belle-mère : « Rien, j’ai ouvert la porte comme un con et elle est arrivée au même moment. Je l’ai pas raté. Mais je vais m’occuper d’elle
_D’accord mon chéri, et attention à ton langage » lui répondit sa mère avant de partir en se disant qu’Alaska aurait pu venir lui dire bonjour avant de monter. La famille du blond n’avait pas l’air d’apprécier la demoiselle et son attitude mais eux aussi étaient malheureusement obnubilés comme son père par l’idée que leurs enfants étaient fait l’un pour l’autre. Enfin ils l’espéraient. Surtout James. Edmund lui fit un grand sourire exagéré et la libéra. Il la poussa vers la salle de bain sans ménagement : « Débrouille toi, je vais aucunement m’occuper de toi. On est quitte ! » la fusilla t-il du regards, son nez arborant encore un joli hématome qui avait viré au jaune piqué de tâche violette. C’était ce qui restait de son dernier coup de tête. Alaska alla alors se nettoyer et vérifier qu’il n’y avait rien de cassé. Elle avait vomit l’histoire idiote du fils prodige à son père. Cette guerre ne concernait qu’eux, pas leurs parents.

Les vacances venaient tout juste de commencer et le conflit débuta avec un mauvais coup d’Edmund (oui en plus du littéral coup de coude). Il avait ouvert les hostilités en éventrant le hamac d’Alaska installé dans un coin du terrain de la maison, entre deux arbres au feuillage dense. C’était un authentique hamac, et comme refermé sur lui même, elle n’avait rien vu venir en prenant son élan pour s’y logée. Elle avait fini la seconde d’après sur le sol dans une chute lourde et grotesque. Elle ne trouva rien de mieux pour se venger de ce coup. Alors, elle fit ce qu’elle faisait souvent et pour emmerder le monde en général  : elle lui cacha quelques objets à lui. Comme ses produits de toilettes, elle a même réussit à lui prendre son téléphone et le mettre dans le réfrigérateur. Ces petites frasques avaient rythmés leurs journées où ils essayaient de s’éviter au maximum. Mais bon, il fallait quand même s’occuper un peu. Or, un événement relativement commun mis fin à leur bataille puérile.

Quatre jour étaient déjà passé à la Maison au bord du lac. Le déjeuner se passait dans le jardin et malgré le temps agréable de ce mois de Juillet, cela n’avait pas calmé l’esprit critique des parents. Alaska en prenait un peu pour son grade lorsqu’on ne lustrait pas l’égo d’Edmund qui ramassait tout les lauriers. Pour ne pas changer. La jeune-femme en eut assez et quitta la table avant le dessert. Elle avait frappé du poing à en faire trembler verres et assiettes. Un grognement et elle s’éloigna vers le ponton flottant. Elle s’alluma une cigarette, la vue vers l’horizon, dos à sa « famille ». Son regard se concentra sur l’eau calme du lac et son rythme cardiaque cherchait à imiter le lent remous. Les parents du blond la jaugèrent avec stupéfaction, un peu offusqués par son attitude. Encore une fois : pour ne pas changer. Edmund finit par se lever de table, l’air touché et grave. Il informa les trois parents qu’il allait « lui parler ».

Il avait toujours ce fichu rictus narquois qui l’agaçait au plus haut point. Il l’arborait depuis le début du repas avec les « Edmund à encore eu une bourse de mérite ! » ou tout autre sujet qui disait que ce jeune-homme était le fils parfait. Le gendre parfait. Quant à elle, elle n’avait que le droit de le regarder se pavaner avec son fichu rictus. Ah si elle pouvait lui arracher son sourire… Il était devant elle non pas pour lui mettre du baume au coeur. En réalité, il continuait à se moquer d’elle. Les parents d’Edmund en profitèrent pour donner des conseils d’éducation à James Matthews pour l’aider à gérer sa fille. C’en était trop. Elle se jetait sur lui et l’attrapait par le col. Les parents Fawkes soupirèrent et James se cachait le visage. Il avait tellement honte.  Discrètement, Edmund continuait de la provoquer. Qu’elle le frappe, il passerait encore pour la victime. C’est alors que deux vieilles femmes sur une barques les interpella d’une voix aigüe et nasillarde.. Les demi-dieux s’étaient retournés au même moment. Alaska n’avait pas lâché sa prise sur son ami d’enfance. Les dames portaient t-shirts informes et aux couleurs criardes, leur visèrent autour de leur cheveux blancs pour l’une, poivre et sel pour l’autre, toutes deux bouclées. Elles étaient semblables comme des jumelles, jusqu’à leur tenue où juste les couleurs changeaient. Elles continuèrent voyant qu’elles avaient l’attention des deux jeunes : « Nous nous sommes perdues je crois, on a commencé à divaguer et… Vous savez on habite une petite maison jaune pâle vers le versant… ». La brune n’en écouta pas plus, Edmund non plus, regardant brièvement au loin. Alaska tira le bras d’Edmund pour le baisser à sa hauteur et dit très discrètement dans sa barbe : « C’est moi où soient elles ont quelque chose de bizarre, soit t’es tellement beau qu’elle rêveraient de te bouffer…
_Je suis trop canon, tu peux pas test ! » dit-il en sortant subitement son arme alors que l’une des deux grand-mères se transforma en harpie. D’un geste, il créa un bouclier de glace juste assez haut pour les protéger et élaborer un plan qui misait sur une totale confiance de leur instinct de survie. Alaska se précipita vers son père qui lui jeta sa cross. Les parents s’abritèrent rapidement et les deux enfants se débarrassèrent des deux harpies. Puis des trois autres arrivées en renforts. Les deux antagonistes durent alors se serrer aux mieux les coudes pour en arriver à bout. Ils ont réussi à communiquer et s’organiser malgré quelques maladresse d’un binôme qui se battait trop peu ensemble, mais souvent l’un contre l’autre. Et pourtant, ils faisaient une bonne équipe. Plus qu’ils ne voulaient l’admettre.

Ereintés et se soutenant l’un l’autre pour arriver à entrer dans la maison, jusqu’au canapé où ils se laissèrent tout les deux tomber en diapason. Dans un soupir de soulagement partagé, Alaska avait posé lourdement ses pieds sur la table basse alors qu’Edmund lâchait sa tête en arrière contre le dossier du canapé. Les parents finirent par pointer timidement le bout de leur nez. Le père d’Alaska fut le premier à venir voir l’état des deux enfants, surtout de sa fille et était suivi de près par les parents du jeune homme. La demoiselle avait un regard de tueuse, alors que celui du blond était plutôt plein de reproche las. Il y eut un long débat entre les enfants et les parents. Pour une fois que les deux jeunes se soutenaient. Ils iraient à la Colonie à la première heure du jour. Il n’y avait pas à négocier et pourtant James avait essayé. « Y’en. A. Marre. » avait signé la fin du débat. Les parents se jaugèrent chacun pour savoir quoi faire et d’un accord silencieux, ils avaient laissé les enfants seuls et tranquilles. Ils rediscuteront demain matin. Tout le monde avait besoin de repos après les événements. Comme à chaque fois… Alaska s’était penchée en gémissant vers la table basse pour prendre la télécommande. Elle alluma la télé et attrapa le plaid soigneusement plié sur l’accoudoir. Elle s’en recouvrit et zappait jusqu’à tomber sur une série comique. Les deux demi-dieux s’étaient mis à discuter de ce qui venait de se passer encore une fois et de tout ce qui s’était passé de semblable à cette situation. Encore une chance que leurs parents avaient fini par les mettre dans des écoles différentes après la primaire car ça devenait vraiment trop difficile. Puis, ils avaient divagué sur la Colonie, et ensuite leur entrainement et qui avait gagné sur qui à quel moment, avant un rapide passage sur ce qui s’était passé depuis à la Colonie. Il lui parla des écoles qui étaient devenu le démarcher et qu’il ne savait laquelle choisir dans toutes ces écoles élitiste, puis elle de ce qu’elle avait reproché à son dernier ex-copain. Ils ont même rit de chamailleries de jeunesses. Les heures s’étaient écoulées doucement mais sûrement lors de ces longues discussion qui finirent par s’évanouirent dans la nuit, happées par les dialogues de la télévision.
« Je demande une trêve » finit par dire Edmund alors qu’Alaska était à moitié endormie. Elle sortit alors sa petite main de sous la couverture molletonnée et ferma le poing. Edmund vint frapper le frapper légèrement du sien et il attrapa les jambes d’Alaska pour les allonger sur les siennes. Ils gémirent de douleur ensemble et il se replaça dans un nouveau monologue de grognement. Ils finirent par s’endormir devant la télé.

Le lendemain, malgré une nouvelle plaidoirie avec les parents dès les croissants et le café au lait, la progéniture finit par obtenir ce qu’elle voulait. Ils partirent pour la Colonie et les parents finiront tranquillement leurs vacances au bord du lac s’ils le souhaitaient. Passant le portail ensemble, ils se jetèrent un regard et Edmund répliqua :
« Fin de la trêve.
_Fin de la trêve. » avait-elle répété les mots avant qu’ils signent encore d’une rencontre complice de leur poing. Puis ils se séparèrent pour aller retrouver leur bungalow. Alaska fit quelques pas et s'arrêta pour observer la silhouette d'Edmund qui s'éloignait. Elle eut comme la chair de poule, un léger frisson qui la parcourut discrètement. Elle se frotta par automatisme les épaules. Malgré leur conflit, elle se sentait en sécurité à ses côtés surtout depuis l'intervention des mortels dans le camp. Sans parler que d’avoir grandit avec lui, il était devenu comme un repère pour elle. Ses angoisses s'étaient décuplées ainsi que sa nervosité. Elle pinça sa bouche rien que de repenser aux éventuels cauchemars qu'elle faisait souvent dès qu'elle revenait à la Colonie. Ca ne durait généralement que les premiers jours, parfois plus. Finalement elle ne se sentait plus en sécurité nulle part. Même plus ici, le seul endroit où elle pouvait respirer avant ces évènements qui comprenaient des mortels prêt à tout pour les supprimer.

Soudain une sang-mêlé lui attrapa le bras pour venir la saluer. Elle fut désagréablement surprise. Les filles d’Héphaïstos et leur délicatesse... Après elle ne pouvait leur jeter la première pierre, elle ne valait pas mieux sur ce point. Par contre son poing si elle lui jeta en plein visage, c'était un put accident du à un mécanisme de défense. Défense physique et psychologique. Elle était perdue dans ses pensées et quand elle avait sentit cette main moite et un peu trop ferme lui serrer le bras, son inconscient lui envoya comme une image subliminale, un affolant souvenir de la dernière rencontre sanguinaire avec des mortels. Ça l'avait frappé comme un flash. Un des agents l'avait attrapé un peu de la même manière pendant la panique de l'attaque surprise. C'était le chaos total et elle n'y comprenait rien. Elle cherchait désespérément des repères mais on l'empoigna sans ménagements et elle se vit mourir, les yeux focalisés sur l'arme à feu qu'il commençait à pointer sur elle. Edmund était intervenu tout juste. Il la sortit de là grâce à ses pouvoirs, la séparant violemment de l'homme avec des pics de glace sortant du sol et empalant l'agent de part en part. Cela lui permit de se dérober pour lui courir dans les bras et gagner du temps pour trouver comment aider les autres à survivre à l'assaut comme elle. Ils n'ont pas tous été épargnés... C'est trop facile de dire qu'on a fait tout nitre possible. C'est faux. Après des excuses, elle discuta avec la forgeronne. Elle lui donna des nouvelles sur les deux disparues. Elles auraient été enlevées par ces mortels et l’une d’elle n’avait pas survécu. La donneuse de poing hocha timidement la tête et l’autre jeune fille l’aida à s’installer à la mission de sauvetage. Comme si ce n’était pas assez de les voir débarquer et leur tirer dessus et saccager leur camp ou venir leur déclarer la guerre… Ils les enlevaient. Alaska n’y comprenait toujours pas grand chose, mais sûrement parce qu’elle ne voulait pas savoir. Ca n’allait pas en la rassurant.

Cette histoire l’avait travaillé. Quelques jours plus tard, il y avait un entrainement d’improvisé entre camarade grec. Un petit tournoi, juste comme ça. Le premier à jouer était Edmund et on demandait un volontaire. Quelqu’un allait lever la main, mais Alaska l’attrapa par les cheveux et le tira en arrière. En un tour de main, elle se glissa au milieu de l’arène. L’arbitre de ce petit tournois amical, secoua vivement la tête. « Non Alaska… » mais elle ne l’entendait pas comme ça. Elle tapait du pied et beuglait. Elle voulait se battre. On lui avait dit qu’elle se battrait, bien sûr mais pas avec Edmund. Lui qui n’était pas très rassuré, fini par dire à son camarade de la laisser. Il sentait qu’elle en avait besoin. Avec lui, elle pouvait se lâcher. On ne sait pas qui avait réellement gagné ce combat, car tout le monde avait préféré les arrêter. Les coups commençaient à devenir un peu violents. Le but de cette journée n’était pas d’en envoyer un à l’infirmerie, mais de s’entrainer.  
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Dernière édition par Alaska J. Matthews le Jeu 23 Mar - 7:35, édité 12 fois
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Sebastian A. Johansen
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monsieur pique-feu.
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monsieur pique-feu.

Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016) Empty
MessageSujet: Re: Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016)   Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016) EmptyDim 15 Mai - 17:19

Re-bienvenue ! Ouh là, tu prépares une longue histoire, non ? :mdl:
Bonne chance pour ce nouveau personnage (bel avatal en passant bril) !
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MessageSujet: Re: Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016)   Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016) EmptyDim 15 Mai - 17:37

Une nouvelle grecque. Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016) 2793399399 Bienvenue sur le forum et bon courage pour la rédaction de ta fiche. Hat
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MessageSujet: Re: Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016)   Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016) EmptyDim 15 Mai - 17:50

Marchi beaucoup messieurs bril
Alors pas d’inquiétude, c’est pas une grosse fiche. J’ai juste voulu aérer et présenter comme ça. Normalement c’est des petits chapitres promis ! Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016) 217225153
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Jules E. Sand
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IULIUS DIVINUS
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MessageSujet: Re: Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016)   Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016) EmptyDim 15 Mai - 18:30

(re)Bienvenue parmi nous ! Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016) 1737477489
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Loïs I. Clinton
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ITINÉRANT.
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Salut toi. Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016) 1211080569
Oui, tu ne le sais pas encore, mais j'aime beaucoup Michelle Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016) 1737477489 Et Aphrodite. Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016) 1737477489 Et les prénoms typiques américain comme ça :mdl: Bienvenue donc avec ce nouveau personnage, j'ai hâte de voir ce que tu vas nous faire ! Par contre "Bazzart et Giphy" ne sont pas des crédits. Wink
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ouiiiii ton DC dont j'ai tant entendu parlé Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016) 461780553 Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016) 461780553 Alaska, fille d’Aphrodite ou peut-être qu’ils se sont trompés à la maternité. (30.05.2016) 461780553

re bienvenue bril
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