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 Une histoire de kidnapping. (cass)

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X. Isaure I. Ilser
X. Isaure I. Ilser
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MessageSujet: Une histoire de kidnapping. (cass)   Une histoire de kidnapping. (cass) EmptyJeu 1 Nov - 13:56

« Tu devrais pouvoir le faire, hein Ilser ? »

Isaure leva les yeux au ciel. Il était vrai que ces derniers mois, son grade (aussi bas soit-il) en avait pris un coup. Ce n'était pas tous les jours facile quand son meilleur ami avait été interné, et que plus personne ne savait quoi penser de lui. Ce n'était pas non plus facile quand le bureau tout entier faisait semblant d'être passé outre l’enlèvement de leur agent, la violation de leur locaux par une dizaine de demi-dieux dont peu, finalement, en étaient sortis vivant. Le DLCEM étaient en irruption et cela se comprenait. Et cela se ressentait également.

« Je devrais, oui. » marmonna t-il à moitié dans sa barbe.

Il attrapa la colis qu'il devait livrer et enfila sa veste. Le travail du jour était simple : livrer quelques documents à des agents, en planque dans la banlieue new yorkaise. C'était simple, c'était à sa portée. En temps normal, les agents de terrain se chargeaient de se genre de mission. Mais aujourd'hui on avait décrété qu'ils avaient mieux à faire, comme par exemple retrouver et délivrer leurs agents, emmené ils ne savaient trop où par ses demi-dieux fou-furieux. Sn bureau avait été ravagé cette nuit là. Il se souvenait encore de cette matinée, où la nouvelle était tombée : ils avaient été attaqué, et leur locaux, ravagé. Jusque dans la morgue. Son cœur s'était serré quand il avait appris l'enlèvement d'une de leur secrétaire, humaine jusqu'au bout des ongles et qui, de surplus, ne voyait pas à travers la brume. Faire dans les sentiments vis-à-vis de ses collègues n'était pas son genre, mais là...

Il avait pris un taxi pour se déplacer. La voiture jaune le laissa au bout de la rue qu'il lui avait indiqué et Isaure pressa le pas jusqu'à arriver devant la maison. Il sonna, une fois, puis deux, jusqu'au moment où – enfin – on daigna lui ouvrir la porte.

« Agent Ilser ? »
« Lui-même. »

Il ne s'attendait pas à rentrer, et encore moins à lancer la discussion. Il lui tendit donc le paquet qu'il avait dans son sac en bandoulière, mais l'agent le tira par le bras et referma la porte.

« Que... »
« Tu pourras faire passer un mot au bureau ? »

Ne lui laissant pas le temps de répondre, il se fit de nouveau entraîner dans une pièce qui se révéla être le salon. Oh c'est pas vrai, pensa t-il, mais où est-ce que je suis tombé, encore... Il y avait là un gamin, attaché soigneusement à une chaise. Et un autre agent, droit comme un piquet.

« On en tient un. Sa mère est une sang-mêlée. »

Il ne savait que faire de cette présentation. Il leva un sourcil, blasé. Je veux juste retourner au bureau, et continuer mes maquettes, pensa t-il alors. Pourquoi avaient-ils kidnappé ce gosse ? Il n'en savait rien. Il ne voulait pas le savoir.

« On a donné rendez-vous ici à sa mère. Quand elle aura craché le morceau sur nos collègues, on pourra les sauver. »

Et lui dans tout ça ? Il avait une mauvais impression. L'impression que tout allait se gâter d'un moment à l'autre. Il esquissa un pas en arrière, soudain mal à l'aise. Mettre en colère quelqu'un en enlevant son gosse n'était déjà pas très malin. Mais en plus dans il s'agissait d'un enfant de dieu grec ou romain...
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Cassandra Benson
Cassandra Benson
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MessageSujet: Re: Une histoire de kidnapping. (cass)   Une histoire de kidnapping. (cass) EmptyVen 2 Nov - 11:50

Une histoire de kidnappingCassie & Isaure

La journée avait plutôt bien commencé et faisait partie des rares jours de l’année qui n’étaient pas interrompus par les apparitions « surprises » d’Eris même si je n’ai cessé de ressentir une pression autours de moi comme à chaque à fois qu’une dispute ou tout autre événement générant du chaos est sur le point de se produire, ce n’est pas un pouvoir loin de là mais mon instinct venant tout droit des habilités de ma mère est plutôt sensible à ce genre de choses. Toute la matinée j’ai bouclé des dossiers, préparé deux présentations Power Point sur les changements à venir pour améliorer la relation entre Amazon et les clients : la première pour les mortels et la seconde pour toutes les êtres liés au monde mythologique. Une journée plus ou moins normale pour moi...

Je retourne dans mon bureau sur les coups de trois heures de l’après-midi après les réunions de présentation et j’ai encore deux heures de travail avant que ma journée ne se termine mais un détail attire rapidement mon attention tandis que j’entre dans la pièce. Je suis quelque peu maniaque, disons qu’il faut que mon espace de vie ou de travail soit parfaitement ordonné, alors j’ai tendance à remarquer plutôt rapidement quand quelque chose n’est pas à sa place. Je m’approche de mon bureau, le regard fixé sur la feuille de papier et une fois assez proche de m’en saisis. Repositionnant mes lunettes de vue sur mon nez je commence mes efforts pour déchiffrer le mot qui m’est adressé. Si cela était du grec je pourrais lire sans problème mais les mots voient leurs lettres changer de place pour ne plus rien signifier de censé. Concentrée, je finis par plus ou moins lire et surtout deviner le sens des mots dans leur ensemble et je me raidis. Mon cœur s’accélère, mon instinct ne s’était pas trompé car quelque chose s’était produit me menaçant de me plonger moi-même dans le chaos. Presque immédiatement je me rue sur le téléphone fixe et compose le numéro de Nathan. La sonnerie retentit plusieurs longues secondes mais je suis redirigée vers la messagerie vocale de mon fils. Laissant tomber le papier je sens la peur m’envahir peu à peu tandis que tout un tas de scénarios défilent dans ma tête : une voiture qui le renverse, des voyous qui s’en prennent à lui … Puis vient le scénario de la secte mortelle, dont les locaux de New-York ont été envahi par un commando de demi-dieu. L’ont-ils enlevé sur le chemin retour de l’école ? Ou pire, l’ont-ils suivit jusqu’à l’appartement et l’ont attrapé là-bas ? La peur liée au fait que mon fils soit en danger est bien rapidement rejointe par la colère qu’il lui soit arrivé quelque chose parce que je suis une demi-déesse.

- Malakes ! criais-je au moment-même où j’envoyais valser objets à ma portée. Peu importe le grabuge que je fais en détruisant l’ordre qui régnait dans mon bureau, j’en ai besoin parce que je m’en voudrait si Nathan est blessé. Je suis interrompue dans mon élan par une voix.

- Cassie ? Que se passe-t-il ? me demande la voix que je reconnaît comme la voix d’Emily, une amazone tout comme moi, qui travaille au service juridique d’Amazon. Perturbée dans mon éclat de colère je repose ma lampe de bureau à sa place. Que dois-je faire ? Tout lui dire et lui faire prendre un risque ? Lui mentir et prendre le risque d’y aller seule ? Je n’ai pas le choix, je dois faire au plus vite et je dois être convaincante même si Emily me connaissant très bien, elle finira par savoir que rien ne va.

- Rien d’important, mon voisin vient d’appeler pour me dire que j’ai été cambriolée. Il faut que j’y aille pour faire une liste de ce qu’il manque, pour la police, répondis-je en m’approchant d’elle pour la prendre dans mes bras l’espaces de quelques secondes, profitant de ce contact pour glisser discrètement Tentation sous forme de briquet dans sa poche, avant de m’écarter pour prendre mon sac et mon manteau.  

- Envoies-moi un Message-Iris pour me dire comment ça se passe ! me dit-elle tandis que je quitte mon bureau. Je sors de l’immeuble au pas de course, m’habillant le plus vite possible et lorsque je suis dans la rue je saute dans le premier taxis qui s’arrête. Je lui récite l’adresse donnée par le mystérieux expéditeur et le temps de la course je me met à élaborer un plan.
Après plusieurs dizaines de minutes de trajet, coupée par plusieurs bouchons comme si les mortels ne pouvaient pas prendre les transports en commun), le véhicule arrive dans la banlieue new-yorkaise dans un quartier où je ne mettais encore jamais rendue. Je lui demande de s’arrêter plusieurs maisons avant celle où je dois me rendre, le paye et sort du véhicule.

Le quartier est calme, bien trop en comparaison de ce qui va se dérouler sous peu. Mes talons claquent sur le bitume tandis que je me rapproche irrémédiablement de la maison qui pourrait connaître un immense chaos. Si je dois me battre je ne suis absolument pas vêtue  de manière à être parfaitement à l’aise mais si les mots ont leur importance mon apparence peu, en tailleur-pantalon noir et blanc et un long manteau noir, jouer un rôle non négligeable. Une partie naïve de moi se dit qu’il peut s’agir de simple criminels mortels qui ont enlevés un enfant pour gagner de l’argent. Mais  la partie pragmatique se dit que s’il s’agissait de mortels ils m’auraient d’ors et déjà demandé une rançon au lieu de donner une adresse.  Il faut que je fasse vite, si jamais je suis fouillée je ne veux pas que Tentation réapparaisse dans ma poche à ce moment-là. J’arrive sur le perron et prenant mon courage (folie?) à deux mains je frappe plusieurs coups sur la porte avant de me reculer de deux pas afin d’avoir une meilleure vision d’ensemble si je dois réagir.


© Crimson Day

Lancé de dé :

Le briquet réapparaîtra-t-il lors de la fouille ?


Dernière édition par Cassandra Benson le Sam 3 Nov - 18:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une histoire de kidnapping. (cass)   Une histoire de kidnapping. (cass) EmptyVen 2 Nov - 11:50

Le membre 'Cassandra Benson' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Oui/Non' :
Une histoire de kidnapping. (cass) 864931dnon
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MessageSujet: Re: Une histoire de kidnapping. (cass)   Une histoire de kidnapping. (cass) EmptyVen 4 Jan - 11:30

On frappa quelques petits coups secs à la porte, et le sang de Isaure se figea. Voilà. La mère venait d'arriver. Et maintenant ? Qu'allaient-ils faire ? Discuter calmement avec une mère – sans doute en furie après la disparition de son enfant – ou directement passer à l'attaque ? Il ne voulait pas être là, ne pas voir ça, et partir très loin. Bon sang, son boulot c'était d'être penché sur des plans d'armes toute la journée, confectionner le meilleur pour son bureau adoré, et rien d'autre ! Pourquoi fallait-il qu'il se retrouve toujours dans de telles situations, même quand Mercedes n'était pas là ? D'ailleurs, pour une fois que son meilleur ami n'était pas de la partir, il était plutôt soulagé. Il n'avait pas besoin de connerie dans le genre en plus de ses soucis actuels.

Prenant son courage à deux mains, le petit agent de bureau se dirigea vers la porte et l'ouvrir. La femme qui lui faisait désormais face était tout à fait charmante. D'épais cheveux noir qui avait l'air doux au touché, un beau visage qui ne s’oubliait pas facilement et... un regard qui donnait envie de s'enterrer mille pieds sous terre.

« Bonjour. »

Et voilà. Il était bien redevenu lui-même. Isaure Ilser, fier de lui, lui décrocha un immense sourire de gamin. C'était plus pour ne pas perdre la face qu'autre chose. Au fond de lui-même, il avait envie de la laisser rentrer, et de se barrer. Il avait fait son boulot, non ?

« Vous ne devriez pas rentrer. » souffla t-il d'une voix presque inaudible pour qu'elle soit la seule à entendre.

D'accord, le fait que son gamin soit retenu prisonnier là-dedans devait lui paraître suffisant pour rentrer, au contraire. Mais si elle faisait cela, elle risquait de perdre gros. Il n'était pas bête, pour les hommes à l’intérieur, tuer un gamin si tout dérapait ne posait aucun soucis. Il ne connaissait pas cette femme, mais quelque chose lui disait qu'elle serait prête à en découdre si les deux hommes passaient à l'action. Et une autre voix lui murmurait qu'ils serait tous très mal barré. Il l'analysait toute entière, s'interrogeant sur son arme, ce qu'elle pouvait être. Les demi-dieux étaient les rois des armes cachés. Pour eux, un simple stylo ou boomerang pouvait devenir une arme fatale bien employé. Il avait pu le voir ce soir là, sur le Yacht, pendant la fête de Bradley.
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MessageSujet: Re: Une histoire de kidnapping. (cass)   Une histoire de kidnapping. (cass) EmptyVen 4 Jan - 13:43

Une histoire de kidnappingCassandra & Isaure

Depuis les attaques simultanées des camps je me doutais que cette situation finirais par arriver et mon fils se trouvant entre les mains des mortels déterminés à éliminer l’engeance des dieux, mes précautions n’ont pas été du tout suffisantes. Je me suis reculée de quelques pas sur le perron pour avoir une meilleure vue d’ensemble et surtout pour avoir assez de temps pour réagir en cas d’attaque. La porte s’ouvre enfin et un homme apparaît devant moi. Plutôt jeune, brun et propre sur lui nul demi-dieu pourrait penser qu’il fait partie d’une organisation criminelle … mais les apparences sont trompeuses. Je prends une inspiration pour me concentrer à rester neutre, tant l’envie de semer le chaos dans cette habitation et la peur de perdre mon fils se confrontent, tandis que le jeune me salue et arbore un sourire. Serait-il en train de se moquer de moi ? Ou est-il tout bonnement un innocent ? Je l’ignore mais lorsqu’il reprend la parole d’une presque inaudible je suis immédiatement déstabilisée. S’il appartient au DLCEM, pourquoi me dire une telle chose ? Peut-être que … Je me laisse arborer mon inquiétude quant à Nathan, mettant toutes mes chances de mon côté pour que le charme naturel des enfants d’Eris puisse instiller la sensation de confiance dans l’esprit de mon interlocuteur.

- Si vous êtes père, vous comprenez pourquoi je dois entrer, répondis-je sur la même tonalité de voix qu’il vient d’utiliser avant de dire d’une voix une plus forte. Je ne suis pas armée et je veux voir mon fils !

Un fait me perturbe quelque peu, pourquoi me conseiller de ne pas entrer. Pourquoi ? Je suis une demie-déesse par conséquent une erreur de la nature, une ennemie, un monstre à éliminer pour le DLCEM. Entraînée depuis mes onze ans à la Colonie, Amazone de surcroît (bien que le mortel ne puisse connaître ces informations) il a plus intérêt à me laisser entrer que me proposer de fuir en laissant mon fils dont il ne sait pas qu’il est « seulement » le petit-fils d’une déesse et qu’aucun pouvoir ne s’est encore déclaré. Est-ce une nouvelle tactique pour nous faire croire que l’on peut faire confiance à certains d’entre eux pour être encore mieux trahis ? Je l’ignore.
Levant mes mains à hauteur de mon visage pour que le jeune homme, et très probablement ses comparses, puisse voir mes mains et pour montrer dans une position de faiblesse qui pourrait me servir. J’effectue une premier pas en avant puis un second et ce jusqu’à ce que je sois presque sous l’encadrement de la porte.

- Avez-vous fait du mal à mon fils ?

Je commet très certainement une erreur d'amateur, à me laisser guider de la sorte par mes émotions. Si elle le sait, Eris doit probablement se lamenter doit une fille telle que moi. Mais qu'importe je ne peux abandonner ma chair et mon sang, pas comme certains sur un certain Mont dont je ne citerais pas le nom. Et puis, peut-être que j'obtiendrais des informations que je pourrais faire transmettre si je fais en sorte que Nathan s'échappe.

© Crimson Day
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