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MessageSujet: Follow Me You Can Follow Me ♫ [POND&HOLMES]   Follow Me You Can Follow Me ♫ [POND&HOLMES] EmptyJeu 4 Juil - 16:46

Jade E. Holmes & Meredith Pond
Un jour ordinaire peut très vite sans qu’on s’en aperçoive, basculer dans un tout autre jour. Un de ceux que je qualifierais non ordinaire, ou tout simplement bizarre. Oui le mot était plutôt bien trouvé. Bizarre. Mais qui vous dit que tout est normal dans notre monde ? Et je serais la première à vous contredire. Perdue dans mes pensées, je m’étais machinalement arrêtée d’écrire. Ne laissant que mes doigts taper nerveusement sur la surface lisse de mon netbook, posé en face de moi. Je pensais, réfléchissais à ce que je faisais, tout en laissant une partie de mon esprit divaguer vers bon lui semblait. Je suis multifonctions oui, vous ne le saviez pas ? Finalement, prenant une gorgée de mon café fit rire celle qui m’accompagnait, cette dernière s’étant amusée à me chronométrer dans cet état d’absence complet. Dix minutes, pas mal. Et encore, une partie de mon cerveau savait que j’étais en compagnie de quelqu’un et devait quelque part sonner une alarme me disant : Réveille-toi t’es pas toute seule. Je ris alors légèrement face à sa remarque, que voulez-vous on est étudiante en informatique ou on ne l’est pas ! Entendant un petit bruit provenant de ma machine m’annonçant qu’elle avait enfin rechargée ses batteries – sans aucun mauvais jeu de mot – je proposais à mon amie de sortir prendre l’air par ce beau temps. Certes pas le meilleur, mais le soleil restait le soleil et autant fallait-il en profiter ! Buvant d’une dernière traite mon café, je sortis de ma poche les quelques dollars nécessaires à régler l’addition, avant de les lancer dans un petit récipient présent sur la tête. Je l’attrapais par la suite par le bras, et la forçais à sortir ne lui laissant d’autre choix que d’abandonner son magnifique verre d’eau sur la table… Peut-être que je suis ce que l’on peut appeler une geek, mais je suis loin d’eux ! J’ai hérité d’un don pour l’informatique, chose que je ne comprendrais certainement jamais d’où il vient avec une mère notaire et un père détective ; mais sans les mauvais côtés : moins sociable que moi, c’est très difficile à trouver. Et petit secret : je préfère la lumière du soleil à l’artifice de la lampe. Je ne suis pas un vampire : heureusement, me nourrir de sang… Beurk, très peu pour moi. Revenons à nos moutons, car j’avais déjà une idée assez précise de là où notre petit périple nous emmènerait : Central Park, quel autre meilleur endroit y avait-il à New-York ? Choisissant un coin bien à l’ombre, juste en-dessous d’un arbre ; je ressortis mon netbook afin de ne pas laisser inachevé mon petit algorithme tout frais qui pourtant m’attendait gentiment au chaud…

« Jade Eddana Holmes, certainement la meilleure étudiante de la promotion : on pourrait faire un film sur toi, je suis sûre qu’avec ça, j’ai mon semestre dans la poche garantie ! » Plaisanta mon amie. « Eteins ce machin, tu veux ? Tu n’as pas mon bon profil… » Petit silence avant que ma blague ne prenne : fou rire assuré. Je me demandais toujours quelle idée lui était passée par la tête pour qu’elle décide de se spécialiser en montage vidéo. Comme pour me provoquer, elle se leva alors, caméra en main et me dit qu’elle allait donc chercher un autre sujet. Lui faisant un signe de la main, adossée à ce tronc d’arbre, j’attachais mes cheveux en une queue-de-cheval afin de réfléchir mieux sur mon projet. Même si c’était un petit truc tout bidon. Lorsque la fenêtre d’avertissement s’ouvrit me demandant de saisir un nom, j’hésitais longuement. Longuement, avant de finalement écrire : Blue box. Portant automatiquement un regard à mon bracelet et à sa breloque en forme de cabine téléphonique des années 50, je réprimais du bout de mon pouce les potentielles larmes qui pourraient s’échapper de mes yeux. Pourquoi tu pleurerais Jade, hein ? Eux ne pensent certainement pas à toi. Ou du moins certainement plus. Ils ne pensent plus à moi depuis que je leur ai dit, dans une ixième lettre que je voyais encore plus de choses bizarres ici à New-York qu’à Londres. Tout contact s’était brisé à ce moment avec mes parents sans aucune raison apparente. Mais à quoi cela servait-il d’y penser, si tout allait seulement dans un seul sens ? Des fois, j’aimerai que ma grand-mère soit présente : elle au moins m’écouterait, me croirait et ne me repousserait pas. Et moi j’aurais dû la croire plus tôt… Travailler fait passer le temps, et moi je remarquais à peine que le soleil avait entamé sa descente. Rangeant précipitamment mes affaires dans mon sac en bandoulière rouge, je me levais et empruntais le chemin pour rentrer chez moi.

Mais tout ne se passa pas comme d’habitude. Je le sentais, et je le voyais. Quelque chose, une silhouette, une silhouette noire empruntant les mêmes détours et les mêmes croisements que moi. Je ne suis pas une expert, mais ça m’a l’air assez louche tout ça ! Deux, trois ruelles plus loin, toujours et encore. Soupirant, j’accélérais le pas, mais me stoppais net en voyant que – comme d’habitude – je passais devant un bâtiment en construction. Je lâchais un petit « Ah » en trouvant par terre une barre de fer qui tenait dans ma main au niveau épaisseur et pas trop longue non plus au niveau longueur. J’avais l’impression de sans le faire exprès sous-peser cette pseudo-arme, comme si j’avais été en pleine compétition d’escrime lorsque j’étais plus jeune. Il était peut-être temps de voir si j’avais encore quelques restes en cette matière. Le contraire ne m’arrangerait absolument pas, disons-nous le ! Me retournant afin de faire face à l’entrée de la ruelle, chemin que j’avais moi-même empruntée, je poussais un léger soupir : tenant une main mon arme improvisée et de l’autre la lanière de mon sac, je lançais : « Allons-y Allonzo, sortez de votre cachette. J’ai des restes d’escrime, et je n’hésiterai pas à les utiliser si c’est nécessaire ! » Penchant légèrement la tête sur le côté, j’attendais que quelqu’un se manifeste, sorte, me réponde : quelque chose qui montrait que je n’étais pas folle au point de me faire des films. Geronimo.
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MessageSujet: Re: Follow Me You Can Follow Me ♫ [POND&HOLMES]   Follow Me You Can Follow Me ♫ [POND&HOLMES] EmptyJeu 11 Juil - 17:15

Cela faisait un moment maintenant qu'il se trouvait à New York, plusieurs semaines même. Cela pouvait paraître peu pour la plupart des gens, c'était énorme du point de vu de Meredith qui avait tendance à changer d'endroit au bout de quelques jours à peine, ne parvenant pas à rester trop longtemps dans un même lieu. Alors pourquoi cette fois avait-il fait une exception ? Car il était en pleine traque, tout simplement. Il ne connaissait pas exactement la nature de sa proie, mais il s'agissait d'un fou dans tous les cas. Pourquoi ? Car il avait osé s'en prendre à lui. Du moins, pas à lui directement mais à ses affaires. Par chance il avait été de retour à son campement assez vite pour lui faire prendre la fuite avant qu'il ne vole quoi que ce soit mais il ne comptait pas laisser passer ça. Bien sûr, quand on vit dans la rue il est fort probable qu'il s'agisse d'un autre vagabond qui vienne voler ce que vous même avez volé. Seulement, dans ce cas là, il savait que c'était un être en rapport à la mythologie. Pourquoi ? Car il savait exactement ce qu'il cherchait, laissant argent et vivres de côté pour s'emparer d'une chose de valeur uniquement pour eux, le nectar et l'ambroisie. C'est aussi pour cela que cette traque lui tenait tant à cœur, car il y avait de forte chance qu'il s'agisse d'un demi dieu et, qui sait, avec un peu de chance un demi dieu romain dont il se ferait un plaisir de lui vider les entrailles.

Seulement, après plusieurs jours à suivre le moindre de ses mouvements, il avait malheureusement fini par perdre sa trace. C'était plutôt frustrant pour le fils d'Apollon, lui qui s'était persuadé d'être devenu plutôt bon à ce jeu, surtout depuis qu'il vivait seul à l'extérieur. Bon, après son père n'était pas le dieu de la chasse, ce qui lui donnait une excuse, mais tout de même, ça avait du mal à passer pour le jeune homme. Cela dit il avait plus d'un tour dans son sac et ne comptait pas abandonner aussi facilement. L'avantage quand on est un demi dieu, c'est que grâce à la brume il est rare que les simples mortels se rendent compte de leurs existence, voyant tout sauf la vérité, mais le désavantage, c'est qu'il est quasi impossible pour un demi dieu de ne pas créer de l'agitement qui, même sous une autre forme, finira forcement par se faire remarquer par les humains. De ce fait, quand on sait quoi chercher, il n'est pas bien compliqué de retrouver la trace d'un monstre ou d'un demi-dieu en regardant les faits divers des journaux télévisé et autres moyens d'information. La seule chose qu'il lui manquait à présent, c'était l'accès à une source d'informations suffisamment récente et pour ça il ne comptait pas attendre le journal du vingt heure, il lui fallait donc un ordinateur pour passer par internet.

Par chance ce n'était pas la chose la plus compliqué à se procurer dans ce siècle, presque chaque foyer en possédant un mais, surtout, chaque étudiant se déplaçant avec un ordinateur portable de nos jours et faisant une cible de choix pour les talents qu'il avait développé depuis toutes ces années. Oh bien sûr, il aurait très bien pu passer par un cyber café, mais il n'avait pas envie de dépenser l'argent qu'il avait pour ça, sans compter que c'était bien plus amusant d'en dérober un … encore une fois il se dit qu'il aurait fait un très bon fils d'Hermès.
Sa cible ne fut pas bien difficile à repérer, une jeune femme, ordinateur sur les genoux, qui semblait plutôt frêle et rêveuse, il n'avait plus qu'à attendre qu'elle bouge pour la suivre. Il l'observa ainsi un moment, sans bouger, jusqu'à temps qu'elle se décide enfin, abandonnant son ami et s'engouffrant dans la ville. Sans attendre Meredith lui emboîta le pas, slalomant entre les passants et gardant une certaine distance de sécurité pour ne pas se faire repérer mais pas trop grande non plus pour ne pas la perdre. De toute manière il comptait aussi sur la brume qu'il savait manipuler un peu pour le camoufler d'autant plus. Ce serait comme voler une sucette à un bébé, bien qu'il trouvait cette expression bien fausse … ça se défend ces morveux ! Seulement cela ne se passait pas exactement comme prévu, elle l'avait repéré, prenant divers virages, accélérant la cadence. Comment cela se faisait-il ? Qu'importe, il se poserait des questions plus tard, il avait besoin de cette ordinateur.

Mais c'est alors que la jeune femme s'arrêta, ramassant une barre de fer et se retournant en la pointant d'une manière menaçante. Par chance juste avant il s'était faufilé dans un recoin pour ne pas se faire voir. Mais à l'entendre, c'était peine perdu, il avait été découvert. Tant pis, il pouvait très bien aller se chercher un autre petit étudiant à alléger de ses biens, seulement la capacité de cette jeune femme à sentir sa présence l'impressionnait et le rendait curieux. Ainsi, plutôt que de suivre sa raison il fit une chose insensé et sortit de sa cachette pour lui faire face. Au pire, si cela venait à dégénérer il avait toujours ses lames à sa ceinture pour se défendre, mais il ne comptait pas s'en servir, surtout que ça serait bien peu utile face à une humaine. Et puis bon, des restes d'escrime ne lui faisait pas bien peur comparé à son entraînement à lui.

« Attention, c'est qu'elle mordrait ! Mais que dirais tu de poser ça ? Tu as plus de chance de te péter le poignet que de me faire quoi que ce soit. Je dois t'avouer que je suis surpris, habituellement on me remarque quasiment jamais pour ne pas dire jamais tout court même, donc … félicitation ? Cela dit j'ai besoin de l'ordi maintenant, une recherche à faire, donc si tu voulais bien me le passer, ce serait beaucoup plus facile ... » termina-t-il en tendant la main d'un air très sérieux et sans aucun sourire.
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MessageSujet: Re: Follow Me You Can Follow Me ♫ [POND&HOLMES]   Follow Me You Can Follow Me ♫ [POND&HOLMES] EmptyDim 14 Juil - 21:41

Jade E. Holmes & Meredith Pond

Non non je ne suis absolument pas folle : je pointe juste une barre en fer dans le vide et dans une direction choisie totalement au hasard. Certains me diraient que personne ne m’a suivi, que je devais juste devenir paranoïaque sur les bords, mais je préfère me fier à mon instinct plutôt qu’aux leurs. Tenant fermement cet objet, je me donnais presque l’impression d’être sûre de moi : seulement un effet extérieur, pas intérieur. Pas du tout en réalité. Alors que j’allais presque céder à l’idée que je pourrais devenir paranoïaque, sortir ce machin et rentrer chez moi, quelqu’un sorti de la pénombre d’un des recoins. Un homme… N’exagérons pas il devrait être juste un peu plus âgé que moi, c’est tout. Ah que voulez-vous, ce sont les joies de la vingtaine ! Première chose de bien : je ne suis définitivement ni folle, ni paranoïaque, ce qui n’est pas une mauvaise nouvelle. Je reconnus vaguement sa silhouette et son allure qui m’avaient suivi à travers tous les raccourcis ou détours de New-York que j’avais pu prendre. Soit il connaissait aussi bien que moi New-York, ou alors la filature était un de ses points forts. Allez savoir pourquoi, je pencherai plutôt pour la deuxième solution. Une sorte d’instinct féminin, je dirais. Expirant une seule fois, un peu plus fortement que les autres fois, je ne le lâchais pas du regard. Juste au cas où, sait-on jamais. « Attention, c'est qu'elle mordrait ! Mais que dirais tu de poser ça ? Tu as plus de chance de te péter le poignet que de me faire quoi que ce soit. Je dois t'avouer que je suis surpris, habituellement on me remarque quasiment jamais pour ne pas dire jamais tout court même, donc … félicitation ? » Levant les sourcils, je réfléchissais. Félicitations ? Félicitations pour avoir repérer quelqu’un qui me suivait ? Avec deux sous de jugeote n’importe qui pouvait le faire. Franchement quand je vois quelqu’un me suivre depuis un moment et prendre les mêmes détours que moi, je m’en pose des questions !  « Cela dit j'ai besoin de l'ordi maintenant, une recherche à faire, donc si tu voulais bien me le passer, ce serait beaucoup plus facile ... » Termina-t-il en tendant sa main vers moi, comme si j’allais vraiment collaborer et lui donner mon ordinateur. Fronçant maintenant les sourcils, j’essayais de trouver une logique à tout ça. L’explication la plus logique serait qu’il n’y en a pas tout simplement.

« D’accord, alors je dois dire que je préfèrerai me péter le poignet que me couper le poignet. Il paraît que ça se répare mieux dans le premier cas. » Dis-je en désignant du menton ce que la lumière faisait briller à sa ceinture. Ancienne escrimeuse, mais je sais toujours reconnaître une arme quand j’en vois une : et une lame qui plus est ! Un jour ma témérité à toute épreuve me perdra. Fichu trait de caractère que j’ai hérité de mon paternel ! Ensuite venait encore à pouvoir éclairer cette histoire de ‘’dépouillage de mon ordinateur pour le bien d’une recherche’’. Je jetais un rapide regard autour de moi. Nous étions au milieu d’une ruelle, à côté d’un bâtiment en construction, ce qui signifie aucune gare ni aucun grand centre-commercial capable de proposer une borne relais. Rien, pas de wifi à part le wifi particulier des maisons avoisinantes : certainement un wifi protégé par un mot de passe. Qu’est-ce que les gens peuvent être parfois inventifs sur leurs mots de passes ! Enfin bref, Jade ne divague pas et reste fixée sur ton point. Pas de réseau, pas de wifi, pas d’accès à Internet. Simple. Simple que tout le monde connaît ce petit détail. Alors soit l’informatique ce n’est pas son truc, soit… Soit je ne sais pas trop en fait ! Je croyais que tout le monde connaissait au minimum ce genre de règles ! Bizarre, il vit dans une grotte ou quoi ? « Bon, nous sommes en plein milieu d’une ruelle, j’imagine que tu n’as pas un wifi pocket, enfin tu ne peux pas en avoir un. Alors même si je te donnais mon ordi, le temps que tu essaies de craquer le code wifi d’un des voisins dans un rayon de cinq mètres, j’aurais eu le temps de partir, de chercher quelqu’un ou de l’aide et de revenir, que tu n’aurais toujours pas fini… Tout ça en moins de dix minutes… Ou peut-être huit. T’as jamais pensé à utiliser Internet sur un téléphone portable ? Ça serait peut-être plus pratique, non ? » Terminais-je avec un petit rire nerveux suivit d’un petit sourire quelque peu crispé.

Le fait de parler de trop me desservira aussi un jour. En fait, tous les défauts possibles que j’ai, viennent de mon père. Finalement être détective, ça a beaucoup de défauts. Note à moi-même : si je rate ma vie, me rabattre sur notaire. Pas sur  détective : je me ferais trop vite des ennemis, c’est sûr. Peut-être qu’en devenant notaire, je pourrais acquérir quelques qualités : ça serait pas une mauvaise idée au fond ! Quoique je n’y réfléchirais certainement plus après ce soir : juste des pensées désordonnées dû à la situation dans laquelle je suis… Quel bordel dans ma tête, je vous jure ! Du pouce de ma main libre, j’indiquais le chemin qui se dessinait derrière moi, avant d’ajouter : « C’est bon, je peux y aller ? » Un sourire nerveux vint se loger sur mes lèvres, presque malgré moi. Mais bien sûr et toi qui croyait partir comme ça, tu rêves ma petite Eddana, mais au moins tu auras essayé…

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MessageSujet: Re: Follow Me You Can Follow Me ♫ [POND&HOLMES]   Follow Me You Can Follow Me ♫ [POND&HOLMES] EmptySam 20 Juil - 17:43

C'était fou à quel point il arrivait facilement à voler ce dont il n'avait pas vraiment besoin et à quel point il avait des problèmes quand il avait besoin de prendre quelque chose de vraiment important. Des ordinateurs il en avait déjà volé, c'était très bon à la revente et lui permettait de se la couler douce pendant un bon moment. Mais là … alors qu'il avait besoin d'un tel appareil pour véritablement l'utiliser, PAF ! Il fallait qu'il tombe sur la seule personne capable de se rendre compte de sa présence, chose à la fois très énervante mais aussi, il devait l'avouer, vraiment fascinante. Bon d'accord, si vraiment il avait voulu éviter les problèmes il aurait très bien pu utiliser son trop plein d'argent amassé ici et là afin de se rendre dans un cyber café, là au moins il n'aurait eu aucun risque de se faire chopper et il aurait pu travailler en paix. Seulement voilà, il n'y avait pas ce petit côté excitant, ce petit frisson de dérober un objet important à l'insu de son propriétaire. Et puis traitez le de parano, mais si les portables attiraient les monstres quand un demi-dieux s'en servait, les ordinateurs ça devait être pareil, non ? Du coup il préférait autant être tout seul et à l'air libre quand il en utilisait un plutôt qu'enfermé dans une pièce pleine d'innocents pouvant être blessés dans la bataille. Meredith rêvait souvent de guerre, comme celle qu'il avait raté, mais il n'en voulait pas moins la mort de pauvres personnes qui n'avaient rien demandés.

Quoi qu'il en soit Meredith faisait à présent face à la jeune femme, ne servant à rien de se cacher maintenant qu'elle l'avait repéré et ayant envie de s'amuser un peu plutôt que de s'éclipser comme il le faisait habituellement. Bien entendu le fils d'apollon n'était pas un bougre et lui avait adressé des félicitation, après tout c'était de circonstance ! Cependant il lui fit bien comprendre qu'il ne comptait pas la laisser simplement partir comme ça et qu'il désirait toujours obtenir l'objet qu'il convoitait depuis qu'il avait commencé à la suivre, tendant la main vers elle en espérant vraiment qu'elle coopérerait par peur même si il se doutait bien qu'elle ferait tout sauf ça. Cependant, il ne compris pas sur le coup ce que la jeune femme voulu lui dire. Se péter le poignet plutôt que de se le couper ? Hein ? Puis il vit ce qu'elle désignait, ses armes à sa ceinture. D'accord ! … Il ne comprenait toujours pas plus le sens de sa phrase, cela dit ce n'était plus vraiment l'important. Elle pouvait distinguer qu'il s'agissait de lames ? Comment ? Généralement personne ne les remarquait ou alors ils prenait ça pour autre chose, comme des barres de fer, la plus aberrant qu'on lui ait dit étant des battons de majorette. Cela commençait à en faire des choses … Ok, remarquer sa présence, bien qu'étrange vu sa maîtrise de la brume n'en était pour autant pas inimaginable. Mais maintenant voir les armes qu'il portait à sa ceinture ? Qui était-elle ? Une demi-déesse ? Un monstre ? Que de question qui étaient en train de l’assaillir au point qu'il avait un peu oublié de lui porter de l'attention.

Ce fut quand elle reprit la parole qu'il revint à la réalité. Jeune femme téméraire, elle n'hésitais aucunement à l'insulter sur sa logique et ses connaissances technologique, comme quoi il n'y avait pas de wifi publique ici et que le temps qu'il crack une connexion elle aurait eu le temps d'aller chercher de l'aide. Alors déjà, quand on s'y connaissait un peu ce n'était pas aussi long qu'elle semblait le croire, mais c'était elle qui manquait de logique surtout, comme ci il allait lui dérober son ordinateur pour faire la recherche dont il avait besoin sur le lieu du crime. Non non, normalement, une fois qu'il aurait eu dérobé l'ordinateur, il comptait bien se retrancher dans un nouveau lieu avec un accès internet facile et surtout à des lieux de cet endroit là pour justement éviter le retour d'une mini furie … ce qui était assez drôle à imaginé sachant qu'il les avait déjà croisé et, contrairement à ce qu'on pourrait le croire, sans qu'il n'y ait aucune animosité.

« Pour ta gouverne, je ne suis pas assez con pour être resté ici après avoir obtenu ton ordinateur … Tu as déjà vu un voleur à la tire piquer de l'argent aux yeux de tous pour se payer un snack dans la même rue ? Et je n'ai pas de téléphone, donc y penser, oui, mais l'utiliser ça va être compliqué. Et non tu ne peux pas y aller ! … Quoi que, tu sais quoi ? Je te laisse partir, je vais trouver une autre cible, quelqu'un de moins chieur. »

Avait-il décidé de faire preuve de bonté et la laisser tranquille ? Non, aucunement, il avait simplement une autre idée en tête. Pour le coup l'ordinateur n'était plus vraiment sa priorité, non, c'était la jeune femme elle même qui l'intéressait. La brume … elle aurait dû empêcher le fait qu'elle le remarque et qu'elle voit son équipement en bronze céleste et pourtant. Si ça se trouve, c'était elle la demi-déesse qu'il pourchassait. Sinon, un monstre de plus à son tableau de chasse était toujours une bonne chose. Il attendit qu'elle lui tourne le dos pour s'en aller et il commença à prendre ses armes, les assemblant pour donner forme à son arc. Il prit une flèche, banda la corde, et était prêt à tirer. Si vraiment elle était humaine, elle n'aurait rien de toute manière. Si elle était grecque … boarf, il la soignerait après coup. Les deux autres possibilités il la laisserait se vider de son sang. Il décocha alors sa flèche … qui traversa de part en part le ventre de la jeune fille avant de se planter dans le sol juste en face d'elle mais … sans lui avoir provoqué la moindre égratignure. Il s'approcha alors d'un pas rapide, l'arme toujours à la main, et se pencha pour observer son ventre qui n'avait définitivement rien, ne portant pas une seule seconde attention à si elle avait pu être choqué par cette attaque ou pas. Finalement il la regarda d'un air méfiant et accusateur.

« Si tu n'es ni comme moi, ni un monstre, qu'est-ce que tu es, hein ? Comment tu as pu et me voir, et voir mes armes ? »

[HRP : Je me suis permis quelques trucs pour faire avancer l'action. Si cela ne te convient pas fais le moi savoir et je changerais]
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MessageSujet: Re: Follow Me You Can Follow Me ♫ [POND&HOLMES]   Follow Me You Can Follow Me ♫ [POND&HOLMES] EmptyMar 23 Juil - 14:50

Jade E. Holmes & Meredith Pond

Vous voulez savoir pourquoi je ne pourrais jamais prétendre être comme mon père ? Etre ou même devenir détective comme lui ? Parce que je peux manquer cruellement de logique lorsqu’il s’agit de quelque chose touchant aux crimes, ou plus petits délits, disons cela comme ça car je ne trouve pas réellement d’autres mots pour les décrire. Manque de logique plus trop plein de paroles : la preuve que je n’y arriverais jamais ; encore heureux pour l’avenir des autorités que rejoindre leurs rangs ne m’avait jamais effleuré l’esprit ! Quand je vous dis, que je n’ai pas hérité des bons côtés de la gente paternelle, vous me croyez ? Rien, niet, que dalle, nada. D’ailleurs mon interlocuteur ne manqua pas de me le faire remarquer : remuant encore le couteau dans la plaie et d’en rajouter encore une petite couche par-dessus le tout. « Pour ta gouverne, je ne suis pas assez con pour être resté ici après avoir obtenu ton ordinateur … Tu as déjà vu un voleur à la tire piquer de l'argent aux yeux de tous pour se payer un snack dans la même rue ? Et je n'ai pas de téléphone, donc y penser, oui, mais l'utiliser ça va être compliqué. » Pour me donner un semblant de dignité encore, j’haussais les épaules face à son petit exemple, même si je devais admettre qu’il n’avait pas tort. Quand est-ce que j’apprendrais à bien réfléchir avant de parler ? Aucune idée, certainement jamais. Mais je tiltais tout de même sur quelque chose : sur le fait qu’il n’avait apparemment aucun téléphone… Soit ce type était marginal, ou antisocial ou alors tout simplement bizarre ! Actuellement, tout le monde ou quasiment vu qu’il était le contre-exemple parfait, avait un téléphone portable sur soi. Même certains parents élevaient maintenant presque leurs enfants avec un téléphone dans la main, histoire de savoir où ils sont vingt-quatre heures sur vingt-quatre ! Comme ça, lorsqu’un parent appelle son enfant de deux ans sur le téléphone, le petit est capable de leur répondre « Areuh » : ce qui signifie « Viens me chercher je suis dans ma chambre »… Mais bien sûr et puis quoi encore, ça ne veut absolument pas dire ça, car ce qu’il veut dire dépend de la situation… Oh et puis zut, Jade laisse ton expérience de babysitter au placard, là n’est pas la question ! Le fait qu’il reprenne la parole me tira de ma pseudo-rêverie : « Et non tu ne peux pas y aller ! … Quoi que, tu sais quoi ? Je te laisse partir, je vais trouver une autre cible, quelqu'un de moins chieur. » Moi ? Moi je suis chieuse ? Après tout, c’est lui qui est venu me faire comprendre si gentiment qu’il voulait repartir avec mon netbook sans me le rendre et c’est moi la chieuse dans l’histoire. J’aurais vraiment tout entendu ce soir ! « Ok : si je suis chieuse, toi tu vis dans une grotte, on est d’accord. »

J’avais tout de même été légèrement prise de court, face au fait qu’il me laisse m’en aller, juste sur une simple demande. M’accroupissant lentement, sans pour autant le quitter du regard, je posais la fameuse barre de fer qui s’était momentanément transformée en arme. La main sur la lanière de mon sac en bandoulière, je faisais deux pas en arrière ne le lâchant toujours pas du regard, et décidais finalement de me retourner afin de marcher normalement et d’essayer de rentrer chez moi en un seul morceau et en oubliant la soirée que je venais de passer. Malheureusement il ne semblait pas d’accord avec moi. Absolument pas apparemment… Je me stoppais nette lorsque je sentis quelque chose me picoter au niveau du dos et du ventre. Et quelle ne fut pas ma surprise, lorsque je vis une flèche se planter juste devant mes pieds. Flèche qui selon l’angle d’inclinaison était censé m’avoir traversée du dos vers le ventre : juste aux mêmes endroits où j’avais ressenti un léger picotement. Les sourcils relevés, la bouche légèrement ouverte, je jetais un œil à mon ventre, prête à me dire que j’allais m’évanouir dans moins de trente secondes à cause du sang qui giclait ou de la mare de sang qui s’était formée. Ma témérité m’avait finalement apportée ses ennuis ! Mais en réalité, si je m’étais évanouie, j’aurais dû m’évanouir pour une toute autre raison. Aucune trace de sang n’était à l’horizon : pas même une simple petite tâche d’une micro gouttelette de sang. Absolument rien du tout. Cette flèche m’avait traversé comme si j’étais un fantôme. Du tout au tout sans me toucher, sans m’égratigner. Tournant les talons, je me retrouvais face au jeune voleur, devenu jouant maintenant tout à fait dans une autre catégorie. J’étais prête à lui faire une petite remarque cynique sur les bords, mais il ne sembla faire nullement attention à moi… Ou du moins pas à ce que je disais ainsi qu’à ce que je pouvais penser. Mais il avait l’air tout surpris que moi que ce machin m’ait traversé… Enfin il m’a quand même tiré dessus bordel !

Mais j’aurais pu m’attendre à tout sauf à sa remarque : « Si tu n'es ni comme moi, ni un monstre, qu'est-ce que tu es, hein ? Comment tu as pu et me voir, et voir mes armes ? » Pour la première fois depuis le début de la conversation, j’étais déconcertée : et cela devait se voir. Qu’est-ce que ça voulait dire, le ni comme moi, et ni un monstre ? Qu’est-ce que c’était que cette histoire ? Je n’y comprenais plus rien du tout. J’étais perdue. Perdue dans un bain qui semblait être beaucoup plus profond que ma taille – façon imagée de parler bien entendu –. Ouvrant la bouche, j’essayais de sortir quelque chose, un son, une parole ; mais c’est comme si ma répartie s’était envolée. Envolée en même temps que cette flèche avait fusée sur moi. Il me demande comment j’ai pu voir quelque chose qui sauterait aux yeux de n’importe qui. Alors pourquoi me le demander à moi ? Fermant la bouche, j’abordais une espèce de petite moue, en essayant de rassembler le petit bazar qui s’était formé dans ma tête. Essayant également de réaligner correctement des mots afin de former une phrase, la première qui passa mes lèvres : « Je ne sais pas. Je… Je t’ai vu me suivre, emprunter même rues et détours que moi : n’importe qui le verrait ? Puis c’est pas comme si le fait de porter des armes passait inaperçu ! Si ? » La fin de ma phrase était presque tremblante face à ce genre de question plus inhabituelle qu’habituelle. Faisant un pas en arrière, je sentais le talon de ma chaussure buter contre la flèche encore plantée dans le sol. Je reposais mon pied devant celle-ci et je continuais tout de même sur ma lancée, plus aussi sûre qu’avant. Perdue dans le noir, dans tous les sens du terme. « Là par contre, tu commences à me faire peur avec tes histoires de ‘’pas comme toi’’ et de monstres. J’comprends absolument pas de quoi tu parles – menteuse tu penses aux histoires de ta grand-mère en entendant ce mot et la peur de ce fameux soir doit se lire dans tes yeux –. De quoi est-ce que tu parles ? Qui est-ce que tu es exactement pour ne pas être comme moi ? Je suis pas un fantôme si c’est ce que tu veux savoir, alors j’aimerai bien savoir pourquoi ce machin m’a traversée sans me laisser aucune égratignure. » Dis-je en pointant derrière moi la flèche.  « Pourquoi je suis encore debout ? C’est toi qui l’as lancé, tu es censé me donner une explication maintenant et une bonne de préférence… » J’avais particulièrement articuler ma question, exprès comme pour insister là-dessus. Mon attitude avait changé du tout au tout : plus sûre de rien du tout, je perdais rapidement la moindre confiance en moi-même ou en tout autre chose. Le côté plus fragile de moi-même…

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MessageSujet: Re: Follow Me You Can Follow Me ♫ [POND&HOLMES]   Follow Me You Can Follow Me ♫ [POND&HOLMES] EmptyJeu 1 Aoû - 23:20

Tout ça avait commencé par le simple vol d'un ordinateur, petit larcin pourtant facile pour lui habituellement. Cela consistait en suivre, sa cible, se rapprocher, lui dérober son bien et s'éclipser avant de pouvoir faire l'usage dont il voulait du dit ordinateur. Mais non, cette fois ça n'avait pas fonctionné ainsi, au contraire même, en plus de lamentablement échoué ça avait pris une toute autre tournure. En effet, elle avait repéré sa présence et, à en croire son état de stress, depuis un moment déjà, ce qui avait obligé Meredith à sortir de sa cachette pour lui faire face. Enfin … obligé … il aurait pu agir autrement mais là n'était pas la question. Après quoi le ton était monté entre les deux jeunes gens pour que le fils d'Apollon lui dise finalement de partir, d'ailleurs piètre répartit qu'était la sienne mais passons. Seulement c'était là que son but premier avait changé, l'ordinateur était presque devenu secondaire, en effet, ce qu'il voulait à présent c'était en savoir un peu plus sur cette jeune femme qui semblait voir à travers la brume. Monstre ou demi-dieux ? Grecque ou romaine ? Extraterrestre peut être ? En tout cas il avait une petite idée en tête pour essayer de faire le point sur cette histoire et il ne tarda pas à l'exécuté, tirant une flèche sur la demoiselle pour voir l'effet qu'aurait le bronze céleste. Le test fut à la fois fructueux et complètement flou, en effet, la flèche l'avait traversé comme ci il s'agissait que d'une simple illusion, de ce fait elle devait être humaine … du moins elle n'était ni une créature ni une enfant d'un dieu, c'était déjà ça, mais ça ne lui expliquait pas vraiment la situation.

Alors évidement, après coup il s'était précipité vers elle, non pas pour savoir si elle allait bien ou s'excuser, non non, ce serait trop beau, mais bien pour l'observer sous tous les angles et tenter de comprendre. Ne voyant rien, absolument rien, il se mit à poser la question qui lui brûlait depuis un moment déjà directement à la jeune femme, lui demandant ce qu'elle pouvait bien être. Par contre ce qui était flagrant c'était qu'elle était complètement choqué. Il faut dire, avec les humains lambda, il n'était vraiment pas très avisé de leur tirer dessus, rien de mieux pour créer un mouvement de panique, pire encore quand la brume ne cachait rien à leur petit cerveau malade. Cela dit, quand elle retrouva enfin sa langue, il comprit immédiatement de quoi il s'agissait. Comme il avait été bête, pourquoi ne lui était-ce pas venu à l'esprit ? Il se mit à afficher un grand sourire face à sa découverte ô combien précieuse. Le pire fut quand elle tenta de feinter l'ignorance. Oh il le connaissait ce regard, tout jeune demi-dieux le connaissait, le regard fait pour contenter les autres et faire en sorte que l'on ne nous traite pas de fou quand on disait voir des monstres. Seulement il n'eut pas vraiment le temps d’enchaîner quoi que ce soit que l'étudiante avait continué de poser mille et une question, ne semblant plus pouvoir s'arrêter comme si il avait malencontreusement cassé une soupape avec son test. Pire que ça, c'est qu'elle devenait autoritaire la jeune fille ! Presque enragé si elle n'était pas retenu par cette incompréhension totale qui lui faisait visiblement peur.

Il fit le tour en lui lançant un grand sourire, le genre de sourire qui semblait dire « Je sais ! Je sais ! Mais je ne te dirais rien. » pour se rapprocher de la flèche. Il se pencha, l'attrapa et tira d'un coup sec pour la retirer du sol et la remettre dans son carquois. Il en profita par la même occasion pour démonter son arme et remettre chaque lame à sa ceinture. Enfin il se tourna vers elle, l'air malicieux, content de pouvoir lui annoncer ça. Quoi exactement ? Qu'elle était comme chacune des oracles qui avaient été à la colonie, qu'elle était comme Ariane, une humaine capable de voir à travers la brume.

« Du calme, du calme ! Pour pouvoir répondre à tes questions il faudrait déjà me laisser le temps d'en placer une ! D'abord non, n'importe qui ne m'aurait pas vu les suivre, ensuite si, ces armes là sont censées passer inaperçu. Laisse moi t'expliquer les choses depuis le début. Parmi les hommes il y a des monstres, et ne me dit pas que je raconte des conneries je sais très bien que tu vois de quoi je parle … Bref, pour résumer et parce que je n'ai pas envie de te faire un cours d'histoire, ces monstres viennent de la mythologie, la grecque plus exactement ! … et romaine … Seulement il existe une chose que l'on nomme « la brume », en gros il s'agit d'une énergie qui camoufle toute ces choses aux yeux des mortels, leur donnant une apparence normale, faisant de même avec des armes comme les miennes, qui sont d'ailleurs capable de les blesser mais pas les humains, d'où le fait que ma flèche t'ait traversé. Mais toi ma belle, tu es spéciale, tu possède un don, celui de pouvoir voir à travers cette brume comme ci elle n'existait pas. A vrai dire, même si ça me fait mal de l'avouer, tu es même capable de distinguer les choses beaucoup plus facilement que moi ou mes semblables. Donc tu vois, c'est pas si compliqué, si ? »

Il se doutait très bien qu'elle n'aurait absolument rien compris, du moins, c'était ce qu'il pensait, mais tant pis, elle voulait des réponses il lui en avait donné.
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MessageSujet: Re: Follow Me You Can Follow Me ♫ [POND&HOLMES]   Follow Me You Can Follow Me ♫ [POND&HOLMES] EmptyJeu 8 Aoû - 9:41

Jade E. Holmes & Meredith Pond

Un sourire. Un simple petit sourire que n’importe qui qualifierait d’anodin. En effet, en d’autres termes, un sourire peut tout simplement signifier la bonne humeur de quelqu’un ou alors la bonne humeur retrouvée par la présence d’une personne en particulier. La simple définition d’un sourire, en somme. A ce moment même, ce sourire je m’en serais plutôt bien passé. Cette espèce de petit sourire qui semblait vouloir dire : ‘’je suis au courant, toi pas, et je ne sais pas si je vais te le dire ; juste pour te faire poireauter encore un peu !’’. Je n’étais certainement pas la plus grande patiente que cette Terre ait jamais portée, mais je vivais avec tous ces secrets depuis tellement longtemps : alors attendre un peu plus longtemps que Monsieur se décide à dire quelque chose, je ne devais plus être à ça près. Même si c’est quelque chose de frustrant : de savoir que quelqu’un est en réalité capable de vous éclairer sur un point plus qu’important, mais que ce dernier se fait désirer. Horrible. C’était pour cette raison que toutes ces questions avaient fusé. En réalité, elles étaient sorties telles qu’elles me venaient. Totalement désordonnées, parfois n’ayant aucun rapport entre elles. Elles ressemblaient au bazar permanent qui régnait dans ma tête. Un peu comme une chambre mal rangée qui dès que vous essayez – ne serais-ce qu’un petit peu – de ranger pour y voir plus clair, devient encore plus noire d’affaire qu’elle ne l’était au départ. Moi je devais avoir cinq couches et demie dans la mienne ! Un vrai dépotoir, je vous l’avais dit !  J’en plaisante, mais je n’ai jamais été à l’aise avec ce sujet. Savoir qu’on est la seule à voir quelque chose, alors que tous les autres s’accordent sur une autre version, peut être des plus déstabilisants. Je n’ai jamais su qui j’étais réellement. Parce que tout le monde dit toujours : ‘’je me connais mieux que personne’’ mais moi je suis sûre que personne pourrait, peut-être mieux me connaître. Jade Eddana Holmes : fille de parents anglais qui m’ont tourné le dos, et petite-fille de ma grand-mère traitée de folles à cause de ses histoires. Voilà ce dont vous pouviez être sûrs. Voilà, les choses que vous pouviez connaître sur moi. Mais Personne semblait en savoir plus : celui qui souriait en face de moi, semblait en savoir plus sur moi. Sur quelque chose qui pourrait m’aider à me connaître un petit peu plus moi-même. Peut-être que je supporterais maintenant mon deuxième prénom : fierté de ma grand-mère ? Redescends sur Terre : là n’est pas le sujet !

Le voyant faire le tour – ce petit sourire toujours accroché –, afin de se retrouver au niveau de sa flèche, je croisais les bras sur ma poitrine, avant de lever les yeux au ciel. Attendre Jade, attendre. Un bruit se fit entendre et je devinais qu’il devait très certainement reprendre cette dernière. J’imagine bien qu’à part les petites fléchettes qu’on trouve pour jouer aux fléchettes ou alors les petits trucs en plastiques qu’utilise certains gamins que je garde ; ça ne devait pas se trouver à tous les coins de rue. D’ailleurs en parlant de ça, bonne nouvelle : je n’aurais très certainement plus à recevoir de flèche survenue de nulle part, vu qu’il sembla ranger ses armes. Foutues armes qui m’avaient mené dans un sacré pétrin : voilà que je venais de trouver un défaut à mon ancienne activité sportive ! Lorsqu’il se retourna enfin vers moi, il sembla prêt à enfin me révéler quelque chose de tout ça… « Du calme, du calme ! Pour pouvoir répondre à tes questions il faudrait déjà me laisser le temps d'en placer une ! D'abord non, n'importe qui ne m'aurait pas vu les suivre, ensuite si, ces armes là sont censées passer inaperçu. » Faisant une petite moue, face au fait qu’il avait raison : tout ça me stressait et ça se ressentait. Puis le fait de savoir que je n’aurais pas dû voir tout ça, ne me rassurais pas vraiment sur mes positions. Me pinçant la lèvre inférieure, j’écoutais la suite : « Laisse moi t'expliquer les choses depuis le début. Parmi les hommes il y a des monstres, et ne me dit pas que je raconte des conneries je sais très bien que tu vois de quoi je parle … Bref, pour résumer et parce que je n'ai pas envie de te faire un cours d'histoire, ces monstres viennent de la mythologie, la grecque plus exactement ! … et romaine … Seulement il existe une chose que l'on nomme « la brume », en gros il s'agit d'une énergie qui camoufle toute ces choses aux yeux des mortels, leur donnant une apparence normale, faisant de même avec des armes comme les miennes, qui sont d'ailleurs capable de les blesser mais pas les humains, d'où le fait que ma flèche t'ait traversé. Mais toi ma belle, tu es spéciale, tu possède un don, celui de pouvoir voir à travers cette brume comme ci elle n'existait pas. A vrai dire, même si ça me fait mal de l'avouer, tu es même capable de distinguer les choses beaucoup plus facilement que moi ou mes semblables. Donc tu vois, c'est pas si compliqué, si ? »

Quoi ? La mythologie grecque et romaine ? Elle existe vraiment ? Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ? J’y connais rien en mythologie… A moins que cette dernière était en réalité dissimulée derrière les paroles de ma grand-mère. Au fond de ses propos, essayait-elle peut-être de m’aider ? Elle aurait vu comme lui que j’étais spéciale, que je voyais au travers de cette pseudo ‘’Brume’’. A vrai dire, à cet instant précis, j’étais totalement larguée, comme toute seule en plein milieu de l’océan. Je ne comprenais pas grand-chose à ce qu’il disait : donc si c’était compliqué pour moi. Même plus que compliqué : perdue. « Hum, en fait si tu veux tout savoir : si c’est compliqué. Parce que tu es en train de me dire que je vis dans un voile où je suis une des seules à voir au travers d’un monde fait de mythologie gréco-romaine. Alors excuses-moi mais je suis un petit peu perdue en effet. » Avec un petit rire nerveux, je passais la main derrière la tête et me frottait cette dernière d’un air plus que gênée. Tu ne passes à peine pas pour une idiote Jade. Mais en même temps lorsque votre monde est remis en question, en moins de deux minutes, avec quelques belles affirmations, il peut y avoir de quoi vous faire tourner la tête. La mienne tournait quelque peu face à tout ça car j’avais du mal à avaler tout ça. Mais je crois qu’une partie de moi, au fond, voulais le croire. Peut-être est-ce que cela sonnait comme une revanche face à mes parents, ou alors parce qu’au fond je croyais à ces histoires. J’ouvris la bouche, comme si je voulais balancer une nouvelle salve de questions, mais je me souvenais du ‘’calme’’ ; et je la refermais. Calme, montre que pour une fois tu es posée. Pour une fois dans ta vie. « Ok, ok, ok , tu as gagné : oui j’ai déjà vu des ‘’monstres’’ comme tu dis. Monstres que personne d’autre ne semble voir. Mais admettons… Admettons une minute que je sois spéciale comme tu dis : pourquoi moi et pas quelqu’un d’autre ? Et toi, tu sembles faire partie encore d’une autre catégorie j’imagine : parce que j’ai l’impression que toi et tes semblables, n’ont pas l’air d’être dans le même sac que le mien… »

N’importe qui d’autre l’aurait frappé ou bien serait partie en courant en le traitant de fou. Mais non, moi je suis toujours là, et je suis même moins sur la défensive qu’au début. Tout allait dans l’autre sens avec moi, c’est vrai j’aurais dû rester encore plus sur la défensive et je faisais tout le contraire. Faisant un petit pas sur le côté, je lui donnais un petit coup de poing dans le bras, et avec un petit sourire gêné j’ajoutais : « Je voulais juste voir si ça te traversais aussi ou pas. Et j’ai un prénom, tu sais : Jade serait plus approprié que ‘’ma belle’’. »

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