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MessageSujet: Don't worry, be happy!   Don't worry, be happy! EmptyLun 19 Aoû - 23:24

La nuit était sombre, mon père était au "travail" et ma belle mère dormait devant la télé alors que les pubs du genre "rencontre des femmes et des hommes du coins discrètement" passaient en boucle.
Mes longs cheveux noir couvraient mon oreiller vert, mes yeux se perdaient dans le ciel étoilé qu'offrait ma fenêtre. Je me demandai combien de temps allait durer encore l'hiver, plusieurs jours c'est sur, mais combien encore avant que ma mère quitte le royaume d'Hadès?
Les murs de ma chambre étaient blancs décorés avec des posters trouvés dans des magasines de jardinage. C'es bizarre pour une ado je sais. La paleure de la lune éclairait la chaise où étaient posés mes vêtements, une robe longue vieux rose, un gilet blanc, des collants blancs, un béret vieux rose et des mitaine blanche. La tenue parfait de la petite bourgeoise, ce que je n'étais pas dutout.

La nuit avançait, mon père allait rentrer et j'avais faim. Je me leva et alla dans la cuisine prendre des cookies et du lait, le repas dépriment de l'hiver. Il ne neigeait pas ce soir, je voulais allez prendre l'air et ça tombait bien, papa venait de rentrer! J'allais lui faire la bise quand il m'a prit dans ses gros bras écrasant mon cookie.
"Qué pasa papa?" lui demandais-je
"Je vais enfin arrêter la danse chérie! J'ai trouver un nouveau job" me disait-il le sourire aux lèvres.

Une bonne nouvelle? la dernière fois que mon père avait changer de travail il gagnait une misère et a été viré au bout de deux mois et avant qu'il accepte de nouveau de danser on a du se serrer la ceinture.

Je fonça dans ma chambre avec ma nourriture et mis mes vêtements rapidement, repris mes cookies et mon lait et sorti en claquant la porte. J'en avait marre de ces fausses "bonnes nouvelles". Arrivée en bas de l'immeuble je ne savais pas où aller, il y avait pas grand monde dans ma rue, juste un ou deux SDF douteux, et un jeune homme au loin, mais vraiment au loin quoi.
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MessageSujet: Re: Don't worry, be happy!   Don't worry, be happy! EmptyLun 9 Sep - 9:40


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Il marchait tranquillement, sans faire l'effort de regarder les gens qui passaient autour de lui. Il n'était pas pressé, il venait de terminer une courte soirée de serveur et n'avait pas la moindre envie de rentrer chez lui. À quoi bon ? Dormir ne l'avait jamais gêné, mais perdre son temps en pleine nuit à le faire ne l'enchantait pas. Il n'était pas non plus fatigué, il n'avait juste rien qui pressait, personne à aller voir, rien. Bien sûr, il avait eu pendant un moment en tête l'idée de passer le reste de sa soirée dans le bar. Il aurait bu, beaucoup, aurait dépensé une petite partie de son salaire et se serait habilement débrouillé pour se faire payer des verres par les clients, chose qui ne gênait pas du tout son patron qui en trouvait même un bénéfice. Mais aujourd'hui, il n'était pas d'humeur à ça. Il n'avait pas envie de boire jusqu'à plus soif et rentrer en rampant à son appartement. Il s'était contenté d'une bière et était sorti, tout d'abord en oubliant son écharpe, puis ses gants. Après avoir supporté les remarques déplacées des habitués, il était parti énervé. Ce n'était pas la première fois que ça arrivait, mais ça continuait à le fatiguer. Avec ses cheveux blonds, son allure un peu extravertie, il n'avait aucun mal à se caler dans le stéréotype du serveur un peu gay sur les bords. Oui, celui qui couche avec les clients dans les toilettes une fois son service fini. Même si cela n'était jamais arrivé – quoi que ce n'était pas vraiment passé loin une fois où il avait définitivement trop bu – il n’échappait plus aux blagues du genre, dont sa manie de fuir cet endroit quand il avait besoin d'être tranquille. Il ne faudrait pas qu'en prime il s'engueule avec les clients, là le patron risquait de ne pas laisser passer ça.

Alors, il avance lentement dans les rues de New York, en cherchant quelque chose à faire. Il n'a pas froid, c'est une chance. Il n'a jamais trop craint la baisse des températures, heureusement pour lui. Il n'est pas frileux, tout simplement, il n'y a rien de divin là-dedans. Il se rend compte au bout d'un moment qu'il n'est pas en train de se diriger vers son appartement ce qui réussit à le tirer un soupir. Il allume une cigarette, son gant sentira le tabac froid le lendemain mais c'était vraiment le dernier de ses soucis. Il y avait des soirs comme ça, où il prenait instinctivement le chemin qui le menait à chez lui, sans avoir besoin d'y réfléchir. Aujourd'hui, il avait besoin d'être dehors, de profiter de la nuit. Il se rend compte qu'il est proche d'habitations, qu'il n'y a pas grand-chose aux alentours. Enfin si, les maisons d'honnêtes gens qui ne souhaitaient pas être dérangés à des heures pareilles par un blond mal luné. Rien pour s'amuser quoi, et vu que c'était ça qu'il recherchait, il hésita à rebrousser chemin, à entrer dans le premier bar qu'il trouverait pour y passer la nuit. 

Iléonore n'habitait pas dans le coin ? Alors qu'il était en train de faire demi-tour, l'idée lui vient. Il savait que son ancienne amie de la colonie vivait assez proche du bar où il travaillait mais sans plus. Il ne lui était jamais venu à l'esprit qu'il aurait dû lui demander exactement où. Il avait beau l'apprécier suffisamment pour accepter de passer du temps avec elle de temps en temps – ce qui de la part de Jessie était déjà pas mal – il n'avait jamais ressenti le besoin d'aller un jour sonner à sa porte en cas d'ennui mortel. D'ailleurs, ce soir-là non plus, il savait très bien que même s'il savait exactement dans quelle maison trouvait son amie – à condition qu'elle soit chez elle évidemment – il ne serait pas allé vérifier. Ce genre de réaction trop banale l'ennuyait. Alors, il continuait son chemin, passant devant des immeubles quelconques. Il ne faisait pas attention aux gens, il regardait à quoi ils ressemblaient sans réellement le prendre en compte, histoire de voir s'il risquait d'avoir des problèmes avec eux dans les minutes qui suivaient. Il voit des gens au loin, passe devant sans faire un compte avant de se retourner comme s'il avait vu un fantôme. 

« Ilé ? »

Ça c'est typique de Jessie. Il sait très bien qu'elle habite dans le coin mais arrive à être encore choqué de la croiser ici. Voilà un illogisme qui résiste à toute épreuve, on peut le dire.

« Eh mais, t'as vu l'heure ? »

Toujours aussi direct, il y a des choses qui ne changeront jamais. Il essaye de se rattraper, de faire passer son étonnement comme naturel. Des fois, il pense qu'il est le seul à avoir exclusivement le droit de se balader à toute heure de la nuit dehors, mais ce n'est pas le cas.
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MessageSujet: Re: Don't worry, be happy!   Don't worry, be happy! EmptyLun 9 Sep - 11:36

Ce jeune homme avançait en ma direction mais était encore à quelques dizaines de mètres. Je regardai ces pauvre hommes sans domicile, étalés sous des cartons avec des gants dépareillés, des shorts, pieds nu. J'avais peine pour eux, je me sentait égoïste avec ma petite tenue bourgeoise, mes cookies et mon lait.
Un de ces hommes était éveillé au coins d'un feu de bois, seul avec lui même et sa paire de tongs. Je me pencha vers lui en lui tendant mes cookies et mon lait

Tenez monsieur, vous en aurez plus besoin que moi

L'homme avait l'air émerveillé, je n'aurais jamais cru que des cookies et du lait chaud puissent faire autant plaisir. Pour me remercier cet homme m'offrit une chose bien étrange, un cintre avec dessus des pailles scotchées.

Prend mon enfant, elle éloigne le mauvais sort

Je pris la chose pour ne pas le vexer sachant que j'allais le mettre aux encombrants en rentrant chez moi. Enfin bon, je repris pas route en direction de... De rien, je ne savais pas où j'allais, je me dirigeai vers l'inconnu.

Ilé?!

une voix d'homme retentit dans la ruelle, je tourna les yeux et vit un jeune homme blond que je connaissais bien, trop bien même !

Jessie!

J'étais super contente de le voir ici, ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas parler, et pourtant on aurait pu car le bar où il travail était vraiment pas loin.

mais, t'as vu l'heure ?
Toujours aussi cash ce cher jessie.

Oui j'ai vu l'heure, mais j'avais besoin de sortir... Et puis la rue n'est pas qu'à toi!

Je lui ai dit ça en rigolant , mais il était vrai que j'avais besoin de prendre l'air, je n'en pouvais vraiment plus, je n'en pouvait plus des conneries de mon père. Depuis qu'il a 22 ans il est strip-tease même quand on était en france il dansait, et c'est pas maintenant que ça allait changer.

Et toi que fais-tu dehors?


Il devait rentrer du travail surement, mais pourtant il ne vivait pas de ce coté, sinon je l'aurais déjà vu.
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MessageSujet: Re: Don't worry, be happy!   Don't worry, be happy! EmptyLun 9 Sep - 14:04


Don't worry, be happy

Il y a quelque chose de marrant dans le fait de croiser quelqu'un qu'on connaît en possession de l'objet le plus bizarre et ridicule qu'on a pu voir sur terre, vraiment. Ce n'était pas Jessie qui allait affirmer le contraire, loin de là. Arrivé au niveau d'Iléonore, il ne pouvait s'empêcher de regarder avec un mélange de surprise et de dégoût ce qu'elle tenait dans les mains. Sérieusement, elle sortait à une heure pas possible de la nuit pour aller faire du troc avec les sans-abri qui avaient élu domicile pas loin ? L'idée était réellement plus grotesque que l'objet en question. Des fois, il ferait vraiment mieux de ne pas réfléchir à une solution logique. Passer certaines heures, il n'en était plus capable. Il montra l'objet non identifié du doigt. Si seulement ça pouvait être une preuve de l'existence des extraterrestres, il le trouverait soudainement magnifique, vraiment.

« C'est quoi ça ? »

Bonne question qui passait largement en priorité. Il se rend compte qu'il la dévisage, il y va peut-être un peur fort. Il ne l'a pas vu depuis longtemps, il s'est déjà vu faire de meilleurs accueils pour des retrouvailles improvisées. S'il continuait comme ça, elle allait réussir à le traiter d'ingrat qui n'est même pas correct avec ses amis. D'un côté, il trouvait que cette description le décrivait assez bien. Jessie n'était jamais vraiment aimable. Enfin si, ça dépendait de son humeur, mais ce n'était plus à démontrer que le quota d'heures où il passait pour un garçon poli, bien éduqué et adorable était totalement minime par rapport au reste. Il reporte sa cigarette à ses lèvres en faisait l'effort d'écouter la réponse qui sonnait un peu comme une semi-reproche. La rue n'était pas qu'à lui, belle déduction. De toute façon, il n'en voudrait même pas si on lui proposait, ça fait beaucoup trop de responsabilités. Ah, c'était une blague. Bon raté Jessie, arrête de tout prendre au premier degré et de penser à des réponses dans le même genre, ce n'est pas comme ça que marche une interaction sociale.

« Ah... D'accord. – Il se rend compte qu'avoir besoin de sortir n'est pas synonyme de bonne humeur, bonne journée ou toute chose pouvant prendre bon comme adjectif. Il la regarde en face, la détaille. Alors, est-ce qu'il y a quelque chose qui cloche aujourd'hui chez Iléonore. Enfin, quelque chose de plus que d'habitude quoi. En voilà une bonne question. – Qu'est-ce qui se passe ? Euh... Tu veux en parler ? »

Au moins, s'il lui était arrivée quelque chose de monstrueux dans sa journée, elle pourrait au moins avoir l'impression d'être en train de rêver. Jessie ne s'intéresse que très rarement aux problèmes de ses proches, et encore, lorsqu'il le fait comme ici, c'est plus par réflexes que par réel intérêt. On lui a appris à agir comme ça, par protocole même le mot ne convient pas vraiment. Mais c'est l'idée qui en ressort. Et puis, il n'a rien à faire et se voit mal partir en faisant un signe de la main. Bon, tu as passé une journée merdique, je vais rien faire pour l'arranger, désolé. Non, il est direct mais peut-être pas à ce point. Il a l'impression d'être de bonne humeur pour une fois – et ça malgré les blagues débiles qu'il a dû supporter toute la soirée –  autant que ça profite à quelqu'un. Iléonore est un peu comme une élue juste parce qu'elle est là au bon moment. D'un côté, ça le ferait presque rire.

Oh, une question personnelle. Pas de traces d'humours, il peut répondre sans risquer de passer pour un gros lourd qui n'est pas capable de comprendre la moindre blague. Bon, ce n'était pas faux, il n'avait pas un sens de l'humour génial mais il s'en contentait très bien. Seulement, il en avait marre de s'engueuler avec tout le monde parce qu'on lui faisait toujours remarquer. C'était fatigant à force, un combat sans fond, sans importance. Qu'on le laisse faire des blagues pourries uniquement sur la façon glauque dont était morte le boucher, il le méritait.

« J'sors du boulot, mais j'avais pas envie de rentrer chez moi donc j'me ballade. »

Normal quoi. On ne changera pas Jessie, il aime bien trop son indépendance et le côté imprévu de sa vie pour rendre le rythme si ridicule métro – boulot – dodo. Et puis, selon son propre rythme de sommeil qui consistait à n'aller se coucher que lorsque le soleil avait déjà l'effort de se montrer, il était encore tôt, très tôt. Un jour, il dormirait comme toute personne normale mais ça, ce serait dans longtemps. Il avait dû subir pendant toutes ses années à la colonie des horaires un peu trop stricts à son goût. Maintenant qu'il était libre, il ne pouvait que profiter, c'était dans la logique des choses.
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MessageSujet: Re: Don't worry, be happy!   Don't worry, be happy! EmptySam 14 Sep - 14:09

Jessie, il n'avait vraiment pas changé depuis la colonie, toujours le même, toujours aussi direct, nonchalant et jem'enfoutiste. Il m'avait vraiment manqué! j'étais une idiote de ne jamais avoir eue l'idée de lui rendre visite au bar.

Alors que le vent soufflait dans mes cheveux comme si il voulait me parler, Jessie voulu me poser une question, une question bête mais compréhensible.

"C'est quoi ça ?"

Voilà toute la douceur de Jessie, c'était tout lui de faire passer ça avant le fameux "comment tu vas depuis le temps?!" car ça en fait, Jessie n'en avait jamais rien à faire. Ca faisait son charme.

"Hue, je sais pas trop... U cintre avec des trucs qui pendent quoi, c'est un homme qui me l'a donné pour me remercier de lui avoir donné des cookies et du lait, c'est un repousse cauchemars ou une connerie du genre."

C'est vrai que je devais avoir l'air fine avec mon cintre à la main, mais j'étais encore trop près du vieil homme pour le balancer. J'allais devoir passer pour une idiote un moment...

Soudain Jessie fit un acte bien étrange, je cru rêver! c'était impossible, lui qui n'en avait un peu rien a faire des autres fit un acte inhabituel!

"Qu'est-ce qui se passe ? Euh... Tu veux en parler ?"

Jessie s'inquiétait-il vraiment? ou faisait-il ça pour avoir l'air intéressé par ma vie? Seconde option surement.

"Et ba, tu sais je t'avais dis à la colonie que mon père ne faisait pas un métier normal comme le font tous les père... Et ba il a décidé d'en changer. Encore.

Ma voix laissait entendre dire que d'ici peu, il quitterait encore un job et qu'une fois de plus on allait en baver pour joindre les deux bout. Mais bon je ne voulais pas trop embêter jessie avec de tels problèmes dont il n'a surement rien a faire.

"Et toi que fais-tu dehors?"

"J'sors du boulot, mais j'avais pas envie de rentrer chez moi donc j'me ballade."


Et oui, logique comme je le pensai, mon ancien ami avait fini le travail tard, et comme d'après moi, il n'aimait surement pas se coucher "tôt" il en profitait pour se balader. Mais pourquoi faire ça en plein soir d'hiver? Non, surtout ne pas chercher de logique aux geste de jessie, pourquoi réfléchir vainement?

"Et ba, heu, tu veux de la compagnie pour ta balade?"

Je l'avais enfin retrouvé, je ne voulais pas passer à coté de l'occasion de prendre des nouvelles et ressasser les vieux souvenir avec lui. Si seulement il pouvait revenir à la colonie, ha lala, j'aimerai tellement, tous les matins discuter avec lui -enfin lui parler plutôt-, le voir m'aider à m’entraîner (ça il n'y est jamais arrivé) et surtout le voir me défendre quand les autres jouaient de ma vulnérabilité.

Cette époque me manque...
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MessageSujet: Re: Don't worry, be happy!   Don't worry, be happy! EmptyDim 29 Sep - 0:30


Don't worry, be happy

Il ne savait pas ce qui le déprimait le plus. Savoir que ce cintre n'était pas un objet extraterrestre qui avait pris une apparence ridicule pour passer inaperçu ou le fait qu'Iléonore acceptait vraiment tout et n'importe quoi. Il pencherait plus pour le premier, comme à chaque fois que ses espoirs de voir un être débarqué du ciel étaient réduits en poussière par des conneries. Mais il savait qu'un jour, ça pouvait toujours arriver. En même temps, quand on apprend à vivre avec l'idée que sa mère est la déesse de la magie, on vit avec l'idée que tout est possible, surtout les choses les moins probables scientifiquement. Il soupire. Un cintre qui repousse les cauchemars. Il aurait vraiment tout entendu. Certaines personnes ne savaient plus quoi inventer. Il n'avait pas spécialement d'à priori envers les sans-abris, leurs présences ne le dérangeaient pas vraiment mais des fois, ils abusaient. Il n'avait rien contre ce qui était excentrique, bien au contraire, mais il y avait une limite. Toute petite. Celle entre l'excentrisme et le ridicule.

« Euuh. Ouais, bien sûr. Et moi, j'suis une Chasseresse pendant qu'on y est. »

Non Jessie, ne fais pas d'humour, pitié. Il n'est définitivement pas doué pour ça, la comparaison n'est même pas drôle. En fait, c'est tout simplement nul. Un peu comme le cintre en fait. Ça avait donc l'avantage de se ressembler. Bonne nouvelle dans le fond. Enfin, il croit. Il attrape le cintre des mains d'Iléonore pour le jeter un peu plus loin. Et tant pis sur le sans-abris était vexé et venait les agresser. Jessie était gentil à la base, mais il n'était pas du genre à faire dans le social. Et puis, ce n'était pas comme s'il allait avoir peur d'un pauvre homme qui ne devait même pas savoir se battre. Oh, il pouvait devenir violent, il s'en fichait pas mal. Il n'allait quand même pas accepter de se balader avec quelqu'un qui avait un cintre aussi ridicule entre ses mains. Non, définitivement non.

Il cherchait dans ses souvenirs ce qu'avait pu lui dire Iléonore sur son père. La mémoire, c'était pas trop son truc. Il en avait bien sûr, comme tout le monde, mais elle était sélective. Il pouvait vous sortir des répliques entières d'un film de science-fiction, mais se rappelait ce que Iléonore lui avait dit à propos de son père était beaucoup plus compliqué. Quel ami ingrat. Le mot convenait assez bien pour le définir, mais il s'en fichait. Il faisait ce qu'il voulait de toute façon, sinon, ça devenait trop compliqué. Et Jessie avait une façon très radicale de résoudre les choses qui devenaient compliquées, il les évitait tout simplement, en faisant une croix dessus. De toute façon, Iléonore le connaissait assez bien pour savoir qu'il ne vallait mieux pas se formaliser de choses du genre.

« Ah ouais... Ça lui passera. Tu sais, les pères ont toujours des envies bizarres. »

Et il parlait en connaissance de cause. Jessie a vraiment du mal avec la figure paternelle dû à l'absence de celle-ci durant son enfance. Enfin, absence au sens non conventionnel du terme vu qu'il a grandi aux côtés de son père. C'est peut-être pour ça que sur le coup il la plaint et qu'il accepte en hochant la tête qu'elle l'accompagne pour sa balade. Les pères ont vraiment la salle manie de pourrir la vie de leurs enfants, c'était hallucinant. En même temps, ils ont choisi la mauvaise femme pour faire un gosse, on ne pouvait pas trop leur en vouloir, mais quand même.

« Alors, sinon raconte-moi ce qui se passe d'intéressant dans ta vie. »

Par intéressant, il voulait bien sûr dire qui n'avait pas vraiment de rapport avec des problèmes familiaux barbants. Oui, Jessie n'est pas vraiment pas fin même s'il trouve qu'il s'est amélioré depuis quelque temps. Avant, il l'aurait dit directement. Comme quoi, tout peut arriver.
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MessageSujet: Re: Don't worry, be happy!   Don't worry, be happy! EmptyDim 27 Oct - 13:21

Jessie me fit une petite blague, comme toujours j'étais la seule que ça pouvait faire rire, était-ce sa tête ou ses mots qui me faisait rire? je ne l'avais jamais vraiment sût, les deux peut-être.
« Euuh. Ouais, bien sûr. Et moi, j'suis une Chasseresse pendant qu'on y est. »

Je fus prise d'un fou rire, imaginez un beau gars avec une petite robe argentée et des fils d'argent dans les cheveux, et vous trouverez ça tout aussi drôle!

"HaHa! ça serait drôle, l'argent t'irais bien au teint je suis sure!"

j'étais toujours aussi hilare, enfin jusqu'à ce qu'il jette le cintre que j'avais dans les mains.
Sous la surprise je ne pût m'empêchée de rester bouche bée avant de me tourner vers lui pour l'engueuler.

"mais ca va p-"

Impossible de l'engueuler, j'y arrivais pas, d'ailleurs avais-je déjà réussi? j'avais pas ce genre de souvenir.
Je me mis alors à lui parler de mon père, vainement bien sûr car mon ami s'en foutait surement, mais je le savais et ça me gênait pas.
pour éviter de fouiller sa mémoire, il me sorti une phrase qui suit sa "logique"

« Ah ouais... Ça lui passera. Tu sais, les pères ont toujours des envies bizarres. »

Et Hadès sait que Jessie parlait en connaissance de cause, avec un tel père, il m'en avait pas si souvent parlé, mais je savais le principale. Nous deux n'avions pas de mère à la maison, et un père très absent. mais contrairement à lui, j'avais la chance d'avoir une belle mère sympa. Pourquoi les dieux ont-ils voulus faire des enfants?! franchement!
Pfff, ouais, lui en tout cas faudrait qu'il arrête vite car le proprio' va finir par nous virer.

Je dis le mot proprio en français, car je n'avais jamais sût le dire en anglais, je le disais en sachant que jessie risquait de ne pas comprendre, il n'avait jamais fait beaucoup d'effort pour comprendre les mots français que je prononçais.

ne voulant pas le quitter je lui proposa ma compagnie et il accepta. On se mit alors en marche.

« Alors, sinon raconte-moi ce qui se passe d'intéressant dans ta vie. »

Intéressant pour jessie c'était dur de trouver, pas de famille et pas de problèmes, mais dans ma vie les problèmes étaient très présents.

"heu... Je sais pas, les cours se passent bien, la colo n'a pas trop changée... mh... Qu'est-ce qu'y pourrait t'intéresser un minimum... On va dire que ça va quoi! et toi?"

Oui je ne savais vraiment pas ce qu'il voulait savoir, c'était plus simple que lui me raconte sa vie, après tout, c'est toujours plus sympa de rebondir sur les dires des autres.
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MessageSujet: Re: Don't worry, be happy!   Don't worry, be happy! EmptyMar 29 Oct - 14:14


Don't worry, be happy

En fin de compte, il devrait peut-être lui en être reconnaissant. C'est l'idée qui lui en vient directement en tête quand Iléonore explose de rire face à la blague plus que pourrie qu'il a réussi à sortir. Gentille petite fille qui a un humour encore plus nul que le sien, parce que déjà que pour mentionner une ressemblance avec les Chasseresses quand on est un homme qui a déjà coupé avec un certain nombre de filles ou d'hommes, il faut quand même être un sacré cas. Pour rigoler à ça, c'est encore une autre dimension. Il faut être fou ou avoir été par un extraterrestre qui a pris comme base de l'humour des anglais, au choix. Intérieurement, le blond prie pour les aliens, évidemment. Ce serait totalement génial, surtout qu'il s'est toujours bien comporté avec elle, même si ses frères et sœurs veulent détruire l'humanité, ils accepteront peut-être de le prendre avec eux comme animal de compagnie. Tant qu'on n'abuse pas de lui, Jessie est prêt à tout pour aller dans l'espace.

Il sourit en voyant la réaction de la fille une fois qu'il a jeté son cintre. Comme si elle risquait de réellement l'engueuler pour une chose aussi ridicule donné par un sans-abri. Désolé monsieur qui vit dehors, mais il a légèrement un statut privilégié par rapport à lui. Ce n'est même pas de sa faute, il n'a rien demandé lui. Il a juste été d'une gentillesse presque exemple – mis à part ses quotidiens sautes d'humeurs quoi – avec elle pendant toutes ces années à la colonie. Et oui, ça crée des préférences, il ne faut pas le nier.

Les parents sont des êtres infâmes. Il le sait très bien, pour avoir vécu avec un père qui n'a même pas réellement ce statut aux yeux de son enfant. Pour Jessie, il ne s'agit que d'un géniteur, rien de plus. Il n'a jamais eu la moindre marque d'affection, de compassion. Rien. À côté de ça, sa belle-mère qui, pendant une grande partie de sa vie, a fait exactement comme son père, se contentant de lui servir ses repas avec un petit sourire et de lui laver ses affaires tous les soirs. C'est la fête chez les Carter, il faut largement l'avouer. Il ne leur en veut pas. Non, pour ça, il y a Hécate, qui l'a maudit, a fait de lui un monstre avec des pouvoirs immoraux. Dans le fond, il n'a simplement pas eu de chances. Alors il sourit en entendant Iléonore. Les parents ne sont jamais ce qu'on espère, il faut apprendre à faire avec.

« J'espère pour toi. Et si ça lui passe pas, tu m'appelles. J'irais lui parler. – Un air moqueur apparaît sur son visage. Qui serait assez fou pour laisser Jessie aller parler à un de ses parents ? Il n'est pas réputé pour prendre des pincettes quand il doit dire quelque chose, et encore moins pour être la personne la plus sociable de la terre. Il était simplement fou de lui proposer une chose pareille. Et elle le serait encore plus d'accepter. – Avoue que ça serait très drôle. »

Au pire, son père ne risquerait rien. Jessie est non violent maintenant, il refuse même de s'entraîner au combat, se forçant à se persuader qu'il n'en aura plus jamais besoin. Bon, c'est quand même risqué. Quand on est un demi-dieu vivant à New York, il ne faut pas trop compter là-dessus. Les monstres sont partout et s'il veut survivre, il doit au moins faire attention à eux.

« D'accord. J'te manque pas trop aux entraînements, ça va ? – Bien sûr, il est parfait, il doit forcément lui manquer. Raisonnement pourri auquel il ne croit même pas lui-même en fait, mais c'est drôle et ça meuble la conversation alors il le dit quand même. – Ben rien de spécial. J'bosse dans un bar de nuit pas loin, un endroit sympa. J'ai fini tôt ce soir, donc c'est pour ça que j'suis là. J'ai croisé Liam la dernière fois aussi, donc c'était sympa. Et sinon... Pas grand-chose, j'ai commencé à écrire deux trois idées pour un bouquin... Faut bien que je m'occupe la journée. »

Quand il repense à tout ça, il se sent un peu con. Oui, sa vie est vide, totalement. Ces derniers mois, seule la rencontre avec son meilleur ami lui donne une raison de dire qu'elle n'est pas entièrement pourrie.
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MessageSujet: Re: Don't worry, be happy!   Don't worry, be happy! Empty

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