Tu claques la porte de la voiture, tout ton petit corps était énervé, tu cours en traversant la route causant plusieurs tourments aux voitures qui tentaient de passer, t’entends à peine ta maman qui crie en s’en exploser les poumons, elle doit avoir peur pour ta vie grandement mise en danger par tes stupides agissements. Mais tu t’en moques, t’es un inconscient, t’es un sale gosse qui créent une multitude de problèmes, alors tu fuis, tu cours, t’essayes d’échapper à la réalité, à ta réalité, celle d’un enfant bien trop turbulent, incapable d’une quelconque réussite scolaire à cause d’un trop nombreux nombre de troubles des comportements. Oui, c’est comme ça que le Monsieur C. appelait ce qui t’agitait sans cesse l’esprit, ces choses qui te vrillaient la tête, faisait trembler les mots qui se trouvaient sur le tableau de l’école, t’étais l’un de ces enfants dyslexique qui n’étaient pas capable de lire un texte sans buter sur les trois-quarts du texte, ça te suffirait peut-être si t’étais pas non plus obligé de bouger sans cesse, tu trafiquais tout le temps quelque chose le plus souvent avec tes mains qui ne pouvaient s’empêcher de trifouiller tout ce qui arrivait à leurs portées, elles désassemblaient, remontaient et re-séparaient encore divers éléments sans que t’y comprenne vraiment quelque chose, ça faisait souvent sourire ta mère, elle disait que ça lui rappelait ton père qui était toujours en train d’inventer ou de construire, malheureusement ça ne faisait rien à ton professeur d’école, qui avait su placer des mots sur les « spasmes musculaires » qui t’agiteraient, tu ne rappelles plus des mots, seulement des lettres, TDAH, t’écoutais pas vraiment quand il te parlait. C’est ça que tu fuis en courant, tous ces petits problèmes qui se transforment vite en montagne, ils te font faire des conneries monstres ou te faire ressembler à un décérébré, comme quand tu fus incapable de lire ce poème devant la classe ou que tu t’es permis de mettre ton poing sur la figure de l’un de tes camarades, ce qui t’avait valu une entrevue avec Mme la Directrice, des cris avec ta maman et pour finir cette fuite à travers une forêt remplie de monde. Tu ne voulais pas aller chez ta tante pour te « calmer », pour faire une petite pause, tu ne l’aimais pas et puis, elle habitait trop loin des peu d’amis que tu possédais, alors non, il n’était pas question que tu partes. Pourtant étrangement, tu pars, tu ne sais où, t’espères que tu vas en direction de Detroit, mais rien n’était moins sûr. Une main se pose sur ton épaule, ça te surprend, tu trébuches, au beau milieu des feuilles d’automne, de l’herbe et des racines. Tu dis que tu vas devoir te battre avant même d’avoir touché le sol, mais c’était avant que ta mère s’esclaffe, tu te retournes et elle se tenait là, toute fière d’elle, ses cheveux se balançant au grès du vent. « Je te rappelle que maman était championne de course, mon garçon », tu souris, t’espérais être loin d’elle, libre, mais on ne peut rien faire face à son rire et sa bonne humeur. Elle te tend la main pour te caresser le visage et les cheveux dés que tu fus sur pied puis vous explosez de rire tous les deux. Tu ne comprenais pas pourquoi elle n’était pas fâchée contre toi, mais tu ne cherchais pas à comprendre, c’était une fille et puis c’était une adulte. Après quelque minute, vous vous calmez, « on peut retourner à la voiture maintenant, ou je dois encore m’attendre à devoir te courir après ? » tu soupires « Je ne veux pas aller chez Tante Cornélia » « Mais, tu n’as pas le choix Yassen ! » « Mais, pourquoi ?! » « Je n’ai pas voulu te le dire, mais… on t’a renvoyé, si tu vas chez elle, c’est pour poursuivre ta scolarité, je ne peux pas quitter mon travail comme ça, alors tu vas passer la fin de l’année là-bas puis je viendrais te chercher, d’accord ? S’il te plaît Yassen, fais-moi plaisir, fait le pour moi OK ?» tu la regardes dans les yeux et puis t’acceptes. « Super, on s’arrêtera à un fast-food, pour manger un… » c’est là que ça coupe, tout vacille, une silhouette d’un promeneur qui implose pour se transformer en monstre plein de dents avec une sorte de queue qui se termine en un dard qu’il propulse dans le ventre de ta mère, il dit des choses, tu ne comprends pas, c’est violent, c’est sanglant, c’est bien trop, même pour toi, alors tu cries en voyant ta mère tomber sans un mot pour ta personne , pour te rassurer et te dire que tout va bien se passer. Les gens se retournent, ils ne semblent rien distinguer sauf un petit groupe qui se dégage, ils dégainent ce qui semble être des épées et des lances qui apparaissent de tu ne sais où, il engage un combat digne d’un dessin animé alors que toi, alors que tu crois apercevoir une jeune femme aux cheveux blonds venir  se pencher sur ta mère ou elle applique ses mains qui baignent dans une douce lumière, tandis que toi, tu perds le fil, tu t’évanouis parce qu’au fond, t’es encore bien trop faible.

Les coups des marteaux qui résonnent tout autours, c’est une harmonie qui s’élève à tes oreilles. T’en avais l’habitude mais jamais tu ne pourrais te lasser de ce bruit bien trop envoûtant. Tu travailles le métal que tu plonges dans les flammes de ton foyer. Tu ne réfléchis pas à ce tu fais, tes doigts s’agitent comme s’ils savaient déjà tout ce que tu avais à faire, alors, tu les laisses faire sachant que ce qui en ressortirait serait tout de même extraordinaire. T’étais fils d’Héphaïstos, ça te semblait plutôt normal, quant tu fais ce travail, c’est comme une transe qui s’’empart de toi, les métaux et mêmes tous les composants te parlent, on pourrait croire que tu fumais la moquette mais non, c’était véritablement le cas. Un cri s’élève, t’arrêtes avec regret, ton travail pour sortir des forges, c’était l’heure de bouffer, et t’avais plutôt grave la dalle, alors tu laisses ton marteau couler le long de ton bras pour qu’il s’incruste sur ta peau.  Les deux grands patrons se tiennent au centre des tables accompagnés de quelques jeunes, attendant que tous les pensionnaires acceptent de se montrer, une minute passe avant que ça arrive et qu’ils entament leur speech, une quête réussie, aucune perte, c’était rare ces derniers temps, c’est pourquoi tu les applaudis, la plupart des pensionnaires avaient besoin de savoir que les choses pouvaient encore bien se passer malgré l’attaque de mortels sur le camps. Puis tu les applaudis aussi parce que c’est grâce à ce genre de quête que t’es toujours en vie, elles ont sauvé ta peau deux fois de suite, et tu ne feras aucun commentaire là-dessus. Ça faisait déjà plusieurs mois que tu n’avais pas quitté l’enceinte de la colonie, si cette quête était terminée, ça voudrait dire qu’une autre ne tarderait pas à arrivée, t’espérais faire partie de la prochaine, frapper sur des monstres ça te manquait et avec un peu de chance les autres auront bien trop peur du monde extérieur à cause de ces humains qui nous attaquent. Le repas commence et tu le finis en vitesse, tu veux retourner à ton travail pour achever ce que tu avais prévu de terminer demain, une arme pour un enfant d’Arès, un truc solide pour qu’il arrête de casser ses armes comme des allumettes. Et après ça tu trouveras surement quelque chose de plus intéressant à faire que ça soit avec un pensionnaire, une quête ou un travail qu’on te donnerait.

Sois le bienvenu sur Malum Discordiae, Yassen Hammerstein ! Te voilà donc validé ! Ta fiche était super sympa. Franchement. J'ai beaucoup aimé le caractère de Yassen, sa complexité et la façon dont tu l'as rédigé ! Les anecdotes sont très chouettes aussi, on en apprend bien des choses sur ton bonhomme. L'histoire est mignonne, bien écrite et fluide (ça fait plaisir aux yeux ) ! Je regrette simplement qu'elle ne parle pas de la vie de Yassen plus en détail, du coup... Eh bah j'ai bien hâte de le voir en action ! Encore bienvenue parmi nous, te voici officiellement validé !

Maintenant que tu fais partie des nôtres, voici ce que tu en dois surtout pas oublier Si ton personnage est un sang-mêlé, rendez vous juste là et enfin, ici. Si ton personnage fait partis de la dlcem, rendez vous juste là. Pour recenser le travail de ton personnage, c'est juste là.

Ensuite n'oublie pas d'ouvrir ta fiche de liens à cet endroit et ta fiche de sujets juste là. N'oublie pas de remplir ton profil, c'est toujours plus agréable pour les gens avec qui tu rp !

Enfin, si t'as une question, une suggestion, une demande, n'importe quoi, ou même si t'as juste envie de causer, n'hésite pas à t'adresser à Tristan E. Langley ou bien Loïs I. Clinton. Tes administrateurs qui sont là pour toi !