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 we felt like we could be infinite. (oksailam)

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MessageSujet: we felt like we could be infinite. (oksailam)   we felt like we could be infinite. (oksailam) EmptySam 18 Juil - 15:20

so lets be sinners to be saints
Our lives are stories, waiting to be told, in search of silver linings, we discovered gold. And judgement taught us that our hearts were wrong, but they're the ones that we'll look down upon. The rules say our emotions don't comply, but we'll defy the rules until we die
« Ailam, bouge un peu, tu prends toute la place... » Wow. Moment de pause, arrêt sur l'image. On pouvait voir deux tourtereaux enlacés l'un dans l'autre, emmitouflés sous les couvertures encore chaudes. La nuit qu'ils venaient de passer ensemble avait été fantastique, mais ils ne s'en rendaient pas encore compte. Ils avaient de la chance, de s'avoir, l'un et l'autre. Ils avaient énormément de chance de pouvoir être près, en ce temps de paix absolue entre les demi-dieux grecs et les demi-dieux romains. Autrement, ils auraient chassé Oksana du bungalow du garçon, qui, la veille, s'était assuré que personne ne vienne dans leur habituelle maison. Ils avaient mangé ensemble, ils avaient déconné, comme d'habitude. Ailam racontait toujours des blagues pourries -voire absolument stupides-, mais Oksana riait de bon coeur. Elle riait parce que le voir ainsi, heureux, à ses côtés, ça la rendait heureuse. Tout ceci n'était pas quelque chose d'éphémère, elle le sentait dans sa tête, mais aussi dans ses veines, dans sa peau. Il y était encré et ce, à jamais. Personne ne pourrait retirer son nom, même si un jour ils venaient à devoir se séparer. Même si un jour, leurs chemins étaient différents, jamais elle ne pourrait oublier ce moment merveilleux dans lequel leurs corps n'avaient fait qu'un...

Sur cette pensée, qu'elle croyait être un rêve, Sana se réveilla brutalement. En constatant le décor autour d'elle, elle vit qu'elle n'était pas dans sa caserne. Instinctivement, elle pensa à sa cohorte. Il s'agissait d'un temps où ils pouvaient se permettre des relâchements, elle l'avait constaté au feu de camp, hier soir. Tout le monde était beaucoup plus détendu, même les romains. Ils y avaient été invités, et les deux amoureux s'étaient éclipsés à un moment de la soirée. Depuis, aucun Apollon n'était arrivé dans le bungalow d'Ailam pour les déranger, ils devaient bien se douter qu'ils avaient tous les deux un besoin irrésistible de se retrouver seuls, enlacés... Nus comme des vers. Soudainement gênée, elle se rendit compte de ce qui se passait et elle rougit comme une pivoine, incapable de faire autrement. Elle constata qu'ils s'étaient ainsi endormis, sans prendre la peine de ne mettre aucun pyjama. N'étant pas très tactile habituellement, le garçon avait dû faire une preuve d'un sacré touché pour y arriver... Bon sang qu'elle aimait le contact de sa peau contre la sienne. C'est pourquoi elle se tourna sur le côté et alla se caler contre lui, comme s'il ne s'agissait pas de la première fois qu'ils se réveillaient tous les deux dans cette situation. « Chaton, il faut te réveiller... » L'heure du petit-déjeuner était largement dépassée et en tant que romaine, jamais Oksana n'avait eu la possibilité de faire la grasse matinée, même les dimanches. Souriant, se sentant mieux que jamais, elle s'étira tel un chat qui a dormi durant des jours, et elle déposa plusieurs baisers au creux du cou du garçon pour le sortir de son sommeil...

Ensuite, ce qu'elle fit l'étonna elle-même. Elle colla entièrement son corps contre le sien, leurs peaux se touchant à nouveau, et mordilla l'oreille du grec. Ce geste avait semblé le rendre fou hier soir, et si cela pouvait lui permettre d'émerger des bras de Somnus, tant mieux. « Si tu ne te réveilles pas, j'irai me balader à poils dans la Colonie, Ailam. » Elle n'était pas sérieuse. Sana n'oserait jamais faire une telle chose, mais bon, c'était drôle de l'imaginer, et il fallait bien rire de la situation, un peu. C'était légèrement gênant, car quand il se réveillerait, il faudrait qu'ils parlent. C'était devenu plus sérieux en une nuit, cette relation, et s'ils voulaient tous les deux que ça dure, ils devaient y mettre du leurs. Même la brune, qui s'était simplement laissée séduire par le grec, se disait qu'ils étaient bien, là, tout de suite. Elle s'en voulait presque d'avoir essayé de le réveiller de cette manière, mais elle fit parcourir ses doigts sur son torse, ce qui le chatouillerait sûrement et qui lui permettrait de le réveiller, une bonne fois pour toutes. Ils n'allaient quand même pas passer la journée dans le bungalow... Quoique.
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MessageSujet: Re: we felt like we could be infinite. (oksailam)   we felt like we could be infinite. (oksailam) EmptyLun 20 Juil - 15:13

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Le demi-dieu s’enfonça encore un peu plus dans ses draps, bien trop heureux de pouvoir trouver la paix parmi le royaume de Morphée. Aucune chimère pour le réveiller en sursaut ou un rêve prémonitoire pour lui faire passer une nuit horrible. Une simple nuit paisible et reposante, telle qu’il n’en avait plus connu depuis des lustres. Sa main vint trouver la taille de la leg à ses côtés, et il la rapprocha un peu plus de lui dans un geste doux et attentionné, comme s’il trouvait du réconfort auprès d’elle dans son sommeil. Il ne semblait pas encore avoir pris conscience de la situation dans lequel tous les deux se trouvaient, inhalant profondément l'odeur acidulé des cheveux de sa partenaire, ce qui le relaxait d’autant plus dans son inertie. Il sentait les baisers que celle-ci déposait au creux de son cou, ce qui le persuadait d'autant plus de ne pas se réveiller. Il aurait voulu demeurer ainsi pour toujours, emmitouflé dans les draps de son lit en compagnie de sa petite amie, sans qu’aucun trouble extérieur ne vienne les en extraire.

La guerre était encore bien ancrée dans la mémoire des sang-mêlés. Une guerre sombre et mortel, comme les demi-dieux en connaissaient tant. Ailam savait qu'il allait subir des cauchemars pendant des mois, voire sans doute même des années. Mais là encore, rien de bien nouveau. C'était le dur quotidien d'un sang-mêlé. Les monstres semblaient de bien douces péripéties dorénavant. Horribles, sans doute, mais bien trop familières. Non, Gaïa avait sans doute été la pire des plaies qu’Ailam ait jamais connu. Une épine dans le pied qu’il était ravi d’avoir pu aider à exterminer.  Qui aurait cru que la terre mère aurait pu se révéler pire que Zeus lors de ses crises de drama queen ? Non, son arrière-arrière-grand-mère n’était définitivement pas un membre de la famille qu’il aurait été ravi d’inviter à prendre le thé. Mais là encore, son arbre généalogique du côté divin ne lui offrait que peu de répit. Une chance pour lui d’avoir pu trouver du réconfort en Oksana.  La romaine était sans doute à l’opposé même de sa personnalité à lui, et avait failli l’empaler de sa propre épée la première fois qu’il l’avait vu. Ce souvenir le faisait toujours rire de plein cœur quand il y pensait.

Il dut sentir que la jeune femme à ses côtés quittait le confort de ses bras, car il s’agita un peu plus dans son sommeil, et chercha sa présence de la main. « Si tu ne te réveilles pas, j'irai me balader à poils dans la Colonie, Ailam. » Ses paroles semblèrent fonctionner, car il ouvrit les yeux soudainement, avant de les refermer vivement dû à la forte luminosité perçant à travers les stores. Lui, le fils d’Apollon, craignant la lumière. La pensée était risible. D’un geste de la main, la lumière se dispersa un peu plus, de manière à ne pas se trouver en plein dans le visage du sang-mêlé. Il se tourna vers Oksana, et put enfin prendre pleinement conscience de la situation. Tous les deux étaient nus, et il se surprit à rougir quelque peu. Il était plus que ravi de la soirée qu’ils avaient passés, dans les bras l’un de l’autre, à partager ce moment intense et plein de passion, s’abandonnant corps contre corps dans un ballet majestueux. Ce n’était pas tant sa présence dans son lit qui le gênait. Mais bien le fait qu’elle se trouve ici, dans son bungalow, quand le reste de ses demi-frères et demi-sœurs les attendaient de l’autre côté de la porte. Il était d’ailleurs surpris que personne ne soit venu les déranger. Mais au fond, il leur en était reconnaissant. Oksana et lui devaient discuter, et il aurait été difficile de le faire en compagnie de ces derniers. « Je ne suis pas persuadé que le reste de la colonie soit ravie de voir tes courbes généreuses de bon matin, mon ange. » Oksana n'avait rien d'un ange, dans le sens où elle était la descendante d'Arès - de Mars pardon - et qu'elle aurait su faire pleurer le plus monstrueux des monstres. Et il se félicitait lui-même d'avoir réussi à la séduire. Et même s'il aurait été plus que ravi de pouvoir aller déjeuner avec elle, à s'afficher à ses bras pour narguer les autres romains, il savait qu'il devait discuter d'abord. Et oui, il savait se montrer sérieux quand la situation l'exigeait. Qui l'aurait cru ?

« On devrait sans doute... s'habiller... je suppose. » Il n'avait nullement envie de quitter le confort de ses draps, et encore moins de devoir arrêter de l'enlacer. En se réveillant, il en avait profité pour se rapprocher d'elle, encore un peu plus, sans pour autant oser contempler le reste de son corps dénudé. Il avait beau être un séducteur, se réveilleur nu aux côtés d'une demid-déesse petite-fille de la Guerre avait de quoi en déstabiliser plus d'un. Surtout lorsqu'il venait de perdre sa virginité à celle-ci. Mais, l'un dans l'autre, il était sans doute le plus heureux au monde. Et toute pensée de Gaïa ou de mort imminente semblait avoir déserté son esprit, ce qu'il fait qu'il se sentait plus léger, plus en paix. « Tu sais, finalement, tu n'es pas si mal, seulement vêtue d'un drap. » Ce qui était la pure vérité. Il lui avait adressé un sourire plus qu'explicite en disant cela, ce qui lui valut de se recevoir un oreiller en pleine tête. Il eut l'audace de rire comme un idiot, sans doute pour faire baisser la tension qui s'était dressé entre eux. Mais il était bien trop heureux de pouvoir la faire rire également, surtout quand il savait l'entraînement strict qu'elle avait reçu au camp Jupiter. Il aurait sans doute du aller aider certains de ses demi-frères à l'infirmerie et qui devaient avoir besoin de son aide avec la recrudescence de blessés depuis la guerre, et en profiter pour jeter un oeil sur l'état de Sukie également. Il savait qu'Alyss et Vega devaient également s'inquiéter de ne pas l'avoir vu ce matin au petit-déjeuner, mais il s'en moquait. Rien n'était plus important que d'entendre sa belle Oksana rire, dénudée à ses côtés. Non vraiment, il n'avait jamais connu de meilleur matin depuis son arrivée à la colonie.
crackle bones


Dernière édition par Ailam K. O'Hara le Mar 21 Juil - 2:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: we felt like we could be infinite. (oksailam)   we felt like we could be infinite. (oksailam) EmptyMar 21 Juil - 0:35

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Chez Ailam, tout la rendait dingue. Ses yeux, son corps, ses blagues pourries, ses cheveux désordonnés au réveil et sensiblement en tout temps... Légèrement gênée par les tenues primitives qu'ils affichaient tous les deux, elle ramena le drap sur elle, comme si hier soir pourrait revenir puissance dix. Il fallait qu'elle cache ses envies, ils devaient discuter. Il s'y attendait sûrement, puisque la romaine avait tenté à plusieurs reprises de le réveiller. Néanmoins, la leg appréhendait sûrement ce moment plus que lui encore. Elle avait la réputation de n'avoir aucune douceur, et elle était certaine d'avoir griffé le garçon, hier soir, pendant leur passion nocturne. La jeune femme s'éclaircit la gorge, et lui fit un sourire léger lorsqu'il dit que personne n'aimerait la voir nue. « J'crois que ça leur ferait peur, et qu'ils comprendraient pas. » lança-t-elle, très sérieuse. Elle n'avait pas du tout le sens de l'humour, alors dès qu'elle tentait quelque chose, cela sonnait très faux, ou alors, si sérieux qu'on se foutait généralement de sa gueule, ce qu'Oksana n'appréciait pas du tout. Les enfants de Mars avaient la réputation d'être colériques, et les legs l'étaient aussi. La jeune femme se leva du lit alors qu'elle venait de lui balancer un oreiller en pleine tête, après avoir bien rigolé. C'est vrai, la romaine n'était pas mal, lorsqu'elle était nue ou entourée d'un draps. Certains diraient même qu'elle était canon, avec ses courbes généreuses et sa silhouette élancée.  « Parfois, je me demande où tu prends toutes tes blagues pourri, chaton. » Sana lui lança un vague sourire.

Rapidement, elle sortit du lit, très gênée d'être nue devant lui, et surtout, de se balader à poils dans le bungalow. Elle chercha ses vêtements de la veille et tel un éclair, elle se vêtit, en se dandinant pour faire passer son short noir. Elle glissa son regard vers Ailam, se demandant s'il avait regardé, et cette pensée la fit rougir encore plus, mais heureusement, le teint halé de la demoiselle cachait toutes ces timidités. « J'crois qu'on devrait discuter, même si c'est pas du tout mon fort... » Elle revint bien assez tôt reprendre sa place dans le lit, et l'embrassa avec douceur, le plus dont elle pouvait faire preuve. Le hic, c'est qu'il était irrésistible, et que le moindre touché de sa part la faisait défaillir. Il fallait qu'elle résiste, car sinon, ses vêtements se retrouveraient à nouveau sur le sol en moins de deux. Elle se sépara de lui et pris une position assise, les jambes croisées, et afficha un visage sérieux. La leg prit une profonde inspiration et se lança, malgré elle, dans un discours avec une voix tremblante, mal assurée. Pourtant, habituellement, elle n'avait aucun mal à parler publiquement...   « Je t'aime, Ailam. » commença-t-elle par dire. Ces huit lettres, qu'elle avait commencé par écrire. Ces trois mots, qu'elle avait eu beaucoup de mal à prononcer pour la première fois... « Je ne dis jamais ces mots à la légère, tu me connais. En ce qui concerne hier soir... » Elle marqua une pause, le temps de reprendre une respiration normale. Lorsqu'elle était nerveuse, elle avait tendance à s'essouffler plus rapidement. « Je ne pense pas que c'était une erreur, ou quoique ce soit qui nous a échappé. Je pense tout simplement que c'était une envie réciproque et... Puis merde, je suis obligée de me justifier ? Ça fait des mois que j'ai envie de te sauter dessus à chaque fois que nos regards se croisent... » dit-elle, avec une petite voix, et elle était dégoûtée car elle était persuadée qu'elle avait l'air fragile, en ce moment. Faible. « Je suis fière d'être avec toi, Ailam... Même si tout le monde affirme le contraire. » continua-t-elle, sincèrement. Elle avait peur qu'après cette nuit de folie, le garçon ne la rejette car il avait finalement obtenu ce qu'il désirait. Okay, ce n'était pas du tout son genre, mais n'importe qui l'aurait fait, alors pourquoi pas lui ?

La romaine se rapprocha légèrement de lui et à nouveau, elle déposa un baiser sur ses lèvres. Néanmoins, cette fois-ci, il fut plus passionné, beaucoup plus même. Il était fougueux, et il ressemblait beaucoup à ceux qu'ils avaient échangés hier soir alors qu'ils avaient déjà entrepris de fermer la porte avec leurs pieds, trop occupé avec leurs mains. Elle se souvenait l'avoir poussé dans le lit avec force, avec férocité, et de lui avoir littéralement sauté dessus. Oksana rigola légèrement à cette pensée, et se passa nerveusement une main dans les cheveux. « Tu regrettes? » demanda-t-elle, inquiète devant le silence lourd qui avait envahi la pièce depuis ses paroles. Elle espérait vraiment que les Apollon n'écoutait pas aux portes...
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MessageSujet: Re: we felt like we could be infinite. (oksailam)   we felt like we could be infinite. (oksailam) EmptyMer 22 Juil - 13:26

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Beaucoup se demandaient encore comment Ailam et Oksana en étaient venus à sortir ensemble. Pire encore, comment ils en étaient venus à tomber amoureux . Ce n'était un secret pour personne, Ailam avait plus d'une fois nargué les Romains en s'affichant aux bras de la leg. « J'crois que ça leur ferait peur, et qu'ils comprendraient pas. » Oksana avait été élevée de manière stricte, aussi son sens de l'humour laissait à désirer. Mais cela faisait sourire Ailam, qui s'était promis à lui-même de lui donner des cours en la matière.  « Parfois, je me demande où tu prends toutes tes blagues pourri, chaton. » Une descendante de Mars, étant tombée sous le charme d'un fils d'Apollon et son humour plus que douteux - du moins, de ce qu'il avait pu entendre des autres campeurs. Ils ne comprenaient tout simplement pas son génie, voilà tout.  « C’est un secret. Et puis, au fond, je sais que tu raffoles de mes blagues. » Elle était en effet l’une des seules à en rire – exemptait les membres de la cabine des Hermès et ses propres demi-frères et sœurs, bien évidemment. Il aimait à dire que c’était cela qui l’avait séduite chez lui, en plus de son charme ravageur, cela va de soit.

Il n’eut même pas eu le temps de souffler qu’Oksana s’était déjà levée, permettant à ses yeux de se perdre un peu plus sur les courbes de son corps, et en particulier, sur celui de son postérieur. Moulé ainsi dans le plus simple des shorts, il la préférait encore plus que dévêtue. Elle se retourna, et eut du mal à garder un visage impassible. Comment pouvait-elle lui faire autant d’effets, qu’elle soit vêtue ou non ? Il fit lui aussi un effort et enfila son haut de la veille – le t-shirt orange du camp – ainsi qu’un boxer, tout en prenant le temps d’exposer ses muscles et son corps à la romaine. Quand elle vint se rasseoir sur le lit et l’embrassa, Ailam dut se retenir pour la déshabiller de nouveau. Ils n’étaient pas des animaux, par tous les dieux. « Je suis d’accord… » Lui non plus n’avait jamais été doué pour les discussions sérieuses. Même lorsque la situation exigeait de lui qu’il le soit, il trouvait toujours de quoi détendre l’atmosphère en faisant preuve du plus grand sarcasme qui soit au monde.  Le sérieux n’était pas vraiment son fort, mais il ferait un effort pour la leg. Il fut déçu lorsqu’elle arrêta le baiser et s’assit en tailleur un peu plus loin, mais il ne le montra pas. « Je t'aime, Ailam. » Son coeur eut un loupé à ces mots, et il sentit l'air lui manquait. Pas à cause de la panique, mais à cause de la joie immense qui venait de le submerger. Jamais encore n'avaient-ils prononcé ces mots, que ce soit l'un ou l'autre. Et que ce soit Oksana qui les prononce en premier procura chez lui une euphorie des plus suffocantes. Il leva vivement la tête, bouche bée. Rares étaient les personnes pouvant le faire taire, et plus rares encore étaient celles qui parvenaient à le rendre ainsi ahuri. Elle continua sur sa lancée le laissant encore plus abasourdi. Il buvait chacune de ses paroles, voulant se convaincre que tout ceci était bien réel et non pas une blague cosmique des dieux. « [...] Puis merde, je suis obligée de me justifier ? Ça fait des mois que j'ai envie de te sauter dessus à chaque fois que nos regards se croisent... » Un léger rire, sincère et cristallin, s'échappa des lèvres du demi-dieu, qui pourtant n'avait qu'une envie : l'embrasser jusqu'à ce que la fatigue s'empare d'eux, une nouvelle fois, comme la veille.

Il pouvait dire que quelque chose la perturbait, que ce soit dans la façon dont elle le regardait ou le léger mouvement de ses sourcils. Il comprit qu'elle devait se sentir gênée, et même plus que mal à l'aise. La leg n'était pas habituée à exprimer ses émotions ainsi. Le grec en était des plus surpris, mais également des plus ravis. Cela le faisait sentir unique, spécial, d'une certaine manière. Quand elle l'embrassa de nouveau, c'était comme l'air refusait d'oxygénait son cerveau, tant les pensées lui manquaient. Et là encore, il était à bout de souffle. Un baiser aussi fougueux que celui-ci, il aurait été ravi de les partager avec Oksana jusqu'à ce mort s'ensuive. « Tu regrettes? » Il soupira. Un geste qui pouvait être mal interprété, il en avait conscience. Ailam pouvait déjà voir que la leg semblait nerveuse. Il finit par comprendre. Elle avait peur qu'il la rejette. Son coeur se resserra un peu plus. Prenant le visage de la leg entre ses mains, il fixa ses yeux dans les siens, avec une sincérité des plus étonnantes. « Tout d'abord, je pensais qu'Oksana la guerrière se fichait pas mal de ce que pouvait bien penser les autres. Pourquoi cela devrait-il changer maintenant ? » Sa voix laissait clairement paraître qu'il ne doutait pas d'elle pour empaler le premier importun qui oserait la critiquer, que ce soit par derrière ou face à face. C'était ça qui l'avait attiré chez elle : sa manière de clouer le bac à n'importe qui, que ce soit demi-dieux voire même dieux. Et le fait qu'elle ne laisse marcher dessus par personne ? Un bonus. « Ensuite, non, je ne regrette rien. Comment le pourrais-je ? Tu es la plus merveilleuse des personnes que j'ai jamais connue. » Et les Dieux savaient à quel point il aimait draguer et séduire - que ce soit des humaines ou des nymphes, ou des hommes et des femmes. Mais personne ne pourrait jamais arriver à la cheville de la leg. Si, il y en a une, ne le nie pas. Une vision d'une certaine rousse envahit son esprit, mais il la fit taire au même titre que les voix dans sa tête. Oksana était la plus importante en cet instant. Et il était certain d'une chose, lui aussi. « Je t'aime aussi, ma guerrière. » Il s'était exprimé en français, langue maternelle de sa mère, mais il n'avait nulle doute que la romaine l'ait compris. Le français était une langue si romantique qu'il n'avait pu s'en empêcher. « Et puis, personne ne fait l'amour aussi sauvagement que toi. » Et voilà. De nouveau avec les blagues. Il ne pouvait tout simplement pas s'en empêcher. Il lui adressa un petit sourire en coin, comme pour lui signifier qu'il plaisantait. Même si les marques de griffures dans son dos étaient la preuve formelle de leur amour passionnel.

Il la rapprocha de lui, l'enlaça tendrement et pourtant fermement. Il ne voulait plus jamais la quitter, et la perspective même de devoir quitter l'Elysium qu'il s'était créé dans son lit l'attristait quelque peu. Mais cela se révélait inévitable. « Je pense toutefois qu'il est nécessaire de te prévenir d'une chose : les Apollon sont aussi curieux que les Hermès et les Aphrodite. Je ne serais donc pas surpris de constater que mes chers demi-frères et soeurs sont derrière la porte en train de nous écouter... » Il savait la leg mortifiée à une telle annonce, et ne pouvait s'empêcher de se sentir des plus gênés, également. Les rumeurs devaient aller bon train au sein de la colonie. Certes, les Apollon n'étaient pas pires que les Aphrodite dans ce domaine, mais il n'avait nulle doute que tout le monde devait bien se demander où ils étaient. Il envoya une de ses chaussures sur la porte et s'adressa d'une voix autoritaire au reste du bungalow qui se trouvait sans doute derrière « Γαμήσου! » Au lieu de quoi, un ricanement fut sa simple réponse. Parfois, il détestait vraiment ses frères et soeurs. Il espérait seulement que Sukie n'ait pas été embarquée là-dedans.
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MessageSujet: Re: we felt like we could be infinite. (oksailam)   we felt like we could be infinite. (oksailam) EmptyMar 4 Aoû - 18:29

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La leg était stupéfaite. Tout ne se déroulait pas comme ce à quoi elle s'était attendue; c'était encore mieux. Il fallait dire que longtemps, elle avait hésité à prononcer les mots magiques. Quiconque lui aurait dit que huit lettres, trois mots et une si grande signification auraient pu avoir un impact aussi important sur sa vie, elle l'aurait frappé en lui ordonnant de se bouger le cul pour aller s'entraîner. La romaine n'était pas douce; elle n'avait aucune connaissance de ce qu'était la douceur. Elle se questionnait sans cesse; était-elle suffisamment bonne pour lui ? Pouvait-elle le rendre heureux, pouvait-elle rendre cette relation magique, unique ? Tant de doutes et pourtant, d'un simple coup de pouce sur sa joue, il sembla les dissiper avec cette façon rien qu'à lui. Aucun doute là-dessus, la romaine était amoureuse, et par-dessus la tête. Mais une descendante de Mars pouvait-elle se permettre de tels égarements ? Qui plus est, la nuit qu'ils venaient de passer ensemble... Elle avait été parfaite. Il la fit frissonner, en ne répondant pas tout de suite à sa déclaration. Il répondit tout d'abord à sa dernière question, celle qu'elle redoutait tant.  « Tout d'abord, je pensais qu'Oksana la guerrière se fichait pas mal de ce que pouvait bien penser les autres. Pourquoi cela devrait-il changer maintenant ? » Ses paroles la poussèrent à réfléchir. Oui, il était vrai qu'en temps normal, Oksana se fichait bien qu'on l'aime ou non. Mais Ailam, c'était devenu sa priorité, son précieux... Le sien à elle. Elle avait si peur qu'il lui échappe, qu'il tombe amoureux d'une autre...  « Parce que t'es toi. » Elle échappa un rire nerveux, se trouvant stupide de dire une telle chose. Elle passa une main dans ses cheveux, et le regarda directement dans les yeux.  « Tu es le seul dont je me soucis vraiment. Je n'ai pas envie que tu me rejettes... » laissa-t-elle échapper, à autre voix. Elle pensait simplement l'avoir songé, mais non. Puis son coeur fit un second raté, manquant de sortir de son corps, lorsqu'il prononça le reste de sa phrase. « Ensuite, non, je ne regrette rien. Comment le pourrais-je ? Tu es la plus merveilleuse des personnes que j'ai jamais connue ». Oksana ne trouva rien à répondre. Elle était stupéfaite. Complètement sonnée, la romaine ne put faire autre chose que de sourire bêtement.

Oksana fut étonnée de l'entendre s'exprimer en français. Elle n'y connaissait pas grand chose, à ce langage étrange, cette langue inconnue. Mais il lui avait avoué ses sentiments; elle en était persuadée. Il ne pouvait en être autrement. Sans tarder, elle déposa un doux baiser, ni sauvage, ni anxieux, ni fougueux, sur ses lèvres. Il était doux comme une rose légèrement posée sur une table, ou la bruine fine qui tombe sur le visage en une pluvieuse journée. Il rajouta un peu plus tard qu’il n’y avait qu’avec elle qu’il faisait l’amour aussi sauvagement, et c’est en grognant qu’Oksana lui balança une oreiller en plein visage, en riant de bon cœur.Satisfaite de leur échange, de leur discussion, la romaine désirait maintenant se pelotonner dans les couvertures, se refoutre à poils et rester ainsi toute la journée, mais il semblait que le garçon avait d’autres plans. « Je pense toutefois qu'il est nécessaire de te prévenir d'une chose : les Apollon sont aussi curieux que les Hermès et les Aphrodite. Je ne serais donc pas surpris de constater que mes chers demi-frères et soeurs sont derrière la porte en train de nous écouter... » Comme elle s’y était attendue, ils allaient devoir sortir du bungalow Apollon. Suite à ses paroles, il y eut des gloussements derrière la porte; mais il leur balança un mot en grec que la romaine ne comprit pas. Elle haussa un sourcil. « Qu’est-ce que tu leur a dit? Ne t’en fais pas, je savais déjà que ces gamins étaient en train d’écouter aux portes. », grogna-t-elle. « Et s’ils ne partent pas bientôt, je leur casserais la figure. » Elle était incapable de comprendre le terme de la famille entre grecs. Au Camp, elle n’avait ni sœur, ni cousin, ni cousine. Il ne lui restait plus que son père, qui avait sombré dans les déboires que Baccus se faisait un plaisir d’alimenter… « Pardon, je sais que tu les aimes, mais ils sont chiants. », dit-elle, la moue renfrognée. Elle lui fit un petit sourire pour se faire pardonner et, blottie contre lui, elle était incapable à se résoudre à lever ses fesses du lit. Elle afficha un visage plus sévère lorsque les voix s’élevèrent de l’autre côté de la porte. Frustrée qu’on ne puisse les laisser tranquille, Oksana fit un bond du lit, telle une bête sauvage, et songea à ouvrir la porte et à tous les enfouir dans un sable mouvant où ils resteraient prisonniers un bon moment. La leg soupira; elle savait que violence n’était pas toujours solution, mais en tant que petite fille de Mars, son côté impulsif était très présent.

Elle lança un regard désespéré à Ailam, lui tirant la langue. « C’est de ta faute, c’est toi qui était irrésistible la nuit derrière. » Le taquina-t-elle, quoiqu’elle le pensait bien. Elle était certaine qu’elle y était pour quelque chose; après tout, l’amour ne se faisait pas à un… À moins que. En grimaçant, elle secoua cette pensée horrible de sa tête et enfila ses chaussures fétiches, après avoir mis des bas. Il fallait qu’ils sortent d’ici, si un jour ils voulaient avoir la paix. « Allez, feignasse, il faut sortir déjeuner si on veut être tranquilles. Au pire, dis-leur que j’ai été trop sauvage la nuit dernière et que t’as momentanément perdu la voix tellement t’as crié fort. » Elle lui fit un clin d’œil, et le menaça d’une bouteille d’eau qu’elle avait trouvé sur le bureau voisin. « Chéri, si t’es pas hors du lit dans trente secondes, je me vengerai. », susurra-t-elle, menaçante. Ils ne pouvaient restés cloîtrés ici, alors que les autres se foutaient intentionnellement de leurs gueules. Elle avait bien envie d’y faire quelque chose, de régler le problème par les cornes… Mais toute guerre n’était pas bonne à gagner.    
crackle bones
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