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| mission n°1 (tristan et loïs) (terminé) | |
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Loïs I. Clinton ITINÉRANT. ∇ localisation : Quelque part à NY. ∇ messages : 1549 ∇ parmi nous depuis le : 28/05/2013
| Sujet: Re: mission n°1 (tristan et loïs) (terminé) Mar 4 Aoû - 11:13 | |
| - lancer de dés:
1à3: Le dieu arrive et récupère son canard sans encombres. 4à6: Le dieu arrive, récupère son canard et remarque que ce dernier semble blessé, mécontent, il passe au savon aux deux jeunes demi-dieux et es expédie en haut de la statue de la liberté
Un innocent caneton ? Parfois elle maudissait la brume et ses effets sur les mortels. Non, vraiment… Elle regarda Tristan prendre le canard en plastique dans sa main valide et elle ferma les yeux un instant, de peur que la bestiole se réveille et attaque de nouveau. Visiblement… Pour le moment, non. Cool et maintenant, ils faisaient quoi, ils attendaient gentiment que le dieu se pointe ? Parce qu'il avait certes donné un délai pour leur sois disant mission, mais pas de lieu de rendez vous. Et la fille d'Hypnos se voyait mal hurler en pleine rue le nom du dieu pour le faire venir jusqu'à eux. Ah mais… Son nom leur était inconnu, question réglée. Ni une ni deux, elle décampa en suivant son ami à travers les rues de la grande ville. Elle regarda Tristan d'un air complètement dépité.
Et maintenant ? Il arrive quand le vendeur de légumes ?
Elle n'était pas sûr que la divinité en question apprécie le surnom mais bon. Vu comme ça le canarda avait l'air d'une innocence incroyable et une fois de plus, elle se demanda où les Dieux allaient dégoter des choses dans ce genre.
Mes chers amis !
Ah. Quand on parlait du loup. Le voilà qui arrivait, sans ses précieux légumes. Il était souriant comme jamais et se dirigea vers eux en sautillant. Elle regarda Tristan, l'air de se dire que ce dieu était décidément très étrange. Il attrapa son canard et l'examina sous tous ses angles.
Malheur ! Qu'avez vous fait ! Pardon ?
Pourquoi rien n'allait jamais dans out ce qu'ils faisaient ? Le dieu ouvrit de grand yeux, et son regard doux de muta en quelque chose de plus… Agressif. Il est blessé disait-il. Et le voilà qui se mettait dans une fureur as possible. C'était bien la première fois que la jeune femme voyait un dieu se mettre dans cet état et elle ne su pas vraiment comment réagir. Instinctivement, elle se rapprocha de Tristan et se retint de se planquer derrière le fils de borée. Le dieu hurla des injures en grec ancien qu'elle ne comprenait qu'à moitié (contrairement à beaucoup de demi-dieu, elle n'avait jamais été très douée dans cette langue). Et, sans qu'elle comprenne pourquoi ni comment, le dieu les pointa du doigts et, deux secondes plus tard, les deux jeunes gens se retrouvèrent en haut de la statue de la liberté. Enfin, il lui fallu bien deux minutes avant de rendre compte qu'ils étaient en haut de la statue de la liberté, elle n'y avait jamais été. Elle regarda en bas (ou ce qu'il ne fallait surtout pas faire) et eu un haut le cœur. Parfois elle oubliait qu'être aussi haut lui donnait le vertige.
Super. Ah, super ! J'en ai maaaaarre ! Maaaaaarre !
Elle éclata en sanglot et alla s'accrocher à quelque chose avant de se casser la figure. Décidément, sa vie était une grosse blague. Une grosse, grosse blague. Foutu dieu, foutu canard, elle les embêtait tous !
Dernière édition par Loïs I. Clinton le Mar 4 Aoû - 11:21, édité 1 fois |
| | | L'Oracle I'M A PNJ.∇ messages : 937 ∇ parmi nous depuis le : 10/10/2012
| Sujet: Re: mission n°1 (tristan et loïs) (terminé) Mar 4 Aoû - 11:13 | |
| Le membre ' Loïs I. Clinton' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé général.' : |
| | | Tristan E. Langley ICE T. ∇ localisation : New-York. ∇ messages : 2033 ∇ parmi nous depuis le : 15/03/2013
| Sujet: Re: mission n°1 (tristan et loïs) (terminé) Mer 12 Aoû - 23:23 | |
| - Lancé de dés :
Peuvent-il descendre ? 1-2. Tristan parvient à croiser un vent et lui demande de l'aide. 3-4. Des touristes chinois les aperçoivent et partent chercher de l'aide. 5-6. Alors qu'ils descendent grâce à un vent de passage, des touristes chinois les aperçoivent...
Son poignet lui faisait véritablement un mal de chien, et aux vues de la couleur bizarre qu'il prenait lentement, il n'allait pas s'en tirer avec une vulgaire foulure bien vite réparée. Et quand on s'appelait Tristan Langley et que l'on passait sa vie à courir à droite et à gauche, à se battre, à fuir et à grimper, un poignet cassé se révélait vite… handicapant. En plus d'être douloureux, évidemment. Le canard KO ne bougea pas dans sa main, visiblement envoyé au pays des rêves pour un laps de temps reposant. « J'sais pas quand il arrive… mais il a intérêt à se magner ! » Tristan, en colère ? À peine. Il refoula les larmes qui continuaient régulièrement à monter sournoisement au créneau, serrant l'oiseau de plastique de plus en plus fort. Chaque foulée était un supplice, la chute du haut de l'escalier ne lui avait pas fait du bien. « Putain, j'ai mal. » Partout. Il battit de nouveau des paupières et le dieu apparut, presque comme par magie. « Mes chers amis ! » Tristan réprima une brutale envie de lui balancer un coup de poing. On ne frappait pas les dieux, pas quand on tenait à rester entier, vivant… ou à peu près de forme humanoïde. Les bras grands ouverts, la divinité s'approcha d'eux avec un sourire badin plaqué sur le visage. Plus l'inconnu réduisait la distance entre lui et les sangs-mêlés, et plus Tristan essayait de faire bonne figure, adoptant un air – plus ou moins – digne et serrant les dents. Les chers vieux amis étaient couverts de bosses, de bleus et de sang pour simplement… ça. Sans tact aucun, le fils de Borée tendit le poing tenant le canard de plastique par le cou. Et évidemment, les yeux du dieu s'agrandirent comme des soucoupes. « Malheur. Qu'avez-vous fait ! » « Du tennis. » Rien n'était plus vrai que cette affirmation mais un éclair de fureur passa dans les yeux du dieu vendeur de légumes.
Quelques hurlements et des dizaines de phrases incompréhensibles en grec ancien – Saviez-vous que les Grecs de l'antiquité avaient un accent assez space ? Rien à voir avec le grec sur le papier ! - plus tard, il tendit un doigt. Et les deux sangs-mêlés se retrouvèrent téléportés… « Putain. Mais il se fout de notre gueule ? » La Statue de la Liberté. Tristan esquissa un coup d'oeil vers le bras et serra automatiquement plus fort la barre de fer qu'il tenait de sa main valide. L'escalade à une main, voilà une activité… passionnante. Loïs éclata en sanglots, et fidèle à son rôle d'homme fort, Tristan l'imita, relâchant enfin les larmes qu'il peinait à contenir depuis une longue heure. Il les essuya à la va-vite de son poignet inutile, s'arrachant un grognement de douleur, et jeta un nouveau coup d'oeil vers le bas. « Bon. » Sa voix était étonnamment ferme. « Il faut descendre. » Bien vu, Sherlock ! Tristan sentit un frisson glacé lui remonter le long du dos et il posa un pied tremblant sur ce qui lui semblait à peu près… solide. « Tu m'expliqueras comment on arrive à faire… tout ça. » Tout ça, toutes ces aventures, toute cette malchance, tous ces… trucs. « Je t'aime Loïs, je t'adore même, mais... » Mais non, c'était juste pas possible de continuer comme ça.
Tristan s'apprêtait à soumettre une idée de descente à Loïs quand un cri bizarre l'interpella. Il baissa prudemment les yeux pour découvrir… une cinquantaine de visages asiatiques penchés par-dessus une barrière, juste un peu plus bas. Une tablette se dressa aussitôt, tandis qu'un visage souriant leur lança une phrase en montrant le bas. « Euh… oui ! » Oui à… Sauter ? Être sauvés ? Secourus ? Le visage se retira, disparaissant dans la masse chinoise. « Il chercher aide ! » Ah, bonne nouvelle. Tristan manqua d'en verser quelques larmes supplémentaires. Le temps que le chinois fasse ce qu'il avait à faire, d'autres tablettes, téléphones et appareils photos surgirent, les aspergeant de flash et diffusant aussitôt leur image sur les réseaux soc… Stop. Ils avaient un soucis là. « Loïs… Ils parlent de Facebook... » Une dame penchée sur sa tablette nota quelques caractères chinois sous leur photo et appuya sur envoyer. « Bonnie and Clyde sont dans la place... » Il avait à peine murmuré, mais une nouvelle rafale de photos en résulta. (Genre, des américains perchés en haut de la Statue de la Liberté… et qui parlent en plus.) Le chinois réapparut… accompagné de deux agents de sécurité. « Messieurs… Oh pardon, monsieur, madame, que faites-vous là ? » L'agent qui avait parlé, noyé dans sa foule de Chinois, les regarda avec un gentil sourire. Puis il plissa les yeux, ce qui n'annonçait rien de bon.
Dernière édition par Tristan E. Langley le Mer 12 Aoû - 23:39, édité 2 fois |
| | | L'Oracle I'M A PNJ.∇ messages : 937 ∇ parmi nous depuis le : 10/10/2012
| Sujet: Re: mission n°1 (tristan et loïs) (terminé) Mer 12 Aoû - 23:23 | |
| Le membre ' Tristan E. Langley' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé général.' : |
| | | Loïs I. Clinton ITINÉRANT. ∇ localisation : Quelque part à NY. ∇ messages : 1549 ∇ parmi nous depuis le : 28/05/2013
| Sujet: Re: mission n°1 (tristan et loïs) (terminé) Jeu 13 Aoû - 12:38 | |
| - dé:
1 à 3. L'agent hoche la tête, ne les reconnais pas et les aide à descendre. 3 à 6. Il les reconnait et alerte la sécurité, demandant l'évacuation du bâtiment
Elle ne chercha pas à essuyer ses larmes, continuant d'inonder la place. « Bon sang mais t'as quel âge ma pauvre fille ? » Elle renifla et leva la tête vers son ami qui visiblement lui aussi se laissait un peu aller.
Je sais Tristan, je sais...
Non, en fait elle n'en savait rien. Elle ne savait pas pourquoi le dieu les avait envoyé ici, elle ne savait pas pourquoi sa vie en tournait plus rond du tout depuis des mois et des mois. Quelque part, elle aurait pu se dire que c'était la faute au fils de Borée, après tout, tout avait commencé quand il s'était croisé dans ce restaurant de pâtes. Mais non, Loïs était trop gentille, elle était trop attachée à son seul ami alors elle ne pouvait même pas envisager de penser à une telle chose. Et le coup des touristes asiatique l'acheva. Elle regardait tout leur visage souriant, leur tablettes dernier cris et leur portable levé vers eux, comme des offrandes qu'on offrait à un Dieu. Elle n'avait même pas la force de claquer des doigts pour les faire plonger au pays des rêves.
Facebook ?
Réseau Social. Le genre d'endroit où Loïs n'avait jamais eu de compte. De toute façon, pour n'avoir qu'un seul ami et rebloger des images de chats... Elle soupira, quand le chinois disparu dans la foule pour aller cherche de l'aide. Les voilà sauver ! Enfin une bonne âme avait accepté de les aider ! Mais puisqu'il était encore torp tôt pour se réjouir, elle fit comme si de rien était. Et il revint quelques instants plus tard, avec un policier.
Messieurs… Oh pardon, monsieur, madame, que faites-vous là ?
Il plissa les yeux. Comme s'il cherchait dans sa tête où il avait bien pu voir leur visage. Peut-être que leur tête de déterrés leur sauveraient ?
Somos perdidos ! Perdidos ! Ayuda me abajo ! Mi hermano y yo estamos atascados !
Son espagnol approximatif lui faisait de la peine, mais sur le coup, l'agent hocha la tête et Loïs se cru alors sauvé. En réalité, elle se torpillait, une fois de plus. Il brandit son talki walki, bafouilla quelque mot incompréhensible et hurla à la foule. Évacuation, il leur disait d’évacuer. Il leva à nouveau les yeux vers les deux pauvres demi-dieu, une lueur peu engageant dans les yeux. Étaient-ils encor tombé sur un taré ? Peut-être que pour une fois la solution était de se laisser arrêter ? Il filerait en douce plus tard... Quoi que.
Les vents Tristan, tu n'as qu'à fuir avec les vents.
Et elle irait gentiment au poste. Peut-être que si elle avouait avoir entraîner son ami contre son gré avec elle il serait en paix ? Ou du moins, qu'il cesserait d'être aussi activement recherché ? Peut-être que c'était ça au fond, qu'ils n'étaient pas censé être heureux tout les deux, qu'au bout d'un moment, leur chemin ensemble s'arrêterait. Elle le regarda longuement et jamais son regard vu aussi... Expressif. De toute façon, qu'allait-il lui faire ? Elle était majeure, elle allait devoir répondre de ses actes. La solution était peut-être de se faire passer pour une dégénérée ce que, au fond, Loïs trouvait facile de faire. Les gens la croyait souvent retardé alors bon.
Dernière édition par Loïs I. Clinton le Jeu 13 Aoû - 12:44, édité 1 fois |
| | | L'Oracle I'M A PNJ.∇ messages : 937 ∇ parmi nous depuis le : 10/10/2012
| Sujet: Re: mission n°1 (tristan et loïs) (terminé) Jeu 13 Aoû - 12:38 | |
| Le membre ' Loïs I. Clinton' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé général.' : |
| | | Tristan E. Langley ICE T. ∇ localisation : New-York. ∇ messages : 2033 ∇ parmi nous depuis le : 15/03/2013
| Sujet: Re: mission n°1 (tristan et loïs) (terminé) Ven 14 Aoû - 23:22 | |
| - Lancé de dés :
Comment se passe la chute de Tristan ? 1-2. Un vent quelconque le rattrape maladroitement. 3-4. Rien ne le retient, il s'écrase sur un surplomb quelques mètres plus bas. 5-6. Il se pourrait que Borée soutienne son fils finalement : un toboggan de glace apparaît.
Tristan se croyait déjà perdu, enfermé pour de bon dans une préison haute sécurité pour jeunes délinquants américains. Ils étaient des criminels, bon sang ! Ou du moins ils étaient considérés comme tel, ce que le demi-dieu ne trouvait pas si éloigné de la vérité que ça. Son coeur se ratatinait déjà dans sa poitrine, tandis qu'il menaçait à chaque instant de lâcher ses prises de fortune, quand Loïs se mit à parler. Espagnol. Se retenant d'ouvrir de grands yeux, Tristan contempla sa collègue d'aventure comme s'il la voyait pour la première fois. (Ne parlant pas un mot d'espagnol, il ne pouvait être qu'impressionné par le langage développé de Loïs dans une langue étrangère.) Durant un instant, Tristan crut vraiment que ça fonctionnerait, que l'agent de sécurité les prendrait pour deux malheureux Espagnols un peu débiles en cavale et qu'il irait chercher de quoi les tirer de leur délicate situation. Durant un instant, l'agent sembla partager ses pensées. Mais il plissa les yeux et leva son talkie-walkie crachotant, glissant quelques mots incompréhensibles. « Les vents Tristan, tu n'as qu'à fuir avec les vents. » Mais voilà qu'elle était folle, complètement folle ! « Mais Loïs... » Et toi ? Ce n'était pas un héros Tristan, mais il avait bon coeur et même si l'idée de fuir à toute jambe était tentante, il était incapable de se résoudre à laisser Loïs plantée là, seule face à un agent de sécurité à l'allure peu engageante.
Le destin choisit pour lui. La petite prise qui lui torpillait les doigts depuis dix minutes céda dans un bruit sec, précipitant Tristan dans le vide. Il dépassa le gang de Chinois – qui le mitraillèrent de photos, bien évidemment – puis l'agent de police puis les dizaines et les dizaines de touristes toutes nationalités confondues qui grimpaient la Statue de la Liberté. Liberté tu parles… Il n'y avait jamais eu de liberté pour Tristan et Loïs, jamais. Ils avaient été enfermés dans leur petite vie minable, conditionnés par leur statut de sang-mêlé. Ils avaient été enfermés à la Colonie. Et maintenant ? Ils étaient prisonniers d'un jour, d'un seul jour où leur ancienne vie leur avait dit ciao pour les abandonner à une course-poursuite vaine. Et maintenant, le destin avait pris la liberté de lui apprendre à voler. Un hurlement de terreur se bloqua dans sa gorge, incapable de sortir au grand jour. Puis il heurta un truc de plein fouet, voyant subitement trente-six chandelles. Au bord de l'inconscience, Tristan se vit glisser sans fin, dévalant une pente glissante et glacée vers il ne savait quoi. La morsure du froid lui agrippa les coudes, les mains, la douleur lui donna la nausée. Il allait où comme ça ? Aux Enfers ? Loïs et lui y étaient déjà. Tous les jours. « LOÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏS. » Curieuse idée que de crier le nom de sa meilleure pote quand on se précipitait vers sa propre fin. « BORÉÉÉÉÉÉÉE. »Sa vie n'était qu'une vaste suite de blagues et d'événements minables. Quoi que… Ce n'était certainement pas lui qui avait eu la tortueuse idée de créer ce toboggan des Enfers.
L'arrêt fut pire. Pire que la morsure de la glace, de la brûlure du frottement contre le toboggan gelé. L'idée de Borée – c'était sans doute lui, non ? - n'était pas si mauvaise (si on aimait le tobbogan, les virages et qu'on n'était pas trop mal en point) mais arriver sur le goudron new-yorkais fut nettement moins marrant. Tristan dérapa sur bien six mètres avant de s'immobiliser sous les yeux des touristes faisant la queue à un guichet. Roulé en boule, il esquiva de justesse une vieille dame aux allures très frenchies qui s'agenouillait près de lui. « Ça va, ça va... » Mensonge, il était couvert de sang et n'avait jamais eu aussi mal de sa vie. Et en bon guignol qu'il était il devait être le seul sang-mêlé à vivre sans ambroisie. (Où en aurait-il trouvé?)Loin de s'éloigner, la grand-mère française lui saisit vivement le poignet, ignorant son cri de surprise mêlée de douleur. « Cassé. » Son accent était tel qu'il mit un intant à comprendre. « Oui ben oui, je sais. » « Vous avez besoin de soins. » Il repensa soudainement à Loïs. « Non non, pas le temps ! » Tristan se redressa d'un bond, vacilla trois secondes en voyant le sol tanguer dangereusement, retint sa nausée grandissante, et leva les yeux vers le sommet de la Statue. En trois minutes, il avait paumé Loïs, l'abandonnant à une vie atroce.
Dernière édition par Tristan E. Langley le Sam 15 Aoû - 10:01, édité 3 fois |
| | | L'Oracle I'M A PNJ.∇ messages : 937 ∇ parmi nous depuis le : 10/10/2012
| Sujet: Re: mission n°1 (tristan et loïs) (terminé) Ven 14 Aoû - 23:22 | |
| Le membre ' Tristan E. Langley' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé général.' : |
| | | Loïs I. Clinton ITINÉRANT. ∇ localisation : Quelque part à NY. ∇ messages : 1549 ∇ parmi nous depuis le : 28/05/2013
| Sujet: Re: mission n°1 (tristan et loïs) (terminé) Sam 15 Aoû - 9:49 | |
| La manière dont son ami l'abandonna (parce qu'elle le lui avait demandé) fût... Inattendu. A l'image même du moment qu'ils venaient de passer ensemble. Le sol céda sous ses pieds, et Tristan tomba en hurlant son prénom, puis celui de son père et puis, plus rien. Elle était seule maintenant. L'agent la regarda elle, à croire que voir Tristan tomber ne l'intéressait pas. Ou peut-être qu'il pensait le rattraper une fois en bas. Pour la suite des événements, elle se laissa prendre. On l'aida à descendre, on lui enfila une paire de menottes plastique et trois minutes plus tard, elle était à l'arrière d'un véhicule aux couleurs océan.
Vous allez avoir des ennuis, grimper ainsi sur un édifices publique...
Elle se demanda si ce garçon était stupide ou tout simplement trop long à la détente. Bon, au moins, elle ferais un trajet agréable jusqu'au poste où là, en revanche, ses collègues avaient de fortes chances de la reconnaître. « Un jour, tu couperas tes cheveux, ça sera beaucoup mieux » Et elle allait aller en taule. Et avec un peu de chance, il lui filerait un avocat. Et avec un peu de chance, elle n'irait pas en prison. Oui mais ça, elle pouvait toujours rêver, elle n'avait pas de chance. Elle pensa alors au fils de Borée et soupira, regardant par la vitre. Elle avait du quitter son ami et vu comme les choses se présentaient, elle en le reverrai sans doute jamais. Elle s'était toujours imaginé des adieux plus... Spectaculaire entre eux. Au lieu de ça, il s'était cassé la figure, elle avait été embarqué, rideaux. La voiture se stoppa, on la fit descendre et on l'amena dans une cellule. Elle entendit quelques applaudissement, venant de la sale d'à côté et bientôt, les visages défilèrent un à un devant elle pour voir qui était cette mystérieuse fille qui avait agressé certains de leur collègue et des pauvres mamies en détresse. C'était des monstres, mais ça, les mortels ne le savaient pas. Ils ne voyaient pas à travers la brume, elle était condamnée. Elle baissa la tête, et se roula en boule dans un coin de sa cellule, en attendant que les choses changent. Elle surpris un homme à se demander si c'était vraiment tant son attitude paraissait... anormal. Mais cette fois ci, elle ne chercherait pas à s'enfuir. Elle espérait enfin avoir la paix qu'elle méritait. Pas de monstres en prison. Pas de tueur de demi-dieu. Oui, parce qu'elle avait entendu parler de cette histoire qui s'était déroulé au camp. Et elle n'avait pas compris d'où sortait les attaquants, ni quelles étaient leur motivation. Elle savait une chose, quelqu'un, ou quelque chose, voulait du mal aux gens comme elles. Alors il fallait faire profil bas. C'est ce qu'elle faisait. Ici au moins, elle serait peut-être en sécurité. Elle ferma les yeux et, une dernière fois avant de plonger dans le sommeil car elle en avait grandement besoin pour une fois, elle maudit ce foutu dieu vendeur de fruit et légumes ainsi que sa quête foireuse du canard en plastique. |
| | | Tristan E. Langley ICE T. ∇ localisation : New-York. ∇ messages : 2033 ∇ parmi nous depuis le : 15/03/2013
| Sujet: Re: mission n°1 (tristan et loïs) (terminé) Sam 15 Aoû - 10:27 | |
| Assis devant la file d'attente de touristes, le nez en l'air occupé à chercher la silhouette de son amie, Tristan ne vit même pas la grand-mère française prendre son téléphone et joindre les urgences. Le petit point noir là-haut, était-ce Loïs ? Elle avançait lentement mais sûrement vers un lieu sûr, ce qui était une bonne chose : Borée n'allait certainement pas s'occuper d'une demi-déesse qui n'était pas de son sang. Déjà qu'aider un poil son fils semblait être un effort démesuré, alors une amie… Laissez tomber. « Mon garçon, les secours arrivent. » Son temps de réaction fut phénoménal et après avoir bêtement contempler la vieille dame pendant trois bonnes secondes, le fils de Borée finit par capter. « Les secours… ? Non non, pas les secours ! » Certainement pas les secours, il allait se débrouiller, trouver queque chose ou quelqu'un… Sa mère peut-être ? Non, pas possible, elle était très probablement surveillée. Quant à un médecin généraliste, c'était encore une possibilité, même s'il n'avait pas grand chose pour le payer. « Ça va aller, ça va aller, j'vais me débrouiller ! » Il se sentait plus près de tomber dans les pommes que de courir se débrouiller là tout de suite, mais rester ici, c'était signer son aller simple pour Azkaban. Ou pour la prison la plus propre pour garder les pieds sur terre. Et punaise, il racontait n'importe quoi, même mentalement. Une légère sirène, bien trop stridente au goût du sang-mêlé, retentit dans la rue. La foule de touristes s'écarta prudemment sur le chemin du camion, n'oubliant pas d'observer la scène avec la plus grande attention. « Reculez, reculez, c'est pas un spectacle. » Curieusement, Tristan prit la fuite. Où il trouva l'énergie de le faire, mystère, mais il décampa.
Pour ne pas aller très loin, certes. Courir dans son état actuel était déjà un miracle, il ne pouvait pas demander à son corps endolori de courir un marathon supplémentaire. Bref, il s'écroula au bout de cent mètres, se causant quelques griffures supplémentaires (mais au point où il en était, franchement…). La suite ? Elle fut floue. Il reprit pleinement et correctement conscience menotté à un lit d'hôpital, dans ce qui devait être – ô surprise – une chambre d'hosto. « Tiens, le numéro deux se réveille. » Pardon ? Tristan contempla sans mot dire le visage boursouflé qui le dominait, se découpant affreusement sur le fond vert pâle qu'offrait le plafond. « Tristan Emmanuel Langley ? » Sans réfléchir, Tristan acquiesça. (Il était encore un peu sonné.) « Vous êtes en état d'arrestation pour destruction volontaire d'un lieu public, pour agression de civil, meurtre de représentants des forces de l'ordre, prise de fuite, vol à mains armée, meurtre de civil et violation de domaine touristique. » Avec ça, il était habillé pour l'hiver. « Vous avez le droit de garder le silence. » Tristan se laissa retomber contre le coussin, réprimant un gémissement de douleur. « Vous serez transféré dans deux jours dans un établissement haute-sécurité pour jeunes délinquants. Vous comparaîtrez prochainement, mais ce n'est qu'une formalité aux vues des nombreuses preuves qui vous accablent. » Ben voyons. Tristan manqua de fondre en larmes à nouveau, ne se retenant que pour éviter de perdre un peu plus la face devant cet hideux flic. |
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| Sujet: Re: mission n°1 (tristan et loïs) (terminé) | |
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| | | | mission n°1 (tristan et loïs) (terminé) | |
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