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Sujet: (cléope) la vengeance est un plat qui se mange congelé. Mer 22 Juil - 15:36
La vengeance n'est jamais une ligne droite. C'est une forêt. On peut donc facilement s'y égarer, s'y perdre, oublier par où on est entré. Puis finalement, quand tu arrives à en sortir, c'est beaucoup plus grand, elle fait beaucoup plus mal que tu ne l'escomptais.
Encore une réunion de plus qui n'amène strictement à rien. Tu commences à en avoir ta claque que les autres légionnaires ne se rendent pas forcément compte de ce qui est entrain de se dérouler, il ne faut pourtant pas sortir de Saint-Cyr pour savoir que les mortels ont trouvé le moyen de contourner les barrières magiques et de venir attaquer les demi-dieux non ? Peu importe qui ils sont, peu importe leurs objectifs, tout est clair non ? Il faut les trouver et soit leur dire d'arrêter en usant de la force, soit tous les exterminer. Tu n'aurais jamais pensé ainsi en temps normal, parce que tu n'es pas pour la violence gratuite ou pour tuer des personnes. Mais là, ils ont tué trente-et-une personnes, ce n'est pas rien et cela ne doit pas rester tel quel. Il en est hors de question. Lorsque tu as ressentis la douleur des romains, tu as immédiatement compris que tu devais te venger, prendre ta revanche. Tes capacités divines héritées de ton père ne t'ont pas aidé d'ailleurs, bien au contraire, tu as ressentis l'amour perdu des proches des victimes, et suite à cela, un désir irrépressible d'aller trouver les responsables et de les occire t'as envahis dans les moindres fibres de ton corps. Certaines personnes sont comme toi, elles crient vengeance, elles veulent partir les débusquer, les forcer à dire pourquoi ils ont fait ça, mais malheureusement, tout le monde n'est pas de cet avis et beaucoup ne veulent pas que l'on bouge, pourquoi attendre ? Ils veulent tous qu'un nouveau drame se produise et que trente autres sangs-mêlés soient tués ? Non, tu ne laisseras pas faire, c'est impossible de regarder et d'attendre que d'autres perdent la vie. Il fait nuit, comme à chaque fois que vous vous réunissez. La plupart ne veulent pas faire ça en plein jour, peur qu'on les regarde différemment sûrement, toi tu ne vois pas pourquoi ils réagissent ainsi. Tout le monde devrait prendre part et toute la Légion devrait s'y mettre, vous êtes romains après tout, personne ne devrait hésiter une seule seconde à prendre les armes. Tu ne les comprends tout simplement pas. D'ailleurs, tu ne comprends pas non plus le but de cette réunion, rien n'a avancé, toujours les mêmes questions sans réponses. Mais qui sont-ils ? Que cherchent-ils à faire ? Pourquoi ont-ils attaqué ? Le problème, c'est que pour pouvoir savoir, il faudrait peut-être commencer à se sortir les doigts du cul pour aller les trouver ces maudites réponses. Mais ça, personne ne semble prêt à aller le faire. Tant pis, qu'ils restent dans l'ignorance, toi tu iras, seul ou accompagne, mais peu t'importe, il le faut, la mort de ces personnes que tu connaissais ou non ne doit pas restée impunie. Il n'y a rien de plus à savoir. Comme d'habitude, tu restes le dernier au lieu de rendez-vous, tu restes assis, la tête ailleurs, entrain de réfléchir à tout ce qui pu être dit ou ce qui justement ne l'a pas été, cherchant un moyen de faire bouger les choses, de faire comprendre à tout le monde que c'est une nécessité. Non mais merde quoi ! Il y a trente-et-un morts ici et une quarantaine chez les grecs la même nuit ! Ce n'est pas une coïncidence, quelque chose est louche là-dedans, tu en mettrais ta main à couper. Finissant par sortir de ta torpeur, la tête un peu embrouillée par tout le bruit qu'il y a pu avoir, les discussions que les gens entamaient, le fracas des armes toute la journée, même pour toi qui est un demi-dieu, ce qui veut dire que tu souffres d'hyperactivité, tu satures parfois. Il y a des moments où tu donnerais tout pour prendre un antalgique pour soulager tes maux de tête. Lorsque tu sens un vent tiède nocturne effleurer ton visage, une sorte d'énergie nouvelle te prends : tu es fin prêt à aller dormir. Mais alors que tu te diriges vers la caserne, tu vois sa silhouette s'orienter vers la Nouvelle Rome, enfin pas exactement, plutôt vers la colline aux temples. Il est temps de faire bouger les choses, alors tu lui emboîtes le pas, bien décidé à ne pas courir non plus. Si la demi-déesse part dans cette direction, c'est qu'elle va aller prier sa mère, et tu ne comptes pas aller la déranger pendant qu'elle le fait, tu attendras patiemment qu'elle ait terminé. Une fois sur place, tu constates qu'il y a longtemps que tu n'as pas parlé à ton père, d'ailleurs lui non plus ne te parle pas. Généralement il te donne des conseils en temps critiques, mais ce n'est plus le cas. Tu lui en veux légèrement, mais tu sais très bien que les divinités ne peuvent pas interagir à volonté avec leurs enfants, ils n'en ont pas le droit. Une fois que la femme a terminé, tu t'avances vers elle, bien prêt à ne pas la laisser filer, il faut que tu lui parles, que tu lui expliques ce que tu as en tête. Tu sais très bien que la fille d'Hécate est comme toi, qu'elle veut absolument se venger de ce qui a pu se passer, alors pourquoi ne pas tenter d'aller vers elle pour débuter ton idée une bonne fois pour toute ? « Cléa ? Attends-moi. » Elle finit par s'arrêter, tu profites de cela pour la rejoindre et la regarder, aucun sourire sur le visage, mais aucune expression amicale non plus. Tu sais très bien que la demi-déesse te détestait à la base, tu le voyais dans sa façon de te regarder, mais ça a changé depuis peu. Oh ce n'est pas l'amitié qui vous caractérise, bien au contraire, plutôt... une sorte d'égalité constante. Même si ce n'est pas vraiment le mot que tu utiliserais pour vous décrire tous les deux. « J'aimerai savoir ce que tu as pensé de la réunion de tout à l'heure... tu dis cela d'un ton exaspéré, comme si tu savais d'avance ce qu'elle allait dire, c'est sûrement le cas d'ailleurs, tu en es plus ou moins persuadé. Parce que sérieusement, je vois pas où ça nous mène ce genre de discussion. » Tu clôtures en plongeant ton regard bleuté dans le sien, utilisant ton pouvoir sans même t'en rendre compte parce que tu es énervé, tu commences dès lors à agiter le désir irrépressible de vengeance la brune.
Sujet: Re: (cléope) la vengeance est un plat qui se mange congelé. Jeu 23 Juil - 14:12
"Tu veux que j'te dise ? Ça me rend malade !"
Ouai j'étais bien en colère. Faut me comprendre aussi. Des heures que j'attendais qu'on se réunisse, encore une fois, à la faveur de la nuit. Après les prières pour la plupart, bien loin de blasphémer, on citait les Dieux pour nous donner du courage pendant les échanges. On disait tous vouloir agir. Mais combien se bougeraient le cul pour nous sortir de l'impasse ? Moi j'étais prête. Et je pouvais partir quand je le voulais. Mais toute seule, je n'allais pas aller bien loin. Aussi je ruminais. Je regardais la réunion de loin et je poussais mes gueulantes quand il le fallait.
Un membre de la deuxième, un fils de Zeus, couvrait de honte toute la Nouvelle-Rome. "Je vous dis d'attendre. Les Dieux vont agir et nous sortir de là. Nous ne sommes pas préparés pour affronter les Mortels, nous en blesserons des innocents. -Te m'fous la gerbe."
Tout le monde se retourne vers moi, mes camarade de la première s'écartent, ils ont l'habitude. "T'as dit quoi Cléa ? -Je te dis que tu me donnes envie de gerber Andrew. Tu le comprends pas ça ? Toi et tes idées de lâche. -Putain de fille de titan..."
Les gens avaient fait silence, pris de stupeur. On osait pas me dire ça. J'étais plus vieille que la plupart, plus expérimentée, et ma mère n'était pas l'ennemie des Romains, bien au contraire. Alors forcément, personne se permettait. Mais y'en avait un, tous les trois-quatre ans, qui s'estimait assez puissant pour me défier de la sorte. Et il le regrettait toujours.
Je m'étais levé, assez énervée pour que mon poing tremble. J'avais pris mon élan avec le bras, bien reculé mon coude, et j'avais frappé dans le vide, le plus fort que je pouvais. Et au bout de la trajectoire de mon poing, j'avais ouvert un portail. Le fils de Zeus s'était vu envoyer au tapis, la mâchoire fracturée. Plus personne n'avait pris la parole pour dire qu'on devait attendre, et on avait recommencé à tourner en rond à propos de la date d'action.
J'étais allé prier, voir ma mère. Elle m'avait envoyé une chaleur et était repartie, mais ça me suffisait. Une petite pensée pour Papa, sûrement devant sa Tv à cette heure là. Et sur le chemin du retour, Light m'avait arrêté. Je ne l'aimais pas. Depuis son arrivée, il y a des années. Il avait refusé un honneur, d'un dieu, son père de surcroît. Non il n'avait pas mérité mon respect avant tout récemment. Lors de la guerre contre Gaïa, il avait fait ses preuves, on avait mené le front un petit moment avec d'autres, et il était présent. C'était sûrement un idiot, mais il avait du potentiel, aussi m'arrêtai-je pour l'écouter.
Il était jeune, fougueux, réac. J'aimais bien ce comportement. Il fallait en effet que ça bouge, il fallait se venger, ils avaient tué les nôtres ! "Ca te démange toi aussi. Tu voudrais leur sauter à la gorge à ces mortels. Tu veux trouver les coupables... Dis-moi. A quoi tu penses ?"
Sujet: Re: (cléope) la vengeance est un plat qui se mange congelé. Ven 24 Juil - 17:05
La vengeance n'est jamais une ligne droite. C'est une forêt. On peut donc facilement s'y égarer, s'y perdre, oublier par où on est entré. Puis finalement, quand tu arrives à en sortir, c'est beaucoup plus grand, elle fait beaucoup plus mal que tu ne l'escomptais.
Cette nana est plutôt fêlée, il faut bien l'avouer, certes tu n'iras pas lui dire en face parce que tu n'es pas ce genre de garçon à blesser pour le plaisir, mais tu le penses vraiment fort. Elle ne supporte pas les remarques, elle est vraiment sanguine et par dessus tout, dès que les choses ne vont pas dans son sens, elle te méprise et te considère comme si tu n'étais qu'une espèce de sale merde indigne de son attention. Et tout cela parce que madame est de la première cohorte, parce que madame se prend pour le putain de centre du monde alors qu'en fait c'est pas le cas du tout. D'ailleurs, t'es pas le seul à penser ça, parce que tout le monde le sait, tout le monde se le dit, et y en a un qui a osé le faire en face d'elle tout à l'heure. Toi ça t'a foutrement amusé, tu ne l'aurais pas fait, pas parce que tu as peur d'elle, bien au contraire, de toute manière, si elle te latte pour le premier combat, tu n'as qu'à la forcer à en faire un second et là tu l'extermineras facilement. En fait si tu ne le fais pas, c'est parce que tu as besoin d'elle, tu agis donc dans un pur esprit d'égoïsme et d'égocentrisme. Chose qu'elle affectionne particulièrement à première vue d’œil. Le truc c'est que depuis la guerre contre Gaïa, et qu'elle t'a vu affronter les armées de la Terre Mère, elle semble beaucoup moins agressive avec toi, tu ne diras pas que ça change beaucoup parce que de toute manière tu ne l'apprécies pas forcément, mais ça change certaines choses, tu la supportes maintenant. Enfin, ça c'est vite dit quand même. Le truc c'est que pour ce que tu as en tête tu as besoin d'elle, pour plusieurs raisons en fait. Non seulement une fille d'Hécate, ça peut vraiment être utile en cas de problèmes, et vu ses pouvoirs encore plus, en cas d'altercation, vous pourrez facilement fuir. Mais aussi parce que cette femme – oui à vingt-sept ans, on est plus une fille – est une des plus fervente personne à vouloir se soulever contre cette menace, elle est comme toi, elle veut en savoir plus pour tous les exterminer et enfin se venger de toutes les morts qu'ils ont pu commettre, que ce soit autant du côté romain que du côté grec. Comment peut-on faire ce genre de choses ? D'autant plus que parmi les victimes il y a des enfants, des gosses même pas âgés de quinze ans. Non, dans ta tête, ça ne passe pas, c'est un acte de barbarie qui doit être supplicié. Tu n'arrives pas à comprendre comment cela a pu arriver, en prime ils ont été tué par balles en bronze céleste, un métal mortel pour la mythologie incluant donc dieux, monstres et sangs-mêlés. Comment pouvaient-ils savoir ? Non, il y a trop d'éléments et tu veux absolument lever le voile là-dessus, il le faut parce que tu ne peux laisser cela impuni. Alors que tu as posé cette question à ton aînée, tu sais très bien ce qu'elle en a pensé, mais tu voulais en être persuadé, tu veux qu'elle le dise d'elle-même, afin de voir si elle serait prête à se lever elle aussi contre tout cela, voir si elle serait de la partie. Tu n'en doutes pas une seule seconde, tu la connais un minimum pour savoir qu'une fois que tu lui auras proposé ton plan, il n'hésitera pas. Elle dira oui, mais il faut que tu en sois sûr avant, pas qu'elle te rit au nez comme elle le faisait avant. Lorsqu'elle t'a regardé, tu as compris une chose, depuis peu, les événements ont changé la façon qu'elle avait de te considérer. Tu ne sais pas si c'est une bonne chose, probablement pas, mais au moins ce n'est plus une haine viscérale qui l'habite maintenant. Et ça c'est bon signe. « Ça te démange toi aussi. Tu voudrais leur sauter à la gorge à ces mortels. Tu veux trouver les coupables... Dis-moi. A quoi tu penses ? » Un sourire sardonique finit par illuminer ton visage, alors que tu la regardes en inclinant légèrement la tête vers la gauche. Tu penses à tellement de choses, pas forcément agréables d'ailleurs, tant et si bien que tu doutes si lui dire est conseillé. Tu finis par croiser les bras face à elle, relevant le menton pour lui montrer le regard noir de fou que tu peux avoir par moment, en fait c'est surtout quand tu penses à des choses sombres que tu as cela, même si elle ne le sait pas forcément. « Je pense à des choses qui te donneraient des cauchemars jusqu'à la fin de tes jours. » Un ton sec, presque tranchant, tu as une folle envie de leur faire payer à tel point qu'ils en périrait non pas d'un coup direct, mais de leurs blessures. Tu seras prêt à tous les torturer, jusqu'à ce qu'ils crient pitié, mais tu n'es pas sûr que tu en auras une lorsque ce moment arrivera. Mais là n'est pas encore le moment, loin de là d'ailleurs. Pour le moment il faut que tu lui exposes ton idée, parce qu'elle semble d'accord, à la vue de ce qu'elle t'a demandé. « J'avais pensé au fait que c'était pas forcément à ce foutu conseil de merde d'agir, tu termines de parler, faisant exprès de laisser un blanc s'installer, pour qu'elle saisisse elle-même le sens de ta phrase, parce que ce n'est pas compliqué à vrai dire. Il faut qu'on parte à deux, tant pis pour les autres, on doit agir de notre côté, sinon on arrivera à rien. » Tu sais que c'est risqué, en prime deux légionnaires qui s'échappent de temps à autre, vous risquez la punition, mais tu n'en as rien à faire, si c'est pour venger la mort des pauvres qui sont morts, tu le feras. Tu as trop été affecté par tout cela, l'amour sombre, ça comprend la perte des êtres chers et tu la ressens, mais tu es aussi titillé par ton besoin naturel de revanche, alors maintenant, il faut juste que Cléa soit d'accord.
Sujet: Re: (cléope) la vengeance est un plat qui se mange congelé. Mar 28 Juil - 13:41
Prétentieux. Très prétentieux. Alors comme ça, ce qu'il pouvait me dire me ferait avoir des cauchemars... J'en doutais fort. Il était de ces roquets qui aboient jusqu'à ce qu'on leur mette une laisse. Je ne supportais pas les arrogants. J'avais fait taire assez de fils d'Arès dans ma cohorte pour ne pas avoir à supporter ce genre de discours suffisant de la part de gamins. Bon dieu quoi ! Comment pouvait-on être aussi hautain à longueur de temps ? Même moi je réalisais à quel point sortir cette réplique était digne d'un vieux film. J'émis un léger rire tout en écoutant ce qu'il avait à me dire.
La colère se ressentait, chaque parcelle de son corps semblait ressentir sa rage et sa haine. Et je la ressens aussi. Alors que je m'étais calmé au temple, que j'avais salué ma mère, j'étais en train de m'énerver, de vouloir la vengeance. "Que..."
Il parlait maintenant de partir à deux, d'emmerder le conseil qu'on avait tous voulu et de donner lui-même vengeance. J'avais envie de crier moi aussi, de me perdre dans cette haine. Et je repensais à toutes les fois où j'avais perdu les pédales comme ça...
Pas tant de fois que ça. Je n'étais pas colérique à ce point, pas revancharde au point de ne pas respecter les règles. Non il y avait autre chose. Je luttais contre le sentiment qui m'envahissait, repassais en boucle la scène du Temple. J'étais calme. Et puis je ne l'étais plus. "Qu'est-ce que tu..."
Et là j'ai compris.
Après 15 ans à la Nouvelle-Rome, quinze années au Camp Jupiter, forcément, on s'entraîne à combattre toute sorte de talent, de compétence, de pouvoir. Et de tous ceux qui existent, les plus chiants étaient évidemment ceux qui touchaient au mental. J'en avais combattu des enfoirés de manipulateurs, des petites merdes qui te contrôlaient, et un qui revenait souvent celui d'influencer tes actions, tes choix, tes sentiments. Quelle merde ce truc. Mais je le réalisais maintenant. Parfois trop tard, mais je connaissais les effets. Et que ce petit con ose me faire ça... C'en était un peu trop pour aujourd'hui.
D'un coup je le poussai contre le mur derrière lui, mon avant bras sous sa gorge, mon autre main devant sa tête, doigts écartés, crispés, avec la ferme intention de créer un portail si ce qu'il me disait ne me plaisait pas. "Alors comme ça on essaie de m'influencer ? Petite merde ! T'es un traitre c'est ça ? Tu veux m'emmener loin du camp pour que des batards comme toi me tuent ? Comme vous avez tué les nôtres ? C'est ça qui t'excite dans ta vie de merde ?!"
Là j'avais la haine, contre lui, les mortels, tous.