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Sujet: (aslb) in the land of gods and monsters. Lun 24 Aoû - 10:33
André-Sören Lupo Buckley
si tu m'insultes encore une fois, je te frapperai si fort que même ta mère le sentira.
NOM •• Buckley, rien de bien original, quelque chose de très basique hérité de sa pauvre et idiote de mère qui est devenue une prostituée totalement camée qui ne pense qu'à sa came et à boire un coup pour oublier la déception de celui qu'elle a aimé. PRÉNOM(S) •• Lupo est son prénom principal, celui le plus fréquemment utilisé par tout le monde, mais il est également affublé de deux autres patronymes à savoir Sören et André, les prénoms que ses grands-parents ont choisis. SURNOM(S) •• Certains le surnomment Loup, un jeu de mot plutôt basique avec son prénom, mais qui trouve toute sa signification facilement quand on voit qui il est réellement. ÂGE •• Vingt-huit années qu'il vit, deux ans qu'il fuit la réalité et qu'il vadrouille. DATE ET LIEU DE NAISSANCE •• Un treize janvier fut le jour de sa naissance, à Washington, capitale réelle des Etats-Unis, lieu des convoitises mais de tous les dangers car attire inexorablement la colère de certains. NATIONALITÉ •• Américain, il est né sur le territoire nord-américain et n'a jamais foutu les pieds ailleurs assez longtemps pour en acquérir la nationalité. ORIGINES •• Américaines avant tout, mais de part sa mère il possède des origines françaises assez importantes, et grecques depuis qu'il sait que sa mère est une divinité de la mythologie. OCCUPATION •• Fuir la police, ça compte non ? Parce qu'en fait c'est ce qu'il fait à longueur de journées, ils le recherchent parce qu'il a tué une personne, pas par plaisir, mais par nécessité c'est ce qu'il a répondu. La vérité c'est qu'il a déjà purgé sa peine, mais que certains le recherchent toujours pour se venger sûrement. ORIENTATION SEXUELLE •• La seule expérience qu'il a eu, ou plutôt la seule vraie expérience fut avec un homme, très peu réjouissante d'ailleurs, il se considère en fait comme asexuel, même s'il ne dit pas non à des découvertes. STATUT CIVIL •• Célibataire endurcis, il ne veut pas trop penser à s'attacher à quelqu'un en ce moment, peut-être que si la vérité est levée, les gens comprendront. PARENT DIVIN •• Hermès, le dieu des voleurs, des voyageurs, des routes et des carrefours, donneur de la chance et messager des dieux, le dieu mutin qui accompagne les morts vers le pays d'Hadès. POUVOIR(S) •• Le premier pouvoir de Lupo est plutôt pratique il est ce que l'on appelle couramment intangible, c'est à dire qu'il peut passer à travers tous les obstacles solides qu'il rencontre sur son chemin. Le second moins incroyable, en fait il lui permet simplement de sonder les personnes en extérieures, ceux qui lui veulent du mal seront avec une aura rouge, ceux qui lui veulent du bien seront avec une aura bleue. ARME FÉTICHE •• Il a deux armes en réalité, l'une vient de son père, plutôt barbare c'est un marteau en bronze céleste qui se miniaturise en pendentif et qui peut se rendre invisible dans ta main ; la seconde arme a été fabriquée à la colonie par un ancien fils d'Héphaïstos, c'est un pistolet automatique neuf millimètres modifié pour projeter des balles en bronze céleste. DÉFAUT FATAL •• Le pire défaut de Lupo et qui peut venir à bout facilement de lui, c'est sa naïveté à toute épreuve. On peut lui faire avaler quasiment tous les mensonges que l'on veut, un comble pour un enfant d'Hermès non ? LIEU DE RÉSIDENCE ACTUEL •• Lupo réside dans un vieux parc d'attraction désaffecté non loin de New-York, il loge dans les différents manèges et s'amuse comme il peut, là bas au bout moins, les policiers ne viennent pas le faire chier.
CARACTÈRE •• Le jeune Lupo est vraiment taciturne, il n'arrive pas à parler pour ne rien dire alors il préfère garder le silence plutôt que déblatérer des choses inutiles, c'est avant tout pour cela qu'on peut croire qu'il est parfois froid avec les gens alors qu'en réalité ce n'est pas le cas. Oh bien sûr qu'il peut se montrer méchant, mais il ne le fait que rarement. La vérité, c'est qu'il est amical, il arrive à se lier d'amitié avec les gens facilement si bien qu'en fait il évite de le faire, parce que pour lui les amis doivent pouvoir se compter sur les doigts des deux mains. On dit aussi qu'il est "foufou" et téméraire, qu'il n'hésite pas à mettre sa vie en danger facilement simplement pour se défouler et éprouver une adrénaline qu'il aime tant. C'est aussi quelqu'un de courageux et loyal qui n'hésitera pas une seconde à aider son prochain, on peut donc dire qu'il est également généreux. Méticuleux et stratège, en cas de combat il ne va pas non plus se jeter dans la gueule du loup et il tentera de faire tout pour ne pas se brûler les plumes. C'est aussi manipulateur hors pair, il arrive à toujours tirer ce qu'il veut des gens et met parfois en place des plans qui pourraient lui attirer de sérieux ennuis, avis aux amateurs, ne pas s'attirer ses foudres. Mais outre tout cela, c'est une vraie amusette, il s'amuse avec un rien et les gens disent même qu'il est simplet voir extrêmement naïf. Parfois on le compare au nain nommé Simplet dans Blanche Neige, n'importe quoi.
☞ QUELQUES ANECDOTES SUR TON PERSONNAGE. 01. Il a vécu à la colonie de ses treize ans à ses vingt-six ans, il a participé à la guerre contre Cronos et Gaïa et il a été le chef du bungalow d'hermès, mais il a préféré quitter la colonie, n'assurant son rôle que lors d'une seule année. 02. Il y a deux ans, après qu'il ait quitté la colonie, il a été enlevé par un groupe de mortels (en réalité c'est le DLCEM mais il ne le sait pas) qui l'ont séquestré pendant environ deux mois, ils ont fait des tests sur lui, beaucoup de tests. principalement psychologique avec des seringues qui lui faisaient avoir des hallucinations et relevaient les réactions qu'il avait dans son sommeil. Il est mort au moins une centaine de fois dans les hallucinations. Elles avaient pour but de tester ses réactions face à certaines situations pour analyser l'esprit d'un demi-dieu. Il a finalement réussis à s'enfuir et à tuer l'un des leurs. 03. Chiron lui avait appris à utiliser la brume, il sait s'en servir pour faire voir ou croire ce qu'il veut aux mortels, c'est bien pratique pour voler certaines choses lorsqu'il n'a pas beaucoup de tunes, son maigre salaire de serveur dans un fastfood ne lui suffit pas toujours. 04. Il préfère vivre en solitaire dans son vieux parc d'attraction désaffecté, vivant de ce qu'il peut et ayant commis beaucoup de vols pour récupérer de quoi se faire une belle piaule dans l'ancien train fantôme qu'il a totalement réaménagé. Ce n'est pas luxueux, mais il a de quoi vivre, à la bougie quoi. 05. Son hyperactivité se traduit par le fait qu'il aime prendre des risques inutilement, ainsi il n'est pas rare de le voir escalader la grande roue du parc où il vit ou encore faire le chemin du grand huit en se tenant aux rails, il s'est déjà cassé plusieurs os ou froissé des muscles, qu'il a guérit avec la nourriture des dieux. 06. Il n'entretient plus aucune relation avec sa mère, cette dernière a refusé de le revoir depuis qu'il a disparu pendant deux mois de la circulation, il ne s'en plaint pas quand il voit ce qu'elle est devenue : un objet de désir aux plus serviles, une femme décharnée par la drogue et l'alcool qui vend son corps aux pervers les plus horribles. 07. La seule chose dont il a peur maintenant, ce sont les endroits clos, en gros il est claustrophobe, cela est dû aux tests effectués par le groupe de mortels, lors d'une hallucination il l'ont enfermé dans une pièce pendant trois jours et à la fin les murs se sont rapprochés jusqu'à l'écraser réellement. Ce n'était qu'une hallucination, mais sur le coup ça lui paraissait réel. 08. Lorsqu'il mange de l'ambroisie, le goût lui rappelle les bonbons aux chocolat et à la menthe que lui donnait son voisin qui s'occupait de lui quand sa mère partait en voyage et lorsqu'il boit du nectar, c'est le chocolat chaud que le vendeur vendait en bas de sa rue, de doux souvenirs de son enfance insouciante, bien loin de tous les problèmes actuels. 09. Il se fait beaucoup attaquer par les monstres, beaucoup plus que certains autres sangs-mêlés, il ne l'explique pas vraiment, mais il pense que c'est parce qu'il doit être le seul dans les environs de son parc d'attraction, il se fait donc un malin plaisir de tous les exterminer facilement. 10. En réalité il devrait porter des lunettes, il ne peut pas lire sans, mais il trouve que ça lui donne un air intello qu'il ne supporte pas, alors il ne les met que lorsqu'il n'a vraiment pas le choix. 11. Comme tous les enfants d'Hermès, c'est un cleptomane compulsif, dès qu'il peut voler quelque chose, il le fera, il n'y peut rien c'est dans sa nature, et personne ne voit jamais rien, il est trop rapide et a un doigté d'expert de toute façon, merci papa on dit.
☞ ITINÉRANT. 01. •• Que pensez-vous des dieux ? Et des camps ? Les dieux, on ne peut pas dire qu'ils t'ont été d'une très grande aide au court de ta vie, ils ne s'occupent que d'eux-mêmes et préfèrent éviter leur progéniture. Enfin merde quoi, leurs enfants devraient compter pour eux, mais non, ils s'en foutent. Tu n'a jamais vu un dieu de ta vie, et tu sais que même si tu risques gros, tu leur dirais ta façon de penser. Ils n'ont pas à abandonner leurs enfants de la sorte. En ce qui concerne les camps, tu as vécu à la colonie des sangs-mêlés pendant de longues années, et tu es parti, ce n'est pas pour rien. Tu n'apprécies plus l'ambiance bon enfant qui y régnait, ce n'était pas pour toi. Quant au Camp Jupiter, qui sait si un jour tu n'irais pas vivre à la Nouvelle Rome, mais pour le moment, tu ne sais pas, tu restes tout seul, c'est mieux ainsi.
02. •• Pourquoi avoir quitté la Colonie ou le Camp ? Et où vivez-vous à présent ? Comme expliqué précédemment, tu es parti de la colonie des sangs-mêlés après y avoir vécu de tes treize ans à tes vingt-six ans. Certes au départ tu t'amusais bien là-bas, mais avoir eu la responsabilité des gamins pendant une année t'a refroidis. En plus ta mentalité a changé, tu ne voulais plus rester parce que c'était trop basé sur l'amusement, et tu voulais vivre par toi-même, découvrir d'autres choses. Ta décision a été vite prise, laissant la responsabilité de chef de bungalow à un autre sang-mêlé. Désormais tu vis dans un vieux parc d'attraction, logeant dans le train fantôme que tu as totalement aménagé avec ce que tu as pu voler ou trouver. Tu y es bien et personne ne vient t'embêter au moins.
03. •• Avez-vous entendu parler de l'intrusion de mortels au sein de la Colonie des Sangs-mêlés et du Camp Jupiter ? Si oui, qu'en avez-vous pensé ? (Votre personnage n'est pas au courant de l'existence du DLCEM, seulement de l'attaque armée par des mortels.) Ça pour en avoir entendu parler. La vérité c'est que Lupo a étrangement fait le lien entre son enlèvement il y a deux ans de cela et les attaques simultanées dans les deux camps de demi-dieux. Il ne sait pas si tout cela a un rapport, mais il a été grandement affecté par tout cela. Il avait des amis dans les deux camps, certes il ne les voyait plus beaucoup, mais savoir que certains ont été tué... dans un sens lui aussi est mort à cause de tout cela.
04. •• Vous sentez-vous particulièrement en danger ou démuni face à cette menace invisible et inconnue, vous qui êtes isolé à l'extérieur ? La vérité c'est que Lupo est toujours terrorisé à l'idée que ces mortels puissent venir le retrouver et l'achever d'une balle bien placée. Il ne sait pas qui attaquer puisqu'il ne sait même pas qui ils sont, alors il se fait vraiment discret, préférant faire en sorte qu'on l'oublie. Il sait cependant que tôt ou tard, ça finira par arriver, qu'ils le retrouveront, et il devra faire des choix, qui seront décisifs.
☞ À PROPOS DU JOUEUR.
Tu me connais déjà. Pomme de terre, et collants résilles, j'vous aime putain.
Dernière édition par A-S. Lupo Buckley le Ven 28 Aoû - 0:31, édité 9 fois
Sujet: Re: (aslb) in the land of gods and monsters. Lun 24 Aoû - 10:33
hear birds on the summer breeze
been tryin' hard not to get into trouble, but i've got a war in my mind.
☞ YOUNG AND BEAUTIFUL.
Tu déambules dans les couloirs de son école, ta petite main dans celle de ta maman. Une fois de plus la directrice désire s'entretenir avec ta mère. Tu sais exactement pourquoi, et elle aussi le sait. Elle ne semble pas furieuse comme tu aurais pu y croire, en fait elle semble plus triste qu'autre chose, comme si le désespoir l'accablait. Lorsque la dame vous accueille tous les deux et referme la porte de son bureau, tu sais exactement ce qui va se passer, tu vas devoir changer d'école et te faire de nouveaux amis, une fois de plus. Mais tu ne veux pas, ce sera la troisième fois que cela arrive et tu commences à en avoir marre. Ce n'est pas ta faute si tu es incapable de faire ce qu'ils te demandent, si tu es hyperactif comme le disent les messieurs en blanc avec leurs truc bizarre pour écouter ton cœur. « Madame Buckley, je suis désolée de vous l'annoncer, mais votre enfant ne peut plus continuer à étudier dans cette école. Il a encore une fois détruit la salle de classe alors qu'il y était seul. » Tu as déjà expliqué à maman que ce n'était pas ta faute, qu'il y avait un drôle de monsieur avec un seul œil en plein milieu du front qui voulait te croquer et que du coup tu as fuis et qu'il a tout détruit. Elle t'a dit qu'elle te croyait mais qu'il ne fallait pas le raconter, que c'était un secret entre toi et elle. « Je comprends, nous trouverons un autre établissement pour lui... sinon je ferais son éducation moi-même. » C'est ainsi que tu as quitté une nouvelle école, un sentiment profond de rejet dans l'âme alors même que tu n'avais que sept ans et que tu ne comprenais pas pourquoi personne d'autre que ta maman ne te croyait quand tu racontais à chaque fois ce que tu avais vu.
Il y avait aussi cette fois-là, où ta professeur d'histoire géographie qui était plutôt mignonne t'as reluqué d'un œil étrange, comme si elle se demandait à quelle sauce elle allait bien pouvoir te manger. Là tu l'as regardé d'un air bizarre et levé la main. « Pourquoi vous me regardez comme ça ? Je sais bien que je suis un petit gros mais pas la peine de me dévisager. » Elle s'est mis à rire, d'ordinaire tu te serais fait renvoyer de cours immédiatement. Mais là non, elle t'a regardé en se léchant la lèvre supérieure, c'est quand tu as vu la langue fourchue que tu as eu un mouvement de recul. « Sympa votre scarification madame, c'est qui votre tatoueur ou perceur au juste ? » Lorsqu'elle s'est avancée vers toi, un sourire sadique aux lèvres, tu as commencé à prendre peur, rapidement elle t'a dit d'aller dans le couloir parce qu'elle devait te parler. C'est là que tu as su que quelque chose était étrange lorsque tu as vu ses jambes. Tu as immédiatement attrapé ton téléphone portable et appuyé sur le bouton du traceur lançant une alerte à ta mère qui pourrait immédiatement savoir où tu es en cas de problème. « Hermès en fait toujours des drôles dans ton genre, mais tu vas mourir maintenant. » Tu la regardes d'un air étrange, elle est complètement folle, c'est bon, désormais c'est pas toi qui perd la boule, mais les autres. Encore un de ces trucs bizarres auquel tu es confronté depuis ta plus petite enfance. Ta mère t'as toujours promis des explications, mais elle disait plus tard à chaque fois que tu abordais le sujet. « Vous savez la cigarette qui fait rire c'est pas bon pour la santé... » Tu tentes la dérision ou l'humour à chaque fois pour t'en sortir, mais la vérité c'est que là tu trembles de peur, alors que tu t'apprêtes à dire autre chose, elle t'attrape par la gorge et te soulève comme si tu ne pesais rien pour te claquer la tête contre un mur. C'est alors que ta mère débarque dans le couloir. Elle s'arrange toujours pour travailler pas loin de ton école au cas où, et ça va te sauver la vie. Après plusieurs heures passées dans le noir, tu te réveilles, un bandage sur la tête, allongé sur ton lit. « Mon cœur, fait tes valises, il est l'heure que tu saches la vérité. » Tu as obéis, et c'est là que tu as enfin le droit aux réponses que tu as toujours voulu, qui est ton père, qui es-tu, pourquoi tu vois toutes ces choses. Au départ tu as du mal à croire à tout cela, mais à tes premiers pas dans la colonie sans ta mère... tu as su que tout était vrai.
☞ DARK PARADISE.
Tu attendais ce moment depuis longtemps, l'occasion de pouvoir faire tes preuves, de montrer à tout le monde que tu es capable toi aussi de faire des choses extraordinaires. Une quête avait été organisée afin d'aller chercher le foulard d'Aphrodite qui avait été perdu. Trois demi-dieux ont été désignés pour cette tâche, une fille de la déesse de l'amour nommée Amber, un enfant d'Arès et toi. Les journées ont été longues et compliquées, mais vous étiez ensemble. Il a fallu attendre tes dix-sept ans pour avoir cette quête, en prime tu as été envoyé parce que tu avais gagné le capture l'étendard, on a jugé que tes aptitudes étaient utiles, d'ailleurs ils n'ont pas eu tord. Plusieurs fois tes pouvoirs ont été utiles afin d'éviter le pire. Par exemple Amber qui trébuche et manque de tomber d'une falaise, tu as couru à une vitesse supersonique pour attraper sa main au dernier moment. A ton retour tu as eu le droit à des acclamations de toute la colonie, toi ainsi que tes amis, c'était un moment de rêve, réellement fabuleux. Et le pire ça a été lorsque tu es retourné dans ton bungalow, un petit paquet était disposé sur ton lit, un mot l'accompagnait, écrit d'une jolie plume. « Je suis fier de toi Lupo. » C'était signé par Hermès. Lorsque tu as ouvert le paquet, tu as découvert un pendentif en forme de marteau une fois dans ta main, il s'est changé en véritable marteau forgé dans du bronze céleste. Il t'a suffit de l'avoir cinq secondes et il est devenu invisible alors que tu sentais toujours son poids dans ta main. Ton premier contact avec ton père, tu lui en veux de ne jamais venir, mais tu ne pourtant pas te résoudre à le renier, ce cadeau est vraiment inestimable, alors que tu lui intimes de redevenir un pendentif, tu l'accroche à ton cou, fier d'avoir fait autant de choses.
Partout ce n'était que désespoir et lutte acharnée. La guerre de Manhattan, contre les armées de Cronos. Tu étais en première ligne lors des affrontements, tu étais tellement rapide et infatigable que tu pouvais tenir beaucoup d'ennemis à distance, mais ce n'était pas suffisant, sans tes camarades, tu aurais été submergé. Tu étais également un élément clef, car pouvant courir plus vite que la lumière, tu distribuais des messages à tout le monde pour que tout soit coordonné. « Lupo, dis aux Apollons qu'ils vont recevoir d'autres blessés. » D'un seulement clignement de cil, tu t'es rendu dans votre quartier général pour annoncer la nouvelle avant de retourner au front. Incapable de pouvoir faire autrement que de te battre pour aider l'effort général. Tu as vu des horreurs, des amis tomber au combat, mais il fallait continuer, il le fallait. Le titan ne devait absolument pas gagner, ça aurait été la fin des dieux de l'Olympe et si cela venait à arriver... le monde tel que tu le connaissais n'aurait même plus existé. Malgré tout cela, tu as finis par te faire blesser, toi qui évitait chaque attaque en utilisant ton pouvoir, un coup d'épée d'un demi-dieu ennemi mal placé t'a embroché au niveau du bras, la lame est ressortie de l'autre côté. Hurlant de douleur, tu as été évacué immédiatement, obligé de ne plus servir que de messager une fois que tu a été remis sur pieds. Et ce n'était que le début, car l'attaque de Cronos a réveillé Gaïa.
☞ BORN TO DIE.
Tu ne faisais rien d'autre que te promener dans les rues de New-York alors qu'une piqûre violente te touche dans la nuque, puis le noir complet. En te réveillant, une seule certitude : on t'a drogué et te voilà maintenant enfermé dans une cellule, le corps totalement attaché sur une table comme si tu étais un fou furieux et une sorte de casque avec des capteurs collés sur ton crâne rasé. Bordel, que se passe-t-il ? Autre chose, tu n'es vêtu que d'une sorte de pagne d'hôpital. Et c'est lorsque tu sens un produit s'injecter dans ton organisme que tu perds à nouveau connaissance. Tu pensais avoir connu la peur, affronté la mort, mais ce n'était rien comparé à tout ce qui allait suivre. Le sang, le chaos règnent en maîtres. Je ne suis qu'une simple personne démunie face à une tyrannie sans nom, face à cette horreur qui me rend esclave d'une tierce autorité. Des coups de feu résonnent dans mes oreilles, des claquements de fouets fendent l'air et donnent une impression lugubre au lieu où je me trouve. Je ne sais pas exactement où je suis, mais je sais cependant que ce n'est pas un endroit sûr pour moi, ni pour ceux qui sont à mes côtés. Ces derniers ont un visage blanc, tout lisse, comment font-ils pour vivre ? Suis-je formé identiquement ? Que fais-je donc ici ? Ce serait-ce un cauchemar ? Non, j'en doute. Je porte ma main à ma cuisse et remarque que je suis armé d'un sabre, une lame fine et tellement aiguisée que si j'y posais mon doigt, je me le couperais immédiatement. Je comprends une chose. Je dois tuer, toujours et encore. Je finis par avancer discrètement vers la grande place de cet endroit sombre et sans intonation joyeuse. Que se passe-t-il donc ici ? Je hausse un sourcil rapidement en admirant la populace qui s'est amassée autour de la potence. Des dizaines de personnes sont fouettées en public. Les gens semblent apprécier ce spectacle, moi je ne vois que le sang qui gicle, je tique légèrement en remarquant que les individus châtiés ont un visage réel, un nez, une bouche, des yeux et tout ce qui va avec. Bon dieu. Je ne comprends rien du tout. Je m'approche au plus près, ce sont des gens que je ne connais pas, mais pourtant je ne peux m'empêcher d’éprouver de la peine, au fur et à mesure que les minutes passent, ils décèdent de leurs blessures ou sont achevés par balle en pleine tête. Je tique à chaque fois que l'un d'eux est exécuté. Cela va du simple enfant, au vieillard, qu'ont-ils bien pu faire pour mériter pareil sort ? Je finis par oser demander à quelqu'un, une personne dans les alentours. « Que se passe-t-il exactement ? » La personne me regarde avec effarement. Je sais que c'est ma fin, ce sont des gens comme moi qu'on cherche. Ceux avec un visage. Je saisis mon arme sans ménagement et lui enfonce dans le ventre en filant le plus rapidement possible. Personne ne m'a vu, m’éclipsant comme une ombre, je rabats mon écharpe contre ma bouche et mon nez et enfile ma capuche que je mets jusqu'à ce que l'on ne puisse plus distinguer mes yeux mais pour que je puisse continuer de voir. Est-ce simplement pour cela que l'on les tue ? Parce qu'ils sont différents ? Parce que ce sont des personnes avec un faciès dessiné ? Je suis totalement paumé dans ce rêve qui n'a finalement aucun sens... Le pire reste à venir, je le sais et je le sens. Les choses tournent rapidement au vinaigre, on ne voit que par le sang dans cet endroit déluré. Les gens semblent effrayés, voir un fou furieux avec un sabre dégoulinant de sang à la main, après tout, j'ai une idée en tête. Je souris derrière mon écharpe et m'avance en roulant des épaules. Les articulations bien chaudes, je me propulse délicatement sur la potence. Les autres exécuteurs ne semblent pas me remarquer, je me fige derrière une corde de pendaison libre. Je fais un nœud rapidement mais laisse un espace délibéré pour que la personne puisse se détacher. Je vais chercher un homme dans la vingtaine, je lui passe discrètement une arme à feu, un pistolet avec un chargeur entier qu'il cache sous sa chemise qui est rentrée dans son pantalon. Je lui indique que s'il veut sauver sa famille, il doit m'aider à tous les abattre, tous, toutes les personnes sans visages, le chaos pour le chaos. On soigne le mal par le mal après tout non ? Il me regarde et acquiesce rapidement. Il vient avec moi pour que je puisse l'attacher. Je donne un rapide coup sur la pédale qui le pend en l'air. Je m'approche de l'un de mes « collègue » et d'un coup circulaire d'épée, lui tranche la tête, elle tombe et roule au sol. Il n'en faut pas plus à mon allié pour me rejoindre et déclencher la pagaille. Je saute à terre et me profile dans la foule, à chaque coup donné, une personne tombe, encore et toujours. Je retire ma capuche et rigole à gorge déployée. La force armée arrive enfin, mais que me veulent-ils ? Ne savent-ils pas que je suis quasi invincible ? Je me jette dans la gueule du loup et tranche des membres, les mutile de façon ignoble, je les tue tous, j'entends encore les coups de feu caractéristiques de mon allié qui se bat. Des hurlements et des giclées de sang résonnent à mes oreilles. Quoi de mieux pour un affrontement pareil ? La liberté, voilà ce qui le pousse à se battre, pour ma part c'est juste mon désir incontrôlé du sang qui me donne cette envie d'attaquer à tout bout de champ. Jusqu'à ce que je sente quelque chose de froid, et d'humide sur ma tunique. Un frisson parcourt entièrement mon corps, puis je chute, indéniablement vers le sol qui me tend les bras. Un dernier souffle s'empare de mes lèvres tandis que je vois la pointe de l'épée ressortir de mon torse, pile à l'endroit de mon cœur. Un hurlement perce la cellule où tu te situes, c'est affreux, le corps recouvert de sueur, un air hagard sur le visage. Que s'est-il passé ?
Un puissant gémissement emplis l'espace, alors que je sens cette virilité faire de moi l'espace d'une heure : la pire des prostituées. Le corps en sueur et une douce sensation de froid en moi, je me tortille sur une table alors que je le vois, ce garçon si étrange mais qui m'a toujours électrisé d'une façon ou d'une autre. Duncan, un ancien camarade de la colonie, comment ai-je fais pour en arriver à cette extrémité ? Je ne sais pas, mais voilà déjà qu'un nouveau coup de bassin me fait pousser un cri de plaisir intense. Lâchant la bride, je m'abandonne à son étreinte, incapable de faire autrement, mes doigts se verrouillent autour des bords de la table, mes jambes collées à ses épaules qui bougent au rythme de ses vas-et-viens. C'est terminé ? Déjà, mais alors que tu reprends connaissance, tu vois cette femme, elle est étrange avec toi depuis quelques jours déjà. Tu ne comprends pas trop lorsqu'elle se baisse vers ton visage et murmure du bout des lèvres en faisant semblant de vérifier tes liens. « Debout, dépêche toi. Je n'ai pas mis une dose de produit suffisante pour annihiler tes pouvoirs, tu peux fuir, mais blesse moi sérieusement avant pour faire croire que tu as pu t'échapper sans mon aide. » Tu n'hésites pas une seule seconde, bien que très faible, tu attrapes le couteau qu'elle te présente et lui entaille sévèrement le bras, prenant un plaisir vicieux à le faire. Le sang gicle et t'inonde la tunique d'hôpital qui te sert de vêtement. Rapidement tu fuis par la porte et saute sur le garde au bout du couloir et lui abat la lame dans la nuque avant de fuir à travers les murs. Lorsque tu te retrouves dehors, c'est la liberté.
☞ RIDE.
Après un an passé en à l'air libre, autant dire que tu as eu le temps de réfléchir à ce que tu voulais faire dans la suite, déjà trouver un travail ça a été dur, surtout pour quelqu'un sans diplômes. Mais tu as réussis à trouver. Tu vis pauvrement, autant ne pas se le cacher, tu n'as pas d'argent, ou presque pas, tout ce que tu as passe dans la bouffe parce qu'il faut bien se nourrir. Tu n'as pas le choix, travailler dans un fastfood miteux comme serveur, c'est la bonne planque au moins, personne ne t'embête jamais, et en prime c'est calme, jamais un ennuis à l'horizon, les ennuis, ils arrivent en dehors, quand tu es tout seul. En tant qu'itinérant et en prime fils d'un des dieux olympiens, les monstres ont tendance à t'attaquer, alors une seule solution, se battre. Depuis que tu vis seul dans ce vieux parc d'attraction, tu as des réactions incroyables, un seul bruit t'alerte et ton marteau vient immédiatement se matérialiser dans ta main. Mais tu n'étais pas préparé à cela du tout. Pour une fois que tu voulais faire un saut à la colonie pour refaire le plein d'ambroisie et de nectar gentiment proposés par les enfants d'Apollon, tu as remarqué les linceuls de plusieurs bungalows. Tu as alors immédiatement compris que quelque chose s'était passé, demandant à certains, tu as obtenu des informations comme quoi des mortels armés de fusils chargé avec des balles en bronze célestes ont pénétré dans l'enceinte de la colonie et ont tué des tas de pensionnaires. Alors même si tu as quitté cet endroit depuis déjà deux ans, tu t'es joins aux autres pour les rites et les deuils à faire, parce que tu connaissais certaines des victimes qui étaient tes amis. Pourquoi autant de cruauté sérieusement ? Mais une fois parti tout seul, quelque chose t'es venu en tête, et si jamais... des mortels dans les deux situations, les choses seraient-elles liées ? Tu ne sais vraiment pas, mais il y a un fait qui est certain, qui que ce soit, ils en ont après vous, cette attaque était trop bien orchestrée. Il y a un danger maintenant, un véritable danger qui vous guette tous, membres du monde divin.
Alors que tu dors profondément dans ton campement à l'intérieur du train fantôme du vieux parc d'attraction, un bruit insolite hérisse les moindres poils de ton corps. Réveillé immédiatement, tu te lèves et tire sur le collier que tu as autour de ton cou, un marteau en bronze céleste invisible apparaît dans ta main et tu sors du lieu en passant à travers le mur. Arrivé dehors, tu remarques de suite ce qui ne va pas, un monstre. Mal réveillé comme tu es, tu t'avances et te fracasse la tête au sol parce que tu as trébuché sur une vieille canette de soda jetée à terre. Entrée en matière zéro. Te relevant, tu vois que le griffon s'est posé face à toi et ouvre grand sa gueule. « Oh bah mon salaud, tu connais pas le dentifrice toi, tu devrais tester. » Apparemment la plaisanterie ne lui a pas plu parce qu'immédiatement, il commence à t'attaquer, et quoi que tu fasses, tu ne trouves pas d'ouverture pour le moment. Utilisant l'un de tes pouvoirs, tu te mets à courir à une vitesse plus rapide encore que celle du son, tu te planques et une fois qu'il arrive à proximité de toi – il t'a suivis à l'odeur, faudra penser à laver tes fringues tiens – tu passes à travers le mur et lui saute dessus avant de lui fracasser le crâne à coup de marteau. Une fois en poussière, tu te relèves et soupire. Le quotidien d'un demi-dieu errant n'est pas facile, mais c'est bien mieux qu'être confiné à l'intérieur de la colonie. La seule question qui persiste est : quand est-ce que les mortels finiront par te débusquer ? La menace plane au dessus de ta tête, et encore plus que sur celle de quiconque.
Dernière édition par A-S. Lupo Buckley le Ven 28 Aoû - 0:33, édité 11 fois
Sujet: Re: (aslb) in the land of gods and monsters. Lun 24 Aoû - 16:25
Duncan, cette image est tellement épique. Mais tu es vraiment comme ça sur moi ? Marvin, tu m'as déjà souhaité la bienvenue. Mais merci encore du coup.