Bienvenue sur MALUM DISCORDIAE!
Pour les nouveaux petits arrivants, direction le GUIDE qui vous permettra de mieux vous débrouiller sur le forum !
Quoi de neuf sur MD ? Viens te tenir au courrant des dernières nouveautés par ici !
Nous sommes actuellement janvier/février 2019 sur le forum ! Pour toutes demandes liées à la chronologie et aux intrigues/contexte, merci de vous référer à Jean E. Sylar !
Découvrir la chronologie et suivre l'actualité RPG au jour le jour ? C'est possible ! Viens écouter la RADIO HÉPHAÏSTOS !
Sujet: New York, New York (sacha) Lun 28 Sep - 10:04
New York, New York
▽ Marvin et Sacha
Marvin venait de vivre ce qu'on appelait communément un ascenseur émotionnel. Son supérieur était venu le trouver en lui disant mot pour mot : j'ai une mission importante à vous confier. Comment devait-il prendre ce genre de chose ? Bien sûr, il s'était emballé. Enfin, on avait remarqué son dévouement et décidé de récompenser son travail acharné ! Puis il avait appris la triste vérité. Sa mission consistait à aller chercher quelqu'un à l'aéroport. L'informaticien n'avait pu s'empêcher d'éprouver une pointe de déception et un "quoi, c'est tout ?" avait franchi ces lèvres incrédules avant qu'il ne puisse l'en empêcher.
Oui, c'était tout. En écoutant la suite, l'enthousiasme de Marvin essaya de s'allier à son imagination tout aussi débordante. La cible... Non, c'était trop négatif comme appellation... La... Le... L'objectif (beaucoup mieux) se nommait Sacha Petrov et était agent de liaison avec la cellule russe du DLCEM (ou quel que soit le nom qu'on donnait là-bas). Agent de liaison ? Voilà qui avait de quoi piquer encore plus sa curiosité.
À la fin de la conversation, il avait retrouvé toute sa bonne humeur. Il avait encore quelques heures devant lui. Le temps de fouiller un peu le dossier de la nouvelle arrivante. Marvin ne savait pas s'il en avait l'autorisation ou non. Cette limite dans la légalité avait disparu de son esprit dès le moment où il avait commencé à travailler au DLCEM. Tellement d'informations gravitaient par son bureau. De son point de vue, il ne faisait rien de mal. Prendre des renseignements pour mieux accueillir cette Sacha n'était pas un crime. Si ? Après tout, Marvin sera son premier contact avec l'Amérique. Autant bien faire les choses. Ce n'était pas avec une photo et un nom qu'on pouvait préparer le meilleur accueil possible. C'était un peu de la faute de son supérieur, avare en information qu'il était obligé de fouiner dans les dossiers. C'était avec ce genre d'excuse qu'on arrivait à garder une conscience tranquille.
Dans les faits officieux, ce n'était pas uniquement la curiosité ou le désir de bien faire les choses qui le motivaient à lire le dossier de la Russe. C'était les mots 'agent de liaison'. Voilà seize ans que Marvin travaillait ici, son domaine de prédilection était un domaine où on pouvait vite se faire déclasser au profit des plus jeunes. En gros, la question qui lui torturait l'esprit est : est-ce que cette rouquine est venue marcher sur son territoire ? Est-ce qu'il allait rencontrer son équivalent de Lex Luther, son Joker, en la personne de cette agent russe ?
Cette crainte fut rapidement écartée. Sacha et lui ne boxait clairement pas dans la même catégorie. Marvin revérifia plusieurs fois l'âge inscrit sur le dossier. L'agent russe avait un parcours incroyable. En plus, elle voyait à travers la Brume. Elle n'allait pas rester coincée derrière un bureau comme lui, elle allait avoir la fonction d'agent double et servir de l'agent de liaison uniquement entre pour la communication entre les deux pays. Wow, tellement plus cool que ce qu'il faisait lui. À la fin de sa lecture, son faux prétexte de faire bon accueil à la rouquine devint réel. Puis la motivation s'accompagna de pression. De plus en plus de pression. Est-ce qu'un gringalet comme lui était vraiment le meilleur choix pour représenter la cellule new-yorkaise ?
Malgré ce stress naissant, il était hors de question de se dégonfler. S'il faisait ce genre de chose pour une mission totalement ordinaire, comment pourrait-il continuer qu'on lui laisse sa chance sur le terrain ? Marvin prit une grande inspiration et, après un rapide coup d'œil à sa montre, commença à établir un plan.
Première étape bien se préparer. Facile. Déjà, il n'avait pas à se raser puisque c'était déjà fait. Niveau tenue, il hésita entre garder ce qu'il portait (c'est-à-dire des vêtements décontractés à cause de la chaleur qui régnait dans les bureaux en cette fin d'été) ou s'il allait plutôt faire un saut à son appartement pour choisir un style plus formel. Marvin tapota sur son bureau, signe manifeste d'une intense réflexion avant de finalement choisir de rester ainsi. Une tenue à la MIB serait plus polie pour accueillir un nouveau venu, mais attirerait forcément l'attention. Comme d'habitude avec lui, une question résolue fut vite remplacée par une autre interrogation. Puisqu'il s'agissait d'une mission officielle (en quelque sorte) est-ce qu'il avait le droit au détour réglementaire vers la section technique ? Ne serait-ce que pour savoir s'il existait des lunettes anti-brume version lunette de soleil. Parce qu'accueillir une agent russe surentraînée en mode binoclard, çà ne le faisait pas. Dans le doute, il alla poser la question à Isaure. Une bonne manière de couper la poire en deux puisque si Isaure appartenait à la conception des armes, il était aussi son ami en plus d'être quelqu'un de peu bavard. Aucune chance qu'il se moque de lui devant à cette étrange demande comme le ferait certainement un autre membre de cette section.
La réponse fut oui, çà existait. Voilà qui allait améliorer son allure ! En réalité, il avait plutôt le look de quelqu'un qui espérait désespérément se donner un air cool et détaché malgré que la génétique soit contre lui. Après beaucoup d'hésitation, il décida de laisser son précieux ordinateur portable dans son bureau qu'il ferma à clef. Marvin sans son ordinateur, était-ce un prémisse à la fin du monde ? L'informaticien essaya de chasser cette pensée, préférant se concentrer sur le carton où il inscrivit le nom de la personne qu'il allait chercher, sinon il serait tout à fait capable de faire demi-tour pour changer d'avis, perdant ainsi un temps précieux.
Un dernier coup d'œil à sa montre et il quitta le bâtiment rassurant et sécurité du DLCEM pour se rendre à sa voiture. Il ne l'utilisait plus beaucoup. Rester dans un espace clos, coincé dans le trafic new-yorkais quand on savait que des monstres et des demi-dieux pouvaient surgir à tout instant... Très peu pour lui. Du coup, cela étonnait toujours son entourage quand il signalait qu'il avait le permis de conduire. En cherchant son GPS, il tomba sur des déchets de bonbons jetés négligemment et des canettes vides. Marvin paniqua et rassembla fébrilement les restes pour les jeter puis poussa un soupir de soulagement en s'essuyant le front comme s'il venait d'éviter de justesse un accident diplomatique. Ouf, il l'avait échappé belle.
Il ne rencontra aucun problème en chemin. Ses doigts pianotaient nerveusement sur le volant alors qu'il lançait régulièrement des coups d'œil inquiet vers le ciel. Franchement, on aurait dû l'autoriser à porter une arme ! L'extérieur était super dangereux ! En plus, c'est bien joli de voir le danger grâce à ces lunettes anti-brume, mais si un escadron de harpie tombait du ciel pendant le trajet, il faisait comment ? Cette attitude nerveuse ne le quitta pas alors qu'il arriva à destination. L'aéroport était surpeuplé de personne rentrant de vacances ou s'improvisant un petit voyage avant le cruel mois de septembre. Statistiquement, plus de monde = plus de risque d'y voir des monstres camouflés. Les statistiques ne mentaient jamais, même celles inventées de toutes pièces.
Marvin réajusta ces lunettes de soleil et marcha d'un pas énergique vers le hall d'arrivée. Il se retrouva rapidement pris en sandwich entre une famille nombreuse qui attendait le retour du papa et un taxi-man qui attendait son client. L'informaticien sortit sa propre pancarte et regarda régulièrement la photo qu'il avait fixée au revers de celui-ci à chaque flot de voyageurs qui sortait.
Finalement, il entrevit la demoiselle et il leva son carton tout en agitant la main avec son sourire le plus accueillant.
"Hey." Dit-il lorsque la demoiselle s'approcha. Conscient que ce n'était pas la meilleure façon de commencer une conversation avec un membre de la cellule russe. "Bonjour mademoiselle Petrov. Je m'appelle Marvin Knight, ravi de faire votre connaissance." Il glissa ses lunettes sur le dessus de sa tête (tel une espèce de serre-tête sauf qu'il avait les cheveux trop courts pour appliquer cette comparaison), prêt à les faire glisser sur ses yeux au moindre signe trahissant la présence d'un événement étrange puis tandis la main vers Sacha. "Bienvenue à New-York."
Il faillit ajouter une petite anecdote sur la ville comme par exemple 'la ville qui ne dormait jamais' mais il voulait éviter d'avoir la chanson de Frank Sinatra en tête pendant tout le voyage.
Sujet: Re: New York, New York (sacha) Mer 14 Oct - 15:45
New York, New York
▽ Marvin et Sacha
Nouvelle ville, nouvelle vie. Elle pourrait même dire nouveau pays, encore plus continent. Sacha se trouvait dans un avion en direction de New York, elle n'avait jamais encore mis les pieds aux États-Unis, d'ailleurs, elle n'avait que très rarement quitter la Russie, ces principales missions s'y trouvant. En tout cas, elle était assez sereine, durant toute sa vie, elle avait été entraînée à devenir une arme à elle toute seule, ce n'était donc pas l'avion qui allait la stresser. Écoutant son Ipod, elle avait les yeux fermés et savourait ce moment de paix ou rien ne comptait, hormis elle. Dormir lui était impossible, un agent se devait toujours d'être prêt à intervenir en cas de danger et il ne fallait pas croire qu'elle était en sûreté dans l'avion, non comme partout, le pire pouvait arriver.
Sa capacité de voir à travers la brume était autant un atout qu'une contrainte et elle espérait franchement ne pas croiser de créature dans l'appareil. L'image du satyre lui restait toujours en tête, c'était pourquoi elle avait besoin de changer d'air, de découvrir d'autres horizons. Elle voyait vraiment sa mutation à l'organisation de New-York comme une chance de pouvoir tourner la page sur sa culpabilité. Oui, elle s'en voulait toujours de ne pas avoir réussi à sauver celui qui lui avait pourtant sauvé la vie quand elle était enfant. Elle n'avait pas pu payer sa dette. C'était pourquoi elle ne voulait plus faire partie de ceux qui capturent ou au pire des cas, liquide. Agent double lui collait beaucoup plus à la peau, car après tout, avant toutes choses, Sacha était une espionne.
Dans son sac de voyage, il n'y avait que très peu d'affaires personnelles, le couteau de son père, son ours en peluche et quelques vêtements, mais autrement aucune photo de sa famille, rien qui ne la rattachait à la Russie, même son accent, elle pensait le mettre derrière elle, ne voulant pas être catalogué comme la petite russe et puis, elle n'avait pas appris à imiter plusieurs accents pour rien durant ces années à l'école des cadettes.
Auprès d'elle, un homme vint à lui parler de ses enfants et lui expliquer qu'il était plus que ravit de les retrouver, et même si elle ne le montra pas elle ressenti un petit pincement au coeur. Est-ce que ses parents avaient-ils un jour ressenti cela pour elle ? Elle avait quitté le cocon familial depuis l'âge de dix ans et pour dire vrai, elle ne prenait que rarement des nouvelles d'eux, tout comme, ils en prenaient rarement d'elle. Non, elle n'était pas proche de ses parents et ne leur avait même pas annoncé qu'elle était mutée aux États-Unis, de toute façon comme elle l'avait bien compris, depuis toute petite, que pour s'en sortir, il fallait se débrouiller seule.
Sortant de l'avion, elle récupéra son sac qui se retrouvait fort léger et se mit à la rechercher de la personne qui était supposée venir la chercher. À son départ, on lui avait seulement signalé l'adresse de son nouveau logement, un petit appartement lui avait-on précisé. C'était certain que vu son âge, cela serait beaucoup mieux pour sa couverture de ne pas avoir un logement trop pète à l'œil. Portant un petit débardeur noir, elle avait attaché sa veste autour de sa taille, la chaleur de New-York étant beaucoup plus haute que celle de Moscou, ses cheveux longs tombaient en cascade sur son dos. Elle vit son voisin de l'avion trouvé sa famille et aperçut la pancarte sur laquelle était écrite son nom, puis son regard s'arrondit quand l'homme agita la main avec un grand sourire béat. Sur quoi était-elle tombée ? Elle n'avait jamais croisé ce genre d'agent, hormis ceux derrière leur ordinateur.
"Hey, bonjour mademoiselle Petrov. Je m'appelle Marvin Knight, ravi de faire votre connaissance."
Il avait relevé ses lunettes de soleil, tel un serre-tête, et il n'y avait aucun doute pour elle, c'était un analyste, en tout cas, c'était ainsi qu'il était nommé dans l'organisation de Moscou. Sacha lui adressa un sourire qui disparut très vite, seulement pour faire style qu'elle l'avait salué. Car contrairement à lui, elle n'était pas aussi démonstrative.
"Bienvenue à New-York."
Il lui tendait la main et elle décida de lui serrer, mettant peut-être un peu trop de force. Ce Marvin était quand même un drôle de spécimen, Sacha vint à se demander s'il était tous ainsi dans cette agence, en tout cas, elle espérait que non.
- Merci d'être venue me chercher.
Pour le coup, elle avait gardé son accent russe, simplement parce qu'elle s'était retrouvée un peu désarçonnée à cause du comportement de Marvin. Ce n'était pas une rumeur quand on disait que les agents russes étaient aussi froids que des icebergs. Finalement, elle continua en prenant l'accent américain :
- Quels sont les ordres ? Devez-vous m'emmener à votre responsable de suite ou ai-je le temps d'aller déposer mes affaires au logement qu'on m'a attribué ?
Sujet: Re: New York, New York (sacha) Sam 17 Oct - 17:48
New York, New York
▽ Marvin et Sacha
Marvin avait hésité entre une tenue stricte ou garder celle décontractée qu'il portait en ce moment, il s'était vraiment creusé la tête pour que le premier contact avec l'Amérique de Sacha soit parfait. Finalement, il avait gardé sa tenue, jugeant qu'il attirerait moins l'attention que s'il essayait d'imiter un membre du MIB. Si on lui laissait l'occasion d'expliquer ce choix, l'agent de liaison aurait pu sortir une liste d'arguments expliquant par A+B pourquoi la tenue en mode touriste était le choix le plus pertinent à faire dans cette situation. Pourtant, en voyant le regard surpris de la Russe, cette certitude fondit comme neige au soleil. Venait-il de faire un premier faux pas dans son plan parfait ?
L'informaticien ne se laissa pas abattre pour autant. Hors de question que se petit couac ne ternisse sa bonne humeur ! Il alla même jusqu'à relever ses lunettes de soleil (ce qui était un signe indéniable qu'il se sentait en sécurité en compagnie de l'agent russe) avant de lui souhaiter chaleureusement la bienvenue sur le sol américain.
Le sourire de Marvin se crispa devant la poigne de fer de Sacha durant leur poignée de main. L'analyste était l'antithèse personnifiée du sportif. Au moins, il réussit à ne pas faire une grimace, ce qui relevait quasiment de l'exploit pour lui.
- Merci d'être venue me chercher.
Instinctivement, il se massa un court instant la main endolorie. Sérieusement, comment une personne sortant tout juste de l'adolescence pouvait cacher une telle force ? Les agents doubles et de terrains venaient vraiment d'une autre planète ! Ou c'était lui qui était une véritable chiffe molle, les deux théories se valaient.
"C'est toujours un plaisir d'accueillir de nouveaux éléments." Répondit-il avec une sincérité déconcertante, comme si on l'avait choisi pour escorter Captain America en personne. Ce qui n'était pas très loin de la vérité tant Marvin idolâtrait les membres du DLCEM qui ne restait pas coincé derrière un ordinateur comme lui. Il baissa les yeux vers le sac de voyage de Sacha. Deux questions se battaient dans son esprit. La première était : C'est tout ce que vous avez ? Il connaissait la réputation des Russes de privilégier la simplicité et l'efficacité, mais, quand même... Et la seconde interrogation qui lui brûlait les lèvres était de se proposer pour porter ces affaires. La surprise d'entendre son interlocutrice troquée son accent russe par un accent américain parfait en l'espace de quelques instants le coupa dans son élan.
- Quels sont les ordres ? Devez-vous m'emmener à votre responsable de suite ou ai-je le temps d'aller déposer mes affaires au logement qu'on m'a attribué ?
"La vache, c'était super impressionnant !" Lâcha-t-il avec une certaine admiration et un sourire béas. Puis il se racla la gorge, conscient d'avoir entamé le peu de crédit qu'il avait. Ce constat était la seule chose qui le retenait de lâcher un : vous pouvez le refaire ? À la place, il décida de se montrer enfin sérieux bien que son sourire chaleureux ne quitta pas ces lèvres en y ajoutant une nuance d'excuse pour son comportement.
"Vous avez un briefing dans une heure suivi d'une visite de nos installations. J'ai ordre de vous conduire où vous voulez en attendant." Expliqua-t-il.
L'informaticien remit ses lunettes de soleil anti-brume sur le bout de son nez et accompagne ces dernières paroles d'un geste courtois invitant Sacha à le suivre. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il se rappela du sac de voyage de la demoiselle. "Oh, laissez-moi porter vos affaires." Proposa-t-il comme un parfait gentleman en s'avançant pour saisir le sac par la sangle avec un peu trop d'enthousiasme.
En vérité, ce n'était pas sa seule motivation. Marvin avait toujours l'habitude de porter son ordinateur portable en bandoulière. Cette fois, sa précieuse sacoche et son contenu tout aussi précieux étaient à l'abri dans son bureau au DLCEM. Il avait besoin de sentir le contact d'une sangle sur son épaule, c'était à la limite de la pathologique.
"Alors, vous voulez commencer par quoi ? Un peu de tourisme ? Euuuuh, je crois avoir une brochure des plus beaux endroits à visiter quelque part !" Ajouta-t-il en fouillant fébrilement ses poches.
Au pire, de mémoire, il pouvait donner une liste de quelques monuments à voir absolument. D'accord, ces connaissances provenaient des buildings pulvérisés dans les films catastrophes, mais, çà, Sacha n'était pas obligé de le savoir.