01. •• QUE PENSEZ-VOUS DES DIEUX ? ET DES GRECS ? J'ai pas franchement grand chose à dire là dessus. Déjà les dieux je n'ai rien contre en soit, je les aime pas tous forcément non plus. Disons que je suis plutôt content qu'ils existent, car sinon bordel … ce que je m'emmerderais à vivre comme un mortel ! Je serais en cours là ? A essayer de passer des diplômes pour lesquels je n'ai pas le niveau et surtout rien à foutre avant de, peut être et j'insiste sur le peut être, finir dans une petite case dans grand immeuble de bureau ? Non merci, très peu pour moi ! Du coup je veux pas leur éradication, j'ai pas envie de leur dire ce que je pense car je n'en pense rien, ils font ce qu'ils veulent tant que ça me concerne pas, et j'ai pas non plus envie de monter un fan club car … bah pour ce que je les vois j'en ai un peu rien a battre !
Maintenant les grecs … Je sais que beaucoup de mes camarades ont été véritablement outrés, qu'ils voyaient cela comme quelque chose d'abominable, qu'ils voulaient les exterminer mais … woaw ! Ouai nos parents ont une seconde famille, c'est con ! Mais c'est pas car on a des armes qu'on doit les étriper. Vous imaginez vous faites ça à votre belle famille chez les mortels si un jour vous apprennez que papa ou maman n'avait pas que vous ? Vous pouvez être en colère, normal, mais vous allez pas les buter, ils ont rien demandé ! Et ces paroles viennent d'un connard qui aime faire chier le monde, hein ? Donc si moi j'en ai rien à foutre alors que vous non vous devriez sérieusement vous poser des questions.

02. •• QUE FAISIEZ-VOUS ET OÙ ÉTIEZ-VOUS LA NUIT DE L'INTRUSION DE LA BANDE ARMÉE DE MORTELS AU SEIN DU CAMP JUPITER ? Comme tout le monde je dormais cette nuit là … et ce n'est que grâce à l'odeur du sang, chose à laquelle je suis très sensible, que j'ai réussit à m'en sortir vivant. Ce n'était pas glorieux, ce n'était pas héroïque, ce n'était pas juste. L'alerte sonna assez rapidement mais l'on tombait comme des mouches face à des adversaires que l'on ne comprenait pas, sur un champ de bataille où nous n'aurions jamais imaginé nous battre. Je l'admet, sans honte car ce n'est pas un événement sur lequel j'aime rire ou me la péter, j'étais perdu et terrifié, je ne savais absolument pas quoi faire et l'envie de me cacher et de pleurer comme un gosse était on ne peut plus présente. Ce n'est qu'en sentant de plus en plus de sang à travers le campement que j'ai réussit à reprendre le dessus, à laisser mon instinct guerrier prendre le contrôle afin de défendre ce qui pouvaient encore l'être, n'hésitant pas à me servir des cadavres de ceux qui avaient été juste quelques heures avant des amis afin de faire payer à leurs assassins … mais au final le constat fut funeste … nous avions tout perdu, eux avaient tout gagné.

03. •• QUE PENSIEZ-VOUS DES MORTELS JUSQU'ALORS ? ET MAINTENANT ?  Je n'en pense pas grand chose. Des cons malheureusement ils y en a partout, juste que quand nous nous sommes des centaines, les mortels sont des milliards. Donc forcément la proportion n'est pas la même … après j'avoue que je ne peux pas dire que cela a arrangé ma vision de l'humanité, déjà pas très glorieuse, mais là … des fois j'ai juste envie de dire fuck l'humanité, qu'ils se démerdent avec les Titans et autres monstres si ils le prennent ainsi, en ce qui me concerne la seule chose qui a de l'importance maintenant c'est ma propre survie et celle des mes proches, tous les autres peuvent crever la bouche ouverte, cela ne me fait plus rien. Après est-ce que cela m'empêche de sortir du camp, d'aller en ville, de faire mes courses ou d'aller au ciné ? Pas le moins du monde. Je sais que si un jour je dois tomber face à ces connards je le saurais avant de passer l'arme à gauche, donc la paranoïa est juste inutile.

04. •• VOUS SENTEZ-VOUS PARTICULIÈREMENT EN DANGER OU DÉMUNI FACE À CETTE MENACE INVISIBLE ET INCONNUE ? Comme je le disais juste avant, pas vraiment. Bien sûr sur le coup de l'attaque … je ne savais plus quoi faire, je ne savais pas si l'on pouvait faire quoi que ce soit même. Mais ce n'est juste qu'un ennemie de plus, un parmi tant d'autre si ce n'est que pour une fois il n'est pas mythologique et que ouai, si on doit les tuer il faut être prêt à voir un corps tomber et le sang couler, eux ne tombent pas en poussière. Mais étant donné ma mère cela ne me touche pas, de même que leur immunité à nos métaux, rien d'important sachant que je me bats rarement avec mes armes. Donc non je ne me sens pas vraiment démuni, j'attends juste le moment où on pourra contre attaquer et ce jour là … Ooooooh, ce sera une journée magnifique !

PSEUDO/PRÉNOM •• FinnouTube ÂGE •• 22 ans COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE ? •• J'y suis depuis l'ouverture de sa première version en tant que Divina Bellum, depuis j'ai jamais pu le quitter, surtout avec Tristou et Loïs aux commandes Je suis aussi, accessoirement, Vasiliy Wasileswki ! COMMENT TROUVES-TU LE FORUM •• Absolument magnifique ! Mais ça je pense que je l'ai déjà bien assez fait comprendre dans le message de la MAJ XD Quand au contexte, vous avez sublimez l'idée de départ du DLCEM ^^ AVATAR •• Nick Robinson UN DERNIER MOT •• Bananas are good !

Ma respiration était haletante, mon corps, dénudé de moitié, brillait sous la sueur tandis que mes muscles se contractaient. Je sentais ce feu monter en moi, cette chaleur à mesure que nos corps entraient en contact dans cette danse effrénée. Tous mes sens étaient en éveil, l'adrénaline ne faisant que monter et mes lèvres … mes lèvres entrèrent en contact avec son poing fermé, titubant franchement alors que je crachais une gerbe de sang. J'entendais les acclamations et les encouragements de notre publique tandis que mon adversaire se la pétait avec son jeu de jambes ridicule à la façon d'un kick-boxeur … Je léchais le liquide rouge qui coulait encore des mes lèvres, un sourire au coin de la bouche, avant de lui balancer un coup de pied directement dans la poitrine qui le fit voler à l'autre bout de notre arène improvisée, faisant s'amplifier les cris de joie des gens autours. Que se passait-il exactement ? Oh … rien de bien méchant, nous étions juste l'activité de la soirée. En effet, depuis que j'avais rejoint le Camp Jupiter ce genre d'événements était devenu chose assez commune. Fils de la déesse de la guerre et de ses horreurs, Bellone, j'en avais hérité ce comportement assez belliqueux qui me faisait prendre mon pied à provoquer les autres en duel et à me défouler sur un champ de bataille. Cela n'avait pas toujours été vu d'un bon œil, à dire vrai au départ c'était même quelque chose d'assez handicapant, provoquant des bagarres à répétition, me manquant de faire rater ma période de probatio. À dire vrai seul mes liens familiaux m'avaient permis au départ de ne pas être viré purement et simplement, car à l'époque, quand j'ai débarqué ici après avoir dû passer sous le jugement de Lupa, je possédais avec moi une lettre de recommandation on ne peut plus glorieuse. Je n'étais pas fils de demi dieu, mon père avait tout ce qu'il y avait de plus mortel ainsi que son père. Seulement dans la famille il y avait déjà eut d'autre cas d’engeance divine, de générations de demi dieux qui avaient fait parler d'eux au camp Jupiter et qui n'avaient eut aucun mal à me faire des éloges quand l'on apprit ma propre ascendance divine. Alors forcément … comment dire non à un mec dont une majeure partie de sa famille avait été dans la première cohorte ? Moi même on n'avait pu me le refuser et malgré ce trop plein d'énergie en soit je restais un bon élément. Seulement voilà, j'étais totalement indiscipliné et incapable de me retenir … c'est comme ça que les gens de ma cohorte, sans doute plus pour sauver leur honneur que la mienne, avait trouvé cette idée de combat d'arène. Quand vraiment j'avais besoin de me défouler il me suffisait simplement de provoquer les gens en duel, avec une date et une heure. Au moins ainsi on s'éclatait joyeusement la gueule, mais il n'y avait plus de débordement et même au contraire un joli spectacle pour qui voulait voir un combat haletant, ayant très vite gagné ma réputation en tant que combattant.

Ma victime du jour ? À dire vrai pour le coup c'était un pote, un mec avec un esprit aussi guerrier que le mien et qui s'ennuyait ferme en cette chaude après midi. Il m'avait du coup proposer de faire une petite démonstration, surtout pour le dernier arrivage de recrues au camp qui ne nous avaient pas encore vu à l'oeuvre, on aimait bien ça, en mettre plein les mirettes, surtout que ses capacités lui donnait la constitution suffisante pour encaisser un minimum ma super force. Il n'avait d'ailleurs pas pris longtemps pour se relever, me fonçant dessus tel un taureau et tentant de me faire perdre les appuis pour que ma force soit inutile. Oh la super force … pour le coup ce fut le premier pouvoir que j'avais découvert en grandissant. Je n'étais qu'un gamin mais déjà je me rendais compte que j'étais beaucoup plus doué que tous mes petits camarades pour tout ce qui requérait de la force. Je soulevais avec facilité ce que les autres peinaient à prendre en main, je balançait les ballons beaucoup plus loin, je pouvais mettre au tapis les petites brute d'un simple coup de boule. Quoi ? Les gamins c'est violent, vous imaginez pas ! Même en dessous de dix ans. Je me prenais vraiment pour un super héros, j'avais l'impression d'être Buffy (Oui c'est mon héroïne ! Et alors ?) avec ses supers coups de pieds et coups de poings qui pouvaient vous faire valser un démon à plusieurs mètres sans ressentir la moindre fatigue. Seulement je n'avais pas eut le droit au discours « Avec de grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités. » et, sans même le vouloir, je fis de la vie de mon père un véritable enfer. Vous savez, je l'aime bien mon papa, quand Bellone l'a laissé seul avec un gosse à élever, il ne s'est jamais plaint. À dire vrai il m'a même tout donné, il a fait de son mieux et son mieux était vraiment pas mal. Seulement, car j'étais qu'un petit garçon ignorant des conséquences, l'ont fini bien vite par dire que j'étais un garçon violent mais surtout par penser que je l'étais à cause soit d'un manque d'éducation familiale, soit et ce fut le pire, à cause de mauvais traitements. On fit appel aux services sociaux, on m'obligea à voir des psys, ce ne fut qu'après un long combat pour que l'on arrête finalement de nous saouler que mon père décida qu'il était peut être temps de m'envoyer au Camp Jupiter, même si me savoir si loin ne l'enchantait pas vraiment. En vais-je souffert ? Sans doute un peu au début, à neuf ans on ne comprend pas grand chose. Mais maintenant ça me va, je suis toujours pas mal en contact avec ma famille dont une partie habite toujours le Camp Jupiter et … bon sang … ce que je m'éclate !

« Alors Love, c'est tout ce dont tu es capable ? J'ai souvenir de t'avoir vu déjà plus combatif. » lança mon camarade afin de me narguer. Un petit rire s'échappa d'entre mes lèvres avant de me replonger dans la bataille tel un un animal, échangeant quelques coups que l'on paraît ou esquivait l'un et l'autre. Les regards que l'on posait sur nous, cette attention qu'on nous portait, tout cela m'enivrait comme la pire des drogues et me poussait à y aller toujours plus fort tout en faisant durer le combat autant que possible. J'aimais ça, oui, être la star, être celui vers qui tous les projecteurs se tournaient. J'aimais savoir que l'on connaissait mon nom et ma réputation, que je passe pour un connard certes mais un connard doué et connu. Cela m'avait pris du temps à établir cette réputation. Je vous avais parlé de mes problèmes lors de mon probatio ? Disons qu'après cela ce ne fut pas tout de suite rose non plus. Au départ, même si on avait trouvé un moyen de me canaliser, je n'étais pour beaucoup qu'un trouble fête, un chien d'arène mais qui après cela n'était qu'une plaie. On me détestait beaucoup, on me disait des crasses dans mon dos qui ne faisait qu'augmenter ce besoin de cogner que j'avais. J'ai dû faire un long travail sur moi même pour me contrôler, après quoi j'ai imposé aux autres ce que j'étais vraiment. Qu'étais-je vraiment ? Leur allié bien sûr ! Leur ami pour qui savait voir au delà de mes conneries. Car c'est vrai, je foutais la merde, je le fais toujours d'ailleurs, et j'aimais faire ça, ce qui est là encore une fois toujours le cas. Mais je n'ai jamais caché ma loyauté pour le Camp Jupiter, pour les romains, pour mes camarades de cohorte. Au fur et à mesure des jeux de guerre je pense qu'ils ont compris, compris que je n'étais pas juste ce que je laissais paraître être, prêt à tout pour les défendre, prêt à tout pour les protéger aussi bien physiquement que verbalement. Petit à petit j'ai commencé à avoir un petit fan club, ceux de la première cohorte bien sûr et d'autres qui me voyait ce côté gentil bad boy, à la Spike un peu, même si aujourd'hui je ne fais toujours pas l'unanimité.

Bon, il était temps de mettre fin à cette petite joute qui durait déjà depuis déjà une bonne heure. Usant de mon avantage de vitesse, je me rapprochais de lui, me mettant vraiment en contact avec mon adversaire après lui avoir écarté les bras avant de lui décroché un coup de boule qui eut pour effet de bien le sonner, le faisant tomber à la renverse et l'empêchant de se relever malgré qu'il ne soit pas tout à fait K.O., ce qui en soit n'était pas une nécessité entre nous deux pour que l'on décide du vainqueur. Je levais donc les bras, poussant les autres à amplifier leurs acclamations avant de lancer un « Alors, c'est qui le meilleur, hein ? Craignez tous Lethario Lovel de la Première Cohorte ! Fils de Bellone et Héraut du Sang ! » J'entendais les gens crier de joie pour ma victoire, pour ce beau spectacle ou pester pour avoir perdu leurs paris tandis que je fermais les yeux, me mordillant la lèvres inférieure tandis que je me baignais dans cette océan d'admiration. Les nouveaux semblaient impressionnés, certains dégoûtés, d'autres effrayé et certains carrément sanguinaires. Mais surtout j'entendis cette voix … voix qui se perdait presque dans toutes les autres mais dont le discours tranchait totalement « Meilleur mon cul, ça n'a pas empêcher les autres de se faire flinguer durant l'attaque. » D'un simple coup d'oeil je le repérait au milieu de la foule, sale gosse à peine pubère qui était arrivé après l'attaque. Ni une, ni deux, me servant du sang sur mes phalanges j'entaillais la paume de ma main afin d'avoir accès à plus de sang encore et je fonçais sur cet enfoiré, traversant la foule sans m'arrêter et le plaquant au sol, faisant sortir un dard de la blessure que je venais de m'infliger et que j'approchais dangereusement de son œil. Toute la foule venait de tomber dans un silence de mort « Comment OSES tu petit enfoiré … espèce de con qui n'a même pas été là cette nuit là, qui n'a pas marché au milieu des cadavres trop nombreux de tes meilleurs amis. Tu veux savoir ce que ça a été pour nous ? Ce que l'on a ressentit ? Peut être qu'en te crevant un œil cela pourra te rapprocher de cette sensation. » lui lançais-je en allongeant un peu le dard. Mais rapidement des gens vinrent m'attraper, surtout des amis ou des camarades connaissant ma réputation, dont celui que je venais de battre dans le ring, afin de me reculer et d'empêcher un incident tandis que d'autres tiraient ce morveux un peu plus loin. Je finis par me dérober de la prise de mes camarades, faisant de grands mouvement d'épaules l'air de dire : Lachez moi. Si je voulais faire une forte première impression chez les recrues … c'était gagné. Je lançais un regard noir à celui que j'avais mis à terre et qui y était toujours en soit, juste plus loin, avant  de balancer ce pique de sang solide pile entre ses cuisses « Qu'il ouvre sa grande gueule encore une fois et je lui montrerais à quel vitesse je peux vider un corps de tout son sang … » Je finissais finalement par quitter la scène, bousculant quiconque se trouvait sur mon passage. Putain, dire que c'était sensé être une belle journée … mais il y avait des sujets sur lesquelles j'étais encore particulièrement instable et cette nuit là … celle du raid de cette organisation mortelle sur nos deux camps en était un. Alors certes, je m'en étais sortit sans trop de mal, certes je connaissais les horreurs pour en avoir vécu et avoir la mère qui en représentait ceux de la guerre mais … cette impuissance … toutes ces vies perdus en un rien de temps alors que nous n'avions rien fait, que l'on ne savait même pas de quoi on était coupable … cette nuit avait été éprouvante. Donc non, je n'allais laisser personne cracher sur les événements de cette nuit, rire ou se vanter de ce qu'il s'était passer alors qu'il n'y avait pas de quoi. Je ne rêvais que d'une chose à présent, du jour où l'on pourrait rendre la monnaie de leur pièce à ces humains pour ce qu'ils avaient fait. Tout ce qu'il fallait à présent c'était l'opportunité et, en attendant, j'allais me défouler sur tous les petits cons qui se croiraient plus malins.