01. •• QUE PENSEZ-VOUS DES DIEUX ? ET DES ROMAINS ? écrire la réponse ici en un minimum de cinq lignes.

02. •• QUE FAISIEZ-VOUS ET OÙ ÉTIEZ-VOUS LA NUIT DE L'INTRUSION DE LA BANDE ARMÉE DE MORTELS AU SEIN DE LA COLONIE ? écrire la réponse ici en un minimum de cinq lignes.

03. •• QUE PENSIEZ-VOUS DES MORTELS JUSQU'ALORS ? ET MAINTENANT ?  écrire la réponse ici en un minimum de cinq lignes (votre personnage n'est pas au courant de l'existence du DLCEM, seulement de l'attaque armée par des mortels).

04. •• VOUS SENTEZ-VOUS PARTICULIÈREMENT EN DANGER OU DÉMUNI FACE À CETTE MENACE INVISIBLE ET INCONNUE ? écrire la réponse ici en un minimum de cinq lignes.

PSEUDO/PRÉNOM •• camille/larme stlaurent. ÂGE •• dix neuf ans. COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE ? •• bazzart COMMENT TROUVES-TU LE FORUM •• y a tellement peu de forum sur pjo/hoo, vous auriez été moche je serais probablement venu quand même, mais comme en plus vous êtes beaux, je vais rester   . AVATAR ••   Gustaaf Wassink   SOUHAITES-TU UN PARRAIN ? •• écrire ici. UN DERNIER MOT •• bon j'avoue, personnaz dans la signa bazzart de .ipar haizea m'a un peu incité à cliquer

JUIN 2009.
Ces derniers mois j’avais appris à ne jamais me séparer de trois choses : mon dictionnaire de créature mythologique que j’avais emprunté à la bibliothèque de ma ville au collège et que je n’avais jamais rendu, une épée trouvée dans les égouts d’Atlanta et qui s’était avérée plutôt utile, et surtout, surtout, je ne quittais jamais la couverture qui me servait de doudou depuis ma naissance. Jusqu’ici, c’était uniquement avec elle que j’arrivais à m’endormir, mes réflexes de bébé avaient refait surface depuis ma fuite ; la main enroulée dans la couverture (bon, d’accord, elle ressemblait beaucoup plus à un vieux torchon de cuisine maintenant) que je calais entre le sol et mon cou, la tête posée sur mon coude. C’était la seule solution que j’avais trouvé pour réussir à dormir dans n’importe quel endroit ; malheureusement, je n’avais toujours rien trouvé contre les rêves étranges que je faisais sans cesse. Si j’avais réussi à m’habituer à la présence de cette fille qui me ressemblait tant dans mes rêves je n’avais toujours pas réussi à m’habituer à ces cauchemars de monstres et de guerres. La jeune fille n’était pas réapparue dans mon sommeil depuis très longtemps, plusieurs semaines, peut-être plusieurs mois même, pourtant mes mauvais rêves n’avaient pas eu cette chance là.
J’avais dû me contenter d’endroit de fortune depuis ma cavale, et je n’avais que très rarement pû profiter d’un lit, alors malgré mes cauchemars qui revenaient sans cesse, je m’étais efforcé de me rendormir après chacun de mes réveilles de façon à pouvoir retrouver pleinement mon énergie et c’est seulement quand la lumière du soleil fut trop forte pour me permettre de replonger que je me suis résigné à sortir du lit. L’appartement n’avait rien de luxueux, il ressemblait à ces chambres de motel dans les films d’horreur ; du vieux papier peint, une cuisine à peine équipée, seulement un vieux micronde, des plaques de cuisson encrassées et un frigo contenant des tupperware à l’allure peu recommandable. Heureusement, il me restait encore quelques barres de céréales et deux trois boites de conserves dans mon sac ce qui me suffirait pour les trois prochains jours. Le plus critique étant le manque d’eau, j’entrepris de remplir mes deux bouteilles en vérifiant que l’eau n’avait pas été coupée. Je ne sais pas qui vivait ici, mais je savais de source sûre que la personne ne reviendrait pas avant dix jours et dix jours c’étaient largement suffisant. Ne pas rester trop longtemps au même endroit, c’était une de mes règles. Trois jours ici, et je continuerais mon chemin. Vers où ? Aucune idée.
Je m’étais enfui de mon énième foyer d’accueil depuis environs huit mois et je n’avais aucun but. J’avais quitté Seattle pour me retrouver quelques kilomètres de New-York. Un voyage peu banal pour un adolescent d’à peine seize ans, et encore moins banal lorsque l’on sait que ce sont mes rêves qui m’ont guidé jusqu’ici.
J’avais toujours fait des cauchemars depuis aussi longtemps que je m’en souvienne. Des cauchemars qui me hantaient parfois même le jour. Mais peu avant ma fugue, ils avaient commencé à prendre des tournures étranges, différents, tout aussi réel mais moins .. Désagréable. Les monstres avaient laissé place à une jeune fille de mon âge, j’avais eu du mal à obtenir son prénom mais elle avait fini par céder : Poppy. Elle venait de temps en temps visiter mes rêves, et j’avais fini par visiter les siens. Je ne connaissais pas cette fille et je crois que je ne la connais toujours pas d’ailleurs, mais son visage m’était étrangement familié, je le retrouvais à chaque fois que je me regardais dans le miroir : même teint olive, même yeux gris, les mêmes cheveux châtains, les mêmes pommettes.. La liste était longue à tel point que j’avais réussi à me convaincre que ces rêves n’étaient rien de plus qu’une invention de mon subconscient : moi en fille, très amusant.
Ce rêves, d’accord, disons nos discussions, avaient cessé depuis quelques semaines, suffisamment pour que le soulagement laisse place à l’inquiétude. Je ne m’étais jamais senti plus dérangé que depuis que j’avais perdu ce contact : mes cauchemars avaient repris des forces et je devais de nouveau faire face à des créatures plus étrange les unes que les autres, un combat qui avait plus ou moins cessé depuis l’apparition de Poppy. Elle n’a jamais voulu me parler d’elle, elle voulait juste que je lui parle de moi ; comment je m’en sortais depuis ma fuite, ce que je comptais faire, qu’est ce que j'apprenais de mes aventures etc.. Tout ce que j’avais réussi à tirer d’elle, c’est qu’elle s'appelait Poppy et qu’elle était elle aussi en fuite dans l’Etat de New-York.
Elle avait refusé que je la rejoigne et je m’étais efforcé de rejoindre l’Atlanta où je savais que ce trouver une vieille tante dans l’espoir de .. De je ne sais pas trop quoi en fait.
Mais ma cavale c’était instinctivement dirigée vers New-York sans que je ne le veuille vraiment.
Poppy était-elle réelle ou n’était-ce que le fruit de mon imagination ?
La réponse que je me donnais changeait selon mon humeur.
Aujourd’hui j’avais décidé que non, que j’allais vivre une journée normale : dormir autant que possible, prendre une douche, regardé la télévision, chercher de quoi manger, et recommencer jusqu’à ce que je meurs de vieillesse.
Le plan c’était déroulé à la perfection jusqu’à ce que je décide d’allumer la télévision. À croire que l’allumer avait déclenché une sorte d’alarme pour indiquer à tous mes cauchemars où je me trouvais ; ce qui bien sur, était complètement ridicule, mais il n’empêche que les oiseaux avaient réussi à me retrouver.
Je déteste les volailles.
Je détestais les oies de ma vieille tante en Atlanta, je détestais le canari de ma septième famille d’accueil, je détestais le goût du poulet et par dessus tout : je détestais les martins-pêcheurs. Ces oiseaux minuscules qui n’avaient pourtant rien d'effrayant n’avaient toujours pas réussi à obtenir ma confiance après ces mois de cavales et j’avais compris qui valait mieux pour moi de m’en éloigner. Généralement, ils se contentaient de m’observer mais leur nombre était tellement impressionnant et les ennuies qui m’arrivaient systématiquement à chaque fois que je les apercevais ne me laissait pas d’autre choix que de m’enfuir en vitesse. J’avais eu à peine le temps d’enfiler mon sac à dos et d’emprunter l’escalier de secours de l’appartement que les ennuies commençaient déjà : il n’y avait pas d’escalier de secours.
Je ne sais pas ce qui m’a pris, si c’est la panique, ma barre de céréales peut-être périmée ou l’adrénaline, mais je pensais pourtant que sous cette fenêtre se trouvait un escalier de secours.. Non. Je ne pensais pas. J’en étais certain. C’est par là que j’étais monté hier soir.
Pourtant il n’y avait rien. Rien du tout. Et en sautant de la fenêtre j’avais donc sauté dans le vide et non sur une plate-forme. Un saut de dix mètres au lieu de vingt centimètres.
La chute qui ne dura en réalité à peine deux secondes me parue s’étendre sur des heures : j’avais essayé d'analyser chacune des possibilités qui s’offraient à moi pour amortir la chute mais il n’y avait aucune solution. Je tombais d’une hauteur de deux étages et il n’y avait aucune solution.
La chute fut beaucoup moins douloureuse que ce à quoi je m’attendais, probablement parce que le “crac” que j’avais entendu lorsque mon pied c’est posé sur le sol a déclenché un état d’inconscience immédiat.
Tout autour de moi s'étendait un noir sans fin. J’avais entrepris d’avancer quelques pas mais ça ne changerait rien ; je faisais du surplace puisque je n’étais ni dans un espace ni dans un rêve.
J’ai tenté de ne pas paniquer : si je suis conscient dans un rêve c’est que je ne suis pas mort, c’est déjà ça. J’ai tenté de faire le point sur le reste : j’avais probablement la jambe de cassé au mieux des cas ; dans le pire, un coma.
Et c’est là que la panique a commencé à m’envahir. Un coma pourrait expliquer ce noir et ce rêve qui n’en est pas un. Mais je me suis repris immédiatement. Je savais contrôler mes rêves. Le contrôle. Le contrôle. Je tentais de me répéter ce que Poppy me disait toujours : le contrôle.
Ce que tu penses, tu le deviens.
Ce que tu ressens, tu l’attires.
Ce que tu imagines, tu le crées.
J’ai décidé de m’asseoir parce qu’il n’y avait rien d’autre à faire s’asseoir et attendre.

Ce que tu penses, tu le deviens.
Ce que tu ressens, tu l’attires.
Ce que tu imagines, tu le crées.

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