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Sujet: Triss ❧ L'hypocrisie est une huile sociale, la fourberie un miel d'arriviste. (03.01.2016) Dim 19 Juin - 16:21
- Triss Ramsay -
dossier n°AB16-05 ; informations générales.
NOM •• Sonorité écossaise rappelant les vestiges du Clan Ramsay remontant au XIIe siècle. Cependant, elle doute fortement que la famille de sa mère soit rattachée à la descendance de ce clan. PRÉNOM(S) •• Triss, un prénom atypique sans grande signification. Une lubie d'une mère bien trop jeune à l'époque. SURNOM(S) •• Fox, un surnom qui s'imposa de lui-même dès sa plus tendre enfance à cause de sa tignasse rousse. Et qui se confirma à l'apparition de son premier pouvoir. ÂGE •• 25 ans, bien que son apparence de poupée enfantine lui permet facilement de mentir sur son âge. Elle ne manque pas de s'amuser avec ce genre de mensonge afin de profiter de la situation. DATE ET LIEU DE NAISSANCE •• Le 18 avril en Pennsylvanie. NATIONALITÉ •• Américaine et Écossaise. ORIGINES •• Écossaise. OCCUPATION •• Quand elle ne travaille pas aux écuries de Jamaica Bay Riding Academy, à Brooklyn, comme simple palefrenière. Elle flâne la plus part du temps dans les lieux sauvages sous sa forme de renarde. ORIENTATION SEXUELLE •• Hétérosexuelle. STATUT CIVIL •• Célibataire, difficile d'avoir une relation quand on a tendance à mentir comme une arracheuse de dent. PARENT DIVIN •• Dolos, dieu mineur, il personnifie la duperie, la supercherie, la tromperie, la ruse, la fourberie, la perfidie et la traitrise. POUVOIR(S) •• Métamorphose en Renard : Elle a la faculté de pouvoir se transformer en renard sans la moindre douleur ou le moindre bruit, laissant derrière elle qu'un tas de vêtements. Elle sait qu'elle ne peut pas se retransformer n'importe quand au risque de passer pour une nudiste ou une folle toute nue. Grâce à sa transformation, elle possède les perceptions sensorielles accrues du renard. Son ouïe est extrêmement sensible, et elle est capable d'entendre les basses fréquences et les hautes fréquences. Et son odorat est également très performant. Cet atout ( l'odorat surdéveloppé ) elle le garde même sous sa forme humaine, la rendant vulnérable aux fortes odeurs. Une gênée permanente qu'elle a dû apprendre à vivre avec. Lorsqu'elle reste trop longtemps ( plusieurs jours ) sous sa forme animale, elle perd de plus en plus son humanité au profit d'instincts primitifs du renard. Dans ce cas-là, la transformation en humain est douloureuse et prend du temps pour retrouver la totalité de ses esprits de manière cohérente. Mensonge absolue : Un envoûtement éphémère qui lui permet de faire croire aux gens que ses paroles sont l'entière vérité. Une tromperie qu'elle ne peut pas maintenir bien longtemps au risque de provoquer des migraines et des saignements nasaux. Elle n'a pu que déguiser ses mots pendant 15 minutes avant que son interlocuteur retrouve la lucidité de ses pensées, se rendant compte de la duperie de ses paroles. ARME FÉTICHE •• Le Fouet, une arme surprenante et déroutante entre les mains d'une fille à l'allure fragile. Il serait dangereux de voir en l'arme qu'un vulgaire morceau de cuir, celui-ci peut se révéler aussi tranchant qu'une épée. En parallèle, elle aime utiliser des pièges en tous genre comme le classique piège à ours, s'aidant de son fouet pour vous inciter à mettre le pied dedans. DÉFAUT FATAL •• Le manque de confiance, envers les gens, envers soi-même. Elle a appris qu'il était plus facile de mentir que de dire la vérité, que beaucoup de choses ne sont que mensonge et tromperie. Alors la sincérité est quelque chose qu'elle ne connait pas, qui a tendance à la faire fuir. L'inconnu fait peur. Et faire confiance, se dévoiler sans la barrière du mensonge voudrait dire se rendre vulnérable.À LA COLONIE DEPUIS •• Ses 12 ans, malgré son âge elle ne semble pas impatiente de quitter la colonie. La naïveté des enfants est source d'amusement et la colonie son terrain de jeu.
01. Elle est d'une maladresse à toute épreuve, il lui arrive souvent de casser des choses. 02. Elle joue du piano, inventant même ses propres mélodies. 03. Elle ne supporte pas les insectes qui volent près de son visage, notamment les abeilles et les guêpes. 04. Elle n'aime pas les plats trop sucrés. 05. Elle n'est pas douée en travaux manuels. 06. Elle a tendance à dessiner des petites illustrations dans les bords de ses feuilles. 07. Elle possède un tatouage sous la poitrine, une partition en arabesque de musique où les notes s'entremêlent ainsi que des empreintes de renard au bas de ses reins. 08. Elle a une légère cicatrice au poignet causé par une tentative ratée d'apprendre à cuisiner. 09. Les animaux ont tendance à l'apaiser, même s'ils sont très méfiants avec elle sentant probablement son côté prédateur. 10. Elle a commencé à écrire un livre, personne n'a jamais pu le lire . 11. Elle a beaucoup de mal à se réveiller le matin. 12. Elle raffole du fromage en matière général. 13. Elle aime l’automne et les couleurs qui habillent le paysage pendant cette saison. 14. Elle attrape très vite des coups de soleil. 15. Elle possède un bon sens de l'orientation, même en plein cœur d'une forêt sauvage.
interview de Triss Ramsay, colonie des sangs-mêlés.
01. •• QUE PENSEZ-VOUS DES DIEUX ? ET DES ROMAINS ? Elle ne connaissait rien sur la mythologie de manière générale avant son arrivée à la colonie, préférant les livres plus concrets dès sa plus tendre enfance. Les légendes, les histoires à l’épopée des dieux qui avaient tendance à fasciner les enfants ne l’intéressaient pas. Une chose assez paradoxale, elle qui a tendance à distiller entre ses lippes des histoires aussi surréalistes que les écrits sur la mythologie antique. Aujourd'hui encore elle se moque bien de leurs exploits et des rituels, acceptant leur existence sans pourtant les élever à un rang supérieur. Elle serait même incapable de nommer le nom de chaque dieu, leurs atouts, leurs particularités. Son comportement laisse penser à un manque de respect envers les dieux, pourtant elle ne rejette pas le métissage de son sang, l'appréciant à sa juste valeur. Ses pensées concernant les Romains sont similairement les mêmes. Elle n'a pas cherché à comprendre la raison du conflit, cela ne l’intéresse pas, voir même l'ennui. Ils sont eux aussi dotés de pouvoir et du sang-mêlé, point.
02. •• QUE FAISIEZ-VOUS ET OÙ ÉTIEZ-VOUS LA NUIT DE L'INTRUSION DE LA BANDE ARMÉE DE MORTELS AU SEIN DE LA COLONIE ? Cette nuit-là, elle s'était endormie dans son lit sous le poids de la fatigue dès les premières lueurs de la nuit. À cause de son odorat, elle avait pris l'habitude de saturer sa chambre d'une odeur d'herbe fraîche apaisante, afin de pouvoir dormir d'un profond sommeil. Le réveil brutal fut violent, un cri d'horreur qui déchira un silence absolu. Son instinct de survie la poussa à se transformer en renard, rampant sur le sol en quête d'un abri, mais aussi de réponse. À peine quitta-t-elle sa chambre que l'odeur chargée d'hémoglobine lui signala le drame qui venait de se dérouler. Un massacre qu'elle ne tarda pas à découvrir avec ses yeux, ainsi que de nombreuses questions. Pourquoi ? Qui ? Depuis ce jour-là, elle a arrêté de parfumer sa chambre la nuit.
03. •• QUE PENSIEZ-VOUS DES MORTELS JUSQU'ALORS ? ET MAINTENANT ? Sa vision des mortels resta inchangée après l'attaque de la colonie. L'homme a toujours fait baigner le sang pour diverses raisons, bien souvent égoïste et par un besoin de domination. Que ce soit se massacrer entre eux, massacrer les gens qui jugent différant ou même les animaux qui subissent souvent leur barbarie. Chez certains individus, ce besoin est plus violent, plus dangereux. Et elle sait qu'il faut aussi se méfier des gens trop calme, trop silencieux. Il est facile de tromper les gens en apparence. Elle reste méfiante, n'accordant pas sa confiance à chaque contact avec un humain. Cependant, elle ne possède pas d'agressivité envers eux, elle n'attaquera jamais sans une bonne raison. Car elle estime que mettre tous les mortels dans le même panier serait se réduire au même niveau d'eux, et elle se refuse d'être aussi conne.
04. •• VOUS SENTEZ-VOUS PARTICULIÈREMENT EN DANGER OU DÉMUNI FACE À CETTE MENACE INVISIBLE ET INCONNUE ? Non, elle sait que le danger est partout. Un simple virus peut rapidement vous envoyer six pieds sous terre. Elle a appris à être prudente, mais elle ne va certainement pas s'empêcher à vivre à cause de cette menace invisible et inconnue. Elle ne veut pas avoir de regrets plus tard, quand elle sentira son heure arrivée et qu'elle s'en rendra compte le nombre d'heures qu'elle a passé à s'inquiéter du danger qui rôde dans sa vie au lieu de vivre tout simplement. Et puis, elle a confiance en son instinct de survie, se souvenant de l'unique récit qu'elle a apprécié dans la mythologie grecque, le renard de Teumesse dit insaisissable.
à propos du joueur.
PSEUDO/PRÉNOM •• Xona ÂGE •• Je suis une vieille COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE ? •• Par Vaska Un vil tentateur !COMMENT TROUVES-TU LE FORUM •• Il est magnifique, je connais assez peu l'univers, mais votre contexte m'a poussé à venir ! AVATAR •• Dasha Sidorchuk SOUHAITES-TU UN PARRAIN ? •• J'harcèle beaucoup Vaska avec mes questions UN DERNIER MOT •• J'espère que vous aimez l'orange...
.ipar haizea
Dernière édition par Triss Ramsay le Lun 20 Juin - 14:44, édité 16 fois
Sujet: Re: Triss ❧ L'hypocrisie est une huile sociale, la fourberie un miel d'arriviste. (03.01.2016) Dim 19 Juin - 16:21
HISTOIRE
“Un renard ne se laisse pas prendre deux fois à un piège.”
DOUCE JEUNESSE, UNE VÉRITÉ MENSONGÈRE - PENNSYLVANIE
Elle souleva le couvercle de la boite de chaussure usée par les années, les couleurs des motifs représentant des cerises s'étaient ternies. Assise sur le sol de sa chambre, elle commença à sortir délicatement la pile de photographie qu'elle connaissait par cœur. Elle les étala chronologiquement en regardant les traits de l'homme dans chacun d'elle. Son père, c'était ainsi que sa mère l'avait désigné. Elle se souvenait encore de l’émerveillement lorsque sa mère accepta enfin de lui dévoiler son identité. Pourquoi ressentait-elle ce besoin d'en savoir plus sur son paternel ? Alors que son absence n'a jamais créé un vide dans sa vie. Elle avait appris à mentir, s'inventant son propre père auprès de ses camarades de classe. À chaque année, une nouvelle histoire, un nouveau mensonge. Elle colla deux photographies où l'homme apparaissait de profil, la différence était évidente et au fond d'elle, elle l'avait toujours su. Les paroles de sa mère au sujet de son père n'étaient qu'illusion.
« Triss ? Que fais-tu, je t’appelle depuis dix minutes ! » Elle braqua son regard vers la porte de sa chambre où se trouvait sa grand-mère, la mine légèrement soucieuse. « Pardon, j'étais en train de réfléchir au devoir de math. » Elle se redressa lentement alors que son pied poussa doucement la boite de chaussure ainsi que les photographies sous le lit. « Tu travailles par terre maintenant alors qu'on vient de t'acheter un nouveau bureau ? » Le froncement de sourcils de sa grand-mère l'obligea à réfléchir à sa prochaine réponse, il avait toujours été plus facile de mentir à sa propre mère. « J'ai peur de l’abîmer. » C'était visiblement une bonne réponse, alors que celle-ci lui fit signe de venir en descendant vers le salon. Elle l'observa en empruntant à son tour l'escalier, elle fut pendant longtemps et même encore aujourd'hui la figure maternelle dans sa vie. Sa mère était âgée de dix-sept ans lors de sa naissance, beaucoup trop jeune selon les dire de sa grand-mère. « Installe-toi » Ordonna-t-elle en tirant l'une des chaises de la table du salon. Le ton de sa voix signifia qu'il s'était passé quelque chose et que la discussion n'allait pas être des plus agréables. Elle réfléchit rapidement à savoir si elle était la raison du sujet, sa duperie pendant le contrôle d'histoire avait-elle été découverte ? « Ta mère va se marier avec Chris. » Elle n'était pas surprise de cette nouvelle, sa mère annonçait à chaque nouveau petit-ami qu'elle allait l'épouser, mais généralement elle finissait en pleurs quelques mois après le début de leur relation. Mais cette fois-ci, elle savait que cela arriverait réellement, cela faisait deux ans qu'ils étaient ensemble. « D'accord. » Avait-il autre chose à rajouter ? Chris était toujours courtois avec elle, contrairement à ses autres ex-petit-ami qui lui lançait des regards de dégoût, d'agacement à cause de sa présence. « Ils vont acheter une maison, mais tu vivras avec Papi et moi pendant ta scolarité. Et tu passeras quelques vacances et week-end avec eux. Quand tu te maries avec quelqu'un, afin de poser des bases solides dans le couple… Les gens ont besoin d'être ensemble seuls dans le nouveau cocon. » Elle voyait bien que sa grand-mère était hésitante dans ses paroles, comme si elle cherchait à trouver les mots justes pour justifier la situation. Certes, elle était âgée de dix ans, mais elle comprenait très bien le fond caché d'une telle décision. Sa présence sera tolérée dans cette nouvelle famille, mais pas totalement acceptée de la part de Chris. Son regard se posa sur l'une des fenêtres, écoutant d'une oreille absente le reste des paroles de sa grand-mère qui insistait sur le fait que sa mère l'aimait toujours autant et qu'elle sera toujours dans sa vie.
SOUS LA FOURRURE DU RENARD, L'EVEIL - PENNSYLVANIE
Elle fronça les sourcils en se massant encore une fois les tempes avec fatigue, la migraine ne semblait pas vouloir la quitter depuis plusieurs jours. Les médicaments n'arrivaient pas à la soulagée totalement, elle commençait à se demander si quelque chose ne clochait pas dans sa tête. Peut-être devrait-elle en parler avec sa mère ? Elle n'a jamais été une enfant pleurnicharde, elle était plutôt du genre à aller à l'école même avec 40 de fièvre, fuyant le plus possible le corps médical. Elle s'allongea dans son lit, ramenant ses genoux contre sa poitrine en regardant la tapisserie florale de la chambre, chambre qu'elle n'arrivait pas à s'approprier dans la nouvelle maison de sa mère. Lentement, elle s'assoupit d'épuisement.
Une douleur atroce lui brûla les entrailles, elle chercha à hurler sans pour autant entendre le son de sa voix, la panique ne tarda pas à l'envahir quand elle remarqua qu'elle était comme paralysée dans un corps qui refusait de lui répondre. Sa respiration sifflante et lourde résonnait dans ses tympans, elle sentait la transpiration, à moins que ce fût ses larmes, s'écouler sur ses joues. Combien de temps dura cette torture physique ? Elle avait l'impression que celle-ci ne s'arrêterait jamais. Quand soudain, sa vision se voila comme si on lui avait mis un tissu rouge sur la tête. Elle éternua plusieurs fois, sans se rendre compte que le son n'avait rien d'humain. Elle se dégagea difficilement du T-shirt, posant alors son regard vers ce qui aurait dû être son bras, mais elle trouva à la place une patte recouverte d'une fourrure orange. Elle paniqua, sautant de son lit en renversant sa lampe de chevet, griffant le parquet en se dirigeant vers le miroir de son armoire. Pourquoi un renard se trouvait-il à la place de son reflet ? Était-elle en train de faire un mauvais rêve ? Cela ne pouvait être que ça, un humain ne peut pas se transformer en animal. Perdue dans son observation, elle ne remarqua pas l'arrivée de son beau-père, qui alertait par les bruits inquiétants ( elle ne s'était pas rendu compte qu'elle avait poussé des hurlements qui n'avaient rien à avoir à des cris humains ), c’était armé de son fusil. Tout s’enchaîna rapidement, une violente douleur frappa le haut de sa patte arrière droite, revoyant Chris rechargeait son arme elle s'enfuit à toute vitesse par la fenêtre ( finalement, elle était contente que sa chambre se trouve au premier étage ) poussait par un fort instinct de survie. Elle courut dans les bois sans ralentir son allure, malgré la douleur lancinante de sa patte. Un cauchemar pouvait-il faire ressentir aussi fidèlement une telle blessure au point qu'elle avait l'impression que celle-ci était bien réelle ? Venait-elle de se faire tirer dessus par son beau-père ? Ses pensées s'assombrissent en même temps qu'elle s'écroula par terre contre le tronc d'un arbre mort.
Une forte odeur de désinfectant la réveilla en sursaut et elle ne tarda pas à se cogner la tête contre une paroi en métal. Elle s'agita un instant avant de prendre une grande inspiration et de regarder autour d'elle. Elle se trouvait dans une pièce où il y avait plusieurs cages de différentes tailles, son attention se posa sur un chien qui la fixait avec méfiance. Que faisait-elle dans une cage pour animaux ? Très vite, elle regarda en direction de sa cuisse où la blessure avait été recousue, elle remarqua aussi qu'elle était toute nue. Devait-elle se sentir soulagée d'avoir retrouvé son corps ? Elle avait toujours été très mature pour son âge, mais à ce moment elle était juste une enfant de bientôt douze ans complètement paniquée qui n'arrivait pas à comprendre ce qui lui arrivait exactement. Elle voulait sa mamie pour pleurer dans ses bras tellement elle a peur. Elle pleura silencieusement pendant plusieurs minutes avant de chercher à ouvrir la cage.
Le froid de la nuit lui glaça le sang à chaque pas qu'elle faisait au bord de la route désertique et sombre. Elle ne savait pas où elle était, les noms des rues ne lui étaient pas familiers, mais elle continua dans l'espoir de retrouver son chemin. Elle croisa de temps en temps des habitations, se demandant si elle pouvait y frapper pour y demander de l'aide. Son regard se posa sur la lune qui régnait en maître dans le ciel, oubliant la douleur de ses pieds et la fatigue. D'un coup, elle fut éblouie par les phares d'une voiture qui ne tarda pas à s'arrêter devant elle. Lentement, deux hommes sortirent du véhicule avec prudence, mais aussi étonnamment. Elle s'était immobilisée, prête à courir en sens inverse même si elle avait peu d'espoir de leur échapper. « Hé, Petite. N'est pas peur, on est de la police. Regarde... » L'un des hommes tira légèrement sur son uniforme si reconnaissable. Elle laissa s'échapper un soupir entre ses lippes.
Quelques jours passèrent, laissant le temps faire disparaître cette journée de ses pensées. Hélas, ce rêve devient une réalité quand un satyre débarqua un soir pour lui raconter une drôle d'histoire sur ses origines. La réponse à ses questions, à sa soudaine transformation.
LES MALICES DU JEU - CAMP DE LA COLONIE
Tapie dans les buissons sous sa forme animale, elle écouta attentivement la discussion entre deux filles qui s'étaient éloignées du camp. Elle n'était pas vraiment une consommatrice de rumeurs croustillantes, mais lorsque l'ennui pointait le museau ceci pouvait être une source d'amusement. Les faits étaient primordiaux pour alimenter sa fourberie, sa tromperie. Allait-elle se servir des informations qu'elle entendait à cet instant ? Peut-être, rien n'était prévu à l'avancée, elle fonctionnait selon ses humeurs, ses envies du moment. Cependant, elle n’oubliait pas ses secrets privés. Elle s'éloigna discrètement quand la discussion prit une tournure plus banale afin de regarder son bungalow.
Elle se transforma rapidement, s'étirant un instant pour faire disparaître les derniers fourmillements de son corps. L'apprentissage de son pouvoir ne fut pas facile les premières années, les souvenirs de sa première nuit en tant que Renard l'avaient marqué. Depuis, elle le maîtrisait et en abusait régulièrement pour se faufiler un peu partout dans le camp. Elle attrapa l'une des robes qui traînait dans sa chambre pour l'enfiler, puis elle se dirigea vers son bureau. Elle ouvrit un carnet, beaucoup de dessins ornés les bordures des pages, où une liste étaient gravé à l'encre noire. C'était une sorte de liste des trophées, les nombreux jeux qu'elle avait faits, qui était en cours ou en préparation. Depuis son arrivée à la colonie, depuis sa rencontre avec son véritable père, et malgré son manque d’intérêt pour la mythologie grecque, sa vie était devenue plus épanouie, plus enrichissante.
UNE RÉALITÉ SANGLANTE - CAMP DE LA COLONIE
Son regard se posa sur le calendrier accroché au mur du bungalow, deux dates avaient été entourées avec un marqueur rouge. Le 16 février 2015 et le 15 septembre 2015. Mais était-il possible d'oublier ses jours où le sang a entaché le sol à jamais ? Elle ferma les yeux tout en se laissant tomber sur le matelas de son lit, le silence régnait en maître dans le dortoir avant qu'elle ne le trouble en poussant un long soupir. Elle repensa à ses cours d'histoire lors de sa jeunesse, aux nombreux livres qu'elle avait lus pour se renseigner sur l'histoire du monde, l'histoire des mortels. Et les guerres avaient été nombreuses, destructrices et à l'époque si loin dans l'air du temps. Comment aurait-elle pu s'imaginer qu'un jour une telle violence viendrait bouleverser sa vie, la vie de tous les sang-mêlé ? N'avaient-ils pas mérité leur paix après Gaïa ? Qu'avaient-ils fait pour provoquer une telle haine dans l'iris des mortels ? Elle se redressa brutalement en jurant entre ses dents. « Des putains de moutons ! » Il y avait beaucoup trop de questions suite à ses attaques, pour quelle raison, dans quel but. Mais une chose était certaine cependant, l'histoire était loin d'être terminée tant qu'il y aura des chefs à la tête de ce mystérieux groupe de tueur anti-sang-mêlé.
Sujet: Re: Triss ❧ L'hypocrisie est une huile sociale, la fourberie un miel d'arriviste. (03.01.2016) Dim 19 Juin - 16:40
Ma Xoxoooooooooooooooooooo ! Trop content que tu ais craqué, huhuhu
En plus de ce que je sais du personnage ... pauvre gamine quoi ! XD J'ai quand même hâte de voir la fiche complète et surtout de pouvoir de nouveau jouer avec toi, cela fait justement tellement longtemps *-*
Sujet: Re: Triss ❧ L'hypocrisie est une huile sociale, la fourberie un miel d'arriviste. (03.01.2016) Dim 19 Juin - 17:58
Xoxo ?????? C’est Marquise Bienvenue à toi et plein de courage pour ta fiche ! Je connaissais pas ton feat, mais j’aime beaucoup ton avatar ! Puis le parent divin non plus, je connais pas. Tu arrives pleines de belle surprises. J’ai hâte de voir ce que tu vas nous faire raaaah !
Sujet: Re: Triss ❧ L'hypocrisie est une huile sociale, la fourberie un miel d'arriviste. (03.01.2016) Dim 19 Juin - 18:07
Mon Loulouuuuuuuuuuuuu Il faut dire que la sucette était tentante
Et encore, je trouve que j'ai été sage J'ai hâte aussi de pouvoir jouer avec toi, on va se faire des missions à la con je sens
Dillon, merci ! Je suis généralement compliquée niveau avatar, mais cette petite rousse possède un charme qui m'inspire ! Je vais tâcher de rapidement satisfaire ta curiosité
Lux, merci à toi aussi ! ( J'aime bien les prénoms courts, j'approuve le tien ! ) Ouiiiiiiii ! Elle va avoir une belle fourrure toute douce
MARQUISEEEEEEEE ! Oui c'est moiiiii ! L'unique, la vraie ! Que je suis contente de te croiser ici, il me semble qu'on n'a jamais réellement rp ensemble en plus ! Elle est assez pu connue ( quoi que maintenant on la croise souvent ), c'est une mannequin toute choupi ! Avec un tel parent, je ne te dis pas les conneries que je vais pouvoir faire avec ! En tous cas, je réclame un lien
Sujet: Re: Triss ❧ L'hypocrisie est une huile sociale, la fourberie un miel d'arriviste. (03.01.2016) Dim 19 Juin - 18:20
Bienvenue parmi nous ! Décidement Vaska nous ramène du monde par ici Hâte d'en savoir plus sur ton personnage, en attendant, bon courage pour ta fiche et si tu as des questions, n’hésite pas !
Sujet: Re: Triss ❧ L'hypocrisie est une huile sociale, la fourberie un miel d'arriviste. (03.01.2016) Dim 19 Juin - 18:30
Merci Marius ! C'est un vil tentateur ce fourbe !
Si j'ai la moindre question, je n’hésiterai pas ! Comme je connais assez peu l'univers ( merci Vaska pour m'avoir éclairer beaucoup de mes questions ), il se peut qu'il puisse avoir des boulettes niveau cohérence du contexte ( que je m'empresserai de modifier avec plaisir ).