 |  Sujet: I'll never come back to Baltimore bay. Try to forget the fireflies. (Cristal, la fille de la déesse des fantômes.) TERMINE CHERS AMIS Dim 17 Mar - 20:32 | |
| Ambroisia Cristal Trendle As I let you sink in Baltimore bay.
I drown myself deep in disgrace.  | PRENOMS ◮ Ambroisia, Cristal NOM ◮ Trendle ÂGE ◮ 16 ans et demi pour l'éternité DATE+LIEU DE NAISSANCE ◮ 28 Janvier 1860 à New York PARENT DIVIN ◮ Mélinoé, la déesse des fantômes, fille de Zeus et de Perséphone. ORIGINES ◮ Américaine POUVOIRS ◮ Elle peut voir les fantômes et communiquer avec eux ARMES ET OBJETS MAGIQUES ◮ Un arc et un poignard. RELATION AVEC LES DIEUX ◮ Bonne avec Artémis, neutre avec la plupart des autres, mais mauvaise avec sa mère et quelques uns. RELATION AVEC LES DEUX COLONIES ◮ neutre STATUT CIVIL ◮ Chasseresse donc célibataire. ORIENTATION SEXUELLE ◮ Hétérosexuelle. GROUPE ◮ Chasseresse. ALIGNEMENT ◮ grec. AVATAR ◮ Ca arrive. |
who you are. Possessive+mélancolique+Jalouse+Impassible+Destabilisée par la nature humaine+Se noie dans la Chasse pour oublier+N'aime pas sa mère car elle a faillit la laisser mourir+Débrouillarde+A peur de l'eau+Ne sais pas nager+Rêveuse+Gentille+Douce+A l'écoute+Silencieuse+Emotive à l'intérieur.
once upon a time.
CHAPITRE 1 : Une enfance normale, avec des gens normaux. Presque.
"Au début, j'avais une vie normale, des parents aimants, pas de pouvoirs, pas de guerre... Tout était rose. J'étais une petite fille parfaite, toujours bien coiffée, habillée, qui aimait jouer à la poupée, qui s'amusait avec ses amies de son âge, qui donnait de petites fêtes... Ma mère était ravie. Enfin, la femme que je pensais être ma mère. Mon père, lui, était un aristocrate. J'avais un frère aussi. Enfin, un demi-frère du côté mortel. Il avait sept ans de plus que moi. Il me protégeait quoi que je fasse, et empêchait n'importe quel garçon de m'approcher de trop près. Si bien qu'à mes anniversaires, il n'y avait que des filles. Mais je l'aimais quand même. Mon enfance se déroulait parfaitement bien. J'étais heureuse, et ma famille aussi. Ca a commencé à dégénérer après. Juste avant le début de la guerre de Sécession, lorsque je me promenais en ville avec ma mère, des fois, je voyais ces silhouettes pâles, à l'air triste et qui me semblaient flotter dans les airs. Et puis, quand je disais à ma mère qu'il y avait une personne triste, et que je voulais aller la consoler, elle me disait qu'il n'y avait personne, et elle devenait froide. Elle commençait à me croire folle. Et si ça se répétait, ça allait nuire à la réputation de notre famille. Mais j'étais très têtue. J'avais décidé qu'il y avait bien des gens, et des que je les voyais, je lâchais mes parents pour m'en approcher. Mais la menace des coups résonnait toujours dans ma tête et avant que je ne dise quoi que ce soit, j'étais déjà repartie aux côtés de ma famille. Mais ces gens me laissaient perplexe. Je ne comprenais pas pourquoi j'étais la seule à les voir. Et à avoir envie d'aller leur parler. Même mon frère me regardait bizarrement, ce qu'il ne faisait jamais. Pourtant, j'étais un peu différente, c'est vrai, mais jamais il ne m'avait regardé comme il le faisait lorsque j'allais voir les silhouettes pâles. Et translucides. Je ne savais pas ce que c'était. Et je voulais le savoir.
Et puis un jour, l'une d'elles avait parlé. Elle m'avait dit "Rejoins la Colonie.". Et j'avais tout compris. Le problème était que je ne connaissais pas l'existence de la Colonie. Je ne savais même pas qui j'étais. Pour le moment je n'étais qu'une simple humaine, à qui il arrivait des trucs bizarres. Et puis je l'avais dit à mon frère (nommé Thomas), et il m'avait regardé encore plus bizarrement.
Et on m'avait présenté, le soir même, cet ami de la famille. Avec un nom pas très américain, et un fort accent français. Il me disait que c'était un plaisir de me voir. Il m'avait déjà vue lorsque j'étais toute petite. Je n'avais aucun souvenir de lui, et doutait presque de la véracité de ses propos. Mais pour ne pas froisser mes parents, je gardais mes suppositions pour moi seule. Et puis, à un moment, tous eurent une bonne excuse pour se retirer un instant et me laisser en sa compagnie.
"-Tu vois des silhouettes argentées, n'est-ce pas ? me questionna-t-il.
-Heu.. Non... Enfin... Oui... Mais... Comment vous le savez ?
-Je sais qui tu es. Je sais ce qu'elles t'ont dit. Tu n'as aucune idée de ce qu'est cette Colonie ?
-Non. Pas la moindre.
-Je vais te le dire.C'est un endroit où vont les enfants spéciaux... Comme toi.
-Ca veut dire que je suis folle ?
-Non... Non, bien sûr que non. Tu connais les mythes grecs ?
-Je n'en connais que quelques-uns. Ca ne m'a jamais intéressé. Il y a toujours des combats sanglants, et les hommes sont des brutes. Ce sont des histoires de garçons.
-Ah. Ca va compliquer la tâche.
"Les dieux qu'il y a dedans..." Cristal, tu m'écoutes ? "Bon, les dieux qu'il y a dedans, eh bien, ils existent toujours. Ils ont perduré avec les âges, se déplaçant toujours vers l'Ouest. Ils sont actuellement ici, en Amérique. Tu es la fille de l'un d'eux."
-C'est faux. Vous racontez n'importe quoi. Vous connaissez mes parents.
-Ils t'ont recueillie avec de faux souvenirs. Ils sont persuadés que tu es leur fille, mis en réalité, tu es celle d'une déesse mineure. Mais ton père l'est réellement. Tu es la demi-soeur de Thomas.
-Je ne vous crois pas.
-Ces silhouettes pâles que tu vois, sont des fantômes. Ici, des gens sont morts. Mais ils n'ont pas trouvé les Enfers. Alors ils errent. Beaucoup ne les voient pas. Mais ta mère est la déesse des fantômes. Ca fait partie de tes pouvoirs de les voir. Et de leur parler, de les comprendre. A la Colonie, tu auras une certaine protection. Le problème, c'est que nous sommes maintenant en guerre contre les demis-dieux Romains. Et cette guerre va éclater dans ce monde. Tu seras alors perdue, déchirée entre les deux. Et on risque de te tuer. Il serait plus judicieux que tu rejoignes la Colonie.
-Mais... Ma famille ? Que deviendra-t-elle ?
-Elle saura se battre. "
Et mes parents, ainsi que Thomas revinrent, mettant fin à notre discussion. Je restais perplexe. Perdue dans mes pensées, je ne suivis pas ce que disait "l'ami de la famille", et mes parents. Je sais juste qu')à un moment, l'étranger me demanda de faire mes bagages, que nous partions aussitôt. La mine de mon frère se décomposa. On avait toujours vécu ensemble, toujours à veiller sur l'autre. Etre séparés... Nous n'en avions jamais fait l'expérience. Néanmoins, je montais chercher ma valise, où je glissais quelques vêtements. Et une peluche. Celle que Thomas m'avait offerte un peu après ma naissance. Je mis un chapeau sur ma tête, un manteau, j'ajustais mes souliers et mes bas de coton, et je fus enfin prête à partir.
Avant de m'en aller, ma mère avait déposé un baiser sur mes longs cheveux soyeux, mon père m'avait souri, mais mon frère m'avait gardée dans ses bras deux longues minutes, avant de déposer un baiser mouillé de larmes sur mes joues. Je me retenais de pleurer. Cela ne se faisait pas. Et je reviendrais les voir. Ce n'était qu'un au revoir.
CHAPITRE 2 : La guerre est une maladie. Comme le typhus.
A la Colonie, tout était beaucoup plus mouvementé que maintenant. Tout le monde s'affairait à s'entraîner, les pensionnaires partirent souvent au combat... Moi, je ne voulais pas y aller, et personne ne pouvait m'en blâmer. Je n'étais arrivée qu'il y a deux semaines, j'étais déchirée. Je ne savais que faire. Et il y avait tous ces fantômes à la Colonie, qui me parlaient, parfois tous en même temps, et ça créait tellement de bruit dans ma tête. Je restais parfois plusieurs heures allongée dans mon lit du bungalow d'Hermès à attendre que ça passe.
La première année écoulée, la guerre avait bel et bien commencé. Le début de chaque mois, j'envoyais des lettres à mes parents pour prendre de leurs nouvelles, mais plus on avançait, plus je sentais qu'ils omettaient volontairement de me dire les choses. Et une fois, ils me dirent la vérité. Thomas était parti au front. Une semaine durant, je pleurais toutes les larmes de mon corps. Et j'attendais de savoir s'il était mort ou non. Les enfants d'Hadès ne me le disaient pas. Alors... Pour ne pas y penser, je décidais de me mettre au combat. Beaucoup furent soulagés. Les amis que je m'étais fait les premier. Ils avaient peur que je ne me laisse mourir. J'avais développé certaines compétences au poignard. On m'en avait confié un, Prélude. Enfin, Anakrousis en grec. La lame était en bronze céleste, le manche paraissait en jade. Il était magnifique. Je passais beaucoup de temps avec, à m'entraîner. Si bien que j'en avais presque oublié mes problèmes. Je m'étais lancée corps et âme dans la Guerre. Bien qu'elle ne me plaise. Enfin, c'est ce que je disais au début. Quand je m'étais rendue compte à quel point je m'y complaisait, à quel point j'étais à l'aise sur les champs de bataille, et bien, ça avait changé. La seule règle que j'avais était de ne pas faire du mal à mes amis. Le bungalow d'Hermès, je le délaissais souvent pour des nuits à la belle étoile. Ou je discutais avec les fantômes. Ceux qui avaient été des guerriers par le passé. Et ils me donnaient des conseils. Ils m'apprenaient des techniques parfois oubliées. Et je passais de longues heures avec les enfants d'Arès. Mais ce n'était plus moi. J'étais devenue quelqu'un d'autre. J'avais oublié ma vraie nature. Ce qu'il ne faut jamais faire.
Je passais quatre longues années sans voir mes parents et ma famille. Mais je n'y pensais plus. Je pensais à l'honneur de ma patrie, et rien n'était plus important que ça. J'étais devenue une redoutable guerrière. Pour une enfant de déesse mineure. J'avais tout oublié. Ma famille, ma tristesse... Mon frère. Je ne vivais plus que pour cette guerre. La colère me rongeait de l'intérieur. Et quand on tuait mes amis elle remontait. Et je devenais presque une machine à tuer les ennemis. La guerre me rendait amère.
Et la guerre s'était terminée.
CHAPITRE 3 : L'errance
A la fin de la guerre, je me rendis compte qu'il y avait des mois que je ne communiquais plus avec mes parents. Je m'étais rendue compte de ce que j'étais devenue. Et la douleur que j'avais cachée s'était agrandie sans que je le remarque. Et elle était remontée. C'était comme si on me jetait dans un brasier ardent. Alors, j'avais fui la Colonie. J'étais allée retrouver ma famille. Dans notre ancienne maison, je ne trouvais que mon père et mon frère. Et ils m'apprirent la triste nouvelle. En raison des trais mauvaises conditions d'hygiène et d'entretien des égouts, à cause de la guerre, les rats étaient remontés dans la ville. Ma mère avait été mordue. Et elle était décédée du typhus. Il y a deux ans. On m'avait envoyé une carte pour me prévenir de son enterrement, mais j'avais été tellement emportée par la guerre que je n'y avais pas prêté gare. Et ma mère avait été enterrée sans moi. J'étais devenue un monstre. Je fondis en larme dans les bras de mon frère. Mon père me regardait d'un oeil dur. Il m'en voulait. Et avait toutes les raisons pour le faire. Mon frère était blessé. Il avait des cicatrices de partout. Il boitait encore. Mais il me rassura. Parce que enfermée dans ses bras, j'entendais son coeur battre. Il était toujours en vie. Il ne s'agissait pas d'un des fantômes que j'avais vu. Il me sourit, malgré ses yeux encore emplis de larmes, et me dit qu'il avait une maison à Baltimore. J'avais presque quinze ans. Il me dit que si je le voulais, je pouvais y habiter avec lui. La guerre, et la Colonie m'avaient fait trop de mal. Je ne voulais plus y aller. Alors, j'acceptais la proposition avec plaisir. Nous partîmes le lendemain. J'avais toujours avec moi Anakrousis. Je ne l'avais pas laissé là-bas, des ois que des Monstres m'attaqueraient en chemin.
Arrivés à Baltimore, après m'avoir montré sa maison, mon frère m'emmena à la Baie. Malgré le ciel chargé de nuages de pluie, je la trouvais splendide. Et je me dis que maintenant que je n'étais plus à la Clonie et que la Guerre était terminée, je pouvais peut-être m'adonner à une activité plus calme que le combat. Le dessin par exemple. On m'avait toujours dit que j'étais douée, mais j'avais oublié pendant quatre années mes feuilles et mes crayons.
Je passais deux mois très heureux et calme avec mon frère. Il n'était pas très pressé de se trouver une épouse. Il disait que la famille fraternelle valait cent fois mieux que la plus belle des épouses. Et nous passions beaucoup de temps à la baie. Moi à la dessiner, lui à me regarder faire. Et puis il y avait des fantômes. Je ne parlais plus aux fantômes masculin, de peur qu'ils m'imprègnent à nouveau de la guerre. Non, je préférais discuter avec les jeunes femmes. Mon frère avait fini par prendre l'habitude. Il avait toujours un peu de mal, mais n'avait plus peur de moi. Je lui vais parlé de tout ça. De la mythologie. Il restait sceptique, mais me faisait confiance. Je n'étais pas du genre à mentir.
Vers la fin du deuxième mois, alors que je dessinais calmement comme à mon habitude, j'avais vu une très forte concentration de fantôme, qui parlaient tous en même temps et fort. J'étais debout, mon frère assis, les pieds trempant dans l'eau, sur l'avancée en pierre qu'ils avaient fait pour les quelques bateaux qui arrivaient parfois. Je m'étais tournée vers eux. Ils murmuraient, criaient. Il y avait trop de bruit dans ma tête. Alors, je reculais, parce qu'eux avançaient. Et je ne l'avais pas vu, mon frère qui était juste derrière moi. Je lui avais fait perdre l'équilire et il était tombé dans la Baie. Je ne savais pas nager, mon frère non plus.A. Je le vis agiter les bras dans tous les sens. Je l'entendis crier mon nom. Mais j'étais impuissante. Je me sentais faible. Je lui tendis la main, mais il n'eut pas le temps de l'attraper. Il sombra dans les flots noirs de la Baie de Baltimore. Il était sûrement mort. Ses yeux étaient fermés. Il coulait. Je vis sa main retomber. La dernière chose que je vais de lui était sa peau pâle. Et il disparut.
J'avais tué mon frère.
J'avais tué la seule personne ne vie de ma famille qui ne m'en voulait pas.
J'étais une meurtrière.
Voyant et comprenant qu'il ne remonterait pas, je pris la fuite. Je ne pris même pas le temps de rentrer à la maison. Je pris mes jambes à mon cou et m'enfuis dans la forêt.
J'errais à ne plus en finir. Je devais sûrement être malade. J'avais mangé un peu tout ce qui me tombait sous la main, de la viande pas toujours cuite. Je n'avais pas été très débrouillarde au début. J'avais tenu à rester civilisée, persuadée que j'allais retrouver mon chemin, que j'allais retrouver une ville. Mais j'étais perdue dans une forêt qui m'était inconnue. Et peu à peu, j'avais développée une certaine haine envers ma mère. Sans tous ces fantômes que je voyais et qui me parlaient, je n'aurais jamais eu peur, je n'aurais jamais fait perdre l'équilibre à mon frère, et il ne serait jamais mort. J'étais en colère. Je n'étais pas très attaquée par les monstres, mais un peu tout de même. Ma robe ne ressemblait plus à rien, j'avais les pieds blessés et en sang. Je devais être sûrement malade. J'avais des maux de tête à n'en plus finir, j'avais mal au ventre, j'étais squelettique, et avait la fâcheuse tendance à cracher du sang. J'avais bien changé. Où était passée la petite fille innocente qui jouait à la poupée dans ses belles tenues roses ? Je ne savais pas. Je savais juste que tout cela était à cause de ma mère. Si elle ne m'avait pas reconnue, s'il n'y avait pas eu tous ces fantômes, je serais encore une jeune fille aimée de tous. Et ma mère (adoptive) ne serait pas morte sans les dieux. Au début je les haïssais. Et parfois, je recevais des offrandes. Elles m'étaient souvent d'une grande aide.
Et une ois, je rencontrais une jeune femme. Très pâle elle aussi. Elle me ressemblait énormément. Elle avait l'air de discuter simplement avec un fantôme. Et quand elle se retourna pour me voir, j'eus l'instinct de saisir mon poignard.
"-Ambroisia..."
Elle me sourit tristement. Personne ne m'appelait Ambroisia. Je n'aimais pas ce nom. Et il était trop étrange, trop dur à retenir. Tout le monde m'appelait Cristal.
"-Mon enfant... Tu es malade. Viens t'asseoir avec moi."
La jeune femme me désignait un tronc d'arbre couché.Je toussotait, et me remit à cacher un peu de sang avant de la suivre.
"-Vous êtes ma mère ?
-Oui, mon enfant. Je suis désolée pour Thomas. Je n'ai pas su les maîtriser. Je voulais que l'un d'entre eux te parle un peu, mais j'étais en colère parce que tu reniais tes origines divines. Alors je me suis emportée. Oh... Tout est ma faute !"
Elle se retourna pour verser quelques larmes sûrement inexistantes.
"-Pour me faire pardonner, je tenais à t'offrir ce présent. Il t'aidera j'en suis sûre."
Ma mère me tendit un arc. Il était blanc, et à chaque extrémité, il y avait une corne en nacre. Je le trouvais magnifique. Mais il venait de ma mère. Il venait d'une déesse. Il devait y avoir un prix à ça.
"-Il est très beau. Mais qu'est-ce que je dois faire en échange ?
-Tu as déjà payé le prix. Ton frère est mort, cela suffit. Prend aussi ces quelques flèches."
Elle me donna un carquois en cuir.
"-Vous l'avez laissé mourir. Vous n'êtes pas digne d'être ma mère."
Et je partis. Alors la déesse disparut en quelques langues de brume qui s'avancèrent vers moi avec de s'évaporer. Le fantôme pleurait. Mais je n'y pris pas gare. Je passais néanmoins arc et carquois à l'épaule. Ce serait plus facile pour tuer les animaux.
CHAPITRE 4 : La Chasse
Et je m'étais nettement améliorée au tir à l'arc. Quatre mois passèrent. Enfin, c'est ce qu'on m'a dit, hein. Je n'avais aucune notion des jours. Quatre mois depuis que ma mère avait fait son apparition. Depuis, plus aucun dieu ne s'était manifesté. J'étais toujours malade, et mon état empirait. Ma vue avait tendance à se brouiller. J'entendais parfois des choses qui n'existaient ps. J'avais des hallucinations. Mais là, le son que j'entendis était réel. Je le savais d'instinct. Une corne de brume. Appelé aussi cor de chasse. Des gens. Des vraies personnes. J'allais pouvoir me faire soigner. lors, je suivis le son jusqu'à son origine. Et je découvris un groupe de jeunes filles qui déjeunaient joyeusement. Elles étaient toutes habillées de vêtements argentés. Et autour de leur campement rôdaient loups, aigles et faucons de chasse. L'une rayonnait un peu plus fort que les autres, et une autre portait un diadème sur ses cheveux bruns.D'une voix timide, et parsemée de quintes de toux je leur demandais :
"-Euh... Excusez-moi mesdemoiselles, mais... Je suis malade, pourriez-vous m'indiquer l'hôpital le plus proche ? "
Elles s'arrêtèrent de rire, me dévisagèrent un instant, un masque d'impassibilité sur leur visage, mais la plus rayonnante, suivies de ses amies s'avança.
"-Bien sûr. Nous pouvons même commencer à vous soigner. Mais prenez place parmi-nous et dégustez ce bon repas. Il semblerait que vos n'ayez touché à une quelconque nourriture depuis des jours."
Alors j'acceptais l'invitation, et me mit à manger de bon appétit, même si je devais souvent me tourner pour cracher de ce liquide rouge qui remontait si souvent dans ma bouche. Et la Rayonnante avait quelque chose de divin. La fille au diadème se mit à discuter avec moi. Elle se tenait comme une princesse.
"-Tu es une demi-déesse ?
-Oui. Fille de Mélinoé, la déesse des fantômes. Mais... Je ne l'aime pas.
-Oh... Je suis Zoë Nightshade, enchantée.
-Moi de même. Je me nomme Ambroisia, mais je préfère qu'on m'appelle Cristal. Ceci est mon deuxième prénom."
Nous continuâmes de discuter. Elle parlait un peu étrangement, mais pas trop non plus. Et à la fin du repas, la Rayonnante se leva et se présenta à moi.
"-Je suis Artémis, déesse de la Chasse, de la Lune et des Animaux sauvages.
-La grande Artémis. Et ses Chasseresses.
-Exactement. Tu as un très grand potentiel, et une très grande force morale. Mais... La maladie te ronge, et aucun hôpital ne pourrait te sauver. Tu mourras dans quelques semaines tout au plus.
-Je...
-Pour échapper à ce tragique sort, tu as une échappatoire. Tu pourrais faire partie des Chasseresses d'Artémis. Zoë, ma lieutenante, l'a soufflé cette idée. Elle trouve que tu serais parfaite.
-J'accepte.
-Alors tu dois prêter serment, me dit Zoë."
Et je prêtais serment. La déesse l'accepta, et je me sentis plus forte. Ma vue était redevenue claire, les sons fins, et aucun n'était faux. Et surtout, je ne crachais plus de sang. C'est ce qui m'avais le plus gêné en fait. Je m'étais fait des amies. De vraies. Des durables. Je me complaisais dans la Chasse comme j'avais pu le faire dans la Guerre. Les fantômes... Nous en rencontrions souvent, mais je faisais comme si je ne les voyais pas. J'avais gardé l'arc de ma mère, mais je lui accordais moins de confiance qu'à mon poignard. Je préférais largement poignarder que tirer, parce que c'était un cadeau de ma mère et que je ne lui accordais aucune confiance. Même après toutes ces années, la blessure ne s'était pas refermée. Je lui en voulais.
Lorsque notre Reine nous avait montré l'une des Batailles de la Deuxième guerre mondiale, je m'étais rappelée que j'avais été comme ça un jour, et je m'étais posé une multitude de questions sur l'espèce humaine, et sa facilité à se complaire dans les bains de sang. Et ce sont ces questions qui m'ont rendue rêveuse. Lorsque je n'ai rien à faire, et que je parviens pas à trouver le sommeil, je m'allonge hors de ma tente, à la lueur des étoiles, et je réfléchis. Je ne me laisse pas influencer par les fantômes qui affluent et tentent d'engager la conversation avec moi. Je n'utilise que le pouvoir que je ne maîtrise pas, malgré tous les efforts que je fais, celui de les voir. Je ne leur parle plus. Je n'ai plus envie de ressembler à la fille que j'ai été.
CHAPITRE 4 : Quand l'Enfer et le Paradis ne sont qu'un
Et il était arrivé cette bande de gamins. La fille de Zeus, qu'on avait déjà rencontrée et qui s'était violemment disputée avec notre lieutenante, Zoë (avec qui je m'entendais toujours très bien car nous avions les mêmes valeurs), le fils de Poséidon, le satyre, et les deux enfants qui s'étaient révélés être des enfants d'Hadès. Et la fille d'Hadès avait rejoint nos rangs. Elle était encore timide, mais je savais qu'après quelques années de Chasse, elle serait beaucoup plus extravertie. Et il y avait son frère qui avait déjà cette étincelle de tristesse dans les yeux. Je n'avais qu'une envie, c'était de le prendre contre moi et de le rassurer, mais je ne le faisais pas. Un masque d'impassibilité trônait sur mon visage, comme mes consoeurs. Il me faisait penser à Thomas, le jour de mon départ. Il avait l'air si triste... Mais j'étais quand même heureuse que sa soeur fasse partie de notre équipe, de notre groupe, de notre famille. Je pensais pouvoir m'occuper de sa "formation" personnellement, mais les Prophéties en décidèrent autrement. Pendant tout le temps passé à la Colonie, j'avais échangé avec son frère, qui chaque jour nourrissait une haine et une rancune envers Artémis, et les Chasseresses. Et puis, Artémis est revenue nous chercher. La petite Bianca nous avait quittées, ainsi que ma chère amie Zoë et la fille de Zeus nous avait rejointe. Une nuit durant, je pleurais la mort de notre ancienne lieutenante. Elle me comprenait si bien...
Et puis le fils d'Hadès était parti, Zeus sait où. Et il avait commencé à me manquer. Parce que pendant cette semaine, même de loin, j'avais commencé à l'apprécier, à noter certains détails qui lui étaient propres... Surtout, je n'en dis rien à mes amies. Je ne voulais pas qu'elles croient que j'allais les délaisser pour un garçon. Et, à vrai dire, la perspective de repartir avec probablement la même maladie que quand j'étais arrivée ne m'enchantait guère. Alors, je continuais. La Chasse était mon Paradis. Mais elle était aussi mon Enfer car je devais garder ce secret pour moi. Mais je pense que je ne l'aime pas de manière à me faire expulser de la Chasse. Je le considérais comme mon frère. C'était ainsi. Et un mélange du Paradis et de l'Enfer, c'est la Terre. J'avais beau être Immortelle, j'étais toujours sur Terre.
Nous avions passé ce coup de mains aux Grecs lors de la Guerre contre Cronos cette fois. Comme beaucoup d'autres Chasseresse, j'étais un peu dépassée par cette guerre si moderne, et malgré qu'elle soit entre les dieux, si typique des humains. Une guerre pour savoir qui est le plus fort... J'ai revu le fils d'Hadès. Pas assez pour échanger, et je suis sûre qu'il ne m'a même pas reconnue, ou qu'il ne s'est pas souvenu de moi, mais moi si. Et j'ai vu qu'il était en vie. Ca m'a fait du bien. De savoir que je servais tout de même à quelque chose.
Et les Romains ont commencé à se battre avec les Grecs. Encore une fois. Malgré tout, je savais que je devais honorer ma patrie. Sans prendre part à la guerre, j'étais moralement avec les Grecs. Mais je ne voulais pas approcher de trop près les combats, de peur de me noyer à nouveau dans la Guerre. J'avais trouvé ma place chez les Chasseresses. Je tenais à la garder.
le héros derrière l'ordinateur.  | Hellow ! Moi c'est Moïra, mais on m'appelle Ambros ou Andros le plus souvent. J'ai douze ans et ça fait un an et demi que je rp. Je viens régulièrement sur le forum, au moins pour regarder les messages, et je suis très cool. Il y a un jour dans la semaine où je peux rester jusqu'à plus de neuf heures, c'est le Samedi. Sinon, j'ai de gros gros soucis avec CapsLock alors vous étonnez pas sur la CB. J'aime la mythologie aussi (mais ça sert à rien de le dire), le chocolat blanc, Muse, le rp, Nico di Angelo (c'la mûre de ma vie). J'suis du genre patiente. Et je suis très bordélique au grand dam de mes parents. J'ai trouvé le fofo grâce à un partenariat et en partie grâce à la fonda. Et j'aime Assassin's Creed ! (si bien que les deux Chasseresses que j'ai joué, une a connu la Renaissance Italienne, et l'autre la guerre de Sécession). Et je vous n'aime tous et toutes. |
(c) fiche par cassou.
Dernière édition par A. Cristal Trendle le Sam 23 Mar - 13:44, édité 6 fois |
|
Non mais sa gère trop ça! Bienvenue sinon. :pompom: 
Comme l'a dit Helen, t'as pas d'idées pour ton avatar ? On peut t'aider if you want. 
