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Sujet: ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts) Ven 22 Avr - 19:16
ÉQUIPE NUMÉRO DEUX - SALEM.
L'intrigue pour l'équipe n°2.
Salem, Massachusetts. Les demi-dieux patientaient sous la pluie. Deux groupes avaient quitté la Colonie des Sangs-mêlés tôt ce matin. Chaque groupe comptait deux Grecs et deux Romains. Même après tout ce temps, l'équité devait primer. « Qu'est-ce qu'on fait ? » « On attend. » Ils attendaient, oui. Un message avait été transmis à satyres et faunes pour les demi-dieux qui ne vivaient plus ni au Camp Jupiter, ni à la Colonie. Le moindre renfort pouvait être d'une aide précieuse, même au dernier moment. « Peut-être que des sangs-mêlés extérieurs se joindront à nous. » Peut-être. Ou peut-être quelques âmes mal intentionnées. Mais peu importe. Ils étaient tous au bord du désespoir. « Le point de rendez-vous, c'est… » « Ici, oui. » Ainsi regroupés sur une petite plage sombre de Salem, ils ressemblaient à n'importe quel groupe d'ados. Si seulement… « D'après l'oracle, l'une des deux filles devraient se trouver quelque part par là, pas très loin... » Jackson avait bien vu Salem oui, mais sa vision était trop peu précise : l'une des deux disparues devait être par là, enfermée au fin fond de l'un de ces innombrables entrepôts qui bordaient la plage.
New-York City, New-York. « Madame Kaplan, monsieur Weathley, Suite aux récents événements vous concernant, la direction a choisi de vous éloigner quelques temps du quartier général. Voici accompagnant cet ordre de mission deux billets pour Salem, dans le Massachusetts. Vous avez connaissance de la prisonnière qui s'y trouve. Demain, elle sera mise à bord puis transférée jusqu'ici pour être utilisée pour la science. Vous êtes simplement chargés de vous assurer que tout se passer sans encombre. L'adresse est indiquée plus bas.
- la direction. »
Indications pour le premier tour.
☞ Le premier tour permettra à l'intrigue de se mettre en place. Les demi-dieux vivant au Camp Jupiter (Charlie, Abigail) et à la Colonie (Frederick, Deirdre) sont arrivés tôt ce matin sur cette plage de Salem. Ils attendent l'arrivée d'éventuels demi-dieux itinérants pour poursuivre leurs recherches. (Vasiliy, Ofelia, c'est à vous de trouver une raison à votre venue.)
☞ En ce qui concerne le DLCEM, ce tour vous permet d'arriver et d'entrer dans les locaux du DLCEM local (un entrepôt à proximité de cette plage donc). Attention, les PNJ sont nombreux. Vous pouvez également aller voir la prisonnière (June L.-M. Summers, demi-déesse grecque) et tenter une dernière fois de lui soutirer des informations. Cela ne se fera qu'avec un lancé de dés positif pour la rencontrer, et de nouveau positif pour obtenir des informations.
☞ Il s'agit d'un tour relativement bref afin de lancer l'intrigue. Vous pouvez cependant déjà lancer les dés pour découvrir le bon entrepôt (demi-dieux). La découverte de l'entrepôt du DLCEM ne se fera que sur un dé positif. Il vous en faudra un second pour parvenir à y entrer.
☞ Quoi qu'il advienne, ne soyez pas pressés : prenez le temps de tout mettre en place (dans une logique de cohérence), de vous rencontrer et de partir en quête de l'entrepôt. Inutile de le découvrir dés votre première réponse RP.
☞ Il n'y a pas d'ordre défini ni de tours mis en place : vous postez quand vous le souhaitez. Cependant, privilégiez des réponses brèves et rapides. Plus vous posterez et plus l'intrigue aura un intérêt.
☞ N'oubliez pas la très forte présence de PNJ du DLCEM, tous armés, très bien entraînés et redoutables. Ils seront au aguets et entrer (puis progresser à l'intérieur) ne sera pas simple.
☞ Selon toute logique, joueurs DLCEM et demi-dieux ne se rencontreront pas immédiatement.
Sujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts) Ven 22 Avr - 21:45
22 avril 2016 - Charlie glissa un regard vers Abigail, avant de reporter son attention sur les deux grecs, Frederick et Deirdre. Elle connaissait bien la rousse, mais pour ce qui était de l'autre roux... elle ne savait rien de lui. A part son nom, car depuis qu'ils avaient quitté la colonie ils avaient bien eu le temps de se présenter mutuellement. Ils étaient sensés attendre pour voir si d'autres personnes viendraient, alors ils devaient donc prendre leur mal en patience et faire en sorte de rester discrets (bien que la brune était presque sûre à cent pour cent qu'il devait y avoir un tas de ces mortels prêts à se jeter sur eux). Un soupir d'agacement s'échappa de ses lèvres qui étaient jusqu'alors résolument fermées. Elle n'avait que très peu parlé depuis le début de leur périple. La légionnaire de la seconde cohorte lança un regard circulaire autour d'eux et fronça les sourcils en jetant un regard vers les containers, au loin. June ou Fanny devait se trouver ici, et Charlie comptait bien tout faire pour ramener la prisonnière retenue en ces lieux chez elle. Elle en avait plus qu'assez de se faire avoir comme des bleus par ces enfoirés, il était temps de changer la donne, de leur montrer de quel bois se chauffaient les demi-dieux bon sang! Il était hors de question qu'il y ait de nouvelles victimes. La fille de Vulcain était prête à faire couler le sang de leurs ennemis sans retenue ni compassion.
En attendant, ils se trouvaient sur une plage, à se cacher comme des petites souris terrorisées. « Super comme ça si on a envie de faire un château de sable on aura de quoi faire. » marmonna-t-elle en enfonçant le bout de sa chaussure dans le sable, avant de retirer son pied. Elle commençait à en avoir marre d'attendre, son hyperactivité lui hurlait de faire quelque chose. Son désir d'agir battait à ses tympans, pulsait dans ses veines et elle avait de plus en plus de mal à se contrôler; c'est pour cette raison qu'elle sortit un élastique de sa poche et se mit à jouer avec, pour se garder les mains occupées. Comme ils étaient toujours en train d'attendre les derniers retardataires, la romaine fronça doucement les sourcils et se rapprocha un peu plus de ses partenaires, profondément sérieuse. « En attendant d'éventuels autres arrivants, nous devrions peut-être nous présenter rapidement pour que l'on puisse avoir une meilleure formation de groupe. » Selon elle, pour avoir une bonne dynamique de groupe, il fallait connaître tous ses membres; c'est pour cette raison qu'elle pensait qu'il serait judicieux de faire un rapide tour de présentations plus.. approfondie. Elle savait déjà de quoi Abigail était capable, ayant été dans la même cohorte qu'elle pendant plusieurs années, mais ce n'était pas le cas de Deirdre de Frederick. « Du genre pouvoirs, compétences, éventuellement avec quel type d'arme vous combattez. » précisa-t-elle, tout en rangeant l'élastique dans l'une des nombreuses poches de son pantalon kaki slim et souple. « Je suis douée en bricolage, ma peau peut se transformer en fer ce qui me rend invulnérable aux attaques physiques du type balles qu'utilisent ces mortels donc je suis prête à ouvrir le chemin, ou servir d'appât su c'est nécessaire. Et je peux contrôler le feu, j'y suis aussi immunisée. » Pour appuyer ses mots, elle sortit son fidèle briquet de sa poche et alluma une flamme pour la placer pendant plusieurs secondes sous son index, sans que l'odeur de chair calcinée ne se fasse entendre. Juste histoire de montrer qu'elle ne racontait pas des histoires. « Je me débrouille pas trop mal avec les lames. » termina-t-elle en effleurant la glaive en acier qui pendait à sa taille. Elle l'avait emprunté aux forges avant de quitter le camp Jupiter, car l'or impérial était inutile contre les mortels; il ne blessait que les créatures mythologiques et les demi-dieux.
(hrp; voilà j'ai tenté de faire court et si j'ai fait n'importe quoi dites le moi )
Sujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts) Ven 22 Avr - 23:21
22 avril 2016 - Voila plusieurs années que je jouais à ce petit jeu malsain … que je me pliais à un rôle afin de me rapprocher au maximum de ce que je considérais comme des proies. Et aujourd'hui cette entreprise semblait enfin porter ses fruits ! Oh bien sûr depuis le temps cela m'avait apporté pas mal de réussites et d'opportunités … mais pas aussi alléchante que cette dernière ! En effet, j'avais entendu par le biais de quelques camarades qui me prenaient simplement pour Vaska, fils d'Athéna, que suite à une des dernières attaques sur les camps, ayant résulté sur des otages, des informations avaient finalement réussit par filtrer et que des groupes se formaient afin de les récupérer. Mon sourire carnassier s'était allongé à cette nouvelle, me mettant à la fois en plein cœur d'un quête avec des demi dieux mais surtout me permettant de me frotter pour la première fois de façon sérieuse face à mes premiers concurrents, cette organisation dont j'avais croisé de plus en plus de ses employés ces derniers temps et qui me rendaient terriblement curieux. Après tout, pouvait-on bêtement détourner les yeux quand une nouvelle pièce faisait son apparition sur l'échiquier ? Je m'étais donc préparé pour la mission de Salem, un pantalon cargo noir pas trop large m'offrant une bonne liberté de mouvement, des rangers, un haut moulant noir et par dessus ça deux sangles formant une croix sur mon torse et disposant de sacoches où je pouvais caler mes chargeurs, principalement des balles classique ainsi que quelques chargeurs disposant de bronze céleste ou d'or impérial mélangé au métal qui m'avait servit à les forger. À la ceinture deux holster, placé dans le dos, où je pouvais ranger mes deux desert eagle, un en partit en or, l'autre en bronze. Pour camoufler tout cela je portais une veste longue en jean gris avec quelques empiècement d'un rouge délavé, donc qui ne devrait pas attirer l'attention, m'arrivant aux genoux et bénéficiant d'une grande capuche. Je passais finalement mon sac à dos possédant quelques chargeurs de plus et surtout me permettant d'accrocher mon arme de corps à corps, une épée à deux mains en bronze céleste, avant de prendre en bandoulière mon arme favorite, surtout pour une opération de ce genre, mon PPSH-41, un fusil d'assaut en somme qui me serait bien utile en cas de grosse échauffourée. Alors oui, on aurait dit que je partais à la guerre, mais quand on avait ni les pouvoirs, ni les réflexes d'un demi dieu, il fallait bien compenser d'une autre manière et je n'avais aucune honte à partir trop armé, tant que je pouvais me déplacer aisément, ce qui restait le cas.
Je m'étais rendu aussi vite que possible sur le lieu de rendez vous, devant jouer contre la trafic mais aussi avec la discrétion. Je n'espérais qu'une chose, qu'ils ne soient pas déjà partit ou ne s'étaient fait descendre … au pire j'aurais toujours pu observer de loin, cela n'aurait pas été perdu et m'aurait donné une meilleure vision d'ensemble sur la manière de travailler de cette organisation. Cela dit, alors que j'approchais des coordonnées fournit, je pu voir un petit groupe de jeunes gens, très certainement les demi dieu, à moins que les « bad guys » ne recrutent à la crèche, entendant, à mesure que je m'approchais sans me faire repérer des hommes armés qui rodaient partout autour, leurs conversation. Il était temps d'entrer de nouveau dans ce rôle que je me donnais depuis quelques années, profitant de la lumière d'un briquet pour m'incruster dans la conversation. « Jolie performance ma belle. Cela dit, allumer un briquet alors qu'on est planqué … grandiose idée ! Et à ta place je me méfierais quand à ton invulnérabilité. Vu les coco qu'on a en face … que certains soient armée de balles à tête perforantes ne me surprendrais même pas, donc même avec cet avantage évite de trop t'exposer. » Après tout, même moi j'étais capable de faire quelque chose d'aussi vicieux alors eux qui semblait avoir mille fois mes moyens. Quoi qu'il en soit, sachant que ma présence pourrait surprendre voir effrayer ces ados à fleur de peau, je levais immédiatement les mains en m'installant avant d'ajouter « Je suis dans votre camp, hein ? Au cas où … j'ai reçu l'appel lancé … un peu partout. Je suis Vaska, fils d'Athéna. Je suis principalement un tireur, donc je pourrais vous couvrir à distance même si je me débrouille au corps à corps aussi. On attend encore beaucoup de monde ? » Je n'avais pas parlé de mes pouvoirs, si vraiment ils jouaient les curieux je leur dirait ce que je disais à chaque fois, mais pour le moment autant éviter les justifications inutiles.
Sujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts) Sam 23 Avr - 7:38
22 avril 2016 -Abigail avait passé sa rage sur sa crème solaire et en particulier sur le fond de teint qu'elle avait appliqué avec détermination sur la partie de son bras comportant le tatouage distinctif la catégorisant comme une fille de Venus. Ce qu'elle était bête, bête, bête ! C'était cette pensée qu'elle se répétait en boucle tandis qu'elle s'était préparée pour la mission. Ensuite, elle avait suivi Charlie vers le point de rendez-vous et son humeur massacrante s'était calmée grâce à cette présence familière à ses côtés bien qu'elle ne pût s'empêcher de se poser mille questions qui se trahissait par une mine maussade. Le silence n'avait pas aidé. Avant, elle avait toujours comblé le silence de Charlie en parlant de tout et de rien. Cette fois, elle s'était elle-même emmurée dans le silence pour ne pas émettre des commentaires qui trahissaient son manque de motivation dans cette mission.
Abby avait l'impression d'être... Un de ces oiseaux en plastique qui piquait du nez puis qui remontait après s'être penché dans un verre. Elle n'avait jamais su le nom de ce jouet ridicule, mais l'image visualisée lui correspondait parfaitement. Dès qu'elle allait mieux, un autre coup du sort la refaisait replonger. Elle s'était réengagée dans la Légion pour Zack. Depuis la fête grecque qui avait tourné au massacre, elle commençait enfin à admettre qu'il n'y aurait rien entre eux. Pourtant, elle n'arrivait pas à tourner la page même s'ils ne se parlaient quasiment plus. L'espoir était vraiment quelque chose de vicieux. Il suffisait d'un regard pour que son cœur s'emballe. Vraiment pathétique. Redeviendrait-elle un jour la Abigail 'rayon de soleil' qu'elle était avant ? Avait-elle envie de redevenir cette personne ?
Tout çà, c'était la faute des Grecs ! Cette certitude lui faisait lancer des regards suspicieux aux deux membres de la Colonie qui attendaient avec eux. La fille de Vénus avait évité d'emmener ce qu'elle appelait son 'kit vampire' (chapeau à large bord et grosse lunette de soleil) vu que l'heure était grave. Elle avait aussi voyagé léger, avec une mince sacoche et son arme réglementaire qui n'avait pas servi depuis.... Pfft.... Des années, au moins. En plus, l'or impérial était inutile contre l'ennemi qu'ils allaient affronter aujourd'hui.
Pourquoi était-elle là ? Parce que c'était important. Faire quelque chose d'important lui remontait un peu le moral. Elle l'avait bien vu quand elle s'était lancée dans une quête avec le fils de Mars. En plus, elle pourra s'éloigner du Camp et donc de Zack. Abby regardait fixement devant elle, histoire d'éviter de voir le bonheur des autres lui sauter au visage à cause du lieu de rendez-vous. La remarque sur les châteaux de sable lui arracha un sourire. À nouveau, elle songea que c'était une bonne chose que Charlie soit là.
Comme la fille de Vénus s'en doutait, son amie prit les choses en main. Ce qui était un réel soulagement pour elle puisqu'elle aurait détesté qu'un de ces Grecs prennent les commandes. Face à cette idée, Abby hocha la tête et attendit son tour. Difficile de faire mieux que les supers compétences de son amie.
Avant qu'elle ne puisse prendre la parole, une autre personne avait rejoint à leur petit groupe. Face à la remarque concernant Charlie, Abby s'était levée d'un bon et avait fait face au nouvel arrivant en se plaçant entre lui et son amie.
"Parce que s'approcher en catimini pour faire son malin en est une meilleure peut-être ?" Railla-t-elle en toisant Vaska des pieds à la tête. La moue qu'elle afficha suite à ce jugement rapide signifiait très clairement qu'un crime contre la mode venait d'être commis. Si elle n'avait pas été un peu rouillée à cause de ces trois ans hors de la Légion, elle aurait certainement déjà menacé avec son poignard le fils d'Athéna. À la place, elle le regarda s'installer avec une lueur de défi dans le regard.
"Génial, encore un Grec." Marmonna-t-elle avec mauvaise humeur en se réinstallant à son tour après la présentation de Vaska. Elle avait dû se faire violence pour ne pas lever les yeux au ciel. "Puisque tu ne t'en vantes pas, tes pouvoirs doivent être nuls." Ajouta-t-elle avec un sourire mi-triomphant mi-irronique. Puisqu'il avait pris la parole en premier et qu'il avait critiqué celle de Charlie, ce fils d'Athéna subissait sa mauvaise humeur à la place des autres. Abby étouffa un soupir agacé, censé l'aider à se calmer et à passer à autre chose.
"Moi, mon truc, c'est l'Enjôlement. Rien d'original, mais çà pourra être utile, vu la situation. Compté pas trop sur moi pour le combat, je suis un peu rouillé. Si je suis venue, c'est parce qu'il fallait deux Romaines pour rattraper les erreurs commissent durant VOTRE fête." Dit-elle en lançant un regard accusateur en direction des Grecs. Ensuite, elle fit une moue boudeuse. "Et aussi à cause d'un mec, mais, çà, ce n'est pas vos oignons. Désolé d'avoir cassé l'ambiance." Conclut-elle en haussant les épaules. "Ravi de vous rencontrer. Faisons de notre mieux ensemble et vous connaissez la suite." Sur la fin, elle s'était montrée sarcastique, ressortant les phrases clichées qu'elle aurait certainement employées avec un enthousiasme dégoulinant avant. Abigail lança une mine désolée à Charlie, consciente d'avoir pris le début de cette mission du mauvais pied, mais incapable de faire autrement.
Sujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts) Sam 23 Avr - 13:56
22 avril 2016 – Depuis son départ de la Colonie, le jeune homme ne pouvait dissimuler derrière un visage impassible son mal-être. Par les douze dieux majeurs de l'Olympe, jamais il n’avait subi pire humiliation. Son père, le Dieu, Dionysos, ce crétin sans âme de Monsieur D l’avait obligé devant d’autres pensionnaires à accompagner Deirdre pour cette nouvelle pseudo-quête. Il fulminait, il ne pouvait contrôler les tremblements amers qui parcouraient tout son corps. Il n’avait aucun compte à rendre à ses pensionnaires, aucun, rien du tout. Il ravala douloureusement sa colère, il maudissait cette mission mais l'idée d'apparaitre comme lâche le révulsait encore plus. Les chefs de bungalow l'accusaient depuis des semaines de comploter avec le camp ennemi et plus il se défendait plus il leurs apparaissait coupable. Il avait laissé tomber. Cette guerre n'était pas la sienne. Pourquoi mourir pour les Dieux ? Pourquoi ? Cette interrogation le faisait profondément réfléchir sur la place du divin dans son monde mortel. Il divaguait encore. Le jeune homme était à moitié ivre, mais grâce à son père - au moins - ce n'était pas détectable. Le vent chaud mais sec caressait avec grâce ses cheveux roux.
Quelques pas feutrés le rapprochèrent du groupe déjà établi. Il entendait déjà leurs voix qui s’entrecoupaient au fil des murmures et des exclamations. Derrière sa haine intérieure il ne pouvait pas cacher son excitation de partir en mission, il restait malgré tout un jeune homme. Le sang qui battait dans ses veines à l'approche du combat et du feu lui apportait un bien-être planant. Cette longue attente lui défonçait l'esprit, il se sentait profondément bien. Son jeune cerveau adolescent écumait. Enfin les autres « élus » l'aperçurent. Un frisson le parcourut quand il remarqua que Deirdre n’était pas encore avec eux. Il allait devoir jouer le présentateur avisé devant ses fascistes sans cœur de romains et leur fermeture et aridité d’esprit. Ses copains de débauche de la colonie l'avaient bien prévenu : Ne baisse jamais ta garde avec un romain. Ses préjugés ne le quittaient jamais, ils le constituaient. Il savait également que la Colonie était, depuis cette attaque explosive, l’humiliation de tout le monde divin. Son camp avait échoué royalement personne au sein même du camp n’osait le contester. Il allait devoir maintenant payer les fruits de cet échec ... seul.
Il se retrouva enfin face à eux, et planta ses pieds l’un contre l’autre, son malaise était palpable. Il n'était pas un expert des relations diplomatiques, les individus devant lesquels il se trouvait avec l'air plus expérimenté que lui, il allait surement être le plus jeune, le plus novice. Il inspira une brise légère et se lança. « Salut », le son était à peine sorti de sa bouche. Reprend toi bordel s’accusa-t-il violemment. Tous le regardaient d'un œil noir et avec suspicion, il se sentait justement illégitime. Frederick déglutit lentement, sa salive était encore imbibée d'alcool, il y puisa du courage. Ils discutaient pouvoirs divins et stratégies. Encore et toujours ces mêmes sujets comme si sa race était obligée d’exposer sans cesse ses spécificités. Il en avait déjà marre, ils étaient exactement comme les autres pensionnaires de sa colonie. « Je rends ivre les gens au toucher ». Il s'imposa cependant. Il mentit de bon cœur, il ne pouvait pas contrôler son pouvoir mais il avait ce besoin commun à tous de paraître puissant, utile, fier de son origine. Il continua, encouragé « Et je manie plus que correctement l’épée ». Ce n’était pas entièrement faux, il se débrouillait. Mettre en valeur ses atouts n'étaient qu'une coutume parmi d'autres.
La romaine devant lui semblait s’être déjà mise en froid avec le grand type à côté d’elle. Il avait déjà presque oublié sa mission, il écoutait donc d'un air attentif et parlait peu. Dans cette situation, il en avait payer l'expérience au prix du sang, il fallait toujours mieux se taire. Une rivalité s'était déjà secrètement installée pour la prise en main de l'opération. Il fallait bien évidemment un chef, un Ulysse, un Hercule. Frederick s'en fichait, il ne cherchait pas la gloire, juste à s'en tirer vivant, et en entier de préférence. L'autre romaine, la brune, ne tenait pas en place, elle était surement hyperactive aussi. Il sourit intérieurement. En raison des litres d'alcool qu'il avait ingurgité avant de partir avec les frères et sœurs du bungalow, il ne risquait nullement de ressentir de l'impatience ou de la peur. On était fils de Dionysos ou on ne l'était pas. Autant assumer se disait-il intérieurement. Il haussa les épaules s'en que son esprit le sache.
« Cette attaque aurait très bien pu se passer dans VOTRE camp, arrêtez un peu de vous la jouer grand romain intouchable. » Son hypocrisie le frustra. Il ne pensait pas un mot de ce qu'il racontait mais il ne se laisserait pas insulter gratuitement. « On verra bien vos capacités à vous battre, je ne juge que sur le combat.» Se la péter un peu lui redonnait confiance en lui mais il trouvait trop facile de cracher sur la gestion de l'attaque de la colonie. Il aurait pu y mourir, à cette pensée, un spasme le surprit. Il attendait Deirdre, il se reposait sur elle pour la place que les grecs occupaient dans cette nouvelle tempête. Le jeune homme ne se rendait absolument pas compte que son visage pâle dégageait un air innocent et désolé d'incapacité.
Dernière édition par Frederick O. Stein le Sam 23 Avr - 14:37, édité 1 fois
Sujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts) Sam 23 Avr - 14:07
(premier dés pour rencontre June, le deuxième pour l'interroger)
22 avril 2016 – De retour sur le terrain. Près d'un an après sa dernière intervention en direct sur la colonie grecque, elle devait bien avouer que d'être de retour dans le service actif lui faisait un bien fou. Évidement la chance ne pouvait pas être partout puisqu'on lui avait collé Mercedes comme compagnon de voyage. Encore. Quoi que, elle devait bien qu'elle était soulagé. Elle s'entendait beaucoup mieux avec lui depuis quelques temps et partait positive : cette fois ci leur duos allait tout remporter. Tout se déroulerait sans encombre, selon le plan, le DLCEM triompherai. Elle n'avait jamais mis les pieds dans la ville de Salem et se sentait comme une étrangère. Elle avait prit en note tout ce qu'il y avait à savoir sur les environs. La DLCEM en poste à Salem avait trouvé refuge dans un entrepôt près de la plage. Quand ils arrivèrent elle fit rapidement le tour des effectifs avant de passer ses armes en revue. Elle avait toujours son arme de chasse dans le dos, mais en crachait pas sur un autre petit pistolet planqué sous la ceinture.
Bon, alors... On jette un coup d’œil à la prisonnière ? Ils ont pas été foutu de la faire parler. Je suis sûre qu'à nous deux on va réussir à lui faire cracher le morceau.
Elle avait l'air bien optimiste et sous le regard outré d'un agent déjà sur place, elle fila vers la cellule ou la jeune grecque était retenue prisonnière. Deux agents étaient posté devant et avait l'air de franchement s'ennuyer à mourir.
Permettez ? Veuillez décliner votre identité d'abord made... Madame Kaplan. Agent Kaplan, section de New York. Vous êtes sous mes ordres, aller, aller, ouste !
L'homme poli ne refusa pas mais lui tourna la dos en rouspétant, lâchant au passage quelques insultes peu flatteuse. La porte s'ouvrit sur la petite grecque solidement attachée. Elle avait l'air si innocente comme ça. Alors comme ça elle était une fille d'Arès ? Décidément il avait pioché le bon lot pour appâter l'agent dans ce trou perdu qu'était Salem. Les enfants d'Arès valait tout l'or du monde, c'était bien simple, c'était ses petits favoris.
Alors comme ça on refuse de parler aux gentils monsieur dehors ?
Elle avait pris une voix douce, mais qui sonnait terriblement faux. Elle tenta encore quelques approches, en arriva aux poings. Mais rien ne sortait de la bouche de cette insupportable enfant. Enfin enfant... Ce n'était plus une enfant. Rien que de la voir encore envie elle avait des envies de... Mais non. Elle ne pouvait pas. Du moins, pas tout de suite. Elle lui attrapa le menton et se pencha vers elle.
Tu sais, mon collègue arrivera à te faire parler, j'en suis sûre. Je lui passe la main. On va se reléguer, c'est ton problème, pas le notre.
Pour le coup elle faisait confiance à l'agent Weathley pour faire son job. Il avait bien souffert pendant sa dernière intervention sur les terres de la fille d'Arès. Quelque chose lui disait qu'il avait bien envie de se venger à son tour.
Dernière édition par Monet L. Kaplan le Sam 23 Avr - 14:17, édité 1 fois
Sujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts) Sam 23 Avr - 15:29
22 avril 2016 - Deirdre savait que cette mission, cette quête était plus qu'importante. Sinon, la Colonie n'aurait pas réagi au quart de tour lorsqu'on l'a annoncée. C'était une question de vie, ou de mort. Elle mit un œil furtif sur les arrivés. Des romaines – dont une qu’elle connaissait, elle se souvenait parfaitement de leur première rencontre très désastreuse. Quelle cacophonie cela avait causé, et quelle guéguerre inutile, en plus. Ça s’était résorbé avec le temps, lorsqu’elles s’étaient toutes les deux mieux entendues. Cependant, elles sont d’accord pour rester assez éloignées ; elles ne veulent pas causer de dégâts. Deirdre a déjà vu ce que la neige peut faire lorsqu’on ne la contrôle pas, et c’est désastreux – trop dangereux pour se laisser aller. La jeune femme prit une grande inspiration face à la situation et se tut encore un moment. Elle observait le silence inquiétant qui se dressait devant eux. Elle était certaine que ces hommes étaient là, quelque part. Ils étaient partout, elle en était certaine. S’ils étaient au courant de leur existence, ces balles devaient être en bronze céleste et en or impérial, et il devait même en avoir en simple argent, parce qu'ils sont toujours préparés à affronter les dangers, apparemment. Sans lui jeter un coup d’œil, elle ignora les paroles de ses confrères encore un instant, le temps de sonder un peu plus en profondeur les espaces qui s’offraient à eux. S’ils étaient armés jusqu’aux dents, les demi-dieux semblaient l’être aussi. Deirdre avait son arc dans son dos, avec son fidèle carquois. Ses flèches étaient composées que de matériel ordinaire – professionnel, mais ordinaire. Il n’y avait aucun métal divin dans la fabrication – ils étaient inutiles contre les mortels. Mais une flèche à la tête, fabriquée par les mains habiles des Héphaistos… Et on savait que la rousse était une excellente tireuse. Elle écouta les conversations derrière elle et elle soupira. Non, mais réellement? Ils se croyaient encore à dix ans, ces gamins? Deirdre soupira de découragement en les entendant et ne dit rien jusqu’à ce qu’ils aient tous terminé de jacasser. « C’est bon, vous avez fini, les gamins? » Elle jeta un regard venimeux à Frederick, qui ne semblait pas avoir compris lorsqu’elle leur avait demandé de se taire et d’arrêter ces enfantillages. « Vous êtes là pour combattre, ensemble. Nous ne sommes pas là pour nous engueuler et remettre la faute les uns sur les autres. Ce qui s’est passé est terrible, désastreux. Nous devons nous soutenir et cesser les accusations. Vous voulez accuser des gens? » La jeune femme pointa la plage, qui ne devait pas être aussi vide qu'il ne le paraissait. « Concentrez vos énergies sur ces mecs. Mais ne laissez jamais votre colère l’emporter sur vous. Vous vous ferez tuer. » La guerrière s’approcha de l’inconnu et le toisa, l’analysant de fond en comble. Elle devait lui faire confiance, coûte que coûte. « Je ne te fais pas confiance. Je te le fais simplement savoir.. » La fille de Borée s’éloigna et retourna auprès de Charlie, le dos droit, l’allure fière. « Je créée et je contrôle la neige. Je ne crois pas devoir m’étendre là-dessus, mais je peux aussi bien attaquer à distance qu’en face. Et je maîtrise l’arc et les flèches. » Deirdre sourit. « Pour ceux qui ne me connaissent pas, aussi, mon prénom est Deirdre, fille de Borée. » Par la suite, elle reporta son attention sur le silence qui jonchait la plage. Ils étaient mal s’ils échouaient cette mission. Ils se devaient absolument tous de réussir.
Sujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO DEUX - « And hell itself my only foe. » (Salem, Massachusetts) Sam 23 Avr - 18:44
Mercedes parvient-il à soutirer une information à la demi-déesse ? 1-2. Il a touché juste, et ça fonctionne. 3-4. Elle est prête à craquer, ce n'est plus qu'une question de temps. 5-6. Que dalle, qu'ils aillent tous se faire voir.
22 avril 2016 - Le dos de Mercedes buta contre le mur du bureau. « Tu la prends. » « D'accord, d'accord, je la prends. » Il leva les mains en signe de défaite et attrapa l'arme que lui tendait Aramis. Il ne voulait pas être armé, ni même toucher à cette chose. Il la jeta dans sa besace qui attendait par terre. L'agent de terrain en face de lui afficha un air agacé. « Sérieusement Mercedes... » L'Écossais lui tourna le dos sans un mot et quitta le bureau. Même de là, il sentait la présence effrayante du flingue peser dans son sac. L'idée d'un tel engin de mort proche de lui le rebutait, lui donnait envie de fuir. Il n'avait pas envie d'être dangereux Mercedes, peut-être parce qu'il se connaissait un peu trop bien. Il rejoignit rapidement Kaplan, se contentant d'un signe de tête en guise de salut. À force, plus besoin de faire de manière avec elle. L'agent de terrain était sans doute l'une de ceux qui le connaissait le mieux sur cette planète. S'il devait citer quelques situations embarrassantes, Kaplan était probablement dedans. Elle l'avait même vu pleurer, et rares étaient ceux qui pouvaient compter un tel souvenir. Et puis il y avait tout le reste aussi. Surtout.
Quelques heures plus tard. Les deux agents traversèrent la ville rapidement. La ville n'était pas immense et ils savaient – enfin Monet savait – où ils allaient. Personnellement, Mercedes ne se sentait pas tranquille. Il crevait de fatigue, n'osait pas fermer un œil, sentait l'épuisement dans le moindre de ses membres. Et c'était toujours pire quand Kaplan était à proximité. Sa voix, ses cheveux, son corps même… Tout ramenait toujours à ça. Son cauchemar. Et sa vie désormais. Leur vie. Ils arrivèrent à l'entrepôt qui servait de base à la cellule locale du DLCEM. « Eh bah, ça paie pas d'mine ici… » C'est certain qu'à côté du quartier général new-yorkais, le bâtiment ne ressemblait à… rien. Juste un vieil entrepôt comme il y en avait plus d'une dizaine sur le bord de cette plage. À l'intérieur, la présence d'agents l'oppressa immédiatement. Ils étaient nombreux, tous un air mauvais plaqué sur le visage. Presque tous les examinaient avec agacement, comme s'ils n'étaient que des scarabées venus empiéter sur leur territoire. « J'ai pas d'arme. » Non, juste cette sournoise présence dans sa vieille besace de l'armée cette arme qu'il aurait voulu voir loin de lui. Personne ne lui aurait jamais confié d'arme. Aramis l'avait fait. Comme quoi, même quand on luttait, les croyances des autres finissaient toujours par nous atteindre. D'ailleurs, l'état d'agitation fébrile dans laquelle il se trouvait l'inquiétait. Il glissa ses mains dans les poches de son sweatshirt trop grand, baissa les yeux devant le regard inquisiteur d'un agent local. Il suivit Kaplan en silence dans les couloirs de la base. « Wow, vous savez parler aux hommes, vous. » Il avait repris son ton volontairement distant avec elle. Il s'était laissé aller l'autre jour mais ça n'arriverait plus. Chouiner sur son canapé… On aurait tout vu. Elle n'avait pas été mal elle non plus, ils étaient quittes.
La petite demi-déesse ne payait pas de mine vu comme ça. Mais s'ils ne ressemblaient qu'à des enfants, Mercedes avait vu ce qu'il en était réellement : une civilisation du passé tout droit réapparu dans le présent, une bande de barbares, violents et qui s'y initiaient avec bonheur. Des gamins qui n'avait même pas atteint un âge à deux chiffres qui invoquaient déjà toutes les horreurs qui avaient peuplé sa propre vie. En un mot ? L'Enfer sur terre. Et pourtant, l'Enfer, Mercedes l'avait déjà croisé à plusieurs reprises. Ses doigts se crispèrent dans les poches de son sweat et il s'appuya contre le mur, laissant l'agent Kaplan… faire ce qu'elle avait à faire. Il n'était rien lui, rien d'autre qu'un pauvre touriste embarqué dans tout ça. Il n'avait rejoint le DLCEM que pour quitter une prison. Visiblement, Aramis avait d'autres projets pour lui. « Tu sais, mon collègue arrivera à te faire parler, j'en suis sûre. » Peut-être. Il n'était pas un type d'action, lui. Juste un employé de bureau coincé dans son open-space, à l'image de millions d'autres New-yorkais. Sauf qu'il travaillait à tuer des gens. Et des choses. Mais au fond, l'emploi restait le même. Kaplan en revanche, c'était autre chose. C'était elle qui plongeait ses mains dans le sang et qui côtoyait de très près la mort chaque jour, c'était elle qui choisissait qui perdrait la vie tel jour. Il avait testé, il avait flippé. Terminé. Mercedes jeta sa besace contre le mur et s'avança vers la demi-déesse. Avec son sweat trop grand et ses baskets, avec son air taciturne et ses cheveux désordonné, il ne payait pas de mine Mercedes. « Bon, à nous. » Même sa voix, claire et honnête, peut-être un peu épuisée, n'avait rien d'effrayant. En soit, il était l'exacte inverse de Monet (ceci expliquait peut-être cela, notamment les regards perplexes des autres agents à son arrivée, genre « c'est ça les agents de New-York ? »). Il détailla le visage maculé de sang de la fille, les entailles qui parcouraient ses joues. La présence de Monet derrière l'angoissait. « Sortez d'là Kaplan, j'vous ramènerai tout. » Il revint sur le visage de June. Obtenir des informations, ce n'était pas son boulot, il ne savait pas faire. « Vingt-trois morts. » Le 14 septembre. Mais elle savait aussi bien que lui de quoi il parlait. Il poursuivit longuement. Monet avait une voix aimable mais volontairement fausse, effrayante. Pas Mercedes. Mercedes quand il parlait, il était honnête, un vrai monsieur tout-le-monde avec un accent écossais marqué en plus. Un type que la demi-déesse aurait peut-être pu apprécier dans une autre vie. Il poursuivit longtemps, évoqua de nombreux sujets. Et il sentait l'agacement poindre. Mais au final, il sut qu'il avait gagné. « Kaplan ? » C'est bon, il avait son papier. Mercedes regarda Monet entrer dans la pièce. Comment faisait-elle pour être impeccable après avoir tabasser une fille ? Il lui tendit quelques notes, probablement bourrées de fautes, qu'il avait prise. Ce n'était pas grand chose mais toujours mieux que ce qu'ils avaient récolté au cours de ces derniers mois (soit rien).
Dernière édition par B. Mercedes Weathley le Sam 23 Avr - 20:08, édité 4 fois