☞
QUELQUES ANECDOTES SUR TON PERSONNAGE.01. Je suis ce que l'on nomme un autiste asperger. Oh, je vous arrête tout de suite, je ne suis pas une de ces bêtes de foire que l'on voit dans chaque film fait à ce propos, avec des tocs à ne plus pouvoir vivre normalement et ce genre de conneries. Bien sûr cela existe malheureusement et je suis vraiment triste pour eux, mais dans mon cas cela reste encore assez léger, je me contrôle, même si ce n'est pas facile tous les jours et que j'ai quelques handicapes sociaux.
02. Je n'aime notamment pas que l'on me touche ! Oh, pas au point de me mettre à hurler ou à vous sauter dessus en vous frappant ni rien de tout ça, non non, je n'aime juste pas ça, ça me met mal à l'aise et oui, si on insiste là je peux devenir violent, par mécanisme de défense. Donc n'abusez pas vraiment, non seulement à la fin ça ne vous fera plus rire, mais pour moi c'est un calvaire quotidien. Donc au début ce sont des avertissements, après des gifles, mais si quelqu'un doit me toucher, je dois le vouloir et me sentir assez en confiance. Une fois fait vous pouvez y aller, je ne suis pas contre et je deviens même assez tactile.
03. Généralement, la première question que l'on me pose quand on apprend que je suis un asperger c'est « Han, alors t'es super intelligent c'est ça ? ». Non, je ne suis pas super intelligent, je ne suis pas un génie des sciences, je ne suis pas Sheldon Cooper, qui n'est d'ailleurs même pas un vrai asperger. Certes, j'ai une capacité analytique et à emmagasiner les informations plutôt élevée, pouvant me faire passer comme au dessus des autres, mais c'est tout. Je ne connais pas l'encyclopédie par cœur, je ne suis pas capable de résoudre une équation de physique nucléaire et, pour l'amour du ciel, je ne connais rien à la science spatiale ! Enfin, rien qui ne dépasse ce qu'un amateur pourrait apprendre sur internet, autrement je ne suis pas capable de créer une fusée ou de créer un appareil permettant de voyager plus vite que la lumière.
04. Car oui, j'aime quand même l'espace ! Là par contre on pourrait dire que je suis le cliché. Car pour moi dans l'espace, il y a quelque chose de rassurant, d’apaisant. Il n'y a pas de son, pas de vent, pas de chaos, il n'y a que le vide. Là bas, aucune force ne s'applique, si ce n'est la force de gravité d'un astre ou un autre, et tant que l'on garde une orbite stable, rien ne peut nous arriver qui ne soit pas prémédité. Et ensuite j'aime l'espace aussi car j'aime la science fiction, tout bêtement ! Les vaisseaux, les aliens, les voyages dans le temps et les boites bleues … pas besoin de plus pour passer une bonne soirée !
05. Je préfère les cercles aux humains. Les cercles sont continus quand les humains sont complexes et difficiles à comprendre. Cela peut paraître absurde à dire, mais, depuis mon enfance, c'est ainsi que je définis mon monde, par une série de cercle. Ainsi il me paraît plus … abordable, plus accueillant. Malheureusement je ne peux appliquer cette règle aux humains, du moins pas pour les définir en entier et c'est pour cette raison que je n'arrive pas, totalement du moins, ni à les comprendre, ni à leur faire confiance.
06. Je me sens beaucoup plus à l'aise la nuit, ceci en rapport à ma mère ou alors car le ciel étoilé m'apaise … allez savoir ! Mais quand j'ai peur, quand je me sens seul ou que je ne vais pas bien, j'aime aller sur un endroit haut perché et observer le ciel nocturne.
08. J'ai quelques petits tocs ici et là, mais rien de très très handicapant. Généralement des trucs comme le son qui doit être réglé selon des multiples de cinq ou alors que je sois plus à l'aise avec les choses paires quand les choses impaires vont me stresser ou le fait de devoir toucher la paume de ma main avec chacun de mes doigts quand je commence à stresser pour me calmer. Donc rien de handicapant, mais qui peut amener des remarques. Et il y en a d'autres comme ça qui se présentent en fonction des situations.
09. J'ai un peu de mal avec les choses qui changent. Tout ce que je fais, dans ma vie, est ordonné, suivant une certaine logique et une routine, autant que possible. Tant que tout est parfaitement programmé, rien ne peut aller mal, voilà mon mode de réflexion. Bien sûr, dans la vie d'un demi dieu c'est quelque chose de difficile, mais j'essaye, au possible, de toujours faire en sorte que cela suive toujours une certaine logique, mais c'est extrêmement difficile, autant pour moi que pour les autres. Ce qui fait que, généralement, en situation de grosse crise je panique ! Pas au point de pousser des hurlements et tout ça, non, mais plutôt que je me fige, ma respiration s'accélère et devient difficile et je ne sais absolument plus quoi faire ni n'ose faire quoi que ce soit. Par contre oui, si je reste dans cet état cela peut s'aggraver franchement.
10. En parlant de logique, je marche selon une logique implacable. J'ai donc un peu de mal, parfois car je ne suis pas complètement teubé non plus, avec les métaphores et les exemples imagés, y compris pour les sarcasmes. En clair, oui, je prend souvent les choses au premier degré, ce qui n'aide pas vraiment à m'intégrer et fait que je plombe facilement l'ambiance. Mais aussi, à l'opposé, je ne me fis aucunement aux apparences ou aux rumeurs, simplement aux faits. Ce qui fait que je ne juge pas, pas sur l'enveloppe, uniquement les capacités et la personne, même si du coup cela peut me rendre vraiment méchant mais généralement c'est plutôt une ouverture d'esprit que l'on voit. Cependant je suis facilement manipulable du coup, car je suis naïf et que si on manipule les faits je n'aurais pas de raison de m'en méfier.
11. Presque chaque soir je m'accorde une petite balade nocturne. En effet, j'ai besoin que de peu d'heure de sommeil pour être en forme, donc quand je peux je m'accorde ce plaisir, prenant juste ma torche pour m'éclairer mais aussi m'effacer des autres et notamment des harpies vu que le couvre feu est dépassé et je tourne dans la colonie, profitant de l'air frais.
12. Je porte un petit pendentif en argent en forme de torche. Oh il n'a rien de magique ! Mais je l'ai depuis ma naissance, trouvé dans mon berceau et j'y tiens énormément.
13. J'ai eut une vie où je ne manquais de rien, la situation de mon père étant très bonne. Mais surtout je n'ai pas manqué d'affection, car mon père, même avec le temps que lui prenait son travail, a tout fait pour s'occuper de moi et être là au moins pour les moments les plus importants. Pourtant quand on nous voit … il y a l'air d'y avoir une terrible distance, un malaise. Disons simplement que nous avons du mal a du mal à fonctionner ensembles et à savoir comment réagir l'un avec l'autre, mais nous savons très bien à quel point nous nous aimons et que surtout je peux compter sur lui en cas de problème.
14. J'ai une peur terrible du monde extérieur depuis le massacre à la colonie. Dans chaque visage j'imagine reconnaître nos agresseurs, à chaque mouvement j'ai peur de les voir sortir une arme et à chaque arme je revois les cadavres tomber au sol. En clair cela m'angoisse terriblement et je n'arrive plus, ou alors avec beaucoup de mal, à me déplacer là bas seul.
15. Je n'ai jamais connu la chaleur des lèvres d'un autre, ni les caresses sensuelles de mains habiles, ni les étreintes les plus intimes. Et franchement … cela ne me manque pas, je m'en fiche, je ne le recherche pas. J'aimerais quelqu'un à aimer et qui m'aimerait en retour et là en effet aller plus loin, mais sinon non, ce n'est qu'un détail futile.
16. Je ne suis pas un fan de combats, je n'aime pas me battre. Mais comme généralement je n'ai pas le choix j'ai tout de même appris. Je ne suis pas un excellent épéiste, mais je sais quand donner un coup qui peut s'avérer efficace plutôt que mouliner dans le vent pour rien. Mais surtout je ne joue pas à la loyal, je ne comprend pas l'intérêt ni la logique alors que l'objectif est la survie. Alors je piège mes adversaires avec mes illusions pour faire des frappes en traître.
17. J'aime bien les chevaux mais pas les pégases, les pégases ressemblent à d'immenses pigeons mutants et ils bougent tout aussi bizarrement. Je n'aime pas non plus les pigeons donc.
18. J'aime beaucoup nager, du moins passer du temps dans l'eau, me laisser flotter, me laisser porter par des objets flottants. C'est apaisant. Cependant je ne le fais que en piscine, dans des lacs ou des rivières car je suis terrifié à l'idée de nager dans la mer, j'ai peur de me faire emporter au large.
19. J'ai toujours un livre avec moi, en permanence. J'aime lire et je le fais beaucoup, dès que j'ai un peu de temps. Au mieux j'essaye toujours de lire de nouvelles choses, mais le livre en lui même n'est pas important, du moment que je peux lire. Car j'adore les mots, les belles tournures de phrases et les belles pensées exprimées sur le papier.
20. Je boude très facilement. Quand quelqu'un me contrarie beaucoup, joue avec mes soucis, se moque de moi ou dépasse une certaine limite, je ne dis plus rien et je m'en vais, comme un gamin, si ce n'est que je suis un gamin qui peut réellement se cacher. Déjà que je m'estime très peu, je n'aime pas qu'on en rajoute.
☞
NOM DU GROUPE.01. ••
Que pensez-vous des dieux ? Et des romains ? Les dieux sont un sujet difficile qui me laisse encore extrêmement perplexe. Chaque fois que l'on commence à accumuler des données sur eux, que l'on commence à comprendre leur fonctionnement, un nouvel élément arrive en plein milieu du tableau et chamboule tout ce qui avait été acquis. Il n'y a pas de bases solides sur lesquelles se raccrocher pour tenter de les comprendre, ce sont des éléments en fluctuation permanente et, de ce fait, je ne me sens vraiment pas à l'aise en leur présence, y compris devant ma mère si je devais la rencontrer un jour.
Les romains, eux, par contre, sont déjà bien plus simples. Si leurs origines sont aussi floues que les notre, au moins elles sont semblables, pour ne pas dire identiques. Donc, depuis que le cataclysme entre nos deux camps a été évité, je n'ai franchement rien contre eux.
02. ••
Que faisiez-vous et où étiez-vous la nuit de l'intrusion de la bande armée de mortels au sein de la Colonie ? Où j'étais ? À la colonie, tout simplement … pire que cela, j'errais à l'extérieur, profitant de ce ciel étoilé que j'aimais tant. Je me fichais bien du couvre feu, j'avais moyen de ne pas être vu, de ne pas être dérangé. Le visage doucement illuminé par la flamme blanche de ma torche, je m'étais englobé d'un manteau de brume qui me rendait imperceptible par les autres. Et c'est là, là que je les ai vu débarquer … d'abord perplexe face à à ces individus qui ne collaient pas à cet environnement … puis totalement terrifié, tétanisé en voyant le carnage commencer. Personne ne me voyait, moi je voyais tout, incapable de bouger, incapable de réagir. Je voyais les corps tomber et la vie de camarades, parfois proches, s'éteindre. En l'espace d'un instant, en l'espace d'une nuit, toutes mes convictions, tous mes repères, tout ce qui me faisait me sentir en sécurité … s'écroula comme un château de cartes au rythme des balles tirées. Et je suis resté ainsi, des heures durant … une journée entière … avant de m'écrouler, à bout de force, et d'être retrouvé.
03. ••
Que pensiez-vous des mortels jusqu'alors ? Et maintenant ? Je n'ai jamais été à l'aise avec les mortels, je n'ai jamais été à l'aise avec qui que ce soit. Cependant, si je me retrouvais en mes camarades demi-dieux, il y avait ce … fossé, déjà grand entre moi et les humains, souffrant d'une double différence qui ma paraissait insurmontable. Mais aujourd'hui c'était pire, mille fois pire. Je ne me sens plus DU TOUT en sécurité dans le monde extérieur, je suis terrifié à l'idée de sortir de la colonie mais comme je suis aussi terrifié dans la colonie … je ne me sens plus en sécurité nul part … et malheureusement le danger peu venir de plusieurs milliards de personnes.
04. ••
Vous sentez-vous particulièrement en danger ou démuni face à cette menace invisible et inconnue ? Je pense que ma réponse à la question précédente parle d'elle même. Oui, je me sens en danger, plus que jamais je ne l'est été. Est-ce que je me sens démuni ? Là encore une fois oui, car nous n'avons pas les moyens de nous défendre face à une telle menace. Ne parlons pas du bronze céleste déjà, mais même sans ça … nous ne somme au final qu'une minorité, en grade partie des adolescents devant déjà faire face à des dangers inimaginables … mais contrôlable. Là, c'est affronter sept milliards de possibles ennemies, c'est suspecter une population qui peuple la totalité de la surface de la planète. C'est affronter un adversaire contre lequel on ne peut gagner … Cela peut sonner le début de notre extinction et tout ce que nous pouvons faire c'est survivre le plus longtemps possible.
☞
CE QUE JE RECHERCHE.U.C.