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Les deux demi-dieux avaient reçus ce matin là une lettre les conviant à un grand défilé de haute couture. Ils étaient ravis évidement, c'était un moment unique pour échapper à sa file morne de romain pour l'un, et pour l'autre de faire une parenthèse dans sa vie de fuyarde. Hélas pour eux, quand ils arrivent chacun de leur côté sur le lieu du rendez vous, rien ne se passe comme prévu. La limousine censé les amener à l'hôtel où se déroulera les festivités les déposent devant un manoir aux allure sombre. Ce n'est qu'ne poussant la porte d'un type étrange les accueille. « Bienvenue à l'Olympe ! » L'Olympe, c'est sûr que le lieu y ressemble. La porte de referme et les deux jeunes gens se sentent soudain oppressés. Le type ne s'arrête pas là, il les conduit dans une loge où des tas d'habits semblent s'empiler depuis des siècle. Et il leur ordonne de se changer. Au départ il refuse mais l'hôte se fait plus pressant. Il agite alors ce qui s’apparente à une baguette magique acheté dans une boutique spécialisé. « Écoutez moi, moldus ! Changez vous et tentez votre chance auprès des filles ! » Puis l'hôte disparaît pour leur laisser le temps de se préparer. Oui, mais à quoi ? De l'autre côté de la pièce, on peut entendre des rires et des chants.
En plus.
• Vous voilà en face d'un fils d'Hécate quelque peu chamboulé qui a créé une illusion parfaite d'une salle appartenant à l'Olympe. Il croit aussi être Voldemort, mais bon, c'est n'est qu'un détail...
• De l'autre côté se trouve un groupes de Vestales. Votre hôte souhaite vous voir revêtir des habits de cérémonie afin de participer au rite sacré. Petit hic, la cérémonie n’inclue que les femme, TJ devra donc y remédier.
• L'hôte souhaite en vérité que les deux demi-dieux capture une Vestale pour lui et lui rapporte dans la foulé, l'objets sacré qu'elle semble vénéré. Lui, ne peut pas entrer dans la pièce des Vestales car elles le connaissent que trop bien.
Sujet: Re: Héloïse & TJ ► Vestales mode d'emploi. Jeu 19 Mai - 11:58
Vestales : mode d'emploi.
- TJ & Héloïse -
Lettre adressée à : TJ Johansen.
Cher TJ, je suis aujourd'hui ravi de te convier au défilé de haute couture CHANEL du mois d'avril 2016. Il est certain que tes talents dans le milieu de la mode pourront nous aider à accessoiriser nos mannequins à l'ultime instant, avant le grand moment ! Tu trouveras ci-joint un plan pour parvenir sans encombre jusqu'au lieu de l'événement ainsi qu'un billet de train et un ticket d'accès VIP. Une limousine viendra te chercher à la gare, en même temps qu'une charmante jeune fille. J'ai vraiment hâte de te revoir ! – Mackensie.
Peut-être que TJ aurait dû se méfier en recevoir cette lettre apparemment envoyée par un vieil ami. Peut-être qu'il aurait pu supposer qu'après trois ans d'absence dans la vie de son camarade, il était temps de passer à autre chose et que Mackensie n'allait pas subitement reprendre contact avec lui, surtout dans de si bizarres circonstances. Mais non, en ouvrant la lettre et en la dévorant des yeux, ce n'était pas du tout ce qui lui était venu à l'esprit. Au contraire, TJ s'était montré ravi d'avoir des nouvelles de Mackensie et l'idée de le retrouver dans leur milieu favori ne pouvait être qu'un plus. Ce qu'il avait fait ? Il s'était empressé de fouiller dans sa malle personnelle, au pied de son hamac, en quête d'un costume adéquate pour assister à ce genre d'événement. Il avait pesté en se trouvant qu'une paire de Converse, avait tenté de trouver des chaussures habillées au sein du camp… Mais peine perdue. Alors il avait fait un saut à San Francisco pour troquer sa vieille paire de baskets contre quelque chose de plus adapté à un défilé de haute couture. Ensuite, c'était direction la gare pour prendre ce fameux train. Avec les événements actuels, ces mortels agressifs, assassins même, TJ aurait du se méfier davantage et il le savait… mais il était plein d'allégresse à l'idée même de pareilles retrouvailles. Alors il avait pris le train sans un instant d'hésitation pour foncer vers le lieu de rendez-vous.
TJ descendit du train, une valise légère dans une main, l'autre occupée à rajuster sa chemise impeccable. Concrètement ? TJ avait une certaine classe et malgré ses traits assez jeunes, il ne passait pas pour le gamin du coin. Il balaya le quai de gare jusqu'à repérer un type, très chic lui aussi, avec des lunettes noires sur le nez. Dans sa main, un carton avec inscrit « TJ / Héloïse » dessus. Héloïse, ça devait être l'autre nana qui venait avec eux, sans doute une demoiselle charmante pour aimer se rendre à ce genre d'événements. TJ rajusta ses propres lunettes de soleil et s'avancer vers le chauffeur avec un grand sourire. « Monsieur. » « Vous êtes TJ ? » « Ouip, c'est bien moi, TJ Johansen. » « Parfait, nous attendons une seconde personne. Je suis Henry. » Quelle confiance aveugle il pouvait avoir en le premier venu… Le fils de Vénus s'immobilisa à côté du chauffeur – un poil terne ce monsieur – et patienta en silence. Enfin, une jeune femme se détacha de la foule pour s'approcher d'eux et du panneau que Henry continuait à brandir sans se fatiguer le moins du monde. « Héloïse, je suppose ? » Henry était aussi chaleureux qu'un Mister Freeze mais peu importe, TJ lui passa devant l'air de rien pour tendre la main à celle qui devait être Héloïse. « Enchanté, TJ. » « Nous allons prendre la route rapidement avant les bouchons, si vous le voulez bien. » C'était complètement décalé comme journée ! Se faire offrir un billet de train, le prendre sans hésiter, pour ensuite être traité comme une… star ? À ce moment-là, es instincts de demi-dieux auraient dû se méfier mais TJ était complètement grisé par l'ambiance surréaliste de la scène. Les deux sangs-mêlés grimpèrent dans la limousine impeccable. Mackensie n'avait pas menti, et c'était bien la première que TJ Johansen, originaire d'un quartier assez pauvre, montait dans un tel véhicule. « Waouh, quel luxe ! » Il jaugea sa voisine : mortelle ? Demi-déesse ? Mackensie, demi-dieu, n'avait absolument pas précisé ce détail et c'était plutôt embarrassant. La limousine se mit en marche en silence, vrombissant à peine. L'endroit ne devait pas être très loin en dehors de la ville car la voiture s'immobilisa très tôt dans une immense propriété. TJ sortit le premier et tendit une main galante à Héloïse. Cependant, nulle trace de fête ou de défilé ici : seul un manoir lugubre se dressait devant eux, sombre silhouette se découpant dans le ciel qui virait au noir avec la nuit tombante. « Passez une bonne soirée. » Henry n'ajouta rien et la limousine s'éloigna aussitôt pour passer de grandes grilles. Elle disparut sur la route, ses phares les laissant tous les deux dans l'obscurité naissante. « Hum… Super ? » TJ n'avait pas encore peur mais il n'en était pas loin. Disons qu'il savait à présent que quelque chose ne tournait pas rond. « Ah, regarde ! » En observant le manoir, le fils de Vénus avait fini par entrevoir une légère lueur derrière l'une des fenêtres du rez-de-chaussé et il s'empressa de la désigner à sa camarade du jour. « On a plus qu'à… aller voir, j'imagine ? » Ni une ni deux, les voici qui grimpent les grandes marches qui menaient à l'entrée. TJ poussa la porte d'entrée qui pivota en grinçant, laissant apparaître un vestibule qui avait dû être beau dans un autre temps. « Bienvenue à l'Olympe ! » TJ sursauta et se tourna vivement vers la direction de la voix. Une silhouette se tenait sur la première marche d'un grand escalier.
Sujet: Re: Héloïse & TJ ► Vestales mode d'emploi. Jeu 19 Mai - 15:03
Vestales : mode d'emploi.
- TJ & Héloïse -
Lettre adressée à : Héloïse Miller.
Cher Héloïse, je suis aujourd'hui ravi de te convier au défilé de haute couture CHANEL du mois d'avril 2016. Il est certain que tes talents dans le milieu de la mode pourront nous aider à accessoiriser nos mannequins à l'ultime instant, avant le grand moment ! Tu trouveras ci-joint un plan pour parvenir sans encombre jusqu'au lieu de l'événement ainsi qu'un billet de train et un ticket d'accès VIP. Une limousine viendra te chercher à la gare, en même temps qu'un charmant jeune homme. J'ai vraiment hâte de te revoir ! – Mackensie.
Ça pour une surprise... Elle s'était empressée de montrer la lettre à Jefferson, son fiancé, qui s'était montré un peu boudeur quant à l'idée d'aller assister à un défilé de mode dans son « état » et dans le climat actuel. Après tout des mortels fou furieux s'amusaient à leur tirer dessus, à capturer des demi-dieux pour en faire elle ne savait trop quoi et personne ne savait comment mettre fin à tout ça. Ce n'était ps un soucis de Dieux pas content ou de Titan qui voulait sa revanche. Le soucis ne se résolvait pas avec une toison ou autre bibelot mythologique dans le genre. Et depuis que Jefferson avait appris sa grossesse il était d'autant plus attentif au bien être de sa fiancée. Mais Héloïse avait un don pour le convaincre et lui pour céder aux caprices de la jeune femme. Il lui avait fait tout un baratin pour être prudente, avait bien faire l'inventaire de ce qu'elle prenait avec elle et l'avait même accompagné jusqu'à son moyen de transport. Il lui déposa un petit baiser sur les lèvres et lissa sa robe couleur crème une dernière fois.
« Tu fais attention à toi Hello. » « Tout va bien se passer, c'est juste une défilé de mode ! »
Il haussa les épaules et la laissa filer. Ces choses là ne lui parlait pas vraiment . Jefferson c'était plus un guerrier dans l'âme qui en plus de ça avait grandit dans une caravane seul avec son père. Alors forcément les fringues de luxe et les défilés de haute couture... Le voyage se déroula sans encombre et quand elle posa les pieds à terre, elle fut accueillis par un homme au visage presque sinistre. Il la mena jusqu'à une belle limousine noire, qui luisait comme si elle sortait de la station service. Là elle tomba nez-à-nez avec le jeune homme dont il était question dans la lettre. Si elle le connaissait très bien en temps normal, il se trouvait que là le visage de TJ était dissimulé par un sorte de magie, lui faisant apparaître le visage de Grant, un type odieux qui vivait en face de chez elle à la Nouvelle-Rome. Se retenant de faire une moue indigné elle le salua et devant son beau sourire grimpa dans la voiture.
« Moi de même, Héloïse. »
En plus de ça il portait la même surnom qu'un de ses meilleurs ami au Camp Jupiter. Depuis Grant se faisait-il appeler TJ ? Qu'importe. Encore un de ses délires. Dans tout les cas ça ne serait pas pire que la période où il voulait que tout le monde le prenne pour Ronald Reagan. La limousine les déposa devant... Le dernier lieu qu'elle aurait choisis si elle avait été coordinatrice d'un défilé de mode. Et le dénommé henry fila presque aussitôt.
« Super... »
Elle avait du mal à cacher sa déception. Elle suivit le jeune homme en prenant garde à en pas abîmer ses talons dans les graviers. Au moins ils n'étaient pas les premiers arrivés, il y avait déjà du monde dans la demeure. Ils entrèrent donc et ce fut un homme très élégant qui les accueille les bras grands ouverts. Son sourire avait quelque chose de faux, ou de flippant, mais elle ne s'attarda pas trop sur la question. L'Olympe ? Le thème de la soirée sans doute ? Original. Mais là encore elle se méfiait. Elle regarda son compagnon de route, se maudissant une fois de plus d'être tombé sur lui. Il était vrai que l'endroit avait tout de divin. Comme si quelqu'un qui avait déjà mis les pieds là-haut avait tenu à tout refaire exactement pareil. Il manquait juste les dieux et tout était bon. L'homme leur fit signe de le suivre, puis les poussa carrément vers une nouvelle pièce qui semblait être une sorte de loge. Et là... des habits par centaines.
« Hé bien dis donc, ça en fait des habits...»
Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que déjà l'homme, qui trépignait carrément sur place, leur désignait des cintres pour poser leur affaires.
« Écoutez moi, moldus ! Changez vous et tentez votre chance auprès des filles ! »
Son regard fut aussitôt attiré par l'objet qu'il tenait du bout des doigts. Une baguette magique. Ce type se prenait pour un... sorcier. Dans quoi s'étaient-ils fourrés ?
« Des filles ? Mais que... »
En y regardant de plus près les tenue autour d'eux ressemblaient plus à des tenues datant de la grèce antique, de longue toge blanche, des parures en or...
« Bon et bien je suppose que ça fait partie de la soirée ? »