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 (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours

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MessageSujet: (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours   (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours EmptyMer 4 Mai - 15:28


(mission) A la conquête de l'ouest.


Le temps s'arrête, la beauté dans tout ce qu'elle est. Je vais être courageux, je ne laisserai rien s'emporter. Ce qui se tient en face de moi, chaque souffle, chaque heure nous a menés là un pas plus près. Christina Perri – A Thousand Years
Marius & Elin



Je suis maudite. Je vois que ça pour expliquer la raison pour laquelle, je venais de recevoir un iris-mail d'un dieu. Et pas n'importe laquelle dieu, une qui ne me portait vraiment pas dans son coeur depuis les accidents envers certains de ses enfants. Si elle avait eu de l'affection pour moi, il était vite envolée quand j'avais rompu avec un de ses fils. Mais si, vous savez de quelle déesse je parle. Si je vous dis narcissique, superficielle, qui se qualifie de "beauté fatale de l'Olympe" vous me répondez ? Aphrodite ? Bingo. C'était bien elle que j'avais reçu un iris-mail alors que je m'apprêtais à aller prendre mon petit déjeuné. Quand je l'avais vu apparaître, je pensais que c'était une farce. Encore plus quand j'avais entendu la voix pétante de la déesse de l'amour provenir du dis message. Message qui m'ordonna, car venant d'un dieu de l'Olympe, vous n'avez pas d'autres choix que de la fermer et de l'accepter, de partir à la recherche de sa trousse de maquillage volée par une créature inconnue. Une trousse de maquillage qui vu la taille de la déesse devait être énorme. Et indispensable pour qu'elle m'envoie en mission de sauvetage. Bordel, elle ne pouvait pas s'acheter une autre trousse de maquillage au lieu de me faire perdre mon temps ? Maugréant dans ma barbe inexistence des insultes envers cette déesse, je jetais mes affaires dans un sac de voyage. D'autres sangs-mêlés auraient apprécié qu'un dieu vous confie une mission. Pour eux, c'était un signe de reconnaissance de savoir qu'un dieu vous fait confiance  pour vous donner une mission. Surtout qu'ils pourraient partir de la colonie oubliant ainsi un peu les attaques qui s'y'étaient déroulées. Et soyons honnête, les dieux le faisaient uniquement, car ils avaient autre chose à faire de leur précieux temps et préférait confier ses missions à nous leurs enfants. Ce n'était que tout bénéfique pour eux encore plus si vous pouvez emmerder quelqu'un que vous n'aimez pas en lui confiant cette tâche ingrate. Ce qu'avait parfaitement fait cette déesse en m'envoyant faire cette tâche. Comme si j'avais que ça à faire de voler au secours du maquillage d'Aphrodite.

Furieuse, je fermai mon sac et le balançai sur l'une de mes épaules. La tâche aurait été plus supportable si la déesse m'avait fourni les informations nécessaires pour retrouver son précieux bagage. Mais vu que c'était un dieu et que les dieux en faisaient qu'à leur tête, elle ne savait pas qui avait volé sa trousse de maquillage. Mais surtout ne savait pas exactement où elle était. Le seul repaire qu'elle eut bon de me donner était que sa trousse devait se trouver au Kansas. Et encore, c'était son mari Héphaïstos qui lui avait fourni l'information, elle n'avait pas cherché elle-même. Elle ne devait pas être si importante que ça, sa trousse de maquillage si elle ne cherchait pas par elle-même où elle était. Je remercie intérieurement le dieu de la forge d'avoir donné ce détail. Je comprenais pourquoi il restait enfermer dans son atelier. Et encore, c'était son mari Héphaïstos qui lui avait fourni l'information, elle n'avait pas cherché elle-même. J'aurais fait pareil si j'avais été l'enfant de la déesse de l'amour. Quoique techniquement vu que mon père était Eros, dieu de l'amour ça faisait que j'avais un lien familial avec la déesse de l'amour. Un genre de détail qui me fit grincer les dents. C'était aussi pour ça qu'elle m'avait envoyé un iris-mail. Elle ne voulait pas déranger ses enfants qui devaient être trop occupés à se pouponner ou à se regarder dans le miroir. Elle ne voulait pas qu'ils leur arrivent quelque chose et encore moins qu'ils se cassent un ongle durant la mission. Non, elle préférait utiliser les liens de parenté germain et me faire chier. Et sur le nombre d'enfants d'Eros, il a fallu qu'elle me choisisse moi. Par Zeus, je suis maudite !

Sur le point de partir, mes yeux se posèrent sur ma table de nuit. Autrefois vide, elle était occupée par des papiers. Je ne voyais pas mes demi-frères et demi-sœurs avoir posé quelque chose sur ma table de nuit. Ils me l'auraient donné en main propre plutôt ce n'était pas leur genre de faire ça. M'approchant de mon lit, j'attrapai les documents et les survolai du regard. Au moins, je pouvais reconnaître que la déesse de l'amour n'avait pas fait les choses à moitié. Devant mes yeux se trouvait ce qu'elle m'avait dit par iris-mail ainsi qu'une carte avec une croix rouge endroit où se trouvaient normalement l'objet en question ainsi qu'un point de rendez-vous. Je n'étais pas seule sur la mission et elle devait faire appel à un romain pour expliquer le point de rendez-vous. Car si ça avait été un grec on serait retrouvé devant la colonie, pas à un endroit reculé de la colonie. J'espérais au fond de moi qu'elle est choisie d'envoyer un enfant d'un autre dieu. Je ne voulais pas faire ma mission avec une fille Aphrodite tout, mais pas ça. Même un fils m'allait, ils étaient moins superficiels que l'étaient leurs sœurs. Du moins, c'est ce que je pensais et avec ma chance, ils pourraient être pires que les filles d'Aphrodite. Je me passais une main sur le visage. La mission allait être longue et épuisante. J'en frétillais d'avance d'y être. Ironie quand tu nous tiens. Un détail arriva dans mon esprit. Je voyais mal la créature de source inconnue l'exposé aux yeux de tous dans le désert. Autant être prévenant. J'ouvris un placard et y farfouillai à l'intérieur avant de tomber sur une lampe de poche que je mis dans mon sac. Une fois prête, je rejoignais le réfectoire. Autant avoir l'estomac bien rempli pour cette mission. Là-bas, je tombais sur Lilly-Rose dont j'offris un sourire rapide avant qu'elle ne rejoigne Logan. Depuis que j'avais rompu avec son meilleur ami, notre amitié avait pris un coup. Elle me manquait, mais je devais faire avec. Je pris mon temps pour prendre mon petit déjeuné. Elle n'avait plus sa trousse de maquillage vu qu'elle était déjà disparu alors dix minutes de plus ne changeait pas grand-chose. Et puis, ça lui fera surement les pieds de me voir siroter mon jus d'orange doucement au lieu de courir au point de rendez-vous. Ce que j'espérais.

Une fois le petit déjeuné fini, j'emportai dans mon sac des réserves de nourritures et d'eau. Je ne savais pas combien de temps allait durer la mission alors autant prévoir le coup. J'espérais quand même qu'elle finisse rapidement. Plus vite, j'aurais rendu la trousse de maquillage à cette déesse, plus vite, je ne la verrais plus et elle m'oubliera. Mes pas foulèrent le sol et je quittais la colonie des sangs-mêlés. Je jetais un coup d'œil au point de rendez-vous. Un juste-milieu entre le camp Jupiter et la colonie des sangs-mêlés. Peut-être qu'elle avait choisi Alek, mon ami d'enfance pour m'accompagner dans cette mission. J'en doutais même si la déesse avait mentionné que ma journée allait être bercée d'amour. J'ai de quoi m'entendre au pire. Les kilomètres qui me séparaient du point de rendez-vous fut long mais ils disparurent bien vite quand j'arrivai à destination. J'étais en retard, probablement dû au temps que j'avais mis à déjeuné, mais je m'en fichais. Levant la tête, je vis au loin quelqu'un attendre. Je savais que je connaissais cette personne même si de là où j'étais, je ne voyais pas sa tête. M'approchant, mon pressentie s'avérait être juste quand je découvris mon compagnon de route. Bon, la mission s'annonçait prometteuse. Je poussais un énième soupire intérieurement à l'adresse des dieux. J'étais vraiment maudite pour me retrouver à chaque mission avec l'un de mes ex ma parole. Aphrodite enfin Vénus du côté romain avait choisi un de ses fils pour m'accompagner. Et pas n'importe lequel vu que je le connaissais pour être sorti avec, mais qu'on avait rompu en engueulade pour la simple raison qu'il refusait de m'embrasser. Et après ça, les fois qu'on s'était revu, on avait échangé que des regards avant de vaguer à nos occupations. Mais là, impossible de juste se regarder dans le blanc des yeux. On devait parler. S'aider pour retrouver l'objet que sa mère avait disparu.

Prenant sur moi, je rompis les quelques mètres qui nous séparaient. Il ne m'avait pas encore repéré et ne semblait pas s'attendre que sa coéquipière du jour soit l'une de ses ex. La faute à sa mère. Au lieu de se mêler de ses affaires, elle se mêlait de celle de ses enfants. Mais là n'était pas le sujet et ce fut pour cela que j'interpellai Marius, l'informant de ma présence. « On dirait qu'on va faire équipe cette fois-ci, ça change de la première fois qu'on s'est rencontré hein ? » Pourquoi je lui avais fait rappeler ça déjà ? Ah oui, pour briser la glace. Bien jouée, Elin de faire rappeler comment a commencé votre histoire, tu n'aurais pas mieux fait, bravo. Je me rattrapais comme je le pouvais. « Comment tu vas depuis le temps Marius ? » Au fond de moi, ça me faisais plaisir de le revoir. Au moins, je savais qu'il était vivant, car les attaques à la colonie s'étaient aussi produites dans son camp et vu ce que je savais de Marius, le combat n'était pas là où il était le plus fort. Constat que je savais, car c'était comme ça qu'on s'était rencontré, moi le battant à des combats organisés entre les grecs et les romains. « La trousse à maquillage doit vraiment être importante pour ta mère pour qu'elle nous mettre ensemble sur cette mission. » Ne pu m'empêcher de lui glisser. Au moins, je pouvais reconnaître que mon père lui me laissait tranquille et heureusement dans un sens sinon il m'aurait entendu. Je comprenais mieux maintenant pourquoi elle avait dit que la journée allait être bercée d'amour. Comment ne pas l'être quand vous mettiez en équipe deux ex ensemble ? Foutu Aphrodite !




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Marius H. Sugden
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MessageSujet: Re: (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours   (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours EmptyJeu 5 Mai - 10:03

(comme d'habitude je te pique ton code  Arrow )


(mission) A la conquête de l'ouest.

I was bound, was tired - Hadn't seen a light so long - Thought I lost my fight - Couldn't find my way back home - And I found the light stepping out of me - I was bound, and tired - Waiting for daylight.
Marius & Elin



« Coucou les enfants ! C'est Aphrodite. Mais si, vous savez ! La beauté fatale de l'Olympe. Bon, mais il ne s'agit pas de moi aujourd'hui. Une créature inconnue a dérobé l'une de mes plus belles trousses de maquillage hier, sur l'Olympe, et elle est parvenue à s'enfuir en l'emportant. Elle se trouve... quelque part aux États-Unis je pense. D'après Héphaïstos (pour une fois qu'il se montre utile celui-là, et qu'ils sort de son atelier...), elle aurait pris la direction du Kansas. Mais bref, je m'égare. Serait-il possible que vous me la rameniez dans les plus bref délais ? Je ferais en sorte de bercer d'amour votre journée.

☞ Iris-mail d'Aphrodite. 
»

C'était une blague. Il ne voyait que ça. Peut-être une blague de TJ ou de l'un de ses autres demi-frères ou... Parce que chercher une trousse à maquillage. De Venus, enfin, de sa version grecque. De la part d'un fils de Venus. C'était vraiment cliché à mort. Pourquoi les autres avaient des quêtes bien et pas lui ? Certains devaient aller trouver des demi-dieux disparus, d'autre rapporter des informations sur le camp ennemi et lui... Oh non, lui il allait chercher de quoi se pomponner pour sa mère. Ne pouvait-elle pas le faire seule son chemin jusqu'au Kensas ? Et puis il fallait d'abord se rendre à son point de rendez vous ! La bonne blague. Vraiment. Il le sentait au plus profond de son être, sa journée, voire les deux à venir en fonction du temps que lui prendrait sa mission, allait être pourrie par sa propre mère sous sa forme grecque qui avait décidé de faire des siennes. Elle avait au moins eu la bonté de leur léguer une carte (pas précise du tout, mais venant d'elle il ne s'attendait pas à grand chose, ce n'était pas Minerve après tout, ni même Arès...) pour se repérer un peu. Marius aimait bien sa mère. Mais il y avait des limites. Il la respectait, point barre. De là à dire qu'il la louait chaque soirs... Non, pas vraiment. Il avait fais son sac (rapidement, emportant une arme au cas où, de quoi manger et de quoi s'éclairer et se repairer.) et s'était mis en route.

Évidement il ne faisait pas cette mission de « haute importance » tout seul. Non, ils y allaient à deux, comme il était presque toujours de coutumes chez les demi-dieux. En chemin il se demandait bien qui la déesse avait choisis de lui envoyer. Il était prêt à parier qu'elle lui enverrai une de ses filles ou de ses fils côté grec. Oui, elle en était totalement capable. Rien que pour rigoler un coup, les dieux étaient parfois pleins d'ironie. Mais non. Quand il vit le visage de son binôme il cru mourir. Sur tous les candidats potentiel de la colonie, il avait fallu que ça tombe sur elle ! Non, elle n'avait pas choisis un de ses enfants, mais un un de son fils, le terrible Eros. Et voilà que maintenant, Elin était face à lui. Cela n'aurait pas pu être pire. Qu'on lui explique pourquoi il fallait toujours que les plans foireux lui tombent dessus ?

« On dirait qu'on va faire équipe cette fois-ci, ça change de la première fois qu'on s'est rencontré hein ? »

Oh que oui. Comment dire que leur séparation n'avait pas été des plus amicale ? Et qu'ils ne s'étaient plus vraiment parlé depuis le fameux jour où ils avaient décidé de rompre. Triste journée pour le fils de Venus, il n'avait toujours pas digéré. Sans doute parce que tout été lié à s amère en quelque sorte. Avec le maudit don dont elle l'avait affublé, il ne pouvait strictement rien faire de sa vie sentimentale. Et Elin en avait été victime, hélas pour elle. Elle avait été la première, et bien la dernière, il n'avait plus jamais commis cette erreur.

« Ça c'est clair... » murmura t-il. « Ça va, ça va... Plutôt soulager de tomber sur quelqu'un que je connais, on peut zapper les formalités comme ça. »

Il restait toujours poli Marius, trop galant, trop souriant. Mais c'était mieux que ressasser le passé. Il fallait aller de l'avant, sa mère adoptive, son père, son frère, Elin le lui prouvaient tous les jours.

« Oh tu sais, je pense qu'elle n'avait tout simplement rien à faire de sa journée... » Qu'Aphrodite n'entende jamais ces paroles... « Et qu'elle fait surtout ça pour s'amuser un peu. »

En même temps, il le pensait sincèrement. Il sortit la carte que Aphrodite lui avait donné.

« Toi aussi tu en as une ? Est-ce que tu comprends quelque chose à son dessin ou tu trouve aussi que c'est absolument pas clair ? »

Non et puis faire une croix avec ce qui semblait être du rouge à lèvre... c'était tout elle ça.




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MessageSujet: Re: (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours   (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours EmptyMar 31 Mai - 18:55


(mission) A la conquête de l'ouest.


Le temps s'arrête, la beauté dans tout ce qu'elle est. Je vais être courageux, je ne laisserai rien s'emporter. Ce qui se tient en face de moi, chaque souffle, chaque heure nous a menés là un pas plus près. Christina Perri – A Thousand Years
Marius & Elin



Marius était devant moi. J'avais mon ex dans mon champ de vision, car c'était lui que sa mère avait choisi pour m'accompagner à sa folle de mission. Au fond de moi, ça ne me surprenait pas qu'Aphrodite, Vénus sous sa forme romaine, ai choisi un de ses fils. C'était sa précieuse trousse de maquillage qui avait disparu et autant la refiler à quelqu'un qui savait l'importance d'un tel objet. Par contre, choisir Marius ça, je ne le comprenais pas. Vu le peu de temps qu'on avait été ensemble, je savais qu'il s'en fichait pas mal de la mode et des produits beautés. Contrairement à ses sœurs qui se pavanaient toujours avec une boite à maquillage dans leur sac au cas où si le vent leur enlève par accident du maquillage en cours de route. Mais pas Marius. Non. Lui s'en fichait et c'était surement ça qui m'avait fait pencher mon jugement sur lui. Plus le fait qu'il était séduisant, galant, inoffensif qui m'avait fait sortir avec lui un moment. Non. La seule raison logique que je trouvais sur le choix de mon compagnon de mission était qu'Aphrodite m'en voulait à mort. Et qu'elle me faisait pourrir la vie en me faisant voyager au Kansas avec l'un de mes ex pour trouver son rouge à lèvres et autres produits de beauté. D'où ma présence avec lui ici à notre point de rendez-vous. Et vu la tête qu'il avait faite en me voyant, il ne devait pas apprécier la mission que lui avait filée sa chère mère. « Ça c'est clair... » Me répondit-il après mon entrée pour briser la glace. Au moins, on était d'accord sur ça. Bien. On commençait bien et je pouvais reconnaitre que malgré son envie de partir d'ici, il resta toujours le même. Poli. Souriant. Galant. Marius quoi. « Ça va, ça va... Plutôt soulager de tomber sur quelqu'un que je connais, on peut zapper les formalités comme ça. » J'hochais la tête à ses paroles. Certes, j'aurais préféré tomber sur quelqu'un que je ne connaissais pas l'identité plutôt qu'un ex, mais voyons les choses du bon côté. « Je suis d'accord avec toi. Mettons-nous au travail sans plus tarder. » Comme il a dit, ça nous évite de faire les formalités d'usage, de vite briser la glace et de venir rapidement sur le pourquoi du comment on était là.

A savoir la disparition de la célèbre trousse à maquillage de madame Aphrodite. Comment elle s'était décrite déjà ? Comme la beauté fatale de l'Olympe non ? Elle devait faire jalouser Narcisse de son égo celle-ci. « Oh tu sais, je pense qu'elle n'avait tout simplement rien à faire de sa journée... Et qu'elle fait surtout ça pour s'amuser un peu. » Au moins, j'appréciais Marius pour ça. Malgré qu'il soit un fils de Vénus l'équivalent romain d'Aphrodite, il n'était pas comme tous ses frères et sœurs. Ça se voyait rien qu'à sa tête que lui aussi trouvait ridicule la mission contrairement aux membres de sa famille qui serait vite exclamé que non ce n'était pas simplement une trousse à maquillage. Alors que si, c'était qu'une trousse à maquillage. Certains diront même que c'était vital pour eux alors que non, pour vivre, il faut juste de l'oxygène et non du fard à paupières et autres maquillages pour vivre. Pour une fois Aphrodite avait choisi un bon fils même si ça ne me surprenait pas que mon père y était pour quelque chose. « Ça ne me surprend pas d'elle et vu la tonne de maquillage qu'elle met sur son visage, sa trousse ne doit pas être petite… » murmurais-je en levant les yeux aux ciel. Je ne l'aimais pas et mon avis ne s'était pas changé quand j'avais appris que mon père était son fils. Et qui dit fils dit lien de parenté avec la déesse de l'Amour. On ne choisissait pas sa famille disait-on, par Zeus, ils n'avaient jamais eu tant raison sur ce point. Peut-être que la personne qui l'avait créé était lui aussi un demi-dieu de cette divinité et avait conclu comme quoi qu'il y avait mieux comme déesse superficielle pour un parent. Surtout quand celle-ci envoyait deux demi-dieux à la recherche de sa trousse de maquillage fétiche alors que c'était dangereux dehors. Encore plus depuis que des mortels se sont infiltrés dans les camps sensés nous protéger d'eux pour nous tuer. À ce souvenir, mon regard se voila quelques instants. J'avais tant perdu. Des amis qui avaient fini par devenir des membres de ma famille. Des enfants qui avaient encore toutes leur vie devant eux si des mortels ne les avaient pas sauvagement tués. Ce fut grâce à Marius que je chassai ses pensées noires de mon esprit. On avait une quête et aussi bizarre l'était-elle, on devait l'accomplir. Même si le cœur n'y était vraiment pas. « Toi aussi, tu en as une ? Est-ce que tu comprends quelque chose à son dessin où tu trouves aussi que c'est absolument pas clair ? » A oui la carte qui était apparu comme par magie sur ma table de nuit. Carte que je sortis de ma poche de mon pantalon et la déroulais aussi sous nos yeux. On avait la même carte et la même croix rouge dessus. Et vu la couleur et la texture de la marque, pas de doute que la déesse l'ai marqué à l'aide d'un rouge à lèvres. C'était bien son genre. Comme ça l'était aussi de me pourrir la vie. Et d'être évasive. Car là pour l'être, elle était carrément. « Si Héphaïstos ne lui avait pas dit, je n'aurais pas compris que c'est probablement au Kansas qu'elle y était. Ma parole, c'est du charabia cette carte ! » Elle aurait pu dire que c'était en Afrique ça aurait été la même chose. Surtout que rajouté à cela, la déesse ne savait pas quelle était la créature magique qui lui avait volé sa boite à maquillage. Ça pourrait être autant un cyclope qu'une Harpie, qu'un petit monstre comme un grand. Je soufflais de protestation. Reprends-toi Elin ! Ce n'est pas Aphrodite et sa débilité de quête qui allait te faire perdre le contrôle. Quoique ça pourrait bien si on rajoute que votre coéquipier n'est autre qu'un de vos ex. Ce qui était le cas, rappelons-le. Perdis, je suis foutu !

Relevant la tête de la carte, je regardais Marius. Vu le peu d'information et ma chance, on allait rester longtemps ensemble. Et ça pouvait être autant une bonne comme une mauvaise chose. Bonne, car je le connaissais et je savais de quoi m'en tenir. Mauvaise, car on s'était quitté en mauvais terme et que je gardais encore de la rancœur pour lui. Mais je faisais avec, je n'avais pas le choix. Qui a dit qu'on a toujours le choix ? Surement, un mortel, car quand on naissait demi-dieu, on avait rarement le choix. On suivrait les règles et appliquait les ordres surtout quand ceux-ci étaient donnés par une divinité romaine ou grecque. Et c'était un fait que j'avalais encore de travers quand c'était ce genre de mission m'était refilée. « Vu le peu d'information, je conseille qu'on y aille à l'aveugle. On marche et on prit que la chance ou un dieu quelconque nous attendent pour faire venir la créature à nous et on avisera ensuite. » Ouais, c'était carrément à l'aveugle qu'on faisait la mission. Et puis ce n'est pas comme si on avait le choix après tout. Ce n'était pas notre faute, qu'on avait que dalle en information et on n'avait pas un pouvoir de voyance avec nous. Autant le faire. Et prier. Je remis mon sac correctement sur mon dos et me mis en marche en compagnie de mon compagnon de fortune. « Tu as une idée de quelle créature aurait pu avoir le coup de foudre sur la trousse à maquillage de ta mère au point de la lui voler ? Je vois mal un cyclope utiliser du mascara pour son seul œil perso. » Autant meubler la conversation comme on le pouvait. Je me voyais mal lui sortir "pourquoi tu ne voulais pas m'embrasser quand on était ensemble" ou tout autre sujet susceptible de nous engueuler comme ça. Autant faire ça bien. Sans dispute et prier les dieux bien forts que la quête se termine le plus rapidement possible. Papa aide moi pour une fois pour une fois dans ta vie s'il te plait. Qui n'arrivera sans doute jamais trop occupé à manger du pop-corn avec sa mère Aphrodite en regardant le film où Marius et moi étions les héros de leur feuilleton du jour. Oui, c'était injuste ! Et que le show commence.




Dernière édition par Elin R. Keynes le Mar 9 Aoû - 15:04, édité 1 fois
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Marius H. Sugden
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MessageSujet: Re: (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours   (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours EmptyVen 15 Juil - 20:16


(mission) A la conquête de l'ouest.

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Souvent il se demandait à quoi pouvait ressembler la journée type d'une déesse. Plus précisément de Venus/Aphrodite. Après tout, elle n'était pas du genre à régler des problèmes très importants dans la vie des mortels comme certains de ces confrères divins. Et puisqu'on lui prêtait une image de déesse souvent inutile, presque futile, il avait toujours eu du mal à s'imaginer une Aphrodite venant apaiser des tensions entre deux peuples, aider ses enfants à combattre des monstres ou d'autres choses dans le genre. Non, il la voyait plus semant la zizanie dans l'Olympe, colportant des ragots odieux, se plaignant un peu de tout et de rien... Triste image que Marius avait de sa propre mère. Ce qui ne l'empêchait tout de même pas de l'apprécier. Elle avait ses défauts, mais aussi de bonnes qualités, il savait le reconnaître.

Non, j'y comprends rien, ma mère dessine comme un pieds faut croire...

Dit avec le ton et la petite moue du fils de Venus, cette remarque ne pouvait que faire rire doucement la déesse. Elle devait le savoir, son fils avait bon fond. Il était même trop gentil. Il fallait vraiment qu'il se retrouve dans de terrible situation pour qu'il sorte de ses gonds et ose faire acte de violence. Le reste du temps, il souriant, il riait, bref, il était un véritable ange. Y aller à l'aveugle lui semblait être la meilleure des solution, la carte ne lui servait décidément à rien. Mais il la garda tout de même près de lui. Juste au cas où. Pfft, il ne savait même pas pourquoi.

Pour une fois il pouvait s'estimer heureux d'avoir troqué le banal tee shirt du camp Jupiter (trop moche à son goût de toute façon, il n' était pas le fils de sa mère pour rien) contre quelque chose de plus habillé et surtout, plus léger. Il faisait une chaleur à mourir au Kansas en cette période. Et tandis qu'ils longeait la Spring River, Marius se demandait bien ce que la nature allait leur réserver d'autre. Honnêtement ? Il ne voyait pas, tout comme Elin, quelle créature voudrait de la trousse à maquillage de sa mère. C'était complètement farfelue !

Franchement je...

Le sol sous ses pieds se déroba. Littéralement. Ça, c'était pas normal pensa t-il au moment de sa chute. Punaise que ça fait mal, pensa t-il au moment où ses fesses heurtèrent un sol froid et beaucoup trop dur. Il pouvait se féliciter d'être un garçon bien bâti et solide car le fils de Venus venait tout simplement de chuter dans une crevasse. « Punaise c'est pas... c'est... c'est pas possible. C'est une blague. Marius, tu viens de commencer ! » Enfin, crevasse... Non, pas exactement, car des deux côtés il pouvait à présent apercevoir deux longs chemins qui se perdait dans l'obscurité.

Elin ?

Sa voix résonna. Il leva la tête pour apercevoir celle de la fille d'Eros, penché vers le trou. Il tendit les bras vers elle, les yeux pleins d'espoir. Il y avait quoi, deux mètres ? Trois mètres ?

Saute !

Dis comme ça, elle allait le prendre pour un fou. Et lui balancer une floppé d'insulte. Et peut-être le snober.

Je sais pas pourquoi, mais je sens que... C'est par là !

Cela lui paraissait tellement... évident. Il avait fallu qu'il marche au mauvais endroit, et chute juste là. Cela ne pouvait pas être une coïncidence. Il avait beau être assez trouillard au fond de lui, maintenant qu'il était là, dans cette crevasses obscure, il ne pouvait résister à l'envie d'en voir plus. Il plissa les yeux vers les tunnels. Ça lui faisait presque penser aux catacombes qu'il avait visité avec son père, lors d'un voyage en France.




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MessageSujet: Re: (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours   (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours EmptyMar 9 Aoû - 16:48


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Le temps s'arrête, la beauté dans tout ce qu'elle est. Je vais être courageux, je ne laisserai rien s'emporter. Ce qui se tient en face de moi, chaque souffle, chaque heure nous a menés là un pas plus près. Christina Perri – A Thousand Years
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Au moins, il faut croire qu'on était sur la même longueur d'onde. Quoique, ce n'était pas compliqué quand il s'agissait de la déesse de l'amour alias Aphrodite pour les grecs et Vénus pour les romains. Et même l'un de ses propres fils était d'accord sur le fait que la carte qu'elle nous avait confiée comme indice pour réussir sa mission était incompréhensible. Mission qui consistait rappelons-le à lui retrouver sa précieuse trousse à maquillage qui avait volé par une créature mystérieuse. Je retenais un soupir en regardant une nouvelle fois la carte où une croix était dessinée. Croix mis au milieu de nulle part ce qui n'aidait pas à identifié l'endroit auquel on devait nous rendre. Enfin, si c'était le bon endroit, car il y avait de grandes chances que ce n'était pas là que la créature avait emporté sa boite à maquillage. Cette mission ne venait que commencer et elle m'énervait déjà. Ce qui sembla être aussi le cas de mon compagnon de route, c'est-à-dire Marius. Mon ex petit ami, car la mission n'aurait pas été aussi intéressante si on y rajoutait un ex copain. Ex qu'on s'était quitté en mauvais terme bien sûr sinon ça ne serait pas drôle. On dirait que j'ai la malchance d'ajouter des ex en mauvais terme dans ma liste d'anciens petits amis. Faut croire qu'être une fille d'Eros n'aidait pas à être heureux dans cette catégorie. Ce qui au passage, je m'en fichais pas mal, car je n'y croyais pas ce qui n'était pas le cas d'Orion ou de Lux, mes demi-frère/sœur du côté romain. Un léger sourire passa sur mon visage à l'entende des mots prononcés par le jeune homme. « Non, j'y comprends rien, ma mère dessine comme un pied faut croire... » Pas sur que la déesse de l'amour apprécie que son fils critique son talent artistique. Enfin, si on pouvait appeler ça du talent même un gosse de trois ans pouvait mieux dessiner qu'elle c'était pour dire le talent que disposait Aphrodite quand il s'agissait de dessiner quelque chose. Comme quoi même être une déesse de l'amour ne voulait pas dire que vous étiez parfait. « Je ne l'aurais pas mieux dit. » Autant ne pas rajouter autre chose sur le fait que sa mère est nulle en dessin. Parler de cette déesse n'était pas dans mes sujets de conversation favoris, il était même dans la catégorie conversation à bannir, c'était pour dire à quel point je n'aimais pas cette déesse et ses enfants. A part Marius et Alaska. Eux, ils étaient différents et encore, c'était compliqué. Et de toute façon, le sujet n'était pas là.

Reprenant le fil de la conversation, j'avais demandé à Marius s'il avait une idée de quel genre de créature aurait eu la brillante idée de voler une trousse à maquillage à sa chère maman. Et vu sa tête, on dirait bien qu'il était aussi perdu que moi. Et il y avait de quoi. « Franchement, je... » Et puis plus rien. Ne le regardant pas concentré à longé le Spring River, ce fut quand je n'entendis plus la voix de mon compagnon de fortune que mes yeux se posaient sur l'endroit où devait se trouver Marius. Mais au lieu de se poser sur un homme, mes prunelles tombèrent sur l'horizon rempli de sable. Il était là, il y a quelques secondes devant moi et il avait disparu comme par magie. C'était impossible, il n'était pas un fils d'Hécate ou n'avait pas un pouvoir qui permettait ce genre de chose. « Marius ? Où est-ce que … » Je m'arrêtais net en voyant la crevasse quelques centimètres avant. Trou qui n'avait pas été là autrefois, s'il avait été là, je l'aurais remarqué plus tôt. Je me rapprochais pour me pencher. La voix de mon ex petit ami raisonna à l'intérieur. « Elin ? » Il était tombé dedans. Littéralement. Je grinçais les dents en plissant les yeux pour mieux voir le corps du romain en position agenouillée. Je ne pue pas m'empêcher de lui lancer quelques mots en examinant la crevasse. « Par Eros, tu ne peux pas faire gaffe où tu mets les pieds idiot ? » Il faisait noir, mais avec l'aide du trou la lumière s'engouffra à l'intérieur. Un endroit qui ne me disait rien qui vaille. Un frisson parcourra mon corps en tombant sur les parcelles de terre qui faisait office de mur au trou. Non. Cet endroit, il était hors de question que j'y mette les pieds. Il fallait juste que je trouve un moyen de sortir Marius de là, chose plutôt difficile quand vous n'avez pas le matériel nécessaire pour le remonter. Et vu le son que j'entendais parvenir du trou, ce n'était pas dans les projets du romain d'y sortir. Oh que non. C'était tout le contraire. « Saute ! » Il avait les bras en l'air signe qu'il voulait vraiment que je saute à l'intérieur pour le rejoindre. Un rire nerveux sortit de ma bouche quand je me passais une main dans mes cheveux. Il pouvait toujours rêver. Je n'allais pas mettre les pieds dans cette crevasse. « J'ai cru que tu m'avais dit de sauter, mais je suis sûr de t'avoir mal entendu. Et si ce n'est pas le cas, il est hors de question que je saute dans ce trou à rat. Tu m'entends ? Non et non ! » Ce n'était pas le fait de me salir mes vêtements qui me faisaient peur, non ça se lavait les vêtements. Ni le noir qui me terrifiait. C'était bien autre chose. De bien pire. Et Marius qui continuait à tendre ses bras m'incitant à le rejoindre. Sur de lui. Sur de sa décision. « Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que... C'est par là ! » Bordel pourquoi il a fallu que j'accepte sans broncher à cette mission déjà ? À oui, c'est vrai, je n'avais pas le choix. Quand un dieu vous confiait une mission, vous devez obéir sur-le-champ. Alors, pourquoi oh pourquoi il avait fallu que le sol s'écrase sous Marius pendant notre mission ? Ce n'était pas comme si Marius était lourd pour que le sol s'effondre quand même. « Je pense surtout quand tombant, tu t'es heurté le sol avec ta tête et que l'idée de rester dans ce trou t'a traversé l'esprit. » Remettre la faute sur la chute, c'était ce qu'il avait mieux à faire. Tout, mais pas le rejoindre à l'intérieur. Je me remis debout en lui lançant de nouvelles paroles. « Franchement, je vois mal une créature vivant sous terre volée la trousse à ta mère. Ouais, non. Ton pressentiment n'est pas… » "bon du tout" aurait été la fin de ma phrase si un craquèlement n'avait pas attiré mon attention. Chose impossible dans le désert et pourtant, j'étais sûr de n'avoir pas rêvé. Quelque chose s'approchait de ma position. « Qu'est-ce que ... » Plutôt vite et silencieux tel une étoile filante dans le ciel. Avant que je ne comprenne ce qui m'arrive, je me sentis pousser dans la crevasse que Marius quelques minutes plus tôt avait découvert par accident.

Un cri sortit de ma bouche. Je tombais. Tète la première. En plein dans le trou auquel Marius m'avait dit de sauter. Finalement, il a eu ce qu'il voulait. Je tombais moi aussi par une force inconnue qui m'avait poussé dedans. Sans doute, une tempête des sables ou autres choses que je n'aurais jamais le loisir d'identifier. Mes yeux se fermèrent attendant le choc de la chute. Je savais qu'il allait plutôt être violent, je ne retombais pas sur les pieds comme les chats. Pourtant, le choc ne fut pas aussi brutal à ce que je m'étais imaginé. C'était plutôt doux et costaud. Mes yeux s'ouvrirent et tombèrent directement dans les prunelles du fils de Vénus. Je comprenais pourquoi ma chute n'avait pas été violente malgré le peu de mètres qui séparait de la terre ferme. J'étais tombée sur Marius. Ou plutôt j'étais allongée sur le romain qui n'avait pas vu le choc venir. Où l'avait fait exprès pour atterrir ma chute. Toujours est-il que je me retrouvais nez à nez avec Marius, allongée à l'horizontale sur lui qui lui-même était allongé par terre. Un seul geste et je pouvais l'embrasser geste qu'il avait toujours eu la présence de me le refuser quand on était ensemble. J'aurais pu le narguer en l'embrassant, lui montrant que ce n'était pas la mer à boire de m'embrasser. Mais je ne le fis pas et me redressais pour me mettre debout. Non. S'il avait toujours refusé de m'embrasser quand on était en couple, c'était parce qu'il avait une raison. Et je la respectais même si mon égo en prenait un coup. Je lui tendis une main pour l'aider à se relever. « Désoler, je ne pensais pas atterrir comme ça et encore moins y tomber. On dirait bien que même les dieux sont d'accord avec toi pour qu'on continue sur ce chemin. » Difficile de l'admettre, mais quand on était des sangs-mêlés, on ne croyait pas aux coïncidences. Si Marius était tombé dedans et qu'on m'avait littéralement jeté pour l'accompagner, c'était que le chemin était par ici. Ce qui me fit frémir. Il ne manquait plus que les murs soient étroits et ça serait le bouchon.

Si j'avais refusé de sauter dans ce trou, c'était parce qu'il avait une raison. Non. Je n'avais pas peur du noir et encore moins le type de créature qui pouvait y habiter à l'intérieur. On était entrainé depuis notre arrivée à la colonie pour vaincre tout types de créatures et celles sous terres en faisaient partit. Et puis, le noir ne me faisait pas peur du tout. Non. Je me passais une main sur mes vêtements pour enlever la terre qui s'était déposée sur ceux-ci. Nerveuse. Si je ne voulais pas venir sous terre, c'était parce que j'étais claustrophobe, un point que peu de personnes étaient au courant et que je m'efforçais de le garder secret. Premier point, rester calme et non jeter des regards aux murs qui étaient à une distance respectable. Du moins, ceux que je pouvais voir, car au fond la pénombre gardait prisonnier le secret de l'étroitesse de l'endroit. Et j'espérais vraiment qu'on ne soit pas tombé dans une catacombe, car celles-ci étaient connues pour leurs murs étroits. J'avalais difficilement ma salive. Reprends-toi. Il ne fallait pas que je montre ma nervosité à Marius ce qui au passage était une bonne chose que ça soit celui-ci qui soit mon binôme. Il était plutôt naïf tel un ange et il était facile pour moi de cacher que je ne me sentais pas à l'aise ici. Du moins, pour le moment. Mes prunelles remarquèrent enfin les deux chemins qui s'ouvraient à nous. Non, impossible qu'on soit tombé dans le labyrinthe de dédale. Mais la réalité était là. Deux chemins. Un seul choix, car il était hors de question qu'on part chacun de notre côté à l'aventure. À gauche ou à droite. Peut-être la plus grande question du jour, car l'une d'elles menait à ce que pourquoi on était ici. J'en avais la conviction. Je me retournais vers Marius qui s'était aperçu des chemins. Il avait eu le pressentiment que c'était ici qu'on devait continuer notre mission. Et je devais lui faire confiance pour la suite du chemin. « Ton instinct de fils de Vénus te dit d'aller à gauche ou à droite ? » Par Eros, fait que j'ai eu raison de faire confiance à son instinct.

Loin, très loin de l'endroit où étaient tombés Marius et Elin, une déesse sourit. La mission était sous le signe de l'amour et elle comptait bien tenir sa promesse. Par tous les moyens possibles et imaginables. À commencer par pousser la fille d'Eros dans le trou tel Alice tombant dans le trou du lapin blanc pour rejoindre le pays des merveilles. À chose près, que ce n'était pas le pays des merveilles qui les attendaient. C'était bien pire…



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Marius H. Sugden
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MessageSujet: Re: (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours   (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours EmptyMer 10 Aoû - 11:23


(mission) A la conquête de l'ouest.

I was bound, was tired - Hadn't seen a light so long - Thought I lost my fight - Couldn't find my way back home - And I found the light stepping out of me - I was bound, and tired - Waiting for daylight.
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Évidement Elin ne sauta pas. Il aurait presque du s'en douter mais non, au fond il avait eu un petit espoir que la fille d'Éros lui fasse confiance et lui tombe dans les bras ? Bon, c'était raté. Au lieu de ça elle se lança dans un savant discours et Marius profita d'être dans la pénombre pour lever les yeux au ciel. Pourquoi fallait-il toujours qu'elle chercher à tout négocier ? Le fils de Venus était terriblement patient et aujourd'hui il sentait bien que cette (grande) qualité allait être mise à rude épreuve. Il baissa les bras, la mince déconfite. Bon. Tant pis pour elle. Il allait répliquer quand soudain une masse lui fondit dessus à tout allure pour l'écraser.

Boum. Paf. Patatra.

Le choc fut rude pour Marius qui se mangea une Elin qui tomba de tout son poids sur sa personne. « Aïe... » il serra les dents, lâchant un petit gémissement de douleur. Bon sang à quoi jouait-elle ? Il lui avait offert de la rattraper il y a deux minutes mais non, madame trouvait plus drôle de le prendre par surprise... Et puis à la fixer comme ça, elle était flippante. Et trop près aussi. Trop près de sa bulle.

A quoi tu joue ?, siffla t-il.

Elle se redressa presque immédiatement, comprenant sans doute que le fils de Venus tenait à garder se distances. Il le faisait déjà du temps où ils étaient ensemble, pas de raison de baisser sa garde maintenant, elle pouvait toujours courir. Pour son propre bien.

On dirait ouais. J'avais raison donc, hein ?

Il se releva, époussetant son short en grognant. Il se serait bien gardé de ce soudain mal de crâne et de ses muscles endoloris pour le reste de leur expédition mais tant pis. Sa main fouilla quelques instants dans son sac avant d'en sortir une lampe de poche. Objet tout ce qu'il y avait de plus mortel mais qu'il jugea très utile en ce moment même. Il en pu s’empêcher de noter l'attitude de sa camarade d’infortune. Elle n'avait pas l'air à l'aise. Et il était sortit suffisamment longtemps avec elle pour se remémorer que les endroits étroits et Elin, c'était pas une grande histoire d'amour. Il lui posa une main sur l'épaule, l'air réconfortant.

Tu restes derrière moi, j'ouvre la marche.

En preux chevalier servant qu'il était, il s’exécuta aussitôt. Il prendrait à gauche. De toute façon... De toute façon il n'en avait aucune idée, alors il suivit sa première intuition. Le Marius trouillard avait laissé place à un Marius... Moins trouillard mais qui se demandait tout de même ce qu'il était en train de faire. Le tunnel dans lequel il s'engagea avec la fille d'Éros était sans fin. Du moins, telle était son impression. Les murs semblaient s'élargir un peu en revanche. Seul point positif. Mais plus ils s’enfonçaient dans la pénombre plus la température semblait baisser. Et au bout de vingt longues minutes de marche, il se retrouvèrent en face d'un mur. Un vulgaire mur de brique. Qui lui faisait légèrement penser à celui du chemin de Traverse mais c'était bien le seul point marrant qu'il lui trouvait, à ce mur.

C'est pas vrai...

Il se tourna vers Elin, s’apprêtant à lui annoncer qu'ils allaient devoir faire demi tour quand soudain, une ombre se démarqua derrière elle. Aussitôt il la tira derrière lui, craignant de tomber sur une créature des profondeurs qui aurait comme but de dévorer tout les demi-dieux qu'elle débusquerait. Mais il n'en fut rien. Au lieu de ça, l'ombre s'arrêta d'avancer et commencer à débiter un long chant lyric en grec ancien. Il se tourna vers Elin, l'air complètement perdu.

T'as compris quelque chose toi ?

Rien pour sa part. S'il lisait parfaitement le grec ancien comme tous les demi-dieux, le comprendre à l'oral en revanche lui donnait plus de fil à retordre. Encore plus quand il était chanté. Par une ombre. Dans des tunnels. Tout ça ne l'aidait pas franchement à comprendre quoi que se soit. « Si c'est elle qui a volé la trousse... » Non, que ferait une ombre d'une trousse ?




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MessageSujet: Re: (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours   (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours EmptyMer 21 Sep - 15:41


(mission) A la conquête de l'ouest.

Le temps s'arrête, la beauté dans tout ce qu'elle est. Je vais être courageux, je ne laisserai rien s'emporter. Ce qui se tient en face de moi, chaque souffle, chaque heure nous a menés là un pas plus près. Christina Perri – A Thousand Years
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Quelqu'un m'avait poussé dans le tunnel où s'était fourré Marius. Je lui étais tombé dessus contre mon gré. Et il n'avait pas aimé. Il devait sans doute penser que je l'avais fait exprès. Que je n'avais pas eu envie de son aide pour descendre et que je m'étais jeté littéralement dessus juste pour le faire chier. Ce qui n'était pas le cas. Et je lui avais bien dit quand il m'avait fait remarquer à quel jeu je jouais. Je ne jouais pas. Quelqu'un m'avait poussé et je maudissais cette chose ou personne de m'avoir contraint à rejoindre Marius dans ce tunnel. « On dirait ouais. J'avais raison donc, hein ? » Si c'était un coup des dieux de m'avoir fait sauter dans ce tunnel, c'était qu'il avait raison. Du moins, je l'espérais vraiment, car c'était bien le dernier endroit auquel j'aurais été de mon propre gré. « J'espère sinon je t'étripe. » Je lui avais dit ça d'un ton ironique. Je ne l'étriperais pas non. Mais sa mère, je n'aurais pas dit non, car tout était la faute à Vénus de nous avoir entrainés dans cette stupide mission. Et par la même occasion de nous avoir faits tomber dans un ancien tunnel qui semblait abandonné. Vu que Marius semblait avoir la conviction que c'était par ici qu'il fallait passer pour retrouver une satanée trousse de maquillage, je lui avais demandé par quel chemin il voulait passer. Et il semblait apprécié ma démarche de lui faire confiance et de prendre le commande de cette mission. Je sentis sa main se poser sur mon épaule dans un geste de réconfort. Marius savait que je n'étais pas à l'aise dans les endroits étroits. Et le mettait en pratique. « Tu restes derrière moi, j'ouvre la marche. » Je le regardais surprise en hochant la tête quand il me passa devant pour ouvrir la marche. C'était bien une chose que ne ferait pas Marius à moins qu'il ne soit forcé. Ce qui était loin d'être le cas maintenant. Mes sourcils se froncèrent tandis que je le suivais. « Où est donc passé le Marius trouillard que je connais ? Tu l'as perdu quand tu es tombé dans ce trou et ça me plait. » Plaisantais-je en avançant derrière mon ex. des gens disaient que c'était une faiblesse chez un Romain d'être trouillard. Ça l'était certainement, mais pour moi, je trouvais que ça donnait un certain charme à l'enfant de Vénus. Mes yeux s'habituèrent peu à peu au tunnel que nous prenions. Son instinct lui disait de prendre à gauche alors que je ne protestai pas et le suivis. Il semblait être sûr de lui autant ne pas faire de commentaire et de lui faire confiance. Je soupirais de soulagement quand je vis que les murs si étroits semblaient être plus grands quand on s'avançait. Heureusement sinon j'allais faire une crise de panique ici et c'était bien la dernière chose qu'on avait besoin en ce moment.

Les minutes défilèrent à chaque pas que nous faisions. Au bout de qui semblait être une vingtaine de minutes, Marius se stoppa net. J'ai faillait lui rentrer dedans tant je regardais l'étroitesse du tunnel. Ce ne sont que ses paroles qui me firent stopper et braquer mon regard sur la silhouette d'un Marius immobile. « C'est pas vrai... » Qu'est-ce qui lui arrivait ? Ne me dites pas que la trousse de maquillage de sa mère était devant ses yeux. Si c'était le cas, ça sera super et étrange. La facilité n'était pas dans le vocabulaire des missions des demi-dieux. Et vu le ton qu'il avait employé, ça ne devait pas être ça. Alors, la seule solution était que … « Qu'est-ce qu'il y a Marius ? Ne me dis pas que … » Qu'il s'est trompé de chemin ? Je voyais déjà la tête qu'il faisait ainsi que ses excuses sortirent de sa bouche. Mais il n'en fit rien de tout ça et au lieu de ça regardait surpris derrière moi quelques secondes avant de me tirer vers lui. J'allais lui demander ce qu'il lui arrivait subitement quand je me tournait moi aussi vers ce que regardait le Romain. Mon regard se posa sur une ombre ce qui fit m'ouvrir la bouche silencieusement. Qu'est-ce que c'était que ça ? Une créature du tunnel ? Même Marius sembla surpris que l'ombre s'arrêta à quelques mètres de nous. Je m'attendais à tout sauf à que l'ombre ouvre la bouche et débute un long chant lyric en grec ancien. Comme tous les demi-dieux, je lisais parfaitement le grec ancien et le latin. Le comprendre à l'oral, je me débrouillais plutôt bien. Peut-être même plus que Marius concernant le grec ancien vu que celui-ci se tourna perplexe vers moi pour m'annoncer quelques secondes plus tard. « T'as compris quelque chose toi ? » Et comme si l'ombre s'impatientait ou comprenait la question muette de rechanter, elle le refit. Le chant était beau. Si beau qu'il ferait jalouser le dieu de la musique qu'était Apollon. Je secouais la tête. Je devais écouter ce qu'elle disait plutôt que de me perdre dans mes pensées. Et de répondre à la question de Marius aussi. « D'après ce que je comprends, elle dit qu'elle n'est pas méchante. Elle est là pour nous aider à comprendre, je ne sais quoi. » J'avais cru comprendre le mot amour, mais ça ne pouvait pas être ça. En quoi l'amour avait avoir avec ce tunnel ? C'était plutôt à cause de la déesse de l'amour, la chère maman de Marius qu'on était dedans. C'était sans doute que l'ombre insinuait. Pas autre chose, vraiment ? « Ah oui et elle sait comment sortir d'ici et ouvrir le passage qui est derrière nous. » Je jetais un regard derrière mon dos pour apercevoir le pourquoi Marius s'apprêtait à faire des excuses. Un mur barrait la route tel le mur du chemin de Traverse, mais en moins classe. Un cul-de-sac. Si l'ombre ne s'était pas manifestée, on serait reparti de l'autre côté espérant que cette fois-ci, il n'y aurait pas de mur qui nous barrerait la route. Finalement, l'ombre était bienveillante.

J'hochais la tête en regardant l'ombre. Celle-ci sembla sourire, mais c'était difficile de cerner si elle le faisait ou non. La seule chose que j'étais sur était que celle-ci rechanta. Un nouveau chant. Aussi beau que l'ancien et que je traduisis à Marius où cas où ce dernier ne le comprenait pas. Ce qui était sans doute le cas. « Si tu veux passer, il faut faire quelque chose avant qu'il ne soit trop tard. Le temps défile. » Qu'est-ce qu'elle voulait dire par temps défile ? Et le quelque chose, c'était quoi ? Elle y répondit en chantant un nouveau vers qui me fit rigoler en comprenant ce qu'elle voulait dire. Une chose était sur, Marius ne le fera pas. Il ne l'avait jamais fait et ce n'était pas ici qu'il le fera. « Il n'y a pas d'autres solutions ? Car autant vous mettre dans le bain tout de suite, il ne le fera pas. » Dis-je à l'ombre en pointant du doigt Marius. Non. J'étais sûr de moi en disant ses paroles. On ne l'avait jamais fait et ce n'était pas sous le coup de la pression qu'il le fera. L'ombre semblait rigoler sous son inexistante barbe. Celle-ci rechanta que je formulais d'un, on se retrouve derrière le mur avant de disparaître. Comme si elle nous laissait de l'intimité pour le faire. Chose qui n'arrivait jamais. Je le connaissais.

Je rigolais encore en me tournant vers lui. Il ne comprenait pas pourquoi je rigolais et j'allais le mettre sous la confidence quand un bruit me fit sursauter. C'était bizarre. C'était comme si quelque chose de lourd se rapprochait. Je levais la tête vers le mur et je m'étranglais avec ma salive. Encore plus quand je vis les murs d'à côté faire pareil. Je comprenais pourquoi l'ombre disait que le temps défilait comme le sable dans un sablier. « Putain ! Les murs bougent et se rapprochent ! » Ma pire crainte était sous mes yeux. Si je n'aimais pas les endroits étroits, c'était parce que j'avais peur que les murs bougent pour m'écrabouiller. Foutue claustrophobie. Mes yeux s'étaient agrandirent à chaque millimètre qui gagnaient les murs. Jusqu'à nous. Je devais me faire violence pour ne pas faire une crise. Et la seule chose que j'arrivai à faire, c'est de me retourner vers Marius pour l'attraper par le t-shirt. « Marius, il faut que tu m'embrasses sur la bouche… c'est toi qui dois m'embrasser, ça ne marchera pas si c'est moi qui t'embrasse… C'est la seule solution pour ouvrir ce satané mur. C'est pour ça que je rigolais, car je savais que tu ne le ferais pas. » Je me faisais violence pour ne pas focaliser mon regard sur les murs qui se rapprochaient. Marius devrait se bouger de m'embrasser sinon on allait mourir ici et personne ne sera où on serait. Et hors de question que je meure ici pour une mission de la déesse de l'amour. Oh que non ! J'étouffai un cri quand je lançais un regard vers les murs pour voir l'espace qui nous restaient. L'espace était dorénavant le même de celui où avait atterri. Ça passait encore, mais plus pour longtemps, car les murs ne faisaient qu'avancer. Que de gagner du terrain. Et le Romain ne m'embrassait toujours pas. L'ombre avait été claire. C'est Marius qui doit m'embrasser et non l'inverse. Car si c'était moi qui l'embrassais, ça ne marcherait pas. « Bordel Marius, embrasse-moi ! Ce n'est qu'un petit bisou de rien du tout ça ne va pas nous tuer. Ce qui ne va pas être le cas si tu ne bouges pas tes fesses genre maintenant ! Je n'ai pas envie de finir aplatit comme une crêpe à cause de ton refus de m'embrasser et de ta mère. » C'était à cause de Vénus qu'on était ici. J'étais sûr que si c'était une mission d'un autre dieu, on n'aurait pas eu avoir à faire face à ça. Maudite trousse à maquillage ! Maudite, Vénus ! Maudit murs qui se rapprochent ! « Merde Marius, bouge-toi ! » Le suppliais-je en me rapprochant de lui voyant au loin les murs se rapprocher de notre position. Marius était mon dernier espoir. Son baiser était notre dernier espoir pour sortir vivant de cet endroit. Qu'il la saisisse.


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MessageSujet: Re: (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours   (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours EmptyMar 11 Oct - 15:05


(mission) A la conquête de l'ouest.

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Et tandis que la fille d'Eros lui traduisait les dires de la bonne femme (enfin, de l'apparition mystérieuse) Marius se contentait d’acquiescer en silence, tout en analysant la situation. En quoi tout cela avait un rapport avec leur mission initiale ? Était-ce un jeu de la part de sa mère ? Une fois de plus, il trouvait cela de mauvais goût. Il connaissait la langue parlé par l'apparition mais il laissa Elin traduire, autant ne pas la fâcher maintenant en la rembarrant. Et de toute façon ce n'était pas vraiment son genre. De ce fait, il perdit le fil de la conversation en se focalisant sur les murs qui les entouraient. Seul la voix d'Elin le fit revenir à lui, quand cette dernière haussa un peu plus le ton, en s'adressant cette fois-ci à la femme.

« Qu'est-ce que je ne ferais pas ? Hein ? »

Il avait horreur qu'on parle à sa place, encore plus si cela venait d'elle. Une fois de plus elle devait se faire de fausses idées sur lui. Il sentait que quelque chose ne tournait pas rond dans tout ça. Et les murs se rapprochèrent, dangereusement, lentement. Ok, ils allaient être écrasé. Tout simplement.

Bon sang mais qu'est ce qu'elle t'a baragouiné là ?!

Il allait perdre sa patience légendaire, son sang froid, bref, sa raison. Elle se cramponna à lui, l'air complètement paniqué. Il en se souvenait pas d'une quelconque phobie pour ce genre de situation mais il pouvait la comprendre tout ça était effrayant. Et d'ailleurs, lui même avant du mal à encore garder son calme. Il commençait à avoir des sueurs froides, et à se demander comment il allait pouvoir d'en sortir. Les murs froids se rapprochaient à chaque instant et rien ne semblait vouloir les arrêter. Et évidement, la fille d'Eros lui lâcha la pire des solution à la figure pour arrêter tout ça.

Non.

C'était digne d'une dispute de gamin. Il refusait tout simplement de faire une chose pareille. S'il ne l'avait jamais fais avant ce n'était pas pour rien. Et demander une telle chose maintenant c'était… « Digne d'une fille d'Eros mon pauvre gars... » Ou alors elle ne se fichait pas vraiment de lui, et la créature exigeait vraiment cela d'eux. Maintenant il ne doutait plus, tout ça était bien une idée merdique de sa chère mère. Bientôt il sentit les murs froids contre sa peau. Ils étaient trop près, bien trop près et Elin l'avait presque empoigné et lui hurlait de se bouger les fesses. Mourir écrasé. Être retrouvé aussi plat qu'une crêpe. Est-ce que Venus était aussi cruelle que ça ? Était-elle prête à risquer la vie d'un de ses rejetons pour se faire un petit plaisir personnel ? Le fils de Venus céda. Ce fut rapide, mais efficace. Les murs stoppèrent leur terrible avancée et il ne pu s'empêcher de pousser un petit soupire de soulagement. Sauf que…

Elin ne bougeait plus. Paralysée. Comme ça. Même une seule seconde avait réussis à la perdre. Il était maudit. Il la secoua dans tous les sens, sachant que tout cela ne servirais à rien. Elle était consciente, il le savait. Après des années de test il avait fini par apprendre que ces pauvres victimes (enfin, la seule personne avec qui il s'entraîner en vain pour contrôler son don maléfique) gardait bien leur cerveau branché et que ce fait, elle continuait de respirer, de voir si les yeux étaient ouverts et d'entendre. Évidement Elin n'allait pas louper une miette de ses lamentations. Un fracas se fit entendre derrière lui et le fit sursauter. Une porte se dessina alors dans la pierre sombre et termina de sa matérialisé en scintillant de mille feu, avant de redevenir terne. Attrapant Elin du mieux qu'il pu, il ouvrit la porte qui s'ouvrit sur un couloir d'une blancheur éclatante. Il cala la jeune femme sur ses épaules (il avait l'impression de porter un rondin, raide comme elle était). Il n'allait pas la traîner, et encore moins la laisser là.

On va y arriver Elin, on va y arriver… Oh je suis tellement désolé…

Il avait tellement honte au fond, mais la colère avait pris le dessus en cet instant. Il espérait que la jeune femme se réveille tôt. Certaines fois, cela pouvait durer des heures. Et ils n'étaient pas en zone sûre, un danger pouvait survenir n'importe où, n'importe quand. Et avec Elin paralysée, la tâche s’annonçait ardue. Le couloir donnait l'impression de se retrouver dans un hôtel très moderne. Il était court, il pouvait déjà voir le fond. À droite comme à gauche trois portes s'offraient à lui. Il pris son courage à deux mains et, posant Elin à ses côtés, et ouvrit la première porte. Elle s'ouvrit sur un bureau spacieux, mais vide. Nul trace d'une trousse de toilette. Tant pis. Il referma, reprit Elin sur ses épaules et répéta l'opération jusqu'à la toute dernière porte. Et quand il l'ouvrit, il tomba sur une femme riant devant un miroir géant. Et la trousse était juste là. À ses pieds. Et sur le miroir, tracé au rouge à lèvre sombre, une inscription.

Erato est la plus belle.





lancer de dé: 1-3, à la dernière porte la trousse est là, avec une muse qui se trouve être... Erato.
4-6, à la dernière porte la trousse est là, avec une femme qui est en réalité un monstre déguisé.

(ma couleur #996633)


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MessageSujet: Re: (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours   (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours EmptyMar 11 Oct - 15:05

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MessageSujet: Re: (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours   (mission Marius & Elin) à la conquête de l'ouest - Kansas et ses alentours EmptyDim 16 Oct - 16:18


(mission) A la conquête de l'ouest.


Le temps s'arrête, la beauté dans tout ce qu'elle est. Je vais être courageux, je ne laisserai rien s'emporter. Ce qui se tient en face de moi, chaque souffle, chaque heure nous a menés là un pas plus près. Christina Perri – A Thousand Years
Marius & Elin



Aphrodite allait me le payer. Durement. Car j'en étais sûr. C'était à cause d'elle que je me trouvais dans ses catacombes avec Marius. Marius. Elle aurait pu choisir n'importe lequel de ses enfants, elle en avait des tas. Alaska par exemple. Mais non. Elle avait désigné Marius pour cette stupide mission, car pour moi, elle l'était. Horriblement. Vous aussi, à moins que vous soyez un de ses enfants et encore même Marius trouvait cette mission stupide, vous trouverez que chercher sa trousse à maquillage n'était pas digne d'être une mission pour des sangs-mêlés comme nous. Comme quoi les dieux n'avaient que ça à faire de nous utiliser et s'en était lassant. Bref. Faire cette mission en compagnie de l'un de mes ex, je pouvais mettre ça de côté. Car en y réfléchissant bien ce n'était pas la première mission qu'on me donnait avec un de mes ex. Comme quoi tous les dieux s'étaient donné le mot pour mettre du piquant dans ma vie. À moins que ça soit mon père qui a suggéré ses idées à ses membres de sa famille pour me rapprocher d'avoir peur des sentiments amoureux. C'était bien son genre même si je ne le connaissais pas du tout pour en être persuadé du contraire. Mais c'était connu. Cupidon sous sa forme romaine aimait rendre des gens amoureux. Et son ennemi public était ceux qui détestaient l'amour. Ce qui était mon cas et progéniture ou pas, il aimait mettre son grain de sel. Il n'était pas de la famille de Vénus/Aphrodite pour rien celui-là. Je m'agrippais avec force au romain qui me faisait face. Revenons au pourquoi du comment la déesse de l'amour allait me le payer. C'était à cause d'elle qu'on se retrouvait coincé sous terre avec une apparition magique qui nous dicta que la seule façon de voir apparaitre la porte d'entrée était que Marius m'embrasse. Ce qui était tout à fait impossible, car même quand on était en couple, il n'a jamais voulu poser ses lèvres sur les miennes comme si j'avais la gale ou une quelconque horrible maladie qui se transmettait par un baiser. Ce qui au passage était totalement idiot et que j'avais fini par rompre avec lui au bout de plusieurs mois d'essayage de l'embrasser. Sans succès. Il trouvait toujours quelque chose pour ne pas m'embrasser. Il était doué pour ça. Moins pour obéir.

À cette pensée, mes yeux se posèrent sur les murs qui se rapprochaient dangereusement de notre position. Et son « Non » quand je lui avais dit ce qu'il devait faire pour stopper ses murs raisonna encore dans mon esprit. Marius était buté. Encore plus dans sa position de ne pas m'embrasser. Une qualité que je respectais, mais qui à cet instant maudissait plus que tout. Je ne voulais pas mourir de cette façon. Ça n'avait rien d'héroïque et je ne voulais pas faire ce plaisir à Aphrodite d'être morte durant sa mission sauvetage de trousse à maquillage. Mais plus les murs se rapprochaient et plus je sentais la mort arrivée. Et Marius qui ne faisait rien. Bordel qu'est-ce qu'il attendait pour m'embrasser ? Je sentis le contact des murs froids venir lécher mon dos. Les murs étaient beaucoup trop près de nous. Je voyais déjà les personnes qui nous retrouveraient. Écrasé comme une crêpe, car le fils de Vénus refusait de m'embrasser. Un beau titre pour les journaux. Je me voyais déjà errer dans les limbes, mais cette vision disparu quand je vis un changement chez Marius. Comme s'il céda enfin à son caprice d'enfant peureux d'embrasser une fille. Je sentis rapidement ses lèvres se poser une micro second sur les miennes. Je crus même avoir rêvé de ce baiser tellement il était rapide, mais le bruit des murs qui s'arrêtent me prouva le contraire. Marius m'avait embrassé. Enfin, il n'était pas trop tôt. J'allais le lui dire quand je sentis quelque chose de différent chez moi. Ma bouche refusait de s'ouvrir pour parler. Et ce n'était pas tout. Tout mon corps refusait de bouger pour se dégager des bras du romain. Comme si quelqu'un m'avait jeté un Petrificus totalus par-derrière. Paralysé était le mot. Si je pouvais ouvrir grand la bouche et les yeux, je l'aurais fait. Mais je ne pouvais rien faire. Juste respirer, parler à moi-même, entendre et attendre que les effets passent. Et la question qui ne cessa de passer en boucle dans ma tête. Comment j'avais pu d'une seconde à une autre passer d'être bougeant à être paralysé ? Et pourquoi Marius ne semblait pas surpris de la situation et se lamentait comme si c'était de sa faute ce qui m'arrivait ?

Le déclic arriva quant au loin, une porte apparu comme par magie en faisant un énorme boucan dans les catacombes. L'apparition magique avait raison. Un de ses baisers suffisait à faire apparaître le chemin. Et même cette vérité s'effaça automatique quand je sentis Marius m'attraper pour me caler sur ses épaules comme un vulgaire sac de patates. Ce que j'étais surement vu l'état immobile qu'était devenu mon corps. « On va y arriver Elin, on va y arriver… Oh, je suis tellement désolé… » C'était ça qui était resté dans mon esprit et vu ses paroles, j'avais eu juste. C'était Marius le responsable de mon état. Mais comment avait-il bien pu faire ça ? La réponse arriva bien vite tandis que je me laissais déposer au sol par Marius qui partit ouvrir une des trois portes que possédait la salle. Le baiser qu'il m'a donné. Ça ne pouvait être que ça. C'était le fait qu'il m'est embrassé qu'il m'avait paralysé pour je ne sais combien de temps et il le savait. Ce qui répondait à la question qui était resté dans mon esprit bien après avoir rompu avec Marius. Sur le pourquoi, il ne voulait pas m'embrasser. Et de ses phrases "ce n'est pas que je ne veux pas, mais que je ne peux pas" que je mettais sous le signe d'une excuse comme une autre. C'était bien vrai. Il ne pouvait pas, car il savait le résultat. Que s'il embrassait quelqu'un ça la paralyserait. Est-ce l'un de ses pouvoirs maudits comme certaines personnes l'appelaient. Le fils de Vénus maudit. Avant que j'y réfléchisse plus, mon regard se posa sur la nouvelle personne qui nous faisait face. Marius avait ouvert la bonne porte. Et la grande trousse de maquillages tant recherchée était juste là. Aux pieds de cette femme qui riait devant son grand miroir telle la méchante belle-mère de blanche neige. Et Marius sembla regarder le miroir justement. Sur ce dernier, les mots "Erato est la plus belle" était dessiné avec ce qui semblait être du rouge à lèvres. C'était Aphrodite qui n'allait pas être contente de voir comment avait été servit son précieux rouge à lèvres à la couleur pétant.

Et c'était bien le dernier de mes soucis. Erato ne semblait pas avoir remarqué notre présence et c'était un bon point pour nous. Enfin, surtout pour Marius, car vu mon état de paralysie, je ne servirais à pas-grand-chose. Rien serait même le mot exact. J'était-ce qu'on pouvait appeler un poids mort. Un point faible. Je pouvais juste regarder et me souvenir de ce que j'avais lu sur cette Erato qui s'était proclamé la plus belle de l'Olympe. Enfin de la catacombe serait le plus juste, mais passons. Erato était une des neuf muses, fille de Mnémosyne et Zeus. Mais surtout était la patronne de la poésie lyrique et érotique. Ce qui faisait un point commun avec mon géniteur. C'était certainement un atout pour lui parler, mais l'apparition magique, à moins que ça soit Erato elle-même, mais j'en doutais, le savait-elle aussi. Et avait joué du pouvoir de Marius pour me mettre sur la touche. À moins qu'Erato soit sensible aux charmes du fils de Vénus, mais j'en doutais. Elle avait quand même volé une trousse de maquillage à sa mère et fils ou non, laissait supposer qu'elle n'aimait pas tout ce qui avait à faire avec la déesse de l'amour et de la beauté. Fait chier. Je suis sûr que c'est de sa faute. De pimenter la mission qu'elle nous a confiée. Elle qui disait que notre mission allait être sous le signe de l'amour, mon œil. C'est plus sous le signe des emmerdes qu'elle est. La muse ne semblait toujours pas avoir remarqué notre présence. Sans doute fasciné par la beauté qu'elle voyait en elle. Elle se mit même à sortir un son. Erato n'était pas une muse pour rien. Elle chantait magnifiquement bien. Et ce n'était pas le moment de l'écouter. De se laisser charmer par sa douce voie. Si je pouvais secouer la tête pour me rafraîchir les idées, je l'aurais fait, mais paralyser, je ne pouvais rien faire. Juste m'ordonner d'avoir les idées claires. Et de convaincre Marius d'attraper la trousse à maquillage avant qu'Erato ne remarque notre présence. Erato nous laissait même une ouverture quand elle partit chantant vers ce qui semblait être un bureau, s'éloignant de la trousse à maquillage. C'était le moment où jamais que Marius se bouge, mais il ne semblait pas comprendre le message. Comme si le chant de la muse était comme un chant d'une sirène. Envoûtant. Non. Ça ne pouvait pas être le cas. Allez Marius bouge toi, vas chercher la trousse et partons d'ici avant qu'elle nous remarque. Malheureusement, la télépathie n'était pas un de mes pouvoirs et encore moins ceux de Marius. Et la trousse de maquillage qui nous narguait sous le chant d'Erato. Que faire ? Et cette paralysie qui me tenait en grappe. Encore et encore.




1-3 : comme par magie, la paralysie s'effaça peu à peu.  
3-6 : aucun changement sur son état. La paralysie est toujours là. Efficace.  


Dernière édition par Elin R. Keynes le Dim 16 Oct - 16:49, édité 2 fois
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