01. •• QUE PENSEZ-VOUS DES DIEUX ? ET DES GRECS ? Pour Adrian les dieux sont aussi intéressants que le journal intime d'une adolescente. Il évite le plus possible de se mêler de leurs affaires. Il ne les déteste pas comme pas mal de demi-dieux, il les ignore simplement. La seule divinité trouvant grâce à ses yeux, est sa mère, il y consacre un petit autel chez lui au-dessus de la cheminée. Une petite prière de temps en temps lors des cérémonies et puis on en parle plus. Il en va de même pour les grecs, il ne tient pas spécialement à un rapprochement entre les deux groupes, Romains et Grecs. Il n'a néanmoins rien contre eux fondamentalement et doit admettre que certains sont plutôt agréables à regarder.

02. •• QUE FAISIEZ-VOUS ET OÙ ÉTIEZ-VOUS LA NUIT DE L'INTRUSION DE LA BANDE ARMÉE DE MORTELS AU SEIN DU CAMP JUPITER ? La nuit de l'attaque du camp Jupiter, Adrian avait organisé une fête, l'absence de garde avait permis au groupe de mortels armé de s'infiltrer et tirer à vue avant de s'enfuir aussi vite qu'ils étaient venus. La rapidité d'action et l'état d'ébriété et de panique des convives n'avaient pas permis de les rattraper à temps. Adrian eu la chance, somme toute relative, de ne pas se trouver dans le salon à ce moment-là et donc de ne pas avoir été touché. Néanmoins il perdit deux de ses plus proches amis ce soir-là. .

03. •• QUE PENSIEZ-VOUS DES MORTELS JUSQU'ALORS ? ET MAINTENANT ?  Les mortels n'avaient jamais inquiété Adrian avant, il vivait dans la Nouvelle-Rome depuis tellement longtemps qu'il les avait presque oubliés. L'attaque l'a donc plus que surpris et même si il ne les mets pas tous dans le même panier il est devenu particulièrement méfiant les concernant. Il participe activement aux missions visant à éclairer les motivations de ses mortels. Il ne le cache pas, l'idée que cela se reproduise l'inquiète énormément. La mort de ses proches l'a marqué et il souhaite retrouver les responsables pour le leur fait payer.

04. •• VOUS SENTEZ-VOUS PARTICULIÈREMENT EN DANGER OU DÉMUNI FACE À CETTE MENACE INVISIBLE ET INCONNUE ?Malgré son évident désire de vengeance, la menace d'une nouvelle attaque ne lui fait pas peur, il s'y prépare et a même repris un entraînement plus assidu, qu'il avait délaissé au profil d'une vie civile sans champ de bataille. Il déteste cependant avancer en aveugle et n'avoir aucune idée de leurs ennemies le frustre au plus au point. C'est pour ce là qu'il participe aux missions de renseignements. Il ne peut s'empêcher de se tendre dès qu'il se trouve en présence d'un mortel, extrêmement méfiant.

PSEUDO/PRÉNOM •• Shezza. ÂGE •• 18 ans et toute mes dents. COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE ? •• Par partenariat. COMMENT TROUVES-TU LE FORUM •• Lisible déjà et ça c'est bien, et puis beau aussi et intéressant. Bref si il me déplaisait je serais pas ici.  AVATAR •• Harry Shum Jr. UN DERNIER MOT ••   .

Les pleurs d'un bébé résonne dans le village, depuis trois jours il pleure sans que son père n'arrive à y faire quelque chose. Les vieilles femmes parlent, elles disent qu'il lui manque sa mère, qu'il est né sous les mauvaises étoiles, que son père aurait dû épouser une femme du village au lieu de s'enticher d'une voyageuse qui est repartie en lui laissant le bébé. La plus commère de toute va même jusqu'à dire qu'il n'apportera rien de bon au village.


Bei est un garçon solitaire, il aide son père quand il le lui demande et passe la plupart de son temps libre dans la forêt à côté de son village. Personne ne l'aime, il n'a pas d'ami, les autres enfants le fuient et les adultes le dévisagent. Pourtant il est gentil, il ne se dispute jamais, est toujours près à aider quand on le lui demande. Son père lui promet qu'un jour ils partiront d'ici et rejoindront sa mère. Il le croit, naïf comme il est à son âge. Sa mère il connaît beaucoup d'histoire sur elle, d'après son père c'était une belle femme, très belle même. Elle était intelligente aussi et magique. Bei ne comprend pas pourquoi son père a les yeux qui brille en disant ça, mais il suppose que c'est ce que les grandes personnes appellent l'amour. Un soir il demande pourquoi elle est partie sa mère. Parce qu'elle ne pouvait pas rester, répond son père, un sourire triste sur le visage. Il embrasse le front de son fils et remonte la couverture.


Bei a eu six ans depuis peu, il passe toujours autant de temps dans la forêt, maintenant il a un ami, un lapin qu'il a sauvé d'un piège. Il est en forêt avec ce lapin quand son monde s'écroule. Il entend des bruits de pas derrière lui, ceux d'un gros animal vu le bruit, quand il se retourne pour voir il pense halluciner. Derrière les arbres, se dirigeant vers lui se trouvent un énorme monstre, mélange de plusieurs animaux. Il n'a jamais vu quelque chose comme ça, mais sait tout de suite que le monstre n'est pas gentil comme son lapin. Le petit garçon prend ses jambes à son cou, courant vers le village aussi vite qu'il le peut. Il n'en est pas très loin heureusement et l'atteint avant que le monstre le rattrape. Il crie, appel à l'aide, les adultes du village arrêtent ce qu'ils faisaient, la panique s'installe alors que les chasseurs prennent leurs armes pour tuer ce gros ours. Ours ?! Non ! Bei a déjà vu des ours, ça n'en est pas un ! Pourtant, à part lui tous semblent voir un ours, énorme, mais un simple ours. La bête ne se laisse pas tuer facilement et finalement c'est son père qui l'achève avec une lance dont la pointe brille. La carcasse de la bête se volatilise sous leurs yeux et il y a un temps mort avant que quelqu'un crie à la sorcellerie. Tous les visages se tournent vers Bei et son père. En moins d'une heure le village entier les bannit, les obligeant à prendre toutes leurs affaires et à ne jamais revenir.


Adrian, anciennement Bei, rebaptisé à son arrivée sur le sol américain, vient de fêter son douzième anniversaire, il vit dans la banlieue de Los Angeles avec son père. Leur maison n'est pas grande, et ils ne roulent pas sur l'or, mais Adrian n'est plus mis à l'écart comme avant. Après l'attaque du monstre, une manticore, son père l'a emmené loin de la chine, il voulait absolument rejoindre les États-Unis. Pendant leur voyage il essaya d'expliquer à son fils la vraie nature de sa mère. Pour Adrian apprendre que sa mère était une déesse romaine fut un choc assez énorme. Même du haut de ses six ans il n'avait pas cru son père d'abord. Mais il était forcé d'admettre que le monstre qui l'avait attaqué n'avait rien de normal. Son père lui expliqua alors tout ce qu'il savait sur le monde mythologique romain. C'est à son arrivée en Californie qu'Adrian découvrit son pouvoir de mixologie. Son père avait utilisé presque toutes ses économies dans leurs voyages et n'avait assez d'argent que pour louer une chambre dans un petit hôtel. L'argent manquant leur repas était souvent frugals et son père travaillant le plus possible c'était Adrian qui préparait les repas. Étrangement, même sans aucune indication il arrivait toujours à cuisiner quelque chose de délicieux. Jamais trop épicé, trop salé, sucré ou amer. Toujours parfait. Dès que son père eut assez d'argent il racheta un local d'un ancien restaurant. Contre toute attente l'idée fonctionna et le père et le fils réussirent à créer un petit restaurant à la clientèle fidèle. Adrian aidait son père dès qu'il le pouvait. Il profitait des pauses pour étudier, sous la demande de son père. Maintenant qu'il a douze ans, le restaurant se porte toujours aussi bien, son père a engagé du personnel et il n'y passe plus son temps. Il va à l'école et c'est même fait des amis. Une vie parfaite donc. Parfois il a l'impression de voir des ombres menaçantes du coin de l'œil et le souvenir du manticore est toujours présent dans son esprit, mais il essaye de ne pas y faire attention.


Cette nuit Adrian a fait un rêve étrange, avec une louve qui l'appelait lui disant de venir la rejoindre. Au réveil son premier réflexe avait été d'attraper son sac avant de se ressaisir. Il ne pouvait pas partir comme ça non ? Il en a tout de suite parlé à son père, il avait le pressentiment que cela avait de près ou de loin un rapport avec sa mère. Deux jours plus tard les rêves avaient continué et il lui arrivait même d'entendre la voix de la louve dans sa tête alors qu'il était éveillé. Finalement une semaine après il était parti avec son sac à dos et les recommandations inquiètes de son père. Trouver la Maison du Loup fut plus facile qu'il ne l'avait cru, l'entraînement par contre, c'était une autre paire de manche. Adrian ne s'était pas attendu à un tel niveau de difficulté. C'est pendant ces six mois qu'il découvrit son autre pouvoir. Le premier portail qu'il créa fut après avoir couru pendant des heures en rond. Il ne souhaitait qu'une chose, retrouver son lit à quelques mètres de là, mais il ne sentait plus jambe. Il avait soupiré et avait pensé très fort à son lit, claquant des mains pour se motiver. Une lumière était sortie de ses mains, faisant apparaître une sorte de flaque verticale devant lui. La lumière avait comme aspiré son énergie et il tomba en avant d'épuisement, passant à travers la flaque. Alors qu'il s'attendait à tomber par terre ou dans un liquide il sentit le moelleux de son matelas et s'endormit immédiatement, éreinté. Le lendemain il fut réveillé contre son grès, il avait l'impression d'être encore fatigué.


Cela allait faire cinq ans qu'Adrian avait rejoint la légion, il avait grandi et était devenue plus fort, plus agile et plus beau aussi si on le lui demandait. Il était à la première occasion allé voir son père, lui expliquant et le rassurant sur sa nouvelle vie de Romain. Il se plaisait beaucoup au camp. Il avait appris à s'affirmer, et ne manquait plus une occasion de se faire remarquer. Il allait bientôt fêter ses dix-huit ans et avait prévu pour l'occasion une soirée grandiose.


L'attaque du camp avait fait beaucoup de victimes et Adrian pleurait encore la mort de deux de ses amis les plus proches. Il n'avait pas ressenti une telle souffrance depuis … Il ne se souvenait pas en avoir déjà ressenti une comme ça à vrai dire. Le camp était en effervescence depuis et une envie de vengeance planait sur la Nouvelle-Rome. L'atmosphère était palpable tellement tout le monde était tendu. Affronter des monstres était facile, la plupart étaient idiots et c'était eux ou vous. Mais Adrian n'aurait jamais pu imaginer une telle attaque venant de mortels ! C'était incompréhensible. Les demi-dieux n'avaient jamais rien fait aux mortels à sa connaissance. Ils se contentaient de vivre le mieux possible avec la menace constante de se faire tuer par des monstres envoyés des enfers. Si en plus il devait maintenant lutter contre les mortels…