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MessageSujet: Re: Like a hobo. (dillon, abandonné)   Like a hobo. (dillon, abandonné) - Page 2 EmptyMar 17 Mai - 0:23

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In that nightclub.

Il était euphorique, seul au milieu de la ruelle, le nez levé vers le ciel il riait, riait en passant ses mains abîmées dans ses cheveux tout emmêlés. Il se rejouait en boucle l'expression que la Nymphe avait affichée à l'entente de sa menace, puis à  celle pour l'insulte qui avait suivit. Il connaissait ses créatures il les savait tellement attaché à leur génitrice, ça en était risible. Une vraie salope des temps mythologiques, peu importe le nom qu'on pouvait lui donner Vénus ou Aphrodite, la même façon de faire, le même destin de débauche étiré pour l'éternité. Il avait bien joué son coup, il avait pu boire, se rincer l’œil et ressentir un peu de satisfaction à être craint. Ça lui manquait tellement, à la Colonie il était respecté, il était celui qui animait les cauchemars des plus jeunes. On détournait le regard quand il entrait en scène, on osait à peine chuchoter son nom de peur que ça remonte jusqu'à lui il était au cœur de toutes les haines de pas mal de complots aussi, personne ne l'appréciait et cela le faisait vivre. Sa fontaine de jouvence elle était là, dans le rejet et le mépris.

Des cris en amont lui arrachèrent des sourires plutôt fiers, ils avaient tous dirigés leur colère sur le militaire faute de mieux et exprimaient leurs frustrations doublées en hurlant comme des bêtes. Ils en étaient, partout le monde était submerger de créatures, de monstres et d'enfants à moitié humains. Des couples se formaient et donnaient la vie sans jamais se douter que l'un des parents n'étaient pas issue d'une banale union entre un homme et une femme. Andréas ne se serait jamais douté de sa nature, ses pouvoirs, passifs pouvaient s'apparenter à une ruse travaillée ou à une chance insolente rien de divin en soi.
Étrangement il n'avait jamais envié les autres, pas même Logan, mi-humain mi-poisson. Toutes les filles rêvaient de faire un peu d'apnée avec lui, Andréas espérait autre chose, le voir frire comme une sardine sur le grille. Enfin des pas résonnèrent et le brun ne comprit pas tout de suite qu'ils provenaient des rangers du soldat Ryan. Alcoolisé mais pas encore saoul, Andréas se décida à accélérer un peu le pas quand il se fit héler au loin par la voix forte et plus grave de celui qu'il avait dupé. Il n'avait pas penser à sa position en s’éclipsant de cette façon, à vrai dire Andréas ne regrettait pas de ne l'avoir pas entraîné à sa suite non, ce qui le peinait en réalité c'était de n'avoir pas imaginé meilleur stratagème pour piéger le militaire avec ces satyres sans cervelle histoire de les occuper un temps. Il aimait se servir des autres et saisir les opportunités par leurs brides ce soir il avait agit sur des coups de tête, pour l'accès au club, comme pour en sortir, c'était très maladroit digne d'un parfait petit branleur.

Réaction en chaîne, quand il se mit à courir Dillon en fit autant et voilà qu'il détallait comme un lapin pour lui échappé. Il manquait de souffle, il n'était plus trop dans l'exercice quotidien maintenant qu'il avait quitté la Colonie. Physiquement il ressemblait à n'importe quel adolescent, son âge l'en éloignait pas mal mais son apparence semblait stagner. La capuche de son veston rapiécé rabattue sur son front, il tenta de se faufiler entre les voitures garées, connaissant les lieux comme personne il se dit qu'il n'aurait aucun mal à semer celui qui demandait réparation. Il ne connaissait pas les revendications de l'inconnu sur ses talons mais à voir comme il persistait à tenir la distance, Andréas préférait courir, c'était plus sûr. Au détour d'une barre d'immeuble criblé de plusieurs encarts publicitaires plus explicites les un que les autres le brun s'arrêta, histoire de reprendre son souffle. Il avança à pas de loup, une main contre sa poitrine animé par une respiration douloureuse l'autre ballante le long de sa cuisse il remonta l'étroit passage jusqu'à la rue sur laquelle il débouchait. Il s'était enfoncé un peu plus loin dans les quartiers chauds à la périphérie de Vegas, là c'est sûr le touriste à ses trousses n'allait pas oser si aventurer. Alors qu'il arpentait une petite rue presque sans passages, le visage toujours dissimulé sous sa capuche, les mains enfoncées dans les poches de son bomber vert chrome il ne vit pas venir sur sa droite, à l'interjection d'une deuxième rue cette masse sombre et athlétique qui fondait sur lui. Le souffle coupé par sa course et par le coup qu'il reçu dans l'estomac, ce fut la joue contre le capot d'une voiture garée là qu'il se retrouva. "Putain ! Ok..Ok bien joué, mec. Désolé j'pensais pas que ces cons de chèvres s'en prendraient à toi. " Il n'était plus méfiant dans ses mots et puis que pouvait comprendre le militaire de tout ce charabia hein, une chèvre pouvait être une insulte comme une autre. Après tout il était jeune le jargon utilisé changeait constamment ! La clef de bras exercé sur son membre gauche le fit geindre et trépigné sur place, le genoux pressé à l'arrière de sa cuisse au muscle bandé commença doucement à lui faire perdre patience. "Putain mais lâche moi !" Son nez rencontra cette fois plus durement le métal gondolé de la voiture, Dillon raffermissait sa prise sans état d'âme. Le brun ne pouvait tolérer d'avoir échouer, de s'être fait avoir par manque de méfiance. Il avait un peu trop d'assurance ces derniers temps malgré les refoulements à répétitions et de plus en plus violents qu'il se prenait à l'entrée de casino. Il n'avait visiblement plus besoin de gagner pour se sentir supérieur, à trop se croire invincible on finit la face sur un capot de voiture dégueulasse et le corps prisonnier d'une prise de soumission aussi douloureuse qu'humiliante. Andréas fulminait.


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MessageSujet: Re: Like a hobo. (dillon, abandonné)   Like a hobo. (dillon, abandonné) - Page 2 EmptyMar 17 Mai - 1:57

like a hobo - { Andréas & Dillon} -Il a essayé de le semer, en vain. Dillon était un militaire avant d’être un agent double, qui plus est, capable de pister quand il était nécessaire de le faire. Ses compétences professionnelles ne servaient dans la plupart des cas, pas pour son usage personnel, mais quand on essaie de le doubler, son instinct meurtrier refait surface et prend le dessus sur la raison de l’homme. Il était épuisé, triturait ses méninges sur cette affaire de Joker sans savoir pourquoi puisque ce n’était pas sa mission. Pour couronner le tout, son degré de tolérance était au plus bas, n’ayant obtenu pour ses billets que les caresses des boulets de canon aux poings des satyres entourant les nymphes. Quelle joyeuse façon de terminer une soirée lorsqu’on est sensé la passer aux creux des bras d’une belle femme.

L’agent essuie le sang au coin de sa lèvre, sa clope toujours serrée entre qu’il termine assez rapidement durant la course poursuite, parfois lente. Parmi la foule, ses yeux entrainés se sont focalisés sur le blouson vert foncé du traire. Lorsqu’il l’a repéré, par sa carrure, par ses regards louches sans même apercevoir ses yeux, il s’est simplement glissé pour atteindre la rue la plus proche et ainsi couper le chemin à l’avorton. C’est là, sous les lumières rouges et or d’un énorme panneau grésillant qu’il avait plaqué contre une voiture grise qui ne devait pas avoir bougé depuis quelques semaines, la joue de son prisonnier. Les mots qu’il prononçait n’étaient pas suffisants pour réparer les dégâts. Des coups qu’il n’avait pas mérités passaient encore, le sortir de sa bulle savonneuse en était une autre. A l’abri de l’adrénaline, près à rejoindre les bras de Morphée, il avait été arraché violemment à ses envies d’oreiller, lui qui avait tant de mal se calmer. Un seul mot attira son attention. Chèvres ? Des Chèvres avait-il dit ? Était-ce une hallucination auditive ou simplement le jargon étrange de Las Vegas ? La troisième possibilité ne faisait qu’animer le débat interne que Dillon avait, à savoir si oui ou non, ce type sorti de nulle part avait un lien avec le tricheur de la ville. Une célébrité qui le précèderait si tel était le cas. Il appuya un peu plus fort pour calmer l’asticot se débattant ardemment avec son unique lien. « Non, non, on va causer toi et moi, j’ai pas vraiment envie de te laisser filer maintenant que j’suis bien réveillé »

Il le relâche, prudemment, attend qu’il se retourne pour lui décocher un crochet du droit. Inutile de dire qu’il s’attendait à en recevoir un à peine sa prise relâchée. Il le savait, c’était une technique lâche et vicieuse que beaucoup ont utilisée, lui, peut-être, sans doute, pour la connaître aussi bien. Un autre coup lui est asséné, il estime que c’est assez, reste sur ses gardes pour ne pas en recevoir un. Il n’était pas un surhomme, bien qu’assez qualifié pour ne pas servir de chair à canon, personne n’est à l’abri d’une erreur, qui plus est humaine. Il est bien placé pour le savoir et redouble ainsi de vigilance. « On n’est pas encore quitte » autrement dit, il pouvait s’en manger une à tout moment, mais pour l’instant, rien ne présageait que Dillon allait balancer ses poings ou ses jambes. Il se contenta de serrer les dents, jetant le mégot qui pendait à ses lèvres d’un geste vif tout en l’écrasant d’un de ses rangers. Il ne quittait pas Kenny du regard, ayant perdu toute la douceur et l’espièglerie de l’homme qu’il était au strip-tease. D’un autre point de vue qui germait dans le crâne du plus âgé, l’inconnu avait payé sa dette en lui offrant de quoi boire et fumer. Était-ce réellement suffisant ? Dillon avait une sainte horreur d’être ainsi poignardé. Cela mettait en évidence des faiblesses qu’il possédait encore, ici, dans ce monde qu’il ne contrôlait pas, où il n’était maître de rien d’autre que lui, voir, de dépendre peut-être du sort du bon vouloir de quelqu’un d’autre, en l’occurrence, de Kenny. En somme, l’idée d’avoir fait payer plus cher qu’il ne devait n’était plus d’actualité.

En se servant de sa tête un instant, l’agent se rendit compte de quelque chose. Les jetons à deux reprises sorties étaient de casinos différents pour être gravés de couleurs et de tailles différentes. Pourquoi les dépenser ailleurs ? Ses dents auraient pu se briser sans l’ombre d’un doute si cette infime lueur d’espoir n’avait pas scintillé au fond du gouffre de sa colère. « T’as des tas de problèmes ici, pas vrai ? » Ce n’était pas lui qui était fixé de ces paires d’yeux monstrueux l’instant d’avant, ce n’était pas lui qui était pourchassé, mais par association il avait été compté comme dédommagement pour n’avoir eu la satisfaction de coincer l’avorton. Il ne pouvait aller nulle part. Dillon le fixait, prêt à partir dans n’importe quelle direction pour l’attraper, sauter sur la voiture comprise s’il le fallait. Il sera son poing esquissa un sourire en coin. « On va jouer à un petit jeu toi et moi. Si je gagne, tu me suis, si je perds, je te fiche la paie. Il n’y a qu’une seule règle : ne pas tricher » le jeu était le plus simple et le plus connu, le plus idiot sans doute puisqu’il était presque certain qu’il ne mordrait pas à l’hameçon. Sa méfiance naturelle mettrait en alerte tous ses sens, même lorsqu’il n’y en avait pas besoin. La seule raison qui pousserait l’étranger à jouer était sa fierté, en avait-il une aussi volumineuse que celle d’un de ses parents, si tenté qu’il soit fils de Dieu ? « Je devine, je gagne, l’inverse, tu perds. Tu fuis, je gagne. » Il n’avait aucune autre option possible. Ce système n’était fiable que pour ceux qui étaient résignés. Kenny n’avait pas l’air de l’être. Mais Kenny pouvait s’obstiner et pour cela… « À moins que tu ne sois qu’un lâche et là ce serait moins intéressant de te refaire le portrait » Voilà. C’était fait, il lui donnait coup final, celui qui permettrait normalement, de faire fonctionner les rouages de son propre système. Un terrain qu’il connaissait bien mieux que cette ville sans âme.
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MessageSujet: Re: Like a hobo. (dillon, abandonné)   Like a hobo. (dillon, abandonné) - Page 2 EmptyMar 17 Mai - 3:06

Like a Hobo
In that nightclub.

De la poussière plein la bouche obligea le brun à tousser, plusieurs fois à s'en abîmer la gorge. Les paupières plissées il haletait, énervé comme il était mieux valait ne pas le relâcher tout de suite. Il le sentait, il le savait, quelque chose de différent c'était passé ce soir, sa route avait croisé celle d'un être qui n'avait en rien le profil de la gentille brebis galeuse. Maître de ses émotions jusqu'à un certain point, il était fort et paraissait bien plus intelligent que la moyenne. Il était bien là le problème, Andréas était le genre de personne à se frotter à tout ce qu'il devait fuir, de loin même. Il vivait dans l'expérience, constamment dans l'indécision et la peur du lendemain. Il voulait trembler de tout son être en espérant voir sa vie lui être ôté, de façon admirable cela dit, rien de pathétique n'était envié comme ce soir où il disait bonjour d'aussi prés à un par-choc. Ses cheveux mouillés par la sueur qui perlait encore sur tout son corps se virent souiller par la suie présente sur cette foutue voiture qu'Andréas maudît plusieurs fois à haute voix. Il contrôlait mal le fait de se faire prendre, d'être coincé comme un enfant pris en faute. Reconnaître ses erreurs lui coûtait énormément pourtant il l'avait fait et sans que Dillon ne lui fasse la remarque. Le brun avait seulement un bon instinct de survis qui avait allumé tous les warning, il se savait confronté à un cas inédit et n'était pas certain de remporté la partie.
A peine dégagé que le voilà trébuchant, se tenant la mâchoire pour encaisser le coup qu'il venait de recevoir. Sans hésité il se jeta à son tour sur l'homme intrépide qui avait osé levé la main sur lui, qui l'avait fait tant courir et perdre son assurance légendaire. Un crochet, du gauche pour sa part, petite réplique bien placé entre la joue et le nez. Dillon avait dû le sentir passer, il en était certain. " ça va pas la tête? ! J'vais te défoncer !" Il eu envie de répliquer mais son bras endolori par la position trop longtemps gardé ne suivit pas son élan et il perdit une nouvelle fois l'équilibre, un cri de douleur déchira même le silence de la nuit. Il ramena son bras contre sa poitrine, le secouant un moment, laissant au sang le soin de reprendre son rythme découlement normal. Il avait mal à la cuisse aussi et puis au thorax, une impression de brûlure, une vraie bûche incandescente qui dansait dans sa poitrine et qui se voyait ravivait d'un brasier rougeâtre à chaque inspiration. Dillon n'effrayait pas Andréas, non il l'inquiétait de plus en plus. Sa route avait croisé plus d'une fois celles de personnes malades ou dangereuses, son sixième sens s'était ainsi aiguisé et jamais jusqu'à maintenant il n'avait craint pour sa vie. Ce soir l'alcool et le cadre de la situation n'aidaient ni à le calmer ni à le faire cogiter de façon constructive. Il devait s'enfuir, ne pas satisfaire ce psychorigide frustré de s'être fait avoir par plus jeune que lui.

Il cracha a terre, façon qu'il avait de jurer lui qui ne le faisait plus de vive-voix par respect pour ces femmes dévouées qui avaient tentés par leurs bontés d'éclaircir son âme sombre comme les ténèbres. Elles avaient échoué, mais jamais désespéré et pour ça il leur était redevable, elles avaient cru en lui. Son vêtement était sale, les néons jaunâtres des lampadaires de nuit laissaient filer sur lui une lumière aux ombres peu flatteuses. Il essaya bien de se débarrasser de la poussières grasses répandue en grande parti sur son bomber et son jeans mais il lâcha rapidement l'affaire. Il sentait l'alcool, l'alcool le sang et la saleté, ne manquait plus que la pisse pour parfaire l'ensemble c'était peut être ça qui l'attendait avec ce détraqué. "Et si j'veux pas jouer à ton jeu de merde? " Il avait eu sa réponse, petite réplique qui marchait si bien sur lui, l'éternel immature qui ne pouvait accepter d'être traiter de lâche. Il l'avait souvent été, il devait sa vie d'ailleurs à cette faculté qu'il avait de toujours détaler comme un lapin traqué, de ne pas se fier à l'avis que les autres auraient de lui et de son derrière qui s'éloigneraient à grandes foulées. Il n'y a point d'honneur là où se trouve le sacrifice, c'était sa philosophie de vie.
Pourquoi à cet instant sa ligne de conduite se voyait légèrement déviée ? Déjà parce qu'il s'était fait avoir lui aussi, abordé un type n'était pas dans ses habitudes et devoir créer un lien aussi éphémère que la soirée non plus. Andréas détestait sincèrement les gens et les voyaient seulement comme un moyen de s'élever lui, d'arranger son quotidien. Malheureusement plus on en laissait entrer dans sa vie moins il était évident de gérer autant d'influence extérieur sur son propre destin. Andréas ne pouvait rien contrôler ce soir, tout ça parce qu'il n'avait pas couru assez vite, parce qu'il s'était cru à l'abri à peine sorti de la boîte de nuit. Peut-être que cette leçon sera retenue dans l'avenir, mais le brun était plutôt dur de la tête, trop fier pour admettre très longtemps ses loupés. Il réfléchit un moment, conscient que le jeu avait déjà commencer. " Ouais Sherlock' j'ai des problèmes avec certains casinos... et toi t'es pas vraiment militaire hein ?" Il n'était pas sûr de la réponse qui lui plairait le mieux d'entendre. Il ne voulait pas se retrouver avec sur le dos une personne plus instable que lui à gérer. Il reprit vite la parole, tout cela le rendait nerveux, nerveux et agressif. Andréas voulait contrôler ou dans le pire des cas repousser dans ses retranchements l'homme qui se sentait supérieur.
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MessageSujet: Re: Like a hobo. (dillon, abandonné)   Like a hobo. (dillon, abandonné) - Page 2 EmptyMar 17 Mai - 16:49

like a hobo - { Andréas & Dillon} -Le crochet du droit ne lui avait pas plu et Dillon s’était pris dans l’immédiat un crochet du gauche. Ils s’étaient tous deux arrêtés, se jaugeant, l’un avec la mâchoire douloureuse, l’autre avec tout autant de mal et un bras engourdi. Le militaire était peu fier de se laisser emporter par la colère, mais il n’avait eu à faire à aucune anomalie ces derniers jours. La frustration l’avait guetté de loin et s’était à présent déversée le plus naturellement du monde. Il n’en avait cure des menaces, tellement habitué à ce genre de propos qu’ils glissaient sur lui sans y apposer ni de marques, ni de traces. Une vulgaire tentative de persuasion pour ne pas se retrouver la tête enfoncée dans le goudron. Il laissa son sourire se reformer, ne prenant pas le temps de masser sa joue douloureuse. L’agent proposa un jeu auquel il était certain de gagner. C’était risqué, mais son métier ne l’était-il pas en soi ? Il n’était toujours pas décidé à livrer ce tocard tant qu’il n’avait aucune assurance quant à sa nature semi divine. Plus il le poussait à bout, plus toute l’affaire s’éclaircissait.

Les néons alternaient leurs couleurs, parfois n’en faisaient plus, plongeant son regard dans une obscurité suffisante pour rendre justice à sa droiture. À être si calme, on aurait pu croire qu’il ne craignait rien et que la mort elle-même ne lui faisait pas peur. Lui, le soldat qui avait donné sa vie à l’armée et était revenu vivant quand d’autres étaient tombés. Il savait comment l’appâter, n’hésitait pas à le rendre plus insignifiant qu’il n’avait l’air de l’être, couvert de sueur, crachant pour témoigner son irrespect des autres, de lui. Il était aussi sale, mais il n’avait pas ce visage haineux. Seule sa mâchoire et ses muscles tendus indiquaient qu’il était loin d’être passif et serait plus enclin à lui écrabouiller le nez contre la carcasse métallique. Il avait mordu à l’hameçon. Le silence régnait, jusqu’à ce qu’il le brise pour émettre la première question. « Perdu, je suis bien un militaire. Tu es le Joker, hm ? » Ce surnom ridicule qui pourtant inspirait la crainte dans les comics et était synonyme de classe. Il n’avait pas tant l’air d’être si doué, mais il ne fallait jamais se fier aux apparences, le Philippin le savait mieux que personne. Il passa une main à la base de sa nuque, dans les cheveux bouclés quelque peu mouillés avant que son bras ne retombe à son flanc. Ses yeux noirs perçaient ceux du présumé demi-dieu. Les rues étaient animées malgré la noirceur du ciel sans étoile de Vegas. Les sirènes, les cliquetis de machines à sous et autres jeux aux musiques prenantes faisaient leur temps sans aucun répit. S’il n’était pas dangereux pour les mortels, il n’était sans doute pas le fils d’un Olympien. Dillon s’interroger, obsédé par l’idée qu’il avait mis la main sur une occasion en or. Se donnant lui-même pour mission d’en savoir plus sur les demi-dieux par les leurs. Il avait peut-être touché quelque chose avec cette question et attendait simplement la suite. Le fuyard avait perdu, le militaire n’avait aucune raison de lui donner satisfaction sur sa première question, à savoir si oui ou non il était plus qu’un militaire, puisque c’est ce qu’il sous entendait, mais il aurait dû être plus précis pour obtenir cette réponse. Il préparait sa prochaine question, l’analysant de ce qu’il pouvait voir. Il n’irait pas bien loin dans cet état et aucun don ne pouvait le sauver des casinos qui le refuser. Plus il serait refusé, plus il risquait d’être mis à la porte facilement et devoir faire la manche. Etant donné son accoutrement, il n’en était certainement pas loin. Il avait malgré le poids qui pesait sur ses épaules, une obstination que le plus costaud devait bien admettre. Un type normal aurait sans doute fini ses jours lentement, résigné à errer jusqu’à devenir invisible et périr dans le coin d’une ruelle sombre. Lui, non. Sa consistance, ou sa ténacité était au-dessus de la norme. Voilà ce qu’il pouvait aisément en déduire, voilà ce qui lui serait utile pour poser les prochaines questions, bien qu’elles soient déjà toutes vues. Il ne devait cependant pas griller sa couverture. Bien qu’habitué, tromper un tricheur né était un défi qu’il se tâtait à relever. Trop tard, de toute façon, il était déjà impliqué. Le tout était de savoir ce qu’il allait lui faire croire maintenant, ou s’il allait jouer carte sur table. Un débat intéressant qu’il mit de côté dans sa tête, pour ne pas perdre de vue son objectif premier : retenir l’individu pour avoir plus d’informations et être ainsi dédommagé dignement pour son réveil fracassant.
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MessageSujet: Re: Like a hobo. (dillon, abandonné)   Like a hobo. (dillon, abandonné) - Page 2 EmptyMer 25 Mai - 3:51

Like a Hobo
In that nightclub.

Au sol, une capsule de bière attira l'attention du brun qui ne pouvait tenir en place plus d'une seconde. Il entreprit tout d'abord de la piétiné, une fois fait le petit jeton métallique s'incrusta dans sa semelle à mesure que le poids du garçon reposait dessus. Sa joue se fendit même d'un rictus musculaire quand enfin il senti l'objet. Il voulait shooter dedans, l'envoyer loin et si possible entre les deux yeux de celui qui lui faisait perdre son temps.
Au lieu de ça il se contenta d'enfouir ses mains blanches dans le font de ses poches et d'attendre, tout en balançant son corps d'avant en arrière très très légèrement. Il espérait ainsi peut-être, se débarrasser de ce trop plein d'énergie mué en frustration dévastatrice.
Sa bouche bien dessinée s'entre-ouvrit quand enfin la première question fut lancée. Un son, un claquement de langue résonna dans la petite rue déserte il n'était déjà plus d'accord pour se montrer conciliant " Le Joker ? Vous trouvez pas mieux ? C'est presque vexant pour le type qu'on surnomme comme ça." Ses épaules se haussèrent alors "enfin moi j'dis ça." La tête légèrement inclinée sur le coté, il adoptait clairement l'allure de celui détaché qui voulait à tout prix le rester, ne surtout pas laisser entre-voir que tout cela lui plaisait. Joker, qui ne voulait pas y être apparenté ? Il ne faisait que détrousser les casinos de quelques milliers de dollars histoire de mener la grande vie et déjà, rien que ça, lui offrait la célébrité. Il était connu, lui qui n'avait jamais été qu'un gosse paumé, brinquebalé de lieu de vie en lieu de vie se complaisait dans ce rôle qu'on lui attribuait, jouait volontairement au plus con tant que la demande était là.

Ses doigts en mouvement dans sa poche ne faisaient que tourner et retourner le jeton dont leur propriétaire s'était servit quelques heures plus tôt. Il l'avait jeté négligemment sur le podium comme on le ferait d'un appât en pleine rivière. Puis, patiemment, sans trop attendre non plus voilà que l'hameçon fût croqué et remonté sans tarder jusqu'à lui. Une belle nymphe aussi vulgaire que désirable, aussi pathétique qu'intrigante. Elles avaient toute ce quelque chose qui contenait tout sentiment de supériorité à leur égard, mais un autre ressenti contradictoire empêchait aux sang-mêlés ou lucides d'éprouver la moindre compassion pour ce qu'elles étaient. Elles ne faisaient que faucher des vies, pas les embellir. "C'est quoi ton histoire ? T'as déserté et tu veux te faire des tunes pour te tirer au Mexique ? " Patient ? Plus vraiment, il se décida, pas certain de vouloir entendre son histoire. Qu'est-ce que cela pouvait-il bien lui apporter ? " Tu sais quoi je m'en contre fou, mec. Tu veux gagner ok, mais j'prends trente pour cent." En général il prenait rien du tout et finissait par se faire rouler, il était tellement gourmand que l'offre la plus alléchante mais aussi la plus suspecte le piégeait à chaque fois.

Son regard dévia sur une pancarte encore éclairée juste au dessus de son vis-à-vis, il se mit à en redessiner les contours, déjà distrait. Ses grands yeux bleus ainsi animés et noyés par un rouge criard lui donnaient un air bien moins humain encore, presque animal, peut être même divin. "Je te promets pas que je réussirai du premier coup et me faut une mise de départ forcément." Faire semblant que la tâche était ardue pour épater d'avantage le client facilitait son adhésion. Le rendre fidèle était primordiale, confiant également, voire même redevable dans le meilleur des cas. Andréas ne pouvait pas perdre, c'était infaisable mais ce secret il se gardait bien de le divulguer. Quel mérite aurait-il à faire sauter la banque si cela finissait par se savoir ?
Le brun était un peu inconscient, à si vite chercher à faire affaire, sans doute vénal cela-dit. Dillon n'était peut-être pas ce vétéran sans pension, ce déserteur sans honneur, il était peut-être là pour mettre un terme aux agissements de ce Joker qui faisait trembler quelques investisseurs de la ville peu conciliants à voir leurs dollars s'envoler.
Le taux de réussite à cent pour cent ne passait jamais inaperçu et certainement pas avec un visage aussi reconnaissable que le sien. Son défaut l'entraînait une nouvelle fois dans des histoires bien sombres, des histoires qu' Andréas était incapable de dominer ni de conclure de son propre chef.
L'assurance retrouvé, celle que son fier parent lui avait légué, voilà que le brun à moitié brigand s'alluma une cigarette, pour décompresser et reprendre l'ascendant si tant est qu'il eut une seule fois possédé lors de cette rencontre.
Le jeu de question avait été oublié, sa confiance lui laissait croire qu'il l'avait contourné.


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MessageSujet: Re: Like a hobo. (dillon, abandonné)   Like a hobo. (dillon, abandonné) - Page 2 EmptyMer 25 Mai - 20:23

like a hobo - { Andréas & Dillon} -Vegas est un endroit où la confiance n’est pas le maître mot et Dillon le sait pertinemment. Ce petit sourire mesquin qu’offre son vis-à-vis en dit long sur les réponses qu’il donne. Aucune n’est juste, il n’est pas près de se livrer. Le militaire laisse un sourire lui échapper, n’écoutant pas le bruit du métal sur le pavé que l’autre s’amuse à déplacer pour passer le temps. Il est impatient. Pas de chance, l’agent, lui, a tout son temps. Il peut rester sans se soucier d’un emploi du temps à moins qu’un ordre lui soit donné, ce qui n’est pour l’instant pas sa priorité. Dillon n’est pas du genre à les suivre à la lettre s’il juge sa mission plus importante. Il lui arrive de s’en donner qui ne soient pas dans ses fonctions, comme aujourd’hui. Il n’avait pas encore décidé s’il allait s’y mettre, le livrer ou non. Après tout, si c’est un demi-dieu qui se cache derrière le Joker, il n’a rien de très dangereux dans ses agissements. En bon soldat, le Philippin ne se fie cependant pas à cette pensée. Le mot d’ordre et de ne sous-estimer personne, pas même cet environnement d’apparence paradisiaque qui une fois percée se révèle hostile. Une cause perdue.

Parmi les âmes errantes, il était tombé sur un spécimen rare. Il ne se brisait pas facilement. Il était pris dans le filet de cette ville, prisonnier d’un monde dont il se pensait le maître. Si Dillon avait eu plus de cœur, ou plus d’ambition à l’œuvre, il l’aurait sorti de là. Mais il se décharge de toute responsabilité envers cette personne qui n’a aucune forme de respect pour son ancienne profession. L’agent sourit, relève la tête et la secoue de gauche à droite lentement. « Tu as perdu deux fois. J’ai déjà gagné » son questionnement avait porté ses fruits et à trop perdre, Kenny avait fait de son adversaire l’heureux gagnant. S’il n’avait pas obtenu satisfaction en ayant la confirmation que ce clochard endetté était bien le Joker, il en était dorénavant persuadé et considéré comme suspect. Allait-il mettre un agent sur l’affaire en construisant un portrait-robot ? Possible, rien n’était encore joué. Il recula de deux pas, laissant ses mains paumes tendues vers le ciel exprimer sa déception. « Je te laisse, t’es pas si intéressant que tu en as l’air » Le présumé coupable avait allumé une cigarette. Peu lui importait sa santé ou le regard des autres. Mais quand il y était confrontait, Kenny cherchait une forme de reconnaissance qui n’avait pas échappée au militaire. Quelle que soit la forme, il ne supportait pas que l’on l’assimile aux petits gens qui eux se laissent avoir. Le refus de l’échec ? Le manque d’amour ? Il ne pouvait l’identifier, mais il était à présent convaincu qu’il était sur la bonne voie pour obtenir des informations ou pour l’obtenir lui.

Dillon ne tourna pas le dos, prudent à souhait, il se contenta de reculer de quelques pas pour tourner dans une rue plus fréquentée donnant sur un carrefour. Le feu tricolore passa au vert pour les piétons. La route fut inondée de monde, mais la démarche assurée de l’agent se détachait facilement du lot de poissons en tout genre. Il le savait, il le retrouverait, pourvu que ce ne soit pas dans un casino ou dans un bar. Il avait retenu la leçon : ne pas fréquenter ce type qui pouvait à tout moment lui faire porter le chapeau. Une fois, pas deux, se disait-il, un léger sourire flottant sur son visage. Il ne regagnera pas sa somptueuse suite avant un moment. Sa mission terminée, il n’avait pas pu rentrer, profitant des affaires sur Las Vegas pour stimuler son envie constante de bouger. Voilà qu’il trouvait les activités bien fades. Que faire quand la vie semble misérable autour de soi ? Il lui fallait quelque chose pour ne pas s’engouffrer dans la boucle infinie de ses raisonnements militaire et pour lutter, de ce fait, contre toutes les questions humaines qu’il refoulait au plus profond de lui et qui avaient tendance à refaire surface lorsqu’il s’ennuyait, lorsqu’il avait du temps à tuer et qu’il n’avait aucun moyen de le faire passer. Si ce n’est pas toi qui tues le temps, c’est le temps qui te tue, pensa-t-il. Un léger rire plus tard, il se retrouvait devant un café, visiblement quelque chose de chic et de magique. Il se demandait si toutes ces bêtises étaient vraies depuis longtemps. La voie neuf trois quarts, les sorciers. Il y avait bien des demi-dieux ! La façade noire luisait d’un vert aveuglant, l’intérieur prévu pour être chaleureux était de nuit un domaine étrange et mystérieux. Ça lui plaisait. Il garda un œil sur son entourage, conscient qu’il avait peut-être été suivi, pour son plus grand plaisir. Dillon inspira profondément, allant s’installer à une table tout au fond, la plus confortable libre, car sans doute plus couteuse. Il n’avait que faire de l’argent. Il ne disposait pas d’une fortune colossale, mais assez pour satisfaire toutes ses envies. Rien n’était visible en surface et rien ne laissait entendre qu’il avait de quoi passer le restant de ses jours et plus encore, le plus raisonnablement du monde. L’argent n’était pas une motivation, mais il contribuait à lui remplir l’estomac en grande partie et financer ses projets, notamment de voyages, que ce soit pour motif professionnel ou non. Confortablement installé au coin du mur, il commanda au hasard, jetant à peine un coup d’œil au menu avant de renvoyer la serveuse aussitôt. Il cherchait à présent, sans avoir de but précis en tête si des monstres ou des demi-dieux aux capacités visibles se cachaient parmi les mortels. Qu’allait-il faire si c’était le cas ? Tant que personne ne risquait rien, pourquoi semer le trouble ? Cette ville était damnée de toute façon. Un monstre ou deux en moins ne ferait pas la différence. Il y en avait, ici même, il pouvait les voir. Des hommes qui ressemblaient davantage à des ogres qu’à des humains, des êtres humains aux yeux délirants ou possédants des attributs animaux, demi-dieux ou monstres ? Il sourit, repérant au loin cette silhouette qu’il avait semée sans forcer quelques minutes plus tôt. Il ne prêta plus attention au reste, récupérant la coupelle de fruit et de chantilly. Son regard posé sur son téléphone qu’il tenait d’une main, l’autre sur sa cuillère. Sur l’appareil, un petit point rouge clignotait et se dirigeait lentement vers lui. Un simple autocollant qui n’avait l’air de rien et qui pourtant était pourvu d’une nano technologie suffisamment poussée pour n’être pas détectable à l’œil nu. Dillon retira le signal du smartphone, affichant une carte des lieux les plus visités à Vegas, l’air de rien.

le black owl coffee
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MessageSujet: Re: Like a hobo. (dillon, abandonné)   Like a hobo. (dillon, abandonné) - Page 2 EmptyDim 31 Juil - 17:57

Like a Hobo
In that nightclub.


Il perdait patience, pas seulement à cause des paroles hautaines de l'homme, non c'était le temps, il s'écoulait bien trop vite à son goût et le jeu ne l'intéressait plus. L'homme avait perdu toute chance d'intriguer Andréas, bientôt il perdrait même l'avantage de la domination. Baillant sans cacher le fond de sa gorge, le brun écoutait, sans cesser de remuer sur place s'enfuir le démangeait de plus en plus. Cigarette en main il alla une nouvelle fois en cueillir une bouffée, capturant entre ses lèvres curieusement tracées un épais nuage blanchâtre. La réaction de l'homme, sa posture tout d'abord puis ses mots. Le brun leva le nez cherchant du regard de potentiel caméra dissimulées. Il avait seulement répondu avec nonchalance et sans envie réelle de participer à son questionnaire douteux. Il avait gagné quelque chose en ne se pliant pas à l'ordre ? Ce serait belle  et bien une première. Sans méfiance il acquiesça seulement à la manière des cowboys, la clope aux bords des lèvres et sans un mot le laissa s'éloigner d'une curieuse façon au passage. Pourquoi ne pas tourner le dos ? Le torse du brun se gonfla alors de fierté quand lui vint à l'idée que très certainement en agissant de la sorte l'homme avait eu peur de lui. Comment ne pas reconnaître qu'il pouvait être un adversaire à la hauteur ? Il était satisfait de cela, à la vue de cette trop grande prise de précaution qu'il n'avait pas jugé ainsi, lui, Andréas, qui était le plus clair du temps traité en vermine, recouvrait à présent le manteau qui lui correspondait le mieux à ses yeux, celui du prédateur.
Il tourna à son tour les talons pour continuer sa lente progression toute la nuit durant jusqu'au levé du jour. Pas d'hotel pas de bar, rien qu'une marche en continue, éreintante mais sauve pour qui s'était mis la ville toute entière à dos.


© .ipar haizea
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