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 MEREDITH ϟ « Don't you want me. »

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MessageSujet: MEREDITH ϟ « Don't you want me. »   MEREDITH ϟ « Don't you want me. » EmptyMer 27 Mar - 0:13

« You know I can’t believe it, when I hear that you won’t see me. »

« Don't you want me. »
J'avais ce cruel besoin de m'échapper de l'ambiance des gamins imberbes de la colonie, pour être honnête cette envie était de plus en plus présente dans ma tête et j'avais envie de sortir pour me changer les idées, et c'était ce que j'avais fais. Je ne savais pas vraiment où j'allais, j'errais au gré de mes pensées dans les rues de New-York, flânant comme l'aurait fait tout humain normal, mais je n'étais pas normal et ne le serait jamais, j'avais revêtu mon bermudas de fortune en jean que je m'étais fais moi même et une chemise que j'avais laissé ouverte sur le devant, j'aimais attirer le regard, il fallait l'avouer, puis mon côté exhibitionniste ressortait légèrement lorsque j'étais en public, à la colonie je n'avais pas le droit de me dénuder, du coup j'en profitais un peu plus dehors, puis vu les gens qu'on voyait de temps à autres dans les rues j'étais petit joueur. Mais revenons à la notion de normalité, j'avais mon fourreau toujours fidèle à son poste à ma cuisse, grâce à la brume que je savais maîtriser, je faisais en sorte de le faire disparaître à la vue des mortels ou du moins faire croire que c'était un simple appareil de fitness quelconque comme si je pouvais en avoir l'utilité. J'avais également ma drachme dans la poche au cas où. Les lunettes de soleil devant les yeux, je pouvais avancer en dévisageant les gens sans qu'ils sachent qui je suis, c'était l'avantage de la situation, et je m'en amusais, dans ma tête je cataloguais les passants en les voyant « non lui est moche. oh quelle horreur cette fille. » et un tas d'autres pensées méchantes que j'avais le don de sortir à la vue de mon caractère de cochon. Je le cherchais également, ça faisait deux ans que je ne le voyais plus et l'idée qu'il puisse être à côté de moi sans que je ne le vois me hantait affreusement, j'avais ce besoin obsessionnel de le retrouver pour lui demander pourquoi était-il parti et surtout pourquoi m'évitait-il ? Se connaissait-on avant que je ne perde la mémoire à cause de ce Janus ? D'ailleurs envers ce dernier, je ressentais le cruel désir de me venger, faire en sorte qu'il souffre autant qu'il a pu me faire mal, dans un sens il m'avait plutôt forcé la main en me proposant la vie sauve contre la perte de ma mémoire, je savais que je n'aurais pas du accepter, mais c'était trop tard pour revenir en arrière. J'avançais toujours au hasard dans les rues, déambulant comme une âme en peine, j'étais persuadé d'être passé à cet endroit au moins deux fois depuis une heure, et à en voir l'heure il était déjà dix-huit heures passées. Je ne savais même pas s'il y avait une fête de prévue ou non prochainement, donc dans ma tête j'avais déjà préparé plusieurs plans : premièrement, je pars en boite de nuit si je ne trouve rien ; deuxièmement, je rentre à la colonie ; troisièmement, je vais me saouler dans un bar et tenter de trouver un plan pour un soir. J'hésitais sérieusement entre la première et la troisième option, la seconde ne m'enthousiasmait pas vraiment. J'enlevais alors mes lunettes de soleil pour les mettre dans mes cheveux mis un peu en bataille par le vent, mais ça ne m'importait peu. En passant je croisais des gens qui me regardaient d'un peu trop près, je souriais d'un air amusé en les voyant faire, je trouvais cela légèrement drôle surtout que la plupart de ces personnes étaient des femmes, bon certes j'aimais me retrouver dans le même lit que l'une d'entre elles, mais jamais au grand jamais je n'avais ressentis le moindre sentiment envers une dame, pour un homme non plus d'ailleurs, mais je préférais la gente masculine, un peu un homosexuel curieux pourrait-on dire. J'allais me chercher un truc à manger rapidement dans un restaurateur ambulant dans la rue et m'installais afin de grignoter avant d'attaquer fort avec l'alcool.

Ϟ Ϟ Ϟ


J'avais donc opté pour la boite de nuit, espérant trouver bonheur, il était actuellement vingt-deux heures, l'heure à laquelle les jeunes adultes sortaient le soir jusqu'au lendemain matin. Je ferais parti d'eux pour une fois, je ne partirais pas après avoir réussis à trouver quelqu'un à mettre sous ma ceinture. J'attrapais instinctivement la bière que j'avais commandé avant de remarquer une personne que je n'aurais jamais cru voir, je me levais rapidement afin de le poursuivre. Je ne savais pas si c'était lui ou non, mais j'avais besoin d'être sûr. Je bousculais les gens se trouvant sur mon passage, ma bouteille en verre dans la main, je ressemblais à un véritable alcoolique alors que la soirée n'avait pas vraiment commencé, de toute manière ce n'était pas avec une bière que j'allais être torché donc j'avais le temps pour les choses sérieuses avec les cocktails que j'aimais bien. Je posa alors la mains sur son épaule et trembla quelque peu. « Meredith ? » Ce ne pouvait qu'être que lui, cette carrure, je l'aurais reconnu entre milles, on n'oublie pas la personne qu'on a faillit tuer sur une crise d'énervement lors d'un entraînement, surtout lors du premier.



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MessageSujet: Re: MEREDITH ϟ « Don't you want me. »   MEREDITH ϟ « Don't you want me. » EmptyJeu 4 Avr - 15:25

[HRP : Désolé pour le temps d'attente !]

Voila, cela faisait déjà quelque temps que Meredith voyageait seul à présent. Depuis son dernier passage à San Francisco en fait, Fenrir et lui avaient finalement décidés de prendre des chemins opposés. C'est vrai qu'à la base il s'était battu pour le suivre et que le plus âgé finisse par l'accepté à ses côtés, mais cette séparation ne l'attristait pas. A vrai dire ça s'était fait d'un accord commun, ils avaient tous les deux besoin d'autre chose, d'être complètement libre pendant un moment. Et puis, si besoin était, ils arriveraient facilement à se retrouver, là n'était pas le problème. Croyez le ou non en plus, mais même si un demi-dieu est plus vulnérable que deux, étrangement ils attirent beaucoup moins l'attention. Certes les monstres ont plus de mal à sentir leur présence, mais il s'attendait tout de même à en voir plus tenter leur chance ou tomber sur de vrais spécialiste de la chasse de cible solitaire. Au final il avait passé beaucoup de nuits tranquilles sans avoir à se réveiller en sursaut pour se cacher, fuir ou combattre qui que ce soit. Les romains par contre … étant donné que c'était toujours le hasard qui faisait que leurs routes se croisaient la plupart du temps, il en croisait toujours autant quand il était à San Francisco, sans compter que sa chance était vraiment proche de zéro.

Il ne s'était pas vraiment monté de campement cette fois, il venait seulement d'arriver en ville et, plutôt que de se rendre à l'une de ses planques habituelles, il s'était rendu dans l'appartement qu'Allan avait mit à sa disposition. Il ne comptait pas y passer la nuit, la seule chose qu'il désirait était de prendre une douche, une douche bien chaude et il n'y avait pas à dire, c'était revigorant en lus d'en avoir vraiment besoin. Pour la suite il irait sans doute trouver refuge dans un vieux garage sous terrain d'un immeuble désaffecté. Les autres sans abris et autres personnes dans le besoin avaient toujours tendance à prendre possession des divers appartements vide, de ce fait il était plutôt tranquille en bas, en plusieurs années il avait dû croiser maximum deux ou trois personnes.

Cependant il était hors de question pour le jeune homme de déjà se rendre là bas et s'ennuyer à mourir jusqu'au lendemain. Et même si avoir sa seule compagnie quand il voyageait lui plaisait, la solitude devenait vite pesante. Croyez le ou non, mais même les monstres commençaient à lui manquer, son train de vie était devenu bien trop calme. Pour autant il n'était pas assez idiot pour aller débusquer des adversaires et risquer sa vie inutilement dans le seul but de faire monter l'adrénaline, non, il avait autre chose en tête, quelque chose de plus raisonnable mais qui devrait parfaitement remplir son besoin d'animation. Il laissa son sac dans l'appartement, pouvant aller le chercher plus tard, prit un peu de l'argent qu'il avait défaussé à quelque passant et enfila un grand trench coat marron qui cachait parfaitement les deux lames séparées de son arc, accrochées chacune d'un côté de sa ceinture. Certes, il pouvait les tenir à la mains que les humains ne le remarquerait pas, c'était ça qu'il y avait de bien avec la brume, surtout quand on savait la maîtriser en plus de ça, par contre les monstres, se balader avec du bronze céleste bien visible c'était comme porter un panneau qui disait « Venez tenter de me manger ! ». Ainsi préparé il quitta l'endroit qu'il ferma à clé, une boite de nuit l'attendait.

Meredith n'était vraiment pas du genre habitué aux boites de nuit, à vrai dire à la base il n'aimait pas particulièrement ça, trop de monde, trop de bruit, de la mauvaise musique. Cela dit ce qu'il recherchait c'était de l'animation, des gens avec qui se lâcher, du bruit, bref, des critères qui rendait ce lieu mal aimé par le fils d'Apollon intéressant. Sans compter que, si il le désirait, il y avait aussi pas mal de beaux éphèbes à se mettre sous la dent, l'alcool aidant beaucoup à obtenir ce qu'il veut, mais là n'était pas son but premier. Le jeune homme s'arrêta devant plusieurs boite de nuit avant de se décider, il n'avait peut être pas de haut critères mais il préférait éviter les lieux plutôt infâmes. Son choix s'arrêta sur une qui n'avait pas l'air trop mal, par chance il parvint à passer le vigile malgré que ce qu'il portait était plus proche du haillon que de vêtements, ayant sous son manteau juste un débardeur beige, bien que blanc à l'origine, troué à divers endroits et usé sur les bords, un jean plutôt moulant sans être collant noir mais tellement délavé qu'il tirait plutôt sur le gris et déchiré à divers endroits, laissant voir ses genoux, un peu de ses cuisses, de ses mollets et même son boxer violet était visible par un trou sous la poche arrière droite. La seule chose un tant soit peu en bon état était ses rangers, un peu usées certes mais pas plus.

L'ambiance était bien là, ça bougeait et sautait de partout, car oui, il n'admettrait jamais que cet amas humain au milieu de la piste soit en train de « danser ». Il était resté un petit moment assis au bar, s'étant contenté d'un soda par désir de rester sobre, observant les gens autours avant de quitter son observatoire et de déambuler dans la foule. Son but ? Il n'en avait pas vraiment. Il voulait juste se mêler aux autres et, pourquoi pas, s'arrêter à la table d'un beau jeune homme seul en train de siroter un verre au lieu de s'amuser sur la piste. Mais alors qu'il avançait, il sentit une main se poser sur son épaule. Qui osait l’interpeller comme ça ? Il n'aimait vraiment pas ce genre de familiarité et c'était justement pourquoi à la base il n'aimait pas ce genre de lieu. S'apprêtant à se retourner avec son regard le plus noir possible, prêt à s'adoucir si c'était un il et qu'il était canon, il se figea avant même d'avoir eu le temps de bouger en entendant sa voix. Non seulement il connaissait son nom, mais en plus il aurait pu reconnaître cette voix entre mille. Que faisait-il là ? Oui, décidément la chance n'était vraiment pas de son côté. Choqué, il tenta non pas sans difficulté de reprendre un air plus impassible, taquin même, avant d'enfin lui faire face.

« Zeppelyn ! Toujours incapable de rester cloîtré à la colonie ? »

Sans aucune discrétion, il le regarda de haut en bas. En voyant sa tenue, il ne put s'empêcher un petit sourire en coin.

« Tu sais, c'est pas vraiment Los Angeles ici pour ce genre de tenue, haha ! … Qu'est-ce que tu fais là ? » Termina-t-il avec la gorge plus nouée qu'il ne l'aurait voulu.
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MessageSujet: Re: MEREDITH ϟ « Don't you want me. »   MEREDITH ϟ « Don't you want me. » EmptyJeu 4 Avr - 20:39

Spoiler:

« You know I can’t believe it, when I hear that you won’t see me. »

« Don't you want me. »
L'amour un bien grand mot et un concept totalement abstrait. En réalité l'amour peur être vu de plusieurs points de vue. L'acte, l'amour est quelque chose de charnel et consiste à rapprocher des gens physiquement et non par les émotions, bien que ce dernier point soit à revoir dans certains cas. Ensuite le vrai amour, celui qu'un homme a décrété être la chose la plus importante dans une vie, c'est bien vrai, mais par moment, l'amour peut paraître si dérisoire par rapport à la douleur qu'il peut entraîner que ce n'est pas totalement vrai. Ensuite les profiteurs, ce qui aiment pour avoir quelque chose en échange, les gens qui exploitent les sentiments des autres dans le but de pouvoir être bien vu, ou même encore d'avoir les regards rivés sur eux. En clair, l'amour c'est quelque chose que je connais bien, car j'ai exploité ses moindres recoins, enfin pas totalement vrai aussi, j'ai aimé pour coucher, j'ai aimé avec des sentiments et j'ai aimé pour obtenir. Traitez moi de ce que vous voulez, j'ai toujours été comme ça et rien ne me fera changer. Sauf peut-être .. Non, oubliez.

Je ne l'avais vu qu'une seule semaine ce gars, pourtant durant les deux ans que j'avais passé à le chercher, j'avais gravé tout ce qui le constituait, à commencer par sa stature, assez quelconque et bien entendue irrésistiblement attirante, ses cheveux bruns tirant sur le cendré coiffés à la va vite, ses vêtements qui signifiait qu'il n'en avait rien à faire de ce qu'on pouvait penser de lui, j'avais devant moi Meredith, le fameux garçon que j'avais empalé à mon entrée à la colonie lors d'un entraînement un peu trop corsé, j'avais finis par l'avoir, et ce dans tous les sens du terme puisque je lui avait enfoncé mon arme dans le ventre. Bien heureusement que ses frères et sœurs avaient réussis à le sauver sinon je ne m'en serais jamais remis. Pour une fois je n'arrivais pas à deviner les intentions des gens, parce qu'il n'y avait aucune colère en ce garçon, et c'était limite troublant, alors je devais attendre qu'il se retourne pour me faire une petite idée. Et lorsqu'il le fit, je le vis tout sourire, ce qui n'était peut-être pas une chose au fond. « Zeppelyn ! Toujours incapable de rester cloîtré à la colonie ? » Je haussais un sourcil en entendant sa remarque, comment savait-il cela ? Et mon prénom aussi d'ailleurs ? Je ne lui avais jamais dis, du moins peut-être mais j'en doutais fortement, moi par contre j'avais réussis à l'apprendre grâce aux autres gens de la colonie. Je le regardais d'un air assez troublé alors que lui s'amusait à me reluquer, je lâchais un soupir imperceptible, était-il donc aussi attiré par les hommes ? Cela n'aurait rien d'étonnant. Mais là n'était pas la question, j'avais besoin de réponse mais il ne me laissa pas le temps d'ouvrir la bouche qu'il parla de suite. « Tu sais, c'est pas vraiment Los Angeles ici pour ce genre de tenue, haha ! … Qu'est-ce que tu fais là ? » Cette fois-ci, inutile de ressentir la colère parce qu'il n'en ressentait toujours pas mais je n'étais pas idiot, j'avais capté son intonation de voix, et rien qu'avec cela je compris qu'il savait des choses que j'ignorais. Je n'étais pas curieux, mais il ne fallait pas me chercher avec ce qui avait attrait à des choses que je ne savais pas. Je le regardais droit dans les yeux, en temps normal, je lui aurais rendu son attitude assez impudique mais ça m'était impossible, je n'arrivais pas à me détacher de son regard. Puis ma tenue était comme elle était, j'avais chaud avec autant de présence humaine d'autant plus que j'avais repéré plusieurs coups potentiels pour la soirée. Puis la chemise ouverte n'était pas un crime, surtout que ça attirait le regard sur moi ce que j'adorais vu que j'étais quelque peu exhibitionniste.

J'entendais bien trop de choses et finit par ne plus pouvoir me concentrer sur lui, si bien que je décidais d'y aller franco en brut de décoffrage. « Je suis entrain de me faire sauter, ça se voit Meredith non ? Puis on s'en fou de comment je suis habillé, si ça te plaît, c'est tant mieux. J'voulais savoir, pourquoi tu m'esquives depuis deux ans ? Je t'ai cherché parce que j'avais besoin de te parler, et impossible de te mettre la main dessus. Genre même si on a pas trop le droit aux appareils technologiques, les lettres ça existe, j'aurais aimé savoir quelques trucs également. » Quelqu'un me bouscula sans faire exprès et je me décalais pour éviter de tomber, mais mon bras nu entra en contact avec la peau de Meredith et rebelote. Je fermais les paupières et tenta de calmer le mal de crâne qui me prit d'un coup, la dernière fois que cela était arrivé, j'avais appris des choses qui m'avaient plus ou moins traumatisé, comme apprendre que j'avais une petite sœur adoptive, nommée Dakota, fille d'Apollon et résidente à plein temps à la colonie, je ne m'y étais pas attendu, et là j'avais peur d'apprendre un truc dans ce genre là également, voire pire, et je n'avais pas envie de me prendre la tête ce soir, alors j'hésitais sur la conduite à suivre, continuer sur ma lancée et lui poser des questions par rapport à ce qu'il me cachait ou tenter de m'amuser et ne pas réfléchir aux conséquences qu'auront mes actes comme je le faisais la plupart du temps ? J'étais tenaillé, et finalement, j'allais faire les deux, d'abord parler, ensuite boire et ensuite m'éclater. Le tout finit par se calmer alors que j'étais comme Zeus, au bord de la folie et prêt à demander à n'importe qui de me fendre le crâne tellement j'avais eu mal. Je ne savais pas vraiment quoi faire et ça me faisait hésiter alors que je n'aimais pas ça vu que j'étais un homme d'action. Je finis par entrouvrir la bouche et tenta de parler : « T'es qui au juste ? Du moins, j'veux dire je sais que t'es Meredith et tout ce qu'il y a savoir par rapport à la colonie, mais à part ça, t'es qui pour moi ? Et répond pas à côté, car j'en ai rien à faire qu'on soit entourés de mortels si tu vois ce que je veux dire. » La fin de ma pseudo réplique n'était pas intentionnelle, et je m'en voulu de lui avoir sorti ça, et ça se vit lorsque je me mordilla la lèvre à sang, si bien qu'une fine goutte vermeille coula sur mon menton, rien que savoir que je me mettais à saigner eut le don d'affréter ma libido, je n'avais jamais compris pourquoi mais la vue de l'hémoglobine m'avait toujours rendu béat et m'excitait légèrement. Je laissais ma lèvre comme elle était et le regardait toujours en attendant des réponses, qui j'étais sûr allait être évasives.



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MessageSujet: Re: MEREDITH ϟ « Don't you want me. »   MEREDITH ϟ « Don't you want me. » EmptyJeu 18 Avr - 20:54

Lui qui voulait se détendre ce soir, voilà qu'il tombait sur un de ses plus gros soucis, Zeppelyn ! Pour sûr ce ne serait pas demain la veille qu'il retournerait en boite, on y avait toujours de mauvaise voir très mauvaises surprise. La prochaine fois, en cas de manque de contacts humains, il ira au cinéma, au moins il serait entouré mais ne verrait personne tout comme eux ne le verront pas. Bon, ce n'était pas non plus qu'il détestait Zeppelyn, c'était même carrément l'inverse et justement le soucis, car oui, il avait fallu qu'il tombe complètement amnésique ! Il avait bien fait quelques tests discret pour voir si la mémoire lui reviendrait le concernant, mais non, rien. D'accord, il avait été plutôt évasif dans ses tentatives … Bon, oui, il avait même carrément pas été clair, mais d'après lui il y avait des choses sur lesquelles il aurait dû réagir … ou pas. Ok, il était lâche, c'est tout, il n'avait pas envie d'affronter la vérité, comme quoi toute leur relation avait été effacé d'un claquement de doigts, préférant alors s'éloigner. Alors certes, le résultat c'est que ça mettait fin à tout leur passé de fuir ainsi, cela dit, psychologiquement, il trouvait ça plus facile à vivre que de se rendre compte après milles efforts que, oui, toute trace de son existence avait disparu de son esprit et qu'il devrait tout recommencer à zéro. Et puis, contrairement à Meredith, ça ne pouvait pas lui faire de mal si il ne se souvenait pas.

Cela dit, il avait essayé de paraître le plus naturel possible quand le fils d'Arès l'aborda, réagissant comme il réagirait avec tout autre membre de la colonie qu'il pourrait croiser par hasard, c'est à dire un grand sourire pour montrer sa gaieté permanente et une remarque sur la personne pour montrer qu'il se souvenait d'eux, si ce n'était pas le cas bah … c'est qu'il ne s'en souvenait pas donc pas la peine de faire genre. Bien entendu, si il n'appréciait pas la personne, il ne s'amusait pas à jouer la comédie et les envoyait chier directement. Mais là … il avait été déstabilisé, il ne s'attendait vraiment pas à tomber sur lui maintenant du coup il n'avait sans doute pas été très convaincant. Bon sang, il n'avait qu'une envie c'était de tourner les talents, se mêler à la foule pour le perdre et disparaître de la circulation, mais il ne pouvait pas, comment expliquer une telle réaction après ? Il ferait juste en sorte d'écourter la conversation, voilà tout ! Du moins c'est ce qu'il avait espéré, car ça ne se passa absolument pas comme ça, Zeppelin avait commencé sur un sujet léger mais tout de suite après il était entré dans le vif du sujet, coupant la voix de Meredith. Il était pas dans la merde ! Le regardant, les yeux écarquillés, il sortit de sa stupeur quand son camarade se fit bousculer et manqua de faire un malaise. Décidément qu'est-ce qui était en train de se passer ? Et qu'est-ce qui lui arrivait ? Meredith ne savait pas trop quoi faire, se penchant vers lui au cas où il s'écroulerait. Mais le voir enchaîner les questions malgré son état qui s'était certes déjà amélioré, il n'y avait rien de mieux pour le stopper dans sa tentative de jouer les bons samaritain. Il devait bien lui reconnaître une chose, c'est qu'au moins il n'avait pas tourné autours du pot, au final il trouvait ça mieux. Maintenant il devait trouver quoi répondre et ça déjà c'était plus ardu. Il essayait d'y réfléchir mais le vacarme était vraiment trop grand, il n'arrivait pas à se concentrer.

« T'as peut être rien à foutre d'être entouré de mortel, mais moi je m'entend même pas réfléchir ici ! »

Sans prévenir il attrapa le fils d'Arès par le bras et se mit à le tirer à travers la salle, bousculant tout le monde sur son passage sans même chercher à s'excuser. Une fois au bout, là où se trouvait les toilettes, il poussa la porte d'un grand coup et s'y engouffra avec Zeppelyn, le catapultant presque au moment de le lâcher. D'un rapide coup d'oeil il regarda chaque cabine, personne, ça il fallait le faire pour une boite de nuit, c'était pas le genre de chose qui arrivait souvent mais au moins ça l'arrangeait. Il s'approcha de nouveau de la porte, disposant d'un verrou pour les heures de fermeture et, à l'aide d'un petit crochet, la verrouilla, comme ça ils auraient un peu d'intimité.

« Bon, au moins on pourra s'entendre ici … Tu nous a fais quoi là dans la salle ? Il y a quelque chose qui ne va pas ? Et je ne vois pas d'où tu sors que je t'évite. Certes, je suis partit peu de temps après ton arrivée mais si tu crois que j'ai quitté la colonie par ta faute, eh beh, faut redescendre sur un terre un peu parfois. Et même si c'était le cas j'aurais des raisons, tu m'as un peu empalé souviens toi. Ce qui répond à ton autre question, pour toi je suis celui que tu as empalé lors de ton premier entraînement. Franchement je ne vois pas trop où tu veux en venir. »
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MessageSujet: Re: MEREDITH ϟ « Don't you want me. »   MEREDITH ϟ « Don't you want me. » EmptyVen 19 Avr - 11:47

« You know I can’t believe it, when I hear that you won’t see me. »

« Don't you want me. »
Durant ma vie – du moins les deux dernières années – j'ai appris deux choses : premièrement, toujours être fort, peu importe ce qui arrivait, faut toujours être capable de se relever, d'affronter les problèmes et de se montrer courageux, sans quoi, tout ce que l'on a pu faire dans le passé n'aura servis strictement à rien ; deuxièmement, si quelqu'un t'emmerde tu frappes jusqu'à le défigurer en faisant en sorte qu'il ne s'évanouisse pas, pour ensuite parler, ça calme de suite et au moins ça ouvre les esprits, c'était la devise des Arès et ça marchait dans la plupart des cas, puis c'était reconnu comme méthode. Et mon instinct de demi-dieu et de guerrier me disait de lui fracasser la tronche, parce qu'il ne semblait pas vouloir répondre tout de suite, et de deux, parce que j'en avais marre qu'on ne me dise jamais rien. Pourtant au fond de moi, le seul endroit que j'avais envie de taper chez Meredith était protégé par sa lingerie et c'était d'une façon peu religieuse. Je finis par sortir de mes pensées quelque peu suggestives et le regarda toujours avec cet air assez inquisiteur. J'avais réussis à me sortir de mon engourdissement suite à la bousculade, mais disons que plus les secondes passaient, plus je me posais de question. La dernière fois que j'avais eu cela c'était avec ma sœur, du moins ma sœur adoptive, et j'avais appris que justement elle était ma sœur, je m'en souvenais pas, en fait je ne me souvenais de rien, mais ce n'était pas là le problème. Ce qui m'inquiétait c'était ce qu'il me cachait, et j'avais finis par comprendre que ces espèces de vomissements que j'avais dès que je touchais quelqu'un avait quelque chose à voir avec mon passé qui essayait de refaire surface sans y parvenir le pire c'était le mal de crâne, j'avais l'impression qu'on me balançait du ACDC dans les oreilles à fond. Je détestais cette impression, et je voulais savoir, de toute manière même si je savais, le toucher au départ me serait impossible, avec ma sœur c'était passé – joli jeu de mot – à force de contact physique. Bon il fallait que j'arrête de me faire des plans sur la comète ce n'était pas la meilleure des choses à faire, surtout avec mon amnésie.

Meredith n'avait pas compris ce qui m'était arrivé, comme la plupart des gens d'ailleurs, mais je m'en foutais, je lui avais asséné une tonne de questions en quelques secondes à peine. Franchement, on disait que les demi-dieux étaient hyperactif, et ce dernier mot était limite un euphémisme tellement il retraçait peu la réalité de la chose. « T'as peut être rien à foutre d'être entouré de mortel, mais moi je m'entend même pas réfléchir ici ! » Et bien soit, qu'on bouge, seulement, je ne m'attendais absolument pas à ce qu'il me tire par le bras, chose qui me fit limite trébucher, je dus lutter pour ne pas m'évanouir tant la douleur était atroce, j'avais l'impression que les veines de mon front allaient exploser, je sentais le sang battre à mes tempes à vitesse maximum, puis j'eus envie de vomir, un étrange goût métallique m'envahit la bouche, je su instantanément que c'était du sang, je reconnaissais cette sensation si particulière, pas que j'ai déjà bu du sang, mais à force de me battre, je m'étais déjà coupé plusieurs fois la langue avec mes dents. Puis il me lâcha, et ça s'arrêta de suite, le mot lâcher n'était pas adapté à la situation, il me balança plutôt. Je le regardais plutôt méchamment puis il vérifia toutes les cabines. Des toilettes ? On aurait pu aller dehors, mais il avait choisis les toilettes ?! Non mais putain, encore des chiottes privées je voulais bien, mais pas celles d'une boite de nuit, ça pue ! Je roulais des yeux et il vint verrouiller la porte de notre cabine avant de me parler à nouveau : « Bon, au moins on pourra s'entendre ici … Tu nous a fais quoi là dans la salle ? Il y a quelque chose qui ne va pas ? Et je ne vois pas d'où tu sors que je t'évite. Certes, je suis partit peu de temps après ton arrivée mais si tu crois que j'ai quitté la colonie par ta faute, eh beh, faut redescendre sur un terre un peu parfois. Et même si c'était le cas j'aurais des raisons, tu m'as un peu empalé souviens toi. Ce qui répond à ton autre question, pour toi je suis celui que tu as empalé lors de ton premier entraînement. Franchement je ne vois pas trop où tu veux en venir. » Soit il se foutait de ma gueule, soit il était lui aussi amnésique. Bon d'accord, j'veux bien admettre que le fait qu'il ait quitté la colonie n'avait probablement rien à voir avec moi, je m'étais peut-être un peu trop mis en avant sur ce côté là, mais sous-entendre qu'il n'était rien d'autre pour moi que le gars que j'ai faillis tuer d'un coup de lance mal placé c'était vache, puis s'il voulait vraiment savoir ce qui m'était arrivé, il n'avait qu'à le demander. Ah il l'avait fait … Puis s'il ne m’esquivait pas comment expliquait-il le fait que je n'ai pas réussis à mettre la main sur lui en deux ans de temps en le cherchant ? Je n'étais pas idiot et j'étais plutôt bon pisteur. J'avais envie de lui envoyer mon poing dans la tronche pour qu'il me dise ce qu'il savait, mais je me concentrais afin de ne pas céder à mes pulsions violentes, voire sanguinaires vu ce que je pensais actuellement. Je serrais les poings et mes phalanges devinrent blanches tellement je me contractais, ma mâchoire était figée également. La seule chose que mon cerveau me disait, c'était « ne cède pas à tes envies » ce qui était la réalité, je ne devais pas, sinon Meredith ne verrait peut-être pas le lever du soleil le lendemain. « Seulement la personne que j'ai faillis tuer ? Tu es sûr ? » Un sourire ironique apparut sur mon visage, je me positionnais alors de façon à le bloquer le chemin de la sortie en me mettant devant la porte, je le regardais avec un air amusé et finit par croiser les bras sur mon torse, il ne voulait pas dire la vérité ? Alors j'allais la lui sortir, mais avant cela, j'allais jouer un petit peu, et il n'allait pas être déçu, sur le Styx ! Je finis par le pousser sur la cuvette qui était fermée et m'installa à califourchon sur lui en le regardant de mon air mutin et angélique. J'hésitais à faire plus, mais en réalité c'était plutôt des questionnements sur les choses que je ressentais pour une autre personne, était-ce bien ? J'en doutais, mais je préférais éviter de me torturer à propos de tout cela. J'approchais mes lèvres de son oreille et lui lécha le lobe d'une façon sensuelle et glissa ensuite ma langue le long de son cou. Il ne pouvait s'enfuir, parce que je m'étais tellement positionné de façon à éviter cela qu'il s'était retrouvé comme ligoté sous moi, chose que je trouvais particulièrement délectable. Mais je luttais contre la douleur, car elle n'arrêtait pas de revenir, je sentais que d'ici peu j'allais relâcher tout cela et que ça n'allait peut-être pas bien se passer. Je finis par me positionner à quelques centimètres de son oreille : « Pourquoi est-ce que je sens la Rome au niveau de tes attributs alors ? » Je venais de le titiller et pas qu'un peu, la Rome était un jeu de mot entre la Gaule, qui pouvait signifier bien d'autres choses. J'aurais pu m'arrêter là, oui j'aurais pu, mais mon côté salace a reprit le dessus, si bien que je me suis penché un peu plus sur lui de façon à bien me positionner et je glissais mes lèvres sur les siennes sensuellement, j'avais envie de hurler tellement j'avais mal au crâne, mais je me retenais, je finis par me reculer avant que cela ne me détruise de l'intérieur. Je restais néanmoins assis sur lui et ferma les paupières quelques instants en tentant de calmer mon rythme cardiaque, j'allais m'enflammer si ça continuait et je risquais de perdre les pédales et le contrôle sur mon calme légendaire (ironie quand tu nous tiens).


Je finis par me relever et le regarder d'un air dédaigneux. C'était le moment de lui lâcher ce que moi j'avais réussis à deviner sur mes maux de crâne. « Je sais que tu veux pas tout me dire. Non seulement parce que je n'aurais pas pu passer à côté de quelqu'un comme toi. Et en prime dès que je touche quelqu'un qui a un quelconque rapport avec mon passé, je ressens une vive douleur à la tête, limite à me la fendre tellement ça fait mal, et ce qui se passe depuis toute à l'heure. Donc soit tu m'avoues tout maintenant, soit tu sors pas, et crois moi, essaye pas de jouer avec moi, parce qu'il suffit qu'une goutte de ton sang sorte de ton corps et je te tue sur place. » Je ne plaisantais pas, grâce à mon paternel, j'avais reçu le don que j'avais appelé hémokinésie, ou le contrôle du sang, j'arrivais à en faire ce que je voulais, le dissoudre, le rendre tel du poison, le rendre incandescent, ou même vider quelqu'un de ce liquide si précieux, mais ce que je ne disais pas, c'était que ça me coûtait une énorme dépense d'énergie et que je pouvais probablement m'évanouir en tuant quelqu'un de cette manière. Puis en réalité je n'avais pas envie de faire mal à Meredith, bien au contraire, j'avais envie de … non, je préfère censurer ces propos. Je voulais simplement lui faire peur pour qu'il passe directement aux aveux.



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MessageSujet: Re: MEREDITH ϟ « Don't you want me. »   MEREDITH ϟ « Don't you want me. » EmptyVen 26 Avr - 0:21

Comment allait-il se sortir de ce pétrin ? En plus, pour ne rien arrangé, il avait eu la brillante idée de s'enfermer dans les toilettes avec lui, ne lui laissant aucune échappatoire. Ce qu'il aimerait avoir la vitesse de réflexion d'un enfant d'Athéna parfois, il s'éviterait bien des ennuis ainsi. Il aurait vraiment dû prendre la fuite purement et simplement, prétexter n'importe quoi pour le perdre dans la foule et ne pas avoir à lui parler. Mais bon, c'était un peu trop tard pour ça maintenant, il devait réévaluer sa tactique pour savoir comment s'en sortir avec Zeppelyn. Après tout, peut être avait-il fuit ce moment assez longtemps et qu'il était à présent temps pour lui de tout lui déballer ? Meredith n'en avait pas particulièrement envie franchement, il espérait encore pouvoir s'en sortir par une pirouette et retourner à ses soucis habituels, c'est à dire trouver comment il allait manger chaque soir, ça déjà c'était moins prise de tête.

C'était sans compter sur monsieur Zeppelyn dont la libido semblait insatiable malgré son amnésie ! Car oui, voilà que le jeune homme, qui ne semblait définitivement pas convaincu, avait décidé de lui barrer la route vers la sortie, avant de finalement le pousser dans une cabine, l'obligeant à s’asseoir sur la cuvette. Heureusement pour le fils d'Apollon, il avait connu des endroits plus dégueulasses et avant même d'avoir quitté la colonie d'ailleurs sans pour autant que ce ne soit pour une quête. Zeppelyn était à présent à califourchon sur lui, bon dominateur qu'il était, encore plus depuis qu'il savait que c'était un fils d'Arès, que de clichés ! … Bon, d'accord, Meredith devait avoué que c'était ce côté dominant qui l'avait toujours excité et qui ne manquait pas de lui faire de l'effet là encore alors qu'il ne s'était toujours rien passé. Il ne savait vraiment pas comment réagir, inévitablement attiré vers ses yeux et ravalant sa salive. Et maintenant c'était à son lobe d'oreille qu'il s'attaquait, avant de faire glisser sa langue sur son cou, arrachant un immense soupire. Il ne savait même plus si il voulait fuir ou se jeter sur lui, mais la première solution n'était de toute manière pas possible, Zeppelyn l'écrasant de tout son poids ce qui, avec son gabarit dépassant largement sa taille de crevette (joliment sculpté, Meredith tenait à ce détail), l'empêchait de se relever. Pas question de se faufiler non plus, il l'entourait complètement. Bon sang, pourquoi fallait-il qu'il fasse toujours ça ? Il avait peut être tout oublié, pourtant il utilisait les même méthodes qu'à l'époque, usant de son charme pour toujours le faire craquer. Quand il s'arrêta enfin c'était pour lui demander pourquoi il pouvait sentir le désir qui brûlait en lui, ou plus précisément, dans son pantalon à l'endroit exact où il s'était assis. Une grimace se dessina sur le visage de Meredith, il était vraiment faible quand il s'agissait d'hommes et il détestait ça. Mais pas le temps d'y penser que Zeppelyn rajouta encore une nouvelle couche, lui offrant un baiser sensuel dont le fils d'Apollon ne tenta même pas de cacher le plaisir que ça lui procurait en y participant franchement. C'est quand leurs lèvres se détachèrent que le fils d'Arès s'arrêta bel et bien cette fois. Il n'en restait pas moins assis sur lui, sans doute redoutant toujours qu'il prenne la fuite.

« Ok, là tu as gagné cette manche ! »

Mais le fait qu'il soit clairement attiré par lui ne voulait rien dire, la victoire qu'il lui reconnaissait était d'avoir fait s'écrouler ses défenses. Cela dit, quand son camarade se releva enfin et lui présenta ses arguments, il devait avouer, ils étaient plutôt solides. Par contre ses menaces, il le faisait bien rire ! Des Arès il en avait remit plein à leur place et c'était pas un plasmakinésiste qui lui faisait peur … plasmakinésiste ça se disait ? Boarf, il aimait bien comment ça sonnait. Et peut être qu'il l'avait déjà battu une fois mais il avait été prit par surprise ! Enfin qu'importe, il ne comptait pas se battre avec lui, le temps des pirouettes semblait finalement être arrivé à sa fin, il n'arriverait pas à éviter cette conversation. Mais … ne serait-ce pas une bonne chose finalement ? Après tout ce qui lui faisait peur c'était de n'être plus rien du tout pour lui et il redoutait d'affronter cette vérité, pourtant, ce soir, il venait d'utiliser les même tactiques qu'à l'époque et cette conviction qu'il avait qu'il existait quelque chose entre eux, cette sensation de douleur qu'il décrivait et qu'il n'avait pas avec les autres, ça prouvait bien qu'il restait quelque chose. Meredith plongea son visage dans ses mains, poussant un long soupir qui n'avait rien à voir avec celui poussé juste un peu plus tôt, avant de relever la tête pour le regarder droit dans les yeux.

« Ok, si tu veux vraiment savoir je vais tout te raconter. Après tout tu viens de me prouver que je ne brasserais pas du vent à te raconter tout ça. Donc comme tu l'as si bien deviné, on se connaît tout les deux, bien que je n'avais absolument aucune idée que tu étais toi aussi un demi dieu. Sinon, outre ce détail … disons que l'on était plutôt proches, genre très TRES proches si tu vois ce que je veux dire. Tu bossais à New York et par conséquent y passait beaucoup de temps. Je dois t'avouer que je sais plus exactement comment on est tombés l'un sur l'autre mais on a vite sympathisé, on se voyait assez souvent, plus que ça même. Mais du jour au lendemain tu as tout simplement disparu, j'ai été incapable de te retrouver, jusqu'à ce jour … quand tu es arrivé à la colonie, n'ayant absolument aucun souvenir … J'ai été lâche avec toi, j'avoue. Quand j'ai compris que tu ne te souvenais vraiment de rien, que tu me faisais pas une mauvaise blague, j'ai pas osé vérifié si, vraiment, tu avais tout oublié … de moi. T'éviter c'était plus simple que de te regarder droit dans les yeux et de voir ton regard simplement me passer au travers ... »

Apollon n'avait jamais eu de chance avec ses conquêtes masculines, ça avait toujours fini tragiquement. Alors là, voir que Zeppelyn avait refait surface, c'était déjà une si bonne nouvelle qu'il avait préféré ne pas tenter le destin. Mais ça il ne lui dirait jamais, ni à quiconque et surtout pas à lui même à voix haute, car cela reviendrait à reconnaître qu'il avait été véritablement amoureux de quelqu'un.
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MessageSujet: Re: MEREDITH ϟ « Don't you want me. »   MEREDITH ϟ « Don't you want me. » EmptyVen 26 Avr - 18:21

« You know I can’t believe it, when I hear that you won’t see me. »

« Don't you want me. »
A croire que même ce que je venais de faire me faisait hésiter. En temps normal, je me serais contenté de bien d'autres choses, pas de réfléchir au fait que ce que je faisais soit bien ou non, mais les temps changeaient, et malheureusement, moi avec, même si je ne supportais pas cette modification de mon comportement. Je devenais plus doux, et ça jamais je n'arriverais à vivre avec, j'avais sans cesse ce besoin irrépressible de me défouler et de faire en sorte de passer pour un salopard sarcastique pour cacher ce que j'ai toujours été au plus profond de moi, du moins depuis ma perte de mémoire. On m'avait souvent reproché le fait d'être trop sur mon apparence, sur le fait que je sois un enfant d'Arès, j'avais toujours ris de cela, à croire qu'en réalité ils avaient tous raison. Je m'en rendais compte maintenant, face à lui, ce garçon qui avait réussis à hanter mes rêves parce que je le revoyais, ma lance enfoncée dans son sternum … Je m'en étais voulu, d'ailleurs je m'en voudrais toute ma vie, comme je m'en voudrais d'avoir tué des gens à cause de mes pouvoirs incontrôlables. Pourquoi ici, avec lui ? Je ne savais pas, et bon nombre de question me côtoyaient, là dans ma tête, dans mon cœur, dans mes doigts tremblants. Je ne prétendais pas savoir pourquoi, parce que c'était idiot, je ne comprenais rien, et encore moins le fait que l'avoir embrassé m'ait fait ressentir un tas de choses contradictoires. Et j'avais du mal à démêler les méandres nébuleuses de mon cœur, et c'était probablement la pire chose qui pouvait m'arriver. Je n'ai jamais eu peur que de deux choses, les clowns arlequins, les tout blanc et tout moche, ainsi que l'amour, et c'était bien cette dernière chose qui m'arrivait, et je ne comprenais plus rien à son fonctionnement. J'étais comme attiré vers lui, mes lèvres voulaient encore les siennes, mon corps réclamait le sien, mais pourquoi ? Je sentais également mes barrières mentales fléchir, mais tenir bon, comme si les souvenirs allaient refaire surface là, de suite, mais ça ne marchait pas, toujours bloqués par la foutue magie de Janus, d'ailleurs si lui je le recroisais un jour, même si je devais mourir, j'irais lui expliquer le fond de ma pensée et pourquoi pas tenter de le découper lui aussi en morceau et le jeter au fin fond du Tartare, en prime j'étais persuadé que je n'étais pas le seul à avoir une dent contre lui. J'avais entendu dire que Héra/Junon ne l'appréciait pas non plus, à voir si j'arrivais à la mettre dans mon camp, si j'arrivais à la rencontrer d'abord, ce qui était loin d'être gagné.

En réalité ma menace ne semblait pas l'effrayer, d'accord je ne lui ferais jamais de mal, c'était quelque chose que je me refusais, surtout après avoir faillis le tuer. Puis ce que je venais de lui faire avait réveillé ma fougue et mon envie insatiable, argument qui me disait de ne pas le tuer, parce que mine de rien, tout cela m'avait semblé être quelque chose que je connaissais, ou que je devais connaître vu la douleur que j'avais eu en le touchant, en l'embrassant. Je n'avais pas envie de souffrir à nouveau, parce que pour être honnête, apprendre que j'avais une sœur adoptive, et bien d'autres choses, ça me faisait mal, parce que certaines pièces du puzzle se remettaient d'elles mêmes à leur place, sans pour autant que je ne me souvienne. Foutue amnésie. Foutu dieu ! Foutus abrutis qui m'ont tabassé jusqu'à la mort … Ce qui me tira de mes pensées fut le fait que Meredith se mette à soupirer en se tenant la tête dans les mains avant de venir planter ses – beaux – yeux dans les miens avant de se mettre à parler. « Ok, si tu veux vraiment savoir je vais tout te raconter. Après tout tu viens de me prouver que je ne brasserais pas du vent à te raconter tout ça. Donc comme tu l'as si bien deviné, on se connaît tout les deux, bien que je n'avais absolument aucune idée que tu étais toi aussi un demi dieu. Sinon, outre ce détail … disons que l'on était plutôt proches, genre très TRES proches si tu vois ce que je veux dire. Tu bossais à New York et par conséquent y passait beaucoup de temps. Je dois t'avouer que je sais plus exactement comment on est tombés l'un sur l'autre mais on a vite sympathisé, on se voyait assez souvent, plus que ça même. Mais du jour au lendemain tu as tout simplement disparu, j'ai été incapable de te retrouver, jusqu'à ce jour … quand tu es arrivé à la colonie, n'ayant absolument aucun souvenir … J'ai été lâche avec toi, j'avoue. Quand j'ai compris que tu ne te souvenais vraiment de rien, que tu me faisais pas une mauvaise blague, j'ai pas osé vérifié si, vraiment, tu avais tout oublié … de moi. T'éviter c'était plus simple que de te regarder droit dans les yeux et de voir ton regard simplement me passer au travers ... » Première claque. Donc par ce qu'il voulait dire on se côtoyait beaucoup physiquement et mentalement ? Étions nous en couple ? D'où cette impression que son corps m'était familier ? Je ne savais pas réellement, mais cette fois-ci je n'allais plus rien lui demander, parce que ça semblait le toucher énormément. Moi de même par la même occasion. Je comprenais son comportement envers moi, j'aurais fais pareil, je n'aimais pas devoir reconstruire les choses perdues, mis à part les souvenirs que je souhaitais récupérer. En réalité mes bras se délièrent tous seuls et se retrouvèrent collés à mon corps, j'étais plutôt choqué, peut-être que j'avais compris qu'il ne voulait pas souffrir parce que je ne me souvenais plus de lui, mais peut-être aurait-il pu au moins m'expliquer. Là le désir laissa place rapidement à d'autres choses suspectes, le dégoût (envers moi même précisons le), la honte, et l'envie de le connaître comme dans le passé. Je ne savais pas si c'était bien ou non, mais je voulais en savoir plus sur lui, qui il était au fond, comment vivait-il. En plus j'avais envie de chialer comme une tantouze parce que j'avais peur de tout ça.

En fait j'avais à mon tour envie de fuir, mais je n'en avais pas le droit vu que je lui avais reproché ce comportement à mon égard. Je finis par reculer vers la porte pour m'appuyer dessus, tant pis si elle cassait. Je ne le regardais même plus, en fait je ne regardais rien, j'avais fermé les yeux pour me laisser envahir par le noir et mes pensées. Puis je savais que le voir n'arrangerait pas les choses c'était donc pour cela que je voulais me couper de ce qui m'entourait pendant quelques instants, même si c'était court, c'était mon envie la plus présente. Il fallait que je parle, mais pour dire quoi ? Que j'étais désolé de l'avoir cherché et limite séquestré pour qu'il m'avoue tout ? Non, je ne regrettais pas. Je ne savais pas, et ne pas savoir ça m'agaçait et m'irritait. « Je ne sais pas quoi dire ... » Petite pause, et je fis l'erreur d'ouvrir les paupières et ses yeux me firent encore plus hésiter, je fondais littéralement, si j'étais un glaçon, je serais à l'étape liquide au sol. Je passais mes mains dans mon dos pour me triturer les doigts comme à chaque fois que je commençais à stresser, toc que je cachais à tout le monde parce que je ne l'aimais pas. « Je … » Je quoi ? Rien ne me venait, je pouvais pas me taire parfois ? Ça éviterait que je me mette à dire n'importe quoi.



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MessageSujet: Re: MEREDITH ϟ « Don't you want me. »   MEREDITH ϟ « Don't you want me. » EmptyVen 3 Mai - 22:20

[HRP : Pardon, c'est tout moisi ! ><]

Peut être que si il lui avait raconté tout ça sous la forme d'un Aiku ce serait mieux passé ? Meredith en doutait très fortement sans compter qu'il était maintenant trop tard pour faire marche arrière. C'était sa faute aussi, il tenait absolument à savoir la vérité alors voilà qu'il était servit, ce n'était peut être qu'un grossier résumé mais le fils d'Apollon pensait avoir mentionné tous les détails les plus important. Le plus drôle à dire, c'était qu'alors que le fils d'Arès semblait choqué par cette histoire à laquelle il ne s'attendait clairement pas, devenant plus raide qu'une statue, Meredith lui se sentait libéré d'un poids. Combien de fois il avait voulu tout lui dire, tout lâcher dans l'espoir d'obtenir une réaction ! Pour le moment la dite réaction n'était pas brillante, mais au moins il avait une chose de moins sur la conscience. Mais surtout, au fond de lui, il espérait que ce choc soit le début d'une réminiscence chez son compagnon, qu'il allait bel et bien se rappeler et qu'enfin il retrouverait celui qui lui avait tant manqué.

Zeppelyn semblait tellement secoué, il ne s'attendait pas à tant le chambouler non plus. Son regard était fuyant, il s'éloignait et prenait appui sur la porte, il cachait ses mains derrière son dos, sans doute pour se triturer les doigts comme il avait l'habitude de le faire quand il était stressé. Il ne s'en rendait peut être pas compte, mais pour le fils d'Apollon il était un véritable livre ouvert, il connaissait chacun de ses tics et ce qu'ils signifiaient. Ce n'était pas suffisant pour savoir exactement ce qu'il avait en tête, mais bien assez pour savoir dans quel état d'esprit il était. Meredith le regardait droit dans les yeux, bien que les siens étaient fermés, un léger sourire aux lèvres en attendant que le déclic se fasse. Mais quand il commença à parler, quand il ouvrit les yeux, le jeune homme sentit très bien qu'il n'aurait pas ce qu'il espérait, au point que, bien malgré lui, l'expression sur son visage se décomposa en tristesse pendant que son regard descendait vers le sol.

« Tu sais quoi ? Oublis ça … » Meredith se leva et commença à pousser Zeppelyn pour accéder à la porte et sortir de la cabine. « Et te triturer les doigts ne t'aidera pas, ça la jamais fait. »

Il se dirigea vers l'un des lavabo et y fit couler de l'eau qu'il s'aspergea sur le visage. Il observa le long miroir qui se trouvait face à lui, passant sa main sur son visage pour retirer le surplus d'eau, avant de se retourner pour de nouveau faire face à son camarade en s'appuyant sur le rebord du lavabo. Cette fois c'était lui qui avait du mal à le regarder directement. En le voyant ainsi, aussi insistant, il avait eu un léger espoir, mais ce dernier c'était envolé, convaincu que ça avait échoué. A quoi il s'attendait aussi ? A ce que PAF, comme des chocapic tout lui revienne d'un coup et qu'ils redeviennent les meilleurs sexfriends du monde ? Bon sang, il devrait être habitué depuis le temps, les belles histoires ça n'existe pas, certainement pas pour lui en tout cas, déjà devait-il se sentir chanceux qu'il ne soit pas mort, bien que l'amnésie avait quelque chose d'infiniment plus douloureux pour lui. Enfin bon, ce n'était pas sa faute, il n'avait pas le droit de lui en vouloir. Il releva les yeux et affronta de nouveau le regard de Zeppelyn.

« Écoute, c'est pas grave si tu ne t'en souviens pas, au final ça ne devait pas être si important … Au moins maintenant tu sais ce qu'il en est, toi qui voulait tant savoir. Quand à moi, j'ai pu vider mon sac, c'était peut être pas ce que j'espérais … mais ça reste libérateur. »

Il avait envie de se jeter sur lui, de le prendre dans ses bras, non pas pour partager la fougue d'un moment mais bien dans l'espoir qu'un contact, qu'un murmure, parviendrais à débloquer la dernière barrière qui empêchait à sa mémoire de resurgir. C'était affreusement niais, il s'en rendait bien compte et ça l'horrifiait mais pourtant il ne voulait qu'une chose, retrouver le Zeppelyn qu'il connaissait. Quittant son point d'appui il s'approcha légèrement du fils d'Arès, tendant le bras craintivement comme pour poser sa main sur sa joue, mais se stoppa net pour finalement se raviser. Ça ne servait à rien de rêver.

« Bon, je te propose un deal. Tu as eu ce que tu cherchais maintenant alors je vais m'éclipser et on en parlera plus, d'accord ? Enfin normalement si tu arrêtes de me chercher il ne devrait pas y avoir de risque que l'on se recroise de sitôt. »

Sur ces mots il se dirigea vers la porte. La main devant la poignée, il hésita un instant, se figeant sur place, attendant un signe improbable de la part de son compagnon qui puisse le faire rester, qui puisse lui montrer qu'il n'avait pas tout perdu comme il le pensait.
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MessageSujet: Re: MEREDITH ϟ « Don't you want me. »   MEREDITH ϟ « Don't you want me. » EmptySam 4 Mai - 9:57

Spoiler:

« You can swing, you can flail, you can thump like a broken sail. »

« You can holler, you can wail. »
Dans les trois ans dont je me souvienne, aucune des révélations que l'on avait pu me faire ne m'avait laissé dans un tel état. Pas même apprendre que mon père était le dieu de la guerre, pas non plus quand j'ai appris que Dakota était ma sœur, une de plus ou une de moins de toute manière. Mais celle-ci m'a laissé perplexe. Meredith et moi en couple ? Non, je ne le voyais pas de cet œil là, de toute manière les couples ça n'avait jamais été pour moi ni pour lui à première vue, on devait être autre chose, mais quoi ? Je ne savais pas réellement. Le fait que l'on ait eu plusieurs aventures ensemble ne me dérangeait pas outre mesure, au contraire, il était plutôt beau garçon, et il me semblait intéressant. Dans l'immédiat, je ne savais comment réagir et c'était pas avec mes baragouinages que ça allait changer. J'aurais bien aimé, mais ce n'était pas le cas. J'invectivais tous les dieux que je connaissais de me donner une idée, mais malheureusement c'était voué à l'échec, en pareille situation c'était à moi de m'en sortir, et tout seul, ou presque seul. Appuyé contre la porte j'essayais de reprendre mes esprits, le soucis dans ce qu'il m'avait dit ce n'était pas le fait que l'on ait couché ensemble plusieurs fois, mais le : très TRES proches. Je me demandais bien ce qu'il voulait dire par là. Mais de toute manière je n'aurais probablement pas de réponses, Meredith ne répondrait plus puis je ne me sentais pas le courage d'en apprendre plus, pas maintenant. Peut-être plus tard mais pour le moment je me satisfaisais de tout cela. Je ne savais pas comment réagir, et ça se voyait clairement sur mon visage, là actuellement niveau ressemblance à quelque chose, j'aurais dis une espèce d'autruche, sauf que je n'enfonçais pas ma tête dans le sol. Remarquez vu que c'était du carrelage, ça aurait été dur, mais là n'était pas la question. Je vis bien qu'il devenait triste parce que je n'avais pas eu la réaction qu'il aurait escompté, mais la mémoire ne me reviendrait pas comme ça, même si j'arrivais à ressentir quelque chose au moins. « Tu sais quoi ? Oublis ça … » Disons que dans un sens c'était déjà fais. Pourtant je n'osais pas lui répliquer quelque chose, ça ne ferait qu'envenimer les choses et ce n'était pas une bonne idée. Il se leva de la cuvette et me décala afin d'accéder à la porte de la cabine. Voulait-il partir et me laisser seul ? Ça ne changerait pas de d'habitude, mais ce n'était pas ce que je voulais. « Et te triturer les doigts ne t'aidera pas, ça la jamais fait. » Mes joues s'empourprèrent et un petit sourire apparut sur mon visage tandis que j'arrêtais ce tic inutile, je regardais le fils d'Apollon se diriger vers le lavabo le plus proche et s'asperger le visage d'eau, je pouvais comprendre qu'il ne se sentait pas super bien, moi même je n'en menais pas large. Il finit par se retourner et me regarder, ou du moins tenter de le faire. Je lui avais donné de faux espoirs et je m'en voulais, mais s'il m'avait dis la vérité, les choses allaient pouvoir changer si je le voulais, mais le voulais-je réellement ? D'un côté j'avais ce garçon à la colonie dont j'étais amoureux et là j'avais Meredith qui m'attirait bien trop à mon goût. « Écoute, c'est pas grave si tu ne t'en souviens pas, au final ça ne devait pas être si important … Au moins maintenant tu sais ce qu'il en est, toi qui voulait tant savoir. Quand à moi, j'ai pu vider mon sac, c'était peut être pas ce que j'espérais … mais ça reste libérateur. » Pas important ? Je n'étais pas d'accord avec ça. Même si je n'avais pas de réaction il ne pouvait pas dire ça. Oui je voulais savoir mais si c'était pour lui faire autant de mal, ce n'était pas une bonne idée. Je finis par le regarder d'un air désolé, comme si c'était de ma faute, mais le seul responsable était Janus, dont je me vengerais un jour ou l'autre, que cela me coûte la vie ou non. Il s'approcha finalement de moi et s'arrêta pourtant pour parler : « Bon, je te propose un deal. Tu as eu ce que tu cherchais maintenant alors je vais m'éclipser et on en parlera plus, d'accord ? Enfin normalement si tu arrêtes de me chercher il ne devrait pas y avoir de risque que l'on se recroise de sitôt. » Non, ce n'était pas ce que je désirais. Je le laissais se diriger vers la porte en cherchant quoi faire, mais une seule chose me venait, et ce n'était peut-être pas la meilleure des solutions, mais elle fera bien l'affaire. Il déposa sa main sur la poignée et là ce fut maintenant que je m'approchais de lui sans l'once d'une hésitation et le retourna pour le plaquer contre la porte et l'embrassant rageusement en me collant bien contre lui. Je ne ressentais plus aucune douleur, il avait raison, maintenant j'avais quelque chose à quoi me rattacher de plus. Je laissais véhiculer ma rage contre certains dieux et la puissance de ce que je ressentais en permanence à travers ce baiser non singulier. Je finis par me détacher pour pouvoir respirer mais mes lèvres n'étaient qu'à quelques millimètres des siennes, si bien qu'en attrapant ses mains pour les mettre contre la porte, je les captura à nouveau afin de prolonger cette douce étreinte qui me provoquait bien plus de bien que de mal. Ce n'était peut-être pas raisonnable, mais je n'en avais rien à faire, je voulais lui prouver que même si j'avais perdu la mémoire, je n'en restais pas moins le même. Je finis par me reculer réellement et lui sourire d'un air gêné mais pas moins amusé. « Excuse moi pour ça. Je ne m'excuse pas pour le reste parce que je n'y peux rien. » Je finis par le décaler de la porte et lui caressa son entrejambe délicatement m'éloignant pour rejoindre la boite de nuit en l'incitant à venir me rejoindre. Je finis carrément par lui attraper la main, tant pis si je croisais des connaissances, et me colla contre lui au rythme d'une musique en collé-serré. Je pouvais ressentir la chaleur de sa peau qui était comparable à la mienne vu que j'avais constamment chaud, si l'on prenait ma température, j'étais tout le temps à 38° minimum alors que la moyenne était à 37. Si bien que c'était pour cela que je me baladais souvent quasiment nu. Tant pis si Meredith n'aimait pas danser, je voulais m'amuser un peu, et que faisait-on dans une boite de nuit ? Danser. Je finis par plonger ma tête vers lui et me retira au dernier moment pour passer derrière lui et revenir devant en collant bien mon corps au sien. Peut-être que l'on nous regardait, mais de toute façon je n'en avais rien à faire. J'étais bien comme cela et celui qui ne l'était pas n'aurait qu'à aller se faire voir. D'ailleurs je savais qu'il n'avait pas vu mon tatouage sur mon torse vu qu'il était caché par ma chemise, c'était tout nouveau et cadeau spécial Arès, ça ne servait à rien, à part à faire plus viril d'après ce dernier. Tu parles. J'en avais eu deux, un au torse et l'autre à la nuque. Bordel, que c'était chiant parfois, mais au final je m'y étais habitué. « Tu sais, j'ai beau pas me souvenir, je ressens les choses, je crois que j'ai toujours les mêmes envies qu'avant. » Calme Zeppelyn. Tu vas finir par y croire vraiment, même si c'était la stricte vérité. Je ne voulais pas que ça parte directement en lie, mais disons que si c'était le cas, je ne me défilerais pas. Jamais d'ailleurs.



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MEREDITH ϟ « Don't you want me. » Empty
MessageSujet: Re: MEREDITH ϟ « Don't you want me. »   MEREDITH ϟ « Don't you want me. » EmptyMar 14 Mai - 15:22

La déception, c'était tout à fait le terme approprié, une grande déception. Meredith se sentait abattu, brisé, ce qu'il aurait aimé que Zeppelyn ne parvienne jamais à le retrouver, ça lui aurait éviter tout ça découvrir que oui, en effet, il n'avait gardé aucun souvenir de leur relation. Certains recherches désespérément la vérité, lui il préférait l'ignorance … Après tout, ce que l'on ne savait pas ne pouvait pas nous faire de mal, or on ne pouvait pas en dire autant de cette fameuse vérité. C'était donc dépité et anéanti qu'il était allé se rafraîchir le visage avec de l'eau, ce qui n'aidait en réalité aucunement. Lui qui recherchait de la compagnie, il aurait finalement mieux fait de rester dans son vieux parking à chasser les rats à coup de flèches pour passer le temps. Lui qui avait toujours mit un point d'honneur à faire bonne figure, à moins de vouloir casser la gueule à quelqu'un, cette fois il ne cachait pas son mal être et son envie d'enterrer cette histoire définitivement auprès du fils d'Arès. Bien sûr il ne pouvait pas lui en vouloir, malgré tout ça faisait trop mal de rester en sa compagnie. Pourquoi est-ce que ça l'affectait autant ? Bon sang il aurait aimé le savoir, ce n'était pas comme si ils étaient ensembles, il n'étaient qu'amis, des amis avec de sacrés avantages mais des amis tout de même … Pourtant repenser à ce qu'il avait perdu lui donnait envie de pleurer. Au final il venait à s'en dire que le fait qu'il ne se souvienne de rien était plus douloureux que si il était mort. Bien sûr c'était horrible à dire et il préférait qu'il soit en vie, cela n'empêchait pour autant pas à sa peine d'être immense.

Seulement, alors qu'il était sur le point de partir, ayant défait le verrou, voilà que Zeppelyn l'obligea à se retourner et le plaqua contre la porte, l'embrassant pleinement. C'était assez inattendu et surtout … puissant, oui, il y avait quelque chose de particulier dans ce baiser, comme si il y mettait tout ce qu'il ressentait, autant ce qui est bon que ce qui est mauvais et franchement, c'était grandiose, jamais Meredith n'avait sentit ça avec un baiser. C'est donc tout a fait naturellement qu'il répondait avec autant de passion. Ils furent obligés de s'arrêter à moins de vouloir mourir asphyxiés, leurs lèvres si proche que le fils d'Apollon avait l'impression de pouvoir encore sentir leur contact alors que leurs souffles s'entremêlaient. Finalement, Zeppelyn plaquant ses mains contre la porte pour donner cette fausse impression qu'il ne pourrait pas fuir, ce que Meredith trouvait particulièrement excitant soit dit en passant, leurs lèvres se rencontrèrent de nouveau pour un nouvel échange fougueux. Finalement peut être y avait-il encore un espoir ? Ses souvenirs n'étaient plus présent mais ce pouvait-il que dans son subconscient il puisse encore ressentir toutes les émotions qui faisaient leur relation ? Quoi qu'il en soit 'était bien assez pour qu'il décide de retenter sa chance au lieu de fuir. Après tout, ce n'était pas comme repartir de rien. Quand il s'arrêtèrent une nouvelle fois, il ne put s'empêcher d'afficher un sourire amusé en voyant la gêne de son compagnon qui une minute plus tôt le plaquait contre une porte.

« Tu as pas à t'excuser pour ça, tu peux me croire ! »

Il voulu recommencer, ne pas s'arrêter en si bon chemin, mais le fils d'Arès ne semblait pas avoir ça en tête, le décalant de la porte mais aussi lui caressant son entre jambe qui, il faut le dire, était bien dure à présent. Il avait toujours eu le don pour l'exciter en un rien de temps. Il lui demanda de le suivre dans la boite mais sans même lui laisser le temps de réfléchir, voilà que Zeppelyn l'attrapait par la main et l’entraînait à sa suite. Il se retrouvèrent au milieu de la piste de danse, bougeant sur une musique qui incitait au contact. En bon fils d'Apollon il se devait de savoir danser, mais à vrai dire, même si ce n'était pas le cas il se laissait tellement emporté par son partenaire que ça en serait venu naturellement de toute manière. Au final, lui qui s'était moqué de la tenue vestimentaire de son ami, c'était lui qui regrettait à présent d'être autant vêtu, ayant aimé pouvoir profiter plus du contact de leurs peaux et de l'agréable chaleur que son compagnon dégageait. Cette soirée qui avait viré au cauchemar était en train de se transformer en véritable plaisir. Leur position changèrent pour se retrouver dans une encore plus proche et qui ne laissait pas grand doutes aux autres sur l'intérêt qu'ils pouvaient représenter l'un pour l'autre, mais franchement il n'y faisait même plus attention, déjà en temps normal mais aussi parce que le reste n'avait plus grande importance dans cet instant. Et puis si quelqu'un leur cherchait des noises, ils n'auraient aucune difficulté à leur casser la gueule, l'avantage d'être entraînés à affronter des monstres.

Zeppelyn prit la parole et confirma l'espoir qu'il avait eu quand ils étaient seul à seul. En effet, il disait toujours ressentir ce qui les unissait, peu importe ses souvenirs perdus. Mais surtout, il lui disait qu'il le désirait encore, sous entendant de vouloir reprendre ce qu'ils avaient eu à l'époque. Jamais son partenaire n'aurait pu se douter à quel point ce qu'il venait de lui dire l'emplissait de joie. À vrai dire, lui même ne s'en serait jamais douté ni ne l'aurait accepté, mais là il s'en fichait, il souriait pleinement sans penser à ce que tout cela pouvait signifier.

« J'ai aussi ces mêmes envies, je les ai toujours eu depuis ton retour même. Alors … si ça te dit que l'on voit ça un peu plus en privé et dans un coin plus confortable ... »

Un sourire taquin apparut sur le visage de Meredith. Après tout, pourquoi pas ? Et il en connaissait des lieux sympa, comme des appartements abandonnés ou mieux, vide pour cause de vacance des propriétaire, étant plutôt doué avec les serrures et alarmes c'était facile pour lui. Il attrapa les mains de Zeppelyn et commença à reculer en le tirant légèrement pour quitter la piste et s'approcher de la sortie. Il lui laissait le choix, le fils d’Arès n'aurait aucun mal à le ramener vers lui si il voulait rester là encore un instant.
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