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Sujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO TROIS - « Blast Off. » (Premier Étage - Golf du Mexique) Dim 4 Déc - 17:30
DERNIÈRE PHASE
Le bateau filait dans la bonne direction, et pendant que les trois agents étaient occupés à piloter l'engin, que les demi-dieux cherchaient à les retrouver, le maître des lieux fit démarrer son bateau de secoure. Bradley Draxler n'avait pas dis son dernier mot. Il ne resterait pas une minute de plus à bord. Elie avait essayé de monter avec lui, de lui faire entendre raison. En vain. Seul il avait pris la mer. Il quittait le navire, persuadé que ce dernier n'allait pas tarder à couler.
01:00:00. C'était le temps qu'ils leur restaient à vivre si le compte à rebours arrivait à son terme. Bradle avait appuyé sur le bouton, le bateau semblait s'être remis en route, vers le quais, mais vos personnage toujours enfermé avec le monstre n'en savent rien. Et doucement l'empouse reprend sa forme originelle.
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Sujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO TROIS - « Blast Off. » (Premier Étage - Golf du Mexique) Dim 4 Déc - 18:45
Intrigue n°3
Blast Off
11/07/16
Génial, le seul fils d’Héphaïstos présent reconnaissait qu’il ne maîtrisait pas le domaine des bombes. Après tout, c’était plutôt logique, qui pourrait lui en vouloir ? Son père était plutôt connu pour la forge et les volcans. C’était d’ailleurs le seul demi-dieu qui avait eu la politesse de se présenter lorsque l’agent de terrain le proposa. Les autres étaient beaucoup trop sur la défensive, et c’était d’ailleurs extrêmement casse-pied. Et la nouvelle là, enfin la prisonnière enfermée avant eux dans cette pièce, qui était prostrée et qui s’était mise à chouiner alors que Tam avait accidentellement envoyé la lumière de la torche de son téléphone sur elle… Qu’est-ce qu’elle foutait là, seule ? Quel danger pouvait-elle bien représenter pour cette cinglée d’Elie ? Enfin, le problème le plus urgent restait cette foutue bombe. Une bombe sur un yacht plein à craquer. Sebastian sembla alors avoir des soupçons sur la « journaliste » qu’elle était, à cause de son téléphone portable. La belle brune haussa les sourcils devant ses réflexions un peu étranges.
-Je te demande pardon ? Alors déjà, au cas où tu ne l’aies pas remarqué, quoi que ce serait flatteur pour moi, j’ai quelques années de plus au compteur, chéri, donc on risque pas de s’être croisés dans aucun camp. Ensuite, je te rappelle que je bosse dans un journal, à New York, un journal de Mortels –elle illustrait son propos avec des gestes circulaires des bras, histoire de bien lui faire comprendre qu’il était à côté de la plaque- ce qui veut dire que ce genre de truc –elle montra son téléphone- est un outil de travail, il est donc indispensable que je l’ai avec moi. Quant à ton délire avec le fait que ça attire les monstres, j’ai jamais rien entendu d’aussi ridicule, il va falloir revoir tes classiques, mon chou, ajouta-t-elle avec un clin d’œil.
Elle espérait avoir convaincu, non seulement Sebastian, mais également les autres. Ce n’était pas le moment d’avoir affaire à une mutinerie de demi-dieux. Mais avant qu’une réponse ne soit apportée, un petit bip se fit entendre, provenant de sous la table. L’agent de terrain se pencha pour regarder de plus près et eut la fâcheuse surprise de constater que le compte à rebours s’était déclenché. Une heure, c’était le temps qu’il restait avant que, probablement, la bombe n’explose.
-Putain non !
Elle se redressa pour faire face à la petite assemblée. Elle perdit la voix aigüe de son personnage. Là, c’était plus le moment de plaisanter.
-Bon écoutez les gars, là, on rigole plus, il nous reste un peu moins d’une heure. Il faut qu’on sorte d’ici et qu’on fasse évacuer le yacht !
Elle se mordit la lèvre, réfléchissant à comment faire. Tout était barricadé. Puis, elle vit le billard. Ce truc était assez imposant surement pour enfoncer la porte. Tamara avec pas mal de force et surtout, elle était entourée par des mecs, si tous s’y mettaient, ils pourraient surement réussir à défoncer la porte.
-J’ai une idée ! Si on se met tous à l’extrêmité de la table de billard et qu’on la pousse de toutes nos forces contre la porte, on peut peut-être réussir à l’ouvrir, ou au moins à la briser pour pouvoir sortir. Ça vaut le coup d’essayer non ? De toute façon, soit on tente quelque chose, soit on attend 59 minutes pour voir si on explose tous… Personnellement, je préfère tenter quelque chose, pas vous ?
Elle les regardait tour à tour, espérant trouver dans leurs yeux un peu de coopération. OK, ils n’étaient pas du même monde, mais pour le coup, l’expression « être sur le même bateau » prenait tout son sens ! Il fallait absolument se serrer les coudes. Quand son regard se posa enfin sur « l’inconnue », Tamara s’aperçut que quelque chose d’étrange se produisait. Son allure était différente, elle avait changé et semblait désormais revêtir une apparence un peu plus… inquiétante.
-Oh bordel, c’est quoi ça ?! lâcha Tam en a voyant se redresser. Ecartez-vous d’elle, on sait jamais !
Tamara était derrière le billard, prête à mettre en action l’idée qu’elle avait eue, elle attendait seulement que des gros bras (ou n’importe quels autres bras d’ailleurs) viennent l’aider, parce que seule, elle n’aurait jamais assez de force pour donner l’élan nécessaire au billet pour défoncer la porte. Clairement, il ne fallait pas faire de vieux os dans cette pièce, d’autant que la « jeune fille » était en réalité une espèce de créature mythologique sans doute peu amicale, et donc pas une demi-déesse.
OK, si elle fait ne serait-ce qu’un pas vers nous, je la flingue. En attendant, il faudrait que ces messieurs se bougent le cul.
Sujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO TROIS - « Blast Off. » (Premier Étage - Golf du Mexique) Dim 4 Déc - 19:07
Ils avaient trouvés une bombe finalement et il avait peut-être râler un peu trop vite. On demandait de l’aide et la brunette prenait beaucoup trop d’initiative et un peu trop rapidement. Bon ce n’était pas une tare, au contraire, mais avec les temps qui courraient et la paranoïa de Lilly, il n’aimait pas ça. En fait, il ne l’aimait pas car ce n’était qu’une journaliste qui dut surement faire ce travail par défaut de pas avoir prit pour enquêter sur des grandes affaires. Ils se prenaient presque tous pour des Sherlock Holmes.
Lilly finit par s’approcher pour voir de plus près le boitier et il s’approcha de Tam, en donnant l’air d’ignorer ce qui se disait. Et pourtant il écoutait. Sebastian releva un détail important, même si lui avait un téléphone (très souvent coupé) sur lui. Il allait lui arracher des mains, mais il la vit de plus près. Il écarquilla les yeux, quelques secondes, ébranlé par la surprise et un rictus mauvais se dessinait sur ses lèvres pleines. Il tapota l’épaule de Tamara et murmura : « Dommage pour toi qu’il soit pas là… » fit-il allusion à Haytam. Il se retourna vers Sebastian et allait parler, mais il s’arrêta sur la jeune femme. Quelque chose clochait, mais il ne trouvait pas quoi. « Garde un oeil sur elle, c’est une de ces mortels. » et il s’approcha de la ravissante jeune-femme dans le coin de la pièce. L’image se déformait lentement dans son regard, ses mimiques et tout simplement son allure globale. Il sentait son coeur battre, comme si sa raison essayait de lui montrer le traquenard. Son esprit lui demandait d’ouvrir les yeux. Il attrapa Orion par l’épaule et l’intimait à reculer. Il la jaugeait, cherchant si ce n’était qu’une mauvaise impression ou si ce soir son instinct de survie ne lui faisait pas défaut.
Tamara avait alors porté son attention sur la personne étrangère au petit groupe. Et elle s’alerta. Lilly allait lui demander de la fermer, mais l'empouse venait de reprendre sa réelle forme. Il poussa violemment Vasiliy et appuya plus sa main sur l’épaule d’Orion. Il ne la quittait pas des yeux et leva une main. « Je veux bien une arme... » en espérant que quelqu’un lui donnerait quelque chose. « Donnez moi n’importe quoi, je me débrouillerai... » et il se concentra pour activer son pouvoir de représailles qui lui servait de bouclier.
« Occupez vous de la bombe. Moi je vais tenter de gagner du temps avec celle-là. Si quelqu’un veut se joindre à moi, ce sera avec plaisir... » soupira t-il.
1 à 2 : L’empouse lui saute dessus et se révèle. 3 à 4 : L’empouse ne bouge pas, et continue de reprendre très lentement sa forme originel 5 à 6 : L'empouse ne bouge pas, mais elle se révèle.
Dernière édition par Lyllian-Aaron McLochlainn le Dim 4 Déc - 19:51, édité 3 fois
Sujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO TROIS - « Blast Off. » (Premier Étage - Golf du Mexique) Mer 7 Déc - 16:03
Enfin quelques années de plus ou pas, les demi-dieux frôlant la quarantaine ne se comptaient pas en milliers non plus. Et puis de toute façon, Sebastian restait intimement convaincu que cette bonne femme leur mentait depuis le début, avec plus ou moins de brio d'ailleurs. D'accord jusque là il ne s'était pas franchement posé la question mais puisqu'ils étaient tous masqués c'était jusqu'alors plutôt normal de ne reconnaître personne. Maintenant en revanche… Et puis elle avait subitement changé d'attitude aussi aux accusations du Grec, sans montrer de réelle surprise ou de se défendre, juste de le rabattre au rang de mioche qui devrait la fermer. Avait-elle évoqué des connaissances ou un parent divin quelconque ? Non, absolument pas. « Et que fout un magazine de mortel à une soirée de demi-dieux ? Tu m'expliques ? Tu veux peut-être faire un article sur nous tous ? » Il aurait pu rajouter débile derrière parce qu'il le pensait et que la peur le rendait désagréable. Il se retint tout de même de justesse, parce que les insultes n'avaient jamais fait avancer le monde. « Et à voir qui doit revoir ses classiques ! » Ce qui était merveilleux, c'est qu'elle s'enfonçait d'elle-même, mais Sebastian priait pour cette fois-ci recevoir un peu d'aide de la part des autres. Certes la soirée avait mal commencée, que ce soit avec Orion ou Lilly mais dans l'absolu… La possible présence d'une mortelle parmi eux devrait suffire à supprimer toute rancœur entre eux, non ? D'autant que cette mortelle cherchait à se dissimuler à grands coups de mensonges maladroits. Un bip se fit entendre sous la table, faisant sursauter Sebastian, trop nerveux.
Lilly s'approcha à son tour pour analyser le boîtier. Sebastian, pendant ce temps, considérait l'idée de la journaliste. Ce n'était pas bête, avec le billard ils pouvaient sans doute défoncer la porte et essayer de déguerpir au plus loin de la bombe et de ce bateau de malheur… À condition d'être ensuite assez proche d'un rivage, mais inutile de penser jusque là. D'ailleurs, les paroles de Lyllian-Aaron n'étaient pas tomber dans l'oreille d'un sourd et le fils d'Héphaïstos lança un regard narquois à Tamara, en mode « Inutile de mentir, cocotte ». « Ok madame la mortelle, je te file un coup de main avec le billard pour défoncer cette porte, mais après... » Après, ils verraient bien. Laissant Lilly aux prises avec l'empouse, il s'approcha de la table et fit signe aux plus proches de l'aider. « Essayons ce qu'elle dit. Ennemie ou pas, nous sommes tous sur le même bateau pour le moment. » Si elle en était, si c'était un de ces monstres qui entraient chez eux pour tuer les gamins sans défense et s'en prendre à eux injustement, si c'était ça… Qu'est-ce qu'il ferait ? Lors de la fête d'adieu à Monsieur D. (qui, vu les circonstances, n'était finalement pas parti), tout avait dégénéré et aucun camp n'avait été gagnant. Mais mine de rien, tous réclamaient vengeance, Sebastian le premier. Il était gentil, plutôt pacifique… mais ces massacres hurlaient d'être vengés au plus vite. Il ferma les yeux un bref instant et attrapa un coin du billard. « Aller, on y va ! » Il n'attendit pas de voir qui se joignait à eux deux pour essayer de soulever la lourde table de jeu.
Le billard parvient-il à défoncer la porte ?Oui - Non.
Dernière édition par Sebastian A. Johansen le Mer 7 Déc - 16:04, édité 1 fois
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Sujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO TROIS - « Blast Off. » (Premier Étage - Golf du Mexique) Jeu 8 Déc - 13:10
Intrigue n°3
Blast Off
11/07/16
Lyllian avait reconnu Tam, et s’était permis un petit chuchotement à son oreille qui n’augurait rien de bon. Elle fut bien tentée de lui mettre un coup de coude dans l’estomac, histoire d’elle aussi lui faire entendre sa façon de penser, mais être hostile avec un demi-dieu alors qu’elle allait clairement être découverte ne serait pas du tout à son avantage. Il ne manquerait plus qu’ils en oublient leurs querelles d’étudiants pour tous s’allier contre elle !
-Sale con ! marmonna-t-elle à son intention.
Puis, le caractériel psychiatre s’éloigna pour s’approcher de la fille bizarre qui se transformait peu à peu.
Si Sebastian s’était avéré être, selon Tamara, le moins casse-pied des demi-dieux qui l’entouraient en cette soirée, elle commençait à réviser son jugement, car le jeune homme semblait bien décidé à lui chercher des poux dans la tête.
-Rappelle-moi le métier de Draxer ? Ah oui, acteur de cinéma ! Incroyable, les mortels vont au cinéma et lisent des articles dans les journaux concernant les vedettes ! C’est dingue que des journalistes puissent se trouver dans une soirée organisée par un acteur, pas vrai ?
Elle ponctua sa phrase par un soupir et un roulage d’yeux, exprimant clairement le fait que les arguments du fils d’Héphaïstos ne lui paraissaient pas recevables. De toute façon, maintenant cet enfoiré de Lyllian l’avait vendue. L’agent de terrain soupira une nouvelle fois.
-Si j’en avais eu après vous, y a longtemps que vous ne seriez plus là à me rebattre les oreilles avec vos délires paranoïaques, les petits gars.
Mais heureusement, Sebastian accepta de l’aider avec le billard. De toutes manières, pour l’instant, il n’y avait pas vraiment d’autre option pour tenter de sortir de cette pièce avant que la bombe n’explose. Ils poussèrent de toutes leurs forces l’énorme table contre la porte, mais celle-ci resta encore et toujours fermée.
-Il faut recommencer ! Avec plus d’élan cette fois.
La jolie brune se plaça entre la porte et le billard dans le but de pousser la table de nouveau dans le sens opposé. Elle se permit de se baisser pour checker le temps restant affiché sur la bombe. Cinquante-six minutes. Ils perdaient trop de temps.
-On s’y remet ! encouragea-t-elle.
Alors qu’elle posait ses mains sur le rebord de la table, Lyllian déclara qu’un peu d’aide ne serait pas de refus. Tam posa son regard sur la créature qui avait reprise totalement sa forme d’empouse. C’était flippant au possible !
-OK, là, pas le choix !
L’agent de terrain sortit son Beretta qui était accroché au holster à sa cuisse, dissimulé sous sa robe de soirée. Elle visa la tête de la créature mythologique, s’assurant de ne pas toucher Lyllian. Avoir été sniper pendant sept ans avant d’atterrir au DLCEM conférait quelques petits atouts, et son œil de lynx ne la trompait que rarement quand il s’agissait de tirer. Elle toucha l’empouse et se remit à pousser la table.
-Vous voyez, si je vous avais voulu du mal, j’y serais parvenue sans le moindre souci. C’est pas moi l’ennemie, ici, mais bien l’un des vôtres, à commencer par cette cinglée qui nous a tiré dessus, largués à la flotte et enfermés ici avec ce monstre.
Elle poussa le billard de toutes ses forces pour le remettre au milieu de la pièce.
-Allez, on s’y met tous, il faut qu’on défonce cette putain de porte. Il doit rester cinquante-cinq minutes à tout casser avant que cette bombe n’explose. Le temps qu’on sorte et qu’on prévienne les autres, on n’aura plus beaucoup de temps pour évacuer les lieux.
Sans compter qu’effectivement le réseau semblait défaillant, comment prévenir le quartier général qu’elle et les autres agents avaient besoin d’une évacuation d’urgence ? Il avait fort à parier que e DLCEM les laisserait se débrouiller, et ce n’était pas très réjouissant.
-Vous êtes prêts ? Un… deux… trois !
L’agent de terrain poussa de toutes ses forces la table, aidée par ceux qui étaient assez réactifs pour comprendre que c’était leur seule solution, espérant que la porte cèderait, ou qu’au moins elle commencerait à se fissurer. Si tel était le cas, encore une ou deux fois avec la table et ils pourraient enfin quitter cette pièce infernale. Il le fallait, coûte que coûte, ce n’était pas comme si ils avaient le choix. Tout le monde semblait vouloir vivre.
acidbrain
1 à 2 : Tam touche l'empouse qui est blessée mais continue d'être dangereuse 3 à 4 : Tam touche grièvement l'empouse qui s'écroule mais est toujours en vie, sans être spécialement dangereuse 4 à 6 : Le tir de Tam tue l'empouse sur le coup.
Oui ou Non : La porte commence à céder
Dernière édition par Tamara Lond le Jeu 8 Déc - 13:12, édité 2 fois
Sujet: Re: ☞ INTRIGUE NUMÉRO TROIS - « Blast Off. » (Premier Étage - Golf du Mexique) Jeu 22 Déc - 12:40
Cela ne devenait plus qu'une absurde comédie. Entre la bombe, les soupçons et l'inconnue... Le sens des priorités avait disparu, tout le monde s'engueulait tel des enfants de maternel malgré la situation mais en plus l'inconnue se révélait n'être rien d'autre qu'un monstre et … personne ne semblait s'en soucier ou du moins, même en s'en rendant compte ils avaient passé plus de temps à continuer de s'insulter avant de lui tirer dessus et de la descendre en un coup. Les monstres étaient-ils devenu si mauvais avec le temps ? Avec l'avènement du DLCEM ? Quoi qu'il en soit cela me faisait rire... rire car si Tamara avait lamentablement été découverte, pour ma part je restais parfaitement sous couverture, personne n'avait la moindre question à me poser ni même ne semblait me remarquer, ce qui en soit était sans doute dû à mon mutisme tout au long de la soirée mais moi j'avais pu en apprendre beaucoup. Mais que pensais-je de la bombe dans tout ça ? En réalité je n'étais pas le moins du monde inquiet, c'était peut être absurde mais j'étais convaincu que j'allais pouvoir m'en sortir, ce ne serait pas ça qui m'emporterait aujourd'hui, non.
Dans tous les cas il fallait tout de même trouver une solution pour se sortir de cette situation épineuse et pour cela la seule chose qui leur était venu à l'esprit c'était d'utiliser le billard en bélier... le billard avec la bombe fixée en dessous comme bélier... Je trouvais, il faut bien l'avouer, ce choix extrêmement douteux. Allons donc agiter l'engin explosif en le cognant encore et encore contre une porte ! J'étais certain qu'avec un peu de jugeote et de précision on aurait juste pu faire péter les serrure et les gonds de la porte juste en tirant dessus à des endroits clés. Mais bon... Ils étaient déjà partit dans leur délire, ils avaient déjà commencé à frapper la porte avec et ça n'avait pas explosé pour le moment donc bon... à défaut cela fonctionnait un peu même si j'aurais préféré éviter ce risque et au final je m'étais joins à eux pour les aider à pousser la chose. Au final, petit à petit, nous avions réussit à faire lentement céder la porte, mais elle tenait encore debout. Encore un coup ou deux et peut être cette fois ci cela suffirait à la faire s'effondrer ou du moins créer une ouverture juste assez grande pour nous permettre de nous faufiler à l'extérieur et puis … si elle résistait je finirais juste la porte à coup de feu comme je l'avais prévu à la base, ce n'était pas non plus une porte blindé, nous étions dans un bateau de plaisance, pas dans un navire militaire où chaque porte était hermétique.
Dans le même temps je pouvais sentir que le bateau avait repris sa route. En soit j'étais incapable de dire si cela était bon signe ou non mais dans le doute... il fallait vraiment que l'on se dépêche de sortir de là pour prendre un peu compte de la situation et quand bien même... j'en avais vu plus qu'il me fallait, au pire je profiterais des quelques informateurs que je possédait mais il était temps de s'éclipser de cette fête. Nous remettant en position, on poussa une dernière fois le billard contre la porte mais cette fois sans grand succès. Me mordant la lèvre de contrariété, aidant les autres à faire reculer le billard à nouveau, cette fois je m'éloignait de ce dernier pour faire quelques pas vers la porte « Bon, je pense que là ça suffit, à ce rythme on va juste réussir à nous faire péter la bombe à la gueule et on l'aura bien cherché ! » Sortant un de mes pistolets, je visais donc la porte à des endroits stratégiques, c'est à dire le verrou et les gonds et... un tir, deux tirs, trois tirs... les divers éléments que j'avais visé semblèrent cédé, ayant bien été aidé par le fait que la porte était déjà dans un sale état et, d'un vif coup de pied, je la délogeais définitivement de l’encadrement pour que celle ci s'effondre contre le mur du couloir, nous laissant tout le loisir de nous carapater. Au même moment, un terrible choc ! Tout le bateau se mit à trembler, me tenant juste à l'encadrement de la porte pour ne pas tomber, avant de se mettre à pencher dans un léger angle. Nous venions de nous cracher, nous heurter à un récif ou un bas fond que sais-je ? Dans tous les cas nous étions à l'arrêt et très certainement à terre ou assez proche pour finir le chemin à la nage. Me tournant vers toute la troupe, je lâchais « Si on vient vraiment de se cracher comme je le pense, à votre place je tenterais de vite mettre les voiles. Car si madame est présente sur le navire... » avais-je dis en visant Tamara de mon arme mais plus d'un air indicatif « On ne sait pas vraiment si c'est une bonne chose qu'on soit à terre ou si une task force risque pas de nous débouler à la gueule histoire de finir le boulot. Donc certes elle nous a pas buté, mais si d'autres il y a ils ne seront pas aussi clément. Pour ma part je vous souhaite une très agréable soirée ! » Lançais-je avec ironie en faisant une révérence avant de m'engouffrer dans le couloir et disparaître.
Oui/Non : La porte cède
Si la porte ne cède pas : 1 - 2 : Vaska tire sur la porte mais les balles ricochent sans le moindre effet 3 - 4 : Les tirs affaiblissent la structure, assez pour la pousser un peu et passer bien qu'en séraflant comme il faut. 5 - 6 : Le verrou et les gonds sautent ayant été bien affaiblit par les coups de bélier, un coup de pied et la porte se renverse.
Dernière édition par Vasiliy Wasilewski le Jeu 22 Déc - 12:51, édité 1 fois