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 Coffee or chocolate ? (terminé)

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Haytham Cassidy
Haytham Cassidy
CAPITAINE BEAU GOSSE
localisation : Il se pourrait qu'il soit quelque part sur une île dans les Maldives
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CAPITAINE BEAU GOSSE

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MessageSujet: Coffee or chocolate ? (terminé)   Coffee or chocolate ? (terminé) EmptyJeu 25 Aoû - 0:38

Coffee or chocolate?
Tamara & Maisie
Retrouver le chemin vers soi est difficile. Il n'y a pas de boussole, pas de carte...La seule solution, c'est de fermer les yeux, de faire un pas en avant et de prier pour y arriver.


On aura beau dire ou penser le contraire, l'on ne peut nier rester immuable face aux épreuves. La vie nous change. Tôt ou tard, l'on finit par développer de nouveaux traits de caractère, on apprend à perdre du terrain.

« -Tu veux vraiment connaître la vérité ?! Oui, cette putain de vérité que tu n'as de cesse de me réclamer en me pointant du doigt ? (…) Oui, j'ai un problème avec l'alcool et oui la fameuse mission n'était qu'un leurre. Je t'ai menti parce que j'avais honte, honte de reconnaître mon alcoolisme… »

On doit cesser de se mettre en concurrence et apprendre de nos erreurs. Cessez d'arborer nos œillères, nos masques, nos faux-semblants et affronter nos plus grandes peurs. Pour le meilleur comme pour le pire, l'on parviendra toujours à trouver un moyen de dépasser ce que nous sommes censés être. Le risque, bien sûr, c'est d'aller trop loin, de changer au point de ne plus se reconnaître.

« -La souffrance m'a forgé. La douleur m'a transformé. Je suis devenu un connard, un menteur (…) Je te demande pardon. »

Retrouver le chemin vers soi est difficile. Il n'y a pas de boussole, pas de carte.

« -J'ai fait tellement de conneries, j'ai même fini par oublier qui j'étais. Je sais que j'ai merdé, qu'en accumulant les mensonges, j'ai perdu ta confiance, ce qui est normal. (…) Je ne veux pas te perdre Tamara. Tu es tout ce qui me reste de bien, si tu disparais de ma vie, je vogue vers les rochers. Tu es ma boussole, mon phare et je ne l'ai compris que trop tard malheureusement.

La seule solution, c'est de fermer les yeux, de faire un pas en avant et de prier pour y arriver.

« -Je te dois la vérité… J'ai une fille. »

Ses révélations résonnaient encore dans sa tête comme si c'était hier et pourtant de l'eau avait coulé sous les ponts depuis l'aveu. À vrai dire beaucoup d'évènements avaient eu lieu s'espaçant ainsi sur une courte chronologie. Tellement d'émotions à devoir gérer, peut-être trop pour un seul homme. Seul, assit dans son canapé à observer le monde à ses pieds, Haytham nourrissait sa réflexion. L'ancien lui se serait rué sur le mini bar pour l'en délester de quelques gorgées de Whisky, un vieux cru de préférence. Quand on aime les mauvaises choses autant s'arranger pour qu'elle soit bonne non ? Le demi-dieu encore enclin à la réflexion, glissa sa main dans sa poche en sortit son portable dont il déverrouilla l'écran pour s'enquérir de l'arrivée de nouveaux sms. Une arrivée inexistante au vu de l'absence de l'icône représentant une petite enveloppe. Déçu, le demi-dieu déposa son mobile sur la table qui se trouvait près de lui et se mura à nouveau dans sa forteresse de réflexions, incapable de se trouver une autre activité pour le moment. Il n'avait de cesse de penser à Tamara, à leur enfance, à son absence, aux retrouvailles, à la colère, aux mensonges, aux révélations…

Trop nombreuses furent les péripéties, à l'inverse des accalmies aussi douces qu'inespérées. Le beau brun souffla encore, à présent, il se refaisait le film dans sa tête. Celui où le héros après moult et moult péripéties choisies de se confronter à la belle demoiselle éprise de sincérité. Les cœurs exultent, car l'enjeu est à la hauteur des attentes. La vérité à portée de main, les deux héros, par fierté, continuent à lutter et se balancent quelques reproches bien placés qui dérivent peu à peu vers des insultes. Puis le premier aveu retendit et met un terme aux hostilités. « J'ai une fille ! » avait-il fini par lâcher le regard empli de culpabilité tandis que l'héroïne, en état de choc suite à l'aveu, se mure dans le silence. La déception prend le pas sur les reproches et la colère. D'autres péripéties mettent les nerfs des protagonistes à rude épreuve. L'odeur de mort n'est jamais bien loin, tout comme la colère qui attend de frapper à nouveau les deux héros étreint par la passion. Au bout du bout, ils finissent par se hurler dessus une fois encore, les révélations pleuvent, mais cette fois, il n'est plus question d'aveu difficile, les cœurs à vifs se permettent un instant de faiblesse qui déleste les héros de leur carapace. Ça me tue Tam. Je m'en voulais tellement que j'ai tout fait pour m'éloigner de toi. (…) J'ai même voulu te haïr en pensant que ça serait plus facile. » Haytham se massa les tempes, revoyant encore la scène où il avait pris son courage à deux mains pour avouer à Tamara ce qui devait être dit. S'en suivit un baiser aussi inattendu que fougueux entre les deux amis devenus bien...

Depuis cet évènement, rien ne semblait avoir changé, enfin d'apparence. Hay offrit l'une des pommes d'or à Tamara pour qu'elle puisse sauver sa mère. Le fils de Mars avait quant à lui retrouver le camp Jupiter accompagné d'Abby pour transmettre aux aînés les Pommes d'or, espérant ainsi prouver sa fidélité à l'encontre des autres demi-dieux. Une réhabilitation toujours en cours de réflexion au sein de la Nouvelle Rome. « Laisse couler ! » n'avait-il eu de cesse de se répéter. « Prends ton courage à deux mains Cassidy » semblait être son nouveau leitmotiv. Il quitta le canapé pour se rapprocher de l'imposante baie vitrée et mieux observer le monde. Son portable se mit alors à vibrer, laissant paraître sur l'écran déverrouillé, le numéro de Maisie. Il passa le revers de son pouce sur l'écran et prit connaissance du texto envoyé par sa fille qui inquiétée par le silence radio, tentait de prendre quelques nouvelles de son cher papa qui commença aussitôt à lui répondre.

Maisie
« Coucou ma grande ! Excuse-moi d'avoir fait le mort ces derniers temps. J'avais quelques petites choses à régler… »


Il cessa d'écrire frapper par ce qui lui semblait être une idée lumineuse sur l'instant. Passé la révélation, il reprit la rédaction de son texto…

Maisie
«Il faut que je te présente quelqu'un qui compte beaucoup pour moi. Partante ? Et puis je t'avais promis une pâtisserie dans la boulangerie en face de chez-moi. Allez un petit mille-feuille ça ne se refuse pas surtout si c'est ton père qui te l'offre. Réponds-moi vite ! Bisous »


Il hésita une petite seconde avant de presser la touche « envoyé ». A présent, il devait rédiger un tout autre sms, un de ceux que vous prenez le temps de penser avant la rédaction.

Tam
« Salut, c'est moi ! Nous n'avons pas vraiment eu l'occasion de se revoir depuis les Pommes d'or ! Je pense qu'on devrait arrêter de s'éviter, des choses ont été dites et nous devons en reparler, mais plus encore, j'aimerais te présenter ma fille. C'est important pour moi. Je lui ai donné rendez-vous aujourd'hui, j'espère que je ne m'y prends pas trop tard avec toi. À très vite Hay »


Une fois encore l'hésitation l'empêcha d'appuyer directement sur la touche « envoyer ». Cependant, un dernier coup de pied au derrière lui donna le courage nécessaire, pour enfin faire partir ce message qu'il n'espérait pas vain.
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Tamara Lond
Tamara Lond
COLONEL BADASS
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COLONEL BADASS

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MessageSujet: Re: Coffee or chocolate ? (terminé)   Coffee or chocolate ? (terminé) EmptyJeu 25 Aoû - 19:52


Coffee or Chocolate ?
Faisons les présentations.

Dire que les secondes retrouvailles (ou plutôt les troisièmes) avaient été aussi houleuses que les premières était un euphémisme. La mission improvisée pour récupérer les pommes d’or avaient débuté dans une ambiance des plus froides, et pour cause, Tamara était extrêmement remontée contre son ami d’enfance qui, après lui avoir promis une franchise transparente, lui avait encore menti. L’agent de terrain avait fait payer à Hay des jours et des semaines durant ce nouvel écart qui mettait à mal la confiance qu’elle avait en lui, ne répondant pas à ses appels ou ses messages, jusqu’au jour où il lui parla d’aller voler les pommes d’or. Etant donné que cette initiative avait de grandes chances de guérir Mme Lond, Tam n’avait pas hésité une seconde à répondre présente. Peu à peu, malgré la présence d’Abby, les deux amis s’étaient ouverts l’un à l’autre, l’américaine avait vidé son sac, l’irlandais s’était excusé et avait avoué ce qu’il lui avait caché. Et il avait fini par une dernière révélation qui ne manqua pas d’ébranler la jeune femme : il était père. Lui ! Cette déclaration lui parut tellement incongrue, tellement incroyable, tellement impensable, elle en resta bouche bée, silencieuse et finit par éclater d’un rire nerveux avant de se murer dans le silence. Comment une telle chose avait pu arriver ? Bon, bien sûr savait comment techniquement ça avait pu arriver, mais comment une personne aussi… irresponsable pouvait se retrouver père ? D’autant que cet aveu empreint d’une sincérité qui avait pour but de ne pas reproduire les erreurs du passé, avait eu pour effet d’attiser un certain sentiment de jalousie chez Tam. Non pas qu’elle voulait avoir des enfants, loin de là, mais disons que le rejeton du fils de Mars, le quart de quatre-quarts comme elle aimait à l’appelait, était la preuve vivante que son précieux « Penseur » s’était envoyé au moins une nana. Bien sûr, elle était consciente qu’il s’en était tapé des tonnes, des dizaines voire des centaines, mais en avoir la preuve concrète sous les yeux, c’était différent.

Malgré tout, cette révélation et cette petite jalousie avait ouvert les yeux à Tamara : elle l’aimait toujours. Mais comment le lui dire ? C’était extrêmement compliqué pour une personne qui avait fermé son cœur aussi longtemps, d’admettre ce genre de chose. Ils avaient ensuite échangé un baiser, mais cela suffirait-il à lui faire comprendre les sentiments qu’elle avait pour lui ? La jolie brune n’avait qu’une crainte, qu’ils ne soient pas partagés. Après tout, lui aussi n’était pas du genre sentimental. Et si le fait d’avouer ce qu’elle ressentait brisait quelque chose ? C’était inenvisageable, elle n’était pas prête à le perdre une nouvelle fois. Aussi avait-elle préféré se taire et attendre. Elle était repartie avec la pomme d’or qu’il lui avait donnée, et était parvenue à faire revenir sa mère des limbes dans lesquelles elle s’était murée près de vingt-sept années. La joie ressentie alors par Tamara éclipsa ce gros sentiment de doute. Mme Lond était de retour, et mère et fille avaient du temps à rattraper. Tam retournait la voir tous les jours après le travail pour lui parler, lui raconter tout ce qu’elle voulait savoir. Et puis au bout de quelques jours, Mme Lond émit le souhait de rentrer chez elle, ce qui pouvait se comprendre. Elle avait chéri sa maison et en avait pris soin, avec l’aide de madame et monsieur Lignac, des années durant. Son retour était vivement attendu, aussi sa fille s’était-elle occupée des formalités. Elle avait aussi contacté son père pour l’informer de la santé retrouvée de son épouse, ce à quoi il avait répondu qu’il l’appelerait.

A présent, Mme Lond avait quitté la banlieue new-yorkaise pour retrouver la Nouvelle-Orléans, et Tamara lui avait promis de rentrer elle aussi sous peu, sans vraiment savoir quand. Il n’était pas simple de poser des vacances au DLCEM. Et puis enfin, un SMS d’Haytham arriva. Tam sentir son cœur se serrer en voyant ce prénom si cher à son cœur s’afficher sur son écran de smartphone. Il voulait la revoir, parfait, il voulait lui parler, parfait, il voulait lui présenter sa fille, aïe. Mais c’était important pour lui. Quel genre d’amie serait-elle si elle ne faisait pas cet effort-là ? Cette fois-ci, elle répondit immédiatement.


« Salut toi. OK, pas de souci, je me libère, tu veux qu’on se rejoigne où ? »


Elle attendit le SMS de réponse et quitta son bureau pour rejoindre le lieu de rendez-vous, qui se trouvait être une sorte de salon de thé situé en bas de chez l’irlandais, et qui faisait des pâtisseries françaises à se damner, presque aussi bonnes que celles de Mme Lignac !

L’agent de terrain gara sa voiture dans la rue, et en descendit. Elle portait un tailleur blanc et un chemisier fuchsia avec des escarpins de la même couleur. Oui, quand elle n’était pas sur le terrain, elle privilégiait les tenues élégantes,  mais jamais de robes, allez savoir, un traumatisme d’enfance surement. Elle franchit le seuil de la porte et vit Hay assis sur la banquette tout au fond de l’établissement. Une légère angoisse l’assaillit, mais fut balayée par la joie de le revoir, et un sourire se dessina sur ses lèvres pulpeuses. Elle avança vers lui et le prit dans ses bras.

-Tu m’as manqué, capitaine Beau Gosse.

Une petite étreinte de quelques secondes, puis elle le relâcha pour le regarder dans les yeux. Ce regard lui avait manqué aussi. Elle finit par s’asseoir à côté de lui sur la banquette, et croisa les jambes en posant son sac de son côté libre.

-Alors, parle-moi d’elle ?

Alors que le fils de Mars commença à parler de sa progéniture qu’il n’avait connue que tardivement, l’agent de terrain eut l’immense mauvaise surprise de voir entrer une collègue à elle : Maisie Cooper. Que faisait-elle ici ? Traquait-elle Haytham ? Et dire que Tam l’avait plus ou  moins formée, cela voulait donc dire qu’elle avait de bonnes aptitudes. Jamais elle n’aurait pensé que cela lui desservirait. Prise d’une pointe d’angoisse à l’idée de son « Penseur » ne puisse être attrapé sans qu’elle ne puisse rien faire, elle posa une main sur sa cuisse pour le faire taire, et murmura sans quitter Maisie du regard.

-Hay… il faut que tu partes. Je vais te couvrir et toi tu files discrètement, on se retrouve chez toi.

Sans attendre, elle se leva, afin de dissimuler tant bien que mal l’irlandais toujours assis, espérant qu’il se lèverait à son tour pour filer discrètement par la porte de derrière. D’autant que l’autre agent de terrain semblait chercher quelqu’un du regard. Si ses yeux de biche tombaient sur eux, ils étaient mal barrés !

FICHE ET CODES PAR ILMARË
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MessageSujet: Re: Coffee or chocolate ? (terminé)   Coffee or chocolate ? (terminé) EmptyVen 23 Sep - 21:28



Tamara, Haytham, Maisie
COFFEE OR CHOCOLATE?

Cela faisait maintenant quelques temps que Maisie était allé chez son père pour la première fois. Le rencontre s’était passé au-delà de ses espérances. Pendant un temps, elle n’avait plus eu de nouvelle. Mais ça ne l’inquiétait pas plus que cela à dire vrai. Elle savait que son père n’allait pas chercher à la fuir. Il lui avait clairement fait comprendre qu’ils avaient du temps à rattraper tous les deux. Elle savait qu’à présent, il était plein de bonne volonté. Ce jour-là, il faisait vraiment un temps superbe. Maisie se dit que c’était idéal pour aller courir. Elle connaissait un petit parc très sympa où elle adorait aller courir. Elle enfila sa tenue de sport et se mit en chemin. Il était six heures du matin lorsque Maisie prit le chemin du parc. Une délicieuse odeur de boulangerie vint lui chatouiller les narines. Mais non, il ne fallait pas qu’elle pense aux pâtisseries tout de suite Même si elle ne pouvait pas s’empêcher de repenser à celles qu’elle avait mangées chez son père. Elles étaient vraiment à tomber. Elle tourna au coin de la rue et le parc ne tarda pas à faire son apparition. Elle s’arrêta afin de se mettre de la musique dans les oreilles. Elle fit ensuite quelques étirements afin de ne pas e blesser et se mit à courir. L’endroit était désert à l’exception de quelques personnes qui promenaient leur chien avant de partir travailler. Sa musique dans les oreilles, Maisie laissait son esprit vagabonder. Elle avait le sourire aux lèvres. Elle était vraiment heureuse. Son portable bipa et elle s’arrêta pour regarder de quoi il s’agissait. Son visage s’illumina, il s’agissait de son père. Il lui proposait de se rendre  dans la fameuse pâtisserie car il se trouve qu’il a une personne à lui présenter. Ah enfin ! Elle allait enfin rencontrer sa fameuse amie d’enfance. Elle alla s’assoir sur un banc afin de pouvoir lui répondre tranquillement. Elle se demandait ce qu’elle allait pouvoir porter pour cette fameuse rencontre.  Elle voulait faire bonne impression.

*Coucou papa, je suis super contente d’avoir de tes nouvelles ! Une invitation comme celle-ci ne se refuse pas. J’accepte avec grand plaisir. Il me tarde de te voir et de la rencontrer. J’attends juste ton sms pour me dire l’heure.

Gros bisous, je t’aime

Maisie*


Une fois le sms envoyé, elle se remit à courir. En ce moment tout lui souriait. Elle passa en revue les tenues qu’elle avait. Ce qui était super, c’est qu’elle venait de s’acheter de nouveau vêtement. Elle pourrait donc choisir une nouvelle tenue pour ce rendez-vous. Une chose était certaine, elle allait vraiment remercier l’amie d’enfance de son père pour son soutien et pour l’avoir remis sur le droit chemin. Elle pourrait peut-être lui faire un cadeau ? Mais que pourrait-elle offrir à une femme qu’elle ne connaissait pas et qu’elle n’avait jamais vue ? Il fallait vraiment qu’elle trouve quelque chose. Elle décida donc de terminer son tour et de rentrer chez elle en courant. Sur le chemin du retour, son portable vibra, c’était son père qui lui indiqua l’heure du rendez-vous. Elle allait avoir largement le temps de rentrer chez elle pour se préparer. Une fois sortie de sa douche et sa serviette autour d’elle Maisie mit ses tenues sur le lit afin de voir laquelle elle allait mettre.  Elle opta pour une jolie robe de couleur mauve pas trop courte avec des ballerines noires. Une fois habillée et maquillée, elle se mit en route. Il fallait qu’elle trouve un cadeau pour l’amie de son père. Après avoir fait plusieurs magasins, elle décida d’acheter une rose éternelle de couleur blanche. Blanche comme l’espoir qu’elle avait redonné à son père.  Maintenant, il fallait espérer que la rencontre se passe bien. En même temps, pourquoi ça se passerait mal ? Il fallait qu’elle arrête de se faire des films. Elle avait aussi hâte de retourner dans cette fameuse boulangerie.

Tiens, ce serait aussi l’occasion pour elle d’annoncer à son père qu’elle avait fini par trouver du travail. Quoi que… Elle allait peut-être attendre un peu. Son père ne voulait pas parler des sujets qui fâchent. Donc elle allait peut-être s’abstenir pour le moment. Et si elle ramenait aussi quelque chose pour son père ? Elle pourrait peut-être lui prendre quelque chose d’autre qu’une boîte de chocolat. Mais quoi ? Pourquoi est-ce que c’est si compliqué de faire un cadeau à un homme ? Un parfum ?, peut-être, une montre ? Trop cher, une gourmette ? Trop nase, une gourmette ? Ringard, un bon dans une boutique d’habits ? Pourquoi pas. Oh et puis non, elle n’était pas obligée de faire des cadeaux au deux.

Elle attendrait l’anniversaire de son père pour lui faire un super cadeau. Car même si Maisie adore faire plaisir aux gens, elle doit faire attention à ses sous car elle vit toute seul à présent. Elle était contente car elle arrivait à mettre de l’argent de côté. Elle s’était trouvé un petit appartement sympa qui ne coûtait pas trop cher.

Sa rose dans la main, Maisie se mit en route pour la boulangerie. Elle regarda sa montre. Elle était largement dans les temps et pouvait s’y rendre sans se presser. Il se trouve qu’elle avait vraiment une sainte horreur du retard. Elle aimait bien arriver un peu en avance. Elle espérait qu’elle arriverait avant la meilleure amie de son père. Sans trop savoir pourquoi, elle se sentait quand même un peu nerveuse de la rencontrer. C’était important pour elle qu’elles s’entendent. Est-ce que son père sortait avec elle ? Tient, c’était une bonne question mine de rien. Elle le verrait par elle-même.

Son portable vibra. Maisie regarda de qui il s’agissait. Elle espérait que ce n’était pas son père qui annulait pour une raison ou une autre. Il s’agissait d’Emilie. Elle répondit mais essaya de couper court à la conversation. Car même si Emilie est sa meilleure amie, elle a tendance à être une sacrée pipelette. Elle promit de la rappeler une fois le rendez-vous terminé afin de tout lui raconter.

Une fois arrivée devant la boulangerie, Maisie expliqua à Emilie qu’il fallait vraiment qu’elle la laisse et finit par raccrocher. A première vue, cette dernière s’était trouvée un petit ami et se voyait déjà avec la bague au doigt, la grande maison, le chien et les enfants. Emilie est adorable, mais elle a cette fâcheuse tendance à s’accrocher bien trop rapidement aux garçons avec qui elle sort. Maisie ne cesse de le lui répéter. Mais Emilie est un peu têtue. Cependant, il allait vraiment falloir qu’elles parlent car la jeune femme en avait un peu marre de toujours devoir ramasser sa meilleure amieà la petite cuillère.

Une fois à l’intérieur, elle se mit à chercher son père du regard, ne le trouvant pas, elle sortit son portable de son petit sac et décida de l’appeler. Elle entendit la sonnerie et se dirigea vers elle. Qu’elle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle se trouva face à l’agent Lond ! Sa collègue de travail ! Mais qu’est- ce qu’elle faisait là ? Allait-elle emmener son père au DLCEM ? Maisie ne pouvait pas laisser faire une chose pareille. Elle venait à peine de le retrouver.

« Agent Lond ? »

Elle ne savait pas quoi dire de plus.

(c) B-NET
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Haytham Cassidy
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CAPITAINE BEAU GOSSE

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MessageSujet: Re: Coffee or chocolate ? (terminé)   Coffee or chocolate ? (terminé) EmptyDim 25 Sep - 20:07

Coffee or chocolate?
Tamara & Maisie
Retrouver le chemin vers soi est difficile. Il n'y a pas de boussole, pas de carte...La seule solution, c'est de fermer les yeux, de faire un pas en avant et de prier pour y arriver.


La vie ! Aussi espiègle que le Destin, elle peut parfois vous réserver quelques surprises. Bonnes ou mauvaises, vous n'en sortez jamais indemne. Dans le pire des cas, vous vous prenez ce qui semble être un obstacle en pleine poire. Ça, c'est pour ceux et celles qui préfèrent se terrer au fond d'un trou, arborant ainsi leur plus beau costume d'autruche. Puis vous avez l'antonyme par excellence, le meilleur des cas. Dès lors, l'obstacle se transforme en un magnifique cadeau, vous sortez grandis de cette péripétie, délesté de votre costume d'autruche et vous croquez la vie à pleines dents remerciant l'être du dessus de vous offrir ce qu'il consent à vous offrir. Pour Haytham la situation se résumait ainsi. On lui avait offert une fille délestée de la moindre rancune, aimante à souhait, désireuse de rattraper le temps perdu et d'aimer ce père absent, de lui offrir la chance que sa mère, par sécurité, n'avait consenti à lui offrir. Puis voilà que l'obstacle se présentait sur la route du bonheur. La rencontre et pas n'importe laquelle celle entre les deux femmes de sa vie. La révélation « Maisie » lancée au cours d'une mission qui aurait pu être mortelle, avait ébranlé Tamara et de ce fait il ne pouvait se résoudre à lui en vouloir de le traiter en pariât le temps de se remettre de ses émotions. Par chance, cette mission qui avait mis les nerfs de nos protagonistes à rude épreuve, avait aussi permis à ses deux-là, après quelques autres révélations au moins aussi lourdes, de se retrouver, voir même de se rapprocher plus que jamais.

Fier de lui malgré l'appréhension naissante, le demi-dieu prit soin d'observer le monde qui se trouvait à ses pieds. Rien ne lui échappait, ni l'échange amical entre le restaurateur du coin et le livreur, ni le salut poli de l'épicier à l'égard d'une de ses clientes. Aidé par le soleil et le ciel azur, la bonne humeur contaminait tout le monde sans réserve, même les incivilités au volant, se faisaient moindres aujourd'hui, épargnant à Hay le concert de klaxon habituel. Le demi-dieu posa ensuite son regard sur un père qui portait sur ses épaules, son trésor le plus précieux. L'enfant riant aux éclats en demandé davantage provoquant l'hilarité du père qui le fit ensuite tournoyer. Le demi-dieu ne put se résoudre à en voir plus, car son portable venait de vibrer annonçant ainsi l'arrivée d'un nouvel sms que le rejeton divin lut sans attendre. Le précieux écrit émanait de Maisie qui venait d'accepter « avec plaisir » l'invitation lancée par son papa adoré qui fut d'autant plus touché par la petite déclaration en fin de message. Tellement touché qu'il ne put s'empêcher de lui répondre dans la foulée :

« Disons à l’heure du déjeuner ?! Dis-moi si ça te va. Moi aussi je t’aime ma puce
Ton papa »


Tout semblait tellement naturel, qu'aucune gêne ne vint entraver l'esprit du nouveau papa lorsqu'il envoya son sms. Puis comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, dans la foulée le portable du demi-dieu vibra à nouveau. Cette fois, c'est Tam qui apparut sur l'écran du geek néophyte. À son tour, elle lui faisait savoir qu'elle était partante pour le rendez-vous, il ne manquait plus qu'à lui communiquer le lieu de la rencontre :

« Super, je suis content que tu acceptes. On peut se retrouver à l'heure du déjeuner ? Il y a une boulangerie française, déco style Starbuck en face de mon immeuble. Tu ne peux pas la louper. Appelle-moi si tu ne trouves pas. À tout à l'heure » Il relut son écrit et pressa la touche « envoyé » Alea Jacta Est comme disait le proverbe et à présent, aucun retour en arrière n'était permis, encore heureux parce que le costume d'autruche aussi ridicule soit-il est, à la longue, trop lourd à porter. Et puis nous n'avons qu'une vie non ? Autant en profiter le plus possible. Nombreuses étaient les excuses pour se donner un semblant de courage, un courage qui venait à faillir lorsqu'il était question de sentiments. Le fils de Mars devait malgré tout se répondre, cette rencontre était importante, décisive même et il ne pouvait se résoudre à passer à côté, c'est pourquoi il consentit à mettre toutes les chances de son côté.

Ça commence par une bonne tenue. En toute hâte, mais sans grande conviction au vu de son inculture dans le domaine de la mode, Haytham ouvrit les portes de ses placards et tel l'aventurier de l'Arche perdue, il commença à chercher un trésor. Il passa en revue ce qui se substituait à un dressing « -Ok ! Il me faut quelque chose de simple, mais pas trop. Décontracté ! » Une fois le mot magique prononcé, il reprit ses recherches. Commençons par le haut. Il opta pour une veste en cuir noir « Selected », le basique t-shirt blanc cintré près du corps. Puis vint le temps de s'attarder sur le bas, un jean dit « bootcut » à effet délavé ferait l'affaire. Il l'agrémenta d'une ceinture en daim et d'une paire de bottines marron légèrement délassées qu'il rentrera dans son jean pour un effet « décontract » Une étape venait d'être franchit non sans quelques efforts. Soulagé d'avoir une tenue convenable, le Marsien prit la direction de la salle de bains pour prendre une petite douche et le rasage qui va avec. Oui, notre héros voulait faire bonne…très bonne impression et s'en donnait les moyens. Passé les formalités hygiéniques, il retrouva sa chambre et la tenue qu'il avait pris soin de choisir quelques minutes auparavant. Avec précaution, il commença par le bas, il déposa ensuite sa veste en cuir sur son lit et enfila son t-shirt blanc avant de passer sa ceinture autour de sa taille. « -Ok ! » souffla-t-il avant de rejoindre la salle de bains pour les dernières retouches capillaires, en somme un peu de cire, juste ce qu'il faut pour un effet décoiffé sans trop de négligences.

La veste en cuir enfilée, notre Hay Cassidy national quitta son appartement, légèrement anxieux par la rencontre à venir. L'enjeu… rectification les enjeux, n'étaient pas de moindre importance. D'une part, Maisie allait rencontrer la meilleure amie de son père, mais plus encore, la femme la plus importante dans sa vie. D'autre part Tam allait rencontré la fille de son Marsien et retrouvait ce dernier après une quête, un baiser, des aveux et quelques jours sans nouvelles. Si plus aucune rancune n'était à déplorer à présent, un étrange malaise accaparé le fils de Mars, qui était incapable de savoir quelle attitude abordée à l'égard de Tamara. Suite aux multiples péripéties de la quête aux pommes d'or, il était évident que le lien n'était plus celui qui les avaient liés l'un à l'autre pendant les dix années de vie au Manoir Antebellum. D'ailleurs, le baiser qu'ils avaient échangé en était la parfaite illustration. Court, mais au combien passionné, ce geste aussi lourd que des mots, suffisait à lui seul pour se rendre compte qu'il n'était peut-être plus question que d'une simple amitié, ayant pris racine dans l'enfance.

Toujours sous le jong du stress, le demi-dieu entra à l'intérieur de la boulangerie salon de thé et alla prendre place sur l'une des banquettes. Par chance, le beau temps avait incité les gens à profiter de l'extérieur, désengorgeant de ce fait l'intérieur de quelques restaurants se trouvant dans le coin. Hay le constata avec plaisir, lui qui n'aimait pas les endroits bondés. Une serveuse s'approcha tout sourire, tandis qu'il se délestait de sa veste.

« -Bonjour monsieur ! Puis-je prendre votre commande !? »

« -Bonjour ! En fait, j'attends deux personnes. Elles ne vont pas tarder à arriver. »

« -Je reviens dans quelques minutes alors ? »

« -Oui, merci ! »

La jeune demoiselle, charmante et pas désagréable à regarder, s'éloigna tandis que la clochette de l'entrée se mit à sonner. Un visage plus que familier fit alors son apparition, le stress du rejeton divin cessa aussitôt de lui contracter l'estomac. Tamara venait d'entrer, plus belle que jamais. « - Hey ! » lança le demi-dieu en se levant de sa banquette pour faire face à « son amie » qu'il prit aussitôt dans ses bras. Et ce simple contact suffit à le défaire totalement de son appréhension. « -Toi aussi tu m'as manqué Colonel Badass ! » L'étreinte prit alors fin, mais pas les regards qu'ils échangeaient et les quelques sourires qui en disaient longs sur les sentiments qui les animaient à présent. « -Tu es magnifique, quoiqu'un peu strict, mais magnifique. Toujours pas décidée à mettre une robe à ce que je vois ! » Il reprit sa place, lui laissant un peu d'espace pour qu'elle puisse s'asseoir à côté de lui. « -Je suis content que tu sois là et que tu acceptes de rencontrer ma fille. Elle est belle, intelligente, elle a, malheureusement pour elle, mon caractère et… » Il ne put se résoudre à continuer, sentant la main de son amie sur sa cuisse. Ayant toute l'attention de son Penseur, la jeune femme enchérit en lui murmurant de partir, qu'elle le couvrait pour qu'il puisse filer discrètement. « -Tam mais de quoi tu parles ? Qu'est-ce qu'il y a ? » Il l'observa, intrigué, son cœur battait promptement, il pouvait le sentir. « -Tam ? » Il l'observa, elle semblait avoir localisé sa cible et ne la quittait plus du regard à présent. « -Maisie ! » murmura-t-il. Il se leva aussitôt et fit signe à la jeune femme qui s'approcha et reconnu aussitôt « l'agent Lond » à la grande surprise d'Haytham qui regarda tour à tour les deux jeunes femmes.

« -Maisie tu connais Tam ? Et toi, tu connais ma fille ? Je rêve ou j'ai l'impression d'être encore une fois, le dernier au courant. Attends, tu l'as appelé Agent ? Non ce n'est pas possible. Ne me dis pas que ton nouveau job à un lien avec le DLCEM ? Maisie ? » Il se prit aussitôt la tête, la question étant purement rhétorique. Il était évident qu'elles se connaissaient par le biais de ce foutu DLCEM. Un constat qui ébranla davantage le fils de Mars qui se rassit aussitôt en soufflant.  « - Bon l’une de vous m’explique ? Je ne suis pas sûr d’avoir envie de jouer à questions réponses. ! »
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Tamara Lond
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COLONEL BADASS
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MessageSujet: Re: Coffee or chocolate ? (terminé)   Coffee or chocolate ? (terminé) EmptyLun 26 Sep - 0:10


Coffee or Chocolate ?
Faisons les présentations.

Avec Haytham, Tamara allait de surprise en surprise, c’était le moins que l’on puisse dire. Déjà, apprendre qu’il était père en avait été une de taille. Mais au moins, pour une fois, il avait été honnête, il avait de lui-même avoué cette information, sans que son amie n’ait à le découvrir par une tierce personne, contrairement à son séjour en cure de désintox. A présent, tout avait été dit, tout avait été pardonné. Tam était ravie, à présent, de recevoir des SMS de son « Penseur », et ce rendez-vous, même si elle l’appréhendait un peu, était malgré tout très attendu de son côté. Après tout, cette fille était la progéniture de l’homme qu’elle aimait le plus au monde, elle se devait de faire sa connaissance. Et si le fils de Mars tenait absolument à la lui présenter, c’était forcément que c’était quelqu’un de bien. Une fois le lieu et l’heure de rendez-vous indiqués, l’agent de terrain quitta son bureau avec suffisamment de marge pour arriver avec une dizaine de minutes d’avance. Contrairement à son ami d’enfance, la jeune femme n’avait aucun souci en matière vestimentaire. L’été était bien annoncé et les couleurs claires étaient les bienvenues, c’est pourquoi la petite brune avait opté pour un pantalon et une veste blancs. Elle fut agréablement surprise, en arrivant, par le look du Marsien qui était encore plus sexy avec ce T-shirt moulant sur son torse. Si son sourire s’agrandit lorsqu’elle le vit, elle chassa néanmoins cette pensée de son esprit. Elle n’était pas là pour le draguer mais pour faire la connaissance de sa mystérieuse fille. Si elle avait souvent vu des demi-dieux, elle n’avait encore jamais croisé de quart de déesse. La curiosité était donc de mise.

Après avoir pris dans ses bras Haytham dans une étreinte douce et nostalgique, elle s’installa près de lui, non sans lui sourire et le regarder, tant ses yeux avaient du mal à accepter l’idée de ne plus le voir. La tendresse dans son regard trahissait des sentiments retrouvés, mais encore une fois, ils n’étaient pas là pour parler de ça. L’irlandais complimenta son amie sur sa tenue. Il la trouvait magnifique mais un peu stricte, ce qui la fit rire.

-Eh, je sors du travail, tu ne risques pas de me voir en short. Mais merci. Je salue aussi l’élégance don tu fais preuve. Il est difficile de ne pas te remarquer, je dois dire que t’es carrément sexy comme ça. Tu t’es fait sauter dessus combien de fois ?

Elle esquissa une petite grimace en fronçant le nez à sa remarque sur la robe.

-Tu me connais. Les robes, c’est non. Je crois que ça remonte à la fois où maman m’a forcée à aller à l’école avec cette immonde robe à fleurs qu’elle m’avait offerte. Mais je fais des efforts pour me déguiser en fille, parfois je mets des jupes, c’est pas mal non ?

Enfin, il daigna parler de la raison qui les faisait se retrouver en ce jour : sa fille. Il ne tarissait pas d’éloges sur sa progéniture, ce qui fit sourire d’avantage Tamara. Il la connaissait depuis peu de temps, mais visiblement, c’était déjà le grand amour. Tant mieux, ça ne devait pas être facile de se découvrir parent sur le tard, tout comme ça n’avait pas dû être facile pour la gamine de rencontrer son père après vingt-cinq ans passés sans lui. Mais alors que le demi-dieu énumérait les descriptifs faisant les louanges de sa chère fille, Tamara remarqua l’arrivée d’une cliente un peu inattendu dans cette boulangerie française : l’une de ses jeunes collègues de travail, Maisie Cooper.

Merde, qu’est-ce qu’elle fout là, celle-là ! se demanda-t-elle tout en posant sa main sur la cuisse du fils de Mars.

Elle lui avait chuchoté qu’il fallait qu’il se tire sans attendre. L’angoisse prenait Tam à la gorge, comment faire si l’agent Cooper les remarquait ? Si ça se trouvait, elle était sur la piste d’Haytham et cherchait à l’embarquer au Département. L’agent de terrain étudia en quelques secondes tous les scenarii possibles : si elle les remarquait, valait-il mieux que Tam fasse semblant de l’avoir repéré la première pour mieux l’aider à fuir par après ? Ou devait-elle feindre la surprise et trouver un stratagème pour faire partir Hay sans danger ? Ou encore devrait-elle assommer sa collègue, et répondre de tout cela devant les supérieurs ? Tout s’embrouillait dans sa tête, il était rare que face à une situation elle n’ait pas les idées claires, mais là, il s’agissait de l’homme qu’elle aimait et qu’elle avait déjà failli perdre trop de fois. Machinalement, elle s’était levée, pensant naïvement que son petit corps menu pourrait camoufler celui d’une baraque d’un mètre quatre-vingt-dix, même assis. Et avant qu’elle n’ait pu faire quoi que ce soit, Maisie s’était approchée d’eux. La situation lui échappait, c’était l’horreur, Tamara sentait les battements de son cœur s’accélérer et cogner si fort qu’elle aurait pu sans doute le voir s’échapper de sa poitrine, explosant les boutons de son chemisier fuchsia. Elle ne calculait plus le fils de Mars qui se demandait ce qu’elle avait à ainsi stresser et fixer la direction de la porte d’entrée de l’établissement. Trop tard, la nouvelle recrue depuis quelques mois au DLCEM leur faisait face.

-Agent Cooper, répondit-elle avec un sourire forcé qui feignait la surprise. J’étais justement…

Et alors qu’elle s’apprêtait à improviser une excuse totalement bidon, Haytham s’était levé, et avec ce qu’il venait de dire, Tamara comprit immédiatement. Maisie Cooper était la fille d’Haytham Cassidy ! Bouche bée, Tam regarda tour à tour le père et la fille. Mais oui, maintenant ça paraissait évident, la gamine voyait à travers la Brume, elle avait des aptitudes au combat assez remarquables, et surtout, ce regard qui lui avait paru si familier lorsqu’elle s’était pointée avec Marvin dans son bureau… Tout était clair à présent.

Putain de bordel de merde ! pensa-t-elle.

Hay se rassit, et Tam en fit autant, les yeux cette fois perdus dans le vagues mais toujours écarquillés.

-Putain Hay… Cooper est ta fille ! souffla-t-elle comme pour elle-même.

Elle prit ensuite une grande inspiration et suite à la demande de l’irlandais, se décida à rompre le silence pour expliquer le peu qu’elle savait, en se redressant.

-Eh bien… miss Cooper est arrivée au Département il y a… quoi trois ou quatre mois. C’est de la folie, ce foutu monde est décidément bien petit ! marmonna-t-elle enfin.

L’univers lui en voulait ou quoi ? Combien de chances y avait-il pour que la fille de son ami d’enfance soit une collègue de travail ? Ca ne pouvait pas être une gentille petite fleuriste, ou une toiletteuse pour chiens ? Non, il avait fallu que ce soit une agent de terrain, que Tam avait entrainée au tir, et avec qui elle s’était entrainé au combat. Bordel elle lui avait cogné dessus ! Bon, c’était un entrainement, évidemment, il n’y avait pas eu de bobos, mais tout de même ! Après un dernier regard à la nouvelle venue, Tamara planta ses iris dans les yeux de son « Penseur ».

-Ca sera jamais simple avec toi ! Tu en as encore des surprises comme ça ?

Bon, a priori, la surprise était de taille pour chacun des protagonistes. Mais waow ! Les deux femmes de sa vie étaient membres d’une organisation secrète qui traquait les demi-dieux comme lui ! C’était un comble. L’agent Lond regarda à nouveau Maisie.

-Et vous, c’était pas un peu risqué de venir bosser avec nous ? Vous savez que si quelqu’un vous démasque, vous risquez gros ?

Elle ne cherchait pas à lui faire peur, mais simplement à la mettre en garde. Au départ, pendant une seconde, elle s’était demandé si miss Cooper avait accepté de venir travailler au DLCEM pour peut-être protéger son père, le prévenir d’éventuelles attaques, mais comme Haytham semblait tout aussi surpris de la savoir impliquée dans cette organisation, Tam avait balayé bien vite cette hypothèse. En réalité, le monde était petit, tout simplement. Et franchement, ça faisait bien chier ! Pourquoi rien ne pouvait être simple pour une fois ?

-Hay, si j’avais su que c’était ta fille…
J’aurais peut-être été plus aimable ? En fait j’en sais rien… Est-ce que je suis vraiment capable d’être aimable ?

Bon, eh bien peut-être que Maisie avait quelque chose à dire pour elle aussi manifester sa surprise.

-Ne restez pas plantée-là, asseyez-vous, proposa Tam, sans aucune animosité.

La discussion promettait d’être épique. L’agent Lond avait un peu repris ses esprits suite à cette nouvelle surprise, et se forçait un peu à arborer un sourire. Après tout, membre du DLCEM ou pas, Maisie était donc la fille de son cher Haytham, il voulait qu’elle la rencontre, ça lui tenait à cœur, alors elle ferait tout pour que cette entrevue se passe bien. Il lui faudrait juste un certain temps pour digérer le fait qu’elle la connaissait en fait déjà.

-Alors oui, pour le caractère, je confirme, lança-t-elle sur un ton presque joyeux, avec un sourire amusé.


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MessageSujet: Re: Coffee or chocolate ? (terminé)   Coffee or chocolate ? (terminé) EmptyDim 2 Oct - 18:52



Tamara, Haytham, Maisie
COFFEE OR CHOCOLATE?

Maisie était contente de la relation qui était en train de naître entre son père et elle. Même s’ils ne se connaissaient pas depuis très longtemps, ils passaient beaucoup de temps ensemble pour leur plus grande joie. La jeune femme se rappellerait probablement longtemps de leur première rencontre. Elle avait ressenti un tel état de stress, qu’elle avait cru s’évanouir. Elle ne pouvait pas s’empêcher de ressentir quand même un peu d’appréhension. Mais le plus drôle dans l’histoire, c’est que son père était exactement dans le même état qu’elle. Ils parlèrent pendant des heures et durant tout ce temps, ils passèrent du rire aux larmes. Mais ils se soutenaient tous les deux. Son père lui parla de sa meilleure amie qui l’aimait vraiment beaucoup. Maisie avait vraiment hâte de la rencontrer, mais au moment où son père lui en avait parlé, leur relation avait l’air d’être un peu tendue. Mais elle avait encouragé son père à écrire à Tam. Elle savait à quel point c’était difficile de se retrouver sans nouvelle. Elle était heureuse d’apprendre que son père approuvait ce qu’elle disait. Et puis, la soirée s’était terminée par une promenade dans le parc, un cours de cuisine et une partie de jeu vidéo. Que demander de mieux ? Maisie s’était amusée comme jamais, et elle avait vraiment hâte de remettre ça avec son père. Mais jusqu’ici, la jeune femme ignorait que la meilleure amie de son père était l’agent Tamara Lond. Il était claire que ça allait être une surprise de taille à laquelle ni l’agent Lond ni elle et ni son père ne pouvaient s’attendre. C’est donc confiante que Maisie se rendit au lieu du rendez-vous. Elle savait d’ailleurs très bien quelle pâtisserie elle allait manger.


Elle avait pris soin de bien choisir sa tenue. Elle voulait vraiment faire bonne impression. Mine de rien, cette rencontre était vraiment très importante pour elle. En règle générale, on appréciait Maisie tout de suite. Elle devait dégager quelque chose qui plaisait aux gens. Elle espérait que ce serait la même chose avec Tamara. Car si cette dernière ne l’aimait pas pour une raison ou pour une autre, ça n’allait pas faciliter la suite des opérations. Elle secoua la tête pour sortir ces pensées négatives de sa tête.

Si la rencontre se passait comme elle l’espérait, elle allait pouvoir demander à Tamara des dossiers sur son père. Elle sourit à cette idée. Son père lui avait dit qu’ils avaient fait les quatre cents coups quand ils étaient petits pour le plus grand désespoir des deux mamans. Il n’y avait pas de mal à demander quelques petites précisions après tout si ? Elle ne put s’empêcher de sourire tout seul.

La jeune femme se demandait aussi si son père avait déjà parler d’elle avec Tamara. Oh s’en doute que oui. Mais qu’est-ce qu’il avait bien pu lui dire ? Car Maisie n’avait pas eu beaucoup d’informations sur elle. Elle savait juste qu’ils avaient grandi ensemble et qu’après, une horrible créature est arrivée et à tout saccagé dans le sens propre et figuré. La vie de son père avait radicalement changé depuis ce jour-là mais celle de Tamara aussi. La jeune femme était un peu fâchée contre son père mais elle ne lui avait rien dit à ce sujet. Tamara se retrouvait toute seul et sans nouvelle de lui. Comment avait-il pu faire une chose pareille ? Mais elle était très mal placée pour juger alors elle avait gardé ses commentaires pour elle. Qui sait, peut-être qu’un jour elle aurait aussi la version de Tamara sur ce qu’il s’était passé. Mais elle allait devoir attendre de la connaître d’avantage avant de lui parler de quoi que ce soit. Car ça ne se faisait vraiment pas, surtout au premier rendez-vous. Vous imaginez la scène ? Non ? Eh bien Maisie non plus.

Le temps de trajet passa à une vitesse folle et plus elle approchait du lieu plus son cœur battait plus vite. Intérieurement, elle se raisonnait en se disant qu’il fallait qu’elle se calme. Elle était dans le même état de stress que la fois où elle avait dû aller se faire arracher les dents de sagesse chez son dentiste. Une fois arrivée devant la porte, elle prit une grande inspiration et serra doucement la rose dans sa main. Elle poussa la porte est entra. Sur le moment, elle trouva étrange de ne pas voir son père dans l’établissement. Elle regarda sa montre. Elle avait cinq minutes d’avance. Il n’était peut-être pas encore arrivé. Pourtant, elle avait toujours trouvé qu’il était ponctuel. Elle plissa donc les yeux et passa la pièce au peigne fin. Quelque chose capta alors son attention. L’agent Lond se trouvait debout devant une table. Son père si trouvait aussi. Qu’était-il en train de se passer ? Son sang ne fit qu’un tour. Était-elle venue arrêter son père ? Elle ne pouvait pas laisser faire ça. Mais comment allait-elle le sortir de là ? Elle avait vu l’agent Lond à l’œuvre. C’était un excellent agent que Maisie aurait volontiers prit comme model. Mais à présent, qu’allait-il se passer ? Elle devrait probablement fuir avec son père. Elle ne le laisserait jamais seul en cavale. Elle ne l’avait pas vu pendant vingt-cinq-ans, elle n’allait donc pas le laisser partir. Elle devait absolument garder son calme. Paniquer ne ferait qu’aggraver la situation. Mais comment savait-elle que son père serait là ?

« Vous étiez en train de quoi ? Attendez une minute… »


Pendant une fraction de secondes, Maisie se dit que, peut-être, l’agent Lond était l’amie d’enfance de son père ? Si tel était le cas, c’était tout à fait logique. Ca expliquait sa présence ici et surtout pourquoi elle était devenue agent au DLCEM . Pendant une période, elle avait dû détester son père et Maisie comprenait tout à fait. Il avait fui sans donner d’adresse ni de nouvelle. Elle n’allait donc pas jeter la pierre à Tamara, bien au contraire. La partie moins drôle, allait d’expliquer à son père comment elle-même avait atterrit là.

Maisie resta debout. Elle avait donc vu juste, tout était clair à présent. Elle savait que son père ne craignait rien. Elle posa la rose sur la table et souffla de soulagement. La pression était en train de redescendre. Sur le coup, elle avait vraiment eu peur pour son père. Mais à présent, tout allait bien.

Elle écoutait l’échange qui avait lieu entre son père et sa collègue. Sur le moment, elle ne put s’empêcher de se demander s’ils étaient ensemble. Car non seulement ils formaient un beau couple, mais en plus, Tamara le regardait d’une façon qui ne trompait personne. Elle allait vraiment avoir besoin d’un verre pour se remettre de ses émotions. Eh merde… C’est vrai qu’elle ne peut pas… Son père a des soucis avec l’alcool et ce serait vraiment mal venu de boire devant lui. Tamara avait raison sur une chose, ce fichu monde était vraiment petit. Mais finalement, son père serait peut-être rassuré de savoir que Tamara veillait sur elle. Elle était un excellent professeur et elle avait énormément appris avec elle. Elle avait pu développer sa discipline préférée, le sport de combat. Tamara était douée dans toutes les disciplines et Maisie adorait s’entrainer avec elle.

A présent, il fallait vraiment qu’elle arrête de jouer les filles muettes et qu’elle se donne une grande claque intérieur. Ce qu’elle ne tarda d’ailleurs pas à faire. Son père allait avoir besoin d’explication et l’agent Lond aussi ce qui était légitime.

« Parce que vous croyez que j’ai eu le choix ? A la base je suis venue ici pour faire une école de sport. Puis, tout s’est passé très vite. Quand j’ai appris où j’avais mis les pieds, c’était un peu tard. Comment je pouvais faire marche arrière ? »

Quand une organisation secrète vous recrute, ils sont malins, ils ne disent pas tout de suite pour quelle raison ils souhaitent vous engager. Mais à partir du moment où vous avez un pied dedans, c’est fichu. Maisie aurait vraiment voulu s’enfuir mais comment aurait-elle pu s’y prendre ? Elle décida donc de faire profil bas et d’essayer de prévenir son père en cas de souci. Ça pouvait être utile après tout. Mais elle ne voulait pas faire de mal à des personnes innocentes. Elle avait entendu ce que Tamara avait dû faire… Les bruits de couloirs ont bon dos dans les entreprises.

L’agent Lond cachait donc bien son jeu. Car quand on la voyait, on ne lui confirait même pas une plante verte. Cette femme était encore plus froide qu’un glaçon du pôle nord ! Comme quoi, les apparences sont vraiment trompeuses. Tamara demanda à Maisie de s’assoir. La jeune femme n’avait même pas remarquée qu’elle était restée debout.

De quoi allaient-ils bien pouvoir parler ? Ils allaient surtout falloir que tout le monde se remette de ses émotions. Maisie avait quand même peur de la réaction de son père. Travailler au DLCEM s’est ce mettre en danger tous les jours. Surtout quand on est agent de terrain. Mais comme elle l’avait dit à l’agent Lond, elle ne pouvait pas revenir en arrière. Elle s’était jetée droit dans la gueule du loup et elle ne pourrait pas revenir en arrière malheureusement.

La jeune femme sourit à ce que Tamara venait de dire. « C’est le plus gentil compliment que l’on ne met jamais fait. » Elle était fière d’avoir le même caractère de son père.


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Haytham Cassidy
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MessageSujet: Re: Coffee or chocolate ? (terminé)   Coffee or chocolate ? (terminé) EmptyMar 4 Oct - 17:50

Coffee or chocolate?
Tamara & Maisie
Retrouver le chemin vers soi est difficile. Il n'y a pas de boussole, pas de carte...La seule solution, c'est de fermer les yeux, de faire un pas en avant et de prier pour y arriver.


C'est bien beau d'être un demi-dieu et d'avoir de supers pouvoirs. Dès lors, l'on ose imaginer que tout est possible, que rien ne peut vous ébranlez, vous atteindre, vous toucher. L'on fantasme beaucoup à vrai dire, car la réalité est-on peut-être bien moins exaltante. Être un demi-dieu ne nous exempte pas d'avoir nous aussi « nos petits moments de faiblesse ». En l'occurrence, là, j'ai peur qu'il ne s'agisse d'un « GRAND » moment de faiblesse, non que dis-je, de solitude. Oui voilà, c'est ça, je vis en ce moment-même un grand moment de solitude. Voyez-vous, j'ai beau avoir des facultés plutôt « sympathiques » pour un fils de Mars, elles ne me sont d'aucune utilité lorsque je suis confronté à ce genre de situation. Quelle situation, me diriez-vous ? Je serais bien tenté d'ouvrir les guillemets de timbrer ma voix et de lancer un « Dans les épisodes précédents » mais la vie n'est pas l'épisode d'une série et le protagoniste que je suis n'est pas une lumière. Musique dramatique ! Vous savez, le genre qu'on entend lorsqu'une révélation vient d'être faite. Plan serré sur le personnage principal, en l'occurrence moi qui enclin à la surprise, ne sait plus quoi faire, hormis regarder tour à tour les deux femmes de sa vie et poser ce qui semble être une question débile au vu du fait que je dispose de tous les éléments sous les yeux. « -Donc vous vous connaissez ?! » Si le choix m'avait été proposé, j'aurais opté pour une situation moins compliquée. Pour une fois, j'aspirais à de la simplicité, pas d'embrouilles, de nœud dramatique qui s'entoure encore et encore jusqu'à vous étouffer. La vie, le destin ou que sais-je, avais décidé de faire de moi, le dindon d'une farce à peine plus drôle que le pyjama de Marvin lors de sa première séance jogging.

Tout avait pourtant si bien commencé. Une belle journée ensoleillée, une bonne humeur indiscutable malgré le petit stress qui s'insinuait progressivement en moi. Pour vous dire, après avoir pris une douche rapide, dans la salle de bains devant mon miroir, j'imaginais déjà la scène et tel le dramaturge que je ne suis pas, je concevais les quelques répliques, les quelques banalités à échanger entre nous. J'ai même tenté l'improvisation autour d'un grand monologue paternaliste noyée dans un amas de bonnes attentions, surement maladroite d'un côté comme de l'autre au vu de ma propension à la fuite, mais plus encore à l'absence. Passé ce petit moment d'égarement, envahit par l'excitation de retrouver ma fille et la joie de revoir mon amie d'enfance (qui s'avère être bien plus que cela), je me suis préparé, prenant soin de bien m'habiller pour donner de l'importance à l'évènement. Le cœur léger, je n'ai dès lors plus laissé aucune pensée négative me pourrir la tête. Je suis arrivé le premier, j'ai pris place, j'ai observé la jolie serveuse qui en plus d'être gentille était agréable à regarder. Une beauté bien vaine face à celle qui, sous le tintement de la cloche venait de faire son entrée. C'est simple, à ce moment-là, j'ai cru que mon cœur allait s'arrêter. En l'espace d'une seconde, je me suis senti tressaillir et lorsque j'ai compris que ce sourire était sincère, qu'elle était réellement contente de me revoir, que cette scène n'était pas un simulacre, ni un rêve qui s'achèverait au premier contact, j'ai senti un poids se défaire de mon cœur. Je la retrouvais enfin, son regard noisette brillant sous la lumière, son cœur tambourinant comme celui de la petite fille en émoi devant celui qui lui fait tourner la tête.Ma Tam était de retour, magnifique à souhait, redoutable et désarmante. Et ce contact, que dire de ce tendre moment ? Mon cœur tambourinait lui aussi, presqu'avec autant de ferveur que le sien. Putain, sors-toi les doigts du derche Hay, mets ta fierté de côté et reconnais ce qui doit être reconnu. Bien sûr qu'elle m'a manqué, bien sûr que je n'ai eu de cesse de penser à elle durant ces derniers jours. Bien sûr qu'elle m'obsède, bien sûr que je suis am… Ah non-non, la manœuvre est périlleuse. Il est encore trop tôt pour que je m'aventure sur un terrain que je ne connais que trop peu, voire pas du tout.

« -Carrément sexy comme ça ? Et bah dis donc, j'ignorais que je te taperais autant dans l'œil avec cette tenue » J'agrémente le tout d'un petit clin d'œil charmeur pour gommer, je l'espère, mon trouble suite à ce compliment qui ne m'aurait fait ni chaud ni froid de la part d'une autre femme. Il faut dire que Tamara Lond n'est pas n'importe quelle femme.« - Elles sont des dizaines à s'être jetées sur moi. Que veux-tu, je suis comme la lumière qui attire les papillons. » Enfin, je reprenais contenance en me parant de mon costume de faux prétentieux pour mieux la faire sourire. C'est fou comme je me sentais mieux à présent, la vieille mécanique avait repris entre nous, comme si aucune péripétie n'avait entravé notre amitié, comme si rien n'avait changé sauf peut-être le regard que je posais sur elle à présent. Tantôt rieur, tantôt charmeur, mes yeux la dévoraient de bas en haut pour mieux graver dans ma mémoire ce moment enclin à la quiétude, ces retrouvailles depuis la quête des Pommes d'Or, depuis notre baiser et les quelques aveux. « - Tu étais si belle » lançais-je après qu'elle eut terminé d'évoquer son traumatisme vestimentaire qui était à l'origine de son désamour pour les robes. « -Tu l'es encore ! » ne pus-je m'empêcher d'ajouter maladroitement pour dissiper le moindre malaise entre nous. Nous avions beau être des adultes à présent, nous n'en restions pas moins assujettis aux troubles typiques de l'adolescence. Oui, vous savez, ce moment où une fille vous tape dans l'œil et que par fierté, vous détournez le regard en « faisant style » de n'avoir rien vu. L'homme alpha par excellence qui roule des mécaniques, mais qui se retrouve très vite ébranlé par le regard, par le sourire, par les mots de cette fille qui fait battre son petit cœur. Alors nous en étions là, deux ados qui se redécouvrent naïvement, timidement, presque innocemment. J'eus presque l'envie de lui prendre la main, de lui sourire, d'agrémenter la conversation de tout un tas de conneries, mais le but de cette rencontre était tout autre.

J'ai compris bien malgré moi, que j'étais le dindon de la farce où moment où leur regard se sont croisés. Mon cœur a égoïstement raté un battement lorsque l'une s'est avancée et que l'autre la nommée. Dans un monde parallèle, ça ne m'aurait rien fait, j'aurai même éclaté de rire et nous aurions gaiement bu notre thé et avalé notre pâtisserie. Oui, sauf que nous ne sommes pas dans un putain de monde parallèle et que ce qui me semblait être une révélation, ne me fit pas sourire, loin de là. « - Oui Tam, Cooper est belle et bien ma fille. » dis-je après m'être rassis en me prenant la tête, laissant ainsi les deux femmes de ma vie, continuaient la conversation. Si nous n'étions pas dans un salon de thé, j'aurais très certainement opté pour un double whisky que je me serais enfilé d'une traître pour pallier l'absence temporaire engendrée par cette « petite » révélation. Mais nous ne sommes pas dans un bar et j'approche l'année de sobriété. Conclusion : ne fais pas le con Haytham, ce n'est rien, ça va passer ! Passé le petit intermède et les quelques explications de Tamara, mon regard se porta aussitôt sur Maisie, que je ne pouvais blâmer au vu de la situation, d'ailleurs le pourrais-je un jour ? Aussi dingue que cela puisse être, je l'aime. Nous ne nous connaissons que très peu, mais je l'aime et c'est une certitude qui emplit mon cœur de bonheur et me fait oublier les beaux malheurs de mon existence. Oui, c'est ma fille, mon sang, ma fierté, mon petit bonheur de 25 ans. C'est une femme, mais à mes yeux, elle demeure mon petit trésor, mais pour ne pas passer pour le père poule casse couille, je m'efforce de la voir comme une adulte.

« -Ma chérie ! » lançais-je alors qu'elle venait de s'adresser à Tamara justifiant ses choix, ou plutôt l'absence de choix. Je ne pus m'empêcher de me relever pour m'approcher un peu plus et ainsi prendre ma fille dans les bras et la serrer tout contre moi lui murmurant à l'oreille quelques rassurantes paroles. « - Ce n'est pas grave ma puce ! Ne pensons pas aux choses négatives aujourd'hui ok ? » Peu à peu je me défaisais de cette étreinte père-fille, lui adressant au passage un grand sourire, que j'espérais, apaisant. Je repris alors ma place, espérant au plus profond de moi, que cette entrevue ne tourne pas au pugilat. Tam, sans animosité, invita Maisie à s'asseoir à nos côtés. « -Effectivement Tam, avec moi rien ne sera jamais simple et tu le sais mieux que personne ! » Etait-je fière ? Oui, aussi dingue que cela puisse être, j'étais fière, chassant du revers de la main tout ce qu'il avait de négatif. Je souris à Maisie pour l'encourager à s'asseoir alors que Tam lui offrait ce qui semblait être à ses yeux, le plus beau des compliments. « -Tu remarqueras aussi que cette magnifique jeune demoiselle qui est accessoirement ta collègue, a aussi mes yeux et de ce fait, je pense que c'est un meilleur compliment que pour le caractère. Mais je suis bien obligé d'admettre que nous avons effectivement le même caractère toi et moi. » La jolie serveuse, un peu moins charmeuse cette fois-ci – (on se demande pourquoi) revint à la charge et prit notre commande.

« -Vous avez du Smoothie Raspberry Heaven ? »

« -Oui nous en avons ! »

« -Bien alors je vais prendre ça et un Muffin au Lemon Curd. Merci » Puis, avec un sourire moins conséquent, elle s'adressa aux deux femmes de ma vie pour prendre leur commande, vite expédiée pour que nous puissions lancer une première conversation. Me grattant le sommet du crâne, enclin à une grande réflexion, je me devais de lancer (les hostilités) la conversation. Après tout, n'étais-je pas l'instigateur de cette rencontre ?  Aller Hay, tu prends une grande, voir une très grande inspiration et tu te lances dans un monologue. Et c'est ce que j'ai fait.

« - Ce n'est pas à cela que je m'attendais pour tout vous dire ! J'ai l'impression que les caprices du destin sur ma personne sont au moins aussi grands que ma proportion à m'attirer des ennuis. Wow, ma meilleure amie, un ami et maintenant ma fille, bossent tous les trois au sein d'une entreprise qui traque et extermine les « miens » Attendez, laissez-moi finir avant d'intervenir. Je sais que vous n’adhérez pas à cela. (regard sur Tam) du moins plus maintenant. Mais comprenez que pour moi la pilule est dure à avaler. Je m'inquiète plus pour vous deux que pour moi. Je ne supporterais pas qu'il vous arrive quelque chose par ma faute. J'ai déjà perdu ma mère, je ne veux pas perdre les deux autres femmes de ma vie. Vous comprenez ? Bon toujours est-il que ce n'est pas ce type de discours que je me suis entraîné à répéter devant mon miroir ce matin. Voilà on oublie l'introduction, pas fameuse soit-dit au passage. Donc voilà, nous y sommes, Maisie ma fille ma magnifique et courageuse fille. Je te présente Tamara Lond, pas l'agent, non juste la Tamara Lond avec laquelle j'ai passé les dix plus belles années de ma vie. Je me suis juré de ne plus mentir, de ne rien cacher, ni à l'une ni à l'autre. Ça commence donc par cette rencontre. Comme vous vous connaissez déjà, j'imagine que c'est plus simple non ? J'imagine aussi que vous avez quelques questions en tête. Avant toute chose, sachez que je me tiens prêt. Tam a du dossier sur moi n'est-ce pas ? » Le regard que je venais de lui offrir semblait anodin pour moi, n'importe quel observateur aura néanmoins compris que c'est un homme amoureux qui observait à présent Tamara Lond. Me suis-je donc fais grillé ? Telle était la question !





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Tamara Lond
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COLONEL BADASS
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MessageSujet: Re: Coffee or chocolate ? (terminé)   Coffee or chocolate ? (terminé) EmptyMer 5 Oct - 23:02


Coffee or Chocolate ?
Faisons les présentations.

Revoir Hay après la mission des pommes du jardin des Hespérides faisait un bien fou à Tamara. Tout avait changé entre eux ou plutôt tout était revenu à la normale. Cette fois, plus aucune animosité, et après ce baiser échangé à la fin du voyage, l’agent de terrain ne pouvait plus nier les sentiments qu’elle avait toujours eus pour ce demi-dieu, et qu’elle avait enfouis si longtemps. Peut-être le savait-il, peut-être que non, mais elle, en tout cas, n’était pas prête à mettre des mots sur de tels sentiments. C’était déjà assez difficile pour elle de les admettre.
Le revoir, en plus si bien apprêté, lui réchauffait le cœur (oui, elle un a un, bande de lecteurs médisants !). La fausse prétention du fils de Mars sur son sex-appeal fit rire Tam qui secoua la tête doucement en le regardant avec tendresse. Elle l’aurait voulu qu’elle n’aurait pas réussi à s’empêcher de le regarder ainsi. A vrai dire, elle ne s’en rendait même pas compte. Elle ouvrit de grands yeux ronds lorsqu’il lui déclara l’avoir trouée belle à l’époque dans sa robe à fleurs que Victoria Lond l’avait forcée à porter pour aller à l’école. Le pire souvenir de Tam en terme d’égo.

-Tu te fous de moi, j’ai jamais eu aussi honte de toute ma vie, lança-t-elle en souriant.

Un sourire qui s’élargit tout en étant quelque peu gênée lorsqu’il annonça qu’elle était toujours belle. Ils n’eurent guère le temps d’épiloguer à ce propos, puisque la fille de l’irlandais fit son entrée. Le verdict était tombé, et l’agent Lond avait parfaitement compris la situation avant même qu’Hay ne réponde à sa question rhétorique. Alors que Maisie répondait sur le fait que son entrée au DLCEM  n’était pas vraiment un choix personnel, Tam répondit par un haussement de sourcils et une moue approbateurs, tandis que le papa alla prendre sa fille chérie dans ses bras. L’agent de terrain tâcha de ne pas rester bouche bée pour éviter de ressembler à une carpe sortie de l’eau, mais clairement, cette scène était le truc le plus inédit du moment : Hay Cassidy serrant sa fille dans ses bras. Bordel il avait une fille, et cette gamine, c’était sa collègue ! Elle avait un peu de mal à réaliser.
Tam ne put s’empêcher de faire une remarque sur le caractère commun du père et de la fille, tandis que le demi-dieu se rasseyait. Maisie sembla prendre cela pour un compliment ce qui provoqua chez l’instigatrice un rire silencieux.

-Oui, ces yeux, ce regard, je me disais bien qu’ils me faisaient penser à toi. Je pensais que c’était mon imagination qui me jouait des tours. En fait, elle me fait penser à ta mère. Elle a les traits d’Eileen.

C’est ce moment que choisit la serveuse, un peu trop jolie et un peu trop souriante à l’égard du fils de Mars, pour prendre les commandes. La belle brune la regarda faire son petit manège, à force de sourires Colgate et voix mielleuse, d’un œil un peu sarcastique, ou plutôt le genre de regard qui disait « dommage que tu ne sois pas une gorgone, je t’aurais bien refait le portrait ! ». Mais Tamara lui afficha un faux sourire de circonstance, le même qu’elle utilisait en mission pour avoir l’air aimable et ainsi pouvoir obtenir quelque chose.

-Un chaï tea au lait de soja et un carrot cake, s’il vous plait.

Elle laissa ensuite Maisie passer sa commande et ne prêta plus du tout attention à Sandy –c’était marqué sur le badge de la serveuse, le sens de l’observation exacerbée d’un agent de terrain se devait de remarquer ce genre de détails- qui alla tout préparer. Haytham décida alors de lancer la discussion. Le pauvre, effectivement, ça ne devait pas être évident d’apprendre que toutes les deux travaillaient au DLCEM. Tamara hocha la tête pensivement. Comment faisait-il pour ne pas pêter un câble ? La vie réservait vraiment de drôles de surprises, et l’agent Lond s’était conditionnée pour apprendre à connaitre la fille de l’homme qu’elle aimait en secret, même à passer du temps avec elle et faire un effort de sociabilité pour qu’elles s’entendent bien, mais jamais Ô grand jamais elle n’aurait pensé qu’en fait, elle pouvait la voir tous les jours au travail. Surtout que la personne qu’était Tam au taf était très différente de celle qu’elle était avec Hay. Nous précisons « avec Hay » parce qu’avec lui, elle était encore différente qu’avec le reste du monde. Enfin bref, c’était compliqué, là tout de suite, dans sa tête.

-Oh, tu n’as pas à t’en faire, ni pour l’une, ni pour l’autre. Personnellement, je me suis toujours très bien débrouillée, et puis pour m’être entraînée avec Cooper… Maisie –il fallait qu’elle s’habitue à l’appeler par son prénom maintenant, en dehors du QG, ça aussi c’était bizarre- je peux te dire qu’elle sait se défendre, même si elle n’aime pas les armes à feu, ajouta-t-elle avec un petit sourire en coin à la jeune fille, en souvenir de son jour d’arrivée. C’est un truc de rejeton divin de préférer les armes qui permettent de se faire cogner plus facilement ? demanda-t-elle avec ironie.

Le regard que lui lança Haytham par la suite, à la fin de son petit discours, la désarçonna complètement, chose qui ne lui arrivait jamais. Elle sentir alors qu’elle perdait ses moyens, c’était incompréhensible pour elle. Son sourire se dissipa lentement tandis que son regard avait ancré le sien.

-Euh… Oui… Ca… des dossiers j’en ai… bredouilla-t-elle.

La petite brune secoua la tête pour se reprendre et regarda Maisie en soufflant doucement avant de jeter un regard amusé au fils de Mars.

-Mais… tu veux vraiment que je lui raconte tes exploits maintenant ? C’est… ben… y a matière quand même !

Chaque fois qu’elle repensait à leur enfance, à toutes les bêtises et les jeux qu’ils avaient pu faire, Tam ne pouvait réprimer un sourire à la fois amusé et nostalgique. Pour elle aussi, ça avait été les dix plus belles années de sa vie, en plus d’être les premières.

-Bon, déjà, il faut savoir une chose, une information essentielle… Que dis-je, primordiale pour la survie de l’humanité, commença-t-telle aussi sérieusement que possible en regardant Miss Cooper. Il ne faut jamais, en aucun cas, le laisser s’approcher d’une cuisine, surtout si c’est pour faire une tarte Tatin.

Elle échangea avec Hay un regard complice. Il savait parfaitement de quoi elle parlait. Et l’épisode auquel elle faisait allusion leur avait valu, après la déception d’avoir loupé la pâte de leur tarte, un bon fou-rire qui reprenait chaque fois qu’ils évoquaient la tarte Tatin ratée, devenue la « tarte au pain ».



FICHE ET CODES PAR ILMARË


Dernière édition par Tamara Lond le Dim 23 Oct - 19:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Coffee or chocolate ? (terminé)   Coffee or chocolate ? (terminé) EmptyJeu 20 Oct - 21:40



Tamara, Haytham, Maisie
COFFEE OR CHOCOLATE?

Est-ce que ça vous ai déjà arrivé d’avoir l’impression de rêver tout en étant éveillé ? C’était précisément ce que ressentait Maisie en ce moment même. Elle avait non seulement retrouvé son père, mais en plus, ce dernier sortait avec l’agent Lond ! C’était elle son amie d’enfance de longue date. Quelque part, Maisie était rassurée de l’apprendre. Elle savait qu’avec elle comme compagne, son père ne pourrait que filer droit. Tamara avait un caractère relativement bien trempé. Ce qui était une excellente chose. Mais pour le coup, la relation entre elle et Maisie devenait quelque peu étrange. Une rumeur courrait au DLCEM sur l’agent Lond. Il se trouvait que cette dernière n’était vraiment pas sociale du tout. C’était la pure vérité. Ce que Maisie trouva drôle, c’était que le comportement de sa collègue changeait radicalement lorsque cette dernière se trouvait en compagnie de son père. C’était bien sûr une information que Maisie garderait pour elle. Il ne fallait pas que d’autres personnes ne l’apprennent. Car si tel était le cas, elle ne serait plus vue de la même manière au département. Et ce n’est pas ce que Maisie souhaitait. Car elle admirait vraiment beaucoup l’agent Lond. Elle lui avait appris beaucoup de choses.

Le fait que Maisie ne soit pas entrée au DLCEM de sa propre volonté n’était pas une excuse qu’elle avait cherché à donner pour que son père ne soit pas fâché contre elle. C’était la stricte vérité. Elle avait été embarquée la dedans et quand elle avait appris de quoi il retournait vraiment, elle ne put que s’en mordre les doigts en silence. Mais cependant, une question lui traversa l’esprit. Comment Tamara avait atterrit là-bas ? Elle sortait avec son père après tout. A moins qu’elle le faisait dans le but de le protéger. Maisie savait qu’Eva faisait les choses en ayant bien prit le soin de réfléchir aux conséquences. Allait-elle oser lui poser la question ? Si ça se trouve, Tamara le lui dirait elle-même. Elle espérait qu’elles pourraient être proches, car Tamara était une solitaire. Elle espérait que la suite de la conversation allait suivre son cours. Maintenant que le choc Maisie est la fille d’Haytam était passée, la conversation prendrait sans doute une toute autre direction, plus détendue sans doute.

Et la conversation commença relativement bien. Maisie était fière d’avoir le même caractère que son père. Qui sait, elle trouverait très certainement encore d’autres points communs avec lui. Déjà, ils avaient le même goût pour le sport. Ce qui était plutôt une bonne nouvelle.

« J’aimerai bien voir une photo de ma grand-mère. Je suis certaine que ça devait être une très belle femme. » Elle se dit qu’elle aurait peut-être dû éviter de parler de ça. Car elle savait que ce sujet là était quelque peu sensible.

Maisie ne put s’empêcher d’observer Tamara lorsque la serveuse vint prendre les commandes. Elle aussi avait remarqué son petit manège. Elle regarda à nouveau Tamara qui lui souriait. Mais à force de la côtoyer et de travailler avec elle, Maisie savait pertinemment que le sourire que cette dernière utilisait, était très loin d’être sincère. La jeune femme trouva quand même la serveuse sacrément gonflée. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure que son père et Tamara était en couple. Mais ça n’avait pas l’air de l’inquiéter plus que ça. Il y a vraiment des personnes sans gêne sur cette terre. Quand la serveuse regarda Maisie, cette dernière lui souria aussi. Son sourire voulait dire, tu touches à mon père, je t’atomise.

« Je prendrais un Macciato caramel sans chantilly avec un donuts s’il vous plaît. »


Il est vrai que la nouvelle devait faire un effet boulet de canon sur ce pauvre Haytham. Mais ce dernier devait quand même être rassuré sur le fait que Tamara veillait sur Maisie. Même si cette dernière travaillait relativement bien, elle avait encore beaucoup de choses à apprendre. Mais elle aurait bien voulu partir du DLCEM. Car même si elle pouvait pratiquer tous les sports qu’elle aimait, profession était à dix milles kilomètres d’être son objectif de carrière. Elle voulait être professeur de sport. Pas travailler pour un organisme secret qui extermine les créatures mythologiques. Surtout que certaines créatures ou certain demi-Dieu, non rien demandé à personne. La plupart du temps, ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment. Et c’était une chose que Maisie ne cautionnait pas. Pour elle, la terre était bien assez grande pour accueillir tout le monde. Bon, après les créatures qui mettent les autres en danger, là on est d’accord. Le seul souci, c’est qu’elle ne voyait vraiment pas comment elle pouvait faire machine arrière. Donc autant rester dans l’ombre de Tamara. Elle serait en sécurité au moins. Et puis elle trouvait Marvin super drôle. Elle ne savait pas non plus que son père le connaissait.

Maisie écoutait la conversation avec attention. Elle fut contente quand Tamara dit à son père qu’elle savait se défendre. Il faudrait d’ailleurs qu’elle fasse une séance de combat au corps pour que son père puisse voir le tout de ses propres yeux. Puis, elle revint sur le sujet des armes à feu. Oui, Maisie avait horreur de ces trucs-là. Elle aimait se battre à armes égal. Bon, d’accord, il est vrai que si un cyclope lui fonce dessus, ça peut être utile pour de la légitime défense. Car même si elle était douée au sport de combat, elle ne possédait malheureusement pas la même force démesurée que son père.

Maisie était en train d’halluciner ! L’agent Lond était en train de perdre ses moyens ! Elle ne l’avait jamais vu dans un tel état. Preuve que son père lui faisait vraiment de l’effet. Elle ne put s’empêcher de sourire. Elle espérait un jour, ressentir un amour aussi fort pour un homme.

« Oh ça, je n’en doute absolument pas. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis certaine que mon père devait t’entraîner à faire des bêtises. Je me trompe ? »

Maisie lui rendit son sourire et ouvrit grand ses oreilles. Elle avait vraiment hâte de savoir toutes les bêtises que ces deux-là avaient pu faire.

La jolie brune regarda son père avec un sourire qui signifiait : oh oui, dis-lui qu’elle peut raconter. Elle avait vraiment envie de savoir comment avait été son enfance. Une chose dont ils n’avaient pas encore eu l’occasion de parler entre eux. Mais avec Tamara dans la discussion, ça allait être encore plus drôle. Elle imaginait très bien la scène. Etrangement, elle était relativement sage quand elle était petite. La raison était simple. Elle n’avait personne pour l’entraîner à faire des bêtises.

Maisie regarda Tamara qui avait pris un air sérieux. Elle se demandait ce qu’elle allait bien pouvoir lui annoncer. Cette dernière lui expliqua que pour la survie de l’humanité, il ne fallait surtout pas que son père approche d’une cuisine. Elle ne put s’empêcher d’éclater de rire. « Eh bien j’ai la joie de t’annoncer que nous avons fait un atelier cuisine. Et étrangement, tout s’est bien passé. Il n’y a eu aucune explosion.»

Mais elle voulait quand même savoir de quoi elle parlait. Son père ne savait donc pas faire un gâteau. En fin, une tarte du moins. Elle se demandait ce qui s’était passé dans cette cuisine. « Que s’est-il passé avec cette fameuse tarte ? Papa a mis le feu à la cuisine ? »


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MessageSujet: Re: Coffee or chocolate ? (terminé)   Coffee or chocolate ? (terminé) EmptySam 22 Oct - 17:48

Coffee or chocolate?
Tamara & Maisie
Retrouver le chemin vers soi est difficile. Il n'y a pas de boussole, pas de carte...La seule solution, c'est de fermer les yeux, de faire un pas en avant et de prier pour y arriver.


Si la force surhumaine demeurait être l'une de mes facultés « officielle », ma capacité à m'attirer des ennuis additionnée à un manque de bol indiscutable, constituait-elle aussi l'une de mes « super » facultés et à un tel degrés de pratique l'on ne pouvait en douter. Je n'avais donc pas de bol et cette rencontre entre ma meilleure amie et ma fille en était la parfaite illustration. La terre n'est-elle pas assez ronde pour s'éviter quelques mésaventures de ce genre. J'entends par là les deux femmes de votre vie qui d'une part se connaissent et qui d'autre part, travaillent au même endroit. Précisions que cet endroit où des sommités dans leur domaine se côtoient, est si l'on puis dire, un organisme « privé » (je suppose) qui souhaiterait exterminer les créatures mythologiques. Et pas de favoritisme, les nymphes, les cyclopes, les trucs à trois yeux, à dix bras, nous, les demi-dieux qui n'avons rien demandé à personne et tout un bestiaire mythologique. Et ils sont dangereux pour nous, autant que le désherbant pour les insectes et que le piège à souris pour les rongeurs. Ces types et nana (ils font dans la parité, j'en ai la preuve sous les yeux) ne sont pas des tendres. Là il n'est pas question de cure-dent, non ! Eux bénéficient de la crème de la crème en matière d'arme, tellement que je me demande pourquoi mon cher père ne revoit pas sa copie. Ce n'est pas avec mes cures dents géants que j'irais loin…quoique je me plains un peu trop vite là ! N'ai-je pas survécu à la précédente attaque ?! De toute évidence oui, toujours est-il qu'ils sont dangereux et que les deux personnes auxquelles je tiens le plus, travaillent là-bas. Je n'ose de ce fait imaginer ce qui pourrait arriver si quelqu'un venait à apprendre que la fille d'un demi-dieu et sa meilleure amie travaillent entre leur mûr. N'y pense pas, ni pense pas Haytham reste calme, fais comme si de rien n'était. Sourit et pense à cette magnifique journée ensoleillée ….


J'ai posé mon regard enfantin sur la vitrine en constant bien malgré moi que le soleil avait mis les voiles pour laisser sa place à une belle averse. Si ça ce n'est pas de la chance. Peut-être aurai-je dû me renseigner au préalable sur la météo ! Oui bonne idée, toujours est-il qu'il faisait plein soleil il y a quelques minutes et que maintenant il pleut comme vache qui pisse ! Aller ce n'est rien que de la pluie ! « -Bah dis-donc on dirait que ce bon vieux Jupiter nous fait des siennes ! » dis-je en désignant l'extérieur tandis que Maisie me faisait par d'une envie au combien légitime. Je dois avouer que le sujet concernant ma mère, ne faisait, à juste titre, pas parti des grands sujets de conversations et pour cause. En parler me ramener à une époque dont je préférais taire certains souvenirs. D'ailleurs mon hésitation en disait long là-dessus. « -Euh…Maisie je… Ok ! Je dois avoir quelques photos dans un album chez moi. Il faudra que je fouille un peu pour le retrouver. » Pour faire taire le malaise, ma bouche laissa paraître un franc sourire. Il était temps pour moi de tourner une page, non ? Et puis la quête identitaire de Maisie est normale et je ne peux me résoudre à me mettre au travers de son chemin. Elle a le droit de connaître sa grand-mère, de la voir sur quelques photos, d'appréhender son histoire, je lui dois bien ça et puis ça serait l'occasion, pour moi, de la faire revivre même si ce n'est que dans ma mémoire.


Mon regard se posa à nouveau sur la devanture de la boulangerie tandis que la serveuse prenait les autres commandes. Je ne pus que remarquer son joli sourire à mon égard, ne comprenant pas vraiment ce qui me valait cela. Mon regard se posa alors sur Tam qui abordait aussi un sourire, mais un peu moins charmant que celui de la jeune femme qui détourna le regard et acheva de prendre les commandes. « -Merci » dis-je à nouveau tandis qu'elle s'éloignait déjà. Au fond de moi, j'arborais un sourire qui s'étirait jusqu'aux oreilles. Tam était jalouse, je n'en doutais pas une seule seconde. Les fins observateurs rétorqueront que je me fais des films, qu'elle n'a rien dit ou rien fait qui pouvait attester de cette jalousie naissante. Non, mais ô les gens, vous ne la connaissait pas aussi bien que moi. Je sais quand elle aborde un sourire sincère et là ça n'était pas le cas. Là voyez-vous, elle se contentait du sourire de façade, celui qui tente en vain de ne rien laisser paraître pour ne pas rendre la situation encore plus… délicate. Pour m'éviter quelques vantardises mal placées, mon regard et mon attention se portèrent sur ma fille qui n'avait pas opté pour le mille- feuilles à ma grande surprise.


« - Un donut ? Vraiment ? J'étais prêt à parier que tu prendrais le mille-feuilles ! » Tout sourire, je pris mon portable pour le sortir de la poche de mon jean afin de le poster sur la table. Puis délesté de mon mobile, mon regard retrouva naturellement celui de Tam que j'écoutais avec la plus grande des attentions. « -Je sais que tu sais botter des derrières, ce n'est pas la question. J'ai juste du mal à ne pas m'inquiéter pour vous deux c'est tout ! » Puis ma belle Tamara me fit part d'une information qui me fit bien sourire. « -Tu n'aimes pas les armes à feu Maisie ?! Ah bah encore un point commun. Et pour ta gouverne chère Tamara, sache que mes cures dents sont très efficaces. Et puis ce n'est pas drôle si on ne se fait pas cogner. Attention, je parle pour moi hein ! En général, l'adversaire, s'il a de la chance, arrive à me frapper une fois, mais ça ne va pas au-delà. Et puis je suis plus à l'aise avec… (je baisse d'un ton) les lames. » Le sourire aux lèvres et ne quittant que très difficilement Tam du regard, je consentis à offrir à ma fille quelques anecdotes. Du moins, ça c'était avant que mon attention ne se focalise sur Tam qui commençait à bafouiller. Lui aurais-je fais perdre ses moyens ? « -Tam ? Ah tu es trop mignonne ! Tu bredouilles ! » Nos commandes arrivèrent, petit entracte qui permit à Tam de se remettre et de reprendre toute son assurance tandis que je m'attaquais à ma pâtisserie. « -Hum… la vache que c'est bon ! Quant à mes exploits vas-y ! Même pas peur. » Et alors que je m'apprêtais à croquer une seconde bouffée de ma fabuleuse pâtisserie, les hostilités reprirent de plus belles !


« - Non non, tu exagère là ! » Maisie vint alors à mon secours faisant savoir fièrement que nous nous étions livrés à un atelier de cuisine et que tout s’était bien passé. « -Véridique, rien n’a explosé, rien n’a cramé non plus et personne n’est mort empoisonné.  Quant à la tarte, je te rappelle mademoiselle Lond que nous étions deux à la faire ! Je m’en souviens encore comme si c’était hier. On n’avait galéré pour faire la pâte et pourtant, à priori nous avions suivis les instructions de la cuisine Madame Lignac. D’abord trop sèche, la pâte bien sûr, on l’a noyé dans l’eau. Ensuite trop collante, on l’a couverte de farine. Puis on a fait tout le reste comme c’était écrit ! Si tu avais vu la tête de ta grand-mère Maisie quand elle a gouté la première part.  En fait le dessus n’était pas si dégueulasse que ça. Les pommes étaient bien caramélisées, mais la pâte, mon dieu elle avait le goût de pain de seigle. Tu sais le truc hyper sec. D’ailleurs c’est pour ça que l’on a appelé notre création « tarte tapin » Avec Tam, nous échangeâmes, une fois encore un regard complice, qui prouvait bien, que malgré nos quelques péripéties, notre lien était encore là, aussi solide que la pâte de la tarte tapin. Mais quelque chose semblait avoir changé malgré tout, un quelque chose d’étrange, mais pas désagréable
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