01. •• QUE PENSEZ-VOUS DES DIEUX ? ET DES ROMAINS ? Ce que je pense des dieux ? Ils ont mon respect, à un degré plus ou moins important pour certains. J'ai toujours cru, et je le crois encore, qu'ils scrutent nos mouvements mais la règle du "on ne doit pas voir ses enfants" me porte à croire que les dieux sont bien trop respectueux vis à vis de cette règle et que mine de rien j'aimerais voir plus souvent ma mère -quoi qu'il me semble l'avoir reconnue en certains inconnus au cours de ma vie-.
Concernant les Romains je n'ai rien contre eux, ils sont comme nous : des enfants d'un couple dieu-mortel ; mais je trouve que leurs entraînement, valeurs, sont beaucoup plus durs que les nôtre et que c'est à croire que nos parents divins étaient dans une période période plus difficile. Et puis "l'avantage" me concernant c'est que je peux être certaine de ne pas avoir de demi-frère ou demie-sœur au Camp Jupiter étant donné que ma mère n'a pas eu d'enfants durant sa période romaine donc je peux me préoccuper uniquement de Jackson, mon demi-frère et Oracle de la Colonie.

02. •• QUE FAISIEZ-VOUS ET OÙ ÉTIEZ-VOUS LA NUIT DE L'INTRUSION DE LA BANDE ARMÉE DE MORTELS AU SEIN DE LA COLONIE ? Ce que je faisais ce soir-là ... J'aimerais ne pas m'en souvenir mais c'est malheureusement le cas. J'étais dans la Grande Maison, j'y loge étant donné que j'enseigne aux jeunes demi-dieux la stratégie militaire, avec Monsieur D. et Chiron a jouer à une de leurs parties de belote. Ma chouette Pallas nous a donné l'alerte à tous mais c'était trop tard pour prévoir quoi que ce soit ... Peu importe l'âge qu'ils avaient, les quarante-cinq sang-mêlés grecs ne méritaient pas leur sort et ce soir-là une immense tristesse nous habitaient, mais le lendemain la tristesse a été remplacée par l'abasourdissement puis par la méfiance et la colère.

03. •• QUE PENSIEZ-VOUS DES MORTELS JUSQU'ALORS ? ET MAINTENANT ? J'ai toujours eu une bonne estime des mortels, ayant vécu plusieurs années parmi eux pour essayer de m'intégrer et de voir autre chose que le monde mythologique. Même s'il était intéressant de vivre des journées presque normales, oui presque parce qu'il y avait toujours un ou deux monstres pour pointer le bout de son nez, et puis j'avais quelqu'un que j'aimais (oui oui un mortel) mais il me manquait la possibilité de lui parler mythologie comme avec les autres demi-dieux. J'aimais ce mortel mais la mythologie l'a fait fuir et je suis restée dans un sentiment étrange mêlant agacement et reconnaissance.
A présent, bien que j'essaye de me dire que les mortels ne sont pas tous mauvais ou des bombes à retardement comme Andrei, qu'ils n'ont pas tous peur de ce qui est différent, je ne cesse de vouloir venger la vie de ces sang-mêlés pour la plupart des enfants qui avaient toute la vie devant eux. Ce qui est certain, c'est que si on retrouve ces mortels je leur réserve une souffrance dont ils se rappelleront toute leur vie.

04. •• VOUS SENTEZ-VOUS PARTICULIÈREMENT EN DANGER OU DÉMUNI FACE À CETTE MENACE INVISIBLE ET INCONNUE ? C'est une vaste question que vous me posez. Disons qu'en tant que fille d'Athéna j'ai confiance en mes capacités ainsi que celles des autres demi-dieux et puis nous sommes constamment en danger avec tous les monstres qui veulent de nous comme repas. Ensuite, si je me sens démunie face à cette menace ? Oui. Comment battre un ennemi qui dispose d'une technologie qui neutralise la barrière protectrice et qui nous tire dessus avec des balles en bronze céleste ? Nous ne sommes pas préparés à nous battre avec une telle disparité et surtout en ne sachant pas réellement qui est l'ennemi.

PSEUDO/PRÉNOM •• Gwen. ÂGE •• 18 ans les cocos. COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE ? •• Par le blog de codage 2981122890. ^^ COMMENT TROUVES-TU LE FORUM •• J'aime beaucoup :D AVATAR •• Eva Green. SOUHAITES-TU UN PARRAIN ? •• Pas spécialement. UN DERNIER MOT •• Vive la mythologie !   .

Une jeune femme svelte, dont les cheveux bruns coupés en carré font ressortir la pâleur de sa peau et accentue le gris de ses yeux, entre dans la pièce plongée dans la semi-pénombre de la soirée. Elle va s'installer au bureau, situé à côté de la fenêtre, puis ouvre un tiroir pour en sortir un carnet et un stylo qu'elle pose ensuite devant elle. Doucement elle ouvre le carnet à la première page pour rester quelques secondes le regard fixé dans le vide et se reprenant, elle commence à écrire.

J'ai besoin d'écrire. Besoin d'écrire pour me remémorer qui je suis parce qu'en ce moment je me sens tiraillée entre un sentiment d'incompréhension et une irrépressible rancune. Mais avant d'expliquer pourquoi, il faut d'abord que j'écrive les moments les plus important de ma vie histoire d'alléger ma conscience.

Commençons par le commencement. Pour qu'un enfant vienne au monde, une relation physique entre un homme et une femme est nécessaire. Ai-je été créée de cette manière ? Non. Dans mon cas, ce n'est pas ce qu'il s'est passé et d'ailleurs il en est de même pour ma mère puisqu'elle est sortie du crâne de son père, Zeus, en armure. Et bien me concernant je suis née des pensées de la déesse de la Sagesse, chose qu'elle accorde aux -quelques- hommes qu'elle aime/a aimé. Alors j'ai émis mon premier souffle le 4 janvier 1980 à Augusta, dans le Maine, et de part ma condition d'enfant d'Athéna j'ai été immédiatement reconnue comme sa fille. Mon enfance n'a pas été difficile. Quoi que vivre seule avec mon père a pu faire naître en moi un sentiment d'espoir que ma mère vienne nous rendre visite ... mais ayant été au courant de mon origine, plutôt rapidement dès le moment où j'ai su lire, j'ai toujours su que malgré que ma mère se trouve sur l'Olympe elle devait forcément garder un œil sur moi -d'ailleurs à plusieurs reprises il m'a semblé la reconnaître en certains inconnus-. Bref. Très jeune j'ai été passionnée par le monde et plus particulièrement par la lecture ... en grec ancien étant donné que mon cerveau est génétiquement programmé pour le lire donc je ne raconte pas l'épreuve que c'était lorsque que je devais lire à l'école et mes notes n'étaient pas grandioses au vu de mon "problème" de lecture mais cela ne m'a pas empêchée d'apprendre correctement l'anglais et d'autres langues comme l'espagnol en écoutant seulement les journaux télévisés et en adaptant l'apprentissage écrit en passant par le grec.

Je suis arrivée à la colonie des sang-mêlé à mes huit ans, accompagnée d'un satyre nommé Arion -qui devait veiller sur moi puis m’emmener à la colonie une fois le moment venu- et le parcours a été quelque peu ralenti. Faut croire que lorsqu'on est la fille d'Athéna on a tendance à attirer presque autant les monstres que si on était l'enfant d'un des Trois Grands. Alors sur le chemin nous avons eu à faire à un monstre fort peu avenant, et même si nous sommes arrivés à destination en un seul morceau je ne pouvais pas faire quoi que ce soit sans avoir une arme. Je crois que c'est au moment où Arion et moi étions sur le point de nous faire dévorer que ma loyale lance est apparue -coup de pouce de ma mère- mais ça n'empêche que ne sachant pas utiliser une arme, peu importe son type, je ne pouvais pas faire grand chose. Il a bien fallut courir vite pour se mettre à l'abri derrière la barrière protectrice de la Colonie des Sang-Mêlés. Sacré mise en bouche du monde des demi-dieux, n'est-ce pas ? J'ai été impressionnée non pas de peur mais plutôt de fascination lorsque je suis passée sous l'arche et vu d'abord la Grande Maison avec son toit bleu si particulier. Chiron m'a accueillie puis m'a fait visiter la colonie avec ses bungalow représentant les Douze Olympiens, son amphithéâtre, l'arène et l'armurerie, ses terrains de sport et ses ateliers d'art, etc... Puis est arrivé le moment de me rendre à mon bungalow -meublé avec des tableaux, des vitrines d'armes et des bibliothèques pleines à craquer de livres- et à partir de ce moment commençait mon entrainement d'enfant d'Athéna. C'était dur à gérer, tous ces entraînements avec toutes ces armes mais ce que je préférais le plus c'était le jeu du Capture l'étendard qui me permettais d'user à volonté de ma capacité à mettre en place des stratégies gagnantes. Les premières années je restais tous les jours à la colonie et lors de ma première sortie au Mont Olympe que j'ai commencé à rentrer chez moi pour les vacances.

J'avais alors douze quand Chiron nous a emmenés sur l'Olympe et qu'est-ce que j'étais contente : c'était la première fois que j'allais voir ma mère parmi les autres dieux. Ma mère avait une telle prestance et elle inspirait le respect dans sa tenue grecque, j'étais tellement impressionnée que je n'ai pas osé me laisser aller à des retrouvailles chaleureuses. J'ai tout de même eu le droit a eu contact lorsqu'elle m'a offert un pendentif me permettant de devenir invisible une fois un petit casse-tête résolu (étonnant non ?). Environs une semaine après la sortie a l'Olympe j'ai reçu ma première quête ! Elle n'était pas simple dans le sens que j'étais quand même la fille d'Athéna mais elle était accessible pour une demie-déesse de douze ans. Mais ce n'est pas ma première quête que je retiens le plus : c'est celle que j'ai reçue avant de partir quelques années dans le monde des mortels.

"A l'Est tu iras et l'océan tu traverseras, Là où tout a commencé est ta destination. Le casque caché de la Promachos tu devras ramener. Dangereuse sera ta route mais de la fierté tu ressentiras."

 Ces mots, qui restent gravés dans ma mémoire, m'ont tout droit menée à Athènes et plus précisément l'Acropole. Et bien les mises en gardes de Chiron ainsi que le passage "dangereuse sera ta route" n'ont pas menti : déjà qu’emmener par avion un satyre claustrophobe ce n'est pas chose aisée mais nous avons croisé un sacré paquet de monstres et ce dès le trajet en avion. Heureusement que je ne suis pas la fille directe d'un des trois Grands parce que je ne serais plus là depuis un bon moment ! Nous sommes arrivés au Parthénon en un seul morceau et il n'a pas été facile de retrouver le casque de ma mère, non pardon je reformule : il a été difficile de prendre le casque. Non seulement il fallait éviter d'attirer l'attention des mortels mais en plus des monstres vraiment dangereux étaient présents et ça nous a prit pas moins d'une semaine pour repérer les lieux, établir un plan et aller chercher l'objet de ma quête. Je dois d'ailleurs plusieurs balafres dans le dos et sur les bras à une stryge qui sur mon chemin pour récupérer le casque. C'est d'ailleurs lors de cette quête que j'ai trouvé Pallas, une chouette chevêche qui me suis désormais partout où je vais. Et suite à la mésaventure du trajet en avion je suis repartie avec Arion en bateau.
Après cette quête réussie, et surtout après avoir rendu son casque à ma mère, j'ai décidé de partir vivre quelques temps parmi les mortels. L'intégration en elle-même n'était pas difficile, d'autant plus que mon père mais c'était le fait que mon cerveau ne lisait rien d'autre que le grec alors j'ai dû faire un métier qui me permettais d'entretenir mes capacités et surtout qui me faisais bouger : j'ai été serveuse, guide au musée d'histoire naturelle de New-York ou encore garde côte. Bien sur vivre en dehors de la colonie me demandais d'être d'une vigilance de tous les instants et parfois il m'arrivais quand même de tomber sur des monstres -ceux qui voulaient me tuer, cela va de soi- mais il m'est aussi arrivé de m'enticher d'un mortel avec qui je suis sortie pendant un bon moment avant que mon monde mythologique me rattrape et le fasse fuir. Je suis revenue à la colonie, légèrement agacée mais bizarrement reconnaissante, j'avais a peu près vingt-cinq ans et c'était avec plaisir que j'ai retrouvé Arion (plus âgé), Chiron, Monsieur D et les demi-dieux. Je me suis vue proposé, un an après mon retour (je devais bien reprendre les entraînement), un emploi pour entraîner les jeunes à la stratégie militaire et j'ai accepté. D'ailleurs ...

Une vois forte interrompt la jeune femme.
- Helena tu es prête ? On va commencer !
La brune relève la tête et répond.
- J'arrive Chiron, faites un tour de chauffe sans moi !
Elle sourit légèrement avant de se remettre à écrire pour rejoindre le centaure et le directeur de la colonie pour jouer à la belote.

Je vais me dépêcher de terminer parce que connaissant Monsieur D il va très vite s'impatienter si je ne descends pas dans les prochaines minutes.
Avec le recul je peux dire que les années se sont écoulées à une vitesse folle et que l'innocence aussi. La colonie a été attaquée et ce, par deux fois. Lors de la  première attaque, la plupart des pensionnaires étaient paisiblement en train de dormir lorsque quarante-cinq d'entre eux ont étés lâchement assassinés. Ma chouette a eu beau donner l'alerte il était trop tard pour les sauver et ce pauvre garçon devant la Grande Maison ... j'étais à quelques mètres et je n'ai rien pu faire. La deuxième attaque a été un vrai cafouillage de notre part. On aurait dû essayer de calmer la demie-déesse capable d'invoquer tout ce qui lui passe par la tête et les émotions ou essayer de la désarmer mais rien n'aurait pu empêcher les mortels de tirer à vue sur nous et de repartir avec les leurs en emportant deux des nôtres. Ce soir-là j'ai reçu une balle dans la hanche mais j'aurais préféré que toutes les balles me transpercent plutôt que des enfants. Il faut faire quelque chose ! Il faut qu'on sache qui sont ces mortels et pourquoi ils s'en prennent à nous.

La jeune femme serre le poing droit tout en posant le stylo et refermant le carnet. Elle quitte le bureau pour aller cacher le carnet parmi les livres présents dans sa petite bibliothèque personnelle puis sort de la chambre, fermant la porte derrière elle, et descend rejoindre Chiron.