Les policiers étaient enfin partis sous le conseil un peu précipité des demi-dieux, mais surtout guidés par leur instinct de survie. Cette blonde le tracassait grandement notre kangourou romain. Il la jaugea une dernière fois avant de s’élancer dans la gueule du monstre. La chimère qui avaient été clairement vu que par les deux légionnaires et cette étrange « mortelle » – car il avait un doute – observa le véhicule partir.

Les deux demi-dieux s’étaient engouffrés dans le dédales de ruines. Certaines maisons tenaient encore debout. Hillel décida d’en traverser une et rattrapa Marjolaine dont une planche céda sous son pied. Ils erraient ici et là, regardant ce qui pouvait bien leur servir ou les intéresser. Il y avait beaucoup de corps et certains dont on devinait à peine qu’ils avaient été humain. Un vrai carnage. Ils s’enfonçaient toujours un peu plus dans le village. La chimère les avaient sentis et se dirigeait vers eux.

« Cherche les ! » murmura Marjolaine alors que cette dernière se défila. « Je vais occuper la bête » et Hillel se retourna pour l’attraper, mais sa comparse avait déjà disparue au tournant d’une petite maison dont le toit s’était écroulé. Hillel soupira et se recentra un court instant avant d’user de ses pouvoirs et chercher s’il ne reconnaissait pas un visage familier dans les corps, ou alors s’ils n’étaient pas blessés ou encore caché quelques parts. J’essai d’avoir espoir…

Pas le temps de faire quelques bonds rapides ici et là que Marjolaine hurla le prénom du fils de Mercure. Elle n’avait pas réussit à faire diversion. Elle peinait à utiliser de gros pouvoirs, encore un peu fatiguée. Les murs de roche n’étaient pas assez puissant pour l’arrêter. L’endroit était pourtant humide et la terre compacte. Elle les brisait d’un élan puissant la tête en avant. Elle se faufilait ici comme une anguille. Hillel vola à son secours alors que la bête lui arrivait dessus. L’attrapant par la taille, il la plaqua trois mètres plus loin comme s’il était sur un terrain de rugby. La chimère passa à toute vitesse juste après leur passage. Elle aurait pu ne faire qu’une bouchée d’eux. Ils gagnèrent un peu de temps, mais pas tant que ça. Ce monstre était vif. Il y avait un tas de corps qu’on avait commencé à déplacer et entasser. Sûrement la police. Hillel s’était jeté dedans et serrait fort Marjolaine contre lui. Il utilisa son pouvoir de camouflage pour les cacher. L’odeur infecte des cadavres ternira leur odeur. Hillel essayait d’être calme, mais il avait le palpitant et respirait rapidement. Marjolaine aussi. Il lui avait au préalable plaqué une main sur la bouche qu’elle ne fasse aucun bruit. Il la tenait fermement le dos contre lui, pour l’intimer de ne pas bouger non plus.

C’est alors que les yeux fermées, la demoiselle finit par les ouvrir pour prendre son courage à deux mains et voir ce qui s’y passe. On pouvait entendre le sifflement de sa langue pas loin et son corps glissant sur le sol humide. Pas une ombre rien. Elle pouvait être n’importe où. Elle tourna alors la tête et fit face à deux visages qu’elle ne voulait pas voir. Du moins pas comme ça. Lucian et Maggie. Elle se mit à trembler de tout son être et étouffa un cri. Hillel sursauta et serra un peu plus sa main sur sa bouche. « Shhht… » murmura t-il paniqué. Il sentit alors les larmes de la demoiselle lui inonder la main qui lui donnait encore un peu de force pour ne pas craquer. Ils étaient là, livides à côtés des autres cadavres à moitié dévorés. Hillel tourna alors la tête, essayant de comprendre et il croisa le visage de ses camarades aussi. Lui, il se retint de vomir. Il serra un peu plus son autre bras, celui autour du corps de Marjolaine, pour essayer de porter sa peine.

Marjolaine arrive à faire diversion avec la bête ? oui-non.
Si oui : Assez longtemps pour que Hillel trouve leurs potes dans les cadavres et leur état ? oui-non.
Si non : se cache dans les cadavres avec Marjo et tombent sur eux par hasard (2 seulement) ? oui-non

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'Oui/Non' :

La bête était juste au-dessus d’eux. Marjolaine craquait sous la pression et elle émit comme des gémissements de plaintes. En vrai, Hillel non plus ne tenait plus. Le monstre les repéra. Elle ouvrit sa gueule et c’est cette fraction de seconde qui permit à Hillel de déguerpir avec la célérité qu’il tenait de son père. Il était allé sous le couvert, à un peu plus de cinq cents mètres. Il déposa Marjolaine qui tremblait encore sous le choc. Il se retourna pour vomir et vint gifler sa partenaire. Juste histoire qu’elle se reprenne. « On fait quoi ? Tu veux rentrer ?! On se lamente et on meurt ? » aboya Hillel au bord des larmes, gardant un oeil autour de lui. Non, vraiment il ne voulait pas partir en mission. Marjolaine restait silencieuse un long moment avant de se lever. « On va lui montrer ce qu’on vaut… Fais l’appât ! » dit-elle subitement en dégainant sa lance de sa forme de pendentif. Hillel la jaugea un instant ébaubi. « Pardon ? _Tu as très bien compris. Tu cours et je m’en occupe. »

Pas le temps de réfléchir plus longtemps. Marjolaine était déterminée. « Il faut qu’on les ramènes ». La bête arrivait sur eux. Elle les avait sentit et bientôt son ombre les atteignait en moins d’une minute. Les arbres les plus frêles se brisaient sous son passage. Marjolaine partit la première dans une direction. Hillel eut le droit d’attendre avant de devoir partir à son tour. Il fallait être sûr que la bête le visait lui et il avait l’avantage de la vitesse. Elle lui fondit dessus, une esquive, mais elle se rebiffa si soudainement qu’il faillit rester planté là, complètement interdit. Il détala comme un lapin, slalomant entre les arbres et parfois se faufilant entre. Il bondissait d’un tronc à l’autre, se donnait de l’élan avec une branche, ou changer totalement de direction. Le parkour ce n’était pas qu’un passe-temps pour lui, mais un moyen de survis.

Pendant ce temps, Marjolaine portée par sa colère utilisa ses pouvoirs. Elle avait simplement commencé avec des ronces qui recouvraient en grande partie la forêt, de venir l’enclaver. La bête fut un très court instant ralentit, juste assez pour que Hillel puisse s’arrêter de courir deux secondes. Le monstre lui arriva dessus une nouvelle fois. Il se pencha de justesse et en profita pour lui donner deux coups de poignards le long de son corps. Il repartit au pas de course, mais la queue rampante de la chimère vint lui taper dans les pieds.

Hillel fit un soleil, rebondit de plein fouet sur un arbre et une ou deux roulades dans le terrain légèrement en pente. Sa tête atterrit lourdement sur un rocher. Il tenta de se relever, mais il s’écroula. Il avait le tournis. Il était complètement sonné. Marjolaine l’avait vu. Elle puisa dans toutes ses ressources et hurla un « non » alors que le monstre se jetait sur le plus faible du troupeau. Les branches de ces arbres sinistrement nus s’étendirent comme des serres de rapace venant transpercer la chair d’un serpent. Le monstre était bloqué par les arbres qui l’entaillait de part en part juste derrière la tête et sur la moitié de son corps. Elle était comme figée dans son élan, juste avant le festin. La bête hurlait et se tortillait.

Marjolaine ne perdit pas de temps. Elle courut. De toutes ses forces. Elle ne voulait pas en perdre un quatrième. Elle en avait mal à la poitrine. Les branches craquaient une à une, fendant toujours un peu plus la chair visqueuse de cette chimère. Elle releva Hillel. Il avait l’air d’aller mieux, car il tenait sur ses jambes et poussa un hurlement en voyant la tête de la bête qui lui faisait face à peine 3 mètres. Il avait une épaule émise, et pas encore totalement là mentalement. Elle ne voulait pas prendre plus de risque. « On y va. On reviendra avec du renfort. ». Hillel resta un moment sans rien dire, encore perdu, jaugeant la bête d’un air complètement ahuri. Il finit par hocher la tête. Il fit monter Marjolaine sur son dos – non sans quelques grognements de douleur – et il partit comme une flèche.

Dans les deux corps retrouvés, est-ce qu’il y a celui tué par une balle de bronze ?
oui-non

La Bête les repère...
1 à 2 : Ils arrivent à s’enfuir mais sont tous les deux très mal en point.
3 à 4 : Ils arrivent à blesser la bête assez fortement et rentrer à la Légion pour demander du renfort.
5 à 6 : Ils arrivent à tuer le monstre.

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#1 'Oui/Non' :


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#2 'Dé 6 faces.' :