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Sujet: Hiver 2010 NY - Les tromperies de l'apparance sont le propre de la mode (Abigail, abandonné) Dim 4 Déc - 16:26
L'image et rien que l'image
Nicholas & Abigail
J’avais toujours apprécié ces petits moments où loin de mes activités criminelles je pouvais me consacrer entièrement à mon activité de businessman. C’était pour moi l’occasion de prendre une pause bien méritée et de parfaire ce magnifique masque que je m’étais conçu au fur et à mesure des années et qui me sciait à merveilles ! Le monde de mode n’était après tout que paillettes et poudre aux yeux. Des vêtements d’une originalité et d’un style fous faisaient tourner les têtes des « fashion victimes » qui ignoraient volontairement leurs prix astronomiques. Des mannequins au physique plus qu’avantageux alimentaient les fantasmes de leurs admirateurs qui en oubliaient tous les sacrifices que ces pauvres âmes infligeaient à leurs corps meurtris. Des réceptions professionnelles absolument magiques où la nourriture était abondante et les sourires déguisés permettaient aux grands noms de la mode d’oublier les conditions misérables dans laquelle leurs ouvriers travaillaient… En clair, ce monde était fait pour les faux-semblants et les mascarades. La magie de cet univers ne reposait que sur un élément ; l’image ! C’était elle qui permettait au rêve de perdurer et nous nous devions donc de combler de bienfaits les personnes qui par leur sens artistique visuel faisaient toute la différence.
Je prenais toujours beaucoup de temps avant de sélectionner mes photographes. Etant donné l’importance qu’ils jouaient à mes yeux, je ne pouvais me permettre de confier ce rôle au hasard de la chance. Bien souvent, je refusais que mon chef des ressources humaine se charge du recrutement de notre photographe et assumais moi-même cette responsabilité. C’est ainsi que je fis la connaissance de Georges Cardin, un artiste de génie que l’un de mes collègues m’avait chaudement recommandé. Nos routes s’étaient croisées au détour d’une soirée de gala donnée en l’honneur des représentants les plus prometteurs de notre profession. L’homme m’avait tout de suite beaucoup plu. Il possédait une vision et un amour pour sa profession qui ne pouvait que forcer l’admiration. Nous nous étions vu plusieurs fois par la suite dans un cadre beaucoup plus officiel. Mon œil avait été charmé par la beauté de ses créations et je l’engageais sans aucune hésitation pour prendre en charge les photos de notre nouvelle collection de cet hiver 2010.
Cependant, j’étais loin de me douter de la jolie surprise qui m’attendrait dans les locaux de ma société mère à New-York. A ma plus grande surprise, Georges n’arriva pas seul à son travail. Il était accompagné d’une jeune femme dont la chevelure d’or et le sourire candide avait immédiatement retenu mon attention. Georges me la présenta comme sa fille et j’étais curieux d’en apprendre plus sur elle. J’avais toujours été un séducteur et ce genre de jeune fille attirait particulièrement mon regard. J’aimais plus que tout cette idée de corrompre la jeunesse et éveiller en elle l’envie de défier la bienséance de la société qui les avaient conditionnées. C’est pourquoi, alors que Georges effectuait son travail avec beaucoup de soin, je m’étais approché d’elle tout sourire.
- Mademoiselle Cardin, je vous prie de pardonner mon impolitesse. Si j’avais su que vous accompagnerez votre père aujourd’hui, j’aurais fait en sorte de vous offrir un accueil digne de ce nom. Il y aurait-il quoi que ce soit que je puisse faire pour vous être agréable ?
Sujet: Re: Hiver 2010 NY - Les tromperies de l'apparance sont le propre de la mode (Abigail, abandonné) Lun 19 Déc - 21:18
L'image et rien que l'image
Nicholas & Abigail
Abigail adorait aider son père dans son travail. Cela lui rappelait les séances photos qui avaient bercé son enfance, avant d'apprendre sa nature de demi-déesse romaine et que cette découverte ne la conduise vers de longues années d'entraînements au Camp Jupiter. Maintenant qu'elle avait fini ces années de service réglementaires à la Légion, Abby pouvait de nouveau renouer avec son ancienne vie et cela représentait beaucoup pour elle, comme une bouffée d'oxygène ou plutôt une bouffée d'immense joie en son coeur. Oh, ne lui faite pas dire ce qu'elle n'avait pas dit : Abby adorait le Camp Jupiter tout comme la Nouvelle Rome où elle s'était installée. C'était là qu'elle avait rencontré Zack, celui qui était, d'après elle, l'homme de sa vie, même si ce dernier ne le savait pas encore puisque la demi-déesse n'avait rien fait qui pourrait ressembler de près ou de loin à une déclaration. De son point de vue, il était tellement évident qu'ils étaient faits l'un pour l'autre, qu'elle n'en avait pas besoin. Une erreur qui s'avéra être importante dans l'avenir. Cependant, l'heure n'en était pas encore à ces déprimantes découvertes. La fille de Vénus n'avait encore aucune raison de regretter sa vie à la Nouvelle Rome, le seul point noir était qu'elle passait beaucoup moins de temps avec son père depuis que sa divine mère l'avait reconnue. Un fait qui la peinait tant leur relation père-fille était fusionnelle.
Alors quand son père avait annoncé faire une séance photo pour la collection Hiver 2010 d'une marque de vêtements qu'elle adorait, Abby avait sauté sur cette occasion de rattraper le temps perdu. D'accord, on pouvait dire que ces motivations n'étaient pas à cent pour-cent louable puisque ce n'était pas uniquement le fait de revoir son papa chéri qui l'avait conduit à pousser un oui enthousiasme, mais, d'un autre côté, est-ce que Georges Cardin n'avait pas également habillement manœuvrer en prenant sa fille unique par les sentiments avec cette proposition ?
Si c'était le cas, il avait parfaitement réussi. Tout en portant une partie du matériel de son père, Abigail regardait le décor avec autant d'émerveillement qu'une gamine visitant l'atelier du Père Noël. Elle essaya de brider son enthousiasme lorsque son père fit les présentations. La Romaine ne voulait pas faire honte à son père devant son employeur. C'est pourquoi elle lâcha un "Enchanté de faire votre connaissance, monsieur Lupin." avec son sourire joyeux habituel plutôt que de dire le 'oh mon dieu, je n'arrive pas à croire que c'est bien vous' qu'elle avait terriblement envie de dire. Non, non, non, elle ne devait pas se comporter en fan hystérique.
Toujours avec le sourire, Abby aida son père à s'installer puis regarda le photographe à l'oeuvre avec une pointe de fierté mêlée à la nostalgie. Cette ambiance particulière, voir son père exprimer sa passion à travers l'objectif, tout cela lui avait terriblement manqué ! Plongée dans sa nostalgie l'aida à se détendre un peu, sans cela la présence du créateur de la ligne de vêtements qu'elle adorait aurait pu l'intimider. Timidité qui revint un peu en avant lorsque monsieur Lupin se montra d'une politesse charmante à son égard.
"Oh, je vous en prie, ne vous excusez pas, vous êtes un hôte parfait." Répondit-il sincèrement en jouant avec une mèche de ses cheveux blonds dans une tentative de cacher sa nervosité. Elle s'était levée quasiment aux aurores pour passer des heures à se maquiller, se manucurer les ongles, à se coiffer et à choisir la tenue parfaite pour cette occasion (en cette saison, le défi était de marié l'élégance avec la chaleur). Lorsqu'on rendait visite à un créateur de mode, il ne fallait faire aucune erreur. Ce petit détail provoquait une légère nervosité, pour l'instant bien dissimulée derrière sa joie de vie habituelle. Bien qu'en tant que fille de la déesse de l'amour, elle était quasiment certaine de n'avoir commis aucun impair dans son choix de tenue, il existait toujours le doute très mince de recevoir une remarque sur ces boucles d'oreille qui n'irait peut-être pas avec le vert de son serre-tête. Un peu comme lorsqu'on était fier de ces performances à un contrôle, mais que notre assurance fondait lorsque approchait le moment de le rendre au professeur. D'une certaine façon, Abby attendait le verdict. "J'espère que cela ne vous dérange pas que j'aide mon père. C'est ma faute, quand il a dit venir ici, je l'ai supplié pour l'accompagner. J'adore tellement ce que vous faites." Expliqua-t-elle en se retenant de sautiller sur place pour appuyer ces propos.
acidbrain
Spoiler:
HRP : pardon le retard, si je dois modifier ou ajouter quelque chose, n'hésite pas à me mp sur le compte de Marvin. En espérant que ma réponse te plaira
Hiver 2010 NY - Les tromperies de l'apparance sont le propre de la mode (Abigail, abandonné)