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Sujet: Un weekend entre filles et une nouvelle rencontre. (p.v. Collin) Dim 5 Fév - 15:00
Un weekend entres filles et une nouvelle rencontre.
▽ Maisie ▽ Collin ▽
Enormément de choses avaient évolué dans la vie de Maisie Cooper. On dit souvent que quand on rencontre beaucoup de galère, la roue finit toujours par tourner. Peu de personne y croit, La jolie brune en fait partie d’ailleurs. Mais depuis ses vingt cinq ans, elle ne put que constater que ce que l’on dit est vrai. Elle avait non seulement retrouvé on père, mais en plus elle avait un super travail. Enfin, c’est ce qu’elle pensait, car de ce côté-là, elle était encore un peu naïve. Tout allait donc très bien pour elle. Sa meilleure amie qui répondait au prénom d ‘Emile, était partie à San Francisco pour continuer ses études de médecines. Jusqu’à présent, elle les avait réussie haut la main. Le deux jeunes femmes avaient toutes les deux un emploi du temps relativement chargé. Elles s’appelaient tous les jours mais elles avaient vraiment dû mal à poser quelques jours pour pouvoir se voir. Finalement, elles réussirent à convenir d’une date et se mirent d’accord sur le fait qu’elle alla chez Emilie. Le jour J arriva relativement vite. La fille de demi-dieu était tellement contente à l’idée de retrouver sa meilleure amie, qu’elle avait déjà fait sa valise deux jours à l’avance. Son père ne cessait de jouer les papas poule, au début, la jeune femme avait trouvé ça mignon, mais sur le long terme, elle ‘était rendue compte que ça devenait lourd. Heureusement pour la jeune femme, la petite amie de son père qui était aussi sa collègue, la soutenait dans ce genre de situation.
Le voyage de Maisie se passa sans encombre. Les deux jeunes femmes se jetèrent dans les bras l’une de l’autre et se mirent à crier comme deux adolescentes qui venaient de gagner deux tickets pour aller voir le concert de leur chanteur préféré. Tout le monde se retourna pour voir d’où venaient ces cris stridents, mais cette dernière et Emilie s’en fichaient royalement. Emilie chargea la valise de sa meilleure amie dans le coffre de sa voiture, et elles se mirent en route. En chemin, elle se mit à poser de questions sur le travail de Maisie. Cette dernière dût lui mentir en disant qu’elle donnait des cours de sport dans une école pour des jeunes en difficultés.
Au bout de trois quarts d’heures de voiture, les deux jeunes femmes arrivèrent à destination. Maisie allait loger dans la chambre d’étudiante d ‘Emilie. Même i cette dernière n’était pas très grande, elle était quand même relativement bien agencée. Avant de partir, elles s’étaient mi d’accord sur ce qu’elles allaient faire durant la semaine. Cinéma, musé, karaoké, boite de nuit et thalasso seraient donc prévu. Ca faisait une éternité que la jeune femme n’avait pas fait de telles sorties. Elle avait pris toutes les tenues qu’il fallait. Oui, Maisie était une fan de fringues et de chaussures. Pas question qu’elle ne sorte sans être pomponnée.
La première sortie qu’elles avaient prévu, s’était la boite de nuit. Les deux jeunes femmes allèrent donc se préparer. Maisie avait sortit le grand jeu, elle avait prévu de porter un pantalon en cuir emprunté à la petite amie de son père, avec un haut décolleté qui montrait son nombril et avec des talons hauts. Il serait fort probable que son père la tue s’il voyait sa fille vêtue de cette manière. Mais il fallait qu’il comprenne qu’elle n’était plus un bébé.
Une fois qu’elles firent habillées et maquillées, elles prirent le taxi pour aller dans l’une des boites les plus célèbres de la ville. Elles avaient fait exprès de prendre un taxi car il allait être fort probable qu’elles se lâchent un peu sur l’alcool ce soir. Une fois arrivée, elles entrèrent relativement rapidement car l’entrée était gratuite pour les filles. Elles allèrent directement sur la piste de danse et furent rapidement rejointe par des mecs qui étrangement étaient sympa et pas lourd. Mais au bout d’un moment, la soif se fit sentir et Maisie fit signe à Emilie qu’elle allait leur chercher à boire. Ses deux verres en main, elle se concentrait pour ne pas les renverser mais elle ne regarda pas où elle allait. Elle fonça dans un jeune homme et releva rapidement la tête. « Oh je suis vraiment désolée, je ne regardais pas où j’allais. » Elle se mordit la lèvre espérant que le jeune homme qui se trouvait en face d’elle n’allait pas lui mettre une droite. Bon, elle était fille de demi-dieux et sportive donc le sport de combat, elle connaissait.
(c) AMIANTE
Dernière édition par Maisie Cooper le Dim 5 Fév - 23:27, édité 1 fois
Sujet: Re: Un weekend entre filles et une nouvelle rencontre. (p.v. Collin) Dim 5 Fév - 22:52
Ce temple était assez extraordinaire, je me demande s’ils avaient cela à l’époque des dieux, eux qui étaient sensé tout avoir créé. La musique déformée, les cris, les lumières psychédéliques, j’avais beau ne jamais réellement m’amuser à leur manière, j’y étais perpétuellement attiré. Comme si contempler l’ivresse m’apportait quelque chose, à moi. C’était tellement risible. J’avais pu regarder toute mon enfance ma mère ivre morte et ça ne m’avait pas rendu heureux. Mais cela restait toujours un spectacle dont une part de moi se délectait si cruellement, et si j’étais un monstre ? Je me sentais comme un voyeur ces nuits-là, les regardant de mon pied d’estale j’étais comme Batman dans la nuit noire, en plus beau gosse... Aussi, il y avait cet avantage que seul ce genre d’endroit apporte : les gens ne sont pas prudents. Je vidais les fond de poches, en général, les gens viennent friqués et ils ne savent pas ce qu’ils dépensent. Ils ne se rendent même pas compte qu’il leur manque quelque chose. Certaines filles planquent leurs billets dans leurs soutifs, ça les regarde. Moi j’me contentais des poches, c’était quand même bien plus discret... Moins attractifs, peut-être. Plus garnit, enfin ça dépend si on parle toujours de fric ou de chair. Quoi qu’il en soit, j’avais largement dépassé mon objectif des trois-cents dollars ce soir, j’étais même tenté de le doubler, la nuit venait à peine de commencer... C’était la folie, à croire que ce temple n’était pas que celui de Bacchus, mais aussi du pêché. J’avais pourtant l’habitude de ce genre de club, j’avais une tête qui passait bien auprès des vigils, j’avais un look plutôt tendance et pourtant que du certifié 100% volé. J’suis un dieu du recyclage, ça sonne mieux que d’être un pauvre soûlard.
C’est là qu’une fille me rentre dedans, littéralement. Je la dévisage, elle s’excusait, c’était presque charmant. Poupée, on est à San Francisco, la politesse, on s’en fou... Mais non, elle portait une chemise de marque, je me demandais si elle avait mis son fric dans sa jolie pochette ou dans son soutif qui je parie est rembourré. Ouais, c’était presque sûr... Toutes les filles font ça. Pas une n’était naturelle, pour ça faudrait qu’elles aient les sourcils de chwebacca et une haleine de chacal… Non, le naturel c’est contre féminin… Faut croire.
Elle restait plantée là, elle aurait pu filer après que j’eu ignoré son excuse.
« — Sérieusement ? D’hab, les filles elles passent leur chemin tellement j’les saoule... Métaphoriquement... Et littéralement... Parfois. »
Ouais, c’était un peu l’histoire de ma vie quand on y pense. Je me suis déjà vu flirter et... Elles se sont toutes mise à délirer, alors imaginez un peu la situation. C’était une malédiction, si encore sous l’emprise de l’alcool elles devenaient des sortes de chaudasses ça me brancherait déjà plus. La vie, ce n’est pas du cinéma ; malheureusement… Elles se mettent à gueule,r à parler comme des mecs et à me traiter de violeur, pas de quoi s’enjailler.
« — Enfin, toi tu m’fonce dessus, c’est plutôt cool. Sois disant accidentellement, bien joué... »
Je lui adresse un clin d’oeil bien insisté, ouais je suis un gros lourd quand je veux, c’est que ce que je disais, je saoule. Arrogant aussi ? A peine… Moi mon naturel, il est plutôt vachement beau gosse. Seulement, légèrement... Alcoolisé ? Ouais, j’suis un peu empoisonné, c’est le hic. Elle était vraiment belle, je parierais qu’elle n’est pas de San francs’, en plus du fait qu’elle s’excusait, bien que j’étais loin de me douter qu’à New-York ils puissent être bien élevé. Non, je pensais que c’était une fille de campagne, dans un monde protégé de la délinquance, papillons, petite belettes qui chante tout ça... J’étais assez tenter de vérifier le contenu de sa pochette, mais c’était évident que l’on devait nous regarder étant donné le nombre de verres qu’elle avait failli renverser sur moi, elle devait avoir plein d’amis ; à moins que…
« — Tu bosses ici p’t’être ? »
Ok, ça faisais peut-être marrer que ma poire... A vrai dire, je me demande quand celle-ci comptera se volatiliser, un peu comme une illusion crée par un excès... D’alcool. Après ça, j’pourrais peut-être continuer à longer le bar tranquillement. J’suis pas du genre à m’faire des illusions, la seule nana que j’pourrais jamais m’taper c’était peut-être Jessy l’alcoolo, enfin… J’me demande si c’est vraiment une fille parfois, en tout cas moi la drague, les conneries comme ça, j’passe mon chemin. J’avais envie de croire en l’amour, c’est con j’imagine. Alors j’avais rien, c’était ma punition. Enfin, ça m’empêche pas de rêver, et d’me contenter en soirée de tatouiller le fond de mes poches pleines de billets. On ne vit qu’une fois après tout, d’illusions ou de réel. Moi, j’nageais dans les flots de bière invisibles de mes pensées, c’était toujours sympa et jamais modéré.
Sujet: Re: Un weekend entre filles et une nouvelle rencontre. (p.v. Collin) Lun 6 Fév - 22:16
Un weekend entres filles et une nouvelle rencontre.
▽ Maisie ▽ Collin ▽
Maisie n’avait pas toujours été une jeune fille bien élevée. Elle avait eu une période assez mouvementée où elle avait fini en maison de correction. Le fait que sa mère lui dise que son père ne voulait pas d’elle ne l’aida pas vraiment dans sa vie. Elle devint un peu rebelle. Elle parlait mal à sa mère, elle lui voulait dans son porte-monnaie, elle était agressive, sans fut trop pour sa mère qui décida de la mettre en maison. La jeune femme fit de chouette rencontre et c’est là qu’elle se rendit compte qu’elle adorait le sport de combat. Elle arrivait à se canaliser grâce à ça. Sa mauvaise période passée, la roue tourna pour la jeune femme. Elle trouva du travail et elle eut la chance de retrouver son père. On pouvait dire que tout lui souriait. Il y avait juste un truc qui lui posait problème, elle devait mentir à celle qu’elle considérait comme sa sœur qui répondait au prénom d’Emilie. Bon, c’était un demi-mensonge, car c’était vrai qu’elle était dans le sport de combat. Mais elle ne pouvait pas lui dire qu’elle bossait pour le DLCEM. Ca la mettrait en danger. Même la mère de Maisie ne savait pas ce que sa fille faisait. En même temps, Maisie et sa mère n’avaient pas de très bon rapport. Enfin, sa mère ne demandait qu’à reprendre contact avec sa fille, c’était surtout Maisie qui n’était pas trop d’accord. Elle n’avait clairement pas réussi à digérer le fait que sa mère lui mente en lui disant que son père ne voulait pas d’elle, alors qu’en vérité, ce dernier n’était même pas au courant qu’il avait une fille. Ils avaient fini par se retrouver vingt cinq ans plus tard et faisaient tout pour rattraper ces années perdues. Ils passaient un maximum de temps ensemble.
Le jeune homme qui se trouvait en face d’elle la regarda comme si elle était un animal sauvage. Est-ce que son massacra venait de couler ? Si c’était le cas, elle retournerait en boutique se faire rembourser car il est censé résister à l’eau. Ou peut-être que ce dernier parlait une langue étrangère ? Sur le coup, elle ne savait pas trop ce qu’elle devait penser de lui. Elle attendit donc de voir ce qu’il allait lui dire. Elle ne pensait pas que ce qu’il l’avait surpris c’était le simple fait qu’elle s ‘excuse.
Elle attendait de voir ce qu’il allait lui dire. « Eh bien il faut croire que je ne suis pas comme les autres filles alors. Pourquoi est-ce que tu dis ça ? En ce qui me concerne, je ne suis pas le genre de personne à juger les autres avant de les connaitre. »
Elle ne savait même pas encore son prénom qu’elle le trouvait déjà bizarre. Avait-il un peu trop bu ? Car il avait des propos un peu étrange. Elle ne comprenait pas comment il pouvait dire qu’il la saoulait sans qu’il se soit présenté. Elle ne savait pas qu’il avait un pouvoir un peu particulier qui saoulait les gens dans le sens propre du terme. Enfin, un pouvoir, façon de parler. La curiosité est un vilain défaut comme on dit et Maisie avait envie d’en savoir un peu plus sur lui. Elle arqua un sourcil à ce qu’il venait de lui dire.
« Attends tu es en train de me dire que j’ai fais exprès de te foncer dessus ? Alors dans ce cas, je suis vraiment désolée de briser ton rêve. »
Elle ne savait pas s’il était lourd naturellement ou s’il était maladroit. Mais elle avait envie de le découvrir. Elle tourna la tête en direction d’Emilie, cette dernière dansait en sandwich entre deux beaux mecs, elle n’avait donc pas encore remarqué que sa meilleure amie n’était pas revenue de la mission bar. Maisie reporta donc son attention sur le jeune homme qu’elle avait bousculé sans faire exprès. Les cas un peu difficile elle connaissait, quand elle était en maison de correction, elle en avait rencontré un certain nombre. S’il voulait vraiment rester seul, elle s’en irait et le laisserait, mais s’il cherchait de la compagnie, pourquoi ne pas rester un peu pour voir qui il était vraiment ? Si ça se trouvait, elle allait s’en mordre les doigts mais la curiosité était bien plus forte que tout le reste. Elle allait donc voir ce que la suite de la conversation allait donner.
« Non, je ne travaille pas du tout ici pourquoi ? »
Le pauvre, il allait vraiment falloir qu’il prenne des cours pour aborder les filles, car là, il était plus en train de s’enfoncer qu’autre chose. Sérieusement ? Il venait vraiment de lui demander si elle travaillait là ? La soirée allait être franchement longue, mais sur le coup, elle ne put s’empêcher d’éclater de rire. « Au fait, je m'appelle Maisie et toi? Je suis désolée pour ton pull, je peux te payer un verre pour me faire pardonner? » Elle ne comprenait pas trop où il voulait en venir avec cette remarque. Quoi qu’il en soit, elle allait devoir se repayer un verre qu’elle avait à moitié renversé sur le pull de ce mec étrange. Elle avait remarqué ses tatouages et elle les trouvait franchement classe. Bon, elle ne se ferait jamais tatouer mais sur lui elle trouvait que ça rendait vraiment super bien.
(c) AMIANTE
Dernière édition par Maisie Cooper le Dim 26 Fév - 9:38, édité 1 fois
Sujet: Re: Un weekend entre filles et une nouvelle rencontre. (p.v. Collin) Mar 7 Fév - 16:27
Pas comme les autres filles, qu’elle disait. C’était vraiment très drôle parce que… Tout le monde se croit différent des autres, ces gens là ne sont jamais allés au camp Jupiter. Des monstres, y’en avait. Physiquement, j’pouvais dire que j’avais eu du bol ; ça compense avec cette vie pourrie que je mène. Ouais, les gens lambdas n’ont pas idée de ce qu’est la différence. Un déluge de conneries pouvait sortir de ma bouche, mais souvent je me sentais concurrencé par les gens qui se pensent unique en leur genre. Finalement, on était qu’un gros tas de chair et d’os. Peut-être avais-je fini par penser ainsi depuis que j’avais décidé de ne plus m’attacher à personne, cela très tôt dans ma courte vie, quand j’éprouvais de la haine envers ma mère au point de souhaiter qu’elle meurt. Etrangement, elle avait faillit y passer, j’aurais pu être un meurtrier ce jour là, sans le savoir. Sainte innocence… J’étais bien seul, je me disais qu’un jour je le croirais vraiment, que je pensais sincèrement que je me sens bien. J’avais la liberté pour compagnie, ça me consolait.
Evidement elle se défendit d’être volontairement entrée en collision avec moi. Chose qui était probablement à quatre vingt dix pourcent, mais c’était bien plus drôle que de continuer sur ma lancée après tout, il n’y avait pas que les africains qui avaient le droit d’être lourd avec les filles. Moi aussi, j’aime faire chier le monde, c’était une seconde nature. Je suis peut-être un sale type, mais ça ne m’affectait pas plus que ça. Puis si c’était le cas, j’n’aurais qu’à me saouler pour oublier ma peine. C’est ce que font la plupart des gens, ils abandonnent… Pas si différent les uns des autres au final. Tous aussi faibles. Certains se dotent de courage, moi j’avais laissé tomber, ma mère avait eut raison sur un point. Je ne vaux pas grand-chose.
« — Dans mon rêve t’aurais porté une tenue bien plus sexy, j’te fais pas de dessin… Bref, là c’est juste la réalité… »
Ma question avait au moins eu le mérite de la faire se marrer. On pourra toujours dire ce qu’on veut, les meilleures blagues on les entend toujours près d’un bar. Ou dans un centre pour clodos, là aussi on s’marrait bien.
Ce n’est pas une honte de travailler. Enfin… Pour moi ça serait la loose, j’aurais le seum de devoir bosser pour quelqu’un, un gros abruti qui ne connaît jamais le nom de son personnel. Ceci dit, j’avais jamais acquis le moindre sous de manière légale, mais mon entreprise marchais bien. J’vivais dans des motels, j’étais pour ainsi dire tranquille. Ma vie, je l’aurais gâché en réussissant les tests du camp. Ouais, j’aurais été quoi au final ? Ce n’était pas ma place, ma place c’était nulle part et ici.
« — Comme ça, mais c’est cool d’avoir des amis alors, aussi nombreux… C’est aussi un risque. »
Elle allait me prendre pour un taré et devait probablement déjà admettre que je la saoulais vraiment, métaphoriquement. Pour l’heure. Fallait dire, pour le moment on se tripotait pas trop, donc elle ne risquait pas grand-chose.
« — Collin. »
C’était rare en général que j’aille assez loin dans une conversation pour aller jusqu’aux présentations, peut-être devrais-je me souvenir de ce grand soir. Enfin, un soir sans lendemain, j’suis pas du genre à avoir des amis, des connaissances à la limite oui, mais ils sont tous des bas-fonds, on n’était pas du même monde ça crevait les yeux.
« — Ouais, okay pour un verre. Mais c’est pas toi qui vas tenter de me saouler j’espère, de toute, tu perdras… Ceci dit, j’ai vu des filles tenir debout super longtemps, pas des grosses bourrines en plus. Et en fait, j’bois pas d’alcool. »
Je n’avais aucune idée de savoir quel impact ça pourrait avoir sur moi, je n’avais pas spécialement envie de tester. A voir tous ces gens se mettre minables, ça ne me donnait pas envie. Ouais, j’étais probablement le seul type de mon âge qui n’a pas envie d’être assez saoule pour se jeter à poil dans la rue en criant que c’est la fin du monde. Enfin, peut-être que j’avais envie de faire ça, mais j’avais peur de devenir moi-même… Dépendant.
Sujet: Re: Un weekend entre filles et une nouvelle rencontre. (p.v. Collin) Dim 26 Fév - 9:55
Un weekend entres filles et une nouvelle rencontre.
▽ Maisie ▽ Collin ▽
Maisie n’avait pas de doute sur une chose, elle venait de tomber sur un sacré phénomène. Il avait un look qu’elle aimait bien et un sacré franc parlé. Oui, la jeune femme s’était toujours trouvée différente des autres filles de son âge. Car le quatre vingt dix pour cents d’entre elles, sont des filles superficiels qui passent la plupart de leur temps à parler mode et à regarder les autres filles de haut. Pourtant, ce genre de comportement on l’a quand on est au lycée ou au collège, pas quand on approche de la trentaine. Bon d’accord, elle avait quand même un gros défaut, elle adorait les histoires sans lendemain, et ça, Lillyan était bien placé pour le savoir. Leur rencontre avait été un peu similaire d’ailleurs. La seule différence, c’était que lui l’avait abordée et qu’elle n’avait pas eu à lui rentrer dedans par accident pour que ça se fasse. Le jour où son père allait apprendre ça, ça n’allait pas être très drôle pour elle… Voilà le désavantage quand on retrouve son père à vingt cinq ans, Maisie avait beau être majeur, son paternel la traitait comme une ado voir parfois comme un bébé. Au début, la jeune femme avait trouvé ça mignon, mais par la suite, elle commençait à trouver ça lourd.
Depuis leur ‘rencontre’, Maisie n’avait envie que d’une seul chose, balancer le contenu d’un de ses verres au visage du jeune homme qu’elle avait en fasse d’elle. Mais depuis qu’elle travaillait au DLCEM, elle avait apprit le calme et elle faisait aussi des cours pour cerner les gens. Comme il ne cessait de l’envoyer balader et d’avoir un parler des plus franc, Maisie se dit que ça pourrait être intéressant de creuser un peu plus dans le crâne de ce jeune garçon. Après tout, c’était un sujet intriguant. Par contre, Emilie lui en voudrait peut-être de la laisser en plan pour lui. Elle n’était évidemment pas au courant de l’endroit où travaillait Maisie. Personne de son entourage ne l’était d’ailleurs et c’était carrément mieux comme ça. Quand on travail pour ce genre d’organisme, il vaut mieux ne rien dire à personne. La jeune femme haussa un sourcil.
« Et dans le mien tu ne parlerais pas comme un chauffeur de camion, mais je pense que je vais m’en remettre. »
Voilà, le combat allait pouvoir enfin commencé. Il était hors de questions qu’elle continue de se laisser marcher dessus plus longtemps. Dans les films, elle adorait les batailles de danses, dans sa réalité, ce serait des batailles de mots. Que le meilleur gagne.
Travailler dans un bar, le premier coup que lui lança Collin la blessa dans leur duel, mais elle ne se laissa pas démonter pour autant. Elle était donc si mal fringuée que ça qu’il avait eu cette impression ? Franchement, elle n’avait rien contre les personnes qui bossaient ici, mais pour elle, servir des cocktails tous les soirs, n’était franchement pas un métier d’avenir en ce qui la concernait. Elle, s’était le sport qui la faisait vibrer et non les bouteilles. Sans compter qu’avec le souci d’alcool qu’avait son père, le fait qu’elle ne travail pas dans ce genre d’endroit était plutôt une bonne chose.
« Des amis aussi nombreux ? De quoi tu parles ? Je suis juste venue avec une seule amie. Ma meilleure amie d’ailleurs. En ce qui me concerne, c’est la qualité qui est importante et non la quantité »
Tiens, était-il défoncé ? Car vu les propos incohérent qu’il avait, soit il avait commencé à boire depuis un petit moment, soit il avait fumé ou prit quelque chose qui le faisait vraiment bien planer. « Enchantée de faire ta connaissance Collin. »
Bon, déjà, il ne lui avait pas collé un gros vent ce qui était un excellent début quand on y réfléchissait bien. Sans vouloir se vanter, il était relativement rare que Maisie s’en prenne. La plupart du temps, elle tombait sur des gros lourds et devait se montrer violente pour qu’ils la laisse tranquille. Car malheureusement pour eux, elle savait très bien se défendre. Le fait d’être une fille de demi-Dieu donnait parfois certains avantages.
« Tu as l’air bien sûr de toi dis moi. Tu serais surpris de voir à quel point je tiens bien l’alcool, mais en ce qui me concerne, ce n’est pas le but de cette soirée. Je n’aime pas boire pour me rendre minable et encore moins dans un lieu comme celui-ci. Quand tu bois, tu es vulnérable et tu ne sais jamais quelle mauvaise rencontre tu peux faire. Quand je veux me prendre une cuite, je le fais chez moi tout simplement. On va s’asseoir au bar ? »
Heureusement pour Maisie, s’était rare pour elle qu’elle se prenne des cuites. Depuis qu’elle savait que son père avait des soucis d’alcool, elle buvait de moins en moins. Juste quand elle sortait ou quand il y avait un événement à fêter, mais même dans ces cas là, elle faisait attention à sa consommation. L’alcool peut vous faire faire des choes que vous pouvez oublier le lendemain et ça peut-être grave parfois. Donc il valait mieux éviter et rester sage. Elle passa devant lui et se dirigea vers le bar. Elle s’assit sur un tabouret. « Tu bois quoi ? »
Sujet: Re: Un weekend entre filles et une nouvelle rencontre. (p.v. Collin) Lun 27 Fév - 9:46
Je ne m’attendais pas à ce qu’elle réagisse aussi bien à mes propos. Oui, j’appelais ça bien, car elle aurait bien pu foutre le camp en me traitant de tous les noms, en général c’est ce qu’il se passe. Elle critiqua ma manière de parler qui était en effet assez peu sophistiqué c’était sur.
« L’essentiel c’est de s’faire comprendre. »
Plus ou moins. Parfois je n’avais pas véritablement envie d’être compris, j’abandonnais facilement parce que c’était plus sécurisant pour moi d’être incompris. Mon éternelle solitude, elle me protégeait et sauvegardaient les autres aussi, bien que je me persuadais me moquer pas mal des autres individus de ce monde. Ce n’était peut-être pas totalement véridique. Je fixais la jeune femme qui avait assez mal prit ma plaisanterie sur le fait qu’elle pourrait travailler ici. J’aurais pu faire pire… J’attendais quelque chose semblable à une gifle, ou une insulte bien corsée provenant dune jeune femme qui elle ne parlait pas comme un routier. Mais elle était coriace, comme si avoir le dernier mot était plus important que tout, moi ça m’amusait. Je n’avais rien à perdre, ce n’était pas comme si je savais déjà comment ça allait finir…
« J’ai pensé que ces types étaient avec vous, amusant que t'préfères rester là avec le gringalet du coin. »
Ouais, n’importe quelle nana voudrait se trémousser à coté d’un de ces type, mais elle me faisait la conversation, à croire qu’elle m’était véritablement rentré dedans de manière volontaire. Les femmes sont parfois étranges, elles salivent devant un homme ultra baraqué et pourtant elles ne s’en approchent jamais. Pensent-elles que c’est perdu d’avance ? Moi, je pensais ça avec toutes les filles, mais j’avais une bonne excuse. Divin fils d’alcoolo, tu parles d’un CV. Je ne pu m’empêcher de ricaner lorsqu’elle m’affirma tenir l’alcool, personne ne peut supporter ce que je suis capable de faire. Le pire dans cette histoire, c’était que je contrôlais très peu ce que je faisais, j’essayais d’éviter de toucher les gens c’est tout. Pas de poignée de main, aussi peu de contact possible car au final je ne savais jamais quand mon « don » se déclencherait. Le camp aurait pu m’apprendre tout ça j’imagine, mais au final qu’est-ce que ça aurait changé pour moi ? Je n’avais jamais été sensible à l’humiliation, jusqu’à ce que j’y aille un jour. J’éprouvais de la haine envers le camp, au fond de moi j’espérais qu’on leur ferait payer et il c’était avéré que ça c’était réalisé.
« Quel intérêt de prendre une cuite dans quel contexte ce soit ? »
Etre saoul à la maison, devant les yeux de son fils et non de la société, c’était plus acceptable, c’est ça ? Je pensais souvent à ma vie partie en fumée et l’horreur, l’envie de vomir quand j’ai réalisé que tout ça… C’était uniquement de ma faute. Pas étonnant que je ne veuille de personne dans ma vie, pour vivre ça encore une fois. Il suffirait d’un câlin, d’une main posée pour que tout s’évapore en vapeur d’alcool… Je refusais de revivre ça, de détruire encore et c’était pour cela que j’égarais ma sympathie, ça rendait la solitude moins pénible. Je l’ai suivie jusqu’au bar qui n’était pas très loin, je me suis assis à coté d’elle sans accoler nos tabourets.
« J'vais prendre une bière sans alcool »
Je n’étais pas vraiment jus de navet ou je ne sais trop quoi. En général, je ne consommais rien dans ce genre d’endroit.
« Alors, quel est le but de ta p'tite soirée ? »
Mon regard en disait long sur ma pensée. Ouais, si elle ne venait pas se bourrer la gueule, c’était simplement qu’elle se cherchait un plan du soir. Elle était mignonne, elle n’aura pas de mal à trouver, moi ça me faisait marrer de la laisser perdre son temps avec moi. Pour une fois que je n’étais pas transparent, mais malheureusement pour elle, je n’étais pas un type approchable.
Sujet: Re: Un weekend entre filles et une nouvelle rencontre. (p.v. Collin) Dim 5 Mar - 15:23
Un weekend entres filles et une nouvelle rencontre.
▽ Maisie ▽ Collin ▽
Maisie avait toujours aimé les hommes un peu étrange, c’est ce qui l’attirait chez eux. Il n’y avait qu’à voir Lyllian. Cet homme était vraiment plus qu’étrange et elle adorait vraiment passer du temps avec lui. Ainsi donc, elle avait envie de connaître un peu plus Collin, mais ce n’était pas du tout pour ce moquer de lui bien au contraire.
« Oui, je suis d’accord, c’est vrai que c’est l’essentiel. »
La mère de Maisie avait vraiment été très loin d'être exemplaire mais s’il y a bien une chose qu’elle avait réussie, c’était l ‘éducation de sa fille. La jeune femme avait aussi eu une période où elle parlait mal et où elle répondait. Cette dernière avait donc dit à sa fille qu’il était important d’avoir un bon vocabulaire car ça pourrait toujours lui servir, ne serait-ce pour trouver du travail par exemple. Même si la jeune femme ne voulait pas le reconnaître, elle savait que sa mère avait raison, mais elle ne voulait pas coller Collin dans le but d’essayer de le changer, elle voulait rester avec lui car, étrangement, elle aimait bien sa compagnie. La jolie brune ne savait pas encore comment la soirée allait se terminer mais elle s’en fichait, pour le moment, elle passait un agréable moment. « Qui eux là-bas ? Ah non pas du tout, on s’est mise à danser et ils ont décider de ce joindre à nous c’est tout. Ouais je préfère nettement rester avec toi car les gros lourds dans leur genre, je ne les supporte pas longtemps tu vois. »
Maisie ignorait tout du « don » de Collin, car pour elle, oui elle tenait l’alcool, être fille de demi-Dieu lui donnait certains avantages que les autres n’avaient pas. Tenir l’alcool, avoir beaucoup de force et voir dans la brume. La force, ça lui était utile surtout en tant que sportive, tenir l’alcool, s’était plutôt amusant, mais elle s’était calmée depuis qu’elle savait que son père avait des soucis avec ça, car ça peut gâcher une vie et une flopée de relation, il vaut mieux donc éviter. Maisie s’était jurée qu’elle ne se mettrait plus jamais minable, car depuis le temps, elle connaissait ses limites, elle avait donc décidé de se ruer sur un pot de crème glacée au lieu de se jeter sur une bouteille de wodka. Les kilos en trop, elle pouvait très bien les gérer avec tout le sport qu’elle faisait. Après, ça restait de la théorie car quand l’ambiance était bonne, elle ne faisait pas spécialement attention à sa consommation d’alcool. Mais ce soir, elle avait décidé de boire que deux verres et de s’arrêter là, même si la théorie est beaucoup plus simple que la pratique, ça il fallait bien le reconnaître.
« Oui, tu as raison, prendre des cuites ça sert à rien mais des fois tu as envie d’oublier certaines choses ou de lâcher prise et prendre une cuite et ta seul porte de sortie. Après, je n’ai jamais dit que c’était intelligent. »
Même si elle ne le connaissait pas encore, elle savait qu’il avait entièrement raison sur ce qu’il disait au sujet de l’alcool. Se rendre minable ne rendait pas forcément service, sauf si on avait envie d’avoir une bonne gueule de bois, mais c’était quand même dangereux car parfois, on fait des choses dont on ne se souvient pas le lendemain matin. La toute première fois que Maisie s’était prise une cuite, elle ne se souvint de rien du tout, elle avait eu un énorme mal de tête et un gros trou noir sur la soirée mais heureusement pour elle, elle était bien accompagnée, ses amis ne l’avaient pas laissé dormir dans un caniveau. La seule chose dont elle se souvenait, c’était qu’elle était persuadée qu’elle pouvait voler et qu’elle voulait sauter par la fenêtre. Heureusement qu’elle n’avait pas été seule ce soir-là.
« Une bière sans alcool ? Tu as raison, on dit que sans alcool, la fête est plus folle. »
Elle réalisa après coup que la phrase qu’elle venait de sortir avait été complètement débile. Sa conscience intérieure se frappa le front en lui disant que si Collin ne partait pas en courant, c’était une preuve que les miracles existaient.
« Oh eh bien c’est juste une sortie entres copines. On n’a pas trop l’occasion de e voir alors quand on peut, on sort s’amuser. Et toi ? Tu es venu tout seul ? »
Pour une fois, les filles avaient décidé de sortir sans arrière pensé. Sans compter qu’elles logeaient dans la chambre étudiante d’Emilie, donc ce n’était pas le lieu idéal pour ramener des garçons. Mais elles s’étaient promises que ce séjour serait uniquement entre filles et pour le moment, elles s’amusaient bien.
Sujet: Re: Un weekend entre filles et une nouvelle rencontre. (p.v. Collin) Lun 13 Mar - 22:15
Je ne pus retenir un éclat de rire lorsqu’elle me répondit préférer rester en ma compagnie en sous entendant que moi, Colin Buchanan, ce petit Bucky, n’était pas un gros lourd ! Eh Bah ça, c’était du lourd ! C’était la première fois qu’une fille me disait un truc pareille et pourtant, il me semblait avoir mis le paquet avec elle, mais non, apparemment elle devait connaitre du high level en la matière. Bien que oui, des lourdauds il y en a de toutes sortes. Il y a moi et puis des pseudos pervers qui se croient tellement ultime que le monde est à leur pied. Ou quelque chose comme ça, des types narcissiques qui pensent que tout leur est acquis. Personnellement, je n’étais pas exactement de ceux là, j’avais bien souvent l’espèce de p’tit con que personne ne supportait bien longtemps. Mais elle préférait rester avec moi, j’aurais pu penser que c’était un honneur, mais je pensais surtout que cette fille aimait juste se faire du mal. Je n’ai pas ris bien longtemps, non pas que je craignais de la heurter, mais parce que ce n’était pas drôle au point de me marrer pendant des jours.
« J’vois le genre, mais j’suis pas sûr qu’un type comme moi ce soit mieux. »
Je n’étais probablement pas de meilleure compagnie, mais pour une raison obscure, elle avait choisi de passer du temps avec moi. Quand elle me répondit que l’alcool servait à oublier, elle ne m’apprenait rien. J’ai vu ma mère essayer de m’oublier un milliard de fois. Mais je suis toujours là, encore et encore. J’ignore si un jour seulement elle me pardonnera d’exister, enfin, à présent j’étais sorti de sa vie, je lui laissais une deuxième chance, celle de tout recommencer sans moi… J’ignorais qu’elle n’était plus, j’ignorais que je n’avais plus personne et cela même si je voulais rebrousser chemin. C’était trop tard.
« Ce n’est pas qu’une question d’intelligence, c’est perdre le contrôle de tout. Mais… Je n’ai rien contre ceux qui boivent, ça me diverti et moi je ne les oublie pas. »
Je n’allais pas commencer à faire la morale, à devenir d’un ennui mortel. Et puis quoi encore ? Parler de mes blessures les plus profondes ? Pourquoi faire, ça n’a jamais rien changé. Mon silence me convient, c’est les autres que ça dérange, les autres qui ne supportent pas la vérité sur ce qu’ils sont vraiment et ce qu’ils refusent de voir. Alors je fais comme eux, je me tais, je ne montre rien, l’important pour moi est de savoir qui je suis. Juste un morceau de rien du tout dans ce monde de n’importe quoi.
« Je me demande bien qui peut dire ça. »
Répondis-je à son histoire de fete plus folle, je crois qu’elle regrettait déjà d’avoir dis ça, je supposais que l’on pouvait faire comme si elle n’avait jamais rien dit, ça nous arrangera tout deux. A ce niveau de la soirée, je commençais à me dire que c’était mal engagé, tout semblait hurler que cette rencontre n’avait pas de sens. C’était ce qui me plaisait.
« J’suis pas vraiment du genre à avoir des amis, ni personne d’ailleurs. Je suis venu faire de mauvaises affaires, c’est le meilleur endroit pour ça. »
Au moins, a m’évite de devoir oublier, donc de boire. Je vivais assez bien au final, je m’en étais pas trop mal sorti pour un gosse fait à partir de rien. Je lui adresse un léger sourire, assez rare en générale avec tant de franchise, je n’étais pas malheureux, je devais m’en féliciter. D’ailleurs je ne vis pas approcher cette autre fille qui m’empoigna par le bras en m’accusant d’avoir volé son téléphone. J’étais probablement coupable d’ailleurs, seulement quand sa main à ripé autour de mon poigné j’ai compris que tout allait partir en vrille. Encore une fois.
Sujet: Re: Un weekend entre filles et une nouvelle rencontre. (p.v. Collin) Sam 25 Mar - 18:57
Un weekend entres filles et une nouvelle rencontre.
▽ Maisie ▽ Collin ▽
Collin se mit à rire et pendant un court instant, Maisie ne put s’empêcher de se demander s’il n’était pas en train de se moquer ouvertement d’elle. Il fallait qu’elle arrête de se montrer aussi parano. Car quand on y réfléchissait bien, il trouvait peut-être vraiment étonnant le fait qu’elle décide de rester avec lui et non pas de se jeter dans les bras du premier mec baraqué super canon aux cheveux noir et aux yeux verts. Mais il fallait vraiment qu’il comprenne que le physique ne fait pas tout. Les filles canons et superficielles n’avaient vraiment rien dans le crâne non plus, ça marchait dans les deux sens. Bon d’accord, c’est vrai qu’un mec lourd c’est relativement chiant à la longue mais depuis que Maisie couchait avec Lyllian, elle en avait prit l’habitude car si on devait comparer la lourdeur de Collin à celle de son amant, Collin avait encore énormément de choses à apprendre. La jolie brune était en train d’imaginer Lyllian en train d’apprendre à Collin toutes les techniques pour être le plus lourd et le plus chiant possible, cette vision la fit bien rire.
« Au lieu de te dénigrer comme tu le fais, tu devrais m’en laisser seul juge tu crois pas ? »
Elle lui fit son joli sourire. Bon, c’est vrai, elle ignorait tout de la vie de Collin mais elle n’était pas là pour le juger, elle voulait juste passer du temps avec lui et apprendre à le connaître c’est tout. Pourquoi lui ? Il fallait croire que le destin venait de le mettre sur sa route car elle lui était rentrée dedans sans faire exprès. Pour elle, ce n’était pas un hasard, ils devaient être destinés à se rencontrer. Mine de rien, ça lui faisait de la peine qu’il se flagelle de la sorte, il n’avait pas dû avoir une enfance heureuse et facile. A force de parler et de fréquenter Lyllian, elle en arrivait à ses propres conclusions sur comment cerner les gens. Elle arriverait peut-être à lui redonner goût à la vie ? Si elle échouait, elle pourrait au moins se dire qu’elle avait essayé, car une chose était certaine, quand Maisie avait une idée en tête, elle allait jusqu’au bout. Les obstacles n’étaient vraiment pas une chose qui lui faisait peur ou qui la faisait reculer, elle fonçait tête baissée.
« Oui tu as raison, boire ce n’est pas la meilleure des solutions. J’ai dû en faire l’expérience pour constater à quel point c’est ridicule. Attends les gens qui boivent ça te divertit ? Moi ça me fait surtout flipper, on réagit tous différemment à l’alcool et certaines personnes se mettent en danger sans même s’en rendre compte. »
La jolie brune se souvenait d’une amie de sa mère. Cette dernière était alcoolique à un très haut niveau. Sa mère lui avait proposer de l’emmener à une réunion des alcoolique anonyme, mais son amie lui avait rit au nez en lui disant qu’elle n’avait aucun souci avec l’alcool. Jusqu’au jour où tout s ‘écroula autour d’elle. Elle perdit son travail, son mari et sa maison et se retrouva sans rien. La mère de Maisie expliqua à sa fille qu’il faut toujours essayer d’assumer quand on a des soucis et ne pas essayer de les fuir ou de les dissimuler. Ce qui était assez ironique car elle lui avait caché l’identité de son père donc elle était plutôt mal placée pour faire la moral aux gens.
« Oh personne, c’est un slogan que j’ai vu dans une publicité à la télé il y a longtemps. »
La jolie brune se racla la gorge, elle avait voulu faire une blague et elle avait constaté trop tard que cette dernière n’avait vraiment pas été drôle du tout… Il valait mieux changer de sujet avant qu’elle ne s’enfonce d’avantage. Au moins, elle avait essayé et constaté qu’elle était vraiment nulle pour les blagues. Bon, fallait qu’elle se trouve un autre talent avant que Collin ne décide de partir en courant. Ce dernier était venu ici pour faire des mauvaises affaires, mais qu’est ce qu’il voulait dire par là ? Tout un tas d’idées traversa la tête de la jeune femme, mais elle préféra lui poser directement la question.
« Je suis désolée de l’apprendre, je trouve qu’avoir des amis ça peut aider parfois. Il vaut mieux bien les choisir car au moins quand tu es dans la merde, ils te viennent en aide. Je suis désolée si je suis indiscrète, mais qu’est-ce que tu entends par mauvaises affaires ? »
Ce dernier n’eut même pas le temps de lui répondre qu’un’ fille déjà bien ivre, l’attrapa par le poignet et se mit à l’accuser ouvertement d’avoir voler son portable. Voilà un des supers effets de l’alcool, est-ce que c’était ça que Collin trouvait divertissent ? Maisie espérait que non. Elle se mit devant Collin et repoussa la jeune femme. « Oh tu te calmes. Tu as vu le monde ? Qui te dis que c’est lui ? »