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Sujet: Patrouille matinale avec une surprise à la clef (Jordan, abandonné) Mar 21 Fév - 11:22
La confiance est la première preuve d'amitié, et qui trahit un secret n'en n'est pas digne.HELENA ET JORDAN Je me réveille en sursaut, encore haletante d'un cauchemar qui n'en finissait pas : j'étais avec Andreï lorsque tout avait déraillé, me battant pour rester en vie. Je reste plusieurs secondes allongée dans mon lit à écarter de mon esprit ce rêve tout en reprenant le contrôle de me respiration. De mes mains je me frotte le visage pour me réveiller une bonne fois pour toutes et m'accrocher à la réalité puis je me lève pour m'habiller. Je mets ma tenue classique qui consiste à porte un jean, le t-shirt orange de la colonie et une paire de baskets avant d'enfiler mon armure par-dessus mes vêtements.
Je quitte ma chambre pour rejoindre la porte d'entrée en prenant soin d'être discrète pour ne pas réveiller qui que ce soit. Dehors, l'air est frais et encore chargé d'une innocence qui se fait rare en ce moment. Il fait sombre, la course du char solaire d'Apollon n'ayant pas encore commencé, mais il fait suffisamment clair pour que je puisse me déplacer sans une lampe torche. Le trajet jusqu'aux bungalows est rapide et d'un calme qui est seulement perturbé par le piaillement des oiseaux. Je remonte l'avenue qui traverse les rangées de bâtiments, passant devant le foyer d'Hestia, pour m'arrêter au numéro 4. Le bungalow de Déméter est grand avec un toit recouvert de gazon, des plants de tomates poussent le long des colonnes qui forment le porche et des fleurs poussent sous les fenêtres. Je prends une inspiration puis j'entre discrètement. Mes pas se font feutrés tandis que je cherche le lit du fils de Déméter que je suis venue chercher et lorsque je la trouve je prends soin de faire en sorte de le réveiller doucement pour pas que surpris, il réveille ses demi-frères et sœurs.
- Jo, réveilles-toi c'est l'heure, murmurais-je dans le creux de son oreille pour que lui seul puisse m'entendre. Habilles-toi rapidement, je t'attends dehors !
Et sur ces mots je me recule et sors du bungalow aussi silencieusement que je suis arrivée. En attendant qu'il soit prêt je décide de m'asseoir sur le perron et presque immédiatement mon esprit vagabonde vers un nom : Andreï. Cela fait une semaine et demie que je ne l'ai pas revu, pas depuis qu'il partit de chez lui pour régler une affaire après que nous ayons succombé à la tentation. Je l'ai comme redécouvert, depuis qu'il est dans une période de sevrage des drogues dures alors je dois bien avouer que ce qu'il fait me plais et que je veux l'aider à réussir parce que je ne chercher que sa bonne santé. Je regarde un instant ma main où trône la bague artisanale de mon russe puis je regarde le ciel en me demandant s'il réussira à se défaire complètement des drogues. Un bruit de porte qui s'ouvre me sors de mes pensées et je tourne la tête pour vérifier s'il s'agit bien de Jordan. Comme c'est le cas, je me lève avec un sourire aux lèvres et je vais le saluer.
- Bonjour Jo', prêt pour notre patrouille ? demandais-je en le prenant dans mes bras pour une étreinte rapide mais emplie de toute l'amitié que je lui porte depuis des années. Je m'écarte ensuite de lui, toujours avec un sourire, On a une bonne partie de la frontière à vérifier alors autant te dire qu'il ne faut pas traîner !
Sujet: Re: Patrouille matinale avec une surprise à la clef (Jordan, abandonné) Ven 3 Mar - 20:56
La confiance est la première preuve d'amitié, et qui trahit un secret n'en n'est pas digne.HELENA ET JORDAN D’habitude, ses yeux plongés dans le sombre ne remuent pas. Sans vie, ou plutôt en pause, ils laissent dormir le brun éreinté. Mais depuis quelques mois, notre cher Jordan se perd dans des rêves morbides où bon nombre de ses camarades se font dévorer par des milliers de Jordan assoiffés de sang. Cette nuit ne fait pas exception, et c’est les paupières tremblotantes, les sourcils froncés mais le corps immobile que le Philippin dort. Jordan s’observe lui-même entrain de décimer les siens mais subitement, des bras l’extirpent de ce bain de sang et peu à peu, ses paupières s’ouvrent, lentement. Une voix féminine et volontairement faible lui demande de se réveiller. Le brun s’exécute silencieusement. Il s’étire alors que la brune sort déjà de la chambre. Rapidement, comme elle l’a dit, il se vêtit, s’arme et … baille, encore dans les vapes. Ses cheveux non coiffés ? C’est ce qui fait son charme. Enfin… Bref.
Le plus silencieusement possible, à pas de chat, il sort du bungalow pour rejoindre son amie la discrète, son amie pour qui, plus jeune, il craquait. Oui, ça a en quelques sortes changé. Autant dire, qu’une fois qu’elle l’a remis à sa place, Jordan a compris. Il n’est pas idiot et sa fierté en avait déjà assez pris pour son grade pour qu’il ose réitérer. Néanmoins, il avait de suite apprécié le cran de la jeune femme. Puis, tous les deux mis dans la même équipe, ils avaient compris les forces de chacun. Depuis, Jordan voue une confiance aveugle dans la brune. Le trentenaire est nul en stratégie, mais plutôt efficace lorsqu’il s’agit d’exécuter les ordres ; ces deux là forment une bonne paire. « Helena ! » répond-il en guise de salutation, il la sert timidement dans ses bras. Il ne faut pas y voir quelque chose d’étrange dans ce comportement, Jordan est maladroit ainsi avec tout le monde, il faut simplement s’y habituer.
Sujet: Re: Patrouille matinale avec une surprise à la clef (Jordan, abandonné) Ven 3 Mar - 22:24
La confiance est la première preuve d'amitié, et qui trahit un secret n'en n'est pas digne.HELENA ET JORDAN J'attends de cette patrouille que mon esprit soit occupé sur l'instant présent et quoi de mieux que de l'effectuer avec chez Jordan Montgomery. On pourrait croire qu'on a toujours été amis mais disons qu'au début et du côté du fil de Démeter ce n'était pas une simple amitié mais plutôt de l'amour. J'ai eu la malchance, surtout pour lui, de le surprendre en train de répéter une tirade amoureuse à mon sujet qui ferait pâlir de jalousie les Apollon s'ils étaient au courant. A cette époque-là je dois dire que j'étais du genre à ne pas me laisser disperser pour un rien et que même si j'étais flattée qu'on me porte de l'attention, je restais sérieuse. Sur le moment je trouvais légèrement ennuyant le fait que Jordan cherche à s'expliquer, à ses donner des excuses mais à présent je me dis que j'étais vraiment coincée même si je ne regrette pas ce que j'ai fais. Malgré le fait que je l'ai éconduit avant mon départ de la colonie j'ai été soulagée de voir qu'il était présent pour m'écouter à propos du départ précipité d'Andreï. En parlant de mon russe, je n'ai pas encore dit à Jo' que cela fait quelques années que je le revois et je ne lui ai jamais dit que mon petit-ami était un drogué et sanguin.
Jordan est sortit et je le prends rapidement dans mes bras pour le saluer. J'ignore totalement la tête que j'ai ce matin mais mon fils préféré de Déméter est pâle comme un linge, des cernes sont marquées sous ses yeux légèrement rougis. Je me pince légèrement la bouche en me disant que je n'aurais peut-être pas dû le réveiller si tôt mais je me reprends rapidement et recommence à lui sourire.
- Avec six ans d'écart, pour moi tu es toujours un bleu, répondis-je en lui lançant un clin d’œil. Il déclare être prêt et nous partons pour l'entrée du camp pour longer la barrière magique et surtout relever la précédente patrouille.
Le silence se fait entre nous pendant un petit moment qui est seulement décoré par le piaillement des oiseaux et Jordan brise le premier ce silence en me demandant comment je vais puis je sens le poids de son regard se poser sur moi. Je prends une inspiration et commence à réfléchir à ce que je pourrais lui dire. Tout d'abord il est exclu que j'aborde le fait que quelques semaines auparavant j'ai manqué de me faire tuer par mon petit-ami. Ensuite hors de question de dire que le-dit petit-ami à fait une crise d’épilepsie couplée au manque de drogues et que je me suis occupées de lui. Ou du moins je n'en parlerais pas tant que n'y serais pas obligée.
- Je vais bien, je ... je sors avec quelqu'un donc ça se passe plutôt bien, répondis-je avant d'essayer de détourner le conversation vers lui, Mais te concernant, tu dois bien avoir des vues sur quelqu'un ?
C'est vrai que j'ai donné dans plus de subtilité mais je dois dire que depuis quelques jours je réfléchis pas vraiment ou plutôt mes stratégies sont moins rodées que d'habitude. Je regarde droit devant moi et commence à apercevoir les colonnes qui forment l'entrée principale de la Colonie des Sang-Mêlés ainsi que trois jeunes armures. On arrive rapidement à leur hauteur et je constate que nous arrivons pile au bon moment parce que plusieurs dizaines de minutes plus tard ils seraient encore plus fatigués et moins attentifs.
- Allez vous reposer un peu, on prend la relève ! dis-je à l'attention du groupe composé d'un fils d'Héphaïstos, d'Iris et une fille d'Arès. Je regarde les jeunes partir puis je me tourne vers l'extérieur du camp avant d'activer ma bague-lance afin d'être parée à toute éventualité.
Sujet: Re: Patrouille matinale avec une surprise à la clef (Jordan, abandonné) Sam 18 Mar - 15:04
La confiance est la première preuve d'amitié, et qui trahit un secret n'en n'est pas digne.HELENA ET JORDAN La répartie d’Helena n’étonne plus le brun, souvent il perd contre elle, il doit bien l’admettre. De toutes manières, cela fait des années maintenant qu’il a perdu cette fougue du vilain perdant. « Ou alors... » Il sourit et continue de sa voix basse encore en état de réveil. « C’est toi qui est trop vieille avec tes six ans de plus pour me considérer comme un bleu. » Il lui lance un regard fier, avant de se traiter mentalement d’imbécile à l’enquiquiner de la sorte. Jordan n’a plus vingt ans, mais il lui arrive parfois d’avoir des relents de connerie enfantine quand ça lui prend.
Le professeur aime ce genre d’atmosphère ambiante : le chant serein des oiseaux dont l’écho percute l’écorce des arbres. Les feuillages qui frétillent harmonieusement alors qu’une légère brise matinale les effleurent. L’odeur de la mousse humide qui suinte un peu lorsque l’on presse son pouce dessus et parfois, le regard curieux d’un écureuil timide, caché derrière une branche. Jo’ finit par rompre cette quiétude pour se soucier de la santé et du morale de son amie de longue date. Alors, Helena a un petit copain. Ah la chanceuse si tout cela est sérieux ! En effet, Jordan jalouse un peu sa situation, lui aussi aimerait avoir une compagne, et un jour, il aimerait fonder sa propre famille. Il a la trentaine déjà et plus le temps avance, et plus il se soucie de l’avenir de la lignée Montgomery. La brune semble se montrer timide sur sa révélation mais la curiosité de Jo n’en restera pas assouvie pour si peu. Elle lui renvoie la balle, mais il n’a pas grand-chose à dire présentement. « Il y a toujours une belle nymphe qui hypnotise mon regard. » Il est vrai que tu es vite charmé mais que tu sais charmer aussi – contrairement à ton adolescence, Helena peut en témoigner. « Mais rien de bien sérieux. » Malheureusement pour toi.
Jordan fronce les sourcils en constatant le comportement inattentif et somnolant des jeunes qui gardent l’entrée. Ils sont raides et cela est sans doute dû à une mauvaise organisation des tours de garde. Il allait pour les gronder, mais Helena prend les devant, beaucoup plus douce. Il est vrai qu’ils sont jeunes, il faut relativiser. Le brun sort son épée de son fourreau et met ses sens en exergue. Il fait appel à sa capacité à pouvoir communiquer avec les éléments de la nature, bien que ce soit assez fatigant, c’est surtout très utile. Toujours vigilant, il reprend néanmoins la conversation. « Alors, qui est l’heureux et chanceux élu ? »
Sujet: Re: Patrouille matinale avec une surprise à la clef (Jordan, abandonné) Dim 19 Mar - 16:19
La confiance est la première preuve d'amitié, et qui trahit un secret n'en n'est pas digne.HELENA ET JORDAN C'est toujours un plaisir que de se lancer des petites piques amicales avec Jordan, cela me fais toujours un peu oublier les monstres et actuellement il s'agit d'arrêter de penser que l'on peut se faire tuer encore plus facilement à cause de mortels. Face à la réplique de Jordan je lève les yeux au ciel en lui lançant un "Crétin" amusé puis nous partons pour notre patrouille.
Le chemin est calme ce qui nous permet de profiter de l'ambiance matinale que nous offre la nature et mon ami me demande comment je vais. Ma réponse se fait honnête et simple, je lui avoue que quelqu'un partage ma vie et pour le moment je ne préfère pas sortir de nom. Je n'ai jamais ressentis de malaise en continuant à fréquenter Jordan après lui avoir expliqué que je n'étais pas intéressée par ses avances alors cela ne me dérange pas de parler de ce genre de choses avec lui parce que je sais que notre amitié est forte. Je retourne sa question contre lui et sa réponse me fait rire.
- Une nymphe ? Intéressant, le bleu ! répondis-je en soulignant la fin de ma phrase en lui faisant un clin d’œil. Nous arrivons rapidement au point de relève de la précédente patrouille et lorsque nous apercevons les jeunes demi-dieux qui nous attendent, exténués, et je ne manque d'entrevoir la pointe de consternation de Jordan concernant leur inattention alors je prends les devants avant qu'il ne s'énerve. Je congédie les trois jeunes en prenant un ton presque maternel et tandis que je le regardent s'éloigner, le fils de Déméter me demande qui est celui qui a volé mon cœur. J'active ma lance et une fois que je ne vois plus les jeunes je décide de répondre à la question.
- Il s'appelle Andreï, c'est hum ... c'est le même qui est partit il y a très longtemps et ne me juges pas rapport à ça s'il te plait, répondis-je avant de lui indiquer que nous allons longer la barrière magique en direction des collines orientales.
Ma lance bien en main je marche silencieusement tout en regardant les alentours et malgré ma concentration, mon esprit vagabonde vers Andreï. Je n'ai pas eu de nouvelles de lui, normalement ça ne m'inquiète pas, mais après sa crise d'épilepsie et le fait qu'il veuille arrêter les drogues dures je m'inquiète de l'état dans lequel je pourrais le retrouver la prochaine fois. Je sens mon cœur battre rapidement comme si je viens de courir un marathon alors que d'habitude ça ne me le fait pas. Tout en continuant à marcher je prends une grande inspiration pour essayer de ralentir un minimum les battement de mon cœur.
- Attends je vais boire un peu, dis-je à Jordan avant de m'arrêter et de sortir de mon sac à dos un petite gourde dont je m'empresse de boire plusieurs gorgées de son contenu. Une fois désaltérée je range la gourde dans le sac. C'est bon, on peut y aller !
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