01. •• QUE PENSEZ-VOUS DES DIEUX ? ET DES GRECS ? je vénère les dieux. à mes yeux, ils sont notre raison de vivre - parce que oui, sans eux, nous ne saurions pas là, aujourd'hui. j'aime mon père, même s'il ne m'a pas vu grandir. j'aime ma famille, même si c'est différent des familles ordinaires. les grecs, j'ai été un peu méfiante à prime abord mais maintenant, je suis beaucoup plus ouverte et chaleureuse envers eux. j'attends de connaître réellement une personne pour savoir si je mènerai le chaos dans sa vie : autrement, cela ne sert à rien, surtout si on ne sait pas à quoi s'attendre.

02. •• QUE FAISIEZ-VOUS ET OÙ ÉTIEZ-VOUS LA NUIT DE L'INTRUSION DE LA BANDE ARMÉE DE MORTELS AU SEIN DU CAMP JUPITER ? (FÉVRIER 2015) ÉTIEZ VOUS A LA COLONIE LORS DE LA DEUXIEME ATTAQUE ? (SEPTEMBRE 2015) j'étais en train de montrer quelque chose à un plus jeune. il voulait voir un flocon, alors j'en ai fait apparaître un pour lui redonner le sourire, car il se faisait embêter par des plus vieux. ce que je ne savais pas, c'est que cet enfant, c'était mon petit frère. il n'avait pas encore été réclamé et il n'en a pas eu le temps, mort sur le coup lorsqu'une balle l'a atteint en plein coeur. aussitôt que j'ai entendu les coups de feu, je me suis précipitée pour avertir les autres, pour tenter d'évacuer le plus possible et de protéger les plus démunis. j'avais tellement à coeur leur protection que j'ai été blessée et que la douleur ne part plus, et j'ai un point à l'estomac en repensant à ces événements. en ce qui concerne la colonie, je n'y étais pas. je vaquais à mes occupations, mais j'en ai entendu parlé... j'aurais aimé y être. à charge de revanche.

03. •• QUE PENSIEZ-VOUS DES MORTELS JUSQU'ALORS ? ET MAINTENANT ?  avant qu'ils n'attaquent, ils ne me faisaient ni chaud, ni froid. après tout, j'ai grandi entourée de mortels avant d'être menée sur le chemin de lupa par ma mère, qui en est elle-même une. cependant, après les attaques, je leur voue une haine semblable à la rage des dieux. si je pouvais tous les décimer sans attendre, je le ferai sans même me soucier des conséquences. je me lancerai corps et âme pour les attraper un par un et les cribler de balles, comme ils ont fait. sauf que les miennes seraient forgées de glace.

04. •• VOUS SENTEZ-VOUS PARTICULIÈREMENT EN DANGER OU DÉMUNI FACE À CETTE MENACE INVISIBLE ET IMPRÉVISIBLE QU'EST LE DLCEM ? je n'ai jamais eu aussi peur qu'aujourd'hui, je le confie. j'ai l'impression que le monde est sans dessus-dessous, qu'on arrive plus à reprendre de l'avance sur eux. ils sont équipés des plus fines technologies tandis que nous, nous avons nos pouvoirs et nos armes anciennes. certes, nous avons les dieux à nos côtés, mais où étaient-ils lorsqu'ils ont tué des enfants, lorsqu'ils ont blessé des adultes et arraché à leurs parents le bien le plus précieux? je n'arrive pas à croire qu'ils n'interviennent pas dans cette guerre sanglante...

PSEUDO/PRÉNOM •• spf, je n'ai pas réellement de pseudo, ayant arrêté longtemps le rpg . ÂGE •• vingt-deux ans. COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE ? •• j'ai cherché un forum PJ actif. COMMENT TROUVES-TU LE FORUM •• vraiment sublime, j'adore le design! AVATAR •• madelaine petsch, la sublime rouquine de riverdale. SOUHAITES-TU UN PARRAIN ? •• pourquoi pas, oui. SI JAMAIS JE PARS •• j'autorise que les admins se servent de mon personnage entant que pnj dans les intrigues à venir/ je n'autorise pas les admins à se servir de mon personnage comme pnj dans les intrigues. (le personnage ne sera pas déformé ni joué par les autres joueurs, il appartient toujours à son créateur) UN DERNIER MOT •• au plaisir de rp avec vous

Elle était jeune, en ce temps précieux. Elle avait à peine quelques années de vie, lorsqu'elle est partie de sa terre natale, son Irlande adorée, pour partir vers des lieux plus sécuritaires. À l'époque, la mère Northway n'a rien dit, rien prononcé. Elle lui a seulement annoncé qu'elle quitterait la garderie dans les jours à venir et qu'elles se devaient de partir dans l'immédiat. Trop jeune, la gamine n'a pas posé beaucoup de questions en dehors de pourquoi, et où on va, maman? dans cette petite voix enfantine qui résonnait entre les murs du grand salon. La demeure étincelante des Northway a été rapidement mise en vente, et toute aussi rapidement achetée. Ainsi, elles se sont éloignées de leurs terres, de leur famille mortelle pour s'égarer vers les contrées américaines, qui les attendaient impatiemment.


Turbulente, fébrile, hyperactive. Le diagnostic était tombé entre deux rendez-vous médicaux. La mère s'était passée une main sur le visage, persuadée qu'il ne s'agissait pas réellement de cela. En réalité, elle le savait. Elle connaissait le père de l'enfant, qui elle, ne comprenait pas réellement le jargon des adultes, du haut de ses six ans. On venait tout simplement de lui annoncer qu'elle était anormale, et à partir de ce moment-là, tout a dégringolé.
Les difficultés scolaires se sont empilées. Les disputes avec les amies, amis, qui sont rapidement devenu des ennemis parce que la petite Ravena ne se laissait pas faire. Véritable enfant caractérielle, jamais on ne posait la main sur elle sans le regretter. Et surtout, jamais, au grand jamais, personne ne touchait à ses cheveux. La seule qui l'a fait s'est ramassée face contre terre, au tapis, avec une gamine souriante assise sur son dos. Même si elle était un poids plume, l'enfant du dessous n'osait pas se relever, et toutes les deux avaient été convoquées au bureau du directeur.
« Je l'ai prévenue, monsieur. Elle a tenté de me toucher, je lui ai dis de ne pas le faire, elle s'est approchée et je l'en ai empêchée, c'est tout. Elle n'a rien, en plus. », tentait-elle de se défendre, l'anormale. Bien entendu, on allait pas la croire. Après tout, qui croirait une enfant qui sortait de l'ordinaire? « Et nous avions convenu que tu devais te tenir si tu voulais éviter l'expulsion, Ravena. Tu es déjà suffisamment turbulente en classe, mais maintenant, dans la cour de l'école aussi? J'appelle ta mère, tu passeras le reste de la semaine à la maison. » L'injustice s'était fait entendre à nouveau. Bien entendu, qu'on ne croyait pas cette enfant aux particularités bien marquées. On ne croyait pas cette gamine qui avait de la difficulté à lire à douze ans, alors qu'elle entrait en école secondaire. On ne croyait pas en cette petite capricieuse qui avait tout pour elle, sauf des amis et un soutien moral.  


« MAMAAAAN. » Le hurlement s'était fait entendre de la salle de bain du haut, alors que Ravena Northway, treize ans, prenait sa douche dans le calme. La turbulence avait cessé depuis que les cours à la maison avaient commencé, mais elle était toujours d'une hyperactivité reconnue par sa mère, qui tentait de la soigner à l'aide de médicaments, malgré qu'elle savait que cela ne servait à rien. La mère, pressée, avait monté les escaliers quatre par quatre pour rejoindre sa fille à l'étage, et plaça une main de stupeur devant sa bouche lorsqu'elle constata que l'eau de la douche parapluie était figée, complètement glacée.
Elle avait peur de ce jour, la mère. Son instinct maternel la poussa à prendre la petite et à l'emmener avec elle, la forçant à s'habiller et lui préparant un sac rapidement. Aussitôt, sans même que les cheveux de l'enfant n'aient le temps de sécher, elle la conduisit aux lisières d'une forêt. « Fais-moi confiance, tu seras en sécurité, là où tu vas. Mais dépêches-toi, mon amour. Les bêtes te rattraperont, sinon. » Quelle chose horrible à dire à sa fille de treize ans, déjà paniquée par ce qui se passait. On dirait un abandon digne d'Hansel et Gretel, et pourtant, elle l'avait fait pour la protéger. Parce que le père de la gamine l'avait averti, qu'un jour, ce moment viendrait. Un dernier baiser sur le front, et le vrombissement du moteur se fit entendre, et la mère quitta la lisière pour laisser sa fille seule.
Décontenancée, elle avait commencé à marcher lorsqu'elle avait entendu un bruit étrange. Elle marchait rapidement, la rouquine. Un peu trop, même. Elle se prit le pied dans une branche et coincée, elle n'arrivait pas à s'en défaire. Paniquée lorsqu'elle vit apparaître un loup blanchâtre non loin d'elle, la jeune fille comprit pourtant que l'animal n'était pas féroce, ni méchant. Prenant le temps de défaire son pied du piège naturel, elle suivit avec difficulté l'animal, sa blessure devenant un handicap.

C'est peu de temps de marche après qu'elle rencontra la déesse louve, Lupa. Cette dernière lui indiqua les marches à suivre pour les épreuves, chose que Ravena n'avait pas très bien compris, au début. Elle devait apprendre à survivre en forêt, comme elle le ferait dans une quête avec des collègues... demi-dieux, qu'elle pensait avoir entendu. Pendant une nuit complète, la jeune fille fut laissée à elle-même, mais cette dernière n'eut pas trop de problèmes à s'en sortir, trouvant des baies pour se nourrir. La seconde épreuve consista à ne pas avoir peur de sa nature, de ses pouvoirs. Elle devait apprendre à le contrôler un peu avant d'aller dans sa demeure éternelle, qu'elle disait. Elle ne réussit pas à faire apparaître volontairement la glace sur ses doigts, mais des flocons se mirent à danser lorsqu'elle pensait à tout ce qui se produisait. Elle était encore sous le choc.
C'est après cette épreuve que Lupa lui indiqua que si elle voulait trouver sa voie, elle n'avait qu'à suivre son instinct. Une demi-journée plus tard, Ravena pénétrait dans ce qu'elle appelle aujourd'hui sa maison. Le Camp Jupiter.


« Tu t'es fait démolir par une meuf, mon vieux! » Sourire victorieux sur ses lèvres pendant qu'elle était couchée sur le dos du mec qu'elle venait de mettre à terre, la guerrière se releva en offrant sa main au jeune homme. Dix-sept ans, toutes ses dents et le sourire jusqu'aux oreilles, la jeune femme ne pouvait s'empêcher d'être fière. Elle venait de battre le centurion de sa cohorte, la première, au corps-à-corps. Sans pouvoirs, juste à l'aide de ses facultés. Certes, il était fort, mais elle avait quelque chose de plus que lui : la vitesse et l'agilité. La rouquine ne put s'empêcher d'envoyer un clin d'oeil au garçon, fière d'elle-même. Elle l'aida à se relever, mais il maugréa un bref félicitations sans plus, l'orgueil ayant été frappé de plein fouet par cette victoire. La victorieuse leva les bras et les filles de sa cohorte l'acclamèrent avec le sourire aux lèvres, et quelques temps plus tard, vint le banquet du dîner. Après les entraînements, rien ne valait mieux qu'une longue douche chaude et un bon repas.
Tout était si beau, si paisible dans ce temps...
Jusqu'à...


« Tu sais petit, ce que les autres disent n'importe peu. Toi seul te connaît réellement et... » Boom. Le son lui résonna dans l'oreille, si fort qu'elle ne put même pas se retourner à temps pour protéger le gamin. La balle était arrivée par derrière, bien tirée, bien pensée. La jeune femme ne put s'empêcher d'hurler, paniquée à l'idée d'être attaqués par des projectiles en or impérial. « ÉTAT D'ALERTE. » Aussitôt ses mots prononcés, les cloches résonnèrent et le son des balles reprit. Le petit était tombé dans ses bras, et Ravena n'avait pas pu le sauver. Elle n'avait rien pu faire, elle n'avait pas eu le temps de s'interposer entre la balle et l'enfant. Parce qu'elle l'aurait fait pour éviter cela, pour éviter qu'un jeune gamin soit descendu trop tôt. Putain.
Elle s'était retournée, rouge de colère et avait aidé la plupart des jeunes à se rendre en sécurité. Sauf qu'en le faisant, la rouquine n'avait pas porté attention au tireur trop près d'elle. La dernière chose qu'elle se souvient de cette soirée c'est la douleur fulgurante dans sa jambe, et un coup derrière la tête. Heureusement, des demi-dieux étaient arrivés dans les temps pour la porter, la soigner. Sauf que malgré l'ambroisie et le nectar, elle ressent toujours cette même douleur lancinante dans sa jambe gauche...
À partir de ce soir-là, la haine que la jeune femme nourrit envers les mortels est plus grande. La seule qu'elle tolère est sa mère, mais encore, elle a de la difficulté à la croire toute innocente. Elle se méfie, de plus en plus, de tout un chacun s'il n'a pas de sang divin qui coule dans ses veines.

Heureusement ou malheureusement, elle a manqué les événements de la Colonie. Elle était partie en quête, à ce moment-là, et n'avait pas pu assister au cauchemar 2.0. En même temps, c'était un bien pour un mal parce que si Ravena y avait assisté, elle est persuadée qu'elle aurait tout détruit, de sang et de glace, sur son passage...
Elle n'a pas non plus participé aux recherches pour trouver les criminels. Le DCLEM, qu'ils se nomment. Armés jusqu'aux dents, capables de venir à bout des demi-divins, la rouquine soupçonne qu'il ne s'agissait pas de leurs dernières attaques. Mais elle est prête, maintenant. Et elle les attend de pied ferme, et s'il le faut, elle les gèlera tous un à un, commençant par la torture. Car rien n'est assez cruel pour justifier le meurtre de ces gamins.