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 (quête solo) La vérité, c'était qu'elle était morte. (terminé)

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Jean E. Sylar
Jean E. Sylar
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MessageSujet: Re: (quête solo) La vérité, c'était qu'elle était morte. (terminé)   (quête solo) La vérité, c'était qu'elle était morte. (terminé) - Page 2 EmptyLun 13 Mar - 18:11


La vérité, c'était qu'elle était morte.
quête en solitaire



Chapitre III, dans la base (08/03/2017) 
Boum ! L'explosion de couleur fut tel que les deux agents en tombèrent à la renverse. Ils seraient aussi aveugle un bon bout de temps, Jean y avait mis tout son cœur, et son pouvoir avait fonctionné à merveille. Martin sauta de la voiture pour la rejoindre et les traîner à l'arrière de leur véhicule. Il avait l'air tout excité.

« C'est trop génial ça, j'avais encore jamais vu un pouvoir aussi fun », rigola t-il. « Ouais... Comme quoi ! »

Il leur banda la bouche, les poignets, les chevilles avec les moyens du bords après les avoir dépouillés de leur habits. Martin avait pris la tenue de l'homme, et Jean celle de la femme.

« La seule chose que mon pouvoir ne fait pas, c'est la voix. » « D'accord, c'est noté. »

Elle était presque sûre d'oublier en route, dans le doute, elle laisserais Martin parler à sa place. Sur le trajet, elle consulta leur portefeuille, leur badge. Elle avait raison, ils en possédait deux. L'un menant à des archives, et un autre pour passer le portail d'entrée. Rapidement,t elle briffa son nouvel ami. Il se prénommait Nicolas Pmahc, il bossait dans les archives de la base. Il avait trente huit ans, célibataire sans enfant, et d'après les nombreux tickets de caisse qui traînait dans son portefeuille, il était adepte d'une boutique de bande dessinées. En dehors de ça, il n'avait visiblement pas d'affection pour aller sur le terrain, et passait actuellement des entretient pour rejoindre la base de New York. Quant à elle, elle était Daisy Bryan, agent double actuellement en congé maternité, qui bossait donc aux archives avec son ami. Original. Mais voilà qui l'arrangeait bien. Elle avait trente deux ans, marié depuis peu à un autre agent (que Jean espérait en pas croiser en revenant sur la base).

« Tu crois qu'ils vont nous dire quelque chose pour l'heure ? » « On revient terminer notre boulot, quelque chose d'urgent ? » « Prions pour que ça passe... »

Oui, et à ce rythme là, ils allaient devoir prier tout le panthéon des dieux qu'ils connaissaient, grecs et romains confondus. Ils étaient prêt, habillé. Et ce fut au tour de Martin de montrer ce qu'il pouvait faire. Et elle ne fut pas déçue. Ils étaient devant l'entrée, ils firent inspecter leur base et entrèrent dans le bâtiment. Deux minutes. Deux minutes pour se rendre au bon endroit (ils avaient décidé d'aller aux archives et de faire le poitn là-bas, le temps pour Martin de reprendre des forces et de prolonger son don). Jean ne se reconnaissait plus. Normal, elle avait au moins pris dix bon centimètres, elle marchait sur des talons aiguilles et elle avait de nouveau le ventre arrondis. Elle eut la désagréable sensation de revivre encore la même chose et... Martin lui fit signe de grimper dans l’ascenseur. Lui aussi était méconnaissable. Adieu visage adorable, il avait une barbe mal entretenue et des lunettes rondes et sa posture lui rappelait celle d'un personnage de bande dessinée. Il regarda en vitesse le plan et s'engouffra dans la cage de l'ascenseur.

« Madame Bryan, Monsieur Pmahc, vous faites des heures supplémentaires ce soir ? »

Ils allaient devoir parler. Jean se sentie soudain très mal à l'aise, elle lui sourit, et ce fut Martin qui pris les devants.

« Hum, oui, hum... » « Ah, je connais un homme qui va encore râler. »

Il lui fit un clin d’œil, et elle laissa échapper un petit rire nerveux. Oui, s'il le disait peut-être...

« Aller, bonne soirée, on se voit demain pour votre entretient Nicolas ! » «  A demain ! » Ils étaient de nouveaux seuls. « Quelle merde. Il en met du temps cet ascenseur ! »

Enfin ils étaient arrivés. Les archives étaient en bonne partie numériques ici, ce qui n’avantageait en rien leurs affaires. Mais elle ne se décourageait pas. Leur visage commençait déjà à rependre leur forme originale, et Jean se sentit flotter dans ses habits.

«T'inquiète ; c'est normal. Donne moi cinq minute et je nous remet un coup de... De ce truc. J'vais monter la garde, trouver tes trucs toi. »

Elle trouva aisément son bureau, il était le plus grand et le premier d'une longue rangée. Si elle pouvait accéder à son ordinateur, elle en apprendrait plus sur elle. Et sur son boulot. Et par extension, sur ce qui rendait Aurèle si spécial, sa formation, bref, un tas de chose qui l'empêchaient de dormir le soir. Il était éteint, elle le ralluma, mais comme elle le craignait, on lui demanda un mot de passe. Paniqué, elle fouilla dans son porte feuille, les doigts tremblant. Elle testa tout, des mots de passe les plus banaux (date de naissance, nom du chien et du mari) au plus farfelue (comme le nom de cette boutique dont elle avait la carte, ou ses deuxième et troisième prénoms.)

« Martin... Martin j'ai pas le mot de passe. » « Quelqu'un vient... »

La transformation fut rapide et brutale, Jean sentit à nouveau son corps s'étirer, les traits de son visage se moduler à vitesse grand v. Martin, enfin, Nicolas replongea dans ses papiers et un homme fit irruption, les saluant au passage. Elle avait deux minutes. Elle en perdit pas une seconde.

« Hé ! Enfin, heu, bonsoir. » « Daisy, déjà de retour ! » « Oui je heu.. » « Elle a quoi ta voix ? » « La clim, Nicolas à mit la clim dans la voiture, je crois que j'ai attrapé quelque chose. » « Ma pauvre, soigne toi bien ! » « Attend, j'ai un soucis avec mon ordinateur, j'ai... J'ai changé le mot de passe récemment et je me souviens plus heu... » « Ah ? » « Tu ne pourrais pas m'aider ? » « Je peux oui.. »

Il avait l'air tendu tout à coup. Évidement la situation était étrange.

« Tu en te souviens vraiment plus ? Tu avais changé de nos codes de base ? » « Oui j'ai... J'ai voulu mettre quelque chose de plus simple et... Je n'aurais pas du... » « Aller, va, je te déverrouille ça, attend deux minutes, tu me dis avec l’interphone si c'est bon. » « Mmh, merci. »

Et il fila lui régler ça de son côté. Comment ? Elle n'en savait rien, mais elle était trop préoccupé par sa tête que par la manière dont il allait régler son soucis. Enfin son fond d'écran, totalement noire, s'afficha et elle poussa un soupire de soulagement. Elle lui communiqua que tout était bon et sentit de nouveau sa peau se dérider et ses pieds perdre deux pointures.
AVENGEDINCHAINS


LANCER DE DÉS 01.
Oui, l’ordinateur n'était qu'en veille, et elle peut s'en servir.
Non, l'ordinateur est éteint, elle doit le rallumer mais n'as pas le mot de passe.


LANCER DE DÉS 02. (si premier lancer = non)
Oui, le collègue accepte de la dépanner.
Non, le collègue refuse, et trouve que quelque chose cloche chez elle.


Dernière édition par Jean E. Sylar le Lun 13 Mar - 18:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (quête solo) La vérité, c'était qu'elle était morte. (terminé)   (quête solo) La vérité, c'était qu'elle était morte. (terminé) - Page 2 EmptyLun 13 Mar - 18:11

Le membre 'Jean E. Sylar' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


#1 'Oui/Non' :
(quête solo) La vérité, c'était qu'elle était morte. (terminé) - Page 2 864931dnon

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#2 'Oui/Non' :
(quête solo) La vérité, c'était qu'elle était morte. (terminé) - Page 2 834313doui
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MessageSujet: Re: (quête solo) La vérité, c'était qu'elle était morte. (terminé)   (quête solo) La vérité, c'était qu'elle était morte. (terminé) - Page 2 EmptyVen 17 Mar - 11:48


La vérité, c'était qu'elle était morte.
quête en solitaire



Chapitre III, dans la base (08/03/2017) 
Les yeux rivés sur son écran d'ordinateur, la fille d'Iris cliquait sur tous les dossiers qu'elle pouvait trouver. Ce qu'elle cherchait, étrangement elle n'en avait plus la moindres idée. Le stress s'était emparé de tout son être et Jean Sylar ouvrait successivement tous les dossiers qu'elle voyait sur le bureau. Le fond d'écran, blanc, neutre, lui faisait clairement mal aux yeux. Ironique quand on savait ce qu'elle avait fait à la vraie madame qui devait en temps normal se tenir là. Mais enfin elle trouva. Ce qui semblait être des dossiers plus personnels de l'agent double. Elle ne perdit pas un instant et chercha des yeux un outil de stockage. La clef usb qu'elle trouva n'eut pas assez d'espace pour tout mettre. Mais elle s'en moquait, elle avait déjà un tas de fichier sur la femme, et sur ses affaires. Elle glissa le tout dans sa poche et déjà, martin avait surgis dans son « bureau », un air paniqué sur le visage.

« Faut qu'on parte de suite, je suis épuisé je pourrais pas répéter l'opération encore trop de fois ! »

Elle avait compris, elle se leva et sentis à nouveau sa peau se tirer… Les transformations étaient quelque chose de très désagréable. Elle se demandait comment les ressentait son nouvel ami, lui ne faisait pas la grimace à chaque fois. Ils reprirent donc l'ascenseur, vide cette fois-ci. La base allait allait visiblement fermer, et ils saluèrent les dernières secrétaires présente qui éteignait leur machines et rangeait leur affaire dans leur petit sac à main. Et là, ce fut le drame. Non, les véritables agents ne surgirent pas par la porte d'entrée, ils étaient toujours bâillonnés dans le coffre de leur voiture. Mais en revanche, leur camouflage lui, se fit la malle. Martin était blanc comme un linge, quelque chose n'allait pas. Mais en cet instant précis, ils n'avaient pas le temps d'établir un bilan médical de sa personne, déjà les rares employés qui étaient restés sur place avait sonné l'alarme. Ils s’élancèrent aussi vite qu'il le purent en dehors de l'enceinte. Les balles fusèrent dans tous les sens, Martin lui avait attrapé la main pour l'entraîner à ses côtés. Leur voiture étant toujours planqué, ils l'ignorèrent. Au pire, ils ne trouveraient rien de compromettant, ses affaires étaient chez Martin. Seul les deux agents s'y trouvaient. La base était situé près des chutes, et il comptait bien en profiter. Il l'entraîna sur un chemine n pente, Jean manqua de glisser plusieurs fois dans l'eau tourbillonnante.

« On va sauter ! » « Hein ?! Non non je ne saute pas je... » « Pas dans cette chute, dans les plus petites ! »

Peu importe, elle n'était pas partante. Mais une balle lui frôla l'épaule, lui arrachant un cri et elle changea d'avis. À contre cœur elle suivit Martin et sauta. Leur chute sembla durer des heures. Elle avait l'impression de voler. Martin s'était comme enroulé autour d'elle. Comme s'il craignait de la voir s'éclater en mille morceaux une fois en bas. Et encore, ils n'avaient pas chuté de très haut. Et plouf. L'eau était glacée, elle se faufila partout, dans ses cheveux, sous ses vêtements, elle glaça ses os. Et enfin elle sortit la tête de l'eau. En haut de la pente glissante, les lumières des agents parcouraient les flots. Martin lui appuya sur la tête, la forçant à retourner sous l'eau. Ils y restèrent quelques secondes (jamais elle ne serait cru capable de tenir aussi longtemps en apnée). Frigorifiée elle se hissa sur la berge, difficilement. Il faisait nuit noire, et ce n'était que maintenant qu'elle pensait à sa clef usb. Mince… Oh non c'pas vrai… Martin lui aussi avait fait irruption hors de l'eau, haletant.

« Tu es blessé ! » « On rentre… tout… de… suite... » « Mais... » « Vite, ils vont nous trouver ici. »

Il déverrouilla sa porte avec difficulté, et il se laissa tomber sur son petit canapé. Il lui souffla de reprendre ses affaires en vitesse.

« Ils vont fouiller la ville, ils sont pas cons. Et s'il te trouve… Tu devrais partir. » « Et toi ? » « J'ai des choses à faire ici. Et puis si j'appelle les urgences… »

Il comptait donc sur le bon timing des urgences. Jean attrapa son sac et lui lança un regard désolé. Elle ne pouvait pas le laisser là. C'était contre sa façon de faire. Il l'avait aidé alors qu'il ne connaissait rien d'elle. Et elle ne serait jamais rentrée dans la base sans son aide. Il lui désigna la porte d'un geste du menton.

«  On se reverra Ellen. »

Et elle tourna les talons. Il ne connaissait même pas son vrai prénom. Et elle le laissait là, blessé… Mais elle le devait, il lui avait ordonné. Elle se devait de rapporter ses preuves au camp Jupiter. Et une longue route retour l'attendait.
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MessageSujet: Re: (quête solo) La vérité, c'était qu'elle était morte. (terminé)   (quête solo) La vérité, c'était qu'elle était morte. (terminé) - Page 2 EmptyDim 2 Avr - 19:07

Lancé de dés.
Oui, un chauffeur de camion la prend en stop, et ira la déposer à san fransisco.
Non, personne ne la prend en stop, il va falloir se débrouiller par sois-même.


La vérité, c'était qu'elle était morte.
quête en solitaire



Chapitre IV, sur le chemin du retour (09/03/2017 - 11/03/2017) 
Le laisser derrière elle lui déchira le cœur. Elle n'était pas comme ça. Abandonner un membre de son équipe ne faisait pas partis de ses habitudes. Et pourtant. Il le lui avait demandé, et elle l'avait fait. Au fond elle le savait elle n'avait pas le choix, c' était ça ou attendre de se faire prendre par le DLCEM. Et elle ne pouvait pas, elle se devait de ramener la clef usb au Camp Jupiter. Complètement trompée, elle trébucha plusieurs fois dans ses chaussures trop grandes qu'elle fini par jeté sur le chaussée, rageuse. Fuir, fuir au plus vite d'ici. Elle ne connaissait pas la ville et il faisait nuit noire. Jean marchait au pif, elle cherchait une route qui la sortirait d'ici, quelque chose un panneau, une indication. Tout était bon à prendre. Et au loin, elle entendit une détonation. Elle ravala ses larmes, essayant de ne pas imaginer son nouvel ami mort, gisant sur le parquet, aux mains d'agents mal attentionnés. Qui sait ce qu'il allait faire de lui. Le tuer, ou peut-être le kidnapper et l'étudier pendant quelques temps avant d'en finir ? Oublie Jean, oublie et presse donc le pas ou bien ça sera toi sur la table d'opération...

Sa nuit elle la passa éveillé, à boiter sur le bord de la route, à trembloter à se jeter derrière les arbres dès qu'une lueur de phare de voiture venait à apparaître. Elle grelottait, elle pleurait parfois et les seuls chose qui la maintenait éveillé était son instinct de survie, les souvenirs de son fils et la clef usb qu'elle se devait de rapporter. Parfois quelques images du visage d'Aurèle, doux et souriant, faisait irruption dans son esprit. Mais elles s’effaçaient presque aussi vite pour laisser place au visage de l'homme à cause de qui elle était dans une telle situation. Elle elle sanglotait et elle essayait de penser à autre chose. Elle avait les paupières lourdes quand l'aube se pointa. Et elle n'avait presque plus, les jambes lourdes elles aussi, le pas traînant. Elle ne savait absolument pas où elle allait. C'était très simple, elle suivait la seule route qu'elle avait croisé. Et maintenant qu'il faisait jour, elle voyait clairement qu'elle se trouvait au milieu des bois, que la route bien que bétonné était en piteux état et que de ce fait, le passage était assez emprunté (mais pas suffisamment important pour être refais).

« Maman je t'en prie... Viens m'aider ! Tu l'as déjà fais... Je me souviens, ne me laisse pas tomber maman. Ne ferme pas les yeux... »

Personne ne venait et les rares voitures qui la dépassaient ne la voyait pas. Alors elle se laissa tomber au pied d'arbre et repris son souffle. Ses pieds étaient rouges, tous les deux. Marcher pieds nus pendant des heures n'aidait pas, certes. Et elle avait un point de côté. Voire même plusieurs. Oh, et elle se sentait ridicule habillé ainsi. Sa mère ne répondit pas à son appel. Enfin, pas tout de suite. Jean du attendre trois heures. Trois heures à attendre son ventre affamer gargouiller, à se lamenter sur l'état de ses pieds et à essayer de ne pas s'endormir. Elle ne devait pas, à coup sûr la forêt grouillait de monstre et s'ils ne l'avaient pas encore trouvé, cela ne saurait tarder. C'est alors qu'elle la vit, pour la seconde fois de sa vie. Certains demi-dieux vivait une vie entière sans jamais voir leur parent divin et elle... La première fois qu'elle avait vu Iris, elle l'avait sauvé de la fureur de Dionysos elle et un des fils du directeur de la colonie. Et là... Et bien disons qu'elle n'avait pas vraiment changé. Comme dans ses souvenirs, ses ongles étaient peint de multiple couleurs, elle avait d'épais bracelets fluos au deux poignets, une paire de lunette flashy (et le jour venait à peine de se lever) et s'était faite deux couettes qui lui donnait une allure de lycéenne. Parce que oui, cette fois-ci Iris avait une tenue rose de pompon girl, mais avec un seul pompon. Elle débarqua de manière très simple, éclat en arc-en-ciel et chorégraphie magistrale à l’appui. Et après une rondade parfaitement effectué, se pencha vers sa fille. Son regard se porta sur son tatouage apprenant que Jean abordait sur l'épaule gauche et elle esquissa un immense sourire. Avec son rose à lèvre, elle avait vraiment l'air d'une ado de dix sept ans à tel point que s'en était troublant.

« Jean ! Je faisais des galipettes avec Hermès, mais me voilà ! »

Jean soupira. Elle aimait sa mère. Parce qu'elle lui avait déjà sauvé la vie. Mais là... ? Disons qu'elle paraissait trop joyeuse. Mais elle le savait, Iris était une mère aimante.

« Tu... Vous venez m'aider ? » « Évidement ! »

Elle s'étira en agita son pompon vers le ciel et croqua dans une sucette qu'elle fit apparaître dans sa main libre.

« Allons, lève toi et marche ma fille ! »

Se prenait-elle pour Jésus ? Elle éclata de rire.

« Désolé, j'ai toujours eu envie de la sortir celle-là ! Tient, pour t'aider ! »

Et elle lui tendit deux muffins arc-en-ciel. Bio très sûrement, sa mère avait à cœur d'en faire des bios et sans lactose. Ou quelque chose comme ça. Jean haussa les sourcils, toujours par terre. Que voulait-elle qu'elle en face ?

« Le bleu te ramènera au Camp Jupiter ! Et le rouge, près de l'homme que tu aime ! »

Jean la dévisagea quelques minutes. Alors c'était ça ? Pas de téléportation elle devait croquer dans un gâteau ? La scène lui faisait étrangement penser à Matrix et elle n'avait ps beaucoup de doute sur le fait que sa mère se soit largement inspiré de la fameuse scène des pilules. Elle regarda quelques secondes le rouge, avant de finalement porter son choix vers le bleu. Elle reverrait Aurèle. Mais pas tout de suite. Le Camp Jupiter et la sécurité des demi-dieux étaient sa priorité. Elle se saisit du gâteau et Iris sourit. Avait-elle fait le bon choix ?

« Ne perd jamais espoir ma petite ! » « Attendez ! »

Iris lui fit un petit clin d’œil et disparue dans une nuée arc-en-ciel, de papillon et de paillettes. Jean croqua dans son gâteau et se sentit aspirer. La sensation de se téléporter fut... Atroce ? Elle se sentit écrabouillé, rapetisser, aspirer, recraché, elle étouffa pour ensuite venir s'étaler de tout son long devant la maison des sénateurs. Là, elle resta au sol encore quelques minutes avant de se sentir sombrer. Bientôt on souleva son corps, sans doute l'amenait-on à l'infirmerie. Quoi qu'il en soit, elle tendit la clef usb au premier venu, lui soufflant de porter ça au plus haut gradé du Camp Jupiter.
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Dernière édition par Jean E. Sylar le Dim 2 Avr - 19:34, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: (quête solo) La vérité, c'était qu'elle était morte. (terminé)   (quête solo) La vérité, c'était qu'elle était morte. (terminé) - Page 2 EmptyDim 2 Avr - 19:07

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