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Sujet: Re: the chihuahua quest (quête solo, terminé) Sam 11 Mar - 15:23
the chihuahua quest,
Le Chihuahua est un État situé dans le nord du Mexique. Il est entouré par les États de Sonora, Sinaloa, Durango, Coahuila, du Texas et du Nouveau-Mexique. La ville la plus peuplée n'est pas la capitale Chihuahua mais Ciudad Juárez. De nombreuses plantes adaptées aux milieux semi-désertiques poussent dans cet État, notamment des cactacées (Thelocactus, Cylindropuntia, Astrophytum, Stenocactus, Epithelantha, etc.), Agavaceae (Agave, Yucca filifera, etc.).
Mourir avec une flèche planté dans la tête devait être atroce. Après tout, ce type n'avait rien vu venir, mais il avait eu le malheur de se pencher par la fenêtre au mauvais, et de la redresser au moment fatidique. Evan avait détourné le regard, c'était un peu trop pour son fragile estomac. Et il n'avait jamais été très... accro à tout ça ? Les arcs, les flèches, trouer les gens à distances... ce n'était définitivement pas son plus. Evan c'était un combattant passif la plus part du temps, puisqu'il laissait son pouvoir gérer pour lui. Et jusqu'à cette quête, cela avait plutôt bien fonctionné. Alerté par le bruit, le cri de leur collègue, un autre homme grimpa mais cette fois-ci, Evan n'eut pas le temps de tirer à nouveau. Ils pliaient bagage. Et il avait rarement vu des gens le faire aussi rapidement. C'était à lui de jouer. Maladroitement il descendit de son toit (c'était toujours pus simple de grimper pourquoi descendre était toujours plus casse gueule...), attrapa son sac, rangea son arme et la troqua contre son épée et... Trop tard. « Jude... » murmura t-il. Jude était là, complètement... dans les vapes. Il venait de se faire balancer à l'arrière d'une voiture grise tout ce qu'il y a avait de plus banale et les deux hommes avait alors grimpé à l'avant. « Maman aide moi... » Il ne pouvait pas courir aussi rapidement qu'une voiture et... Contrairement à certains dont les méfaits étaient bien connus, il ne savait pas voler de voiture. Mais puisqu'il n'avait pas trop le choix... « Oh bon sang Evan, que dirait ta mère... c'est horrible... »
Il était à bord d'une voiture sans doute génial, mais Evan n'avait jamais conduite une seule de sa vie. Alors monter à bord d'une automatique hybrid c'était... surréaliste. D'abord parce que pour la faire démarrer il avait du user de techniques ancestrales et ensuite... Mais bon sang, il manquait une pédale quoi ! Pourquoi n'en avait-elle pas trois comme toutes les autres voitures ?! C'était l'enfer, il suivait de loin la voiture grise, galérant comme jamais à chercher les bons boutons. Les essuies glaces s'activèrent plusieurs fois ce qui lui donna l'air d'un sacré mariole, puisqu'il ne pleuvait pas une seule goutte, ensuite les vitres se teintèrent, la faute à la luminosité (encore une option qu'il découvrait tient, elle devait coûter un bras celle là) et pour terminer, le GPS se mit en route. « Raaah c'pas vrai... » Impossible de l'éteindre et la voix insupportable de la femme s'élevait déjà du poste de conduite. Raide comme jamais, les yeux rivés sur la route et les doigts crispé sur le volant, il tentait de faire abstraction de la rentabilisation qu'il lui arrivait dans la figure, des pédales qu'il touchait à peine et de... « Tournez à droite. Faite demi-tour, puis tournez à droite. Calcule d'un nouvel itinéraire en cours. » Mais où allait-il ? « Tournez à gauche, prenez la prochaine sortie » « Mais ferme là... ferme là ! » Quand il vit le panneau aéroport, il comprit. Ok, ils se faisaient la malle, mais genre... Très rapidement. « Tournez à droite, puis prenez la... » « RAAAAAH ! » Il appuya sur le premier bouton qu'il lui passait sous la main et un morceau de Kanye West lui démolis les tympans en moins de trois secondes. « Merde, merde et re merde ! Bordel ! Nom d'un satyre ! Flûte ! Raaaaah ! » « Prenez à droite » « Ta gueule toi ! » « This is something special, This is something new » « StOOOP » Ils s’engagèrent dans l'aéroport, et Evan les suivis, musique à fond, en subissant toujours plus madame direction qui avait refusé de se taire. « Calcul nouvel itinéraire, veuillez patienter. » « Her heels set the mood, where did you acquire those are liars » Enfin il se garèrent. Et Evan fut ravi de les imiter. Plusieurs personnes qui déchargeaient leur valise le regardèrent un peu de travers avant de soupirer. La jeunesse, devaient-il penser. Hé bien la jeunesse, elle était sourde et très agacée en ce moment précis. Ils filaient déjà vers le premier hall, alors Evan ne perdit pas une seconde. « Monsieur, votre voiture ! » s'exclama une femme. « Elle est a vous, félicitation ! » Évidement l'aéroport était bondé. Il avait de la chance, il n'était pas aussi grand que celui de Los Angeles, Miami ou New York. Mais tout de même. Lui qui n'avait jamais pris l'avion... Il n'avait pas de papier. Ils étaient là, dans un hall d'embarcation. Ils avaient tout prévu visiblement, billet en main, ils passèrent la douane. Mais... Que faisait-il ? Et pourquoi personne ne bronchait alors que Jude était là dans un... fauteuil roulant. « Putain, ça c'est malin... » Ils montrèrent des papiers et passèrent la douanes comme si de rien était. Ces gars avait des autorisations spéciales ou ? « Le vol en direction de Chihuahua décollera dans dans 10 minutes. Le vol en direction de Chihuahua, décollera dans dix minutes. Les passagers de ce vol sont invités à venir valider leur ticket d'embarcation à la porte neuf, et à embarquer à bord de l'appareil. » Il était foutu. Il n'avait pas d'argent, et pas de passeport. Pour aller à... C'était une blague non ? Il ressortis de l'aéroport, complètement abattu. Il n'irait pas plus loin et Jude... Non, il ne pouvait pas. « Maman envoie une aide, peu importe laquelle, il faut que je me rende à Chihuahua ! » Il n'aurait jamais cru prononcer une phrase aussi ridicule à sa mère.
Et ce fut à ce moment là qu'il se mangea du crottin dans la figure. Oui, du crottin. Qui tombait du ciel. Et un pégase blanc étincelant, au allures de licorne apparus sous ses yeux. Il portait un mot, celui de sa mère qui avait sans doute entendu ses prières. « Ce cheval, plus rapide que les autres te mènera vers la bonne direction. Que la chance soit avec toi, mon fils ! » Il vira le crottin de ses habits, et de ses cheveux (il allait en faire un steack de ce poney, il ne l'aimait déjà pas). Et le poney lui écrasa le pied. « Aïe ! » « PS, Joli cœur aime marcher sur les pieds. Xoxo » Quel con. Il lui donna une tape sur l'encolure et soupira. Puisqu'il n'avait pas le choix... il resserra les bretelles de son sac, pria pour tenir sur cette chose et grimpa avec toutes les plus grandes difficultés. Les mortels devaient se demander ce qu'il foutait, Evan ne savait pas vraiment ce qu'ils étaient en train de voir en ce moment précis. Et quand il fut hissé, Joli Coeur s'envola. Rapidement, en maquant de le faire tomber. Il n'avait aucun contrôle, la bête faisait ce qu'elle voulait, où elle voulait, quand elle voulait. Mais il faisait confiance à se mère pour lui avait envoyé un bourriquet qui ferait son job jusqu'au bout. Ou alors il allait l'entendre râler. Le voyage fut chaotique, à coup de rebonds terribles, de ruades de temps en temps, de mouches et autre insectes qu'il avala durant le trajet, de son dos qui lui hurlait de s'arrêter... Mais contre toute attente, il arriva entier à l'aéroport de Chihuahua. La taille avait déjà considérablement changé par rapport à celui d'Indianapolis. Il descendit du Pégase, et s'autorisa à lui tapoter gentiment la tête. Bon, il était con, mais il l'avait amené à bon port. Et il voyait il avait même de l'avance. Fabuleux. Il n'avait pas tout perdu, en dehors de son entre jambe qui resterait longtemps non fonctionnel, à son grand regret. « Amigo ! » Enfin ! Enfin des gens ! Il commençait à se sentit seul sur ce parking complètement désert. D'ailleurs, c'était pas un peu étrange ça ? Peu importe. Un employé de l'aéroport, tenue à l'appui se dirigeait vers lui avec un immense sourire et un... petit chien en laisse. Il manqua d'éclater de rire. Parce qu'il était à Chihuahua quoi, et que ce gars avait... un chihuahua en laisse. Celui là avait la même couleur de poil qu'un doberman. Sauf qu'il n'avait rien d'autre de ce beau chien. Non, il était petit (aller, il lui donnait quinze centimètres tout au plus), il avait un poil très ras, d’énorme yeux qui le regardaient d'un air méchant et sournois et des oreilles disproportionnés. Evan avait au moins découvert quelque chose ici, il n'aimait pas ce genre de chien. C'était moche, trop petit et foutrement ridicule. Sauf que la chose ridicule aboya et se jeta sur ses pieds. L'homme serra la laisse et le calma. « Afligido... está un poco nervioso con los extranjeros… » « Es nada... » Ou pas, son maudit chien, il lui faisait peur. « Habla espanol ? » « Si. » Hé oui, manque de bol il ne pourrait pas le pigeonner comme un vulgaire touriste. « Suivez moi, suivez moi... » dit-il dans un anglais un peu bancal. Il le suivit, à distance, car son maudit clébard avait décidément une tête pas commode. Dans le hall ce fut... L'horreur. Enfin l'horreur. Tout mortel digne de ce nom aurait été ravi de voir ça. Mais le hall dans lequel il l’emmena était inscrit hors service pour cause de dégât des eaux et à l'intérieur... « J'vais rater l'avion de Jude » pensa t-il. A l'intérieur tout le reste d personne qui l'attendait, les mains jointes et des sourires carnassiers sur le visage. Oui, carnassier était parfaitement le bon mot. Et d'une seul coup, leur voix s'élevèrent. « ¡BIENVENIDA A CHIHUAHUA! » Ça, c'était encore plus flippant que chien. Chien qui d'ailleurs, n'était pas le seul puisque chaque employé avaient visiblement le siens. Où était-il encore tombé ? La réponse ne tarda pas, quand chaque chihuahua se retrouva bientôt libre de tout mouvement. Et que ces derniers changèrent de forme très rapidement. Un chihuahua petit, c'était laid. Mais un chihuahua qui faisait la taille d'un labrador ? Ça donnait envie de se faire dessus. Evan hurla, et tandis que les employés éclatèrent de rire (bah oui, tout cela était parfaitement normal après tout...), que les chiens se jetèrent sur lui, il fit demi tour, se jeta hors du hall maudit et appela son poney blanc étincelant.
made by pandora.
LANCER DE DES. 1-2, Joli Cœur est toujours là, attendant son cavalier. 3-4, Joli Coeur s'est fait la malle, Evan se retrouve donc seul face aux chiens. 5-6, Joli Coeur est toujours là, mais l'avion de Jude pointe le bout de son nez en même temps...
Sujet: Re: the chihuahua quest (quête solo, terminé) Mar 14 Mar - 9:57
the chihuahua quest,
Le Chihuahua est un État situé dans le nord du Mexique. Il est entouré par les États de Sonora, Sinaloa, Durango, Coahuila, du Texas et du Nouveau-Mexique. La ville la plus peuplée n'est pas la capitale Chihuahua mais Ciudad Juárez. De nombreuses plantes adaptées aux milieux semi-désertiques poussent dans cet État, notamment des cactacées (Thelocactus, Cylindropuntia, Astrophytum, Stenocactus, Epithelantha, etc.), Agavaceae (Agave, Yucca filifera, etc.).
Son pégase blanc était toujours, à l'attendre. Il avait trouvé la seule brindille d'herbe qui avait réussis à pousser outre le béton de l'aéroport, et tentait de l'arracher du bout des lèvres. « Joli Coeur ! » Evan lui sauta dessus, littéralement. Quelque part il avait de la chance que sa monture ne l'ai pas envoyé au tas. Après tout, il était un peu sauvage dans l'âme. Mais il avait du le reconnaître. Quoi qu'il en soit il était en position sac à patate sur son dos, et tentait de se hisser tant bien que mal. Sans selle, c'était vraiment compliqué. Et il ne pouvait pas dire qu'il avait eu des cours de tout repos à la colonie. Sa professeur s'était toujours amusé à le faire tourner en rond, comme si le voir galérer trente ans sur sa monture était quelque chose d'hilarant. Le Poney fit quelques tours sur lui même, un peu surpris quand même et poussa un hennissement quand il vit la horde de chihuahuas courir à grandes enjambées vers eux. Oui, ils nageaient tous les deux en pleins délires. « On bouge de là Joli Cœur ! » Et là étrangement, le pégase sembla comprendre l'urgence de la situation. Il se cabra devant le premier chien qui se jeta sur lui et agita les ailes. Les chiens aboyèrent, et Evan se jura de ne plus jamais sous estimer cette espèce de chiens méconnus et moqués à travers le monde. Il faisait du rodéo. Joli Cœur refusait de s'envoler, mais il ruait dans tous les sens, il battait des ailes, comme pour se battre avec les chiens. Il oubliait parfois le caractère de ces chevaux… Se battre ne leur faisait pas peur, il n'avait rien de peureux, contrairement à leur cousin, les vrai chevaux, ceux qui n'avaient pas d'ailes. Non, Joli Cœur était un fier Pégase et il comptait mener sa bataille à bien. Et Evan… Evan s'accrochait comme il le pouvait à son encolure, priant pour rester entier encore quelques temps. Il ne su pas si ce fut sa chance miraculeuse qui lui permit de ne pas être mordu, griffé ou quoi, mais il allait devoir remercier sa mère pour ça. Et soudain les chiens diminuèrent de taille, pour revenir à l'initiale. « Qu'est ce que…. » Les portes du hangar s'ouvrirent et la horde d'employé en sortis, souriant (ou grimaçant, tout dépendant des points de vues), les bras croisés. L'un d'eux avait sifflé les chiens, qui étaient revenus vers leurs maîtres. « Chico... » Il n'aimait pas la manière dont ce gars parlait. Il le sentait mal son affaire. Il voyait bien qu'il n'avait encore rien vu, que le pire était encore à venir. Bon sang. Il avait été assez sot pour espérer faire une quête sans croiser de monstre, c'était trop beau. Mais son aventure dans la boîte de nuit lui avait suffis… pourquoi n'avait-il pas le droit à un peu de répit ? Quelque chose craqua et Evan se retint de rendre tout ce qu'il avait pu manger récemment. C'était les cous. Leur cou craquait, un à un et leur peau se déchirait. Cependant, pas de sang. Juste uen peau qui se tendait, se déchirait pour laisser apparaître leur véritable apparence. Non, il ne voulait pas savoir comment ces monstres avaient réussis à garder cette peau humaine aussi longtemps sur le visage, sans se faire découvrir. Et surtout, où était les autres employés. « Vamos, Chico... » Ils ne franchissaient pas l'ombre du hangar. Et Evan compris. Ou il avait à faire à des vampires, ou bien ces monstres craignait le soleil, ce qui expliquait l'attaque des chiens. Ils restait là, à la limite de l'ombre et de la lumière. Joli Cœur lui aussi flaira l'embrouille. Où étaient les autres employés au fait ? Un grondement se fit entendre dans le ciel, et l'avion qui transportait Jude apparut dans les nuages. Et il eut sa réponse. Dans l'autre aéroport. Dans la partie qui n'était pas désaffecté. Ce stupide poney l'avait amené dans l'ancien aéroport, en réparation (et vu ce qu'étaient devenus les employés, il n'était pas prêt de faire peau neuve). L'autre était de l'autre côté de toute les piste d’atterrissage. « Merde… Joli Coeur, on va là-bas ! » Et les monstres, sans doute affamés, comprirent que leur repas allait se faire la malle. Alors ils se jetèrent sous le soleil. Avec leur petits chiens. Joli Cœur galopa, et un des monstres se jeta sur son derrière. Le spectacle était immonde. Les monstres fondaient, comme des poupées de cires. L'un deux lui attrapa la main, mais elle resta sur son bras tandis que le reste du corps se ramollit avant de rester au sol. L'un des chiens attrapa la cheville de Joli Cœur, et un autre lui sauta sur le dos. Ce fut au tour d'Evan de se battre avec cette ignoble petite chose. Il était au grand galop, un chien lui aboyait à la figure… Et l'avion venait d’atterrir. « Plus vite, aller ! » la horde de monstre n'était maintenant plus qu'une traînée de chair rose et maronnasse sur les vieilles pistes mais les chiens… Alors que certains se jetèrent sur les restes de leur maître pour les manger (ah le chien, meilleur ami de l'homme, à la vie à la mort!) un autre resta accroché au sweat du fils de Tyché. « Lâche moi sale bête ! » L'avion s'était arrêté et Joli Cœur était toujours en plein galop sur la piste. Déjà au loin il pouvait voir les petites silhouettes des passagers descendre. Et deux hommes pousser un fauteuil roulant. Joli Coeur faiblissait, et il les vit grimper dans une voiture qui les attendaient juste là, près des pistes d'atterrissage. Ils grimpèrent et Joli Cœur ralentit. « Non, pas maintenant, envole toi il faut les suivre ! » Et Joli Coeur s'arrêta. Forcément, il avait toujours ce chien qui se débattait avec Evan. « Mais lâche moi andouille ! Lâche moi ! » Le chien lui léchait le visage et il avait vraiment envie de vomir. L'horreur. Il le regardait avec ces grands yeux globuleux, ses immenses oreilles… « Oh c'pas vrai... » La voiture démarra. « Il faut les suivre… Aller, envole toi, c'est tout ce que je demande ! » Joli Cœur s'envola et…
Le trajet fut court. Et Joli Coeur fit un piquet pour atterrir dans une ruelle déserte. Evan se laisser tomber. « Merci gars, j'ai plus d'entre jambe mais je suppose que ça, c'est pas ton soucis... » Le pégase lui écrasa le pied, comme pour lui dire qu'il avait bien compris, Evan lui donna un coup, Joli Cœur lui mordit les fesses et s'envola. « Ah bah super. Je suppose que je fais le retour en voiture... » Le chien couleur crème était toujours là, à ses pieds. Il voulait quoi celui-là ? Il n'allait pas garder une telle horreur avec lui quand même ! « Aller, pars vivre ta vie de monstre loin de moi toi... » Mais non, le chien resta là, collé à ses jambes. Il enfila la capes de Alya, et ses petites blessures s'envolèrent aussitôt. Ok, ce truc était super efficace. Il la rangea dans son sac. Bon, il avait vu où la voiture venait d’atterrir. Sauf que… Cette base n'avait rien de celle d'Indianapolis. Elle était plus grande et à n'en pas douter, plus peuplé. « J'vais me trouver un endroit où dormir. Et…. Établir un plan. » Sauf que trouver un endroit pour dormir fut compliqué. Pour un américain de son âge, c'était carrément compliqué. Il tomba d'abord sur un homme qui lui proposa de passer de la drogue en échange, puis sur une tripotée de flic, ensuite on le recala à cause de son chien (mais bon sang, c'était un monstre cette chose, il n'en voulait pas !) et pour finir, il loua une voiture. Là, il avait son moyen de transport pour le retour ET son endroit où dormir. Évidement il ne précisa pas à la femme la durée de sa location, un peu de chance et de blabla en espagnol et elle fut comblée. « Aller hop, toi à l'arrière ! » Le chien pleure pendant des heures. « Mais bon sang… arrête ! Je sais pas ce qu'il te filait à bouffer ton maître moi ! » Enfin si, il le savait. Il lui donnait des demi-dieux. Et Evan se retrouva alors à acheter des kilos (oui, des kilos) de viande chez le boucher du coin (un mec louche) qui trouva tout ça très étrange. Qui ne le trouverait pas, Evan n'avait pas une tête de père de famille qui devait nourrir une tribut nombreuse. Le fait était que le chien mangea ses trois kilos de viande à une vitesse incroyable pour sa petite taille. Mais il était rassasié, et il ne pleurait plus. « Aller, bonne nuit le chien. »
TROISIÈME JOUR. 23/02/2017 C'était mission impossible. C'était ça, il ne voyait pas comment il pouvait rentrer là-dedans, trouver son camarade rapidement sans se faire pincer et partir comme ça, l'air de rien. À ces pieds le chien le regardait avec un air un peu dépité. Comme s'il comprenait sa misère profonde en ce moment même. Non, il ne pouvait pas comprendre il n'avait pas de pote chihuahua à sauver d'une horde de sauvage lui. Il avait beau épier l'endroit, il ne voyait que trois entrée. La première, la grande porte. La deuxième, une sorte de garage. Et la troisième, le toit. Il pouvait déjà laisser tomber la première, il ne tiendrait pas deux secondes avant de se faire repérer. « Senor ! » Evan sursauta. C'était une vendeuse de rue, qui lui tendait toute une tripotée de chapeau. « Ah heu... » Il n'avait pas de monnaie. Il tenta de lui faire comprendre mais la bonne femme lui enfonça un chapeau typique sur la tête avant de repartir en sifflotant. Ok. Ça, c'était étrange. Il la rattrapa et lui donna le reste de dollar qui lui restait, faute d'avoir la monnaie locale. Son visage s’illumina et elle lui tendit une paire de botte violette foncées. « Ah, no no ! » Elle était trop… Gentille ? Elle lui donna une grande tape dans le dos avant de s'en aller. Et elle s'évapora. C'était quo ça encore ? Était-ce un dieu qui… Ou alors il avait tout imaginé. Quoi que, les bottes immondes et le chapeau étaient bien réels, eux. Le chien le regarda en grognant. « Oh toi ça va... » Non, en réalité il avait détecté un danger. En même temps, ils se trouvaient devant une base du DLCEM. Comment ne pas se sentir en insécurité ? « Bon le chien, t'as une idée ? » Il aboya. Devait-il en déduire que oui mais puisque ne parlait pas le même langage, il allait se débrouiller seul ? Oui, oui c'était sans doute ça. Il aboya encore une fois. « Oh ça va, j'ai compris. » Non, il lui tirait le lacet de sa chaussure, comme pour attirer son attention. Une nouvelle voiture venait de rentrer dans le garage. Il voulait passer par là ? Mise part arriver sous le statut d'otage, ou mort. Et il n'avait envie de faire aucun des deux. « Bon tu sais quoi ? On va jouer aux touristes. » C'était la pire idée de sa vie. Quoi que, ces jours-ci, il les collectionnait. Alors il fonça. Puisque la base était visiblement niché dans une agence de voyage, il n'allait pas se faire prier. Il déposa les bottes dans la voiture, attrapa son sac, garda le chapeau sur la tête histoire de conserver sa bonne tête de touriste et s’élança. Il eut à peine mit à un pied à l'intérieur qu'il sentait son pouls accélérer. Le chien lui, trottinait sur ses talons. Et très vite, une femme vint à sa rencontre. « Je veux vous aider ? » D'accord. Le rez-de-chaussée était vraiment une agence de voyage. « Je… Oui. J'aimerai organiser la fin de mon voyage au pays. » « Suivez moi » Elle avait un sourire colgate, de grande dent et des lèvres rouges pétantes. « Depuis combien de temps voyagez vous ici ? » « Deux jours. Et je voudrais des lieux autorisés aux… Aux chiens. » Il manqua de dire aux monstres. « Très bien, laissez moi vous chercher ça, prenez place. » « Très bien... » Il tapota ses genoux et le chien lui sauta dessus. Il était déjà très à l'écoute ce truc… Et tandis que la femme pianotait sur son clavier, il détaillait les alentours. Sauf qu'évidement, tout ne pouvais pas se passer dans le calme.
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LANCER DE DES. Oui - un "vendeur" arrive et lui annonce qu'il a gagné un super voyage, il l'invite à le suivre dans son bureau, c'est un agent, et il a capté la présence d'un monstre. Non - un "vendeur" arrive et lui annonce qu'il a gagné un super voyage, il l'invite à le suivre dans son bureau, il s'agit en réalité d'un agent qui a flairé une embrouille.[/quote]
Sujet: Re: the chihuahua quest (quête solo, terminé) Mar 14 Mar - 15:01
the chihuahua quest,
Le Chihuahua est un État situé dans le nord du Mexique. Il est entouré par les États de Sonora, Sinaloa, Durango, Coahuila, du Texas et du Nouveau-Mexique. La ville la plus peuplée n'est pas la capitale Chihuahua mais Ciudad Juárez. De nombreuses plantes adaptées aux milieux semi-désertiques poussent dans cet État, notamment des cactacées (Thelocactus, Cylindropuntia, Astrophytum, Stenocactus, Epithelantha, etc.), Agavaceae (Agave, Yucca filifera, etc.).
« Félicitation ! » Un vendeur fit irruption sous son nez et celui de la dame, tout sourire. Il portait une chemise jaune moutarde, un pantalon blanc en toile et un chapeau identique au siens. Les yeux d'Evan se portèrent rapidement sur son badge, à la recherche d'une éventuelle identité. « Mr. Fantax. » Où c'était une blague que ces collègues lui avait fais ce matin, ou ce pauvre gars n'avait juste pas de bol dans la vie. Parce que pour porter un nom pareil… « Vous venez de gagner notre gros lot ! » Allons bon. C'était quoi encore cette affaire ? Il lui lança une pluie de cotillons à paillette sur la tête en rigolant. Super. La dame le regarda avec un grand sourire, comme si tout ça était parfaitement normal « Heu… Merci ? » « Un beau voyage à Las Vegas, pour deux, une nuit en amoureux ! » Amazing, le voilà aux anges. Il attendait d'en savoir un peu plus sur son prétendu cadeau avant de dire quoi que se soit. « Vous êtes notre 100ème voyageur à passer le pas de cette porte aujourd'hui, bravo ! » « Oh, super... » Il avait du mal à paraître fou de joie. En même temps… « Venez dans mon bureau, vous avez bien mérité vos tickets ! » Il se leva, son chihuahua dans les bras. Le grand avantage de cette chose, c'est qu'elle ne pesait vraiment pas lourd. Il devait faire quoi, deux kilos maximum ? Quelle classe. Mais bon. Il le suivit, tandis que la dame lui fit un petit signe de la main. Ça ressemblait presque à un sourire d'adieu…
« Alors jeune homme. » Le sourire du gars s'était envolé pour laisser place à un visage terriblement sérieux. Il était ou Monsieur Fantax et son sourire fantaxtique ? Arrête Evan, c'pas drôle pour lui le pauvre, pensa t-il. « On va avoir des ennuis je crois... » Il regarda le chien quelques secondes avant de hausser les épaules. « Heu… Si c'est pour le chien, il peut m'attendre dehors vous savez ! » Au fond non il savait que ce n'était pas le chien. Il était entré dans un QG du DLCEM, il allait forcément s'attirer des ennuis. Mais si vite ? Alors qu'il n'avait fais aucune gaffe ? Ils avaient des détecteurs ou quoi ? « Tu tu tu... » L'homme décrocha son petit téléphone et appuya sur une touche. « Passez moi Johnny. Ou Monsieur Texas, qu'importe, c'est important. » Evan se ratatina sur son siège. Bon sang, il voulait bien arrêter de tourner autour du pot ? « Heu, et mon voyage à Vegas ? » « Il n'y a pas de voyage à Vegas mon coco. En attendant que mes collègues arrivent, je t'ordonne de vider ton sac. » Ah. Là, ça allait moyennement le faire. Il ôta son sac et ouvrit la petite poche. Mais rageur l'homme le saisit et le secoua dans tous les sens. Évidement, seul les objets de la petite poche tombèrent sur son bureau impeccablement rangé. Des chewing gum, des bout de papiers qui étaient là depuis des mois, des miettes, un des cookies trop cuits de Alya, des préservatifs… « Qu'est ce que... » « Bah quoi ? » Il avait l'air agacé. Il ouvrit la grand poche. Là, ça allait barder. Ses armes étaient là-dedans. Deux cas de figure pour lui. Ou il avait le don de voir à travers la brume et il n'allait pas tarder à se faire prendre, ou il était aveugle comme tous les autres mortels et il avait déjà peur de ce qu'il pouvait voir à la place d'un arc, des flèches et une petite épée. Il sortit d'abord sa cape qu'Evan attrapa au vol. Il farfouilla parmi les poches de chips, les bouteilles de soda et d'eau et enfin, dégaina son épée. « Ah ah ! » Il savait. Il était fini. « Je le savais ! » Et le chien avait du lui aussi sentir que son maître était en danger. Parce qu'il lui sauta à la figure. Il avait changé de forme, optant pour son format taille XXL et le mordit au visage plusieurs fois. L'homme lâcha son épée et tomba à la renverse. Le chien aboya et reprit sa forme normal avant de redevenir se frotter aux pieds du fils de Tyché. « Que... Aaargh... » Le visage de l'homme n'était plus que bouillie. Mais le pire était qu'il était toujours vivant. Il voyait de petite bulles de sang se former au niveau de ce qui avait été autrefois sa bouche à chaque fois qu'il expirait. Son téléphone sonna et Evan décrocha. « Alors ça urge toujours ? On est enfin libre. » Silence et Evan se gratta la gorge. « Hum, non non. Fausse alerte. » Par terre Mr Fantax gémissait. Le chien avait commencé à lécher son visage et à lui manger un bout d'oreille Il détourna les yeux, soudain chancelant. « Arrête le chien arrête je... » Crouc, le monstre lui avait déjà mangé la moitié du visage. S'en était trop. Il vomi tout ce qu'il pu dans la poubelle de l'employé. Il devait planquer le corps, au cas où… Il commença par fermer la porte à clef. « Oh, merci merci pour ce cadeau ! » dit-il d’une voix bien forte. Il fallait que la dame de l'accueil le pense toujours joyeux d'avoir gagné un tel cadeau. Puis, prenant son courage à deux mains, il ouvrit le placard de feu Fantax et le hissa dedans. C'était dégueulasse. Dégueulasse parce que le type était en train de mourir lentement, que des trucs dégueulasses pendaient de son reste de crâne… « Putain… Mierda... » Le chien le regardait avec de grands yeux. D'un côté oui, il lui avait sauvé la vie. Mais d'un autre… Il ferma la porte avec beaucoup de mal, et toujours en tentant de faire le moins de bruit possible. Il ne pouvait rien faire pour le sang par terre. Il l'essuya comme il le pu avec les rapports de monsieur Fantax mais abandonna rapidement. De toute façon il était foutu. Et il avait du sang plein les pleins, sur son tee shirt et sur son pantalon. L'odeur était insupportable ici. L'ambiance était insupportable. Tremblant il regarda autour de lui, à la recherche d'une issue. Il opta pour la porte du fond. De toute façon, il n'allait pas ressortir comme ça sans son cher monsieur Fantax. La porte donnait sur un couloir. Couloir dans lequel on trouvait un ascenseur. Original pour un endroit ne comportant que trois étages, et peut-être une cave. Et quand il rentra dans l’ascenseur il comprit, il était assez large pour pouvoir rentrer un brancard. Ou quelque chose descendant à la morgue. Il appuya précipitamment sur le premier bouton. De toute façon il allait devoir tout fouiller pour retrouver son ami.
Il arriva à la morgue. « MORGUE » annonça la voix morose de la femme de l’ascenseur. « Super, cool Ginette... » Son chien sur les talons il sortis donc de la cage d'ascenseur. L'endroit était froid (normal pour une morgue) et vraiment silencieux. Les petites lumières automatiques clignotèrent quelques secondes avant de s'allumer pour de bon. Et il se retrouva donc dans une grande salle avec de multiple casiers fermés. Super. Quelle ambiance. À l'autre bout de la salle s'en trouvait une autre, sans doute réservé au pratique d'autopsie. Un frisson lui parcouru le dos. Il eut une petite pensée pour Fantax et sa chemise jaune moutarde qui finirait ici d'ici quelques heures. Evan ne s'arrêta pas, il traversa la première salle, puis la deuxième. Il y avait un autre couloir après la salle d'autopsie. Il venait de tomber dans le couloir de la mort. Enfin, le couloir de la mort revisité puisqu'il s'agissait de mini prison. Vide pour la plus part. Mais il ne se découragea pas. Il regarda par toutes les petites vitre. Et enfin, il le vit. Il était un peu comme Aurore. Ou Blanche Neige. Ou comme un autre de ces princesses endormies. Bon, sauf que lui était complètement KO, qu'il avait l'air d'avoir été maltraité pendant des jours et qu'il ne dormait pas sur un lit de ronce et de rose, ou sous un couvercle de verre. « Jude... » Il tapota à la vitre. Pas de réponse, pas même un regard ou un mouvement. Soudain, il entendit un nouveau bruit. Un bruit de clef, quelqu'un venez de déverrouiller un casier dans l'autre salle. Alors il en perdit pas un instant, il attrapa son chien et se planqua dans la petite cellule en face de celle de Jude, s'assurant qu'elle reste un peu entrouverte. Il aurait l'air bien fin s'il restait bloqué à son tour ici…
made by pandora.
LANCER DE DES. Oui - le voyage dans l’ascenseur se passe sans encombres, et il arrive à l'téage de la morgue et des geôles (où se trouve Jude) Non - un homme avec un brancard occupé rentre dans l'ascenseur.
Dernière édition par A. Evan Worthington le Mar 14 Mar - 15:14, édité 1 fois
Sujet: Re: the chihuahua quest (quête solo, terminé) Jeu 16 Mar - 21:18
the chihuahua quest,
Le Chihuahua est un État situé dans le nord du Mexique. Il est entouré par les États de Sonora, Sinaloa, Durango, Coahuila, du Texas et du Nouveau-Mexique. La ville la plus peuplée n'est pas la capitale Chihuahua mais Ciudad Juárez. De nombreuses plantes adaptées aux milieux semi-désertiques poussent dans cet État, notamment des cactacées (Thelocactus, Cylindropuntia, Astrophytum, Stenocactus, Epithelantha, etc.), Agavaceae (Agave, Yucca filifera, etc.).
Rester calme, et ne pas faire de bruit. C'était comme si le chien avait compris lui aussi, l'urgence de la situation. Evan n'avait jamais respirer aussi doucement et lentement de toute sa vie. Sauf les fois peut-être où son père se mettait dans une rage folle. Et qu'il arpentait toute la maison à la recherche de son sois-disant fils bien aimé pour lui mettre la raclée du siècle. Dans ce moment là, le petit Worthington avait appris à rester calme, discret, à se faire oublier l'espace d'un instant. À présent il entendait des bruits de pas, ceux des agents sans doute qui venait chercher ou examiner Jude. Il ne prit pas le risque de regarder tout de suite par la vitre. Il restait figé, son chien dans les bras. Lui aussi semblait être aux aguets. Prêt à réagir si la situation dégénérait et que son nouveau maître se retrouvait de nouveau en danger. Il eut un bruit de porte qu'on ouvrait et enfin il entendit leur voix. Deux hommes, aux voix graves. Ils avaient l'air plutôt enjoués. En réalité, ils étaient en train d'examiner son camarade. « T'as vu sa gueule... Vraiment pitoyable une fois qu'ils sont comme ça... » « Ces vraiment des mômes en fait... » Ce n'était pas une remarqué peiné, plus moqueuse. Ce qui le fit rager intérieurement. « Ça me donne tellement envie de lui en coller une... sérieux, il pourrait pas réagir. Et après ce qu'il a fait à Paul... » « J'vais pas t'en empêcher moi, défoule toi mon gars. De toute façon, on mettra tout sur le compte d'une légitime défense. » Dites moi que je rêve ils vont pas... Mais le bruit qu'il entendit en suivant ne le rassura pas. Il leva la tête. Et toute sa peur sembla s'envoler en ce moment très précis. « Bah vas-y, on risque rien à l'humilier un peu... » Il le tenait. Et il le frappait gaiement. Et il ne réagissait plus. Ko, ou dans le coma, mais en tout cas Jude n'était plus parmi eux. Était-il mort ? Bouge toi Evan ? Bouge toi ou s'il est pas encore mort, il en va pas tarder à l'être vu les coups qu'ils donnent... Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais ses jambes refusaient de bouger. Il restait figé sur place, peut-être paralysé par la scène qui se déroulait sous ses yeux. C'était souvent comme ça quand on était choqué. Le corps ne régissait plus, le cerveau avait beau dicter des ordres, il s'en foutait. Ses mains tremblaient, il les sentait, elles. Ce fut le chien qui le tira de sa paralysie, le chien qui tira sur son ourlet de pantalon.
Il ne su pas exactement ce qui lui passa par la tête, mais Evan s'élança en hurlant hors de son étrange chambre. Le chien sur les talons qui se mua une nouvelle fois en un monstre tout à fait terrifiant, il avait dégainé son épée et se jeta sur les hommes qui tenaient toujours Jude par le col en riant. Ce qu'il ne vit pas tout de suite en revanche, c'était leur seringues. Ses coups d'épées ne pouvant les blesser, il devait s'assurer de les assommer un grand coup mais la tâche se révéla vite compliqué. L'un d'eux pris Jude en bouclier (trop prévisible, mais il ne l'avait pourtant pas vu venir) et un autre brandit sa seringues, comme une arme devant lui. Il ne se posa pas trente six questions avant s’abattra sons épée sur lui, l'agent roula au sol et la seringue s'éloigna d'eux. Elles avaient quoi ces seringues bon sang ? Quoi qu'il en était, il rampa vers cette dernière, et le chien lui attrapa le bras qu'il mordit violemment. Il poussa un hurlement déchirant et son collègue se manifesta enfin, brandissant toujours le corps inanimé de Jude devant lui. « Pas un geste gamin ! Ou je plante ça dans ton copain ! » Le copain en question avait déjà le visage en sang, et ne réagissait pas. « Ben vas-y. » Sa réponse le déstabilisa. Parce qu'il ne devait pas s'y attendre et... Et qu'il regardait en même temps son collègues se débattre avec un bout de bras en moins. « Lâchez le ou je tue votre collègue. » « Ah ! » C'était le duel le plus étrange de sa vie. D'un côté, un gars qui n'avait pas les couilles de faire quoi que se soit et qui se planquait derrière un corps, de l'autre un type trop courageux qui gémissait au sol. Evan se pencha et attrapa sa seringues. « Ben alors, lâchez le ! Où je lui plante ça ! » « Non non ! » L'autre couinait par terre. Mais que contenant ces trucs bon sang ? Était-ce si dangereux . Ou bien ne le savaient-ils tout simplement pas ? Ou, pire hypothèse, c'était ces échantillons de tests ? Les trois secondes étaient écoulées et Evan lui planta ça dans le dos. L'homme hurla, son collègue l’imita de stupeur et poussa Jude vers lui qui s'écroula par terre avant qu'il puisse le réceptionner. Et il se barra en courant. « Merde. Ooooh merde. » Il souleva Jude du mieux qu'il pu, et le balança dans sa chaise roulante. Tant pis pour la délicatesse, un autre jour. Il arracha la seringue à moitié vide de l'homme, la lança dans son sac et... roulez jeunesse. Il traversa les couloirs et les pièces froides à vitesse grand V, poussant Jude aussi vite qu'il le pu. Il appuya cinquante fois sur les boutons de l'ascenseur. Mais où était partis l'autre gars ? Peut-être il avait-il d'autre issues qu'Evan n'avait pas vu ?
Ding. Il était de retour dans le bureau de monsieur Fantax. Et au moment où il entra, il était entièrement peuplé de flics mexicains qui analysait la scène de... crime. Et évidement, quand Evan déboula avec un homme quasi mort sur une chaise roulante, le visage couvert de sang et le nez probablement cassé à cause de sa chute... Dans un élan d'héroïsme sans doute, il fonça. Jude fit bélier (enfin, le fauteuil de Jude où certes, il était installé mais comme se disait Evan il le remercierait plus tard) pour passer au travers de cette foule et débouler dans l'agence de voyage où de vrais touristes avaient fais irruption entre temps. Des cris, la panique, l'alarme qui venait de se déclencher... trop de trucs à la fois. Le chien sauta sur les genoux de Jude et Evan continua de courir. Courir, jusqu'à atteindre la sortis, alors que les policiers venaient de capter l'anormalité de la situation, de l'interpeller et de tirer les premiers coups de feu. « Aller roule, roule stupide machin ! » Il n'avait sa de voiture, c'était la fin. Dehors les voitures circulait à toute allure, se mêlait à tout ça les touristes, venu passer du bon temps dans ce quartier historique de la ville... Et ce fut rapidement la pagaille. Il fera les yeux, invoqua toute la chance dont il était muni et se jeta sur la route, dans l'espoir de freiner les policiers qui lui collaient au basques. Quant ils arrivèrent entiers (mais en état de choc) il se concentra du mieux qu'il pu avant d'enfin se remémorer l'endroit où il était garé. C'était la fin, déjà les policiers faisait arrêter les voitures pour passer. Mais il avait gagné de précieuses secondes. Durant lesquels il pu balancer Jude côté passé, le chien sur ces genoux et faire vrombir le moteur. On apprenait jamais aussi vite que dans l'urgence, ce dicton s'appliquait parfaitement à lui. Certes, il conduisait comme un chauffard, mais il conduisait seul. Le reste viendrait après, les changements de vitesse en douceur, le freinage... Pour le moment c'était superflus. Evan conduisait, Evan roulait vite, Evan voulait sortir au plus vite de ce merdier.
Il ne su pas combien de temps il roula, en tout cas, ils étaient seuls sur la route et dans la voiture régnait un silence de mort. Les yeux rivés sur la route, il n'osait pas vraiment regarder l'état de Jude assit à côté de lui (et complètement de traviole au passage) craignant de fondre complètement larme. Ses nerfs étaient à vifs. Et il avait toujours peu de voir surgir de quelque part une voiture de policier. Et comment allaient-ils passer la frontière dans cet état ? Ils devaient se reposer avant tout. Mais de toute les auberges qu'il avait croisé au bord de la route, aucune ne lui inspirait réellement confiance. Finalement, il se fit entendre raison et s'arrêta sur le petit parking de l'un des motels. Il arrêta la moteur et soupira longuement. Il fouilla dans son sac, à la recherche de la cape magique d'Alya et la posa quelques instants sur Jude, le temps qu'elle fasse effet. Si cela pouvait au moins soigner ses blessures physiques... « Jude ? Jude tu m'entends ? » Rien. Évidement. Il ravala ses larmes et rangea la cape dans son sac, sortant cette fois ci une bouteille d'os et un paquet de mouchoir. « Faut que t'ai l'air présentable... » fit-il en humidifiant un mouchoir. « On va me prendre pour un dingue sinon... » Le chien le regardait avec un air complètement perdu. Il devait avoir faim, le monstre. Il redressa son camarade du mieux qu'il peu s'appliqua à nettoyer toutes les traces de sang qui lui couvrait le visage. « Bon tu... tu ressemble déjà plus à quelque chose. Prêt ? » Quel con, il n'allait pas lui répondre par miracle. Il sortis de la voiture, et le remit dans son fauteuil roulant. Il essaya de le recoiffer rapidement, ajusta son tee shirt, attrapa son sac dans lequel il mit le chien (autant porter de sa taille, et il ne voulait pas prendre le risque de se faire recaler à cause de lui) et s’avança.
« Une chambre pour deux ? On a pas d'espace handicapé ici par contre. » « Heu... C'est pas grave, nous ferons sans ! » Elle ne posa pas plus de question sur le fait que Jude ne réagissait pas du tout. Il déposa ses drachmes sur le comptoir en croisant les doigts. La femme plissa des yeux, souleva ses lunettes et son visage s'illumina. « Ce sont d'authentiques pièces grecque ? » Merde, son pouvoir n'avait pas fonctionné. « Heu je... » « Elles seront parfaitement pour ma collection ! » Ou pas. La dame un peu forte l'aida à grimper les escaliers avec le fauteuil et leur présenta leur chambre... Petite. « Merci beaucoup... Heu, vous avez des habits, ou quelque chose de neuf pour heu...» « Oui oui ! Attendez ! » Parce quand il voyait sa tenue et celle de Jude... « Tenez, on vend des tee shirt de la boutique en bas, et des tenues complètes de déguisement pour notre défilé annuel ! » Elle lui donna un paquet et il la remercia. Une fois partis il ouvrit la sac, et laissa sortir le chien lui grogna pendant toute l'heure suivante, sans doute très vexé. Bon, il avait un tee shirt neuf pour Jude, et... Une sublime combinaison intégrale mauve pour lui. Il hésita trois secondes avant d'inverser les rôles. Mais non. Jude était déjà assez mal comme ça. Il n'allait pas en plus l'affubler de cette... charmante tenue. C'est une blague... raaaah. Il allait revenir déguisé complètement à ce rythme là. La suite fut une succession de gestes aussi délicats que nerveux, traîner Jude jusqu'à la salle de bain, le faire tenir assit sous la douche, essayer de ne pas lui mettre du savon dans les yeux... Il avait l'impression de toiletter un mannequin. « Oh punaise Jude je suis vraiment, vraiment désolé. Mais tu pue. Au moins tu vas avoir des fringues propres hein ? Je touche pas au bas, promis. » Il en serait incapable de toute façon, il prendrait sa douche en caleçon. Il le traîna sur le lit et l'allongea sur le dos. « Bon ben. Voilà. je... sais pas si tu veux une couette ou pas heu... j'me souviens plus de comment tu dors j'avoue je... Hum. » Il se laissa tomber à genoux et enfouis sa tête dans un oreiller. « Je suis désolé. J'aurais du faire plus vite. Fais chier, Rahne va me tuer. Tu entends . Ta copine va me découper en tranche. Déjà qu'elle m'aime pas. Mais là... Tu te verrais. » Il pleurait. Comme un môme. Mais c'était plus fort que lui. Il avait l'impression de perdre encore un être cher. Il s'allongea au bord du lit et lui passa une main dans les cheveux. « Je t'aime vraiment Jude, jure moi que tu vas revenir, hein ? » Et il éteignit la lumière.
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LANCER DE DES. 1 à 2 - les hommes sont tous les deux armés et les coups de feux partent. 3 à 4 - les hommes ne sont pas armés, mais on en revanche d'étrange seringues à la main. 5 à 6 - les hommes sont tous les deux armés mais Evan réussit à s'en débarrasser en usant de son pouvoir.
Dernière édition par A. Evan Worthington le Jeu 16 Mar - 22:17, édité 1 fois
Sujet: Re: the chihuahua quest (quête solo, terminé) Ven 17 Mar - 15:09
the chihuahua quest,
Le Chihuahua est un État situé dans le nord du Mexique. Il est entouré par les États de Sonora, Sinaloa, Durango, Coahuila, du Texas et du Nouveau-Mexique. La ville la plus peuplée n'est pas la capitale Chihuahua mais Ciudad Juárez. De nombreuses plantes adaptées aux milieux semi-désertiques poussent dans cet État, notamment des cactacées (Thelocactus, Cylindropuntia, Astrophytum, Stenocactus, Epithelantha, etc.), Agavaceae (Agave, Yucca filifera, etc.).
TROISIÈME JOUR, 23.02.2017 (motel, route 80D) Evan avait l'impression de passer la meilleure nuit de sa vie. Ou du moins, c'était la première qu'il appréciait autant. Après avoir couru par tout, il avait bien besoin de ça. Et pendant qu'il dormait, il n'imaginait pas ce qui se tramait sous ses pieds. Non. Il se réveilla et fut soulagé de voir qu'il était encore tôt le matin. Il n'avait pas de temps à perdre, il se devait de reprendre la route rapidement. Il se posait toujours la question sur le comment franchir la frontière Mexique/états-unis. Les États Unis étaient connus pour leur sévérité quand au passage des mexicains dans leur pays, et il savait que les touristes faisaient eux aussi l'objet de nombreuses inspections avant de rentrer dans le pays. Le chien s'était roulé en boule au pied du lit (il ressemblait un peu à un croissant d'ailleurs comme ça) et Jude… Et bien Jude dormait toujours, évidement. « Le chien, tu restes là et tu le surveille, je descend à l'accueil pour quelques informations... » Il attrapa sa tenue et soupira. Non, il ne pouvait pas porter ça. À contre cœur il enfila la combinaison violette. Il devait absolument trouver des tees shirt, il ne pouvait pas rentrer avec ça. Il se fichait pas mal d'en enfiler un trop grand ou un peu petit, tout sauf l'horreur qu'il avait sur le dos. Il ne voulait pas vexer la dame et les traditions de sa région mais… Bref.
« Madame ? » Rien. Le silence le plus complet. Mais où était-elle passée ? L'accueil était aussi vide qu'hier mais cela ne l'alarma pas plus que ça. Les motels en bord de route, surtout sur une telle route et près d'une telle région, n'étaient pas souvent blindé de gens et de touristes. « Madame ? » Ah, sa fameuse boutique de tee shirt était là. Il fouilla dans les rayons, rien. Plus un seul tee shirt. Oui, elle n'en avait doc vraiment plus. En revanche les hideuse combinaisons violettes elles, étaient là par dizaine. Maudites tenues moches. Gling gling. Un bruit de pièce attira son attention. Il venait de la salle, juste derrière la réception. Il s'avança, presque sur la pointe des pieds. Personne non plus dans cette salle. En revanche, il avait trouvé les pièces qu'il avait donné la veille. Elles étaient dans un cadre, accrochées au mur. Avec des dizaines et des dizaines d'autres cadres, eux aussi remplis de pièce. La première chose qu'il pensa fut que cette femme toute gentille était une sacré collectionneuse. La deuxième, et qu'elle avait eut beaucoup de chance d'en trouver autant. Peut-être avait-elle beaucoup voyagé dans sa vie ? Il s''approcha et contempla quelques instants ses propres pièces. Elles étaient toutes disposés dans l'ordre de valeur. Et juste en dessous, elle avait collé une petite étiquette jaunâtre sur laquelle on pouvait lire « Fils d Tyché et Fils d'Hécate, le 23 février 2017 ». Là, ça sentait l'embrouille. Pas besoin d'être très futé pour comprendre que quelque chose n'allait pas ici. Il regarda rapidement les autres cadres. « Fille de Venus, le 01.06.2016 », « Fils de Dionysos et satyre, le 2.08.2016 ». Et ainsi de suite. Sur tout le mur. Cette femme collectionnait les pièces. Des demi-dieux qu'elle… attirait dans son antre. Un monstre. Une monstre numismate. Jude.
Il grimpa les marches de l'escalier quatre à quatre. Et… La femme était là. Elle était penchée sur son lit. Et de sa bouche pendait une longue langue, rose et fine, semblable à celle d'un serpent. Elle avait ouvert la bouche, dévoilant deux grands crochets qui avaient pris la place habituelle des canines. Ses doigts n'avait plus rien des doigts boudinés qu'il avait vu ailleurs, ils étaient plus fin, crochu, et… pleins d'écailles. D'ailleurs quand elle leva la tête vers lui, il vit son visage et compris tout ça. Il n'avait encore jamais vu une telle créature. Ses yeux étaient jaune ocre et ses pupilles fines comme celle des serpents. Elle cracha, comme du venin en sa direction et Evan recula d'un pas. Visiblement Jude ne semblait pas l’intéresser, sans doute parce que dévorer un garçon qui ne se débattait pas n'était pas très existant. Et pour une fois, où était le chien ? Il l'entendit couiner dans la petite salle de bain. Il avait peur. Bon sang, lui, le terrible chihuahua qui l'avait si bien aidé jusque là ! Son regard se porta sur son sac. Ses armes étaient là dedans. Et le monstre l'avait bien compris et lui barra la route. Un sifflement menaçant s'échappa de ses lèvres, bouche… bref, de sa gueule de monstre. Et Evan tourna les talons, et le monstre bondit. Il se laissa glisser sur la rampe et se rua dans le bureau du monstre, fermant la porte à clef. Ok, elle en avait contre lui, le chien et Jude ne risquait rien. Derrière la porte, le monstre avait commencé à donner de grands coups pour rentrer. Aller, réfléchis bon sang… La porte explosa et monstre fit alors irruption dans le son bureau, menaçante. « Petiiiiit demiiiiii-diiiiiieu…. » Sa voix sifflante donnait envie de se jeter par les fenêtres. Evan lui lança successivement tout ce qui lui passa sous la main. Les blocs note, les stylos plume… Et bientôt il se retrouva collé au mur. Alors il attrapa l'un des cadre et le lui balança dessus, en désespoir de cause. Et cela l'arrêta net. Le monstre baissa la tête, regarda les pièces qui s'étaient étalées à ses pieds, un air presque dépité sur le visage. « Mes piiiiiièces... » Evan attrapa tous les cadres qu'il pouvait, les coinçant du mieux qu'il pu sous son bras. « Arrrrrrête, arrrrrête ! » Non, il lui lança un nouveau cadre sur la tête et les pièces s'éparpillèrent partout dans la pièce. Si un jour on lui avait dit qu'un beau matin, il lancerait des drachmes pour se défendre contre un monstre numismate qui gémissait par terre en voyant toute sa collection balancé de la sorte… Non, non il ne l'aurait probablement pas cru. Il continua, tout en regardant le monstre se jeter sur chacune de ses nouvelles pièces qui touchait le sol.
« Jude ! » Il avait attrapé en vrac ses affaires, attrapé son chien par la peau du cou. En ba sil entendait toujours le monstre gémir avec ses pièces. Mais évidement il ne doutait pas qu'il allait vite se reprendre, et de nouveau s'attaquer à lui. Jamais il ne couru aussi rapidement. Il avait balancé le fauteuil en bas de l'escalier, en croisant les doigts pour qu'il ne se casse pas et avec difficulté, il avait à son tour descendu les marches avec Jude dans es bras. Il le replaça dans son fauteuil au moment où le monstre fit de nouveau irruption. « Toiiiii…. » Paniqué il lui balança son dernier cadre mais cette fois-ci, elle l'évita. Tant pis. Dehors sa voiture était la seule sur le parking, et maintenant il comprenait mieux. À quel moment un monstre avait décidé de monter son affaire ici, dans la région de Chihuahua ? C'était du grand n'importe quoi, il mettait tout cela sur le compte de sa malchance. « Reviiiiiens ! » Le soleil la bloqua quelques secondes sur le pas de sa porte et Evan se cru sauvé alors qu'il plaçait Jude dans la voiture. Mais non. Le chien grimpa à son tour, il ferma la portière et… Plus de temps pour le fauteuil. Il grimpa à son tour et fit vrombir son moteur. Il cala, une fois, deux fois. Et le monstre sans doute affamé avait décidé de vaincre sa peur du soleil. Sa voiture fit un bond, d'un seul coup et le moteur râla dans son coin. « Aller mais elle va rouler c'te caisse là ?! » Il appuya de toute ses forces sur les pédales démonta à moitié son levier de vitesse, mais démarra au bout du compte. Le monstre s'était jeté sur son capot, et griffait la vitre de toute ses forces. Il roulait, et le monstre hurlait, sifflait dans tous ses sens sur sa vitre. C'était du grand n'importe quoi. Et le chien, sur les genoux de Jude aboyait de toute ses forces comme pour supporter son maître. La vitre commença à se fissurer. Et Evan bénissait ses routes larges et vide, qui lui sauvaient la vie, lui qui conduisait presque à l'aveugle, avec un monstre sur le capot…
Sujet: Re: the chihuahua quest (quête solo, terminé) Mar 21 Mar - 9:05
the chihuahua quest,
Le Chihuahua est un État situé dans le nord du Mexique. Il est entouré par les États de Sonora, Sinaloa, Durango, Coahuila, du Texas et du Nouveau-Mexique. La ville la plus peuplée n'est pas la capitale Chihuahua mais Ciudad Juárez. De nombreuses plantes adaptées aux milieux semi-désertiques poussent dans cet État, notamment des cactacées (Thelocactus, Cylindropuntia, Astrophytum, Stenocactus, Epithelantha, etc.), Agavaceae (Agave, Yucca filifera, etc.).
TROISIÈME JOUR, 23.02.2017 (route, douane et route) Les mains griffues du monstre avaient fais deux trous dans son par-brise, et s'il continuait comme ça, tout le verre allait leur éclater à la figure. Pourtant, ce n'était pas faute de tester un peu tout et n'importe quoi pour virer le monstre de là. Passer les essuies glace ne fit que l'énerver encore plus. Et maintenant qu'ils étaient face à face, le fils de Tyché comprenait pourquoi le monstre avait hésité quelques secondes avant de marcher au soleil. Sa peau (ou du moins, les parcelles de peaux sans écailles) prenait une drôle de couleur rose, plus proche du coup de soleil qu'autre chose. Décidément, il avait tout vu. Des monstre qui chopait des coups de soleil. C'était la meilleure. Le monstre grimpa sur le toit et commença à donner de grand coup dans la toiture de la voiture, et les bruits stridents que ses ongles faisaient en raclant ce dernier étaient insupportable. Le chien aboyait, Jude dormait toujours et Evan était carrément affolé. Cette chose n'allait jamais abandonner. C'était comme si elle était prête à mourir un peu (parce que ces coups de soleil était vraiment vilains vus de près et donnaient l'impression qu'elle allait fondre sur sa voiture) pour manger un bon repas, à savoir, lui. Clac. De longs doigts griffus venaient de faire irruption à deux centimètres du visage de Jude. « Aaaargh ! » Bon sang, elle venait de percer le toit. « Mord la, aller ! » Mais non, le chien avait fuis sous un fauteuil, complètement apeuré. Évidement, il fallait que le monstre le plus terrible lui foute une trouille bleue. Evan était pied au plancher quand il remarqua au loin une sorte de petite barrage. La frontière. Bon sang la frontière. Alors il posa la main contre le torse de Jude pour éviter qu'il se cogne contre la par-brise et freina d'un coup sec. Le chien se langea la boite à gant (mais il allait sen remettre) et le monstre valsa devant la voiture. « Ah ha ! Et bim ! » Et Bim il ne perdit pas une minute avant de redémarrer alors que le monstre peinait à se redresser, surpris et un peu sonné. Et Evan lui fonça dessus. La BMW X5 lui roula dessus sans pression. Il fallait dire que c'était une énorme voiture et que le monstre, avant beau faire un bon mètre soixante cinq, il passa dessous comme si de rien n'était alors qu'il était encore au sol. Un petit crouc se fit entendre, et pour s'assurer de ne plus se faire poursuivre, il passa la marche arrière difficilement et recula sur quelques mètres, puis avança de nouveau. C'était dégueulasse. Il n'osait même pas imaginer l'état de la route, des pneus… du monstre. Et au loin, la douane. Il espérait juste que les douaniers n'aient pas vus tout ça, à l'aide de leur jumelles ou il ne savait trop quoi.
« Bonjour ! » Il avant ralentit son rythme à l'approche du poste de douane. Deux agents étaient dehors à jouer aux cartes, preuves que le boulot devaient être assez chiant à la longue. Ils se levèrent et se dirigèrent vers la voiture noire. Et… l'inspection commença. Des papiers, Evan en avait. Enfin, une carte d'identité, pas le genre qui permettait de voyager à l'étranger dans l'absolu. En plus elle commençait à dater il ne l'avait pas fait refaire depuis ses dix ans. Mais l'agent avait l'air de s'en moquer éperdument. Non, il lui demanda de sortir du véhicule et de lui ouvrir le coffre et toutes les autres boites de la voitures. « Tu amigo ? » Mince, Jude. Oui évidement ça paraissais suspect vu comme ça. « Esta dormiendo. » L'agent haussa les épaules. À vrai dire ce qui devait réellement le s’intéresser, c'était de s'assurer que les deux jeunes ne se baladait pas avec une drogue qu'on leu aurait glissé dans le coffre sans qu'il s'en rende compte pour qu'ils servent de mules. Ils regardèrent tous, absolument tout et l'un deux l'interrogea longuement sur l'état de son toit et de son par-brise. Et le deuxième remarqua le sang du monstre sur les roues (qui ressemblait un peu à de la boue, noire). « J'ai… J'ai renversé un animal… là-bas. » Il désigna vaguement la route où gisait toujours le cadavre du monstre. Ça pouvait expliquer le liquide sur les roues et le par-brise mais le toit… « Mmh... » Oui, évidement il n'était pas vraiment convaincu. Il ne pouvait que le comprendre, lui aussi ne saurait pas vraiment quoi penser. « Mama miiiiaaaa ! » Ils sursautèrent tous les trois quand une grande femme fit son apparition dans un nuage de… de paillette. Elle avait un chignon un peu décoiffé et deux longues mèches blondes pendaient de chaque côté de son visage rond. Et sur sa tête une petite couronne qui abordait de drôle de motif, comme des remparts. « Aller mon garçon, en voiture ! » « Heu... » Les deux douaniers étaient figés. Et Evan eut beau leur passer une main devant le visage, ils ne bougèrent pas d'un poil. « Aller Angel, en voiture, monte monte on ne va pas rester là trois heures ! »
Il grimpa, muet. C'était qui elle ? C'était quel genre de déesse qui faisait irruption comme ça pour lui sauver la mise au milieu du désert ? Parce que oui, ça ne pouvait être qu'une déesse. Une déesse qui… Avait claqué des doigts et téléporté Jude sur les sièges arrières pour prendre sa place. Maintenant qu'il avait arrêté de fixer sa couronne il était complètement focalisé sur sa tenue. Elle portait une robe beige splendide, quoi qu'un peu courte, et avec THE décolleté que seule les femmes avec une poitrine parfaite pouvaient se permettre de porter, de beaux bijoux qui rappelait ses cours sur la Grèce antique et des… converses. « Ben dis donc, on serait pas en train de relooker sa mère Angel ? » « Hein ? » « Je sais que chui canon mais quand même... » « Aaaaaaargh ! » « Aaaaah ! Surprise ! » La voiture pilla au milieu de la route. Sa mère ?! « Ouais, je porte des converses parce que j'adore. Et puis, pour marcher c'est bien mieux que ses bonnes vielles spartiates ! Aller, on redémarre ! » Sa mère. Il avait sa mère, sa vraie mère juste sous ses yeux. La déesse qui un beau jour avait… Et quand il la voyait maintenant, il se demandait vraiment ce qu'il avait hérité d'elle. Pas les cheveux ni les yeux bleus en tout cas. Peut-être le regard ? Oui, tout devait être là-dedans. « Allons... » Elle lui tapotait la tête et il redémarra lentement. De toutes les images qu'il s'était faite d'elle... « Oui, je suis, tu es déçu. Je ne ressemble pas vraiment à la mère parfaite et super cool. Tu aurais préféré que j'arrive en armure ? Ou avec tous mes attributs peut-être ? Ou que je me taise et qu'on se contente juste de faire un bout de route ensemble ? Tu sais, j'ai pas beaucoup de môme, et tu doit être le premier à qui je rend visiter depuis des années. Je… j'parle trop, c'est ça ? » Elle fouilla dans son sac et attrapa une poche de chips qu'elle ouvrit. Et elle commença à manger. Jamais au grand jamais il n'aurait pu espérer voir un jour Tyché, jambes croisés et posées sur le tableau de bord. Ce qu'il ressentait était… étrange. D'un côté, il était heureux, heureux de voir sa mère. Au bout de vingts ans d'existence. Il savait que certains demi-dieux n'auraient jamais cette chance, et qu'il devait en profiter. Et d'un autre… des tonnes de questions se bousculaient dans sa tête. Pourquoi. Pourquoi elle l'avait laissé aux mains d'un homme violent et sans vergogne pendant des années ? Pourquoi les dieux ne faisaient rien pour les défendre contre le DLCEM ? Pourquoi ils laissaient leurs enfants mourir comme ça ? Pourquoi elle n'avait pas été là quand son père avait manqué de le tuer ? « Je suis désolée Angel. » Et pourquoi elle l'appelait comme ça aussi ? « C'est bien ton prénom ? » « Je… Il n'y a que ma mère qui m'appelle comme ça. » « Oh... » « Enfin je… Pardon je voulais heu… La femme qui m'a élevé vous heu... » « Je comprends ! Ne t'en fais pas je comprends ! » Nouvelle bouchée de chips et elle s'essuya la bouche avec un mouchoir qu'elle sortis de… bref. « Pourquoi est-ce que vous êtes là ? » « Pour t'aider ! Je suis tes aventures depuis le début. Et ces douaniers allaient te poser soucis. » « Ah… Merci alors. » Pourquoi en pas être venu plus tôt alors, pensa t-il. « J'avais fort à faire avec des monstres en Chine. Un voyage avec Hermès, mon poto, qui a mal tourné. » Elle parlait comme une fille de son âge, avec un drôle d'accent proche de celui du Kansas. C'était vraiment étrange. « Est-ce que Jude va bien ? Vous.. Tu peux le réveiller ? » « J'ai interdiction de forcer le destin. » « Tu viens de le faire avec moi ! » « Tu es mon fils c'est.. différent. Et il va bien. Il s'en sortira. » Tyché appuya sur le bouton de la radio et commença à entonner un air de yoodle. « Au fait Angel, tu aimes mon chapeau et les bottes? » « Hein ? » « Celle que je t'ai donné… Via la vieille dame ! » C'était donc elle. Elle n'avait pas mentis, out en combattant des monstres avec son « poto » Hermès, elle gardait un œil sur lui. Elle lui passa une main dans les cheveux en souriant. « Tu sais j'ai rarement eu des enfants qui ont vécu aussi vieux. » Sympa. Si c'était censé le rassurer, c'était loupé. « Et tu me plais beaucoup Evan, j'aurais pu avoir des enfants qui trahissent notre cause comme ce bon vieux Mars/Arès, ou encore Apollon. Mais non. » Il ne savait pas comment le prendre. Recevoir un compliment d'une déesse, c'était censé être génial, mais c'était sa mère. C'était différent. C'était une mère qui avait l'air cool, le genre qu'il aurait aussi aimé avoir dans son enfance. Elle se tourna vers Jude quelques secondes en souriant. « Et tu aurais pu être flippant comme un môme d'Hécate aussi... » « Hé... » « Hécate c'est une poto aussi, elle est cool. » Cette déesse était donc pote avec tout le monde ou… ? « On s'entend bien toutes les deux. Une fois on est allée à Vegas pour rigoler. Je te dis pas ce que magie et bonne fortune ont bien remporter ! » Oh si, il avait une vague idée de la chose. « C'est un peu BFF quoi ! Avec Hermès. » D'accord, Tyché était visiblement une éternelle ado. « Et… Tu pourrais pas nous ramener plus vite à la colonie ? » « Didi et moi on est en mauvais terme. Faut le comprendre je lui ai fais perdre l'ensemble de sa cave à vin la derrière fois qu'on s'est fais un poker. J'évite de venir à la colonie... » Didi… Si monsieur D entendait ça, il serait fou de rage, mais Evan trouvait ça très drôle. Il l'avait toujours trouvé agaçant monsieur D. « Ouais moi aussi. » « Tu peux arrêter de lire dans ma tête ? » « Je ne lis pas dans ta tête Angel ! Très expressif tu es, jeune padawan ! » Elle rigola et fini de vider la poche de chips, entamant son coca cola zéro. « Mais s'tu veux, je peux t'arranger un truc, genre te déposer à New York ? » Pourquoi rien n'était jamais simple avec les dieux ? Pourquoi ? « Oh je… Oui. D'accord. » Mais il sentait qu'elle faisait tout pour lui faire plaisir, qu'elle était à son maximum. « Alors je prends quoi ? Ton sac ? Tu as bien mis toutes tes affaire dedans ? » « Heu oui… Jude et le chien aussi hein ? » « Ah évidement ! Attend, Hécate c'trop ma bff, je peux pas laisser son fiston à l'arrière de ce vieux tas de ferraille... » « Je l'ai loué neuve hier... » « Aller, en avant ! »
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LANCER DE DES. Oui, la douane ne pose pas de soucis, Evan peut continuer. Non, la douane pose soucis, il va devoir trouver autre chose.
LANCER DE DES. (si premier lancer = non) Oui, la solution fonctionne et il peut continuer. Non, ça ne fonctionne pas et il se fait embarquer.
Dernière édition par A. Evan Worthington le Mar 21 Mar - 13:51, édité 1 fois