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Sujet: « I have died everyday waiting for you. » ALONIA. Lun 15 Avr - 9:28
Darling don't be afraid I have loved you for a thousand years. I'll love you for a thousand more.
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« I have died everyday waiting for you. »
Mais où part donc mon âme ? Mais où va donc mon cœur ? Mais où se dirige donc mon esprit ? Foncent-ils tout trois dans un mur ? Je ne sais pas, mais je pense que c'est probable. N'ont-ils aucune chance de pouvoir s'arrêter au dernier instant et de faire demi-tour avant le choc qui risque de tous les rendre superflus ? Non, cette réponse est la seule qui me vient en tête. Alors à quoi bon tenter ? Il n'y a aucune raison. La pleine lune sera pour dans dix jours, je n'ai pas envie de souffrir à nouveau, mais je ne peux m’échapper de cette malédiction, tout est si atroce, je revois les gens que j'ai tué, les personnes que j'ai perdu parce que je suis immortel. Je ne peux pas m'enlever leurs visages de ma tête, je n'y parviens pas. Chaque jour de mon existence, les visages des personnes que j'ai torturé m'apparaissent dans le but de me tourmenter, et quand ça m'arrive, je sens ma hache et mon marteau accrochés à ma ceinture me brûler de plus en plus, comme s'ils me demandent de faire verser du sang. Je ne veux pas, parce que c'est mal. Je ne veux plus jamais tuer, ne plus jamais me battre, mais dans la légion nous y sommes obligés, moi plus que les autres à cause de ma condition de lycanthrope. C'est pour cela que j'ai décidé de repartir en France, dans mon pays d'origine, mes affaires sont prêtes, mon sac sur mon dos avec deux tenues de rechanges, de l'argent mortel et divin. Mes armes sont accrochées à ma ceinture et mes lunettes de soleil sur ma tête, non sur mon nez, mais relevée, vu que je n'en ai pas encore besoin. Il me reste quelques affaires à régler, et c'est en allant vers la colline des temples que j'y arriverai. Je dois aller demander conseil à mon père, mais le problème c'est que je n'ai rien à lui offrir en offrande, espérons que ce que je suis suffira. Mes pas me mènent directement là haut, jusqu'à ce que je sois en vue du lieu que je voulais.
Je regarde le temple dédié à Pluton, mon paternel, je suis l'un des seuls, l'un des rares à avoir un des trois grands dieux en paternel, pour ainsi dire, je n'en connais pas d'autres pour le moment, ou du moins je n'y prête pas attention. Ce n'est pas que je ne les aime pas, mais j'ai d'autres chats à fouetter, ou à éviter de mordre surtout. Je vis dans la hantise de planter mes dents dans la chaire de quelqu'un, parce que ça signerait son arrêt immédiatement, il serait comme moi, immortel, obligé d'endurer milles douleurs à chaque pleine lune, avoir peur de tuer, c'est quelque chose que je ne souhaite à personne, d'ailleurs à ma connaissance je suis le seul encore en vie, pourtant c'est facile de me tuer, il suffit de me planter une épée d'argent dans le corps, et je me mets à brûler immédiatement, ou m'arracher la tête ou le cœur, je ne pourrai pas me régénérer et je mourrai sur le champ.
Je lève les yeux au ciel, un fin rayon de soleil illumine l'endroit où je me trouve, est-ce bon signe ? Je ne sais pas vraiment, mais de toute manière, je m'approche du bâtiment dédié à mon père et regarde la vasque qui se trouve à côté du perron. J'attrape une allumette dans ma poche et la craque rapidement afin de faire naître une flamme dans le récipient magique, le feu prend vie immédiatement, une chose de faite au moins. La chaleur se fait plus intense en quelques secondes. Je prends ma hache et applique ma main sur le tranchant, et tire sur le manche afin de me faire couper la main. Quelques tâches de sang se mettent à goutter du bout de mon arme, je la plonge vers le feu et fait couler le liquide vermeille dans les flammes en psalmodiant quelques paroles en latin : « Offero sanguinem meum pro mea libertate. » Ça ne marchera pas, je le sais, mais qui ne tente rien n'a rien. La plaie à ma main s'est déjà ressoudée d'elle même, généralement, mon collier en or impérial permet d'éviter les blessures mineures qu'on m'inflige, mais lorsque c'est moi qui me les fait, ce n'est pas pareil. J'agrippe la lanière de mon sac et finis par me retourner, et je la vois qui grimpe les marches de la colline comme je l'ai fais plus tôt. Mes genoux se mettent à trembler immédiatement, je sens quelques tremblements dans mon ventre, mon cœur s'accélère sans que je ne puisse le contrôler, je l'aime, c'est une chose dont je suis certains, ça fait déjà plusieurs mois, tous le monde le voit, et nous le dit, sauf que je ne crois pas en tout ça. C'est idiot, mais comme ça. J'avance lentement en baissant la tête, en espérant qu'elle ne m'ait pas vu, mais je sais que Apollonia est tout sauf aveugle. Dommage pour toi Highway.
Spoiler:
J'espère que ça te conviendra Et le Alonia c'est la contraction de Aloycius et Apollonia
Sujet: Re: « I have died everyday waiting for you. » ALONIA. Mar 16 Avr - 22:42
+ I have died everyday waiting for you.
feat aloycius highway-freddy hadrian.
Tes nuits sont de plus en plus courtes, tu ne peux pas dormir, tu n’y arrives pas. Ton sommeil est rythmé par des cauchemars, tu ne comprends pas pourquoi tu dors aussi mal. Tu as arrêté de chercher, tu ne préfères pas savoir au bout du compte. Tu te réveilles à chaque fois en sursaut, en sueur, comme si on venait de te surprendre, comme si on venait de te faire peur. Chaque nuit, tu sors de ton lit et te diriges dehors, peu importe le temps, peu importe l’heure, le vent te caressait le visage, te procurait une sorte de protection, et te rassurait. Ce jour-là, tu n’as pas beaucoup dormi, et en attendant de commencer tes activités, tu es partie courir un peu. En rentrant, tu t’es changée, tu as attrapé ton carnet, un stylo et un sac en plastique. Tu attrapes aussi ton portable au cas où tu aies besoin de joindre quelqu’un.
Assise près d’un arbre, tu griffonnes sur ton nouveau carnet. Tu as choisis un coin à l’ombre, le soleil te gène un peu pour écrire. Cela fait quelques heures que tu es là, que tu n’as pas bougé, que tu griffonnes sur ton carnet, à imaginer des histoires, ou à consigner tes problèmes, et les solutions que tu as trouvés. Tu écris tout, tout ce qu’il te passe par la tête, ça te permet de vider ton esprit. Toutes tes pensées sont écrites sous forme d’idées, aussi réalistes que farfelues. Quand quelque chose ne te plaît pas, tu déchires violemment la feuille de ton carnet et la jette dans un sac plastique posé près de toi. Tu fixes ton carnet depuis quelques heures, tu frottes tes yeux, tu commences à ressentir la fatigue. Tu lâches ton carnet et ton stylo qui se logent sur tes jambes, et tes paupières se ferment doucement, sans que tu ne puisses rien y faire.
Ta sieste improvisée est pourtant paisible, pas de cauchemars, pas de rêves, le vide complet dans ta tête. Tu ne te réveilles pas difficilement, le soleil recouvre tes pieds, tes yeux sont encore à l’ombre. Tu attrapes ton carnet et ton stylo et tu les ranges dans tes poches. Tu attrapes le sac plastique et tu le jettes dans la poubelle la plus proche. Tu t’approches d’un court d’eau, et tu te mets un peu d’eau sur le visage pour te réveiller complètement. En retournant au camp, tu croises ta demi-sœur Cherry, vous vous entendez très bien, vous avez la même mère : Invidia, la déesse de la vengeance, elle vient de revenir de son temple, et te conseille d’aller faire la même chose : pas pour avoir des conseils ou autre, juste pour sentir sa présence, ou alors juste pour la « voir » ou alors juste pour parler, sans attendre de réponse. D’après Cherry, ça pourrait t’enlever un poids de parler à ta mère. Tu la remercies de son conseil et tu la quittes pour suivre son conseil.
En grimpant les marches de la colline des temples, une personne capte directement ton attention. Tu la reconnais de loin, comment peux-tu ne pas reconnaître cette personne ? Son visage te revient tout le temps en tête, ce visage t’obsède. Dès que tu l’aperçois, ton cœur s’emballe. Il s’emballe en ce moment même, et tu ne peux pas le contrôler. Tes pensées ne tournent qu’autour de lui, maintenant que tu l’as vu. Est-ce de l’amour ? Oh oui, et tu le sais. Oui, tu aimes ce garçon. Les habitants du camp s’amusent à te dire qu’il t’aime aussi, tu n’as jamais pris ça au sérieux, les premières fois, oui tu les as pris au sérieux, maintenant tu en rigoles. Que peux-tu faire d’autre, après tout ? Tu te vois très mal aller le voir et lui demander directement, en face. Tu n’es pas timide, tu n’as juste jamais fait ça. Ça t’angoisse un peu, disons. Tu t’arrêtes brusquement, tu respires profondément. Tu ne sais quoi faire, l’arrêter ? Le laisser partir ? Une sorte de malaise apparaît en toi, baissait-il la tête pour que tu ne le vois pas ? Possible. Tu remarques qu’il revient du temple du Pluton, tu te demandes pendant quelques secondes ce qu’il faisait là-bas, mais cette pensée disparaît de ton esprit rapidement, ça ne te regarde pas après tout. Tu le fixes et tu te décides à lui parler, hésitante.
Apollonia + Highway ? Tu reviens du temple de ton père ?
Après tes paroles, tu te rends compte de ton erreur. En quoi ses activités te regardent ? Tu veux juste mieux le connaître, tu regardes sa tenue : il avait l’air de vouloir partir. Où ? Tu ne savais pas, et ça te regarde pas, encore une fois. Tu recules d’un pas, tu détournes le regard et tu lui dis, un peu honteuse.
Apollonia + Excuse-moi, tu partais sûrement… Je ne te dérange pas plus longtemps.
Ton rp est juste super ♥ Et j'aime beaucoup le Alonia 8D J'espère que le mien va te convenir, j'me suis surpassée xD même si je suis pas trop convaincue.
Sujet: Re: « I have died everyday waiting for you. » ALONIA. Jeu 18 Avr - 8:52
Darling don't be afraid I have loved you for a thousand years. I'll love you for a thousand more.
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« I have died everyday waiting for you. »
Je priais tous les dieux de l'Olympe et quelques autres, mais quoi à bon ? De toute manière elle m'avait vu, mais j'espérais passer à côté d'elle sans qu'elle ne m'adresse la parole. En prime si une conversation venait à se faire qu'allons nous nous dire ? Probablement rien, comme à chaque fois, nous allons nous regarder et rester sans rien faire, comme deux personnes gênées que nous n'étions pas en temps normal. A quoi bon s'esquinter le cœur ? La souffrance allait encore nous submerger, nous emprisonner dans sa cellule de glace et nous oppresser le cœur comme à chaque fois que nous étions l'un, face à l'autre et moi j'en avais marre de ça, je ne voulais pas souffrir, et l'idée que je puisse lui faire du mal en retour m’écœurait au plus haut point. De toute façon une relation amoureuse mènerait où ? Rien que par l'âge, physiquement j'en avais vingt et un – mille ans en réalité, vive l'immortalité – et elle seize, une grosse différence quand même. Puis vivrais-je avec la peur constante de la mordre ? Je ne souhaite que personne ne vive le même calvaire que moi, à se transformer chaque pleine lune et sentir tous ses os se briser les uns après les autres en attendant de se changer en animal sauvage capable de tuer n'importe qui ou n'importe quoi du moment que ça soit comestible. Allais-je vivre également avec tous les souvenirs de mon passé ? Ma femme, mon fils ? Les guerres, les tortures ? Le sang, la chair ? Non je ne voudrais pas, j'aurais bien trop peur pour Apollonia, mais pourquoi donc sentais-je mon cœur se serrer lorsqu'elle était à côté de moi ? Je le savais, mais je n'osais pas le dire, je l'aimais, d'un amour si fort qu'il me consumait tout entier à chaque seconde que je passais en sa compagnie. Pour m'en aller je dois passer à côté d'elle, et il est trop tard : « Highway ? Tu reviens du temple de ton père ? » Perspicace, mais je n'ose pas relever l'idiotie de sa question, de toute manière pourquoi le ferais-je ? Je relève la tête et la regarde, intérieurement, j’espérais ne pas m'être mis à baver et loucher, parce que les vieux clichés du coup de foudre, très peu pour moi. « Excuse-moi, tu partais sûrement… Je ne te dérange pas plus longtemps. » Rien ne pressait, au contraire, alors je restais là, face à elle sans oser quoi dire, en réalité, j'avais envie de lui parler, mais j'avais peur qu'en le faisant, ma voix se mette à dérailler et que je ne parvienne pas à lui dire ce que je voulais de manière intelligible. Je sentais mon cœur tambouriner à ma poitrine, tel une grosse caisse de batterie, et ça me faisait mal, parce que je sentais qu'à un moment j'allais faire une bêtise. « Salut Apo', ouais j'm'en allais, mais rien ne presse, du moins je crois ... » Je passais ma main dans ma nuque, petit toc que j'avais lorsque je me mettais à stresser. C'était incroyable l'effet que cette fille me faisait, je ne comprenais jamais, de toute manière à quoi bon ? Je l'aimais et rien que savoir ça m'était suffisant, même si j'aurais préféré le contraire. Non je ne disais pas que je voulais rien ressentir envers elle, mais du moins pas quelque chose d'aussi fort, et d'aussi poignant. Et d'un certains côté, mon père étant le dieu des Enfers, j'avais du mal à me sociabiliser, les sentiments très peu pour moi, et je savais que de toute manière d'une façon ou d'une autre ça finirait mal, soit parce que je la tuerai sans le vouloir, soit je la mordrai ce qui serait pire que la mort, soit je finirai par perdre la raison et devenir complètement fou, tel un vent violent que l'on arriverait pas à brider parce qu'il était trop sauvage. Puis j'avais peur aussi, peur de me perdre dans tout cela, de ne plus savoir qui je suis à la fin de cette aventure, et quand elle vieillira ? Je resterais jeune, et elle aura quelques rides qui se formeront sur son visage, mais nous n'étions pas encore là, je chassais cette idée de ma tête et me concentrais sur l'instant présent. « J'allais en France pour aller voir la tombe de gens qui m'étaient chers, et surtout pour ... » Non je ne dirais pas la fin, j'étais persuadé qu'elle était au courant que la pleine lune n'était pour pas longtemps, et le fait que je veuille m'éloigner ne lui était probablement pas inconnu. Puis peut-être qu'en chemin j'allais pouvoir trouver des demi-dieux à ramener à Lupa, et pouvoir occire quelques grecs par la même occasion. Puis pourquoi lui disais-je tout cela ? Ça ne l'intéressait sûrement pas, alors quelle était cette lubie que je venais d'avoir ? Sans le savoir je venais de combler le blanc dans la conversation, c'était mieux que rien de toute manière. Je préférais cela, à rester prostré sur place à la regarder en louchant, j'avais l'air moins bête, enfin peut-être pas après tout.