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Sujet: Clarisse Figueroa "C'est élémentaire mon cher" (30.03.2017) Jeu 16 Mar - 22:23
- Clarisse N. Figueroa -
dossier n°4078-36 ; informations générales.
NOM •• Figueroa. PRÉNOM(S) •• Clarisse, Norma, Carmen. SURNOM(S) •• Aucun à ma connaissance ÂGE •• 39 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE •• 23 avril 1979, à Bangor dans le Maine. NATIONALITÉ •• Américaine. ORIGINES •• Espagnole par mon père. OCCUPATION •• Agent de terrain. Je pratique l'escrime en loisir sur mon temps libre.ORIENTATION SEXUELLE •• Hétérosexuelle. STATUT CIVIL •• Libre de toute attache pour l'instant mais ouverte à toute proposition. MEMBRE DU DLCEM DEPUIS •• Quatre ans. ARME FÉTICHE •• Une épée en bronze céleste offerte par le DLCEM mais surtout mon arme de poing qui en fonction du chargeur tire des balles en bronze céleste, en or impérial ou en fer.
☞ CARACTÈRE.
Intelligente + Manipulatrice + Cultivée + Observatrice + Dominatrice + Raffinée + Impitoyable + Curieuse + Inventive + Froide en apparence mais Sensible + Vive + Traumatisée par les monstres + (trop) Passionnée + (parfois) Souriante + Ne se met jamais en avant dans un groupe + Acharnée + Désinvolte + Fière + Maniaque.
☞ QUELQUES ANECDOTES.
01. J'ai passé près de huit ans à étudier pour obtenir un doctorat en psychiatrie, diplôme obtenu quand j'avais 26 ans. 02. Suite à mon enlèvement quand j'avais huit ans, ma mère et le psychologue m'ont poussée à pratiquer un sport pour me renforcer mentalement et penser à autre chose. J'ai donc choisis l'escrime et j'ai pratiqué à un haut niveau l'épée puis le sabre jusqu'à ce qu'une fois ma profession de psychiatre bien débutée je me rende compte que je ne pouvais plus faire de compétition sans devoir privilégier l'une ou l'autre de mes passions alors j'ai continué à pratiquer ce sport en simple loisir. 03. Après notre arrivée à Phoenix, tous les week-end nous partions camper en famille sur les bords du lac Powell. C'était vraiment génial parce mon père et mon grand-père nous faisaient faire du bateau sur le lac, de la pèche, et on faisait des barbecue. 04. Vous vous rappelez du fameux "Agent K" de mon entretien d'embauche et bien j'avais raison, il était divorcé ! J'ai d'ailleurs réussis à obtenir un rendez-vous galant avec lui et même un peu plus mais notre relation a tourné court parce monsieur ne faisait que de penser à son ex. Donc c'est jamais très sain ce genre de choses ... 05. Férue de mythologies je lis aussi énormément de romans de genres différents même si cette passion se concentre surtout sur le fantastique et le policier. 06. Même si je ne veux pas l'admettre ouvertement les monstres mythologiques me font vraiment peur, pas au point d'être tétanisée mais au point de vérifier toujours mes arrières quand je sors du bureau ou de chez moi. 07. Je rends de temps à autre visite à ma famille quand j'ai le droit à des jours de repos sinon je me contente d'appels téléphoniques. 08. Je possède une épée, plus précisément une Spada da lato en bronze céleste dont je me sers quand je suis d'humeur joueuse avec les demi-dieux que je traque. 09. En plus de ma langue maternelle, l'anglais, je parle couramment espagnol. 10. S'il y a bien un truc je déteste par-dessus tout, et ça me vient de mon séjour en hp, c'est que l'on vienne toucher à mes affaires sans les remettre exactement là où elles étaient placées. Ça m'horripile, vous pouvez pas savoir à quel point et d'ailleurs je suis certaine que mes tarés de camarades s'en rappellent encore !
interview de Katherine Figueroa, agent du dlcem.
01. •• VOYEZ-VOUS À TRAVERS LA BRUME ? SI OUI, À QUEL DEGRÉ ET COMMENT VOUS EN ÊTES-VOUS RENDU COMPTE ?Oui je vois à travers la Brume. J'ai découvert cette capacité bien malgré moi lors de mon enlèvement quand j'étais enfant. J'étais déjà grandement effrayée par cet homme qui m'a fait subir de telles ignominies -que cela a participé à l'augmentation de la faiblesse de ma raison sur certains points- mais bien sûr il a fallut que pour clôturer ces mois de cauchemar il m'amène dans une maison abandonnée au fin fond d'une forêt du Maine et que l'on tombe sur cette chose. Au premier regard elle ressemblait à une femme mais en y regardant de plus près je me suis rendue compte qu'elle était littéralement monstrueuse. C'est donc la première fois que j'ai vu un monstre mythologique et je peux dire que la police ne m'a pas crue quand j'ai dis ce que j'avais vu. Quand cela veut bien fonctionner je peux voir nettement à travers la Brume mais parfois je ne vois rien du tout, comme une simple humaine en somme, c'est un peu comme si j'ai une mauvaise réception comme la télé.
02. •• AVEZ-VOUS DES CONNAISSANCES DE L'EXISTENCE DES MONDES MYTHOLOGIQUES ? SI OUI, À QUEL DEGRÉ ET COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LEUR EXISTENCE ? QUE PENSEZ-VOUS DE LA MYTHOLOGIE ?Oui j'ai connaissance de l’existence des mondes mythologiques. Mon expérience durant mon enfance m'a plongée dans une grande curiosité mêlée à de l'entêtement parce que je voulais absolument savoir ce que j'avais vu et comprendre. Je me suis donc mise à lire assidûment des ouvrages sur les différentes mythologies pour retrouver le monstre qui avait tué mon ravisseur et manqué d'empoisonner. Ce que je pense de la mythologie ? Et bien c'est fort compliqué à comprendre ne serait-ce que pour moi. J'éprouve une certaine peur de savoir que des dieux et monstres existent réellement mais en même temps j'éprouve une curiosité que je trouve malsaine au vu de mon emploi : ça ne devrait pas exister mais pourtant c'est le cas et j'éprouve l’irrépressible envie de sonder l'esprit de ces non-humains que sont les demi-dieux pour comprendre ce qu'ils sont. Quant à savoir comment j'ai connu l'existence des mondes mythologiques ? Et bien vers la fin de mon kidnapping mon ravisseur et moi sommes tombés sur un monstre et un demi-dieu qui le traquait. L'un est arrivé le premier et a fait la peau à mon monstre humain et le second est arrivé juste à temps pour tuer la créature. Voilà tout.
03. •• QUELLE EST VOTRE PLACE DANS L'ORGANISATION ? POURQUOI ET COMMENT L'AVEZ-VOUS REJOINTE ?Je suis loin d'être haut gradée dans l'organisation, je dois me contenter d'être placée sur la marche la plus basse. En même temps je les comprends (un peu) une psychiatre douée en escrime qui a fait deux ans d'hôpital psychiatrique au lieu de vingt ans de prison pour homicide et qui en plus de ça est « légèrement » perturbée depuis ses huit ans après son enlèvement/séquestration et pour avoir été témoin de la mort peu commune de son ravisseur, je pense que ça n'aide pas pour faire confiance. Mais entre nous, je suis toujours plus saine d'esprit que certains. Je vais commencer par la façon dont j'ai rejoins cette organisation. Cela faisait à peine trois mois que j'étais sortie qu'un beau jour j'ai reçu une lettre avec pour seules informations une date, une heure et une adresse alors comme j'ai toujours été curieuse je n'ai pas mis longtemps à me décider. Enfin, concernant les raisons du pourquoi je travaille pour le DLCEM c'est assez simple : pour commencer, je ne pouvais plus exercer officiellement mon métier parce qu’apparemment un psychiatre qui tue un de ses patients c'est pas très bien vu, que j'avais besoin d'argent mais surtout que cela stimulait la partie de mon esprit qui souffre depuis bien des années.
04. •• AVEZ-VOUS PARTICIPÉ À L'INTRUSION DES CAMPS ? QU'ÉTAIT VOTRE RESSENTI ALORS ?J'ai été réquisitionnée pour attaquer le camp des demi-dieux grecs. C'était une expérience fort intéressante à vivre pour moi, c'était la première fois que je participais à une mission de grande envergure comme celle-ci et je trépignais sur place tellement j'étais impatiente d'entrer en action. Le fait de tuer des enfants ne m’effleurait même pas l'esprit sur le moment parce que j'étais grisée par l'action. Quand l'émotion est retombée je me suis rendue que j'étais définitivement passée de l'autre côté de la barrière morale, ça m'a fait un petit pincement au cœur, mais je me suis rapidement mise à penser au futur : étudier la façon de penser de ces personnes contre-nature, extraire de leur esprit la moindre information pour le DLCEM.
à propos du joueur.
PSEUDO/PRÉNOM •• Zorro. ÂGE •• UC. COMMENT AS-TU CONNU MALUM DISCORDIAE ? •• TC COMMENT TROUVES-TU LE FORUM •• Tellement nul que je fais un troisième compte … non mais quelle question! xD AVATAR •• Lara Pulver SOUHAITES-TU UN PARRAIN ? •• Non merci SI JAMAIS JE PARS •• j'autorise que les admins se servent de mon personnage entant que pnj dans les intrigues à venir. UN DERNIER MOT •• C'est un plaisir que continuer l'aventure avec vous, mes chers !
Sujet: Re: Clarisse Figueroa "C'est élémentaire mon cher" (30.03.2017) Jeu 16 Mar - 22:23
HISTOIRE
La vie n'est qu'une éternelle partie d'échecs, interrompue par quelques pauses de bonheur ou d'ombres
Je consulte mon téléphone et je constate que l'heure de ce mystérieux rendez-vous est arrivée. Il y a deux jours j'ai reçu une étrange lettre avec pour seules indications une date, une heure et un lieu. Ma première réaction a été de demander s'il s'agissait d'une blague mais rapidement ma curiosité a prit le dessus : qui est l'expéditeur ? Pourquoi moi ? Et ces questions m'ont menée faire les cent pas dans la maison de Pip's en attendant de savoir ce qu'il va se passer à 14H. J'entends frapper à la porte d'entrée et je me précipite pour l'ouvrir, bien trop pressée de savoir. Je découvre un homme habillé en costume noir comme les MIB et tout de suite une foule de questions se bouscule dans ma tête. Qui est-il ? A quel propos vient-il me voir ? etc... - Vous êtes bien Clarisse Figueroa, ancien psychiatre ? demande d'un ton formel l'homme en face de moi. - Aux dernières nouvelles c'est bien moi, et vous êtes ? répondis-je. Il sort de sa poche une carte et en y regardant de plus près je remarque qu'il s'agit d'un agent du gouvernement, je suis surprise mais j'essaye de rien laisser paraître, puis l'homme range sa carte. - Je suis Thomas Carmichael et comme vous avez pu le remarquer je travaille pour le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique. Me permettez-vous d'entrer s'il vous plait ? répond-t-il poliment mais sans aucune émotion superflue. Je lève les sourcils, surprise qu'un agent gouvernemental veuille me voir et je me contente de m'écarter pour le laisser entrer. Une fois la porte refermée derrière lui je le guide jusque dans le salon où je lui indique de s'asseoir sur le fauteuil et je vais m'installer sur le divan. - Que voulez-vous agent Carmichael ? - Nous savons ce que vous avez fait lorsque travailliez comme psychiatre, réussir à débloquer des souvenirs violents cachés par les victimes ce ne sont pas tous les psychiatres qui obtiennent des résultats concluants et vous avez notamment pratiqué l'escrime à haut niveau pendant plusieurs années. C'est en autre ces capacités qui nous ont amenés à vous contacter. Si je suis là aujourd'hui c'est parce que votre profil nous serait utile et que nous avons un emploi à vous proposer, dit-il calmement. Je plisse les yeux un léger instant méfiante pour la suite avant de revenir à ma curiosité. De quel type de travail il me parle ? Je me laisse sourire d'intérêt, cette entrevue va être intéressante. Je me contente de hocher la tête pour lui signifier que j'ai compris ce qu'il vient de me dire et il poursuit. Par ailleurs un vieux témoignage qui date de vos huit ans nous intrigue beaucoup alors j'aimerais que vous me racontiez votre histoire jusqu'à aujourd'hui afin que je sois sûr que nos informations soient concrètes. - D'accord mais je ne promets pas que ce soit très palpitant,dis-je en adressant un clin d’œil à l'homme assis en face de moi puis je me lance dans mon récit en y mettant toute la passion qu'un acteur de théâtre mettrait dans son texte. Hum pour commencer je suis née à Bangor, dans le Maine. Les premières années de ma vie ont été les témoins de la joie la plus pure que j'ai connue de toute ma vie et avoir une petite sœur fait partie de ces événement simples mais pourtant si importants dans la vie de l'enfant que j'ai été. Tous les jours je découvrais et apprenais de nouvelles choses qui ne cessaient attiser mon éternelle curiosité, au grand dam de mes parents qui ne savaient plus où donner de la tête tellement je cavalais à droite à gauche et ils devaient s'occuper de Piper ma petite sœur. J'avais des amis, j'étais gâtée mais toutes les bonnes choses ont une fin va-t-on dire, parce ma vie a basculé du tout au tout un samedi matin de printemps. Je jouais dans les jardin sous le regard plus ou moins vigilant de la voisine. Un matin de week-end on pourrait croire que rien n'arriverait, pas un accident ou autre, et bien non … en l'espace de quelques secondes d'inattention de ma voisine j'ai disparu. Sur le moment, bien sûr que je n'ai pas compris ce qu'il m'arrivait. Comment aurais-je pu comprendre ? Le chloroforme n'aide pas vraiment à comprendre le pourquoi du comment. J'ai passé près de deux mois enfermée dans une cave avec mon ravisseur qui venait me voir presque tous les jours pour me faire ce genre de choses qu'un homme ne devrait jamais faire à une enfant de huit ans, j'étais faible et tétanisée par la peur et je priais pour revoir ma famille, j'espérais que quelqu'un découvre où j'étais... Un jour, et j'en ignore encore la raison, l'homme qui m'a enlevée a décidé de me changer d'endroit et il a opté pour le parc national au nord du Maine. Il paraissait sur le qui-vive comme s'il avait été découvert et que cela précipitait son plan, si ça se trouve quelqu'un s'est douté que ça ne tournait pas rond et à prévenu les autorités. Quoi qu'il en soit je n'ai jamais passé me suis réveillée j'étais dans une petite cabane abandonnée, pieds et poings liés, couverte d'un liquide puant et poisseux : mon ravisseur venait de verser de l'essence sur moi et s'apprêtait à me tuer me brûlant moi et la cabane. Charmant non ? Je le trouvait bizarre, encore plus qu'avant, il ne cessait de répéter que la Légion était après lui et que les monstres l'avaient retrouvé ... Je ne sais pas exactement ce qu'il s'est passé ensuite ou du moins pourquoi c'est arrivé mais en un sens ce n'est pas plus mal parce qu'il faut croire que le karma est un sacré plaisantin lorsqu'il s'y met. La cabane était en fait l'antre d'un monstre, un démon ailé aux serres acérés, qui n'a pas hésité une seule seconde à s'attaquer à mon ravisseur qui s'est mis à se battre comme un guerrier à l'aide d'une épée. C'était quelque chose de voir cet homme se battre avec rage contre un monstre, de donner des coups et d'en prendre mais de ne jamais abandonner ... malheureusement pour lui la bête l'a surpassé et l'a tué avec une violence qui m'a fait faire des cauchemars pendant des semaines. Une fois qu'il n'y avait plus aucune menace c'était à mon tour de subir la violence de cette chose et j'ai eu de la chance qu'à ce moment-là un homme surgisse dans la cabane et que armé lui aussi d'une épée taille le monstre en pièce avec une dextérité, une force et une rapidité inouïes.
*Souvenir* *J'entends une voix étouffée m'appeler, d'ailleurs elle résonne bizarrement dans ma tête, puis je me sens secouée et petit à petit je reviens à la réalité. Êtes-vous bien certaine que c'est ce que vous voulez plaider ? dit la voix que je reconnais à présent comme celle de mon avocat. Je le regarde fixement, détaillant la moindre de ses expressions faciales, et dire que je croyais les avocats plus intelligents que ça. - Estimez-vous heureux que je ne plaide pas non coupable et que je vous paye une fortune pour me défendre alors faites votre travail. Plaidez le stress post-traumatique avec venue différée ... en somme trouvez une explication solide pour des circonstances atténuantes. Après ça je ne pourrais plus exercer mon métier mais je ne veux pas faire de la prison, je préfère passer quelques temps en hôpital psychiatrique, compris ? J'ai tué quelqu'un qui s'avérait être un sociopathe, son esprit était vraiment l'un des pires que j'ai pu voir. Je l'ai trop fait parlé et il a complètement perdu les pédales, au point que j'ai dû le tuer. On vient me passer les menottes pour m'amener dans la salle d'audience. Mon sort est scellé , mon avocat à intérêt à bien faire son travail et moi je dois adopter un rôle pour apitoyer les jurés et le juge lui-même. Nous entrons dans la salle d'audience, peu de personnes sont présentes mais la famille de la victime est là et tous me lancent un regard noir. Quelle ironie du sort quand on sait que j'ai tué un violeur meurtrier, j'ai beau l'avoir tué de sang-froid techniquement j'ai débarrassé ce pays d'un psychopathe et à plusieurs reprises j'ai aidé la police grâce à mes méthodes. Mais non un malheureux dérapage qui a été découvert et me voilà sur le banc des accusés, j'ai été imprudente sur ce coup et je vais devoir régler ça en mettant ma fierté de côté pour quelques années.*
- Bref comment ai-je bien pu en arriver à venir à ce rendez-vous, vous direz-vous ? Comment j'en suis arrivée à tuer un homme et être internée en hopital psychiatrique ? Et bien je ne suis jamais posé cette question par pur regret parce que, bien au contraire, il s'agissait d'une volonté pas d'un accident ou quoi que ce soit d'autre mais ce n'est pas encore le sujet. Revenons au moment où l'on m'a sauvée. L'homme qui a tué le monstre m'a aidé en me ramenant au poste ranger le plus proche et il a immédiatement disparu. Bien sûr, personne n'a jugé bon de me croire parce qu'après tout j'étais une enfant de huit ans qui pendant près de trois mois était restée aux mains d'un violeur qui au final avait essayé de la tuer, qui parle d'un homme qui se bat à l'épée contre un monstre alors j'ai été jugée comme « perturbée ».
Une fois que j'ai retrouvé ma famille nous avons déménagé en Arizona, à Phoenix donc, et mes parents m'ont emmenée voir un psychologue pour atténuer le choc de mon rapt, pendant plusieurs semaines avant qu'il ne propose à ma mère que je pratique un sport pour aller mieux. Ils m'ont présenté un panel assez large et j'ai choisis l'escrime où j'ai débuté par l'utilisation de l'épée avant de me spécialiser avec le sabre puis d’enchaîner les compétition dans le pays et je dois bien avouer que j'étais plutôt douée. Et pour m'aérer l'esprit tous les week-end on partait au lac Powell pour camper, au fil des années c'est devenu une tradition chez nous... Je m'affale un peu plus sur le canapé de Piper et croise les jambes tout en regardant l'homme assis en face de moi, décidant de faire une pause dans mon récit pour m'attarder un peu dans l'analyse de mon interlocuteur numéro 1, chose que j'aurais dû faire dès le moment où j'ai ouvert la porte. D'environs mon âge il a les yeux noisette, les cheveux cheveux puis malgré un grande taille et une carrure svelte il doit être très bien entraîné. Mais en y regardant de plus près je remarque sur sa main gauche la marque d'une alliance ce qui me laisse deux suppositions : la première ? Il est marié mais retire sa bague lorsqu'il travaille, ou alors c'est pour ne pas me laisser matière à le manipuler. Et la deuxième possibilité est qu'il vient de divorcer, ce qui me laisse aussi matière pour le mettre dans ma poche. - Je vous offres quelque chose ? demandais-je innocemment en lui adressant un petit sourire. Pendant un court instant je remarque l'hésitation s'inscrire au fond de son regard puis il prend sa décision - Un verre d'eau s'il vous plait, répond mon agent divorcé. Je hoche la tête et je disparaît quelques instants dans la cuisine pour revenir avec deux verres d'eau. Je lui en donne un puis je retourne m'installer sur le divan. - Que s'est-il passé ensuite ? Qu'avez-vous fait ? demande-t-il avant de boire quelques gorgées. - Et bien malgré le fait que personne ne veuille me croire je n'ai jamais oublié ce que j'ai vu alors j'ai commencé à étudier assidûment les mythologies les plus connues de l'histoire pour essayer de comprendre à quoi j'avais eu affaire, si ce que j'avais vu était réel ou non. J'ai eu ma réponse quand je suis arrivée à la mythologie grecque : le monstre était une stryge. Là encore je n'ai eu personne pour confirmer si le monstre était réel ou non, j'étais toute seule. Je vous épargne tout le blabla sur les études de médecine puis la spécialisation en psychiatrie, les histoires de cœur et compagnie et je vais passer directement au métier en lui-même parce que sinon vous allez vous ennuyer. J'ai commencé à vingt-six ans et j'en ai vu passer des patients avec des troubles mentaux tous différents, certains avaient une tendance à la psychopathie modérée d'autres étaient schizophrènes et une partie, des victimes d'agressions, bloquaient eux-mêmes leurs souvenirs. J'ai eu énormément de travail, je devais sans cesse peaufiner mes dossiers pour trouver des solutions aux soucis mentaux de mes patients, parfois je devais même donner des consultations de nuit, alors j'ai finis par arrêter les compétions par manque de temps. Enfin bref. C'est en réussissant un jour à débloquer les souvenirs d'un jeune patient abusé par un membre de sa famille que j'en suis venue à aider la police sur certaines affaires, comme consultante si je puis dire, et je dois dire que cela m'a permis de balayer les éternels clichés sur la police : ce que je voyais était dur et tous les agents ne prenaient pas les événements sans des séquelles psychologiques. Et puis il y a eu ce patient... Je prends une courte de pause pour boire à mon tour un peu d'eau, tout en regardant l'agent. Une fois prête je continue à raconter mon histoire. - Cette homme était le pire de mes patients avec une sociopathie avérée alors il était tout à fait le genre de patient qui me donnait envie de creuser en plus. Entrer dans sa tête n'était pas en soi une erreur mais ce n'était pas non plus une bonne décision. J'ai trop voulu en voir pour comprendre et au final la situation s'est retournée contre moi jusqu'à ce je lui fracasse le crâne avec un de mes objets décoratifs. Je me suis faite arrêtée et vous connaissez l'histoire, je me suis faites internée en hôpital psychiatrique parce que jugée "mentalement irresponsable" de mes actes grâce à une bonne défense de mon avocat et je peux vous dire que ce n'est pas facile de vivre pendant deux avec des diminués et tarés, je vous déconseille d'ailleurs de vous y rendre : vous ne tiendriez même pas une journée avec tous ces pleurs et ces cris. Enfin bref, une fois que je suis sortie grâce à une réduction de peine je suis partie vivre chez ma sœur ici, à Scottsdale, j'ai trouvé un petit boulot au Musée d'Art contemporain et j'ai reçu votre lettre avant-hier. Cela concorde avec vos informations ? Je lance un léger sourire satisfait à l'agent C en le fixant longuement dans les yeux avant de reprendre un peu d'eau. Je le regarde jeter un œil à son téléphone portable puis il relève les yeux vers moi. - C'est parfait, madame, dit-il en me lançant un sourire satisfait. Il se penche un peu tout en s'avançant sur le bord du fauteuil, Ce que je vais vous dire doit rester entre nous : le monstre que vous avez vu quand vous étiez enfant existe vraiment et les hommes qui se sont battus contre le monstre sont des demi-dieux. Mon organisation se charge de protéger le monde des monstres et avec vos aptitudes vous pourriez être un bon agent. A ces révélations je laisse la surprise s'afficher clairement sur mon visage alors comme quelqu'un me crois enfin sur ce que j'ai vu ? - Q ... vous me croyez ? Donc ça veut dire que les histoires grecques et romaines sont réelles ? Que les dieux existent ? dis-je prise au dépourvu. Je n'en reviens pas d'apprendre que depuis toutes ces années j'avais vu un vrai monstre mythologique et des demi-dieux comme Héraclès mais bizarrement je me méfie : c'est trop simple. Pourquoi venir me voir maintenant ? Je serre les mâchoires puis je m'avance jusqu'à être dans la même position que l'agent. Vous me faites une blague c'est ça ? Vous vous dites que comme j'ai tout perdu à cause de ma curiosité je peux gober n'importe quelle histoire racontée par un agent du gouvernement ? Je ne suis pas une simple d'esprit si c'est ce que vous croyez. L'agent ricane légèrement en se levant et il me tend une carte de visite que je regarde avec méfiance. Il soupire et pose la carte sur l'accoudoir du fauteuil. - Croyez ce que vous voulez mais je vous fais une offre. Si vous voulez en savoir plus sur le monde mythologique, si vous voulez avoir une seconde chance, retrouvez-moi dans deux semaines à l'aéroport de Phénix et je vous dirais tout ce que vous voudrez savoir. Sur ces mots, il s'éloigne. J'entends la porte d'entrée s'ouvrir puis se refermer et je reste plusieurs minutes à repenser à ce qu'il vient de se passer.
Cela fait quatre ans que je suis entrée au DLCEM et trois que je suis agent de terrain. L'année de formation que j'ai subie a été difficile avec tous ces entraînements physiques importants, ces spécificités à connaître sur l'organisation et sur le monde mythologique. Je dois bien avouer que j'ai vraiment été contente d'apprendre qu'il existe des personnes comme moi, capables de voir les monstres, et surtout de savoir que les dieux et les monstres sont réels. Une fois que je suis devenue un membre à part entière du DLCEM une vraie nouvelle vie s'offrait à moi et je pouvais la toucher alors j'ai repris l'escrime qui m'avait tant manqué pendant des années : je suis d'ailleurs sortie avec l'agent Thomas Carmichael durant plusieurs semaines mais un homme qui pense sans cesse à son ex-femme c'est jamais bon dans une relation alors j'ai rapidement tourné court à cette histoire pour me diriger vers des hommes entièrement célibataires.
Quand j'ai été réquisitionnée il y a deux ans pour attaquer le camp grec j'ai vraiment été excitée à l'idée de me battre contre des êtres contre-nature, ces mêmes êtres dont l'un d'entre eux m'a lâchement abandonnée sans même prendre de nouvelles par la suite ou quoi que ce soit -d'ailleurs je le cherche encore-. C'était presque trop facile, ils dormaient tous et on eu seulement eu un peu de résistance mais pour la plupart il était trop tard. C'était vraiment quelque chose de lire l'étonnement dans leurs yeux ... Et la même année nous avons de nouveau attaqué les grecs pour récupérer des agents. Là c'était un carnage total, non seulement on leur tirait dessus comme des lapins ! Ce soir-là je me suis régalée en combattant à "armes égales" avec une demi-déesse, armée de sa lance elle était vraiment forte mais il fallait faire vite comme je n'était pas aussi entraînée j'ai pris mon pistolet et lui ai laissé un joli souvenir dans la hanche. J'ai donc décidé de me perfectionner dans le combat à l'épée alors je ne fais plus seulement de l'escrime sur mon temps libre mais je me rends aussi à la salle de sport du QG pour continuer à être à niveau, gagner en force -dans la mesure du possible- et surtout en agilité.
Est-ce que je regrette tout ce que j'ai fais depuis le début ? Non. Un jour ? Peut-être bien mais il n'est pas encore arrivé parce que je n'ai pas encore obtenu ce que je voulais : je n'ai pas encore eu l'occasion d'entrer dans la tête d'un grec ou d'un romain et d'exploiter la moindre de ses faiblesses contre lui pour lui soutirer des informations. Tout comme les traîtres soit dit en passant.
Mission Ce soir je pars en mission pour le DLCEM avec William Danvers et Sonja Folmer, un agent de grade 4, avec comme mot d'ordre de traquer un demi-dieux qui vit à Atlanta et de le ramener en vie au QG. S'il y a bien des agents en qui j'ai une confiance aveugle ce sont bien ces deux-là : William est l'agent que je connais depuis le plus longtemps, nous sommes entrés en même temps au DLCEM. On a subit le même lourd entraînement et je dois dire que je suis bien contente d'avoir eu quelqu'un dès le début qui partageait la même chose. Je crois bien que c'est pour cette raison que depuis nous sommes très proches, à tel point que lorsque l'un part en mission il emmène l'autre. Sonja est celle qui m'a formée et si pendant les entraînement elle était froide et dure. Une fois que je suis devenue officiellement un agent du DLCEM nous sommes devenue de bonnes amies parce qu'au fond elle est l'une des seules à m'avoir réellement cernée. Je ne me suis jamais vraiment remise de mon enlèvement. A tel point que ma curiosité envers le monstre et mon acharnement à vouloir comprendre comment une personnes pouvait disjoncter de la sorte, m'ont menée à mentir pour parvenir à mes fins, à manipuler. Mes collègues disent que le fait de manipuler les autres, de vouloir dominer à tout prix, est un signe pur et simple folie. En revanche, ma chère Sonja dit que c'est une sorte de défense que j'ai inconsciemment établie au fil des années. Je veux bien la croire mais je ne peux m'empêcher de croire les autres, je sais que je ne suis pas tout à fait saine d'esprit. Mais ne dit-on pas que reconnaître une certaine folie chez soi serait un signe d'une certaine santé mentale ? Je ne sais pas.
Depuis l'attaque des camps il s'agit ce soir de ma première mission où je dois enlever quelqu'un et je dois dire que contrairement aux apparences je suis plutôt mal à l'aise de devoir enlever quelqu'un. Etant un peu maniaque j'ai pour habitude de préparer mes dossiers à l'avance et pour moi y avoir accès une fois arrivée dans l'avion me crispe, alors je n'aime pas que l'on me fasse des surprises... Mais bon je suis obligée de faire avec parce qu'on doit obtempérer et ne poser aucune question. Quoi qu'il en soit j'ai enfin le dossier, alors je vais éviter de faire un scandale sur le temps d'attente. J'ouvre le dossier que m'a donné William et je commence ma lecture du soir. Clayton Sorentino, surnommé Clay, est un fils d'Arès très entraîné, il vit à Atlanta avec sa fiancée depuis neuf ans et il est barman depuis le même nombre d'années. Pour l'instant rien dans son dossier n'éveille en moi le moindre sentiment de regret quant à ma participation à cette mission. Bon rien à part peut-être le fait qu'il soit fiancé. J'avance dans ma lecture et je tombe sur un paragraphe qui me fait rater un battement de cœur : Clay a eu une jeunesse difficile avec un beau-père qui les battaient, lui et sa mère. Je me mordille légèrement la lèvre inférieure parce qu'en plus de ne pas avoir réellement connu son géniteur Clayton se faisait battre par son beau-père. Signe extérieur d'émotion : je serre les mâchoires. Je m'apprête à enlever un homme qui va bientôt se marier et qui était battu par son beau-père, au final je deviens comme ce demi-dieu qui m'a enlevée, je suis un monstre. Non ! Je ne suis pas comme cette erreur, je n'enlève pas des enfants pour les tuer je ... - Tu as une proposition à faire concernant l'approche ? La voix de Sonja me tire de mes pensées, je lève les yeux vers elle et ferme le dossier. Oui j'ai bien une proposition. - Et bien je pourrais servir d'appât en adoptant le rôle de ce qu'il hait le plus : voir une femme battue -d'ailleurs William il faudra que tu me frappes avant qu'on atterrisse-. Il suffirait que je gagne sa confiance et qu'au bout d'une quinzaine ou vingtaine de minutes, Will débarque "saoul" et m'ordonne plutôt violemment de rentrer à la maison. Si le demi-dieux suit le schéma il aura du mal à se retenir d'intervenir, répondis-je d'une voix égale alors que j'étais en plein débat mental. Mais quand il le faut je me donne à fond pour réussir et cette mission doit réussir. L'agent de grade 4 réfléchit un instant en regardant mon collègue et moi à tour de rôle puis elle prend sa décision. - C'est parfait, sois convaincante. Le bar où il travaille donne sur une rue adjacente moins fréquentée et derrière il y a une ruelle alors je prendrais la 4x4 pour vous attendre avec tout ce qu'il faut, annonce Sonja. Pendant la suite du vol je ne manque pas de retenir que mon habitude de faire les choses correctement ne fait vraiment pas du bien et au bout d'une vingtaine de minutes un beau bleu trône sur ma mâchoire... Nous arrivons à destination après deux longues heures de vol. Il est tard, les bars ferment aux alentours de minuit ou une heure, et il y aura peu de chances d'être dérangés dans notre mission. Je sens déjà l'adrénaline se réveiller à l'idée que le demi-dieux va tout faire pour ne pas se faire avoir. Malheureusement pour lui nous sommes trois et nous savons comment l'attraper, nous avons même les moyens de le neutraliser temporairement. Sonja ayant validé la démarche d'approche nous nous séparons, elle toute seule dans le 4x4 du DLCEM et moi avec William en taxis, pour rejoindre le bar dans lequel travaille le fameux Clay ...
Sujet: Re: Clarisse Figueroa "C'est élémentaire mon cher" (30.03.2017) Jeu 16 Mar - 22:38
(re)Bienvenue parmi nous ! Hâte d'en savoir plus sur ton nouveau personnage, encore plus une nouvelle agent de terrain Tu connais la maison mais si tu as des questions n’hésite pas !
Sujet: Re: Clarisse Figueroa "C'est élémentaire mon cher" (30.03.2017) Jeu 16 Mar - 22:42
Oh je ne connais pas ton actrice mais elle est choupi comme tout et elle fait bien membre de la DLCEM Re-bienvenu sur MD & courage pour la fin de ta fiche
Sujet: Re: Clarisse Figueroa "C'est élémentaire mon cher" (30.03.2017) Jeu 16 Mar - 22:47
(re)Bienvenuuue avec ce troisième personnage ! J'ai hâte de voir la fiche dans sa totalité ! En attendant, bon courage pour la rédaction, et comme tu le sais : n'hésite pas si tu as la moindre question ou le moindre doute !
Sujet: Re: Clarisse Figueroa "C'est élémentaire mon cher" (30.03.2017) Ven 17 Mar - 8:39
Allez je te fais l’honneur de te souhaiter la re-bienvenue avec un futur collègue ! Nous faudra plein de lien J’ai hâte de la voir jouée ! Plein de courage pour ta fiche !