Vladimir aimait les belles entrées en matière. Puis pour le simple plaisir d’être proche de Clarisse avec juste assez de surprise et d’intimidation pour éveiller le désir. Ca du désir, il en avait, trop longtemps retenu alors qu’il la savait là sans jamais la voir. Il lui fit alors remarqué qu’elle n’ait pas daigné lui accordé un peu de temps. Il affichait aussi clairement qu’il l’avait très mal pris. Il aurait rien qu’un simple bonjour, juste assez pour laisser trainer son parfum dans l’air comme un lot de consolation pour son bref passage. Elle se cacha derrière son rapport pour excuse. Vladimir s’était décollé du mur et haussait les épaules. Il pensait surtout que son rapport avait bon dos.
Il avait croisé les bras et lui proposait d’aller manger un petit bout ensemble. Maintenant qu’il avait son attention, il ne comptait pas la lâcher. Il voulait avoir
son moment avec elle. Ca faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas simplement croisé, alors ça faisait plus encore qu’ils n’avaient pas passer un peu de temps ensemble. Or… il était vrai aussi qu’avec Lena – et se connaissant – Vladimir préférait éviter de passer trop de temps-ensemble. Juste tous les deux.
Elle voulait manger ailleurs. Vladimir claqua sèchement sa langue, mécontent. Son regard avait fit un instant et il affichait un sourire de jeune insolent. C’est que lui, il voulait un hot-dog. Il hésitait. Ca faisait un moment qu’il était totalement fidèle à Lena maintenant. Du moins, il arrivait à prendre sur lui et se retenir, parce qu’il l’aimait. Il faisait un effort. Sauf que Clarisse c’était du haut niveau. S’il y a bien une autre femme à qui il lui ai difficile de refuser quelque chose, c’était bien elle. Paris d’autre certes, mais elles étaient rares. Il ne saurait même pas dire pour quoi. C’était comme ça. Un peu comme Lena, mais c’était encore autre chose. Il n’y avait pas de sentiment, juste une attirance forte et malsaine auquel il était presque incapable de résister. Elle avait le pouvoir de le mettre à genoux. Il avait horreur de ça, mais c’était ça qui était jouissif quelques parts dans l’histoire.
«
Okay, on va dans ton truc… Je te suis. » finit-il par se plier après un long silence. Et ce qui le faisait chier, c’est qu’il acceptait alors qu’il n’y avait même plus de sexe à la clé. Il avait juste envie de profiter de sa présence. «
Et t’abuse pas sur le restau. Y’a pas de sauterie en cadeau, donc j’ai le droit d’être radin et de te dire merde. » pesta t-il déjà alors qu’il empruntait un ascenseur, une main derrière le dos de Clarisse pour la guider. Ils sortirent de l’immense building pour se diriger vers Central Park. Il y avait tout autour plein de restaurant et d’échoppe en tout genre, pour tous les prix et tous les goûts. Puis le cadre était sympa. S’il y avait bien un truc qu’il ne rejetait pas à Las Vegas, c’était le désert et l’aridité. Il adorait Central Park. Il s’y baladait souvent.
Une cigarette sur le chemin, il avait échangé quelques banalités avec Clarisse, histoire de faire la conversation. Il lui avait demandé ce qu’elle était parti faire, comment ça s’était passé, si elle allait bien. Des banalités. Juste le plaisir d’échanger le temps d’arriver au restaurant.
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