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Sujet: « i’m not a little kid now » (terminé) Dim 11 Juin - 19:48
Alphabet Boy - Melanie Martinez
Il était en bas, dans son canapé au milieu de l’immense pièce. La télé était allumée et le son bas. Il regardait bêtement les images sans vraiment y prêter attention. Il avait l’esprit ailleurs, et récupérait seulement de la petite sauterie avec Lena il y a à peine un quart d’heure. Vladimir faisait une de ses nombreuses crises d’insomnie. Il était venue réveillée Lena qui commençait à dormir dans le lit et après cet instant plein de passion, quelques baisers, il avait prit une douche et était redescendu. Il n’avait toujours pas envie de dormir et il sentait que s’il restait trop longtemps à côté de sa brune après ce qu’ils venaient de faire, il risquait de lui en redemander encore. Il préférait la laisser se reposer.
Il s’était absenté mentalement, noyé par ses démons inconscient, comme des petites voix polluantes. Après ça, il se refaisait sa journée. Il était sortit faire un tour à Central Park avec Lena et en avait profiter pour amener sa petite chienne, Milaya. Après ça, ils étaient rentrés, ils avaient fait à manger ensembles et que ça faisait quelques jours qu’elle vivait chez lui. En vrai, ils étaient bien. Il n’osait pas se le dire en fait. Certes, il y avait leurs hauts et leurs bas. Surtout des bas, mais au final il étaient toujours là, et du côté de Vladimir, de moins en moins ailleurs, voir pas du tout. Il ne savait pas trop vraiment si c’était ce qu’il voulait, si ça lui plaisait, ou encore tout le contraire. Il était comme emporté dans un rêve agréable et malfaisant. Un trip sous acide sur lequel il n’avait aucun contrôle. Et peut-être que j’avais envie de me laisser faire et voir jusqu’à irait ce trip. Je n’avais pas forcément envie de contrôler quoi que ce soit. Si on pense toujours à la chute, on ne fait plus rien.
Milaya était tranquillement dans sa couche. Vladimir était allé se chercher une bière dans le frigo et revint dans le salon sur l’une de ses étagères. Il étudiait un à un les DVD. Il était trois heures du matin passé, la nuit allait être encore longue. Il cherchait de quoi s’occuper. Il parti sur Jurassic Park et l’enfila dans le lecteur avant de reprendre place sur son canapé. Milaya était dans sa couche sous la table basse et regardait son maitre allé et venir du coin de l’oeil avant de se rendormir. Le film commençait et il chuchotait déjà les répliques en diapasons avec les acteurs.
Sujet: Re: « i’m not a little kid now » (terminé) Dim 11 Juin - 23:10
I'm not a little kid anymore(fais glisser ta souris sur l'image ♥) Une semaine. Cela fait une semaine que le verdict est tombé, que pendant deux minutes qui m'ont parues interminables j'ai attendu la réponse. Enceinte. C'était à prévoir après le peu de précautions que j'ai prises avec Andrei le mois dernier. Enceinte. Mon envie depuis des années mais pour le moment je n'ai pas très envie de penser à mon monde et surtout à ce qui pourrait se dire là-haut avec le risque de subir la déception d'une certaine personne qui serait parfaitement capable de ne plus m'adresser la parole jusque sur mon lit de mort, ce qui en soit peux arriver très vite avec cette organisation de mortels. Je suis chez Andrei depuis quatre jours et j'ai annoncé mon absence temporaire comme étant pour des raisons personnelles. Ce qui en soit n'est pas faux mais qui d'un autre côté me vaudrait de quitter la colonie pour vivre une bonne fois pour toutes parmi les mortels, ce que je n'ai pas réellement envie de faire en ce moment avec des mortels qui veulent la peau de tous les demi-dieux qui existent. Alors pour l'instant je ne dis rien à personne sauf ma meilleure amie, jusqu'à ce qu'un départ soit inévitable.
Plusieurs minutes se sont écoulées depuis que mon russe est descendu après notre moment charnel et je commençais à m'endormir lorsqu'il est venu me réveiller. Un peu dans le brouillard je l'ai écouté prendre une douche puis redescendre avant de m'asseoir sur le lit. J'étais partie pour dormir d'une traite mais Andrei non, sûrement encore en proie à une de ses insomnie, et à mesure que j'émerge je commence à me sentir nauséeuse. Je ferme les yeux pendant plusieurs secondes en inspirant puis en expirant profondément mais sentant le coup venir je me rue dans la salle de bain... Ça va être folklorique ces deux prochains mois. Une fois que ma nausée s'est à peu près apaisée je me relève en tirant la chasse d'eau puis je m'approche du lavabo et j'ouvre le robinet. Je laisse couler l'eau quelques instant puis je me mouille le visage avant de me brosser les dents, histoire d'éviter d'avoir une haleine digne d'un cyclope. Il est grand temps que je lui en parle, si j'attends trop longtemps il va m'en vouloir de ne pas lui avoir dit plus tôt. Je quitte la salle de bain puis je descends les escaliers pour me planter juste à côté de la télévision, m'interrogeant encore sur la manière d'annoncer ma grossesse. Je regarde fixement Andrei puis je prends une inspiration et je me lance en prononçant trois mots. Trois mois scelleront les prochains jours, les prochains mois et la tournure que prendra ma relation avec le russe.
Sujet: Re: « i’m not a little kid now » (terminé) Mar 13 Juin - 6:55
Alphabet Boy - Melanie Martinez
Il avait entendu le lit grincer et les draps bruisser. Mais c’est d’un pas léger et à peine perceptible que Helena descendit les escaliers. Vladimir l’observa sur quelques marches avec un petit sourire. Il le trouvait simplement sublime. Elle n’était pas parfaite, ni à tomber, mais son charme était envoutant et profond. C’était toute une aura qu’elle dégageait. Pour moi en tout cas elle était à tomber. J’en avais de la chance et je l’oublie souvent, mais il suffit que je prenne le temps de la regarder et j’en prends petit à petit conscience. Elle est l’unique…
Helena avait arrêté son chemin à côté de la télé, à une distance raisonnable du russe, assit dans le canapé, les jambes relevés et les bras appuyé sur ses genoux devant lui. Il tenait sa bière qui commençait à ruisseler à cause de la condensation. Vladimir était de nouveau happé par la télé. Il l’avait vu, mais elle ne gênait pas la poursuite de son film et voyait très bien. Après tout, même s’il ne voyait pas, il s’en moquait un peu il connaissait le film par coeur. Elle avait fini par lui balancer la nouvelle comme si elle lui avait demandé de baisser le son ou encore d’aller dormir. Il avait haussé les épaules au début. Il n’avait pas complètement compris. « Et ? Chacun sa merde… » dit-il absent puis laissa le silence lui donner le temps de la réflexion.
Lentement, il quitta l’écran de la télévision des yeux pour les poser dans ceux naturellement froids de Lena. Il était figé par une sorte d’effroi. Son regard à lui était un mélange de surprise, de colère, de peur et d’incompréhension. « Déconne pas, il n’est pas de moi ? » posait-il la question avec espoir. Il se demandait alors s’il avait été vraiment le seul pour Lena ces derniers temps. Ce n’était pas forcément le cas pour lui, du moins elle était la seule depuis peu. Il détourna les yeux, pensif. Du moins, il tentait de ne pas laisser la panique s’emparer de lui. « Mais… C’est la première fois que ça m’arrive » mentit-il. Vladimir ne savait pas comment réagir. C’était presque vrai dans le fond, la première fois que ça lui arrivait avec une relation régulière et dans laquelle il se sentait bien. Une vie à deux qu’il n’avait pas encore envie de voir se finir.
Il posa sa bière et quitta le canapé pour revenir avec de la vodka qu’il prit directement au goulot. Il revint sur son meuble et fit signe à Lena de venir s’asseoir à côté de lui. Si elle acceptait, il vint passer un bras autour de ses épaules pour l’adosser contre lui. Il avait l’air tellement perdu. « Tu comptes faire quoi ? C’est pas moi qui le portes alors le choix te reviens et franchement… Je sais pas si je serais capable de m’en occuper, alors le choix te reviens. Je serais même pas s’il serait bon pour n’importe quel être que je le reconnaisse. Regarde moi… » avait-il finit dans un murmure avant de s’enfiler une nouvelle grosse goulée d’alcool. « Mais t’es sûre de ce que tu dis ? ». Il se mordit la lèvre, puis vint embrasser délicatement l’épaule de Lena comme si c’était la dernière fois. Ca risquait d’être la dernière fois. Il n’a jamais eu de relation très stable ou encore harmonieuse alors l’arrivée d’un bébé était un élément qui était capable de tout faire basculer. Il était tendu et elle pouvait le sentir rien qu’à l’étreinte qu’il tentait de faire passer pour la soutenir elle, mais c’était peut-être plus pour lui.
Sujet: Re: « i’m not a little kid now » (terminé) Mar 13 Juin - 9:35
I'm not a little kid anymore(fais glisser ta souris sur l'image ♥) Les trois mots qui sortent de ma bouche provoquent chez Andrei une réaction à laquelle je m'attendais mais qui me fait un pincement au cœur. Et ce qu'il dit d'un ton absent me fait serrer les mâchoires. Un silence s'installe entre nous, seulement perturbé par les dialogues du film. Au bout d'un moment tourne la tête vers moi et me regarde dans les yeux avec au fond des siens une lumière qui exprime un mélange d'émotions dont je nourrissais le secret espoir de ne pas voir suite à mon annonce. Ce qu'il dit ensuite fait monter en moi un sentiment de colère. Comment ose-t-il insinuer que je sois enceinte d'un autre homme ?
- Mais non voyons, je suis enceinte d'un autre et je reste avec toi pour le plaisir, répondis-je froidement tout en croisant les bras sur ma poitrine. Il détourne les yeux puis me dit que c'est la première fois que ça lui arrive. Je ferme les yeux en expirant de fatigue, doutant légèrement de la véracité de ses mots étant donné la ribambelle de partenaires sexuelles qu'il a dû avoir dans sa vie, puis je les rouvrent pour les braquer à nouveau sur Andrei. Qu'est-ce que tu crois ? C'est la première fois pour moi aussi.
Il pose sa bière sur la table puis se lève pour revenir avec une bouteille de vodka qu'il commence à boire directement au goulot et il m'invite à m'asseoir à côté de lui. Décidément plus je reste proche de lui plus je continue à m'enfoncer dans mon erreur d'être revenue avec lui, je l'aime mais je suis trop entêtée et ce qui est certain c'est que cet événement va rudement tester Andrei sur sa capacité à vouloir réellement rester avec moi. J'hésite un instant à rester debout puis finalement je cède et je viens m'asseoir à son côté. Le moment fatidique que chaque femme connait lorsque son petit-ami n'est pas prêt à devenir père. Il a beau me dire que le choix me revient entièrement, heureusement qu'il le dit parce que de toute manière je n'aurais pas apprécié qu'il me force à faire ce que je ne veux faire, je me doute qu'il cherche à se dédouaner ou du moins à ne prendre part à rien et que s'il se passe quoi que ce soit il pourra dire que c'est de ma faute.
- Cela dépend de toi. Soit tu m'aimes, tu restes avec moi et je garde l'enfant. Soit tu ne veux plus de moi parce que tu as peur d'avoir des responsabilités et dans ce cas tu ne me reverras pas, répondis-je en déclarant implicitement à l'intention de ma mère que je ne garderais pas un enfant d'un homme qu'elle n'approuvera pas et encore moins si cet homme est aussi instable, qu'à la moindre violente dispute il perde la raison comme la dernière fois quand il m'a vue en compagnie d'un autre homme.
- Et oui je suis certaine de ce que j'ai dis, je suis enceinte ... de toi, Andrei, finis-je par dire.
Il vient déposer un baiser sur mon épaule et à travers son étreinte tendue je sens que son esprit se porte vers le deuxième choix, ce qui m'aiguille sérieusement vers le même choix mais quand bien même il choisirait l'option de rester avec moi : est-ce que je serais capable de rester alors que nous nous disputons régulièrement, qu'il est d'une jalousie maladive et qu'il est instable ? Est-ce que je prendrais le risque d'avoir un enfant dont le père m'a déjà frappée et a déjà pensé à me tuer (même si c'était l'effet de la drogue) ? Je l'ignore. Il serait peut-être temps que je cesse de fréquenter un mortel et que je me tourne vers un demi-demi vers qui je pourrais me confier sans devoir mentir sur mon origine. Je soupire puis tourne la tête vers mon russe.
Sujet: Re: « i’m not a little kid now » (terminé) Mar 13 Juin - 19:11
Alphabet Boy - Melanie Martinez
Lena n’était vraiment pas d’humeur et rien qu’à ça, Vladimir aurait du le deviner que ce qui se passait là, n’était pas un petit soucis. Pis encore, ce n’était seulement le soucis de la brune. S’il avait prit un peu plus de temps pour la regarder et jauger son expression, se fier à sa voix plutôt qu’à son film, peut-être qu’il aurait pu éviter de faire monter de la colère chez sa belle. Enfin, c’était un bel espoir, car il était rare qu’il ne l’énerve pas. Il aurait tenu le même discours s’il avait compris tout depuis le début au final. Il lui avait quand même poser la question sur la provenance de sa grossesse, sait-on jamais… Même si encore une fois, rien qu’à son regard, il aurait pu y lire la réponse. Elle affirma que oui, avec tout le sarcasme dont elle pouvait être capable à cet instant. En plein milieu de la nuit, réveillé pour des ébats et abandonnée dans le lit pour Jurassic Park. Vladimir n’avait pas insisté, pinçant simplement sa bouche, pensif. Du moins, il essayait de l’être. Tout commençait à s’entrechoquer dans son esprit instable. Lena ne bougeait pas, toujours droite et figé à côté de la télévision.
Il lui partagea alors que c’était la première fois que ça lui arrivait. Certes on pouvait douter que c’était une première, vu ses relations sexuelles éparses et chaotiques, mais c’était la première fois qu’on venait le lui dire. Il avait dit cela, non pas pour juger Lena. Ce n’était qu’un simple constat. Il ne savait pas comment réagir, ni quoi dire. Il avait très envie de partir, sauf qu’il était chez lui et il l’aurait bien mis à la porte mais… C’était Lena. Ca risquait pas de se passer aussi facilement d’un, et de deux, bah c’était Lena. Il n’avait pas forcément envie de la virer de son loft. Il ne relèva pas sa réflexion, car il n’en voyait pas l’intérêt. Il préférait de loin se trouver une nouvelle amie pour affronter ce moment : sa bouteille de vodka. Et dire qu’il pensait être tranquille devant son film.
Il lui demanda de venir. Helena avait prit son temps avant de le rejoindre sur le canapé. Il eut presque l’impression qu’elle l’avait jaugé avant de venir enfin se poser contre lui. Il lui demandait alors ce qu’elle voulait faire, tout en passant ses bras autour d’elle. Il ajouta qu’il n’était pas un bon parti pour ce genre de beau tableau avec une famille, une belle maison et une belle situation. Au contraire. Lui, papa ? Elle avait répondu et à tout. Il était encore plus perdu. Le fait qu’elle répète dans la même phrase qu’elle était enceinte et de lui n’arrangeait en rien les choses. Cela ne mit que plus d’ampleur au problème qui grandissait dans son esprit comme une tâche d’encre ébène.
Il s’enfonçait dans ses pensées et elle le repêcha avec une dernière question. Il resta quand même silencieux. « Oui. Ca me dérange. Bien sûr. C’est un enfant, pas un chien ou une nouvelle voiture. » avait-il commencé serrant un peu plus Lena. Il la relâcha légèrement et déposait la bouteille sur le planché. Il se replaça, avachi contre l’accoudoir, sa douce contre lui, appuyée contre l’une de ses jambes relevée sur le canapé, et l’autre pied au sol. Il regardait dans le vide, la main sur sa bouche, en pleine réflexion. « Et tu n’as pas bien répondu. Je t’ai demandé si tu voulais le garder. Tu veux de cet enfant ou non. Pas de si moi je reste, ou je ne sais pas. Je t’ai pas demandé si tu voulais me garder moi. Et si je te répondais que j’ai peur de prendre ce genre de responsabilité, mais que je t’aime. » et il marqua une pause. Ca lui avait échappé. Il ne lui avait encore jamais dit de vive voix. Il ne le disait pas en général, mais il le montrait. Vladimir se passa les mains sur le visage. Il commençait à perdre pied et pourtant il devait se concentrer. « Bordel… Mais pourquoi… » avait-il murmuré en russe.
Sujet: Re: « i’m not a little kid now » (terminé) Mar 13 Juin - 21:36
I'm not a little kid anymore(fais glisser ta souris sur l'image ♥) A présent assise à côté de lui avec ses bras autours de moi le stress lié à l'annonce de ma grossesse s'est dissipé pour être remplacé par une colère froide qui monte peu à peu à chaque réplique d'Andrei. C'est tellement prévisible comme réaction. Je m'attendais à quoi sérieusement ? Qu'il se mette à genoux devant moi, les larmes aux yeux et qu'il me sourit, heureux ? Au fond j'aurais bien aimé que ce soit le cas. Mais qu'est-ce que je veux vraiment ? Choisir la sagesse, avorter et redevenir une digne fille d'Athéna ? Ou alors choisir la folie, garder cet enfant et rester avec Andrei ? Le choix m'est difficile. Ce qui est certain c'et que je vais devoir partir un moment, m'écarter de mon russe et mon concentrer sur ce que je fais de mieux : combattre et enseigner la stratégie militaire aux jeunes demi-dieux. Je dois m'éloigner de lui même si en étant quelques jours à New-York je passe sûrement plus inaperçue aux yeux du DLCEM qu'en étant à la colonie.
Je demande si le fait d'être un futur père le dérange autant et la réponse qu'il me donne est positive. Il me serre un peu plus avant de me relâcher pour boire à nouveau puis me fait m'appuyer contre sa jambe en appui sur le canapé. La suite me fait soupirer. Je n'ai pas vraiment répondu à sa question comme il dit mais il joue sur les mots.
- Tu m'as demandé ce que je compte faire, pas ce que je veux faire marmonnais-je. Je me recule en me tournant vers lui pour pouvoir le regarder. Tu veux une réponse ? Je t'aime mais je ne garderais pas un enfant si je suis seule ou si je reste avec toi.
C'est que j'aimerais avoir des enfants mais avec Andrei n'est pas une bonne idée, j'ai été bien trop têtue à rester. J'ai bien entendu son je t'aime, j’apprécie réellement cette marque d'attention mais cela contraste fortement avec son comportement. Plus les secondes passent plus mon esprit s'approche de la décision finale.
- Je vais devoir partir un moment, de l'autre côté du pays, pour le travail. Au moins tu es prévenu ... annonçais-je après un moment de silence où l'on peut de nouveau entendre les dialogues du film
Sujet: Re: « i’m not a little kid now » (terminé) Mer 14 Juin - 21:08
Alphabet Boy - Melanie Martinez
Ils jouaient tous les deux sur les mots. Ça commençait mal. Du moins, Helena jouait au même petit jeu que Andrei lorsqu’il lui avait demandé ce qu’elle voulait vraiment. Il claqua sèchement sa langue, agacé quand elle lui avait renvoyé ses répliques en pleine figure. C’était vraiment le moment de jouer les gamines ? On a déjà assez d’un gamin, en plus de celui qui est en préparation… Ça va aller. Elle s’était reculée pour pouvoir lui faire face. Vladimir la laissa tranquillement se dégager, sans la retenir ni rien et soutenait son regard.
Est-ce qu’il voulait une réponse. Bien sûr. Il lui avait demandé son avis, ce n’était pas pour ne pas l’entendre, aussi dure pouvait être la vérité qui sortirait de sa bouche. Il avait opiner rapidement du chef et elle lui répondit dans la foulée. Et finalement, la conclusion était la même. Le russe la jaugea avec stupéfaction. Il se demandait si elle se moquait d’elle ou si elle était sérieuse. Il avait arrêté de tenir son regard pour venir gratter une tâche inexistante sur son débardeur trop large.
Ensuite, elle lui annonça qu’elle allait partir. Elle réussit à capter de nouveau l’attention de son homme qui était déjà partit gambader un peu trop loin dans ses sombres pensées. Il avait relevé la tête vivement et la fixait comme face à une terrible nouvelle. Il avait peur qu’il y ait un lien avec la grossesse et le besoin de partir… Et surtout ne jamais revenir. Il se pencha vers la table basse pour attraper son paquet de cigarette et s’en alluma une. Pour faire passée la première bouffée, il rinça avec une petite gorgée de vodka. Les cris des dinosaures remplissaient la pièce. Il y jeta un oeil un moment, restant silencieux.
« C’est pas plus mal que tu t’casses. Ça te permettra de réfléchir à ce que tu vas faire… » avait-il commencé, se frottant encore une fois le visage de sa main. « Moi, j’ai pas envisagé que nous deux ça s’arrête pour l’instant. Dire que c’est trop tôt, j’en sais rien. Au fond, c’est comme si on s’était toujours connus ou presque. Pour moi t’es la même qu’avant mais en plus mûre. Juste… Regarde moi… » finit-il en se pressant les poings contre les temps, d’un mouvement nerveux. Être père, il n’y avait encore jamais pensé. Pas qu’il ne l’envisageait pas, il n’y avait seulement pas pensé. Il approcha sa main pour venir doucement caresser la joue d’Helena du dos de sa main, puis passa quelques mèches de ses cheveux entre ses doigts. Il avait le regard dans le vide. « [color:13d9=tealMais regarde moi...]Je pense pas que... Un enfant maintenant, tu penses que c’est raisonnable ? Moi je peux pas te promettre là comme ça, de savoir si je reste ou non. J’en sais rien. » Il marqua une nouvelle pause, laissa sa main glisser le long du bras de Lena et venir lui prendre la main. « A toi de voir si tu veux prendre le risque. Moi je veux bien. Mais encore une fois, je te répète que je ne sais pas si je resterai. Je ne sais pas non plus si je deviendrais quelqu’un de meilleur. De nous deux, t’es la mieux placé pour le savoir. Regarde ce que t’as fais de moi jusqu’à maintenant, c’est pas trop mal. Si tu penses que c’est faisable, je serais peut-être capable de te suivre... Pour l’instant, je reste. »
Andrei se pencha pour venir lui déposer un baiser tendre. « Tu pars combien de temps ? » la rapprocha t-il contre lui, en passant ses mains sur ses cuisses et la soulevant sans mal. Ses mains remontèrent le long de son dos et il enfouit sa tête dans le cou délicat de la brune.
Sujet: Re: « i’m not a little kid now » (terminé) Jeu 15 Juin - 8:38
I'm not a little kid anymore(fais glisser ta souris sur l'image ♥) Il veut une réponse ? Je la lui donne. Son regard suite à mes mots est empli de stupéfaction il semble étonné que finalement je ne laisse pas de choix, que l'issue soit la même dans tous les cas. Rapidement il baisse les yeux pour venir gratter un tache imaginaire sur son t-shirt et pendant son manque d'attention j'en profite pour me tortiller sur place puis je lui annonce que je vais partir un moment. Seulement à cet instant j'attire de nouveau son attention et ses yeux expriment sa pensée, que mon annonce est pour lui terrible mais une fois de plus il agit autrement par rapport à ses pensées et il se contente d'allumer une cigarette pour paraître détaché mais je me doute qu'il le fait pour se calmer. Un nouveau silence s'installe, encore, entre nous et la main posée sur ma cuisse, mes doigts se mettent à pianoter dessus.
Lorsque Andrei se remet à parler je sens bien qu'il est perturbé : il se passe les mains sur le visage puis nerveusement, il presse ses poings sur ses tempes. Puis il se rapproche de moi pour venir me caresser la jouer et passer une mèche derrière mon oreille, je dois bien avouer que j'hésite à l'en empêcher mais je n'est pas envie d'être cruelle ou du moins pas maintenant. Tout ce qu'il me dit sonne dans mon esprit comme une pure contradiction, il me dit que le choix m'appartiens, qu'il veut bien prendre le risque si je décide de le prendre mais dans le même temps il ne cesse de me dire de le regarder, que ce je vois est une raison au fait qu'il essaye de fuir. Et en soit il a raison, peut-être qu'un jour il pourrait être père mais pour l'instant ... Il se penche sur moi et vient déposer un baiser sur mes lèvres avant de me demander combien de temps je pars tout me faisant me rapprocher de lui en passant de mains sur mes cuisses pour me soulever et m'asseoir sur ses genoux. Il s'empresse alors d'enfouir contre mon cou et de faire glisser ses mains dans mon dos.
- Je ne sais pas mais avec ce qui est prévu ça va se compter en mois, répondis-je doucement en venant poser mes mains sur sa nuque. Je ne pourrais pas revenir à New-York, je suis exclusivement affectée de l'autre côté du pays.
Heureusement que ma mère n'est pas la divinité de la vérité parce que j'aurais fais une bien piètre fille mais bon, pour autant est-ce que j'honore Athéna ? En tout cas, dès que je suis avec Andrei ce n'est pas le cas. Je prends une inspiration puis je relève la tête de mon russe pour pouvoir le regarder dans les yeux.
- Quand je partirais, ne cherches pas à me voir s'il te plait, dis-je avec sérieux.
Sujet: Re: « i’m not a little kid now » (terminé) Jeu 15 Juin - 20:25
Alphabet Boy - Melanie Martinez
Elle ne lui avait même pas répondu. Peut-être ne savait-elle simplement pas. Mais elle ne m’avait pas répondu. Elle en pensait quoi au final ? Elle le garde ou non ? Elle en veut un de moi. Elle ne préfère même pas l’imaginer… Trop de question, de possibilité et j’ai beau jauger ses yeux de glaces, impossibles d’y lire quoi que ce soit. Elle m’énerve quand elle fait ça. J’ai qu’une envie de la claquer. Non de la frapper jusqu’à ce que ma frustration s’évapore de mon sang. Je te hais… Autant que je t’aime, mais là je te déteste, si tu savais.
Il la tenait contre lui, les mains dans son dos, la tête dans son cou et s’enivrait de son parfum. Il s’était habitué à elle dans sa vie. Elle lui avait dit qu’elle partirait. Ils avaient déjà vécu cette situation, ça lui arrivait de ne pas se voir pendant un moment et ces derniers mois, ça allait. Encore une fois, il avait de moins en moins de partenaire anonyme ou réguliers pour-un-coup. Lena avait glissé ses mains dans sa nuque et il en avait frémit. Elle en profita pour lui commencer par dire que ça durerait des mois. Andrei se détacha légèrement d’elle pour la voir. Elle avait toujours ses bras autour de ses épaules et lui les mains dans son dos. Elle finit par lui dire que les mois, ce n’était que la partie en surface l’iceberg. Elle passerait beaucoup de temps à l’autre bout du pays. Et les Etats-Unis n’étaient pas un petit pays. Lena pouvait voir ses iris s’affoler, s’ouvrant et se retractants, ainsi que les muscles autour des yeux d’Andrei se tendre et se détendre. Il ne savait pas quoi en penser.
Elle continua alors d’enfoncer le couteau dans la plaie en lui demandant de ne pas venir la voir. Qu’est-ce qu’elle voulait ? Qu’est-ce qu’elle essaie de me dire ? « Et pourquoi ? Je vais souvent à S.F. ou encore Las Vegas… Je peux en profiter pour passer… » avait-il commencé en amant affligé. Un gémissement lui échappa et il reposa Lena sur le canapé pour se lever. Il avait levé les mains et serra les poings un moment, avant de les redescendre lentement en relâchant un à un tous ces doigts. Il donnait l’impression que c’était une épreuve et qu’il voulait agir contre les pulsions de son corps. C’était le cas. Il fit les cents pas dans le salon. Il se frottait le crâne et avait tout un tas d’autre geste nerveux. « Tu veux quoi bordel ! Pourquoi ?! Je vais encore devoir attendre que tu daignes me donner un signe de vie si t’es dans les parages. Et encore se faudrait-il que tu le fasses !!! Mais merde… » explosa t-il. Il s’agitait, sur un pied, puis l’autre. Il finit par s’en mordre le poing avec force.
« Tu veux quoi ? hein ! » lui aboya t-il et il lui fondit dessus brusquement. Il l’avait sèchement attrapé d’une main à la mâchoire. Il la serrait et l’intimait fortement à se redresser. Il était face à elle. Il tremblait entre la rage, la peur et la tristesse. Il la jaugea longuement, les larmes aux yeux, mais aucune ne coula. Aucune ne couleraient… Jamais ! Pas pour une putain de pétasse. Il s’approcha et lui arracha un baiser. Il colla son front contre le sien, la saississant par les cheveux. Il avait tellement envie de la cogner que sa main en tremblant à se retenir. Il s’assit à l’autre bout du canapé et se concentra sur le film. « Rentre chez toi. » Il ne la regarda pas une seule fois. « Et donc j’imagine que t’as choisi de partir et de pas le garder… » ajouta t-il sans lui porter plus d’attention. De la regarder, c’était trop dur. Il faisait mine d’être bien plus intéressé par Jurassic Park.
Sujet: Re: « i’m not a little kid now » (terminé) Ven 16 Juin - 8:13
I'm not a little kid anymore(fais glisser ta souris sur l'image ♥) Je lui demande de ne pas essayer de me contacter quand je partirais et je vois bien qu'il en est affolé, qu'il a peur. Il me dit qu'il se rend souvent à San Francisco et Las Vegas, je me demande d'ailleurs pourquoi il va souvent en Californie mais je me contente de retenir l'information, il me dit qu'il pourrait venir me voir à ces occasions mais je ne veux pas. Il m'éloigne pour pouvoir se lever.
Il commence sérieusement à s'énerver tandis qu'il fait les cent pas devant moi avec ses tics nerveux et en se frottant le crâne comme certains aliénés pourraient le faire. Je l'écoute exploser en me reprochant le fait qu'il devrait encore attendre que je daigne lui donner signe de vie ce qui implicitement est un reproche où la dernière fois pendant une semaine il n'avait cessé d'appeler mon père et de demander de mes nouvelles, sans résultat. L'atmosphère autours de moi se met à vibrer avec force, signe que je vais y passer. Lorsqu'il se mord les poings avec force je vois clairement qu'il va me saisir à la gorge dans très peu de temps. Quand il se jettera sur moi je pourrais très bien me servir de ma lance et s'en serait terminé de ma faiblesse, de mon temps passé en sa compagnie et surtout de lui mais je ne suis pas comme ça, si je dois tuer un mortel ce serait après un vrai combat et pas une simple altercation comme celle-ci. Je serre les mâchoires, me préparant au choc au moment même où il se jette sur moi après m'avoir crié dessus. Il serre sa prise tout en me forçant à me lever puis il me fixe longuement et je fais de même tout en essayant de rester impassible mais je prends de bien le regarder droit dans les yeux. Il rapproche son visage et m'embrasse avec force où pendant ce court instant l'envie de lui coller mon poing dans la figure me traverse l'esprit. Je choisis de ne pas bouger puis ses lèvres quittent les miennes et son front vient se poser contre le mien tandis que sa main s'accroche à mes cheveux, m'arrachant un rictus de douleur.
Il va s'asseoir de l'autre côté du canapé, fixe ses yeux sur l'écran de télévision et me dit de rentrer chez moi avant prononcer à voix haute la solution que je compte prendre. Je prends mon temps. J'inspire puis j'expire. C'est exactement ce que je vais faire mais je vais te laisser entendre que je le garde parce que tu mérites de ne pas savoir, d'espérer comme moi j'ai espéré quand tu es partis sans me donner de nouvelles. - Je ne sais pas si je vais le garder...mais il y a disons soixante-dix pour cent de chance que je le garde, répondis-je en imprégnant dans ma voix de la tristesse et du doute. Je le regarde puis sans un mot je tourne le talon pour récupérer le peu d'affaires que j'ai ici, je m'habille et à peine dix minutes plus tard je suis de nouveau près de la télé, je le regarde une dernière fois avant de partir tête haute vers la porte.