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 (lyllian-aaron) but what will we do when we're sober

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MessageSujet: (lyllian-aaron) but what will we do when we're sober   (lyllian-aaron) but what will we do when we're sober EmptyMer 5 Juil - 21:16

but what will we do when we're sober
Lyllian-Aaron & Jasmine

Une touche de brillant à lèvres, une robe noire au décolleté plongeant, des talons hauts et son costume était complet. Jasmine s’inspecta une dernière fois dans son miroir, remettant en place l’une de ses mèches brunes rebelles. Parfois, elle avait encore du mal à se reconnaître dans la glace. Envolés les longues robes aux couleurs sobres et aux matières modestes, les chaussures confortables et les cheveux constamment attachés de sa vie d’avant. Envolée aussi la jeune fille qu’elle était à cette époque, une autre époque. Dans deux ans elle fêterait cent années d’existence, et pourtant, il lui semblait que c’était hier que Proserpine était venue l’arracher à son père pour la laisser pourrir dans son maudit casino. La déesse lui avait tout pris, sa vie, sa famille, son avenir. Elle s’était sentie responsable, avait-elle avoué, car toute cette guerre qui menaçait les Juifs avait été l’oeuvre d’enfants de son mari Hadès. Mais Jasmine aurait préféré rester quitte à en crever. Cela n’avait fait qu’attiser sa haine. Ses souvenirs s’estompaient peu à peu. Certains jours, elle ne parvenait plus à visualiser l’image du visage de son père, si ce n’était pour la photo vieillie que le DLCEM avait réussi à retrouver pour elle dans un vieux dossier. Mais la blessure était toujours aussi cruelle, peut-être même plus, et sa rancoeur une flamme que rien ne pourrait éteindre. Ses idées de vengeance auraient fait pâlir Némésis, et le comble pour elle, c’était en ce moment l’un de ses rejetons qui allait l’aider à se rapprocher de son but.

Sortant des méandres de ses pensées, elle attrapa une pochette qu’elle jeta en bandoulière sur son épaule avant de quitter son miroir et son petit appartement new yorkais. Elle devait se dépêcher si elle ne voulait pas le manquer. Lyllian-Aaron. Un drôle de personnage. Psychiatre, Irlandais… demi dieu. Il n’était pas exactement l’une de ses missions officielles pour le DLCEM. Aucun supérieur ne le lui avait explicitement attribué comme cible. Depuis peu, elle était revenue à New York pour traquer un fauteur de troubles qui faisait profil bas dans une animalerie. Le département s’intéressait à lui de près, convaincus qu’ils pourraient le faire basculer de leur côté. Elle savait que Julian n’y était pas parvenu avant elle. Une lourde pression pesait sur ses épaules, et les avancées étaient modestes, très modestes. Lyllian-Aaron lui permettrait de ne pas passer pour une incapable. Elle espérait pouvoir en retirer quelques informations utiles, et tant que ce petit jeu ne mettait pas en péril d’autres missions, elle avait le feu vert. Elle l’avait d’abord observé de loin, cherchant à le cerner, ce qui n’avait pas été une tâche aisée. Puis elle avait trouvé l’occasion de l’aborder au vernissage d’une galerie d’art. D’une certaine manière, elle ressentait une sorte de fascination réelle pour ce caractère si particulier, mais elle n’en perdait pas pour autant ses motivations. Même s’il était celle de ses proies avec laquelle elle avait partagé le plus de vérités à son sujet, certaine que son petit problème d’époque ne pourrait que passionner un psychiatre à l’esprit tordu, pour lui elle restait Rose, et Jasmine disparaissait. Encore une rencontre, suffisamment orchestrée pour paraître accidentelle, avec l’un de ses chiens des Enfers, et elle savait qu’elle avait éveillé son attention. Si elle se montrait suffisamment douée, elle n’avait plus qu’à le cueillir.

L’air de l’extérieur lui fit du bien, même si la chaleur était encore suffocante pour cette soirée du début du mois de juillet. Quelques instants plus tôt, alors qu’elle filait toujours Lyllian-Aaron, elle l’avait vu entrer dans un pub du quartier irlandais. C’était le moment de saisir sa chance, elle était rentrée chez elle, avait soigné son apparence, et était à présent prête à le rencontrer « par hasard ». Sur le chemin, un de ses chiens chéris se matérialisa à côté d’elle, sortant d’une ombre. Elle ne savait pas réellement comment fonctionnait ce pouvoir, elle savait juste qu’ils réagissaient à ses émotions. Sa présence apaisa aussitôt sa nervosité. Elle était convaincue d’agir pour la bonne cause, les dieux ne méritaient que la destruction. Mais le département lui demandait parfois de franchir certaines lignes, de jouer de tous ses atouts et d’entrer dans des jeux de séduction si c’était le moyen efficace de parvenir à ses fins. Elle aurait pu trouver bien pire que Lyllian-Aaron, elle le savait. Mais aucun homme ne ferait jamais battre son coeur même si elle refusait encore de l’admettre, formatée par une éducation datée. Ainsi, elle avait besoin de se préparer pour la mission qu’elle s’était fixée ce soir. Arrivée devant le pub, elle prit une profonde inspiration avant de pousser la porte. L’atmosphère était lourde à l’intérieur. À quelques tables, des hommes ivres s’amusaient à chanter des chansons païennes de leur pays d’origine. Sur un tabouret seul au bar, un homme dont elle reconnaissait parfaitement la silhouette après des jours de surveillance. D’un pas décidé, elle s’approcha de lui, tirant le tabouret à côté avant de faire un sourire au barman « - La même chose que lui s'il vous plait. » Après tout, un remontant ne serait pas de trop. Elle posa ensuite son regard sur Lyllian-Aaron, un sourire aux lèvres, consciente que sa robe en dévoilait plus à ses yeux qu’elle ne l’aurait voulu. « - Belle coïncidence ! » commença-t-elle. « - J’espère que tu voudras bien me faire oublier la journée que je viens de passer. » Elle n’avait rien à oublier, mais les mensonges sortaient si facilement à présent. Et comme ça, Jasmine s’effaçait pour laisser Rose entrer en action.

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MessageSujet: Re: (lyllian-aaron) but what will we do when we're sober   (lyllian-aaron) but what will we do when we're sober EmptySam 5 Aoû - 21:19


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Un journée comme les autres. Il avait passé pas mal de temps au manoir en périphérie de la ville à s’occuper. Il relisait ses notes sur le monde des demi-dieux et jeta un oeil sur son agenda de mortel. Pas de consultation ni même de mission juridique, rien. Il y avait quelques dossier de cas à étudier pour donner un avis des confrères, mais rien de plus. Ce n’était pas plus mal. Il revenait d’un exile en Irlande. Il était parti s’isoler, assez loin d’Ofelia. Depuis que leur relation avait passé un cap, après plus d’une dizaine d’année d’attente, elle s’était offerte à lui mais tout n’était pas aussi simple. Ce fut dur pour lui d’accepter cette tournure – ou limite – qu’ils s’étaient imposés pour éviter de se détruire l’un l’autre consciemment ou non.

Puis, il y eut ce moment où… Ils avaient leur façon bien particulière de vivre leurs sentiments. Ils s’aimaient, mais n’étaient pas prêts à renoncer à leur liberté et se permettaient d’autre partenaire. Oui, mais on n’en parlait pas ouvertement. Sauf qu’ils le savaient bien quand ils allaient voir quelqu’un d’autre, caché derrière un « je vais faire une course sur time square ». Lilly avait l’air d’avoir plus de mal qu’elle à le supporter et contrôler sa jalousie. Ils ne voulaient pas non plus renoncer à ses libertés pour se ranger dans une jolie petite relation de couple avec Ofelia. Du moins, il ne serait pas le premier à le proposer ou l’implorer c’était pareil. Et même s’il le faisait, il ne s’y tiendrait pas à cette fidélité. Ils allaient commencé à se déchirer, alors il était partit quelques jours. Une petite île sur les côtes, le vent, le bruit des vagues assourdissantes, l’océan qui vous encercle, les falaises et leur somptueux paysages, couvert par la lande qui se sublimait aux premières lueurs du soleil.

Il était revenu beaucoup plus détendu et reprenait son quotidien tout doucement. En grande partie rentier, il avait la chance de pouvoir flâner avant de trouver des occupations lucratives ou simplement plaisantes, voire les deux à la fois. Et parce que son séjour à été trop court, après avoir longuement flâner avec les étalons que les McLochlainn possédaient sur le domaine ou au bord de la piscine, il decida de profiter encore un peu de l’ambiance de ses racines. Il s’était préparé pour sortir. Pas d’extravagance, un t-shirt, un blaser et un jean, tout parfaitement coupé et repassé certes, mais c’était simple pour lui. Il alla au quartier irlandais et se rendit dans son pub habituel. Presque quatre générations que la famille le fréquentait. Le pub avait une bonne réputation, mais il y en avait pour toutes les bourses. Tenu par des irlandais pur souche, l’ambiance vous dépaysais. Dur de croire que de l’autre côté de ces portes se trouvait l’affolante et stressante vie new-yorkaise. Lyllian aimait beaucoup cet endroit.

Assis au comptoir, il discutait avec le patron posté au bar qui avait croisé l’aîné il y a une semaine de ça. Il commença à taquiner le troisième-né. Le batard des McLochlainn. « Alors comme ça tu vas te fiancer ? » avait-il commencé. Lilly s’en était offusqué et en avait presque avalé de travers. En discutant, il comprit que l’aîné aurait dit que son petit frère (Lilly) s’était peut-être rangé avec une fille. Il était vrai qu’avec Ofelia c’était légèrement différent, que les frères la voyait plus souvent et que Lyllian l’amenait aussi de plus en plus aux réunions de famille ou sorties officielles. Lilly souriait et secouait la tête. « Alors désolé de te décevoir. Mon frère fait fausse route. Cherche pas, tu me verra jamais avec une bague au doigt… On ne m’enchaine pas. » avait-il répliqué alors que le tabouret à ses côtés grinça. Il se tourna et commença par regarder la main qui était posée sur le comptoir, laissant courir ses yeux le long de son bras, sa poitrine et les descendit sur la ravissante robe et finir sur l’adorable paire de jambe. Il sourit et la regarda enfin dans les yeux. Tiens, un visage qu’il connaissait. Elle, il ne pouvait pas l’oublier. Elle était si charmante et pétillante. Son nom, il vendait du rêve. Le nom de scène d’une danseuse de cabaret ou d’une strip-teaseuse… Ou une prostituée de l’ancienne époque d’une maison-close réputée… Non, je pourrais pas vous dire quoi exactement mais... Elle me plait beaucoup.

Il resta un moment interdit, très étonnée de la voir. Il ne s’y attendait pas. Elle s’était invitée et commençait déjà se plaindre de sa journée. Lilly était toujours accoudé au comptoir, tournant son verre, la tête enfoncée entre ses épaules. « Je te le fais pas dire, quelle coïncidence » avait-il murmurer peut-être un peu froid. « Mais sinon vas y » se redressa t-il en montrant la place où elle était assise. « Installe toi, tu me dérange pas du tout… » avait-il dit avec sarcasme et un sourire taquin. « Non en vrai tu tombe bien... » se reprit-il. Le serveur vint servir un scotch vingts ans d’âge à la jolie brune. « ... On m’a parlé mariage et… ça m’a donné des envies que tu pourrais peut-être combler. » continua t-il avec un ton mutin. Il vida son verre et en redemanda un au barman. « Tu fais quoi ici ? » demanda t-il en déplaçant le sous de verre. « Je t’ai jamais vu, alors me dis pas que t’y viens souvent. Tu t’amuserais pas à me suivre ? » répliqua t-il avec humour mais pas seulement. « Tu sais que si tu veux que je te rappelle pour qu’on se voit, faut me laisser ton numéro. Pas besoin de me traquer. » lui fit-il la remarque, car depuis deux fois où il s’était vu, elle ne le lui avait toujours pas donné. Un tout petit détail qui avait tendance à l’agacer. Elle avait quelque chose qui l’émoustillait, il ne pouvait pas le nier. Ofelia ou non dans son coeur, ses vices et ses pulsions ne répondaient pas aux mêmes aspirations.

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MessageSujet: Re: (lyllian-aaron) but what will we do when we're sober   (lyllian-aaron) but what will we do when we're sober EmptyDim 27 Aoû - 20:16

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Lyllian-Aaron & Jasmine

L’air surpris que prit le visage masculin à sa vue la fit sourire. Elle commençait à apprécier ce petit jeu de chasse dans lequel elle s’était lancée pour le compte du département. Admirer la surprise dans les yeux de ses cibles, alors qu’ils n’avaient pourtant encore aucune idée de ce qui ne manquerait pas de leur tomber dessus. L’organisation avait su faire d’elle un être sanguinaire, lui inculquant leur idéologie à coups de messages de propagande qui tenaient presque du lavage de cerveau. Oubliée la douce Jasmine, l’innocente Jasmine, elle était morte en 2013, ou peut-être même déjà en 1941. Parfois, elle se demandait ce que son père penserait d’elle s’il pouvait la voir. Mais la plupart du temps, elle occultait ses états d’âme derrière le voile de haine qu’elle vouait à l’Olympe et ses habitants ; c’étaient eux seuls qui l’avait placée dans une telle position. La femme qui restait debout dans le même corps que quelques décennies auparavant, peu importe le nom qu’elle se choisissait, n’était plus que motivée par le goût du sang. Mais ce soir, elle allait devoir s’abstenir il ne serait question que de renseignements, la situation ne devait pas déraper. Lyllian-Aaron n’était pas son job officiel, tout devait rester propre car elle n’avait pas de solution de repli. La partie était lancée et elle saurait tout de même la savourer.

Elle se mouvait d’une manière devenue naturelle, étalant volontairement son décolleté sous les yeux de l’Irlandais. Celui-ci s’exprima avec un ton d’abord froid, mais elle ne s’en formalisa pas. Elle laissa le barman lui servir un verre d’un whisky sans doute hors de prix qu’elle ne saurait sûrement pas apprécier. Elle l’attrapa dans une main, s’amusant à faire tourner son contenu sous ses yeux, pendant que Lyllian-Aaron parlait toujours, son ton se réchauffant quelque peu. Elle entra dans son jeu, avalant une gorgée d’alcool en prenant soin de ne pas grimacer - comment quelqu’un pouvait boire un breuvage si horrible pour le plaisir de son goût, elle ne parvenait pas à le comprendre - avant de lui adresser une esquisse de son plus beau sourire charmeur. « - Je te ferais penser à autre chose avec plaisir. » Le ton se voulait enjoué, et elle avala une autre gorgée de son verre pour se donner une contenance. « - Le mariage c’est bien trop surcôté, j’apprécie assez la liberté de votre époque. » Un léger clin d’oeil ponctue ses propos. S’il fallait le séduire pour arriver à ses fins, elle n’hésiterait pas une seconde. Mais pas tout de suite, elle espérait qu’il boirait un peu plus afin d’être sûre que sa langue finisse par se délier.

Elle lui adressa un autre sourire lorsqu’il recommanda un verre, se tournant vers elle pour poursuivre la conversation. Le ton était celui de l’humour, mais elle pouvait sentir un autre sentiment derrière. De la méfiance ? Il ne pouvait se douter de ses réelles motivations, le département l’avait assurée que la présence de demi-dieux parmi leurs rangs était parfaitement inconnue. C’était tout l’enjeu de son travail, elle était une arme secrète avec un semblant de sentiment d’importance. Si le DLCEM venait à se placer dans une situation difficile, ses pouvoirs pourraient les aider, mais autrement son affiliation devait restée ignorée de tous, même de certains membres de l’organisation. Mais elle supposait que le climat qui régnait chez l’ennemi ne devait pas être propice à faire confiance au premier venu, surtout pour un esprit aussi tordu que celui d’un psychiatre. « - T’as deviné, depuis que je t’ai rencontré je te suis partout parce que tous mes autres amis sont morts depuis longtemps. » Tentative d’humour un peu sombre. Elle a l’impression de se planter un poignard en plein coeur en prononçant ces mots, mais lors de leurs précédentes rencontres, elle a déjà vu une étincelle d’intérêt s’allumer dans les yeux de Lyllian-Aaron à la mention de son arrivée d’une autre époque. Sans doute ferait-elle un cas d’étude intéressant pour lui, mais ce n’était pas sur ce terrain qu’elle souhaitait l’emmener. Elle avait peur d’en dévoiler trop sur sa véritable identité, aussi elle poursuivit. « - Mes… chiens adorent Central Park. » Elle a encore du mal à les considérer comme autre chose que des chiens normaux. Uniques créatures qui faisaient le lien avec son existence passée, il fallait évidemment qu’elles appartiennent à ce monde mythologique maudit. Mais elle ne saurait se débarrasser d’eux, ils sont comme une partie d’elle-même. « - Mais ça, tu as déjà pu t’en rendre compte. » ajouta-t-elle en faisant référence à l’une de leurs précédentes rencontres. « - Alors pour te répondre, oui c’est la première fois que je viens ici. J’étais dehors avec eux et je t’ai aperçu entrer, je me suis dit que tu apprécierais un peu de compagnie. » Elle reprit peu à peu le ton de la séduction, mettant une emphase particulière sur le mot compagnie. « - J’ai grandi dans les années trente, on connaissait à peine le mot téléphone. » Poursuivit-elle, pour excuser le fait qu’il ne possède pas son numéro. « - Je te promets que si je saute le pas, tu seras un des premiers informés. » Encore un mensonge, mais dans son travail elle ment comme elle respire. Elle attrapa son verre pour en vider le fond, avant de le reposer sur le comptoir devant elle. Puis elle se rapprocha de Lyllian, prétextant le bruit qui régnait dans l’établissement. Lorsqu’elle prit à nouveau la parole, il pouvait presque sentir son souffle contre sa nuque. « - Je suis sûre que tu pourrais m’apprendre plein de choses sur ton époque. Ou sur notre univers. »


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MessageSujet: Re: (lyllian-aaron) but what will we do when we're sober   (lyllian-aaron) but what will we do when we're sober EmptyMar 10 Oct - 20:19


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La demoiselle était délicieuse et plus il la regardait, plus il appréciait sa présence dans son antre. Même sa Ofelia n’avait pas le droit de s’y rendre. Il avait chacun leur lieu sacré et inviolable à part en cas d’urgence. C’était son bar de loup solitaire. Juste moi et mes couilles. Il l’avait taquiné en rebondissant sur l’idée du mariage pour sous-entendre qu’il s’adonnerait bien à des choses plus pêchées. C’était la toilette de la belle qui l’avait inspiré, une jolie petite robe qui mettait ses formes en valeurs. Elle avait répondu, sans rougir et partageait son avis personnel sur le mariage. Le barman leur servit leur verre. Lyllian n’avait pas touché au sien, restant simplement accoudé face à lui, le regard sur Rose. « Moi je vois juste pas l’intérêt de faire ça quand on s’aime. C’est comme une façon de dire « c’est à moi » pour rassurer l’égo inconsciemment. C’est pas ça aimer si on écoute les grands penseurs. L’appartenance est de l’égoïsme. » lui confia t-il son avis à son tour. Il avait envie de parler. Et cette idée qu’il avait du mariage, O. la connaissait. Lyllian savait qu’elle savait et c’est pour ça que si un jour, il a le malheur de le faire ils risquaient encore de s’entre-tuer.

Il lui demandait ensuite ce qu’elle faisait ici, jouant d’humour en suggérant qu’elle le suivait. Dans le fond, il se méfiait quand même. Surtout lui qui était assez d’une nature paranoïaque. Elle avait aussi de la réparti et affirma que c’était bien le cas. Elle n’aurait plus d’autre ami, élégamment dit avec un humour noir. Lyllian sourit, amusé. Il avait aimé la réplique. Puis, elle avait vite changé de sujet. Une chose qui n’échappait pas à l’obsessionnel psychiatre qu’était Lilly. Il s’en mordit la lèvre, enregistrant inconsciemment un défaut dans le chemin lisse de son assurance. C’était une manie qu’il avait quand il remarquait que quelque chose clochait. Et souvent, son regard descendait sur la personne pour mieux la voir. C’est ce qu’il fit, constatant qu’elle avait des chevilles bien élégantes. Elle parlait de ses chiens. Cela aurait pu être intéressant pour Lilly mais non. Elle ne racontait que des futilités. Je m’en moquais bien de savoir s’ils aimaient sentir l’air frais de Central Park. Que tu me dises ce qu’ils sont capables de faire de particulier oui. Là, je suis tout ouïe.

Il n’avait même pas réagis à la référence de leur ancienne rencontre. Il la dévisageait simplement, portant son attention sur ses mains, sa façon de se tenir de croiser les jambes ou non, ses regards et quelques traits du visage traitres, jusqu’à la façon de prendre son verre. Il la décortiquait. Soudain, elle le ramena à ses yeux quand elle se montrait plus mutine. Lilly sourit. « En gros, tu veux encore laisser le hasard décider de notre prochaine rencontre, c’est ça ? » avait-il partagé sa réflexion sur la situation. Il s’était tourné plus face à elle et prit une gorgée de son whisky. « Je sais pas pourquoi, je suis sûr que dans cette histoire, c’est encore toi qui va me trouver. Dans le sens ou tu décides de quand ça se passera. Après, peut-être que mon pressentiment est mauvais, mais… Ne me le dis pas, car je trouve ça assez excitant. Ces rencontres sont rares finalement et précieuses car on ne saura pas quand tombera la prochaine. » dit-il avant de reboire un coup et reposé son verre sur le comptoir.

« J’ai pas forcément envie de parler de notre monde. Pas ici, avec tous ces gueux. Par contre, de notre époque je veux bien. Tu as ta soirée devant toi ? » demandait-il en commençant à sortir des billets pour les poser sous le comptoir. Il finit cul-sec son verre et quitta son tabouret avant d’offrir son bras à la brune. « On va profiter de la nuit en ville ? » lui proposait-il d’aller se balader un petit peu.

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MessageSujet: Re: (lyllian-aaron) but what will we do when we're sober   (lyllian-aaron) but what will we do when we're sober EmptySam 18 Nov - 19:49

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Lyllian-Aaron & Jasmine

Tenter de garder un esprit clair malgré la brûlure du whisky s’avéra être une tâche des plus difficiles. Elle avait voulu faire preuve de plus d’assurance qu’elle n’en possédait réellement en demandant au barman de lui servir le même breuvage que son partenaire de la soirée. Au fil des mois, et des années, puisque depuis sa sortie du Casino Lotus, le temps avait repris son libre cours, s’étiolant d’une manière qui lui avait d’abord presque semblé étrangère, elle avait appris à se glisser dans la peau de ses personnages avec une facilité presque déconcertante. Des personnalités qui s’accumulent, à l’intérieur d’une même tête, toutes sous la même chevelure et le même regard envoûtant. Mais jamais ces différentes versions d’elle-même n’étaient autorisées à se mélanger. Et elle y parvenait bien Jasmine, elle était douée dans son travail, parce que c’était là l’unique vie qu’il lui restait. Une fois le verre vide, elle le reposa délicatement sur le comptoir, bien décidée à laisser Lyllian-Aaron boire tout ce qu’il désirait, mais sans compromettre ses propres limites. Son compagnon s’était relancé sur le sujet du mariage, preuve que la précédente remarque du barman l’avait sans doute perturbé plus qu’il ne voulait bien le laisser entendre. Mais les détails de sa vie amoureuse ne l’intéressaient guère. Bien que le demi-dieu ne soit pas la cible d’une mission officielle, son rôle auprès de lui était clair : récolter des informations utiles pour le département, à propos des camps, d’autres demi-dieux, ou de n’importe quoi relié au monde mythologique susceptible de les aider dans leur travail. Qu’il soit heureux ou non en amour, ses positions sur le mariage, tout ça, c’était bien le cadet de ses soucis. Pourtant elle ne pouvait s’empêcher de penser derrière ses paroles, peut-être la preuve que la liqueur était trop forte pour elle. On pourrait croire qu’à son âge, elle aurait l’une ou l’autre parole de sagesse sur ce qu’est l’amour à donner. Mais la vérité, c’est qu’après avoir été privée d’une grande majorité de sa vie, elle n’avait aucun mot à coller sur ce sentiment. Sentiment qu’elle avait tout de même bien cru ressentir un jour, mais son esprit déployait des efforts impressionnants pour nier l’évidence. D’abord parce que l’objet de ses désirs avait fini écrasé au sol, une balle dans la tête, et ce par ses propres soins. Ensuite, parce qu’elle n’était pas un homme, et que l’éducation, religieuse qui plus est, qu’elle avait reçue au début du vingtième siècle n’était pas très ouverte quant à l’homosexualité. Elle avait beau vivre en 2017 à présent, elle ne pouvait nier qu’elle venait d’une autre époque. Le sujet la rendait mal à l’aise, alors elle se contenta de l’ignorer.

La conversation se poursuivit, prit une autre direction, et elle devait bien admettre que la méfiance de Lyllian-Aaron commençait à l’agacer. Mais elle n’en laissait rien paraître, ponctuant toujours ses paroles de sourires, le laissant croire que tout ceci n’était qu’un jeu inoffensif pour elle. Pourtant, s’il s’agissait effectivement d’un jeu, ses intentions étaient celles d’une dangereuse prédatrice. Et toute agacée qu’elle était, elle devait bien admettre que le défi l’excitait. Beaucoup de demi-dieux étaient difficiles à approcher, et la menace quasi constante que le département faisait peser sur leurs épaules n’arrangeaient en rien la méfiance de certains vis-à-vis des inconnus. Pourtant, Lyllian-Aaron portait la paranoïa à un tout autre niveau. Il se méfiait encore d’elle, après qu’elle lui a donné la preuve de son ascendance divine. « - Où est le plaisir dans les choses prévues à l’avance ? » Commence-t-elle, sur un ton légèrement provocateur. Il était vrai que jusque là, c’était elle qui avait précipité toutes leurs rencontres. Et rien d’étonnant à cela lorsqu’on connaissait la vérité. Mais Lyllian-Aaron devait rester dans l’obscurité de l’ignorance, à n’importe quel prix. « - Peut-être que l’initiative viendra encore de moi… ou peut-être pas. » Un clin d’oeil pour ponctuer ses propos. « - Si je parvient à te retrouver dans cette ville, tu le pourrais également. Mais peut-être n’en as-tu pas réellement envie. » Elle fit mine de ramasser ses affaires, se préparant à se lever, une fois son petit discours terminé. Mais elle savait que la curiosité de l’homme serait plus forte. C’est presque un sourire sincère qu’elle lui offre lorsqu’il lui demande si elle a sa soirée libre. « - J’ai toute la nuit devant moi. » annonce-t-elle satisfaite. Ils quittèrent le bar ensemble pour retrouver l’animation de la ville. New York ne dormait jamais, elle avait parfois encore du mal à s’y habituer. Tous ces bruits, ces lumières, l’agitation constante et les foules de personnes, ça lui faisait parfois encore tourner la tête. C’était bête car l’atmosphère du Casino Lotus se rapprochait quelque peu de cette effervescence constante, mais là-bas, elle en avait à peine conscience, complètement perdue sous le charme qui visait à garder les visiteurs accros. « - Je te laisse prendre les initiatives puisque ça semblait te tracasser. Alors, que fait-on ? »

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