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Sujet: Re: the war outside our door keeps raging on (apollonia; eden) Dim 14 Avr - 23:49
+ the war outside our door keeps raging on
feat kayleigh-hope eden carlton.
Une odeur familière planait dans cette pièce. Il faisait chaud. C'était normal après tout, un feu était allumé dans la cheminée. Tu ouvres un oeil puis, après un petit temps, tu ouvres le second. C'était le feu qui illuminait la pièce et non le soleil par la fenêtre dont, d'ailleurs, les rideaux étaient tirés donc il ne pouvait pas y avoir de lumière qui pouvait entrer dans cette pièce. Cette chambre ressemble à tellement à la tienne quand tu étais enfant. Il y avait beaucoup d’accessoires en rapport avec l’époque victorienne. Tout était fait pour cette raison. Ton père aimait ce genre de choses. D'ailleurs, tu ne comprends pas pourquoi tu es dans cette pièce. Tu ne vis plus avec ton père depuis longtemps. Tu es une demi-déesse, et tu es à présent au camp Jupiter. Et puis, ton père court un danger si tu restes chez toi. C'était sans doute un rêve, ou plutôt un cauchemar. Retrouver cette atmosphère te donnait une envie de pleurer, tu ne voulais pas revoir ce genre de scènes.
C’est ainsi que tu te réveilles, presque en sursaut, des gouttes de sueurs glissent sur ton visage pâle. Tu passes tes mains sur ton visage, puis d’un revers de main, tu essuies les gouttes de sueurs sur ton front. Tu t’assieds sur ton lit, tu essayes de remettre tes pensées en ordre avant de te lever complètement. Tu laisses une main sur ton visage, et tu respires lentement. Tu décides de te lever et tu te diriges dehors. Le jour vient à peine de se lever. Un air frais caresse ton visage. Tu passes une main dans tes cheveux pour refouler tes inquiétudes. Tu décides de revenir sur tes pas : le temps est idéal pour aller courir d’après toi. Tu te changes en silence pour ne réveiller personne. Dehors, tout est calme. Tout le monde dort encore. Tu commences à courir sans aucun but précis, tu as quand même pris le soin de prendre ton mp3 et tes écouteurs pour courir au rythme de la musique. Le paysage défile sous tes yeux, tu slalomes entre les arbres. Tu arrives déjà aux limites du camp Jupiter. L’idée de courir à Central Park t’es venue comme une illumination, enfin pas comme une illumination, mais presque. A cette pensée, tu ris légèrement. Avant d’aller à Central Park, tu passes par le « réfectoire » pour manger un peu. Etant donné que tu as pris ta douche hier, tu penses la prendre après ta course.
Une fois lancée, tu ne t’arrêtes pas, pourtant, tu ne te diriges pas vers Central Park, mais plutôt aux alentours de New York, tu cours toujours au rythme de ta musique. Tu t’arrêtes presque brusquement. Il y a des monstres par ici. Alors tu touches ta cuisse droite pour vérifier si tu as toujours ton poignard, pour te sécuriser un peu. Tu en profites alors pour faire une pause. Tu enlèves tes écouteurs et range ton mp3 et les écouteurs. En marchant, tu vois les arbres défiler sous tes yeux, et bien vite, tu vois quelqu’un au loin. Tu te rapproches lentement, et tu rapproches ta main droite vers ta cuisse, au cas où cette personne t’attaquerait. C’est une silhouette blonde familière que tu vois. Tu ne connais pas beaucoup de blondes. Tu commences à courir autour d’elle, le plus silencieusement possible pour pouvoir la voir de face. En voyant le visage de la jeune fille, ton visage se fige. Tu connais trop bien ce visage.
Apollonia + Eden. C’est bien toi ?
Oui, tu connais trop bien ce visage, pour t’être querellé avec elle il y a quelques temps. Une histoire dont tu ne préférerais pas en parler.
Sujet: Re: the war outside our door keeps raging on (apollonia; eden) Lun 15 Avr - 9:38
Eden regardait dans le vague, sans vraiment faire attention, et de plus, étant perdue dans ses pensées, elle ne voyait pas ce qu'elle regardait, si cela peut avoir ne serais-ce qu'un peu de sens. Son esprit était actuellement en train de lui exposer beaucoup de choses en même temps, et elle était incapable de se concentrer car le flux de souvenirs qui lui parvenaient était beaucoup trop rapide, et beaucoup trop fourni. Des bribes d'images, quelques mouvements, des paroles, voilà ce que c'était. Ça lui arrivait parfois, elle prenait le temps de se poser, et revivait tout ce qu'elle avait vécu depuis lors. Eden était tellement plongée dans ses pensées qu'elle n'entendit même pas quelqu'un approchait, ce qui pourrait malheureusement être très grave voir mortel si cette personne approchant était en fait un monstre. En temps normal, étant hyperactive comme la quasi totalité des demis-dieux, elle était réactive au bruit, même aux bruits les plus infimes. Une feuille qui craque ? Normalement, elle l'entendait. Un bruit de souffle ? Normalement, elle l'entendait. Mais, elle n'entendait rien de tout ça en ce moment, et les minutes qui suivraient dépendaient de la personne s'approchant.
Eden. C’est bien toi ?
En entendant son prénom être prononcé, la fille d'Apollon sortit de sa torpeur, et s'affola immédiatement. Sa main se porta machinalement sur le poignard minuscule qu'elle avait dans sa poche, sachant que ce dernier lui serait totalement inutile en cas de combat. Cependant, il y avait quelque chose dans cette voix qui lui rappelait quelqu'un, et qui lui disait qu'elle connaissait la personne à qui elle appartenait. Eden leva les yeux, et les posa sur la personne qui venait de l'appeler, et elle fut grandement soulagée en se rendant compte qu'effectivement, elle connaissait bien cette personne. Elles n'avaient pas une relation des plus amicales actuellement, mais la jeune Carlton préférait largement avoir affaire à elle, plutôt qu'a un monstre qui chercherait à la tuer dès la moindre occasion. Normal non ? L'instinct de survie pousse à penser ce genre de choses, ce qui était le cas en ce moment. Elle avala sa salive lentement, cherchant quelque chose à répondre à la jeune fille pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas envie de lui parler, toujours pas, parce qu'une Carlton, c'est rancunière, très rancunière. Eden n'avait pas réellement hérité de beaucoup de choses de sa mère, mais ça si, heureusement ou malheureusement d'ailleurs. Être rancunière peut parfois vous sauver la vie, mais peut aussi vous faire passer à côté de beaucoup de choses.
Oui c'est moi Apollonia, je ne pense pas avoir changé tant que ça, ou alors peut être que je me trompe.
Lorsqu'elle pleurait peut de temps avant, Eden était toujours du genre à envoyer bouler les gens, ou du moins à ne pas être très agréable. Elle passa ses doigts sur le bracelet qui se trouvait à son poignet droit, se disant qu'elle n'hésiterait pas à l'utiliser si elle venait à vouloir s'en aller rapidement, tout en sachant très bien qu'elle ne le ferait jamais, étant incapable de faire du mal physiquement à quelqu'un avec qui elle avait été un jour amie, peut importe la relation les unissant actuellement. Elle était nerveuse de se retrouver à parler avec Apollonia, parce que bien qu'elles ne s'entendaient pas très bien pour le moment, certains souvenirs revenaient et faisaient difficile les querelles. La jeune Carlton se leva du banc qu'elle occupait précédemment, pour être face à face avec son interlocutrice, et aussi parce qu'elle paraissait moins vulnérable debout qu'assise, c'est un fait, même si, il faut l'avouer, elle n'était pas des plus grandes, et pas des moyennes non plus. Le temps n'était pas des meilleurs, habituellement à cette période de l'année il faisait au moins cinq degrés de plus, alors Eden reporta machinalement son regard sur le soleil qui brillait dans le ciel, voulant capter le plus de chaleur possible, et aussi se sentir en présence de son père le plus longtemps possible. La chaleur, le beau temps, le soleil, quelque chose que la jeune fille affectionnait depuis sa plus tendre enfance. Elle aimait petite, aux environ de cinq ans, aller faire des balades avec sa sœur et sa mère sur la plage, partir en vacances dans des endroits tropicaux, regarder le coucher du soleil sur le toit de leur maison ... Tout ça lui manquait, bien qu'elle disait à qui voulait l'entendre que c'était faux et qu'elle ne pouvait pas être plus heureuse qu'en ce moment. Mensonges. Elle n'aimait pas les menteurs, mais mentait, quelle ironie. Eden reporta son regard sur Apollonia, tout en essayant de comprendre la raison pour laquelle elle était venue la voir. C'est vrai, elle aurait pu continuer son chemin, plongée dans une torpeur aussi profonde qu'elle l'était, la jeune Carlton ne s'en serait même pas rendue compte.
Spoiler:
Je ne mets pas de présentation à mon Rp avant d'en trouver une qui me convient, dès que je l'ai je modifie la présentation