Bienvenue sur MALUM DISCORDIAE!
Pour les nouveaux petits arrivants, direction le GUIDE qui vous permettra de mieux vous débrouiller sur le forum !
Quoi de neuf sur MD ? Viens te tenir au courrant des dernières nouveautés par ici !
Nous sommes actuellement janvier/février 2019 sur le forum ! Pour toutes demandes liées à la chronologie et aux intrigues/contexte, merci de vous référer à Jean E. Sylar !
Découvrir la chronologie et suivre l'actualité RPG au jour le jour ? C'est possible ! Viens écouter la RADIO HÉPHAÏSTOS !
Sujet: ZIAM ♥ « And I need you in my life. » Dim 28 Avr - 9:42
« You can’t feel me, no, like I feel you. »
❝
« And I need you in my life. »
J'avais énormément de mal à dormir en ce moment, me retournant sans cesse dans mon lit, hanté par des pensées qui me faisait plus mal qu'autre chose même si elles étaient censées m'être agréables. J'avais envie de pleurer, moi qui me l'interdisait parce que je trouvais cela nul. Pourtant des larmes roulaient sur mes joues, sans s'arrêter. Je m'en voulais de me laisser aller à ce que je blâmais le plus dans ce monde, la tristesse, les émotions, les sentiments, tout allait bien trop vite à mon goût, j'avais du mal à m'y faire, et le pire dans cette histoire c'était que je ne savais pas comment m'en sortir, je n'étais pas un garçon à clamer ce que je ressentais haut et fort, ce que j'avais envie en ce moment, c'était aller le retrouver, et me blottir dans ses bras même si c'était mal. J'étais resté dans le bungalow alors que je devais aller faire mes activités de la journée, mais je n'avais pas le moral à me battre, aussi paradoxal que cela puisse être vu que mon père ne passait son temps qu'à ça. Tout cela n'était que de ma faute de toute manière, je m'étais laissé attendrir, j'avais passé des journées à le regarder, à l'admirer, et voilà que tout cela était entrain de me tuer à petit feu, et je ne voulais pas de tout ça. Au fond de moi, je savais que désormais mon cœur battait pour lui, même si je ne lui avais parlé qu'à de courtes reprises, surtout lors d'entraînements, j'avais pu sentir son souffle sur ma peau, la dureté de ses mouvements. Pourtant je n'avais jamais eu ce genre de chose en moi, ces fourmillements que j'avais dans les doigts en le frôlant, ses pulsions dans le bas ventre dès que je le voyais, ce pincement au cœur quand il me parlait, c'était atroce, j'avais l'impression que mon monde tournait autour de lui, mais en avais-je le droit ? Je ne savais pas vraiment. Je repensais à ce que j'avais pensé une fois et que je redisais dans ma tête une fois de plus. L'amour un bien grand mot et un concept totalement abstrait. En réalité l'amour pouvait être vu de plusieurs points de vue. L'acte, l'amour était quelque chose de charnel et consistait à rapprocher des gens physiquement et non par les émotions, bien que ce dernier point soit à revoir dans certains cas. Ensuite le vrai amour, celui qu'un homme avait décrété être la chose la plus importante dans une vie, c'était bien vrai, mais par moment, l'amour pouvait paraître si dérisoire par rapport à la douleur qu'il pouvait entraîner que ce n'était pas totalement vrai. Ensuite les profiteurs, ce qui aimaient pour avoir quelque chose en échange, les gens qui exploitaient les sentiments des autres dans le but de pouvoir être bien vu, ou même encore d'avoir les regards rivés sur eux. En clair, l'amour était quelque chose que je connaissais bien, car j'ai exploité ses moindres recoins, enfin pas totalement vrai aussi, j'ai aimé pour coucher, j'ai aimé avec des sentiments et j'ai aimé pour obtenir. Traitez moi de ce que vous voulez, j'ai toujours été comme ça et rien ne me fera changer. Sauf peut-être lui .. Non, oubliez, jamais il ne me verrait, jamais il ne saurait que j'étais là à le désirer plus que tout autre chose au monde.
J'attrapais sans le vouloir mon oreiller et enfouissait ma tête dedans pour retenir mes pleurs, j'étais pitoyable, et ce genre d'attitude n'était pas digne de moi, mais je n'arrivais pas à voir autre chose que son image lorsque je fermais les paupières. Je me levais, j'étais nu mais je m'en fichais, de toute manière tout le monde était dormais vu qu'il faisait nuit et le fait qu'on puisse voir comment j'étais sans vêtement ne me faisait ni chaud ni froid. Je me dirigeais vers mon placard afin de prendre des vêtements propres, j'avais pris ma douche vers vingt-deux heures, juste avant l'extinction des feux, puis comme je n'avais pas dormi, je n'avais aucunement besoin de me laver maintenant. J'enfilais un short blanc à carreaux ainsi qu'un t-shirt gris et resta pieds nus avant de sortir, toujours avec les yeux rouges, bien que j'ai réussis à arrêter mes larmes. Tout le monde allait voir que j'avais pleuré, c'était donc pour cela que je me dirigeais vers un endroit où j'allais pouvoir être seul. Je voulais m'isoler afin de réfléchir tranquillement à l'air libre. J'arrivais lentement vers le lieu de mes prédictions et m'allongeais sur l'herbe qui entourait les rives du lac de la colonie, on pouvait venir me chercher pour que j'aille dormir, je n'irais pas, je n'en avais pas envie, et celui qui tenterait de me forcer se retrouverait sans tête sans même comprendre ce qui lui arrivait, je n'étais pas armé, mais je pouvais invoquer mon épée hallebarde grâce à mes pouvoirs. Je fermais les yeux et laissait le vent me caresser la peau. Les minutes passaient sans que je ne les vois, m'étais-je endormis ? Possible, je ne me rendais compte de rien, puis de toute manière ce n'était pas le plus dérangeant. Un bruit étrange vint cependant me réveiller, comme un frottement sur du gravier. Je me redressais lentement et regardait aux alentours, et je le vis et une fois de plus, mon corps eut toutes les choses que j'avais cité plus tôt, fourmillements, pulsions, embardées de folies. Je me sentais terriblement mal, et plus j'y pensais plus c'était fort. De là où j’étais il ne pouvait me voir, d'où le fait qu'il ne m'ait sûrement pas remarqué. Je me levais discrètement et me dirigeais alors vers lui, même si j'avais toutes les peines du monde dans mes pas, j'avais l'impression de ne pas marcher, d'être comme Atlas, avoir le monde sur mes épaules, mais à la place du globe terrestre, j'avais mes sentiments, ma peine, ma rage, mes larmes. « Je peux m'asseoir ? » Je n'avais pas envie que ma voit tremble et trahisse mes émotions, mais le mal était fait, et je n'avais pas de retour en arrière possible. Généralement, lorsque quelqu'un me faisait cet effet là, je faisais en sorte de le mettre dans mon lit, mais cette fois-ci non, je ne souhaitais qu'une seule chose, glisser mes doigts dans les siens et goûter à la luxure de ses lèvres, à la douceur probable de sa peau. Je n'arrivais pas à comprendre ce genre de chose, moi qui avait toujours été fermé, et que ça me prenne progressivement, ça me faisait peur. La peur de l'amour me venait principalement des tonnes de couples qui se formaient et se défaisaient facilement. Pourtant je ne pouvais pas taire les palpitement de mon cœur, ne pouvait pas stopper les papillons que j'avais dans le ventre, ne pouvait tout simplement pas arrêter de l'aimer. Oui la réalité la voilà, j'étais amoureux, et ce sentiment n'avait pas arrêté de grandir depuis que je le voyais ou lui parlait, et rien que pour cela je détestais cette chose qu'on juge être primordiale pour vivre.
Dernière édition par Zeppelyn R-L. Draum le Dim 28 Avr - 19:44, édité 1 fois
Sujet: Re: ZIAM ♥ « And I need you in my life. » Dim 28 Avr - 16:23
And I need you in my life.
Un soupire s’échappait des lèvres rosées d’avoir été mordillée de Liam tandis que celui-ci s’asseyait sur son lit en regardant le ciel devenir petit à petit noir. Une longue journée venait de se terminer, une journée d’entrainements intensifs. Pourtant ça lui avait fait du bien, il avait pu se concentrer sur autres choses que sur ce qui hantait son esprit un peu plus chaque jour … Enfin presque. Liam avait failli perdre la tunique qu’il avait mise pour se battre comme chaque jour depuis cinq ans en affrontant un fils d’Apollon. L’épée du jeune homme avait tranché le tissu sans qu’il ne le remarque, frôlant de peu la peau de l’épaule de Liam qui avait un peu reculé malgré le choc. Heureusement il avait eu le réflexe de rattraper le bout de tissus avant qu’il ne dévoile son torse mais une des cicatrices qu’il avait sur l’épaule n’avait pas pu échapper au regard de l’autre personne qui n’avait pourtant rien dit. Plus que réflexe que par honte, Liam avait précipitamment quitter le lieu d’entrainement, bousculant légèrement un autre élève pour aller dans un endroit sûre. En changeant son haut, Liam commençait à sentir la honte monter en lui. Qu’allait dire le jeune homme aux autres à propos de sa cicatrice ? Heureusement qu’il n’avait vu que celle-là par contre … Qu’elle aurait été sa réaction en voyant toutes les autres qui recouvraient le haut de son torse ? Liam se passait la main devant les yeux en soupirant à cette simple idée. Personne … Personne ne devrait voir le corps qu’il essaye de cacher depuis son arrivée dans le camp. Ô bien sûre la personne qui l’avait soigné et le garçon qui l’avait accueilli l’avait surement vu mais c’était il y avait maintenant cinq ans et il n’avait rien pu faire pour le leur cacher car il avait été inconscient, à cause de son père. Personne en dehors de lui ne pouvait voir son corps, ce corps qui racontait son enfance si désastreuse. Laissant sa main retomber sur sa hanche, il allait enfiler un t-shirt propre alors que son regard tombait sur le miroir qui reflétait son corps et ses traits de visage honteux. Rare était les parties de son corps qui avait été épargnée en dehors de son visage. Toutes avaient au moins une fine cicatrice. Tandis que son regard glissait sur son corps, Liam se rappelait parfaitement de comment il avait eu tel ou tel cicatrice. Son père n’avait vraiment pas été de main morte … Liam enfilait son t-shirt en essayant d’oublier les bruits que la ceinture de son père faisait sur sa peau qui résonnait encore dans son esprit. Il n’avait jamais pu faire la paix avec son passé et il doutait de pouvoir le faire très bientôt. Une fois la tâche faite, il allait chercher un carnet sous une pile de vêtements puis un crayon et sortait à l’extérieur, voulant profiter un peu du temps qui lui restait avant le repas. C’était pour cette raison qu’il s’était retrouvé assit contre un arbre en train de finir le dessin qu’il avait entreprit de faire hier soir et qu’il avait du interrompre alors parce qu’un de ses plus jeunes frères faisaient un cauchemar comme souvent. Sous ses doigts, on pouvait voir un jeune homme en train de se battre parce qu’il était dans une position d’attaque avec une épée en main. Ce même jeune homme était celui qui hantait l’esprit de Liam chaque jour, chaque minute qui passait. Celui qui avait prit son cœur et qu’il se faisait un plaisir de dessiner chaque fois qu’il avait le temps. Personne n’en savait rien bien sûre mais heureusement. Rapidement le dessin se finissait mais ce n’était pas assez bien fait pour Liam. Pourtant pour un regard extérieur à lui, le dessin était une parfaite copie du jeune homme que le fils de Nyx avait en tête. Même expression, même courbe, … Mais pour le jeune homme, il manquait quelque chose de cruciale … La profondeur de son regard. Ce même regard qui réussissait à le faire craquer un peu plus chaque jour et sous lequel, il avait parfois l’impression d’être beau. Le regard qu’il voulait sentir à tout jamais sur lui malgré toutes les traces de son passé qu’il avait sur lui. Il poussait un soupire et refermait son carnet en posant sa tête contre l’arbre. Par tous les dieux qu’il l’aimait …
Un soupire s’échappait des lèvres rouges d’avoir été trop mordillée de Liam tandis que celui-ci s’asseyait sur son lit en regardant le ciel devenir petit à petit noir. Comme à chaque repas, son regard s’était fixé sur celui qui faisait battre trop vite son corps, trembler ses mains mais celui-ci ne l’avait pas remarqué, plongé dans ses pensées. C’était si difficile d’être aussi proche mais en même temps si loin de la personne qu’on aimait plus que tout au monde. Tellement que Liam avait du se mordiller la lèvre presque à sang pour contenir les sentiments négatifs qu’il ressentait en même temps que cette amour qu’il découvrait petit à petit sans fin. Liam retenait un soupire et glissait son regard sur ses doigts sans raison. Les minutes passaient en silence avant d’être brisé par les petits cris de son jeune demi-frère qui faisait à nouveau entendre. Comme chaque soir, il levait de son lit pour aller le consoler, lui dire qu’il était en sécurité tandis qu’il s’accrochait à son haut en se retenant de pleurer. Il aimait se rendre utile et voir les traits tirés par l’effroi et la peine devenir doucement des traits soulagés et même heureux l’emplissait d’une fierté toute simple mais plus forte que beaucoup d’autre fierté possible. Après s’être assuré que le petit dormait, il se levait lentement pour ne pas le réveiller avant de se diriger vers son lit ... avant de changer d’avis et sortait du bungalow malgré l’extinction des lumières. Liam avait la fâcheuse habitude de se promener dehors presque tous les soirs parce qu’il était quelque peu insomniaque et c’était aussi le moment où il se sentait le plus proche de sa mère. Il aimait autant le camp de jour que de nuit parce que la nuit, rien ne pouvait nous déranger. Tout semblait s’être apaisé même si c’était la nuit qui avait été témoin de plus nombreux crimes sanglants au cours de l’histoire. Liam commençait à marcher sans but, se dirigeant sans le savoir vers le lac. Son esprit, au début vide de toutes pensées, était à présent plein d’image du garçon qu’il aimait plus que tout au monde. Il se demandait vaguement ce qu’il devait faire … surement devait-il dormir comme le reste des demi-dieux. Quand Liam avait eu une belle vue sur le lac, il s’assoyait à même le sol sans se soucier de ce qu’il pouvait y avoir autour. Plusieurs souvenirs lui revenaient en tête, des moments qu’il avait pu observer sans pour autant y participer. C’était une voix qui le faisait quitter ses pensées, ses souvenirs tandis que son cœur battait plus rapidement en entendant la voix si distincte à ses oreilles … Zeppelyn. « Je peux m’asseoir ? » La voix légèrement tremblante du jeune homme le faisait légèrement froncer des sourcils mais ne faisait aucun commentaire. Liam répondait calmement malgré son cœur qui battait tellement vite qu’il se demandait si ce n’était pas dangereux « Oui bien sûre » Le fils de Nyx le regardait faire avant de fixer à nouveau le lac pour essayer de calmer un peu son cœur et empêcher ses mains de trembler. Les minutes passaient et le silence s’installait avant que Liam demandait doucement « Pourquoi tu ne dors pas ? Je ne t’ai jamais vu hors du bungalow passer vingt-deux heures. » Et c’était vrai, il avait plusieurs fois espérer le croiser sans résultat. Liam posait son regard sur Zeppelyn tandis qu’il sentait les battements rapide de son cœur dans sa poitrine. Il était vraiment trop amoureux pour son bien. ”
Sujet: Re: ZIAM ♥ « And I need you in my life. » Dim 28 Avr - 20:52
« You can’t feel me, no, like I feel you. »
❝
« And I need you in my life. »
Je ne pensais pas qu'en réalité le voir puisse me faire cet effet-ci. J'avais l'impression d'entendre mon cœur battre à vive allure, de voir les ombres de mes doigts trembler, comment était-ce possible ? Je n'aimais pas les sentiments, et encore moins si je les avais pour un garçon, mais au fond, je n'avais toujours été attiré que par la gente masculine, alors à quoi bon tenter de m'échapper à mon sort ? Je tentais de me calmer, mais rien n'y faisait pas même la haine que je portais à certaines personnes. Intérieurement, je ne savais que jamais je ne trouverais la paix tant que je ne serais pas mort ou que je puisse concrétiser la chose en lui avouant mon amour, mais de toute façon, cela ne serait sûrement pas réciproque, pis, il était probablement hétérosexuel. Puis comment démontrer ce dernier point ? Il était toujours seul, ou presque, les rares fois où j'avais pu le voir accompagné c'était avec les gens de son bungalow vu qu'il était lui aussi conseiller en chef ou avec ses partenaires d'entraînements, rien qui ne puisse me mettre sur la voie, j'allais donc devoir tenter de taire tout cela, et de faire en sorte que jamais cela ne se sache, surtout que j'avais honte. Malheureusement, je faisais parti de ces gens qui ont des sentiments mais qui n'osent pas se l'avouer, et également de ceux qui étaient attirés par les personnes du même sexe et qui ont peur du regard des autres si bien qu'ils se cachaient. Personne à la colonie ne savait ce que j'étais réellement, sauf Kayleigh qui avait tout deviné contre mon gré. En même temps elle me ressemblait tellement qu'il suffisait qu'elle regarde comment je devenais tout chose lorsque je voyais Liam alors que j'étais tellement dans la démonstration en temps normal. Lorsque je le voyais ce n'était pas simplement mon cœur qui battait plus fort, ni les papillons dans mon ventre, mais les larmes qui me montaient aux yeux d'un coup, ma langue qui semblait se figer dans ma bouche, j'étais paralysé et j'avais l'impression d'être un enfant face à son plus beau rêve. Non en fait c'était mon plus beau rêve, je m'étais plusieurs fois surpris à rêver de lui, ce n'était peut-être pas super comme attitude, mais je ne contrôlais plus rien depuis quelques temps, c'était mon subconscient qui prenait le dessus, et disons que ça ne me plaisait pas. Puis au fond qu'est-ce que je ressentais ? Une simple attirance ? Des sentiments ? Plus j'essayais de me persuader que c'était la première des solutions que j'avais en moi, plus la seconde me paraissait être la meilleure. Non je devais la combattre, mais c'était vain, et ce quoi que je puisse faire. Mes sens me criait de fuir en réalité, pour ne pas à avoir à affronter la situation gênante que je venais de créer de mon propre chef. Qu'est-ce que je pouvais être idiot parfois. J'avais envie de lui dire me laisser tranquille, de faire en sorte qu'il me libère de cette prison de sentiments. Qu'il arrête de hanter mes pensées et mon cœur. Mais j'avais aussi envie de m’agenouiller face à lui et l'embrasser langoureusement tout en caressant son visage du bout de mes doigts. Pourtant, je savais que face à lui, il y avait également Meredith, avec lequel j'étais totalement perdu, mais comparé à ce que je ressentais envers celui qui était juste à côté de moins, c'était tel un grain de riz.
Attendant une réponse, en réalité seulement quelques secondes s'étaient déroulées depuis ma question. J'avais bien vu qu'il avait perçu mon trouble, mais lui rien ne paraissait sur son visage, ce qui me renforçait dans l'idée que pour lui les sentiments pour un garçon n'étaient peut-être pas envisageable. « Oui bien sûr. » Sa voix semblait posée, calme, totalement à l'opposé ce que moi j'aurais pu être. Je fléchissais lentement mes jambes afin de me poser sur l'herbe fraîche qui faisait face au lac sous le regard de mon comparse chef de bungalow. Mon cœur battait la chamade, si bien que je remerciais le ciel vu qu'il venait de détourner les yeux de moi. J'avais les jambes repliées contre mon torse et le menton appuyé sur les genoux. Je ne savais strictement pas si il avait vu que mes yeux étaient humides, puis sur le fond je m’en fichais légèrement tout ce que je désirais c’était ne pas pleurer afin de ne pas passer pour plus faible que je ne l’étais déjà. Les secondes se mirent à passer sans que je ne puisse les compter vu que mon rythme cardiaque était légèrement plus rapide. Les minutes se mirent à se dérider parce que personne n'osait parler, de toute manière qu'aurais-je pu lui dire ? Lui parler de la météo ? Non, je n'ai jamais été comme ça, et ça ne changerait pas maintenant. Je n'étais certes pas comme la plupart des gosses d'Arès à parler tout le temps de sang, de bagarre, mais il y avait des moments où ça me soulageait d'en discuter, mais là je savais que ça ne jouerait pas en ma faveur, et loin de là. Pourquoi ? Aucune idée, mais c'était ma petite voix interne qui me disait de ne pas le faire, alors autant l'écouter. « Pourquoi tu ne dors pas ? Je ne t’ai jamais vu hors du bungalow passer vingt-deux heures. » Comment ? Pourquoi je ne dormais pas ? Parce que tu hantes ma vie avais-je envie de lui répondre, mais j'étais bien trop fier pour le lui dire de but en blanc. Et de toute manière cela ne servirait à rien et ne ferait qu'envenimer la situation, c'était une certitude. Je donnerais n'importe quoi pour revenir en arrière et changer ce qui se passait, j'aurais pu rentrer au bungalow et retourner pleurer, mais non, il avait fallu que je vienne lui parler alors que je ne savais même pas quoi dire parce que mes foutus sentiments prenaient le dessus sur ma capacité à parler. J'injuriais Aphrodite intérieurement, pourquoi fallait-il toujours que ça soit compliqué ? Ne pouvait-on pas me laisser en paix après ce que j'avais déjà vécu ? Il fallait m'en rajouter ? En prime malgré le fait qu'il soit déjà minuit, ou un peu plus qu'en savais-je, la chaleur m'étouffait, ayant le sang chaud à cause de mon père, lorsqu'il faisait plus que dix-huit degrés, je commençais à mourir de chaud. J'aurais bien enlevé mes vêtements comme à mon habitude mais quelque chose m'en empêchait, et ce quelque chose ou plutôt ce quelqu'un était juste à côté de moi. « Ça fait quelques jours, voire quelques semaines, non en fait ça fait plusieurs mois que je n'arrive plus à dormir correctement, et j'ai pas envie de réveiller mes gamins à cause de … rêves que je fais. » C'était une excuse valable, et totalement véridique, je ne mentais pas, j'omettais juste de lui dire de quoi retournait mes rêves, et de toute façon ça ne le regardait pas et ça ne lui plairait pas outre mesure, donc inutile de me mettre à lui dire que mes fameux rêves le concernait. Je finis par fermer les yeux et tenter de camoufler les larmes qui les parsemaient depuis toute à l'heure chose qui marcha plutôt bien, malgré le fait que cela puisse paraître suspect. Lui je n'avais même pas besoin de lui demander pourquoi il était là, il suffisait de lever les yeux au ciel pour voir que le territoire de sa mère était face à nous, espérait-il recevoir de l'aide de sa génitrice ? Probable, certains dieux étaient plus aimant face à leurs enfants, même si pour cela il devait transgresser quelques règles, mais tous les sangs-mêlés recevaient parfois quelques messages de leurs parent divin, des conseils, un peu comme un ange qui veillait sur nous. Je finis par rouvrir les paupières et tourner la tête vers lui pour plonger mon regard dans le sien, j'étais peut-être masochiste à me faire autant de mal, mais j'avais ce besoin là, de regarder dans son regard bleuté pour me sentir un peu plus protégé même si ça me faisait de drôles de sensations. « Quand je regarde les étoiles, j'ai l'impression de lire des histoires … je finis par détourner le regard avant d'oser continuer. Mais j'ai rapidement mal à la tête parce que la mienne refuse de s'écrire dans ma mémoire … » Pourquoi lui disais-je tout ça ? Il devait sûrement n'en avoir rien à faire que j'ai perdu mes souvenirs, puis je n'en parlais à quasiment personne bien que tout le monde le sache, que j'étais l'amnésique de la colonie, surtout vu comment j'étais arrivé ici, sale, en mauvais état, et en prime, j'avais limite tué quelqu'un lors de mon premier entraînement, et ce quelqu'un je l'avais revu il n'y a pas si longtemps que cela d'ailleurs. Mais ce dont j'étais persuadé au moins, c'était qu'il n'avait rien à voir avec mon passé, encore heureux d'ailleurs, mais j'aimerais tellement qu'il fasse parti de mon futur. Je me projettais peut-être trop, mais j'aurais aimé pouvoir être contre lui à oublier les problèmes de la vie de tous les jours, ou même simplement tenir sa main, un simple geste qui témoignerait de l'amour que je lui porte, jusqu'à ce que mes lèvres lentement se glissent contre les siennes afin de les capturer dans un long et doux baiser passionné. Mais tout ceci n'était qu'une simple fabulation qui ne se ferait vraisemblablement jamais.
Sujet: Re: ZIAM ♥ « And I need you in my life. » Lun 29 Avr - 21:14
And I need you in my life.
Son regard était encore fixé sur Zeppelyn et il ne pouvait s’empêcher de le détailler tout en restant discret. Il avait beau le connaitre par cœur, à force de le regarder et de le dessiner après tout, mais il ne se lassait jamais de le faire. Et Liam pouvait sentir une certaine faiblesse autour de l’autre homme alors qu’il était d’habitude bien plus fort que lui … Cette faiblesse et la fragilité qu’il pouvait apporter la nuit lui faisait battre un peu plus vite son cœur. Il ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il était encore plus beau. Il bénissait sa mère intérieurement de lui permettre d’avoir sous les yeux une telle vision, une magnifique vision pour être plus correct, qu’il n’oublierait jamais. Ses yeux se posaient sur ceux légèrement mouillés de Zeppelyn et son cœur, qui battait fort, avait quand même eu un pincement. Il était inquiet et détestait voir l’homme qu’il aimait mal. Il savait que même si c’était la première fois qu’il le voyait vraiment comme ça, Zeppelyn avait tout comme lui des moments de faiblesse et partager un tiraillait Liam entre l’inquiétude de le voir aller mal et la joie de voir qu’il lui faisait assez confiance pour aller le voir alors qu’il allait mal. Pourtant une chose était claire dans son esprit : Il avait terriblement envie de le prendre dans ses bras et de lui chuchoter des mots doux pour faire partir les larmes dans ces yeux. Il voulait tellement faire partir ces larmes et de le voir sourire comme il le faisait presque toujours quand Liam l’observait, à sa place d’ombre habituel. Mais il ne pouvait rien faire à par ressentir la peine lui serrer un peu plus le cœur à chaque seconde qui passait. Qui créait un contexte assez bizarre dans sa poitrine où son cœur battait trop vite parce qu’il était avec Zeppelyn tout en se serrant en voyant sa douleur. Il détournait le regard après avoir observé les yeux du fils d’Arès. Liam essayait à grande peine de retenir un frisson, qui pouvait passer pour un frisson de froid heureusement. Zeppelyn se doutait-il d’être un des hommes les plus beaux, le plus beau aux yeux de Liam mais bon ce n’était pas fiable, du camp grec ? Surement … Enfin Liam le pensait en tout cas. Mais soit. Regardant à nouveau loin devant lui, Liam essayait d’oublier les yeux verts de l’homme à côté de lui mais il n’y arrivait pas. C’était peut-être la première partie de Zeppelyn qui avait fait battre son cœur plus vite bizarrement. Le fait que celui-ci était beau n’était qu’un plus à ses yeux parce que c’était son regard qu’il avait accroché en premier … D’aussi loin qu’il pouvait s’en souvenir en tout cas. Le physique n’avait que peu d’importance à ses yeux même s’il aimait bien les hommes qui prenaient soin d’eux bien sûrs. Encore maintenant le simple fait de croiser son regard arrivait à lui provoquer de doux frissons dans tout son corps. Même avant qu’il ne remarque ses sentiments pour Zeppelyn, les yeux de celui-ci lui provoquaient déjà de nombreux frissons un peu plus forts chaque jour qui passait. Il devait avouer avoir un peu honte de ne pas avoir comprit tout de suite ses sentiments pour un des fils d’Arès et que même les délicieux frissons qu’il ressentait ne lui avait pas mit la puce à l’oreille tout de suite. Il regrette même d’avoir été aveugle sur ses sentiments mais il ne pouvait pas dire qu’il était habitué donc comprendre rapidement. Il pouvait même dire que c’était la première fois qu’il aimait autant une personne, qu’il lui confierait sa vie sans crainte aucune et les yeux fermés. Quittant son observation d’un point invisible, il fixait à nouveau Zeppelyn et en particulier ses mains qui serraient ces jambes contre son torse comme pour se protéger d’une chose invisible. Sans le vouloir, son esprit imaginait les différentes sensations que pourraient lui provoquer ces mains et il retenait un peu plus facilement un second frisson. Il avait dû se faire force pour ne détourner les yeux en se demandant si la vision qu’il avait sous les yeux était vraiment bénéfique à son impassibilité mise à rude épreuve. Quand Zeppelyn lui répondait, Liam l’écoutait silencieusement, presque religieusement « Ça fait quelques jours, voire quelques semaines, non en faite ça fait plusieurs mois que je n’arrive plus à dormir correctement et j’ai pas envie de réveiller mes gamins à cause de … rêves que je fais ». Liam le comprenait dans un sens donc hochait la tête. Lui-même avait des nuits agitées aussi bien à cause de cauchemar que de rêve plus … plaisant. Mais dans les deux cas, il faisait le maximum pour faire le moins de bruit possible. Il était en plus installé dans le lit le plus éloigné des autres plus par choix que par autre chose depuis son arrivée dans le camp. Liam disait doucement « Je comprends, j’ai aussi souvent des nuits agitées. Enfin quand je ne suis pas en train d’observer le ciel à la recherche de ma mère » Sa voix était triste à la fin de sa phrase à la simple pensée de sa mère.
Sa mère lui manquait énormément depuis qu’il l’avait vu le jour de ses seize ans. Jamais il n’avait ressenti autant son absence depuis l’avoir vu songea-t-il. C’était aussi normal de ne pas ressentir l’absence d’une personne qu’on n’avait jamais vue … ou très peu. Bien sûre Liam savait qu’il n’était pas le seul enfant de dieu ou de déesse à ressentir ce vide mais personne n’en parlait, tous pensaient que c’était normal de souffrir de l’absence d’un de leurs parents alors qu’au fond … ça ne l’était pas du tout. Liam se passait la main dans les cheveux, les ébouriffants un peu plus en soupirant pour jeter un coup d’œil vers le ciel étoilé. Il se demandait brièvement si de là où était sa mère, elle pouvait le voir … le voir assit à côté du garçon qu’il aimait plus que tout au monde mais à qui, il ne comptait pas dire ses sentiments. Zeppelyn était surement déjà amoureux après tout … Son cœur se serrait à cette simple pensée qu’il se dépêcha d’effacer de son esprit pour ne pas avoir aussi les larmes aux yeux. Pour essayer de faire partir cette pensée plus rapidement, il reposait ses yeux sur Zeppelyn qui levait ses yeux sur lui avant de dire « Quand je regarde les étoiles, j’ai l’impression de lire des histoires … » Zeppelyn détournait la tête et Liam ne pouvait s’empêcher d’hocher la tête mentalement. Il pensait pareil après tout. « Mais j’ai rapidement mal à la tête parce que la mienne refuse de s’écrire dans ma mémoire … » Là le cœur de Liam ratait un battement. Jamais Zeppelyn ne lui avait parlé de sa perte de mémoire quand il avait dix-huit ans. Bien sûre qu’il avait entendu parler de ça, mais jamais l’idée de lui en parler ne lui serait venu à l’esprit. Il savait que les personnes à qui il en parlait était rare donc Liam se sentait flatté, profondément. Liam ne disait d’abord rien, laissant Zeppelyn un peu dans ses pensées car il semblait s’y être profondément enfui. Il avait presque eu envie de le serrer dans ses bras en voyant une lueur de désespoir fin glisser dans les yeux vers de son homologue. Ne pouvant résister à l’attraction de sa peau un peu plus, il posait sa main doucement, tendrement, sur l’épaule de Zeppelyn avant de dire « Un jour, tu retrouveras ta mémoire. Je ne peux pas te dire quand mais je suis certain que tu l’as retrouvera … » Ses paroles étaient réconfortantes mais aussi, et surtout, sincère. Un jour, sans comprendre comment, il aura retrouvé sa mémoire et personne ne pourra l’expliquer. Sans réaliser, il serrait un peu l’épaule de Zeppelyn, sans pour autant lui faire mal même loin de là, puis il disait « Il ne faut pas perdre espoir et même si je me trompe, tu peux toujours te forger de nouveaux souvenirs qui combleront le manque que tu ressens. Après tout, c’est ce que tu vis actuellement qui fait la personne qu’on te connait, que je te connais et pas ton passé. » Liam avait eu un petit sourire réconfortant avant de dire « Et tu vis ce que beaucoup de personnes aimeraient vivre, même si je ne peux que deviner combien c’est difficile de ne pas savoir qui est vraiment, mais dis toi que tu as un peu de chance. Moi-même j’aimerais tellement oublier ce que j’ai vécu avant d’être arriver dans le camp, oublié ses années à souffrir en pensant être seul … » Sans le savoir, Liam venait de parler plus que beaucoup de fois où les deux jeunes gens étaient ensemble ... Peut-être parce l'atmosphère était celle des confidences et à montrer qui on était vraiment. Sinon, il ne savait pas pourquoi il avait ajouté cette dernière partie mais c’était trop tard pour la retirer. Il n’aimait vraiment pas parler de son passé après tout. Personne ne savait l’entièreté du passé de Liam et il préférait le garder pour lui. Un jour peut-être il en parlerait mais il ne se sentait pas encore prêt à le faire …”
Sujet: Re: ZIAM ♥ « And I need you in my life. » Lun 29 Avr - 23:18
« You can’t feel me, no, like I feel you. »
❝
« And I need you in my life. »
Quelle était cette drôle de lubie ? Aller le voir était déjà une idiotie parce que je me faisais encore plus de mal qu'en le fuyant comme je le faisais d'habitude. Et je venais d'en rajouter en lui parlant de la seule chose qui arrivait à me faire perdre tous mes moyens, mais que m'arrivait-il ? Devenais-je complètement masochiste au point de lui donner toutes les clefs pour venir à bout de moi ? Ou simplement avais-je besoin de vider mon sac pour une fois ? Mais pourquoi à lui ? Qui avais-je de toute manière ? Ma demi-sœur Dakota ? Non, ce n'était peut-être pas une bonne idée, pas que je ne lui fasse pas confiance, mais elle était encore trop jeune pour comprendre ce que je ressentais actuellement, que ce soit sur le plan émotionnel, surtout que les sentiments que j'avais pour Liam dépassait l'entendement commun, et pour mes souvenirs, je ne voulais pas qu'elle me raconte tout d'un coup, de peur d'en apprendre trop et de venir à changer à cause de chose que je me souviendrai en reprenant conscience de ce que j'étais avant ma perte de mémoire. De plus j'avais peur qu'en récupérant tout mon passé, je vienne à avoir de nouveau des sentiments pour d'autres en en venant à oublier à Liam, même si je me faisais du mal avec le fils de Nyx, je ne désirais qu'une chose pouvoir réussir à glisser mes doigts dans les siens. Chose qui pour le moment me semblait irréalisable. Les aveux comme quoi lui aussi avait du mal à dormir me paraissaient normaux en réalité. Tous les demi-dieux faisaient des rêves assez étranges, des prémonitions parfois, des sortes d'avertissements que les dieux leur envoyaient, et cela était assez perturbants pour ceux qui n'y étaient pas habitués. Mais lui encore avait trouvé la nuit pour se calmer, moi je n'avais que les armes, mais s'entraîner en pleine nuit n'était peut-être pas la meilleure des choses à faire, surtout avec la visibilité réduite, bien que je sache manier les armes à merveille même dans le noir. En fait je pensais aux autres, je ne voulais pas les réveiller, du coup je prenais généralement mon mal en patience dans mon lit et tournait en rond jusqu'à ce que le sommeil me retombe dessus. Un cycle assez monotone qui venaient carrément à faire en sorte que je m'y sois habitué et que cela ne me dérange plus, mais pour une étrange raison, cette nuit j'étais sortis. Je sentis la main de Liam se déposer sur mon épaule afin de la tenir dans une étreinte qui se voulait réconfortante mais qui en réalité me plongeait encore plus dans ma peine de cœur. « Un jour, tu retrouveras ta mémoire. Je ne peux pas te dire quand mais je suis certain que tu la retrouveras … » Ce n'était pas sûr, parce qu'en trois ans rien ne m'était revenu, à part les douleurs à la tête que j'avais lorsque je touchais des objets ou des personnes ayant rapport avec mon passé, ça avait été le cas avec ma sœur et mon « ex petit copain », mais ne nous engageons pas dans ces pensées là. En prime je lui avais dis ça pour essayer de faire la discussion, mais les paroles de Liam me firent un effet immédiat, j'avais encore plus envie de pleurer, je ne me retenais qu'à grand peine et pour ne pas en rajouter, il ne m'avait toujours pas lâché, chose qui me faisait frissonner et battre mon cœur à la chamade. Le jeune brun en rajouta même en appuyant quelque peu plus fort sans vouloir me faire mal, je le ressentais dans ses émotions de toute manière. « Il ne faut pas perdre espoir et même si je me trompe, tu peux toujours te forger de nouveaux souvenirs qui combleront le manque que tu ressens. Après tout, c’est ce que tu vis actuellement qui fait la personne qu’on te connaît, que je te connais et pas ton passé. » Perdre espoir ? Ce n'était pas dans mon vocabulaire. Je me battais depuis toujours, ou du moins depuis l'accident. Jamais je n'avais pensé à abandonner, j'irais jusqu'au bout pour me venger de Janus, je n'étais pourtant pas un fils de Némésis, mais pour ça je leur ressemblais énormément. Même si je devais mourir, j'irais, de toute façon autant essayer de terminer rapidement plutôt que me casser avec des sentiments.Les larmes me venaient encore plus, cette fois-ci c'était limite si elles coulaient sur mes joues. « Et tu vis ce que beaucoup de personnes aimeraient vivre, même si je ne peux que deviner combien c’est difficile de ne pas savoir qui est vraiment, mais dis toi que tu as un peu de chance. Moi-même j’aimerais tellement oublier ce que j’ai vécu avant d’être arriver dans le camp, oublié ses années à souffrir en pensant être seul … » Dans ce sens là il avait raison, mais le fait qu'il a pu souffrir lui à son tour me fit perdre mes moyens. Mes larmes tombèrent d'elles mêmes. Et j'avais tellement honte que je fis la seule chose qui me paraissait normale, attraper sa main pour serrer ses doigts légèrement pour lui dire que je compatissais également avant de lui retirer pour pouvoir me lever. Je me dirigeais vers l'eau, mes pieds nus, et ma voûte se fit plus douloureuse lorsque je vins à marcher sur les galets qui faisaient le bord du lac.
Mes larmes glissaient d'elles mêmes sur mes joues pour finir par passer sur mes lèvres et déposer leur goût légèrement salé avant de s'échouer sur le sol, balayées parle vent. Je n'arrivais même pas à m'arrêter de sangloter, et je ne voulais pas qu'il le voit, qu'il le sache m'était encore passable. Je finis par avancer encore un peu plus vers l'eau et finir par sentir les vagues légères me caresser le bout des pieds. Je finis par lever la tête vers la lune en pensant à ma meilleure amie, Cristal, elle au moins aurait pu me donner des conseils ou au moins me dire quoi faire pour me sortir de cette léthargie. La lune – ou dame Artémis – était la seule chose qui me rattachait encore à elle. Il fallait que je lui dise quelque chose, pas que je me laisse envahir par les sentiments et mes pensées. Je finis par croiser les bras sur mon torse et ainsi je pus m'essuyer les yeux sans que cela ne se voit de trop même s'ils coulaient toujours après, certes moins. Je gardais les bras dans la même position et immergea mes chevilles sous l'eau glaciale, et même ce contact me paru moins douloureux que ce que je ressentais envers Liam. Je finis néanmoins par ouvrir la bouche pour parler même si je ne le regardais pas : « La vie d'un héros est destinée à la douleur, qu'elle soit passée ou à venir, rare sont les exceptions, dans un sens nous souffrons tous, que ce soit d'une façon ou d'une autre ou d'une intensité différente. Chacun a un seuil de résistance qui lui est propre, mais quoi qu'il en soit, nous avons tous un passé ou un avenir qui est ou sera riche en émotions négatives. » J'en venais même à philosopher, preuve que ça n'allait vraiment pas chez moi. Mes larmes s'étaient arrêtées, c'était au moins un point fort. Je me mis néanmoins à renifler comme un enfant pour éviter que cela ne reparte de plus belle s'il venait à parler à son tour. Ce que j'avais dis était totalement véridique, et tout les enfants de dieux présents ici le savaient. Jamais nous ne vivrons une existence tranquille, parce que l'un de nos parents était une divinité. Je ne savais pas comment continuer de parler, mais je ne voulais pas me taire, parce que dire quelque chose m'empêchait de penser à l'amour que je portais pour le garçon qui se trouvait juste derrière moi et qui m'attirait comme un aimant attirerait un bout d'acier. Et en fait mon héros c'était lui, Liam, et je l'aimais, avec ses qualités et ses défauts, instinctivement, je me vis entrain de lui caresser sa joue, chose que j'aimerais tellement concrétiser sans oser le faire, sans oser prendre les devants par peur de me faire rejeter. Cette peur ne me quittera jamais, c'était une certitude. Toujours les bras croisés, je donnais sûrement l'image du garçon qui avait froid, alors qu'en réalité même avec les pieds dans l'eau gelée j'avais encore chaud, mais le contact avec le lac me permettait de garder à l'esprit que ma douleur amoureuse était plus forte que celle du froid qui me brûlait les pieds. « Je … Merci pour ce que tu as dis. J'aimerais pouvoir te dire la même chose même si je ne connais pas ce que tu as vécu, mais je ne suis pas très doué pour tout ça, après tout je suis plutôt fait pour casser des os que réparer des cœurs. » Même si au fond je ne suis pas comme ça … avais-je envie d'ajouter, mais je savais que ce serait les mots de trop, et que je serais trop explicite par rapport à ce que mon cœur voulait que je dise en fait, seule ma raison m'en empêchait. Plus les secondes passaient plus j'avais envie de me retourner pour aller m'asseoir juste devant lui et plonger mon regard dans le sien, mais je ne fis que tourner la tête, et lui sourire d'un air attristé, un simple rictus, mais qui malgré tout était peut-être de trop comme ce que j'avais eu envie de lui dire. Je ne faisais qu’enchaîner les erreurs cette nuit, et la première a été de croire que je serais assez fort pour affronter le simple mot amour et le prénom Liam. J'aurais aimé avoir la force nécessaire pour tout lui dire, et tant pis si ce n'était pas réciproque ou qu'il était simplement hétérosexuel, qu'à cela ne tienne, mais j'avais peur d'avoir le cœur brisé en suite, parce qu'il ne m'aimait sûrement pas. Qu'est-ce que j'enviais les enfants d'Aphrodite sur ce coup là, même si c'était à cause de leur mère que les histoires d'amour des demi-dieux n'étaient pas faciles. Je finis par baisser les yeux, et lorsque je sentis mes pommettes devenir légèrement plus rouges, je sus qu'il était trop tard, en prime la lune projetait sa lueur blafarde sur mes joues, si bien qu'il avait du tout voir. Je remettais alors ma tête comme avant et jura dans ma tête. J'étais définitivement trop con, j'étais sur le point de tout foutre en l'air parce que je m'étais mis à rougir.
Sujet: Re: ZIAM ♥ « And I need you in my life. » Mar 30 Avr - 23:04
And I need you in my life.
Après avoir parlé, Liam se laissait envahir par la chaleur du corps de Zeppelyn à travers sa main, cette même chaleur qui remontait doucement même délicieusement dans son bras pour se répandre dans sa poitrine puis se propager avant de se propager dans tout son corps. Il se retenait de fermer les yeux pour y gouter plus profondément, en ne portant son attention que sur cette chaleur délicieuse. Mais même s’il se retenait de le faire, Zeppelyn ne le verrait surement pas faire. Son regard était fixé devant eux. Pourtant il ne faisait rien qui pourrait montrer ses sentiments. Il se contentait juste de gouter à cette chaleur qu’il avait tellement désiré et voulu rien que pour lui depuis qu’il avait comprit ses sentiments pour Zeppelyn. Cette même chaleur qu’il aimerait sentir autour de lui en se réveillant dans les bras du fils d’Arès mais ce n’était pas possible malheureusement … Qu’il désirait avoir plus, tellement plus. Peut-être …. Peut-être il aurait un jour la chance de glisser ses doigts dans les cheveux cours du fils d’Arès, de frôler autant qu’il désirait la peau brunie par le soleil et si tentante à ses yeux. Ça plus d’autres choses que Liam se retenait de faire de plus en plus difficilement fur et à mesure que les jours passaient. Depuis quand devenait-il de plus en plus faible face à ses envies, à son amour ? Il n’en savait rien mais ça le tracassait un peu … beaucoup même. Il n’avait aucune envie de se voir un jour embrasser Zeppelyn sans qu’il n’ait voulu le geste … donc en gros jamais. Une chose s’imposait dans son esprit en sentant la chaleur de Zeppelyn se répandre en lui. Autant le corps de l’autre jeune homme avait l’air chaud sous ses doigts, autant son propre corps avait l’air froid. C’était surement quelque chose que les demi-dieux avaient hérités de leur parent divin. Mais il ne pouvait pas le confirmer car jamais il n’avait pu sentir le corps de sa mère contre le sien. Quand il l’avait vue, elle s’était contentée de lui parler avant de lui sourire pour disparaitre, la nuit se couchant un peu plus tard cette nuit-là. Liam devait avouer qu’il n’avait jamais remarqué ce détail avant d’arriver dans le camp. Il fallait dire qu’il se croyait normal avant … ou plus tôt comme une personne banale qui avait une vie plus difficile que les autres même si jamais ça ne serait venu dans son esprit de s’en plaindre. C’était sa vie donc il devait l’accepter malgré la douleur des coups qu’il avait reçus et qui avait recouvert son corps de cicatrice. Même après s’être entrainé durant de longues heures, se musclant donc, il continuait de trouver son corps laid. Mais il ne trouvait pas les cicatrices vraiment laides. C’était l’ensemble qui ne lui plaisait pas. Sinon pour revenir à sa chaleur corporelle, Liam devait avouer avoir eu que très rarement froid et encore moins être tombé malade. C’était surement du au fait qu’il avait une température corporelle plus basse que les autres personnes, les autres demi-dieux (ceux qui n’étaient pas les enfants de Nyx). Il n’avait jamais eu vraiment froid ni vraiment chaud à vrai dire. Il pouvait très bien s’assoir sous la pluie glacée sans ressentir les effets du froid sur lui ou même encore rester sous le soleil de midi sans transpirer. C’était utile pour ses entrainements, ses partenaires n’avaient jamais pu voir ces cicatrices à cause d’une tunique tachée de sueur. Et heureusement. Pourtant, à cet instant, Liam sentait parfaitement la chaleur de Zeppelyn le parcourir petit à petit pour l’englober totalement de l’intérieur. C’était une sensation un peu étrange pour lui, en plus d’avoir sous ses doigts et à seulement quelques millimètres la peau du garçon qu’il aimait. Cette chaleur accompagnait délicieusement le battement de son cœur. Liam se demandait encore distraitement comment il avait fait pour ne pas avoir remarqué plus tôt ses sentiments pour Zeppelyn. Tout en attendant avec patience la réponse de Zeppelyn, il sentait l’envie de caresser la peau de la nuque de Zeppelyn monter en lui rapidement mais il ne faisait rien. Il n’en avait pas le droit après tout … Mais qu’est-ce qu’il aimerait le fait … et l’embrasser aussi. Et la vision qu’il avait eu sous les yeux ne l’aidait pas, elle flottait devant ses yeux malgré le fait que ses yeux étaient posés sur l’autre jeune homme.
Pourtant en remarquant les larmes coulées sur le visage de Zeppelyn, il oubliait rapidement cette vision. Son cœur se serrait brutalement tandis que sa gorge se serrait douloureusement qu’il avait l’impression de ne plus pouvoir respirer durant plusieurs longues secondes. Tout le monde disait que c’était douloureux, vraiment douloureux, de voir la personne qu’on aimait aller mal et à cette instant, tous dieux pourraient sentir la douleur qu’il ressentait s’ils s’intéressaient un peu à lui. Liam devait lutter contre les sentiments négatifs qui le ravageaient intérieurement qu’il ne voyait pas Zeppelyn lever la main et c’était seulement en sentant un contact autour de ses doigts qu’il réalisait que le fils d’Arès avait bougé. Zeppelyn serrait ses doigts légèrement … Oh bien sûre ce n’était pas un geste d’amour vu qu’il ne devait surement pas l’aimer mais c’était plus que son cœur pouvait supporter parce qu’il faisait un grand bond dans sa poitrine, tellement grand qu’il croyait qu’il voulait sortir de sa poitrine. Ce n’était pas de l’amour mais de la compassion et c’était surement le plus beau geste qu’il avait de la part de celui-ci qu’il fixait. Quand Zeppelyn se levait, Liam ne tentait même pas de l’arrêter parce qu’il avait comprit que l’autre avait besoin de temps pour lui et avoir pleuré devant quelqu’un pouvait être extrêmement gênant quand on était une personne fort aux yeux de tous. Liam restait assit, le regardant marcher en suivant tout ses gestes, tous ses mouvements avec une attention qu’il n’avait que quand il observait Zeppelyn. Pendant quelques secondes, il aurait bien voulu être une des larmes de Zeppelyn, pensée totalement égoïste mais il ne pouvait s’en empêcher, pour pouvoir glisser sur son visage, caresser sa peau et frôler ses lèvres. Même si ça ne prendrait que quelques secondes. Malgré la distance, Liam pouvait voir les épaules de Zeppelyn secouer par des sanglots, comme sa mère il avait une bonne vue durant la nuit, et il se mordait la lèvre inférieure en se demandant si ce n’était pas sa faute. Bien sûre que c’était de sa faute s’il pleurait vraiment. Il n’avait que des larmes dans les yeux avant qu’il lui parle, il ne pleurait pas donc c’était sa faute. Son cœur se serrait et il laissait une légère grimace se dessiner sur son visage, Zeppelyn ne pouvait pas le voir après tout. Liam le regardait encore avancer pour plonger ses pieds dans l’eau qui devait être froid à cette période de l’année. Liam se levait lentement sans pour autant quitter le corps en face de lui des yeux. Il savait qu’il avait besoin de temps pour se calmer mais l’envie d’aller le voir, le consoler, se faisait encore plus sentir dans sa poitrine. Mais, alors qu’il allait décider ou pas de faire quelque chose, la voix de Zeppelyn s’élevait pour dire : « La vie d'un héros est destinée à la douleur, qu'elle soit passée ou à venir, rare sont les exceptions, dans un sens nous souffrons tous, que ce soit d'une façon ou d'une autre ou d'une intensité différente. Chacun a un seuil de résistance qui lui est propre, mais quoi qu'il en soit, nous avons tous un passé ou un avenir qui est ou sera riche en émotions négatives. » Liam l’écoutait calmement. Il trouvait que Zeppelyn avait raison, totalement même. Mais il ne se présentait pas en héros malgré ce qu’avait dit l’autre demi-dieu grec. Il n’était pas du tout un héros, un seul demi-dieu parmi tant d’autres au plus à ses yeux. Zeppelyn pourrait devenir un héros plus tard, il n’en doutait pas, mais pas lui … Il se voyait plus comme le boulet que les héros devaient traîner pour montrer qu’ils appréciaient tout le monde et pas seulement qui étaient aussi fort qu’eux. Liam ne pouvait s’empêcher de dire son point de vue sur ce point en disant « Des personnes souffrent sans pour autant être des héros, tu sais ? Je ne suis pas un héros après tout contrairement à toi. » Liam levait les épaules dans un simple mouvement qui montrait à la fois son sérieux et son incapacité à s’aimer depuis toujours en faite. « Mais je suis d’accord avec toi pour le reste. On est tous condamnés à souffrir mais certains en sortiront grandis tandis que d’autre seront que blesser, briser même » On n’avait pas à lui demander de quel côté il pensait aller vu son temps. Un peu après, il entendait faiblement Zeppelyn renifler pour éviter d’encore pleurer. Liam continuait de le regarder avant de se passer la main dans les cheveux en se mordillant la lèvre inférieure pour éviter d’avancer pour aller le rejoindre. « Je … Merci pour ce que tu as dis. J'aimerais pouvoir te dire la même chose même si je ne connais pas ce que tu as vécu, mais je ne suis pas très doué pour tout ça, après tout je suis plutôt fait pour casser des os que réparer des cœurs. » Les paroles de Zeppelyn lui allait droit dans le cœur. Et malgré la suite des paroles, il avait comprit que Zeppelyn avait été totalement sincère et même parfaitement capable de le faire. Il l’avait observé depuis qu’il était au courant de ses sentiments. Liam disait d’une basse mais assez haute quand même pour que Zeppelyn l’entendre « Un jour peut-être tu sauras ce que j’ai vécu et comment, dans quel état surtout, je suis arrivé ici ». Un petit temps passait avant qu’il ne le voit tourner la tête pour lui faire un sourire d’un air attristé. Par Zeus, qu’est-ce qu’il avait envie de le serrer dans ses bras à cette instant. Le contact de leur regard continuait jusqu’à voir les jours de Zeppelyn devenir légèrement rouges. Liam avait du se mordre à sang la lèvre inférieure pour ne pas bouger en remarquant les légers rougissements de Zeppelyn et le paysage derrière lui. Tout était trop beau comme si sa mère essayait de le pousser à prendre l’autre garçon dans ses bras et l’embrasser. C’était surement ça sinon jamais ça ne serait arrivé. Il chassait rapidement sa mère de ses pensées en essayant de reprendre contenance pour dire quelques minutes après sans vraiment s'en rendre compte, comme si les mots devaient être dit ... « Je sais que tu es différent intérieurement que la personne dont tout le monde se contente sans aller plus loin. » Puis il murmurait, espérant que Zeppelyn n’entende rien. « Et tu ne devrais pas avoir honte de ce que tu fais ou dis … » Liam baissait un peu ses yeux avant de les relever. Non Zeppelyn ne devrait pas avoir honte de lui vu qu'il était l'être le plus merveilleux aux yeux de Liam.”
Sujet: Re: ZIAM ♥ « And I need you in my life. » Mer 1 Mai - 10:52
« You can’t feel me, no, like I feel you. »
❝
« And I need you in my life. »
Un autre problème se présenta à moi apparemment, Liam ne semblait pas s'aimer, il allait même jusqu'à s'en dénigrer alors que c'était un très bon épéiste, et que par dessus tout lui aussi affectionnait les armes à feu comme moi. Un héros pour moi c'était une personne capable d'éprouver de la compassion, de protéger les autres, d'accomplir des choses que d'autres n'avaient pu faire, un demi-dieu qui arrivait à faire parler de lui dans les siècles à venir, comme Héraclès, Persée, Jason, Hippolyte, et tant d'autres. Chacun pouvait le devenir, il suffisait juste de faire quelque chose d'insurmontable, participer à une quête par exemple, effectuer des combats que personne n'oserait faire, que ce soit de vrais combats ou le mot au sens figuré. J'avais envie de lui dire qu'il se trompait, que tout le monde pouvait en devenir hein, qu'il suffisait d'être suffisamment fort pour ce, que même s'il avait du mal à se faire voir en tant que demi-dieu puissant ce qui était le cas, qu'il avait une possibilité de devenir un véritable héros, digne des plus grands. Mais je n'arrivais pas à ouvrir la bouche pour le lui dire, puis surtout c'était risqué parce que je ne resterai pas subjectif, je dirais forcément des choses qui trahirait mes sentiments, et c'était une chose que je ne pouvais pas accepter, parce que ça serait me déclarer trop rapidement, et disons que j'avais peur, oui j'étais terrorisé à l'idée que lui ne ressente pas la même chose, parce que c'était probablement le cas, comment aimer une brute comme moi ? Même si je m'efforçais de cacher mon coté sensible, souriant, aimable, et par dessus tout, protecteur. Cette partie de moi je ne l'aimais pas, parce qu'elle était capable de me faire du mal, mal de l'intérieur, j'étais habitué à la douleur physiquement, mais émotionnelle, non, et déjà qu'il me faisait un effet déplorable parce que mon cœur le réclamait plus que toute autre chose au monde, je ne voulais pas en rajouter parce qu'on savait que j'étais quelqu'un de faible en réalité, que comme tout le monde j'avais des moments de relâche comme tout le monde, je préférais qu'on ne sache pas qui j'étais réellement, il n'y avait que ceux de mon bungalow qui le savaient vu que j'allais les réconforter de temps en temps, mais ils savaient tous que s'ils disaient quoi que ce soit à quelqu'un, ils allaient le regretter parce que j'étais capable des pires choses de la terre, frapper ma famille, oui je le pouvais même si je ne souhaitais pas arriver à de telles extrémités, mais de toute manière tous mes frères et sœurs savaient que si je ne voulais pas c'était pour une bonne raison et ils avaient tous acceptés la chose, si bien que c'était pour cela que je ne lèverais jamais la main sur eux sauf dans un entraînement où là les choses étaient différentes.
Je ne savais pas comment faire maintenant que j'étais avec lui, m'en aller ne serait pas raisonnable, je brûlais d'envie de lui avouer ce que je ressentais pour lui, autant le faire pour avoir le cœur brisé en milles morceaux une bonne fois pour toutes, mais je n'y parvenais pas, c'était impossible, comme si une nouvelle barrière s'imposait à moi, les dieux se liguaient-ils tous contre moi ? Ou était-ce moi même qui ne voulait pas le lui dire ? A force je ne savais même plus, j'étais perdu, dans les méandres nébuleuses de mes sentiments de plus en plus puissants. « Un jour peut-être tu sauras ce que j’ai vécu et comment, dans quel état surtout, je suis arrivé ici. » Pas maintenant, je ne voulais pas savoir ce qu'il avait eu, de peur d'avoir en prime de mes sentiments de la pitié pour lui, pas dans le sens commun mais dans le sens où je m'attendrirais et irait le prendre dans mes bras, et là ça serait le point de non retour, parce qu'il comprendrait tout, et ce n'était pas ce que je voulais même si j'en mourrais d'envie. La plus grosse erreur que j'avais pu faire était de me retourner et finir par rougir, mais que m'avait-il pris bon sang ? Je savais que ça allait arriver et je n'avais fais que ramener le moment bien plus rapidement, je ne voulais pas, je ne souhaitais pas qu'il comprenne, parce qu'il détiendrait sur moi des choses pour me faire plier. J'inspirais et expirais longuement afin de calmer mon rythme cardiaque et faire en sorte de redevenir plutôt pâle sous la lumière de la lune. Puis autant faire en sorte d'être le plus neutre possible pour ne pas qu'il devine quoi que ce soit. Comme lorsque j'étais stressé, je commençais à me triturer les doigts, à m'arracher des bouts de peau avec mes ongles, c'était une sorte de tic, je ne pouvais pas m'en empêcher, si bien qu'à force j'avais les mains abîmées, mais toute façon avec l'épée elles l'étaient déjà, puis ce n'était pas ce qui m'importait le plus dans la vie, savoir si j'avais de belles mains ou non, c'était très peu pour moi ça. Maintenant que je parvenais à me calmer quelque peu, je voulais me retourner pour le regarder, mais j'attendais, quoi, je ne savais pas vraiment, mais j'attendais, c'était tout. « Je sais que tu es différent intérieurement que la personne dont tout le monde se contente sans aller plus loin. » Premier coup de poing dans le ventre, j'en eus la respiration coupée tellement cela me prit au dépourvu, il ne me connaissait pas tant que cela, et il devinait déjà tout sur moi, comment faisait-il ? Aurait-il entendu des choses ? M'aurait-il espionné dans les moments où j'étais seul ? Aurait-il vu les regards que je lui adressais ? Je ne comprenais pas, de toute manière, ce soir rien n'arrivait à parvenir à ma tête à part tout ce que je ressentais. Puis un murmure, quasiment inaudible, mais que je parvins à capter : « Et tu ne devrais pas avoir honte de ce que tu fais ou dis … » Le deuxième coup, le voilà. Je grimaçais légèrement, comment parvenait-il à me connaître comme cela ? C'était impossible, on ne se parlait quasiment pas et il … il me débitait des paroles censées à mon propos, j'avais du mal à saisir comment il avait pu faire, mais tant pis. Je préférais faire semblant de ne pas avoir entendu sa dernière phrase, s'il l'avait susurré du bout de ses lèvres c'était qu'il ne voulait pas que je l'entende, pourtant elle sonnait dans ma tête, je ré-entendais ses mots en boucle. Je finis par me retourner et le regarder droit dans les yeux, avec un regard assez perturbant et perturbé.
Que dire à présent ? Aucune idée, mais il fallait que je continue la conversation, c'était une question de survie, parce que sinon j'allais me précipiter sur lui pour l'embrasser sauvagement. Puis même si c'était cette envie qui m'irradiait, ce n'était nullement une bonne idée, alors je me contraignais à garder mon calme, même si la moindre parcelle de mon corps le réclamait lui et personne d'autre, je gardais néanmoins les pieds dans l'eau, le liquide glacé me faisait mal à présent, mais comparé à la douleur que je ressentais à le voir si loin de moi, ce n'était rien. Je finis par entrouvrir la bouche avant de la fermer, je ne savais même pas quoi dire, quel idiot je pouvais être parfois. Je réfléchissais à cent à l'heure, j’essayais de faire en sorte de trouver quoi dire, mais je ne voulais pas embrayer sur le sujet de ce que j'étais réellement de peur de lui en dire trop. Pourtant je n'avais pas tellement le choix. Alors après quelques secondes de réflexion, je pris la parole d'une voix assez faible : « Tu as tord, je suis comme ça tout le temps. » Mon mensonge se voyait clairement, d'ordinaire, j'arrivais à mentir facilement, mais cette fois-ci ce n'était pas le cas, parce que je n'étais pas calme, mon rythme cardiaque était tellement élevé que je ne contrôlais plus rien, si bien qu'il avait du remarquer que c'était un racontar que je venais de lui faire. « Tu as raison, en fait. Je ne suis pas ce que je veux faire paraître au fond, c'est une couverture, je n'aime pas qu'on voit que je suis capable de ressentir la même chose que tout le monde, je veux être fort pour qu'on me laisse tranquille, qu'on ne se soucis pas de moi .. » Voilà c'était dit, Liam était l'un des rares au courant que je ne voulais pas qu'on me fasse du mal, et j'étais plutôt fier de mes paroles, je n'avais pas empiété dans le sujet des sentiments que j'avais pour lui. Je finis par sortir de l'eau, et revenir sur les galets qui me faisaient toujours aussi mal aux pieds, voire plus vu qu'ils étaient engourdis à cause de l'eau glaciale. Je n'en pouvais plus de me cacher de tout ça, mais je n'avais pas vraiment le choix, à moins que je lui fasse comprendre que je l'aimais, arriverait-il à lire à travers mes paroles ? J'espérais, mais avant tout cela, il allait falloir que je sache comment lui dire que je pourrais tout faire pour le mériter une seule seconde au moins. « Tu sais, quand je te disais que je n'arrive pas à dormir depuis quelques mois, c'est parce que je fais des rêves qui me font mal, je me vois avec quelqu'un, dont je suis proche, du moins dans mes songes, et j'aimerais réellement que ça arrive en vrai, mais je doute que ce soit possible, c'est pour ça que … j'ai besoin d'en parler, non de t'en parler. » J'avais été suffisamment explicite, soit il comprenait, soit ce n'était pas le cas, mais quoi qu'il puisse arriver, désormais il était trop tard pour faire machine arrière, et j'avais fais exprès de lui dire que je voulais lui en parler à lui, à voir s'il arrivait à comprendre que c'était de lui dont je rêvais, mais je ne doutais pas de ça, je doutais plutôt de la réciprocité des sentiments que je pouvais avoir pour lui.
Sujet: Re: ZIAM ♥ « And I need you in my life. » Mer 1 Mai - 22:56
And I need you in my life.
Les paroles de Liam résonnaient encore dans le silence de la nuit tandis que son esprit essayait de s’éloigner un peu de Zeppelyn pour ne pas s’approcher de lui et faire quelque chose dont il risquait de le regrette amèrement surement le reste de sa vie. Essayait de se concentre sur n’importe quoi pour ne pas s’approcher de Zeppelyn et glisser ses mains sur son ventre avant de le prendre tendrement dans ses bras avant de glisser son nez dans sa nuque pour respirer son odeur … Cette simple pensée lui arrachait un frisson de plaisir. Pourtant il ne pouvait empêcher son esprit de continuer de divaguer. Il devait se mordre la lèvre inférieure toujours plus fort, plus douloureusement en ayant devant ses yeux ce que son esprit voulait faire … Après avoir respirer son odeur, il embrasserait la nuque de Zeppelyn qui aurait un petit frisson qui l’aurait fait sourire. Après avoir caressé doucement le torse, il serait allé devant lui en s’en fichant de l’eau glaciale qui agresserait ses pieds pour glisser ses doigts dans son cou en fixant les lèvres devant lui. En se mordillant la lèvre, il regarderait enfin Zeppelyn dans les yeux qui seraient étonnés puis, sans résister, Liam poserait ses lèvres sur celles de son homologue pour un baiser plein d’amour et de tendresse ... Pourtant il ne ferait rien. Il resterait derrière Zeppelyn à fixer son dos en essayant de trouver aux autres à quoi penser pour éviter tout mouvement ou geste qu’il pourrait regretter. Les mains dans ses poches, Liam tentait autant qu’il pouvait de garder cette idée loin de lui. Son esprit essayait de se calmer et pourtant, même sa mère ne semblait pas vouloir lui faciliter la tête ni même la déesse Artémis par ailleurs … Était-il condamné à avoir envie de protéger Zeppelyn, qui avait l’air si fragile à ses yeux, sans pouvoir le faire ? N’avait-il aucun autre choix que de faire ça ? Il en avait presque envie de pleurer parce que jamais il n’arriverait à partir loin de Zeppelyn même si rester le faisait presque souffrir. Son amour l’obligeait à rester sur place comme si ces pieds étaient encrés dans le sol. La déesse Eris devait être derrière tout ça … La déesse du tourment devait bien s’amuser de là où elle était à voir Liam incapable de faire le moindre geste pour se protéger de la douleur que provoquait la tristesse de Zeppelyn à l’intérieur de lui. Alors que son esprit allait partir vers les tréfonds de ses envies qu’il cachait désespérément, il voyait Zeppelyn se tourner à nouveau pour le regard d’un regard à la fois perturbant et perturbé tout en ayant perdu les rougeurs si belles sur ses joues. En faite même quand le regard qui plongeait dans le sien n’était même pas volontairement perturbant, il le restait pour lui. Ça lui donnait des frissons dans tout le corps, des frissons qui pouvaient passer pour des frissons de froid heureusement, et il avait du mal à respirer durant quelques secondes. Mais là … Liam se retenait de se mordre encore sa lèvre inférieure malmenée depuis l’arrivée de Zeppelyn près de lui. Heureusement son esprit arrivait à faire abstraction cette partie de son regard pour se concentrer sur le côté où l’homme en face de lui était perturbé. Ses paroles étaient donc vrai, il ne s’était pas trompé après l’avoir observé durant des heures entières alors que personne ne le remarquait même pas l’objet de sa convoitise. Liam savait qu’il n’était pas bête, loin de là même, mais rarement il ne s’était intéressé à quelqu’un au point de vouloir lire à travers ses gestes, ses paroles, ses sourires/grimaces, ses regards ce qu’il était vraiment. Au moins son sens de la déduction et son intelligence lui avait servi à faire quelque chose de juste. L’homme qu’il avait apprit à aimer était vraiment comme lui-même l’avait imaginé. Son cœur faisait un bon dans sa poitrine à cette pensée. Zeppelyn était donc vraiment une personne de bien qui était presque obligée d’être un être sans cœur pour être le fils qu’il voit pour Arès. Il était un être sensible qui se cachait tout comme lui se cachait mais de façon différente pourtant. Être le fils d’Arès ne devait pas être une chose aisée à son avis. Il avait plus ou moins de la chance d’être le fils de Nyx car on ne lui demandait pas d’être une personne en particulière. Il pouvait rester lui-même car la nuit avait tellement de facette possible, malgré ce qu’on pouvait croire, que remarquer la différence de caractère et de comportement parfois radicale de ces enfants étaient presque normal. Liam avait hérité du côté plus calme de la déesse de la nuit mais il était capable de faire autant d’horreur que n’importe quel enfant d’Arès, justement. Mais ça personne ne le savait. Il aimait tellement rester dans l’ombre qu’il ne pourrait pas faire les mêmes sacrifices que Zeppelyn pour devenir l’être fort qu’on le croyait être uniquement.
Le regard que portait Liam à Zeppelyn devenait plus doux si possible. La personne qu’il avait sous les yeux devaient être surement celui qu’il avait décrypté après ses heures d’observation … donc il ne pouvait se tromper quand plusieurs de ses conclusions lui disaient que Zeppelyn était surement en manque d’amour, de toutes les sortes d’amour possible et pas seulement l’amour que lui portait Liam. Cette idée le serrait le cœur parce que si Zeppelyn lui en laissait la chance, il pourrait lui apporter tout l’amour qui lui manque … Alors que cette simple pensée prenait place dans son esprit, Liam entendait la voix de Zeppelyn lui parvenir « Tu as tord, je suis comme ça tout le temps. » Liam n’avait bien sûre eu aucun mal à entendre que c’était un mensonge. Et c’était bizarre parce que Zeppelyn savait parfaitement mentir parce que chaque fois qu’il l’avait fait même devant lui, il l’avait cru avant de savoir par un quelconque moyen qu’il avait menti. Zeppelyn n’allait pas bien … Liam se demandait à quoi il pouvait penser, ce qui le tracassait autant pour ne pas aller bien … Mais il n’avait pas eu le temps d’approfondir cette pensée qu’il entendait à nouveau Zeppelyn parler « « Tu as raison, en fait. Je ne suis pas ce que je veux faire paraître au fond, c'est une couverture, je n'aime pas qu'on voit que je suis capable de ressentir la même chose que tout le monde, je veux être fort pour qu'on me laisse tranquille, qu'on ne se soucis pas de moi .. » Ses paroles rassuraient encore plus Liam dans le fait qu’il avait surement réussi à percer à jour Zeppelyn. Il ne l’avait pas surement réussi à le percer, il avait réussi à le comprendre comme voir qui il était vraiment. Liam disait doucement « Tu sais que tout le monde a le droit d’avoir une faiblesse ? Et tu n’as pas besoin d’être fort pour rester tranquille. La force n’amène que des problèmes d’après tout ce que j’ai pu … observer depuis mon arrivée dans le camp il y a cinq ans » Et il disait vrai. Il avait oublié le nombre de demi-dieux déclarés forts qui avaient trouvés la mort alors qu’ils auraient pu l’éviter en l’étant justement un peu moins n’était pas pour lui plaire. Il ne fallait pas être faible comme lui mais pas trop fort non plus. Pour vivre, les demi-dieux devaient trouvés le juste milieu tout en se battant pour sauver un monde où ils ne sont rien ou presque … Liam l’observait sortir de l’eau pour marcher vers lui sans rater la grimace de douleur sur le visage parfait, à ses yeux, de Zeppelyn quand il marchait sur les galets. « Tu sais, quand je te disais que je n'arrive pas à dormir depuis quelques mois, c'est parce que je fais des rêves qui me font mal, je me vois avec quelqu'un, dont je suis proche, du moins dans mes songes, et j'aimerais réellement que ça arrive en vrai, mais je doute que ce soit possible, c'est pour ça que … j'ai besoin d'en parler, non de t'en parler. » Liam restait quelques secondes sans réaction aussi bien mentale que physique. Zeppelyn était donc amoureux … C’était pour ça qu’il était là, à lui parler. Malheureusement pour Zeppelyn, Liam ne pensait que durant trois seconds maximums que ses sentiments puissent être réciproques. Son cœur le faisait souffrir parce qu’il était convaincu qu’il ne méritait pas l’amour. Sans que le fils d’Arès puisse faire quoi que ce soit contre ça, Liam sentait la colère monter en lui tandis qu’il avait l’impression que son cœur saignait. Pour lui c’était clair, Zeppelyn était amoureux mais pas de lui, de Meredith. Il aurait du s’en douter après les avoir observé, les larmes dans les yeux, en cachette. C’était presque même trop évident pour lui que l’autre homme puisse être amoureux de Meredith. Il voulait surement lui en parler parce que tout le monde savait qu’il arrivait à écouter sans juger et pour rien de plus. Non Zeppelyn ne l’aimait pas … Il ne devait surement pas l’aimer. C’était surement de la pitié et un besoin important de parler qui l’avait poussé à venir le voir et rien d’autre. Non, il ne l’aimait pas … Des larmes étaient à deux doigts de couler sur ses joues tandis que la douleur prenait place dans sa poitrine accompagnée par la haine. Pourquoi devait-il toujours être malheureux ? Ne méritait-il pas de vivre une vie heureuse ? Une larme coulait sur sa joue et avant de comprendre ce qu’il faisait, il voyait la distance qui le séparait de Zeppelyn se réduire. Il devait lui montrer que Meredith n’était pas la personne qu’il lui fallait, qu’il l’aimait plus que Meredith ne l’avait jamais aimé. C’était lui qui mourrait d’amour pour lui et non pas Meredith qui couchait avec d’autres personnes malgré Zeppelyn. C’était la colère qui le poussait à s’arrêter devant Zeppelyn, mettre sa main dans sa nuque et plaquer leurs lèvres ensemble presque rageusement. Il ne contrôlait plus rien, son corps ne répondait qu’à ses envies trop longtemps refoulées et mises de côté. Il l’aimait et la presque agressivité dans son baiser n’avait pas pu cacher ça. La dernière partie raisonnable de son esprit espérait que Zeppelyn comprenait la raison de ce baiser brutale comme ses sentiments car c’était la première et dernière fois qu’il oserait l’embrasser parce que Zeppelyn ne devait pas l’aimer … ”
Sujet: Re: ZIAM ♥ « And I need you in my life. » Jeu 2 Mai - 17:53
« You can’t feel me, no, like I feel you. »
❝
« And I need you in my life. »
Pourquoi lui avais-je avoué ce que je ressentais à son égard ? Quelle mouche m'avait donc piqué ? Mes yeux reflétaient la peur d'être broyée de l'intérieur à cause de sentiments. J'étais persuadé qu'il l'avait vu, mais qu'il n'en tenait pas compte, peut-être après tout ne comprenait-il tout simplement pas que la personne dont je parlais était lui, dans un sens ça me permettrait de ne pas à avoir à me justifier si je changeais d'avis rapidement, mais je ne changerais pas d'avis, j'étais prêt à aller au bout, enfin je le pensais, parce que j'en avais marre d'être prisonnier de mon cœur, j'avais besoin d'agir et non de réfléchir à la signification des battements irréguliers de mon cœur qui me torturaient de plus en plus au fur et à mesure que mes paroles s'éloignaient dans le temps. J'étais prêt à le supplier de me laisser tranquille, de ne pas me faire mal en me disant que ce n'était pas réciproque, j'étais prêt à faire ce que je n'avais jamais fais avant cette nuit, pleurer par amour. Mais après tout l'amour c'était quelque chose de beau, de merveilleux, mais alors pourquoi cela provoquait-il autant de douleur ? J'avais besoin d'air, je le sentais passer dans mes poumons, mais j'avais l'impression de suffoquer, de ne pas réussir à respirer, d'être entrain de m'étouffer alors que ce n'était pas le cas. Je sentais mon ventre se tordre par le stress, j'en avais même du mal à le regarder tant je me sentais pitoyable en cet instant précis. J'avais envie de m'en aller, de m'enfuir et d'aller me cacher pour rester prostré dans un endroit sombre et ne jamais en sortir, de telles pensées ne devraient pas passer dans ma tête, mais au moins ça m'éviterait de l'entendre dire que tout cela n'était pas réciproque. La douleur était si intense que j'avais l'impression qu'on m'avait enfoncé un couteau dans le cœur, et qu'on s'amusait à tourner la lame dans la plaie pour le plaisir, je voulais injurier les dieux, et toute autre personne, je ne voulais pas de tout ça si c'était pour souffrir le martyr sans pouvoir le regarder et aussitôt ressentir un pincement. J'étais fou amoureux, et ça commençais à me consumer de l'intérieur, je l''aimais comme je n'avais jamais aimé personne, et je ne m'en rendais compte que maintenant après lui avoir avoué que je ne ne rêvais que de lui et que j'aimerais que tout se concrétise. Je n'avais pas mesuré l'ampleur de mes sentiments, et maintenant que c'était chose faite, ça me terrorisait encore plus qu'auparavant.
La pire des choses était en prime de sentir la colère monter en Liam, étant le fils du dieu de la guerre, j'arrivais à percevoir lorsque les gens étaient énervés ou non, et là, mon comparse était entrain de retenir sa rage, je ne savais pas bien pourquoi, et ça me faisait peur ça aussi. Je n'étais pas trouillard, loin de là, mais si ça venait à dégénérer, je ne savais pas si j'arriverais à lui faire du mal physiquement. En fait non, je ne pourrais pas. La seule chose que je pourrais lui faire sans remords c'était l'embrasser, mais ce n'était malheureusement pas possible. Le fils de Nyx resta même sans bouger pendant plusieurs minutes, un terrible blanc s'était installé et je n'osais pas le briser parce que ça serait probablement mal. J'aurais aimé posséder le don de télépathie pour pouvoir lire dans son esprit et voir ce qu'il pensait, mais non seulement je ne l'avais pas et en prime je ne voulais pas empiéter sur sa vie parce qu'elle ne me regardait pas, même si j'aimerais tellement en faire parti. En quelques secondes le beau brun se rapprocha de moi, que faisait-il ? Puis il posa sa main dans ma nuque, ce qui me provoqua d'immenses frissons et rapprocha sa tête de la mienne afin de poser ses lèvres sur les miennes pour m'embrasser presque méchamment. Je ne comprenais plus rien à présent, j'étais perdu, et je ne réagissais même pas, je ne savais pas quoi faire de toute manière, j'étais paralysé, bloqué dans ma position initiale, et je me surpris même à lui rendre son contact avec tout autant de fougue avant de finalement me détacher. Je le regardais avec moi aussi, mais avec une expression horrifiée dans les yeux. Je voulais revenir contre lui, mais je ne savais pas comment amener la chose, en prime j'avais brisé le baiser, chose que je n'aurais du faire. Le pire dans cette histoire c'était que j'avais aimé ça, et que mon ventre me faisait de drôles de choses, mon cœur se serrait à la pensée que peut-être plus jamais je ne pourrais l'embrasser. Ses lèvres étaient tellement douces, sa main délicate, puis la fougue dont il avait fait preuve n'avait fat que me renforcer dans l'idée que je n'avais besoin que de lui dans ma vie pour être heureux jusqu'à la fin des temps. Je finis par faire quelques pas dans la position opposée à lui en me passant les deux mains dans mes cheveux et me les tira dans un geste rageur. Je me sentais mal, tiraillé entre deux choix, mais lequel était le bon ? Je ne savais plus, et je souffrais, et je ne voulais pas de ça. Je voulais être tranquille. Je finis par balancer mes deux bras sur le côté et ramasser une pierre au sol et la lancer dans le lac le plus loin possible. Je finis par entendre le bruit du caillou tombant dans l'eau et me retourna pile à ce moment là en le regardant droit dans les yeux. Cette fois-ci, je ne savais plus quoi faire, plus du tout. Alors je pris la parole en espérant trouver les bons mots sur le fil : « Tu as fais quoi là ? Pourquoi ?! J'ai …. RAH ! » Je finis par m'éloigner les mains dans les poches, mais plus mes pas m'éloignaient de lui, plus je me sentais mal, ma vie serait triste sans lui, je le savais et je ne le permettrait pas, je ne voulais pas de ça. J'avais besoin d'amour même si je ne le montrais pas, et d'ailleurs pourquoi m'avait-il embrassé ? Je ne savais même plus où j'en étais du coup et je commençais déjà à sentir les larmes me monter aux yeux. Je ne devais pas les laisser gagner, je ne devais pas me laisser gagner par la douleur de l'amour. Je devais lutter être plus fort que tout ça, mais comment face à l'intensité de tout ces sentiments contradictoires ? Je l'aimais autant que je le détestais de me faire du mal. Comment ? Je ne savais même plus, je ne voulais même plus savoir, tout ce que je savais c'était que je commençais à ne plus pouvoir contrôler tout ce que je ressentais, c'était la pire chose qui aurait pu m'arriver dans la vie, Souffrir à cause de l'amour, je blâmais tout cela en temps normal, alors pourquoi me laissais-je donc aller ? Je passais alors mes mains sur mon visage, en réfléchissant rapidement. Mais avant tout, je me retournais et courrais vers lui à toute vitesse avant de m'arrêter juste devant lui et de prendre son visage à deux mains et déposer mes lèvres à mon tour sur les siennes. Je laissais toute l'ampleur de mes sentiments véhiculer à travers ce baiser que je donnais à l'homme que j'aimais plus que plus ma propre vie. Je ne souhaitais jamais que cela ne s'arrête, mais il le fallait bien, surtout que je me retirais avec lenteur en glissant mes lèvres contre les siennes et me retourna afin de partir, j'avançais en le laissant comme ça, j'avais honte, je m'étais laissé aller, et ce n'était pas dans mes habitudes, si bien que je préférais le fuir plutôt que lui parler, surtout que j'avais eu mon quota de pleurs pour cette nuit. Lorsque je fus à bonne distance, je laissais les larmes couler sur mes joues et me mit à courir vers mon bungalow, comme un enfant. Je m'enfonçais dans mon antre et me dirigea vers mon lit avant de m’effondrer dessus et de pleurer comme si ma vie n'était rattachée qu'à cette fonction. L'une de mes plus jeunes sœur alertée par mes sanglots arriva à côté de moi et s'assit sur mon lit. J'en fis autant en la prenant dans mes bras et laissant mes larmes saumâtre couler dans sa chevelure brune. Sa présence me fit du bien et permit de me calmer. Je lui murmurais finalement d'aller se coucher d'une voix brisée et me glissa tout habillé sous ma couette, laissant mon mal me ronger de l'intérieur. Je savais pertinemment que j'allais passer une mauvaise nuit et que rien n'allait pouvoir m'en sortir. Liam allait hanter mes pensées, et que je le veuille ou non, je l'aimais. L'amour ne fait pas que du bien. L'expérience d'une passion peut-être extrêmement destructrice, douloureuse, et on peut mettre des années à se sortir de cette dépendance terrible - comme d'une dépendance à la drogue. Et je savais ce que ça faisait vu que j'avais plusieurs fois faillis y devenir dépendant jusqu'à arrêter jusqu'à la prochaine fois, d'ailleurs en ce moment, j'avais envie d'oublier, mais je savais que ce ne serait pas raisonnable, alors je restais là, et j'attendais que Morphée me fasse plonger dans le mondes des rêves. Je priais intérieurement Aphrodite de m'accorder la paix pour la nuit, mais c'était trop espérer. En fait j'avais envie de le rejoindre, et de l'embrasser, de glisser mes doigts dans les siens, mais il était trop tard, il devait vraisemblablement me détester en ce moment.
Sujet: Re: ZIAM ♥ « And I need you in my life. » Sam 4 Mai - 1:38
And I need you in my life.
Liam ne savait pas comment il était arrivé là, comme il avait pu perdre autant le contrôle de son corps alors qu’il n’était pas reconnu pour le faire souvent, voir jamais. Non vraiment il ne comprenait rien. Enfin … Il avait deviné que la haine qu’il avait ressentie pour Meredith était responsable de ce qui était arrivé. Mais jamais il n’aurait pu devenir que c’était les deux émotions intenses qu’étaient l’amour et la haine lui feraient perdre tout contrôle parce qu’il n’était pas habitué à les supporter en même temps ... Les lèvres collées à celles de Zeppelyn, Liam était ailleurs, perdu dans les limbes de la joie et de l’étonnement. Jamais il n’aurait un jour pensé embrassé le fils d’Arès alors de là imaginer que ce soit lui qui fasse le premier pas … C’était presque impossible pour lui. Son esprit comme ses pensées s’étaient arrêtés automatiquement en comprenant qu’il embrassait enfin l’homme qui avait volé son cœur, sans qu’il ne puisse rien faire pour se défendre. Il n’avait jamais vraiment aimé avant, bien sûre il avait déjà aimé mais pas autant, mais chaque fois, il avait tout fait pour que ça meurt dans l’œuf. Ne pas souffrir et risquer d’avoir le cœur brisé. Il n’avait pas une vie idéale pour l’amour après tout. Son père ne le laissait pas sortir et son corps était un peu plus malmené à chaque jour qui passait pour aimer et s’attacher. Il avait déjà assez du mal à ne pas pleurer chaque soir à cause de la douleur pour venir à vivre quelque chose d’autre. C’était surement par protection qu’il n’avait pas remarqué son amour pour Zeppelyn en restant aveugle. S’il avait eu toute sa tête, il aurait surement critiqué cette protection devenue inutile à ses yeux. Il avait bien vu que Zeppelyn n’était pas un être avec qui il risquait quelque chose de dangereux si ce n’était d’avoir le cœur brisé mais ce n’était pas nouveau à ses yeux. Enfin pas totalement. Donc il était là, à l’embrasser avec toute sa fureur et cet amour qui le rongeait sans comprendre quoi que ce soit d’autres que les lèvres de l’autre homme étaient douces et qu’elles avaient un gout. Le plus étrange fut pour lui quand il sentait que les lèvres contre les siennes lui répondre avec autant de fougue que lui. Sa peau venait à peine de commencer à frissonner car il sentait leurs lèvres se quitter, répandant un grand froid à l’intérieur de lui. Doucement Liam reprenait terre, son regard était plus horrifié qu’étonné par son audace et ce qu’il venait de faire. Ça n’aurait jamais du se produire, jamais … Pourtant c’était bien ce qu’il était arrivé. Il aurait donné tout pour faire machine arrière et ne jamais avoir posé ses lèvres sur celles à présent un peu trop rouge à son gout de son homologue. Une seule envie prenait place à l’intérieur de lui : Fuir et vite. Mais encore une fois, il ne réussissait pas à le faire. Ses pieds étaient comme figés dans le sol alors que son esprit faisait tout pour essayer de fuir Zeppelyn … fuir la douleur. Parce qu’il souffrait, énormément. Il avait tellement honte de son acte, allant jusqu’à oublier que l’autre homme l’avait répondu volontairement, tandis qu’il sentait la culpabilité tomber sur ses épaules, les affaissant. Pourtant malgré toute la douleur, il se sentait presque en paix avec lui parce qu’enfin il avait pu faire ce dont il rêvait depuis longtemps. Il n’était pas un être faible qui n’osait rien faire. Pour une fois, il avait osé. Pourtant Liam se rendait compte qu’il risquait de le payer durement son geste. Après tout, Zeppelyn était amoureux de Meredith et non pas de lui. Et ce n’était pas qu’un simple baiser qui allait changer ça. Il avait beau l’aimer de tout son corps, toute son âme si l’autre homme ne l’aimait pas parce que son cœur était déjà prit il n’aurait pas la force de l’affronter, les affronter. A cette pensée, son cœur, qui battait beaucoup trop fort pour être normal dans sa poitrine, se serrait douloureusement et des larmes montaient dans ses yeux. Et une glissait sur sa joue en le voyant faire quelque pas dans le sens opposé de Liam. C’était donc ça d’avoir le cœur brisé ? C’était encore plus douloureux que de se faire battre par son père, sentir sa ceinture marquer à sang sa peau entre tendre d’enfant. Aphrodite ne pouvait donc pas le laisser tranquille ? Liam essayait rageusement la larme qui coulait sur sa joue, la colère qui était presque partie de lui pour l’étonnement, revenait petit à petit dans son corps mais envers lui-même. Il se détestait … Déjà il ne s’aimait pas mais là encore, c’était pire à cet instant. Mais il avait presque trop l’habitude pour s’en soucier réellement. Il préférait largement se soucier de Zeppelyn qui n’était bizarrement pas partit loin de lui, ni même frapper. Il avait beau n’être pas une personne dont il se méfiait, Liam n’aurait pas été si Zeppelyn avait levé sur lui … mais non. Il rodait comme un animal prit au piège par un chasseur. Ce dernier devait être Liam mais était-il vraiment le chasseur alors qu’il peinait à retenir une seconde larme de couleur sur sa joue ? Il n’avait rien de menaçant, il était même faible. Quiconque voudrait venir à bout de lui n’aurait rien de plus à faire que venir par derrière et le tuer.
Liam n’était plus qu’une frêle créature parmi tant d’autres. Une frêle créature qui sentait son cœur se briser de plus en plus. Sentait son âme souffrir dans son corps où elle essayait de sortir pour fuir la douleur. Pourquoi sa mère aurait-elle voulu que ce moment arrive ? Jamais elle ne lui avait voulu du mal, bien du contraire depuis son arrivée dans le camp. Ce n’était pas son habitude mais la pensée que sa mère voulait peut-être lui apprendre quelque chose flottait dans son esprit. Ne pouvait-elle pas avoir pitié de lui et faire que tout ça se finisse vite ? Il en venait presque à supplier n’importe quel dieu pour le sortir d’affaire mais rien ne fonctionnait et c’était pire parce que Zeppelyn se tournait vers lui, le regardant droit dans les yeux. Liam déglutissait difficilement, sentant que sa gorge était nouée douloureusement. Le baiser lui revenait en tête ainsi que les sensations que celui-ci avait eues sur son corps. Zeus qu’est-ce qu’il aimait Zeppelyn … « Tu as fais quoi là ? Pourquoi ?! J'ai …. RAH ! » Dire désolé … C’était la première chose que Liam voulait dire mais il ne disait rien parce que sinon, il ne serait pas sincère. Il ne regrettait pas, pas du tout même. Il rêvait même de le refaire donc bon. « Je … » Non, il ne dirait rien parce qu’il ne voulait pas lui dire qu’il l’aimait. C’était déjà assez douloureux comme ça, les larmes menaçaient de couler un peu plus. Il se taisait et serrait les dents pour ne pas lâcher un petit sanglot. Des larmes quittaient ses yeux pour couler sur ses joues en voyant Zeppelyn s’éloigner comme si de rien n’était même si Liam pouvait sentir que quelque chose le bouleversait car il n’avait pas son allure assurée. Pourquoi est-ce que ça faisait si mal d’aimer ? Pourquoi devrait-il encore souffrir après tout ? Qu’avait-il donc fait pour mériter tant de souffrance ? Il en méritait bien mais pas autant … Il se sentait si faible en effaçant les larmes qui coulaient sur ses joues. Il devait faire honte aux enfants de Nyx mais il s’en fichait. Il avait si mal … C’était trop douloureux … Jamais il n’aurait du l’embrasser mais il n’avait pas pu résister. De toute manière, ce jour aurait du arriver. Liam n’était pas invincible avec ses sentiments et il avait beau les contrôler, elles dictaient sa vie depuis que Zeppelyn était rentré dans son cœur pour ne plus jamais en ressortir. Il était accro à lui, à sa vision, à ses sourires, … tout son être était attiré irrévocablement pour lui et rien n’y changera malheureusement. Liam aimait Zeppelyn … Alors qu’il combattait de plus en plus difficilement ses larmes, il voyait Zeppelyn courir vers lui. De peur d’avoir un coup de poing, il fermait les yeux mais ce n’était pas son poing qu’il sentait sur son visage mais de douces lèvres sur les siennes. Ses yeux s’entrouvraient de surprise avant de se fermer pour profiter du baiser que lui faisait partager Zeppelyn. Tout ce que Liam ressentait … Se pourrait-il que ses sentiments soient partagés ? Que l’homme qui l’embrassait puisse aussi l’aimer ? En tout cas, Liam sentait beaucoup trop de choses pour son bien-être dans ce baiser. Tellement que sa tête tournait. Ne posant pas ses mains sur le corps contre le sien, de peur de se rendre compte qu’il rêve car ça devait l’être vu qu’il ne l’aimait pas lui mais Meredith, Liam profitait quand même du baiser en y répondant un peu. Ce n’était que quand le baiser de respirer se faisait sentir que leurs lèvres se quittaient. Liam n’avait même pas besoin d’ouvrir les yeux pour savoir que Zeppelyn partait loin de lui. Il ne les ouvrait pas avant de ne plus entendre les bruits de ses pas et une fois le silence présent, un sanglot déchirait sa gorge. Les larmes commençaient à couler tandis que ses yeux restaient fermés. Il avait si mal … La douleur lui serrait la poitrine l’empêchant de respirer correctement tandis que tout son être semblait se briser petit à petit mais très douloureusement. N’ayant même pas le courage de rentrer dans son bungalow, et terrasser par la douleur, Liam s’effondrait sur le sol en pleurant à chaude larme. Son être entier était si froid en dehors de ses larmes qui le brulaient … C’était la première fois qu’il sentait un changement de température. Il ramenait ses jambes contre son torse, dans la même position que Zeppelyn avant qu’il ne commence à pleurer … Ce rappel aux larmes de l’autre homme augmentait les siennes parce qu’il pensait que c’était de sa faute. Tout ce qui s’était passé était de sa faute. Liam sentait son corps souffrir à cause de ses larmes, ses poumons étaient devenus rapidement en feu et son corps tremblait de froid et aussi à cause des sanglots. Il n’arrêtait de pleurer qu’en sentant une petite main sur son épaule et levant la tête, croisait le regard d’une de ses demi-frère. Il n’opposait même pas de résistance quand le petit garçon essayait de se lever, l’aidant même. Il continuait de pleurer alors qu’il regagnait son bungalow avec la main de l’enfant dans la sienne. Liam se couchait dans son lit après avoir recouché son demi-frère. Ses larmes n’avaient pas cessé et quand un sanglot plus fort que les autres, qui risquaient de réveiller les endormis, quittait sa gorge, il se mordait la lèvre inférieure à sang. La douleur revenait en double dans son corps mais heureusement pour lui, le petit garçon l’avait entendu pleurer et l’avait rejoint dans son lit. Liam n’avait pas refusé sa proposition de dormir avec lui, il lui laissait un peu de place dans son lit pour dormir en essayant de se calmer, sans grand succès. « Il t’aime tu sais ? Il a juste peur… » Un sanglot plus grand quittait sa gorge et ses larmes redoublaient. Il ne disait rien, ça ne servirait à rien de toute manière et il n’avait aucune envie de lui demander comment il savait tout ça. Alors que le petit garçon dormait dans ses bras, Liam observait un point invisible devant lui tandis que des larmes continuaient de couler. Il se sentait vide … Son cœur n’était plus que le muscle qui le tenait en vie, il ne battait plus par sentiment. Il n’était plus qu’une coquille vide … Mais pourtant, son être continuait de désirer le fils d’Arès qui devaient surement s’être endormi contrairement à lui. Liam essayait une dernière larme avant de soupirer pour effacer la douleur de son cœur brisé en mille morceaux. Même vidé, Liam continuait d’aimer Zeppelyn plus que n’importe qui et que sa propre vie… ”