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Sujet: ZIAM ♥ « I avoid you ... but can you catch me ? » Dim 5 Mai - 13:00
I avoid you ... but can you catch me?
Liam allait mal, c’était le moins qu’on pouvait dire. Ses yeux étaient rouges d’avoir trop pleuré tandis que son teint était plus pâle que d’habitude, beaucoup plus. Et c’était sans parler de ses yeux où brillaient d’habitude une lueur de curiosité qui était devenu aussi froid que la mort elle-même. Hadès lui-même n’aurait surement pas réussi à faire perdre toute vie dans les yeux bleus qui étaient intéressés par tout ce qu’il se passait. Il faisait même peur à voir pour chaque personne qui arrêtait son regard sur lui. Bizarrement il n’était plus invisible surement par sa présence maladive. On aurait pu croire qu’il était mort s’il restait couché sans bouger tellement son teint ressemblait à ceux des cadavres que certains avaient déjà vu. Personne ne savait ce qui était arrivé pour rendre Liam aussi mal mais au fond, beaucoup s’en fichait. Ils s’intriguaient, c’était vrai, mais ils s’en fichaient. Personne n’avait une vie facile donc ils n’avaient pas à s’apitoyer sur son sort alors qu’il avait déjà vingt ans après tout. Et c’était à lui de protéger les enfants de son bungalow après tout et non le contraire. Pourtant c’était parce que le demi-frère avait qui il avait dormit l’avait poussé à sortir, à aller manger voir s’entrainer et ne pas continuer à pleurer … même si plus aucune larme n’avait coulé un peu avant le lever du soleil, un peu avant que sa mère décide de se retirer après avoir assisté à la souffrance d’un de ses fils. C’était en sentant sa petite main sur son bras qu’il avait décidé de sortir de son lit, il devait être fort pour lui après tout. Donc ce n’était pas vraiment par volonté qu’il était sortit affronter le regard des autres tout en faisant la seule chose qu’il était capable de faire : Eviter Zeppelyn. C’était la seule chose qui occupait son esprit alors que son être le pleurait encore malgré qu’il n’ait plus de larme pour le faire. Plusieurs fois ils l’avaient croisé, maudissant tous les dieux qu’il connaissait en seulement quelques secondes, pour se détourner et partir presque en courant. Il maudissait en particulier Aphrodite et le fait qu’elle l’avait rendu tellement amoureux que son cœur ne battait qu’en voyant Zeppelyn d’après lui. A chaque fois qu’il le voyait, il était tiraillé entre son amour et la peine qu’il ressentait. Il avait même les larmes qui lui montaient aux yeux. Il l’aimait vraiment plus que tout. Liam s’était retenu très difficilement de courir vers lui pour le supplier de lui dire quelque chose même quelque chose de douloureux à entendre, courir vers lui pour glisser même un instant ses doigts sur la peau douce de Zeppelyn même s’il devait recevoir son poing dans le ventre, courir vers lui pour l’embrasser à en oublier où ils étaient et que tout le monde pouvait les surprendre. Mais il n’avait rien fait, il s’était détourné à chaque fois le cœur gros. Plusieurs fois, il avait cru croiser le regard de l’autre mais dès qu’il avait cette impression, il se dépêchait de partir pour ne pas faire de conneries qu’il pourrait amèrement regretter tout le reste de sa vie. Pourtant plus il l’évitait plus il avait mal et son envie d’aller le rejoindre grandissait en lui. Même son entrainement avait failli mal finir à cause de son état et de son esprit qui déviait toujours vers Zeppelyn malgré lui. Plusieurs fois il avait évité des coups d’épée d’un cheveu alors que d’habitude rien ne l’atteignait, il avait même été blessé par un autre demi-dieu qui s’était bien sûre excusé mais ça ne changerait rien. Si son demi-frère n’avait pas été là, Liam serait rentré dans le bungalow afin de se soigner lui-même avant de se coucher dans son lit pour y mourir doucement mais il avait été là donc l’avait obligé d’aller à l’infirmerie pour aller se soigner. Ça n’avait pas été facile de se laisser se soigner vu qu’il n’osait pas montrer son corps et que la blessure recouvrait une plus petite et pas très loin d’une profondément ancré dans sa chair. Il avait difficilement supporté le regard de son demi-frère qui hésitait entre regarder la cicatrice qui ornait la peau si blanche de Liam et regarder seulement son visage. Liam n’avait rien fait pour l’obliger à lever les yeux de toute manière. Il savait que même s’il voyait sa cicatrice, il n’en dirait rien du tout. C’était une personne de confiance et il avait besoin de quelqu’un pour ne pas faire de bêtise comme fuir ailleurs et se laisser mourir. Parce que si l’enfant n’avait été à ses côtés, il n’aurait rien fait pour s’en sortir alors que tout le monde pouvait voir que Liam pourrait avoir très facilement le dessus s’il ne voulait pas faire quelque chose. Mais non, il l’écoutait ce qui montrait malgré sa douleur son envie de vivre. Il n’avait pas vaincu d’éléments difficiles, dont personne ou peu en ont entendu parlés dans le camp, pour se laisser mourir seulement par amour.
Bien sûre c’était vrai qu’il en avait vraiment envie, ne plus croiser les yeux verts qui le faisaient souffrir … Mais non, il résisterait. Une petite grimace se formait sur son visage quand le désinfectant roulait sur sa chair mise à vif, brûlant un peu plus son être déjà meurtri. Pourtant la douleur n’était moindre en comparaison de ce qu’il ressentait depuis hier et même quand son père le battait. Ce n’était rien du tout. Alors qu’on avait fini par le soigner, on lui demandait d’attendre un peu avant de bouger. Liam suivait le conseil en faisant remarquer à son demi-frère qu’il était déjà l’heure d’aller manger. L’enfant allait faire un commentaire mais le regard dur de Liam le stoppait. Il avait beau aller mal, il restait son chef de bungalow et il avait décidé qu’il ait mangé. En voyant son regard hésitant, il soupirait en disant qu’il irait manger lui aussi quand il pourrait sortir de l’infirmerie. Quand les pas du petit avait disparu, signe qu’il l’avait écouté, Liam se couchait en sentant un petit tiraillement avec sa nouvelle blessure, sa future cicatrice, en soupirant pour essayer de se vider l’esprit mais ça ne fonctionnait pas parce qu’il revoyait à nouveau ce qu’il s’était passé la nuit dernière. C’était toujours la même chose, lui embrassant Zeppelyn qui, alors qu’il partait, revenait l’embrasser pour à nouveau partir et ne plus revenir. Alors qu’il se repassait le deuxième baiser dans son esprit, le faisant souffrir un peu plus à chaque seconde, il semblait enfin se souvenir que Zeppelyn lui avait répondu dans le premier baiser. Pourtant Liam se souvenait parfaitement que le corps de l’autre s’était stoppé dans une position de profond étonnement. Mais malgré tout, les lèvres de l’autre homme avaient répondus contre celles de Liam qui n’avait rien remarqué tellement il s’étonnait de son geste. A en bien réfléchir, il pourrait croire que Zeppelyn avait agit par réflexe alors qu’il savait pertinemment que c’était le fils de Nyx qui l’embrassait et pas … enfin soit. Non ce n’était pas normal, quelque chose clochait. Mais comment expliquer qu’il l’ait embrassé une deuxième fois après tout ? La pitié ? La colère ? … L’amour peut-être ? Non, il ne devait pas se leurrer et ce n’était certainement pas l’amour qui l’avait conduit à l’embrasser une deuxième fois. Retenant un soupire, Liam arrivait à chasser ses pensées en fermant les yeux pour se reposer un peu avant de s’endormir sans qu’il ne le remarque. Son corps avait besoin de repos après tout … C’était une des personnes de l’infirmerie qui le réveillait en lui disant que s’il voulait manger, il devait se dépêcher car il était déjà en retard. Il n’avait pas particulièrement envie de le faire mais il l’avait promit donc il se levait un tout petit peu difficilement de son lit pour se remettre sur ses jambes et se diriger vers le réfectoire qui devait être vide. Il avait raison parce qu’il restait une deux personnes en train de se parler qui parlait en se chuchotant. Arriver devant la table où il mangeait habituellement, il se laissait tomber sur sa place en prenant quelque chose à manger sans vraiment choisir. Il avait faim, il avait envie de se remplir l’estomac rester vide depuis hier soir et pas faire le difficile. Alors qu’il venait de finir de manger, il remarquait qu’il était à présent seul dans le réfectoire. Ça ne le gênait pas plus que ça, il devait se l’avouer. Alors qu’il allait se lever, il sentait son instinct s’agiter en lui disant de partir et vite. Mais il n’avait pas été aussi rapide qu’il pouvait l’être en se retournant, après s’être levé, pour aller vers la sortie car il voyait la personne qu’il avait évité toute la journée rentrer. Il était coincé parce qu’il n’y avait qu’une sortie et que Zeppelyn était devant … et ce dernier semblait l’avoir remarqué. Son cœur battait à nouveau trop vite dans sa poitrine et amorçait un mouvement pour se reculer, malgré la distance qui le séparait de l’autre homme, en le voyant faire un pas vers lui. Il ne voulait pas lui parler, encore moins être seul avec lui. Son regard essayait de chercher un endroit de fuite pour tomber sur une fenêtre assez grande laisser ouverte tout en regardant du coin de l’œil sur Zeppelyn tentait quoi que ce soit. Autant le fils d’Arès pouvait être rapide autant lui pouvait être agile donc fuir rapidement. Il essayait de cacher ses mains qui tremblaient sous l’émotion de voir Zeppelyn non loin de lui. Il espérait vraiment que la peur qui irradie son être ne puisse pas être vue par l’autre homme dans ses yeux parce que ça en serait fini pour lui. Tentant de garder son calme il disait d’une voix pas très haute pourtant « Je n’ai pas envie … de parler de ce qu’il s’est passé hier donc pourrais-tu me laisser passer … s’il te plait ? » Malgré son ton plus ou moins calme, on voyait bien que Liam combattait difficilement ses larmes. Il n’avait aucune envie de partir mais il ne voulait pas affronter Zeppelyn … il n’en avait pas la force après tout …”
Sujet: Re: ZIAM ♥ « I avoid you ... but can you catch me ? » Dim 5 Mai - 18:05
You're all I ever wanted, I didn't see how it could change, that something was missing until today.
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« I avoid you ... but can you catch me ? »
La nuit fut affreuse, je n'ai pas réussis à trouver le sommeil, me retournant sans cesse dans mon lit afin de trouver la position la plus confortable sans parvenir à la trouver, si bien que j'avais finis par mettre ma tête sous mon oreiller et me laisser aller aux larmes qui s'étaient remises à rouler sur mes joues. La rédemption pour moi n'était pas arrivée, et les dieux n'avaient pas été cléments avec moi, raison de plus pour ne pas les aimer, du moins je comprenais que mon père n'ait rien pu faire vu qu'il ne fait que casser la gueule des autres, mais Héra, Aphrodite, Déméter, Apollon ou encore Éros auraient pu faire un effort, mais non, rien du tout, juste le désespoir et les larmes. J'en voulais à la terre entière de ne pas avoir eu le courage nécessaire pour rester et lui dire clairement les choses telles qu'elles étaient. Mais je n'en avais pas eu la force, parce que j'avais peur de l'amour et de ce que ça voudrait dire. Souffrance, était la chose qui allait souvent avec ce mot, et j'en avais marre de souffrir, alors je m'éloignais de tout ce qui avait attrait à l'amour. C'était pour cela que dans mon entourage je n'avais pas énormément de monde, je voulais m'éloigner des autres pour éviter de les laisser entrer dans ma vie et tout foutre en l'air, déjà que j'étais loin d'être stable psychologiquement parler, si l'on en rajoutait, ça risquait d'être beau à voir le résultat, ironique quand tu nous tiens. Mais même de telles pensées ne parvenaient pas à me faire sourire. Je n'avais que la tristesse et la mélancolie. Je ne sortais même pas de mon lit pour faire mes tâches, quel mauvais chef de bungalow je pouvais faire, mais je n'en avais rien à faire. De toute manière ils étaient grands et savaient se débrouiller seuls, alors autant faire des simulations si jamais je venais à disparaître du jour au lendemain, ou même quand je partirais l'année prochaine vu que j'aurais environ vingt-deux ans vu que personne ne connaissait ma date d'anniversaire, pas même Dakota vu que l'on lui avait mentit sur moi. En pensant à tout cela, je ne fis qu'accentuer ma peine, je finis par sangloter à moitié en étant tout seul dans mon bungalow personne ne pouvait me surprendre entrain de pleurer. Il fallait que je me sorte de cette léthargie, mais l'envie m'en manquait, si c'était pour ne pas supporter de le voir, cela ne servait à rien, pourtant il fallait que j'aille lui parler, afin que l'on s'explique à propos de ce qui s'était passé dans la nuit, parce que je ne voulais pas rester sans réponses, il m'avait embrassé, déjà cela voulait dire qu'il n'était pas hétérosexuel, j'avais donc mes chances, même plus que cela vu que nous avions échangé deux baisers. Finalement, je sortis mon corps de ma couverture, comme je ne m'étais pas déshabillé, mais comme j'avais décidé d'aller me défouler, je me disais que ça ne servirait à rien de me laver maintenant. J'enlevais néanmoins mon t-shirt et le mis sur mon dos comme je le ferais avec une serviette en me dirigeant vers le terrain d'entraînement qui était libre dans un périmètre assez éloigné des autres, au moins personne ne verrait ma tête de zombie et mes yeux rouges à force d'avoir pleuré. Aller frapper quelque chose me permettrait de me changer les idées et de me sentir un peu mieux dans ma tête, dès que quelque chose n'allait pas, c'était ce que je faisais, autant pour aller mieux, que pour me muscler, même si pour ce dernier point je n'en avais pas énormément besoin vu les heures passées en ce lieu à suer des grosses gouttes et dépenser mon surplus d'énergie comme chaque demi-dieu l'avait à cause de notre moitié divine.
Un coup vola en direction de mon punching-ball, les poings bandés. Un second fila tandis que je le faisais avec mon pieds en le donnant avec le coup de devant. Je finis par me mettre en position d'attaque et envoya plusieurs crochets qui atteignirent tous mon sac de frappe, cela faisait déjà environ une bonne heure que je me défoulais de cette manière, je ne savais même pas si le repas de midi avait sonné, et je m'en fichais, mon second prendra ma place dans le bungalow afin de gérer les autres enfants d'Arès, moi je n'avais qu'une envie éclater la tête de la première personne qui se permettrait de venir m'emmerder. Je finis par laisser tout cela en plan et décida de prendre mon fusil qui était au sol et alla chercher la machine à ball-trap afin de m'entraîner au tir sur cibles mouvantes, chose que je fis rapidement, première balle, elle atteignit immédiatement l'objet volant. Je rechargeais mon arme en quelques secondes d'un geste expert à force d'avoir été effectué et tira sur la seconde qui filait quelques millièmes de secondes après, je n'avais rarement besoin de viser, pourtant cette fois-ci j'avais du le faire. En réalité je n'arrivais même pas à me concentrer plus que quelques migrantes, et cette impressions ne me quittait plus depuis ce matin. J'attrapais alors mes affaires et me mis à courir en direction de la plage, je finis par enlever touts mes affaires et les laisser dans un coin caché afin que personne ne me les prenne pour me faire une farce – non je ne visais pas du tout les enfants d'Hermès. Désormais simplement vêtu d'un caleçon, je trempais mes deux pieds dans l'eau, et attendit que les vagues me lèchent la peau, une fois habitué à la température, je me mis à courir en direction des fonds marins et partis à la nage pour aller le plus loin possible, je n'aimais pas spécialement nager, mais l'eau froide me foutait une grande claque, et c'était largement suffisant pour me faire réfléchir à quelques trucs. On voyait clairement mon côté hyperactif et ça me faisait du bien de me défouler, je finis par faire plusieurs allés retours de la plage jusqu'à la limite de la propriété de la colonie, ce qui faisait environ un kilomètre de nage à chaque fois, même si je n'y allais pas forcément hyper vite, j'arrivais à maintenir un rythme assez rapide, je continuais pendant quelques heures si bien que dix-sept heures arrivèrent sans que je ne vois le temps passer. Je finis par revenir prendre mes affaires et me balader en boxer trempé dans la colonie sans que cela ne provoque la moindre gêne chez moi, bien que chez les autres je n'en dise pas autant. Je finis par me diriger dans mon bungalow pour prendre des affaires propres pour ensuite aller me doucher. Une fois cela fait, il était environ dix-huit heures, si bien qu'il me restait encore une heure avant d'aller manger, une heure où je ne savais que faire, si bien que je me mis à espérer que Liam passerait dans les environs pour que j'aille lui parler, mais c'était vain, je ne l'avais pas vu une seule fois quand j'étais au terrain d'entraînement, le reste je ne savais pas trop. Si bien que je décida d'aller dans mon bungalow pour écouter de la musique en compagnie de mes plus jeunes frères et sœurs, il fallait d'ailleurs que j'aille voir Dakota pour un futur petit duel à l'épée, j'aimais bien escrimer avec elle, c'était quelque chose qui nous rapprochait, et qui nous permettait de discuter tranquillement – ou presque. Mais avant tout cela, j'avais quelque chose à aller faire, si bien que je donnais la responsabilité au plus vieux après moi avant d'aller me diriger vers la frontière de la colonie, j'aimais bien aller voir par là-bas, bien entendu j'étais armé de mon fusil au cas où les choses tourneraient mal, mais je n'avais pas de soucis à me faire avec Peleus, le dragon chargé de protéger la toison d'or, oui la vrai, celle de Jason, elle permettait de renforcer les limites magiques de la colonie afin d'éviter aux créatures mythologiques néfastes d'entrer. J'adorais plonger mon regard dans les mailles dorées de la toison, cette vision m’apaisait, et avait le don de me calmer, mais même cela n'arrivait pas à me sortir l'homme que j'aimais de la tête et du cœur. Je finis par me relever, la conque avait sonné depuis déjà un bon moment, et je n'étais pas allé à table, de toute manière je n'avais pas faim, et je ne mangeais pas énormément en temps normal, donc ce n'était pas un problème. Mes pas étaient lents, je portais toute ma misère à bout de bras. Je me revoyais déposer mes lèvres sur les siennes et rien que cette vision me fit mal au cœur, je ne savais pas pourquoi, mais c'était ainsi. Je m'approchais du réfectoire et je le vis prêt à sortir, pourtant j'avançais, il était temps que l'on parle, même si ça me terrorisait, je ne voulais pas me torturer, autant régler les choses une fois pour toute, que je lui avoue tout de but en blanc, et au moins personne ne souffrirait. « Je n’ai pas envie … de parler de ce qu’il s’est passé hier donc pourrais-tu me laisser passer … s’il te plaît ? » Et c'était bien dommage, je restais là et ne bougeait pas, je voyais bien qu'il cherchait une issue, mais je ne le laisserais pas s'en aller, j'en avais marre de cette sensation de mourir chaque jour de ma vie pour lui parce qu'il n'était pas à mes côtés comme mes sentiments le voulaient. Je secouais légèrement la tête en retenant un soupire de dépit et finit par avancer vers lui. Je voyais ses yeux pleins de larmes, mais je ne devais pas renoncer, je devais tout lui dire, même si ça lui faisait mal, ou si ça m'en ferait plus tard. « C'est dommage parce que moi si j'en ai envie. » Je finis par croiser les bras sur mon torse qui était nu et laissait apparaître mon tatouage sur mon pectoraux droit, celui dans ma nuque l'était également mais vu de dos. Je m'arrêtais face à lui et finit par planter mon regard dans le sien, même si je faisais le fier, au fond de moi je ne pouvais m'empêcher de sentir mon cœur saigner, il le savait, que je n'étais pas comme ça au fond, alors je laissais tomber mes barrières pour qu'il me voit tel que j'étais, faible, et en besoin d'affection perpétuel. « Tu ne m'as pas répondu hier, pourquoi tu m'as embrassé ? Si tu me réponds pourquoi, je te dirais probablement mes propres raisons qui m'ont poussé à en faire de même ... » Voilà un deal que j'étais prêt à honorer. En ce moment même j'avais énormément de choses que j'avais envie de faire, me serrer contre lui afin de l'embrasser langoureusement tout en glissant l'une de mes mains dans sa nuque et l'autre dans son dos pour le tenir près de moi, entrelacer mes doigts dans les siens dans une douce étreinte. Je ne savais pas bien pourquoi je ne le faisais pas, moi qui préférais l'action à la parole, mais dans le cas présent, agir m'était impossible, peut-être parce qu'il était question du garçon qui me faisait chavirer à chaque regard, d'ailleurs je me demandais comment cela se faisait que je sois toujours debout alors que j'avais du mal à ne pas trembler en sentant son regard bleu posé sur moi.
Sujet: Re: ZIAM ♥ « I avoid you ... but can you catch me ? » Dim 19 Mai - 17:14
I avoid you ... but can you catch me?
Quelle mauvaise idée Liam avait eu de tenir sa promesse en venant manger au réfectoire. Non jamais il n’aurait du faire cette promesse à son demi-frère, il aurait du se priver à manger comme il l’avait déjà tant fait avant. Il aurait du rentrer dans son bungalow et se rouler en boule dans son lit avant d’observer un point invisible devant lui pour essayer d’oublier un minimum l’homme qui hantait ses pensées et qui se tenait devant lui … Il n’avait pas la force nécessaire pour affronter l’homme en face de lui et encore moins oser avouer ses sentiments. Il n’était pas prêt. La seule chose qu’il pouvait faire était de ne pas fondre en larme en sentant son regard sur lui. Non mais cela aurait été la pire chose à faire Il était tellement occupé à ne pas pleurer que son envie de fuite ne prenait pas le dessus en le voyant approcher. Enfin il avait reculé de quelques pas pour garder une distance nécessaire entre lui et Zeppelyn. Il n’aurait pas résisté, il le savait, de le sentir trop près de lui. Il aurait été se coller à lui avant de poser sa tête dans son cou pour respirer son odeur avant de l’embrasse doucement en dessous de l’oreille. Ou alors il aurait pu s’approcher et poser ses lèvres sur les lèvres qui le tentaient toujours autant voir plus à chaque instant … Mais non, il ne devait rien faire. Il devait seulement retenir ses larmes … Liam sentait la présence du mur à quelques centimètres de son dos et préférait ne pas s’y coller parce qu’il voulait toujours avoir la possibilité de fuir et le plus rapidement possible. Donc il essayait de rester debout en récupérant les dernières forces mentales encore présentes parce que la nuit qu’il avait vécu l’avait épuisé aussi bien mentalement que physiquement. Par Zeus qu’est-ce qu’il l’aimait fort … plus que tout au monde même. Non ce n’était vraiment pas une bonne idée de venir manger … Et quand il lui demandait poliment de le laisser partir, Liam maudissait son habitude de tenir ses promesses. Zeppelyn n’avait pas du tout l’envie de le laisser passer vraisemblablement. Malheureusement. Son esprit semblait revenir petit à petit à lui alors sa recherche d’une fuit reprenait mais son esprit dérivait toujours vers le cours de Zeppelyn. Son regard se fixait péniblement à hauteur du visage de Zeppelyn après avoir trouvée une petite issue pour ne pas observer avec envie et désir le corps qu’il aimait tant et qu’il avait rêve de pouvoir toucher autant qu’il le voudrait. Liam aurait du être habitué à voir l’homme qu’il aimait torse nu vu qu’il n’était pas pudique pour un sous mais voir le corps aimé torse nu lui prodiguait toujours des vagues de plaisir qu’il arrivait à cacher, heureusement. Pourtant, et malgré lui, son regard parcourait un cours instant sur le corps face à lui et plus particulièrement le tatouage sur le torse de Zeppelyn. Personne ne le savait mais il adorait les tatouages depuis presque toujours. En quelque sorte lui aussi en avait avec ses cicatrices mais à ses yeux ce n’était pas beau à ses yeux. Liam se souvenait des nombreuses fois où il avait voulu retracer les contours des tatouages de Zeppelyn, il avait déjà observé celui sur la nuque de l’autre homme, avec ses doigts lentement pour faire frissonner la peau sous ses doigts. En voyant Zeppelyn secouer légèrement la tête, Liam reprenait terre et la tristesse qu’il avait réussie à laisser de côté reprenait place dans sa poitrine, la compressant douloureusement. Les larmes lui brulaient un peu les yeux mais il n’avait pas la force de les faire partir. Il devait donc seulement trouver le courage nécessaire pour rester debout et ne pas se coller contre le mur pour avoir un appui extérieur … ou encore avoir le courage de ne pas craquer et faire des choses qu’il regrettera en plus du baiser qu’il lui avait donné la nuit. « C’est dommage parce que moi si j’en ai envie » Liam le fusillait un peu du regard sans vraiment le remarquer. Saleté de côté têtu. Il n’avait pas envie de parler de cela. Il n’avait vraiment mais vraiment pas envie. Aller dans son bungalow et se rouler en boule en essayant de ne pas pleurer était ce qu’il voulait faire. Il détournait les yeux en le voyant croiser les bras et il regrettait vite de remettre son regard sur l’autre homme quand leurs regards se plongeaient dans celui de l’autre. Un léger frisson le parcourait tandis que son cœur venait de rater un battement. Pourquoi devait-il tant souffrir ? Qu’avait-il fait pour mériter ça ?
« Tu ne m'as pas répondu hier, pourquoi tu m'as embrassé ? Si tu me réponds pourquoi, je te dirais probablement mes propres raisons qui m'ont poussé à en faire de même ... » Pourquoi il l’avait embrassé ? Il voulait vraiment le savoir ? Liam soupirait en se passant une main dans les cheveux tout en évitant le regard de Zeppelyn. Il n’avait pas envie de lui dire même si c’était trop lourd à garder. Il sentait tellement le besoin de lui dire qu’il l’aimait plus que tout et que sa vie avait bien plus d’importance que la sienne. L’envie de le prendre dans ses bras en cachant sa tête dans sa nuque le tiraillait aussi. Liam devait avouer que Zeppelyn était juste dans son marché et ça aiderait Liam à tourner la page surtout s’il venait à lui dire qu’il l’avait fait seulement sur un coup de tête. Au moins il saura qu’il ne doit pas espérer sans aucune raison valable. Parce que oui, il espérait qu’il puisse l’aimer, lui le garçon que personne ne remarquait. Il espérait qu’un jour il pourrait sentir les bras puissants entourer sa taille avant qu’il ne lui murmure d’une voix douce qu’il l’aime. Retenant un soupire, il disait « Je … » Là un soupire n’avait pas pu être retenu alors qu’il se mordillait la lèvre inférieure. Sans se rendre compte, il s’assoyait sur le banc en évitant encore et toujours le regard de Zeppelyn sur lui. Il se sentait faible et sentait ses doigts trembler un peu, les serrant donc en poing pour cacher ce tremblement. « Peut-être parce que tu es plus pour moi qu’un simple ami … » Voilà, il avait osé commencer à parler même s’il n’avait pas encore réussit à lui dire vraiment ce qu’il ressentait. Mais personne ne pouvait dire qu’oser avouer son amour qu’on pensait à sens unique était une chose à sens unique. Penser que dès qu’on osera mettre les mots sur le baiser qu’on avait volé sur un coup de tête finirait par rompre tout contact avec l’être qu’on chérissait le plus n’aidait pas non plus. Son cœur se serrait douloureusement dans sa poitrine à la simple pensée que Zeppelyn pourrait le rejeter, se moquer de lui voir l’humilier devant tout le monde. Une chose était certaine, il ne supporterait pas d’être rejeté par Zeppelyn. Il ne supporterait jamais de sentir le regard haineux de l’autre homme sur lui. Il ne se donnerait pas la mort, c’était certain, mais il aurait à coup sûre du mal à avancer. Il n’était pas dans le genre à se donner la mort pour une blessure spirituelle, il n’avait pas affronté autant de choses pour se donner la mort même si c’était particulièrement difficile. Un silence avait prit place avant que Liam dise d’une petite voix, un peu trop basse pour que Zeppelyn puisse l’entendre correctement « Je t’ai embrassé parce que … parce que je t’aime » Voilà c’était dit mais au vue du regard de l’autre homme, il n’avait pas du entendre ce qu’il disait. Regardant à nouveau le sol, il disait plus fort et clairement « C’est parce que je t’aime » Voilà, la bombe avait été larguée et il n’osait même plus lever les yeux. Observer ses mains était bien plus passionnants pour lui. Il devait dire quelque chose parce qu’il ne supportait pas le silence qui prenait place « Je comprendrais si ce n’est pas réciproque. Comment pourrait-on m’aimer alors que je suis invisible ? » Un rire forcé quittant sa gorge avant qu’il ne se prenne la tête entre ses mains. Dire qu’il regrettait d’avoir dit ses sentiments serait mentir parce qu’un poids énorme semblait s’être soulevé de ses épaules. Il semblait pouvoir respirer un peu plus facilement même si ce n’était que pour un petit moment. Il n’oubliait pas que Zeppelyn était à moins de deux mètres de lui et que son regard était posé sur lui. « Dis quelque chose, s’il te plait » Liam détestait le silence qui était présent dans la pièce qu’il se levait pour regarder Zeppelyn dans les yeux … durant quelques secondes avant de se détourner. Il avait osé lui dire ses sentiments mais il sentait quand même la crainte d’être rejeté dans sa poitrine. C’était d’une voix un peu brisée et craintive qu’il disait « Ou finalement, non ne dis rien. J’ai comprit … » Ou pas mais pour lui, cette amour n’était pas réciproque. Se détournant un peu, il se décidait de sortir de l’endroit pour aller dans son bungalow et se refermer sur lui ... ”
Sujet: Re: ZIAM ♥ « I avoid you ... but can you catch me ? » Dim 19 Mai - 22:18
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« I avoid you ... but can you catch me ? »
A croire que tout chez Liam m'attirait, autant son côté effacé que je trouvais particulièrement attachant que sa carrure douce mais robuste à la fois. Le bleu de ses yeux me donnait envie de me plonger dedans, et me rappelait délicatement la couleur de l'eau que l'on trouvait sur la plage de la colonie, et également l'un de mes sports préféré, la natation. Le brun de ses cheveux qui me rappelait le chocolat que j'adorais manger, mais je ne doutais pas non plus du côté soyeux qu'ils pouvaient avoir, plus le temps passait plus j'avais envie de glisser ma main dedans et de déposer mes lèvres sur les siennes. Ses lèvres, mes dieux, j'aurais pu passer des heures à les contempler, à imaginer leur douceur que j'avais eu la chance de sentir la nuit passée. Son visage pâle me faisait également penser à la pureté de ce garçon que je voyais à travers ses expressions, que j'aurais aimé pouvoir y lire le bonheur plutôt qu'un regard fuyant. Bien entendu je n'aimais pas que son physique, même si cela jouait énormément, mais j'avais avant tout été subjugué par son caractère. Je voyais un garçon introvertis, qui avait peur de s'ouvrir aux autres, toujours à chercher la solitude et à ne pas se mettre en avant, mais qui malgré tout ça était d'une gentillesse à couper le souffle et par dessus tout il adorait faire rire les autres afin d'effacer leur tristesse mais lui restait toujours en retrait. Tout mon contraire, mis à part le fait qu'on aimait pas trop se dévoiler aux autres. Lui le froid de la nuit, moi la chaleur de l'adrénaline. Lui la pâleur de la lune, moi le bronzage du soleil. Deux opposés mais pourtant je n'arrivais pas à me dire que je pourrais être heureux tout en étant loin de lui. Je l'aimais, de tout mon cœur, et malheureusement c'était entrain de me tuer à petit feu et même si j'essayais de l'éloigner de moi, tout me rapportait à lui comme si nous étions aimantés l'un vers l'autre. Ou du moins moi vers lui. L'amour, ça n'avait jamais été pour moi, pourquoi dire ça ? Rien qu'à voir mon ancienne relation avec Meredith, et mes multiples conquêtes, je n'avais jamais réussis à m'installer durablement, plus par peur de souffrir qu'autre chose, alors je faisais taire ce que je ressentais à chaque fois, pourtant cette fois-ci cela m'était impossible. Je n'arrivais pas à ne pas l'aimer, c'était comme demander à un chat de ne pas dormir, on n'y arrivait généralement pas.
Mais pourquoi lui avais-je donné ce défi ? Je n'arriverais jamais à lui dire tout ce que je ressentais, quand bien même me répondrait-il, que ferais-je ? J'en n'avais aucune idée, sur ce coup là, j'avais laissé mon impulsivité prendre le dessus sur mon cerveau, quelle idiotie. Je finis par voir que Liam n'en menait pas large non plus, il soupirait tout en se passant une main dans les cheveux, signe qu'il se mettait à stresser, oui, j'avais même poussé le vice à essayer de deviner ses états d'âmes rien qu'avec les mouvements qu'il effectuait. « Je … » Aucun retour en arrière possible maintenant, tout allait se dérouler maintenant. Soit nous nous déchirons l'un l'autre soit on s'embrassait à nouveau tout en s'avouant, ou alors je le faisais et il me repoussait, tant de scénarios possibles et j'aurais tant aimé qu'il n'y en ait qu'un seul, mais ce n'était pas réalisable. Liam finit même par s'asseoir sur le banc derrière lui tout en se mordillant la lèvre inférieure qui finirait pas devenir écarlate et gercée s'il continuait sur cette lancée là. « Peut-être parce que tu es plus pour moi qu’un simple ami … » Mon cœur loupa un battement. Je craignais d'avoir mal entendu ou même avoir imaginé sa voix disant cela, je ne comprenais même plus et j'étais perdu, j'avais simplement la bouche entrouverte tout en le regardant. Était-ce la réalité ou un rêve ? Les dieux me jouaient-ils un mauvais tour une nouvelle fois ? Je ne savais pas bien, et ne pas savoir m'énervait plus qu'autre chose. Le regard baissé de l'homme que j'aimais ne me donnait pas d'indications, et ça me faisait mal de savoir qu'il ne voulait peut-être pas de moi, enfin après tout qu'en savais-je ? Je vis à nouveau ses lèvres remuer mais même si j'avais une ouïe très fine, je ne pu entendre ce qu'il disait, probablement parce que je sentais mon sang battre à mes tempes. « C’est parce que je t’aime. » Le sol semblait tomber sous mes pieds. J'en aurais faillis tourner de l’œil tant ce moment me paraissait impossible. Liam m'aimait, et cela semblait lui faire mal, que croyait-il ? Que je l'avais embrassé simplement sur un coup de tête ? Ce n'était pas le cas. Il ne me regardait toujours pas, et ça m'angoissait légèrement, le pensait-il réellement ? Je ne pouvais m'empêcher de toujours douter, pas tant que cela sera terminé une bonne fois pour toute. « Je comprendrais si ce n’est pas réciproque. Comment pourrait-on m’aimer alors que je suis invisible ? » Un petit rire jaune s'échappa de la gorge du beau brun, mais une seule chose ressortait de ses paroles, le fait de la réciprocité, ça l'était, mais je n'arrivais même plus à parler, ni à bouger, je n'avais toujours pas refermé la bouche, si bien que je finissais même par à en avoir mal aux mâchoires. « Dis quelque chose, s’il te plaît ... » Dire quoi ? Je ne savais même pas comment faire pour me sortir de ma béatitude, alors parler me sembler être une chose futile, je devais essayer de me reprendre mais je n'y arrivais pas, bloqué par un quelconque enchantement qu'il m'aurait lancé en m'avouant tout cela. « Ou finalement, non ne dis rien. J’ai compris … » Il finit par se lever et se diriger vers la sortie, c'est ce qui me permis de me reprendre. Au dernier moment, j'attrapais sa main avant qu'il ne soit trop tard. Je la gardais dans la mienne et le retourna afin de le regarder droit dans les yeux, pas une once de méchanceté, ou de mépris, mais simplement mes iris verts qui exprimaient l'étendue de mes sentiments. C'était le moment ou jamais, et pourtant rien ne me venait à la tête, pourtant il fallait que je captive son attention pour lui dire que je cherchais mes mots afin de lui déclarer ma flamme à mon tour. En fait ce n'était même pas des mots qui me venaient, mais un geste, plein d'amour.
Je rapprochais mon corps du sien et tendrement, je fis glisser ma main libre dans la nuque de Liam tout en venant cueillir sa pomme en déposant mes lèvres sur le siennes dans une étreinte tendre. J'entrelaçais même nos doigts qui étaient toujours collés tout en faisant véhiculer tous ce que je ressentais pour lui. Mon cœur battait tellement fort dans mon torse qu'il devait le sentir contre le sien. J'avais peur qu'il le prenne mal, mais à quoi bon ? Je venais de lui dire par là que je l'aimais, et que tout était finalement réciproque. Je finis par me détacher de lui mais resta néanmoins à côté, je posais délicatement mon front contre le sien et murmura d'une voix faible : « Je t'aime aussi Liam ... » Et là cette fois-ci, je mis fin à notre contact et me recula d'un pas toujours en le regardant, il fallait que je lui dise tout ce que je ressentais, c'était obligatoire, sinon jamais je n'arriverais à avancer, même en étant avec lui. Mais par quoi commencer ? Finalement les mots me portèrent tous seuls : « Je t'aime depuis que je t'ai vu, même si ce n'était qu'une simple attirance au départ. J'ai mis du temps à me rendre compte que les papillons que j'avais dans le ventre, les palpitements de cœurs plus douloureux, les larmes qui me venaient aux yeux quand je te voyais voulaient dire que je t'aimais de tout mon être, mais j'ai réussis, cette nuit j'aurais aimé te le dire. Mais la vérité c'est … La vérité c'est que l'amour me terrorise, et que j'ai peur d'en souffrir ... » Je finis par baisser mon regard après avoir dis ces quelques mots, voilà je venais de lui dire ce qui me faisait le plus peur au monde, à voir ce qu'il répondrait à toutes ses révélations.