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Sujet: DRAUM ϟ « Elle fait partie de moi. » Mar 26 Mar - 22:00
« J'ai longtemps parcouru son corps, effleuré cent fois son visage. »
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« Je veux juste une dernière danse. »
Je revenais d'une grosse soirée la veille, je ne me souvenais plus du tout de ce que j'avais pu faire, j'avais les idées en vrac et un goût de vomis dans la bouche. Je me doutais un peu que j'avais bu, voire un peu beaucoup et vu la façon de marcher que j'avais, j'étais tombé sur quelqu'un d'assez brutal, non pour me déplaire d'ailleurs, mais j'aurais aimé au moins me souvenir de sa tête, tout ce que j'espérais c'était que je n'avais pas couché avec un moche, dans un sens je me doutais que s'il avait été horrible je n'aurais rien fait parce que l'alcool je le tenais, mais pour décuver c'était une toute autre affaire, il me fallait une journée entière voire deux, et la douche ne m'aidait rien, c'était limite pire, mais rester avec l'odeur de vodka, whisky et autres substances interdites ici n'était pas conseillé. J'étais rentré à deux heures du matin, et j'avais du faire attention aux affreuses harpies qui faisaient la ronde pour surveiller que les pensionnaires ne sortaient pas la nuit, une fois je m'étais battu contre elles, bien évidemment j'avais remporté le combat mais je m'étais fais enguirlandé le lendemain par Chiron, comme d'habitude d'ailleurs. Je venais donc de me lever comme un pacha, tôt pour une fois, j'avais envie de profiter d'une douche bien chaude pour une fois, j'attrapais mon jean que j'avais arraché pour faire un bermudas ainsi qu'un t-shirt à col rond et ma serviette avant d'aller me diriger vers les douches pour aller me laver et enlever le fumet d'alcool qui me collait à la peau. Une fois tout cela fait, je me remémorais déjà un peu plus les événements d'hier, surtout en voyant le délicat suçon qu'on m'avait fait dans le cou et les traces de morsures au niveau de mon lobe droit. Je levais les yeux au ciel d'un air exaspéré, on avait dû s'amuser hier, j'espérais avoir pris mon pieds vu les marques que je possédais. Bref je sortais vêtu de l'endroit et me dirigeais vers mon bungalow à nouveau afin d'aller chercher mes armes, je possédais toujours Aìma, mon poignard offert par mon père que j'accrochais à ma cuisse grâce à un fourreau, dès que je le perdais il revenait toujours dedans, c'était bien pratique, et je prenais également ma drachme en or, dès que je la lançais en l'air, elle redescendait en bouclier en fer forgé que je glissais à mon bras gauche. J'avais également un fusil que j'avais toujours dans mon dos en cas de gros affrontements, mais juste pour en jeter et surtout parce que j'avais une ronde à faire autour de la colonie, je devais prendre tout mon matériel. Et je n'oubliais pas mon pouvoir, grâce à mon papa que j'aime – je dois songer à arrêter de faire ma tantouze – j'arrivais à invoquer une épée hallebarde que je prenais à deux mains, elle était redoutable, mais il me suffisait d'être déconcentré pour qu'elle disparaisse aussi vite qu'elle était venue. J'avançais d'un pas résolu vers la frontière où je devais rejoindre ma partenaire, parce que je savais que c'était une fille mais qui je ne savais pas, Chiron ne m'avait pas donné son nom, ça au moins je pouvais en être sûr, et j'étais persuadé qu'il avait fait de même avec elle également. Mais avant tout cela je devais passer à l'armurerie chercher une grande réserve de cartouches en bronze céleste pour mon arme à feu, c'était une arme banale, je n'avais donc aucun pouvoir dessus, je l'avais juste commandé aux Héphaïstos qui avait rempli ma requête. Bref, une fois mes « emplettes » achevées, je me dirigeais plus ou moins en courant vers le lieu de rendez-vous et arrivais en avance. En même temps comme l'armurerie n'était pas très éloignée, je n'avais pas mis beaucoup de temps, si bien que je m'étais adossé à un arbre. En attendant la venue de la pensionnaire, je repensais légèrement à mes responsabilités, je n'étais peut-être pas le chef de bungalow dont tout le monde rêvait mais au moins mes gosses étaient sous ma protection et ne s'en plaignaient pas, du moins pas à moi. Dans un sens ils avaient peut-être peur de moi, enfin je n'espérais pas. Puis j'étais à l'écoute de tout le monde, malgré le fait qu'aucun de mes gamins ne le disait aux autres, de toute façon ils n'avaient pas intérêt sinon je leur cassais la gueule directement. Je ne voulais pas qu'on me prenne pour un garçon qui s'attachait aux autres, mais malgré cela il m'arrivait de prendre des gens de la colonie en estime et de finir par les apprécier, et je n'aimais pas ça du tout. Je regardais l'heure et finit par entendre un bruit dans mon dos, elle ne pouvait voir ma tête, mais ma carrure vu que j'étais assez musclé et que l'arbre était plutôt fin. J'en profitais alors pour lui parler sans qu'elle puisse voir qui j'étais : « Pile à l'heure, pour une fois qu'une fille l'est. » Je n'étais pas macho, au contraire, j'étais l'un des premiers à proclamer l'égalité homme/femme. D'ailleurs le ton que j'avais employé était plutôt lancé sur la plaisanterie que la moquerie donc j'espérais qu'elle n'allait pas mal le prendre.
Sujet: Re: DRAUM ϟ « Elle fait partie de moi. » Lun 1 Avr - 12:31
∞ Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
the devil on red dress. ♡
Voilà que ma nouvelle vie commençait, c'était ma troisième journée à la colonie, et j'avais encore du mal de croire que j'étais la fille d'un Dieu, que ma mère m'aie caché cette histoire avant sa mort. Je me disais que peut être, elle avait écrit tout ça quelque part, et que malheureusement elle ne pensait pas mourir aussi tôt et qu'un jour j'aurais appris la vérité de sa bouche. Sauf qu'apparemment, ma maman voulait m'éviter le camp, ce qui est raté. Mais je me disais que peut être cet endroit était bien mieux que l'orphelinat, sûrement vraiment mieux. De plus j'avais appris que je devais entrainer mes différents pouvoirs, j'étais limite une super héros non ?? Enfin j'exagérais évidemment, mais j'en apprenais tellement... A mon arrivée ici, j'avais reçu aussi une arme , au départ j'avais un peu rigolé en voyant cette bague en or qui semblait être une toute simple bague, je ne voyais vraiment pas comment je pouvais me défendre avec ça... Mais après je m'étais largement excusée de voir que cette bague était capable de se transformé en épée, bouclier, enfin beaucoup de choses matérielles vraiment... On m'avait bien expliqué que j'avais le droit de sortir un peu, mais pas toute seule dans un premier temps, qu'il était préférable d'être accompagnée de quelqu'un de la colonie pour éviter tout problème.. Je les avais rapidement rassuré que je n'avais pas trop la tête à sortir en ce moment, j'avais beaucoup trop de choses à accepter et à digérer...
Ce matin là, j'étais réveillée depuis environ 5h du matin, c'était à cause de mon quotidien à l'orphelinat, vu que j'étais dans les plus vieilles, je me levais assez tôt pour aider à la préparation des repas des poupons et tout. Ca me permettait de me sentir responsable et tout. Aujourd'hui, je devais rencontré quelqu'un, qui je ne le savais pas qui allait me prendre en charge et me faire visiter le camp un peu plus en profondeur, et il allait pouvoir répondre à mes questions si j'en avais.. Je trouvais tellement agréable de se faire prendre en charge, c'était si important à mes yeux que je ne sois pas livrée à moi-même.. Je ne savais que faire, je tournais un peu en rond dans ma chambre, je me grattais la tête, mangeais mes ongles, bon il fallait que cela cesse de suite. Je finis par trouver un petit cahier dans les affaires qui se trouvaient dans la chambre, il était vierge, une chance évidemment. Je me posais sur ma chaise devant le petit bureau et je commençais à écrire, vu que j'allais débuter une nouvelle vie, pourquoi ne pas commencer à écrire un journal ??
Je regardais l'heure, ça faisait un moment que j'écrivais, à croire que j'avais beaucoup de choses à raconter, mais il fallait que je stoppe tout ça. J'étais toujours en pyjama, je n'étais donc pas certaine que cette tenue allait plaire à mon guide du coup je passais rapidement par la douche, et j'enfilais un jeans et un haut violet, tout en séchant rapidement mes cheveux que j'avais décidé de laisser pendre. Je n'oubliais pas de remettre ma fameuse arme à mon doigt. Il fallait si j'y pensais que je demande de l'aide pour maîtriser cette bague, car j'avais un peu de mal. Je sortis du bâtiment où je logeais pour essayer de trouver le lieu de rendez vous... Mais je voulais me débrouiller toute seule. J'avançais super curieuse et tout, j'avais les yeux qui regardaient partout tout autour de moi, quand je finis par par arriver à ce point de rendez vous, je présumais que j'avais affaire à un homme bon la silhouette était de dos mais d'après la carrure... Il venait de me faire une réflexion sur l'heure, rapidement je regardais ma montre
« Hmm je suis même à l'avance d'une minute, cela te surprend pour une femme on dirait »
Je m'avais vu que son dos, mais une fois qu'il s'était mis à parler, j'eus une drôle d'impression comme si je connaissais cette voix. Je ne bougeais pas d'un poil, j'attendais qu'il se retourne et s'approche de moi
Sujet: Re: DRAUM ϟ « Elle fait partie de moi. » Lun 1 Avr - 19:42
« J'ai longtemps parcouru son corps, effleuré cent fois son visage. »
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« Je veux juste une dernière danse. »
Plus le temps passait plus j'avais envie de me frapper la tête dans un mur tellement j'avais mal à la tête à cause de la soirée d'hier, c'était comme si j'avais plusieurs tambours qui jouaient en même temps, je ne savais même pas si c'était normal ou non, tout ce que je voulais c'était que cela prenne fin au plus vite afin de m'épargner d'autres souffrances. J'avais connu pire bien évidemment, les fois où je vomissais mes tripes lorsque j'avais bien trop bu, là c'était affreux comparé à mon mal actuel. J'étais toujours dos à la nouvelle venue, si bien qu'elle ne pouvait pas voir qui j'étais et moi de même, et ça m'allait très bien comme cela, je savais indubitablement que ça ne durerait pas, mais la part de mystère qui régnait me plaisait. « Hmm je suis même à l'avance d'une minute, cela te surprend pour une femme on dirait. » La fille avait du répondant, c'était quelque chose que je trouvais amusant, deux caractères l'un face à l'autre était une expérience assez sympathique, surtout lorsque ça parfait en joutes verbales, jeu dans le quel j'excellais. Elle ne bougeait pas, ce qui était pas mal, parce que certaines fois lorsque les gens allaient trop vite, j'avais envie de leur envoyer mon poing dans la figure, il y avait des règles à respecter. En tout cas je ne savais pas ce qu'il fallait qu'on fasse, une visite de la colonie ? La surveillance des frontières magiques ? Un entraînement ? Un peu de tout ? J'attrapais mon fusil à pompe que j'avais accroché dans mon dos et me retournais vers elle. Son visage ne me disait rien du tout, du coup j'en venais à conclure que c'était une nouvelle, donc j'allais devoir lui apprendre les bases de la colonie des sangs-mêlés. Génial. Non mais Chiron avait quoi dans la tête en m'envoyant tous les gosses ? J'avais beau être chef de bungalow, je n'avais pas le mot « nounou » écrit sur le front. Je haussais les yeux au ciel d'un air exaspéré avant de me retourner à nouveau pour regarder les limites magiques de la colonie des sangs-mêlés. Je ne savais pas vraiment pourquoi mais cette journée risquait d'être assez pourrie dans son genre, un mauvais pressentiment me prenait subitement. Je tentais de le chasser mais je n'y parvenais pas, alors je secouais la tête d'un air désabusé. « Surpris ? Plus rien ne me surprend ici. Ou plus rien ne me surprend tout court. T'es là pour quoi ? Surveillance ou visite ? Et je te préviens directement, jacasse pas ou je te tire dessus sans hésiter. » Je ne l'avais pas regardé en parlant, et je ne comptais pas le faire après non plus. Ma voix était froide et presque implacable comme à chaque fois que je m'adressais aux autres pensionnaires, mis à part quelques exceptions qui confirmaient bien la règle. Je pris donc une cartouche de ma petite sacoche que j'avais accroché au niveau de ma cuisse, pas celle où j'avais mon poignard mais l'autre et chargea mon arme rapidement et la fit claquer en l'air pour terminer ma besogne. Je me mis à marcher en priant intérieurement pour qu'elle ait la bonté d'esprit de me suivre, si elle ne le faisait pas tant pis pour elle. Ce que je ne comprenais pas par contre c'était le fait que Chiron m'ait demandé de m'occuper de cette jolie brunette alors qu'elle n'était même pas de mon bungalow, probablement encore une des machinations des divinités. En deux ans à la colonie j'avais finis par comprendre que si quelque chose arrivait ce n'était pas le fruit du hasard, que tout était prédestiné, même si nous tentions de nous échapper à certaines prophéties, elles finiront pas se réaliser quoi qu'il advienne, et si on tentait de s'esquiver, bien pire pouvait nous arriver. J'en avais fais la désagréable expérience. Je resserrais ma prise sur mon arme et regardais devant moi. Au fur et à mesure de mes entraînements j'avais acquis quelques capacités comme une ouïe plus développée et grâce à cela je pouvais deviner qu'elle suivait mes pas. Je finis par me retourner rapidement en faisant tomber mon fusil au sol et la regarder en dégainant mon poignard pour lui sauter dessus vivement en la plaquant au sol, mes deux genoux appuyés sur ses jambes et mon bras appuyé sur sa poitrine juste un peu au dessus de ses attributs féminins, une prise dont elle ne pouvait s'échapper, surtout vu ma force. Mon poignard était en dessous de sa gorge et je lui souriais d'un air amusé. « T'es morte. Donc j'en conclus que t'es une petite nouvelle. Bienvenue à la colonie des sangs-mêlés. Je suis Zeppelyn, chef du bungalow des Arès, et bien entendu, la règle comme quoi je ne veux pas que tu caquettes comme une oie est toujours valable. » Je me relevais et lançais mon poignard au loin, de toute façon il allait revenir dans mon fourreau alors je n'avais pas à m'en faire. Cette fois-ci, je n'avais pas parlé méchamment mais d'un ton assez neutre, ni amical, ni froid. Je lui présentais ma main afin de l'aider à se relever, elle s'en saisit sans hésiter alors qu'à sa place je me serais plutôt méfié. Soudain je fus pris d'une sorte de vertige. Que m'arrivait-il ? Je ne comprenais pas. Je lâchais sa main sans le vouloir et resta quelques secondes debout, en me massant la tête au niveau des tempes, ce mal me sciait en deux, en prime avec les restes d'alcool de la soirée d'hier, c'était génial. Je fermais les paupières pour tenter de calmer les choses. Des secondes entières passèrent et finalement tout se calma. Tant mieux. Je passais alors une main dans mes cheveux l'air de rien et la regarda en la défiant du regard de dire quoi que ce soit à ce sujet. Je vérifiais que mon poignard était bien revenu au niveau de ma cuisse ce qui était le cas et alla ramasser mon fusil qui était quelques pas plus loin à terre afin de la remettre dans mon dos grâce à la sangle que j'avais fais installer dessus.
Sujet: Re: DRAUM ϟ « Elle fait partie de moi. » Mer 3 Avr - 20:07
∞ Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
the devil on red dress. ♡
Il restait de dos pour le moment, et je m'étais arrêtée à 2 mètres de lui , je ne savais pas comment je devais réagir face à lui, il ne semblait pas être très coopératif, et manque de chance pour lui, il venait de tomber sur une fille qui n'a pas un bon caractère, c'est vraiment dommage pour lui, et ça risque peut être de faire des étincelles. Je ne comprenais pas pourquoi on m'avait demandé de venir le voir, enfin je ne savais pas sur qui j'allais tombé surtout, je voulais juste visiter le camp rien de plus et on colle a un mec qui semble vraiment pas ravi du tout. Je me demandais quand il allait finir par se retourner car je n'étais pas d'humeur à m'amuser aujourd'hui. Enfin mon voeux était exaucé il venait de faire passer son arme devant lui, pour enfin se retourner...
Je venais de passer les yeux deux secondes, le temps de passer la main dans mes cheveux, quand je relevais le regard sur cet homme j'eus l'impression d'être dans une autre dimension, cet homme ressemblait à mon frère , celui que j'avais perdu. Je venais de poser la main sur ma bouche, je ne pouvais pas y croire, j'étais entrain de me dire que mon cerveau me jouait des tours, ça devait être ça. Il fallait que je me reprenne tout de suite, sinon je risquais de m'effondrer en larmes , ce n'était pas le moment, cet homme semblait tout sauf agréable, et ça ne ressemblait en rien à mon frère, il fallait que je trouve de quoi répondre
« Tu parles trop vite, tu n'as sûrement pas tout vu encore.. Et je suis là pour une visite.... Et je rassure toi, je ne suis pas du genre à parler »
Il était vrai en plus que depuis la disparition de mon frère j'étais devenue silencieuse, je n'étais plus trop la jeune fille pleine de vie je passais mes journées à chanter, danser et tout. En quelques mots j'étais presque sans vite. Je vis cet homme se mettre en route, sans me demander de le suivre, il était vraiment mal poli c'était un truc de dingue là vraiment. Je le regardais chipoter avec son arme, je n'avais pas l'intention de parler, évidemment pas, de plus je n'avais rien a lui dire. Ce n'était pas mon genre de parler avec les armoires à glace,mais il m'intriguait tellement à lui ressembler, limite ça me faisait mal intérieurement , une grosse boule dans le ventre. Bon je le suivais sans vraiment faire attention, je regardais tout autour de moi. Je n'eus pas le temps de voir qu'il s'était retourné sur moi pour m'attaquer, il venait de me jeter au sol en me bloquant bien, son couteau contre ma gorge,je le regardais les larmes aux yeux, sans comprendre, il me faisait terriblement mal en plus. Je le fixais sans comprendre. La lame me rentrait dans la gorge, je voulais qu'il se retire, et qu'il me laisse respirer surtout. Il s'était mis à parler, je le fixais quand il me sortit son nom, le reste était charabia, il portait le prénom de mon frère, je ne comprenais plus rien, limite ça commençait à me faire peur. Je ne dis rien, je ne pouvais rien dire même, il finit par se retirer , je restais couchée sur le dos, les larmes aux yeux, il fallait que je me reprenne et vite là, rien ne devais transparaitre, ce n'était pas le bon moment vraiment. Il venait de lancer ce couteau qui volait dans les yeux, mais il était pas bien, il pensait avoir un boomerang ou quoi, et là à ma grande surprise ce couteau assez étrange, revint dans le fourreau qu'il portant, c'était assez étrange même. Il finit par me tendre la main, que je pris doucement et délicatement, pour me relever, la douceur de ses mains, c'était impossible, beaucoup trop questions me tournaient dans la tête, quand il me lacha la main, prit d'une migraine. Je retombais alors sur les fesses doucement pour me remettre alors debout, en me dépoussiérant un peu... Je le fixais à nouveau, je me sentais mal, et lui ne semblait pas être au mieux de sa forme, mais tanpis il fallait que je parle, je sentais ma nervosité monter
« Bon je ne sais pas quel est ce petit jeu... tu ressembles à mon frère comme deux gouttes d'eau, ensuite tu me dis t'appeler comme lui ?? Bon arrête ton jeu maintenant ça assez durer »
Je ne comprenais rien finalement, ce gars devant moi c'était mon frère et jusque là il avait fait comme s'il ne me connaissait pas, je savais qu'il m'en avait voulu d'avoir quitté la maison, et qu'il avait disparu du jour au lendemain, mais faire comme si je n'étais plus rien, ça me faisait terriblement mal. Je continuais de le fixer, les poings serrés et le visage fermés, mes larmes étaient toutes proches, mais je ne comptais pas pleurer.
« tu vas finir par me répondre ???? Que je comprenne le petit jeu dans lequel je suis ???? »
J'avais tellement de choses en tête à cet instant, un arbre, juste à coté de moi, était le bienvenu, j'étais allée l'appuyer dessus en croisant les bras. J'avais décroché de quelques instants, mon regard du sien pour à nouveau le poser, et la je voyais la tête de Zeppelyn dans le flou, il ne semblait pas comprendre ce que je racontais, c'était un cauchemar, et j'allais rapidement me réveiller dans ma chambre à l'orphelinat ce n'était pas possible autrement où alors c'était encore mieux, j'avais eu un accident, j'étais dans le coma, et mon subconscient travaillait, je ne sais pas mais c'était l'impensable
« Bon j'avais promis de ne pas parler, mais j'aimerais que toi tu ouvres la bouche, avant que je n'utilise ma bague.... »
Je ne savais pas m'en servir du tout, donc je risquais de blesser quelqu'un moi en premier d'ailleurs...
Sujet: Re: DRAUM ϟ « Elle fait partie de moi. » Jeu 4 Avr - 19:59
« J'ai longtemps parcouru son corps, effleuré cent fois son visage. »
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« Je veux juste une dernière danse. »
Je lui avais bien dis de ne pas parler de ce qu'il venait de se passer par mon regard noir, parce que ce n'était pas moi, Zeppelyn le grand chef des Arès qui devait être faible et montrer aux autres qu'il avait eu un moment de douleur qui lui avait fait perdre ses moyens, mais le mal que j'avais ressentis était vif et décontenançant, trop d'ailleurs, pourquoi ? Je n'en savais rien, et au fond je m'en fichais, du moment que ça ne reviendrait pas, ça me convenait parfaitement. Je sentais sa rage monter, j'arrivais à deviner ce genre de chose, en même temps avec mon père c'était plutôt simple, et instinctif surtout, pas besoin d'un quelconque pouvoir pour le voir dans mon cas. « Bon je ne sais pas quel est ce petit jeu … tu ressembles à mon frère comme deux gouttes d'eau, et tu me dis t'appeler comme lui ? Bon arrête ton jeu maintenant ça à assez duré. » Je roulais des yeux en entendant ses mots, je sentais les problèmes poindre le bout de son nez et ça m'agaçait, sa tête aurait-elle cogné au sol lorsque je l'avais plaqué à terre ? Probable, d'ailleurs ça l'était plus que cette histoire de petit jeu comme elle disait. Et je ne me souvenais pas avoir une sœur, remarque je ne me souvenais de rien, à part de mon patronyme. J'avais réussis à me reconstruire bien que mes souvenirs inexistants étaient handicapants parce que je n'avais rien à raconter, ce qui était plutôt gênant lorsque l'on me demandait qui j'étais. J'en avais ma claque que les gens pensent me connaître, qu'ils jouent carte sur table en me disant précisément ce qu'il était, mais après croire ou non, là était la question fondamentale. « Tu vas finir par me répondre ? Que je comprenne le petit jeu dans lequel je te suis ? » Je serrais les poings immédiatement, et m'arrêta sur place alors que j'entendis le bruit de son corps s'appuyer contre un objet, sûrement un arbre. J'inspirais longuement en tentant de me calmer, j'avais envie de lui sauter dessus et de lui trancher la gorge sans hésiter tant elle m'agaçait. C'était limite exaspérant, je ne comprenais rien à ce qu'elle me racontait en prime. Je me retournais alors et la regardait tandis qu'elle avait le regard rivé sur moi. Cela eut le don de m'énerver encore plus. Je sentais mon pouls s'accélérer tellement je sentais la rage m'envahir. D'ordinaire j'aimais avoir les regards posés sur moi, mais pas là, j'avais l'impression que c'était un tel blasphème qu'il ne devrait pas exister. « Bon j'avais promis de ne pas parler, mais j'aimerais que toi tu ouvres la bouche, avant que je n'utilise ma bague. » Je me mis à rire instantanément. Non mais croyait-elle me faire peur, même si je n'avais pas le don des Héphaïstos, je savais que sa bague était magique, mais de là à ce qu'elle me terrorise avec cet objet, d'autant plus qu'elle ne savait pas l'utiliser vu qu'elle venait d'arriver en ces lieux. Je riais tellement que je dus m'en tenir les côtes et lorsque je repris mon calme, je me retenais de pouffer de rire mais j'étais tellement rouge que cela devait être grotesque. « Crois-tu me faire peur ? Il me suffit de te faire saigner pour que tu meures sur le champ, alors ne tente pas de m'impressionner avec une bague même si elle est magique. » Je finis pas me remettre en route d'un signe de tête pour lui dire de me suivre. J'avais esquivé le sujet qui lui tenait à cœur, et j'avais les épaules tellement serrées, qu'elle n'osait pas parler, tant mieux, ça me permettrait de lui dire un peu le fond de ma pensé, je n'allais pas lui dire que j'étais ici depuis trois ans, et que j'avais perdu la mémoire, parce que cela ne la regardait pas, même si elle prétendait être ma sœur, ce qui en soit n'était pas possible vu que l'on ne se ressemblait absolument pas. Je m'arrêtais une nouvelle fois et me retourna calmement, j'avais réussis à juguler mon afflux sanguin et la regarda droit dans les yeux. « Tu vas me faire croire à ses salades ? J'ai pas de famille, j'ai rien, j'suis tout seul depuis longtemps, trop longtemps d'ailleurs, tout ce que j'sais c'est que je m'appelle Zeppelyn – je passais sous silence le reste de mes prénoms et mon nom – et que je dois buter Janus, et respecter mon père Arès. » Je repris mon chemin et regarda les environs, lorsque j'entendis soudainement un bruit suspect, je tirais mon fusil à pompe si rapidement qu'il me fallut à peine trois secondes pour l'avoir en main et mon doigt prêt à appuyer sur la détente, je regardais les alentours et m'approchait un peu plus d'elle au cas où, on était jamais à l'abri d'une intrusion romaine ou d'un monstre rodant dans les parages, et comme cette petite brunette était nouvelle, elle ne savait peut-être pas se défendre, alors j'allais devoir veiller sur elle même si ça ne m'enthousiasmait guère. Je regardais les alentours en faisant attention à tous les environs, si jamais la moindre chose me paraissait suspecte, je n'hésiterais pas une seule seconde, mais lorsque deux minutes passèrent, je finis par me détendre, je ne lâchais pas mon arme pour autant, c'était étrange comme pression. Je tirais alors mon poignard de mon fourreau et lui lança, si bien qu'il arriva la poignée à sa porté de main. Comme tous les demi-dieux – enfants d'un dieu quoi – étaient hyperactifs, dyslexiques elle arriva à l'attraper facilement, même si elle n'avait jamais suivis de véritablement entraînement. « Même si tu sais pas t'en servir, tes réflexes de demi-déesse devraient pouvoir te tenir en vie au cas où, fais attention où tu marches, et tu ouvres ta bouche, je te promets que je te tue sur place, on est peut-être pas seuls. » Là mon ton était autoritaire et injonctif, si elle désobéissait, elle savait ce qui l'attendait, et je l'avais prévenue, elle ne pourrait s'en prendre qu'à elle même si elle osait parler alors que je lui avais interdis de le faire pour sa sécurité plus que la mienne en réalité.
Sujet: Re: DRAUM ϟ « Elle fait partie de moi. » Lun 8 Avr - 19:06
∞ Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
the devil on red dress. ♡
Je commençais à avoir de moins en moins de réserve, je sentais que je devenais très nerveuse et que ça n'allait vraiment pas le faire du tout. J'allais finir par lui sauter à la gorge, le reverser et le frapper comme jamais je n'avais frapper quelqu'un, j'étais dans un cauchemar ce n'était pas possible autrement. Et tout ça semblait le faire rire , il riait j'en étais certaine, il ne voulait pas que je parle, et je n'étais pas du genre à me taire déjà les ordres je n'appréciais pas ça évidemment. Je m'étais bien appuyée contre un arbre et je le fixais assez froidement, je détestais être prise pour une conne vraiment, et là j'avais vraiment cette impression. Je le regardais bien dans les yeux, et lui restait sans bouger et il s'était mis à me rire au nez quand je parlais de ma bague, limite j'aurais pleurer, de rage... J'étais assez submergée là... « Crois-tu me faire peur ? Il me suffit de te faire saigner pour que tu meures sur le champ, alors ne tente pas de m'impressionner avec une bague même si elle est magique. » « NON mais tu oserais me saigner, tu t'attaquerais à moi sans scrupule, mais t'es un monstre c'est pas croyable, et tu devais quand même te méfier de moi »
Bien que là je disais tout ça, mais c'était de la foutaise totalement , je ne savais pas me défendre ,et encore moins face à quelqu'un qui voulait me faire saigner. J'avais vraiment du mal à retrouver une partie de mon frère la dedans, pourtant j'en étais certaine, il s'agissait de lui, j'en étais presque sûre. Je ne bougeais pas, je continuais de le fixer, je risquais ma vie en fait en le regardant comme ça, mais je m'en fichais au final, dans le sens où je voulais le secouer tout simplement mais apparemment il n'y avait rien, de rien évidemment... Je le fixais quand il se mit enfin a parler de lui, je m'en fichais qu'il tente de faire le malin face à moi il en fallait beaucoup pour réussir à me démonter évidemment. « Tu vas me faire croire à ses salades ? J'ai pas de famille, j'ai rien, j'suis tout seul depuis longtemps, trop longtemps d'ailleurs, tout ce que j'sais c'est que je m'appelle Zeppelyn « Quoi mais mon frère aussi ça fait des années que je ne l'ai pas revu, il a disparu du jour au lendemain sans me donner de nouvelles, alors avant de braquer, tu dis que tu ne te souviens pas de ton passé, ça pourrait coller ??? Regarde.... »
Je venais de sortir de ma poche une photo de lui et moi peut être que ça allait l'aider, je lui collais presque sur le visage, mais il détournait les yeux, comme si tout ce que je pouvais raconter, lui était si peu important, du coup je venais de la remettre dans ma poche en soupirant, c'était quoi que ce mec sans émotion sans rien... Il s'était remis en route, en me faisant un signe de tête, je soupirais car je devais le suivre, pas le choix évidemment. Je restais derrière lui, les mains dans les poches sans regarder devant moi, je m'en fichais finalement de cette sortie, vraiment et pas qu'un peu. Je venais de sursauter quand Zeppelyn venait de dégainer son arme et de tirer à l'aveugle vers l'opposé d'où nous étions.. Je m'étais figée en le regardant sans comprendre. Je ne voyais rien, vraiment, mais je restais sans bouger, quand je vis Zeppelyn ranger son arme et m'envoyer son poignard, que par reflexe je venais de rattraper, je venais de me surprendre là, j'avais de sacré reflexes, mais je ne savais pas ce que j'allais pouvoir faire avec ce poignard, je n'ai aucun entrainement ni rien. J'ai relevé la tête pour regarder en direction vers lui sans comprendre, et là il venait de me confirmer que je pouvais m'en servir, je ne savais pas trop comment vraiment.. J'allais ouvrir la bouche, quand il me fit comprendre que j'avais intérêt à la fermer si je ne voulais pas risquer ma vie...Ce qu'il pouvait m'énerver comme ça sérieusement. J'avais marmonner entre mes dents « Même si tu sais pas t'en servir, tes réflexes de demi-déesse devraient pouvoir te tenir en vie au cas où, fais attention où tu marches, et tu ouvres ta bouche, je te promets que je te tue sur place, on est peut-être pas seuls. » « bon sang, quel rabajoie... »
J'avais relevé le visage en souriant comme pour le narguer un peu. Et je pointais l'arme vers lui, j'avais peut être bien envie de jouer, je m'étais approchée de lui, en le narguant avec son arme, je voulais m'amuser un peu, à croire que ça l'amusait aussi de voir comment il arrivait à me faire sortir de mes gongs, j'avais aussi oublié de prendre mes médocs pour mon hyperactivité, j'avais cru que dans cet endroit, j'en aurais plus besoin, mais à croire que je m'étais fameusement trompé, je n'étais pas certaine que j'allais me plaire dans cet endroit, je ne me sentais déjà pas chez moi, c'était quelque chose de compliqué. J'étais passée devant Zeppelyn comme si de rien n'était mais d'un coup je m'étais retourné en posant la pointe de son poignard vers sa gorge et je penchais la tête sans rien dire, vu que j'étais interdite de toute parole. J'étais une bonne petite fille quand je le voulais....
Sujet: Re: DRAUM ϟ « Elle fait partie de moi. » Lun 8 Avr - 20:45
« J'ai longtemps parcouru son corps, effleuré cent fois son visage. »
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« Je veux juste une dernière danse. »
Et plus elle se plaignait de ce que je lui infligeais plus ça m'amusais de lui en rajouter, si bien que c'était un jeu sans fin qui s'était engagé, un cercle vicieux auquel elle ne connaissait pas les règles surtout lorsqu'elles étaient établies par moi. Je n'étais pas d'une nature méchante, qu'on soit clair, j'aimais juste emmerder mon monde et jouer avec les sentiments des autres pour les sortir de leurs gonds ce que je réussissais parfaitement à chaque fois. Puis plus les gens me détestaient plus je continuais sur ma lancée, j'étais un peu quelqu'un de capricieux également, si bien qu'on avait du mal à savoir sur quel pieds danser en ma présence, mais le pire c'était probablement mon côté salace, j'adorais lancer des allusions perverses et jouer de mon physique avantageux pour embêter les gens, en prime comme j'étais légèrement exhibitionniste, je me déshabillais souvent alors que j'étais en public, d'ailleurs il n'était pas rare de me voir simplement en short dans la colonie, je me faisais souvent réprimander par Chiron parce que « les jeunes n'étaient pas obligés de profiter du spectacle » selon ses dires, mais je n'en avais rien à faire, la vérité c'était qu'il ne pouvait pas me virer de la colonie parce qu'il avait besoin de moi comme guerrier parce que les vrais combattants étaient bien trop précieux. Par contre la chose qu'il me reprochait réellement c'était de mettre ma vie en danger bien trop facilement, seulement je n'y pouvais rien, j'avais ce constant besoin de sentir l'adrénaline monter en moi et me pousser à mes plus folles extrémités, par exemple, une fois lors d'un entraînement j'avais demandé à un des enfants d'Hécate de m'ensorceler cinq mannequins afin que je puisse me battre seul contre eux. Et bien entendu je ne m'étais pas contenté d'une difficulté mineure, j'avais fais en sorte que tout soit bien plus corsé, je m'étais interdit d'utiliser mes pouvoirs offensifs, soit je m'étais battu avec mon poignard, mon épée hallebarde que j'avais invoqué et mon fusil à pompe. Pour être honnête je ne m'en étais sortis que par chance, parce que les gosses de l’ensorceleuse étaient malins, ils paraient mes attaques par magie, si bien qu'utiliser mon arme à feu était une erreur, je ne pouvais que compter sur mes sens primitifs de la guerre, j'avais tailladé mes ennemis, deux sur les cinq. Puis intervint quelque chose d'imprévu, l'un des survivants attrapa mon fusil et s'en servit contre moi, il me tira dessus au bras, et je n'avais pas pu garder mon épée qui était devenue bien trop lourde, je l'avais donc fait disparaître. J'avais du me débrouiller avec mon poignard, je virevoltais pour éviter les coups, tailladait lorsque je le pouvais, et tout cela dans une maîtrise parfaite de mes mouvements bien que je sois à moitié handicapé en repliant mon bras qui saignait contre mon torse. Inutile de vous rappeler l'effet que le sang à sur mon organisme, c'était une chose que tout le monde savait sur ma personne. J'en avais fais tomber deux et lorsque je me retournais, je sentais une lame contre ma gorge.
Je reprenais alors pied avec la réalité et c'était la même situation – à quelques exceptions – sauf que ce n'était pas un mannequin qui me menaçait, mais la petite brunette. Je la regardais avec un regard effrayant qui la dissuadait de continuer. Un de ceux que personne ne m'avait jamais vu faire, je lui promettais que si elle faisait le moindre geste visant à me faire mal, je me vengerais immédiatement et la tuerait sans aucune hésitation. Je me reculais alors attrapa la lame entre mes dents en me baissant, tira d'un coup sec et la lâcha avant qu'elle ne retombe dans mes mains pour la jeter ensuite vers le vêtement de la nouvelle, elle se retrouva alors clouée à l'arbre, elle n'était pas blessée, mais apparemment elle était en mauvaise posture. « Tu sais, je ne suis pas réellement méchant, mais ne me pousse pas à bout, si je te dis quelque chose c'est qu'il y a une raison. » J'entendis un bruit derrière moi et attrapa mon fusil en voyant une ombre furtive passer, cette fois-ci la fille-à-la-bague-qui-fait-peur (ironie quand tu nous tiens) avait du le voir. Je soupirais en voyant passer un satyre assez bedonnant. « Fausse alerte. » Je rangeais mon arme à feu dans mon dos et attrapa le poignard que j'avais planté dans l'arbre et qui retenait la gamine, je le remis dans son fourreau et la regarda d'un air sévère. « C'était bien joué le coup du poignard, mais ne joue pas à ça avec un fils du dieu de la guerre, tu perdrais à coup sûr, surtout que ton paternel est Apollon, tu ne fais pas le poids. Ton arme de prédilection doit-être l'arc ou l'arbalète à la limite, mais vu ton corps frêle, cette dernière arme ne serait pas adaptée. Bref, on va retourner vers l’armurerie que je t'entraîne un peu. » Il regarda le t-shirt orangé – obligatoire pour tous les pensionnaires de la colonie – de la fille il était troué, comme tous les miens d'ailleurs, sauf celui d'aujourd'hui, miracle ! J'avançais en regardant les alentours, la colonie m'exaspérait ces derniers temps, l'ambiance de mon bungalow était au plus bas, et en prime devoir m'occuper de tous les gosses était la plus horrible des tâches qu'on m'avait donné, mais malgré tout je les aimais, parce qu'ils étaient des enfants d'Arès eux aussi, et qu'en famille on devait se souder les coudes pour être plus forts. Je les aidais tous, parce que malgré tous mes défauts, ma principale qualité était d'être altruiste et serviable, je n'aimais pas voir les autres dans le besoin, si bien que je me faisais de la bile pour les autres facilement.
Plus j'avançais plus j'avais un goût acre dans la bouche, comme si les mots de cette brune arrivait seulement à mon cerveau ce qui n'était pas le cas bien entendu. J'avais compris ce qu'elle m'avait dit, mais ça me paraissait tellement improbable qu'elle soit ma sœur que je n'avais pas relevé son idiotie, on ne se ressemblait absolument pas, c'était une preuve suffisante pour moi. Pourtant ayant perdu la mémoire, il se pouvait qu'elle dise vrai, et pourquoi avais-je eu mal à la tête subitement en la touchant tout à l'heure ? Je ne comprenais plus rien, et j'avais besoin de réponses, réponses qu'elle pouvait me donner rapidement, surtout sous la menace, mais pour une fois j'allais être neutre, ni trop amical, ni trop méchant, le juste milieux : « Mini crotte, tu m'as toujours pas sortis ton prénom. Au fait, si tu veux tout savoir, suite à ma perte de mémoire, je me suis renommé moi même, j'm'appelle Zeppelyn Richard-Lupo Draum, et mes deux autres prénoms sont de mon invention, le nom de famille c'est Janus qui me l'a dit. Et comme tu prétends être ma sœur, j'aimerais savoir ce qui te fait croire ça, d'ailleurs tu sais que les jumeaux sont courant chez les dieux ? » J'essayais de me convaincre moi même avec ma dernière proposition, mais les probabilités étaient très très faibles, voire inexistantes. Alors je n'avais plus qu'à attendre la réponse, j'étais devant elle et m'était retourné afin de la regarder droit dans les yeux.
Sujet: Re: DRAUM ϟ « Elle fait partie de moi. » Mar 9 Avr - 19:43
∞ Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
the devil on red dress. ♡
Je continuais de le fixer, sans bouger pour l'instant, j'étais vraiment entrain de me demander ce qu'il pouvait se passer... Je fermais quoi les yeux deux minutes, juste pour me calmer, et me canaliser un peu avant que je ne fasse une grosse connerie, limite lui sauter à la gorge de ce type et de l'étrangler, mais je réalisais que je perdais d'avance face à lui. Mais je l'entendais marmonner mais je finis par me couper du monde deux minutes, me mettre dans une bulle, pour voir un souvenir de mon enfance apparaitre, un moment avec Zeppelyn, on jouait à cache-cache dans le parc, comme on en avait l'habitude à l'âge de huit ans pour moi lui douze, je savais qu'à cet âge là, il n'était plus un fan de ce jeu, mais il y jouait pour moi, car il m'adorait et qu'il n'avait pas envie de voir la tristesse sur mon visage. J'avais pour habitude de me cacher dans le trou d'un arbre, ce n'était pas la meilleure cachette, mais je savais que mon frère finirait par rapidement me retrouver, même si souvent il faisait celui qui ne me voyait pas tout en m'appelant, je me repliais souvent pour éviter de me faire entendre... Mais ce souvenir était pas un des plus amusant. Je savais que mon frère n'avait pas que des amis à l'école, et ce jour là, la bande de son lycée enfin les caïds, ils cherchaient toujours des noises à tout le monde... Je regardais mon frère continuer à me chercher, et là, je m'étais alors mise à rire, sans doute pas très discrètement, car j'ai été sortie de mon trou en un rien de temps, c'était le gros caïd qui m'avait attrapé par les cheveux et il me secouait dans tous les sens, je criais de douleur après mon frère, qui est rapidement venu me sauver.. J'étais retournée me cacher dans mon trou, dans j'entendais les coups, je pleurais, mon frère se faisait taper par ma faute. Je n'entendais plus rien, je sortis de mon trou, et mon frère était entrain de se relever, je courais pour me jeter dans ses bras, il avait le nez qui saignait, il me serrait fort, en me disant qu'il serait toujours là pour moi...
Je venais de réouvrir les yeux, il ne fallait pas que je craque pas devant lui, vu que je ne savais toujours pas devant qui j'étais, bon c'était mon frère certaine, mais pourquoi... Je savais que je n'avais pas été très intelligente de l'avoir menacer avec sa propre arme, vu que je ne savais pas m'en servir, et sans doute que cette arme n'obéissait qu'à lui, et effectivement je n'avais pas le choix de lacher, il la manipulait avec ses dents, je n'eus pas trop le temps de comprendre ce qu'il se passait autour de moi. Juste le temps de pousser un petit cri et je venais de me faire épingler à l'écorce de l'arbre qui était derrière moi. Je le regardais en panique, il aurait pu me blesser, l'arme était juste plantée sous mon bras. Ça semblait l'amuser en plus, mais pas moi, je n'étais pas vraiment en sécurité avec lui, mais pourquoi m'avait on coller avec lui, de plus j'étais plus rien pour lui à quoi bon. Je le fixais vraiment fâchée, et je me canalisais pour ne pas lui hurler dessus. « Tu sais, je ne suis pas réellement méchant, mais ne me pousse pas à bout, si je te dis quelque chose c'est qu'il y a une raison. » « Non tu n'es pas méchant, tu viens juste de tuer mon t-shirt, et tu as failli me blesser aussi, mais je ne dois rien dire hein... »
Je lachais un long soupir, quand j'entendis aussi un bruit, je ne pouvais pas me défaire de cette écorce d'arbre, je commençais à paniquer évidemment, mais je voyais Zeppelyn, sortir son arme , et pointer vers l'ombre qui n'était qu'une personne qui passait sans trop faire attention,je le regardais sans trop comprendre... « Fausse alerte. » « C'était quoi ça, pourquoi une fausse alerte, ça arrive souvent??? »
Il venait de ranger son arme dans son dos, et il venait de me détacher de cet arbre, sérieusement j'avais l'impression qu'il était fier de l'effet qu'il me faisait, mais mince mon t-shirt tout neuf, il était fichu vraiment.... Je me rapprochais de lui en croisant les bras, je n'avais toujours pas un sourire sur le visage. « C'était bien joué le coup du poignard, mais ne joue pas à ça avec un fils du dieu de la guerre, tu perdrais à coup sûr, surtout que ton paternel est Apollon, tu ne fais pas le poids. Ton arme de prédilection doit-être l'arc ou l'arbalète à la limite, mais vu ton corps frêle, cette dernière arme ne serait pas adaptée. Bref, on va retourner vers l’armurerie que je t'entraîne un peu. » « Je le fixais bien dans les yeux, et bien écoute, je ne savais pas quoi faire, je pouvais me permettre une petite folie non ??? Mais désolé ,je ne sais pas à qui j'ai affaire, non plus, tu ne m'as jamais dit que ton prénom... Je ne connais pas mon arme non plus... Mais apparemment tu dois être celui qui pourra me guider, donc je te suis évidemment »
Je le voyais me regarder, il grimaçais un peu sans doute en voyant le trou assez gros que j'avais dans mon t-shirt, j'étais déjà bonne pour en prendre un neuf, et jeter celui là quoique,j'allais peut être lui trouver une autre utilité. Je continuais de le suivre sans rien dire, c'était ce qu'il désirait que je me taise en le suivant, je pouvais encore bien respecter cette règle , même si j'étais une grosse bavarde habituellement mais bon,je ne voulais pas attirer ses foudres non plus... Nous arrivons tranquillement vers l'armurerie, j'étais tout de même impatiente d'avoir mon arme, c'était quelque chose d'énorme, même si ma bague était déjà une arme à part entière mais ici... Mais avant d'arriver à ce bâtiment, Zeppelyn se retourna devant moi « Mini crotte, tu m'as toujours pas sortis ton prénom. Au fait, si tu veux tout savoir, suite à ma perte de mémoire, je me suis renommé moi même, j'm'appelle Zeppelyn Richard-Lupo Draum, et mes deux autres prénoms sont de mon invention, le nom de famille c'est Janus qui me l'a dit. Et comme tu prétends être ma sœur, j'aimerais savoir ce qui te fait croire ça, d'ailleurs tu sais que les jumeaux sont courant chez les dieux ? »
Je venais de sursauter en le regardant, le petit surnom qu'il venait de me donner, c'était celui qu'il utilisait avant, celui qu'il m'avait toujours donné, et il savait combien je détestais ça mais en même temps je l'adorais aussi, il me fixais dans l'attente que je lui réponde un peu... Zeppelyn Draum, limite je n'avais plus de doute sur qui il était.. « Tu ne m'as pas donné l'occasion de me présenter non plus... Je m'appelle Dakota... Dakota Even-Aspen Draum... Je suis ta petite soeur de quatre ans ta cadette...Et tu m'as toujours appelé mini-crotte... »
Je venais de baisser les yeux, sentant les émotions monter...
Sujet: Re: DRAUM ϟ « Elle fait partie de moi. » Mar 9 Avr - 20:44
« J'ai longtemps parcouru son corps, effleuré cent fois son visage. »
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« Je veux juste une dernière danse. »
On pouvait me voir comme une girouette ce que j'étais au final, en ce moment je ne savais pas sur quel pied danser, tantôt du droit avec mon caractère habituel, tantôt du gauche où j'étais agréable à vivre, mais généralement c'était plutôt mon côté m'as-tu-vu qu'on avait l'habitude de rencontrer, et là avec cette brunette je n'arrivais pas à être méchant, alors je faisais comme si je n'en avais rien à foutre, alors qu'au fond, je sentais mon cœur battre un peu plus vite lorsque mes yeux se posaient sur elle. C'était un drôle de sentiment que je ressentais, bien loin de l'amour, peut-être la peur, moi qui n'avais jamais été terrorisé par quoique ce soit pouvais-je avoir peur d'une fille qui n'était pas effrayante ? La réponse était oui, parce qu'elle possédait peut-être des réponses quant à ma vie d'antan, et c'était ça le pire, mon défaut mortel, je n'avais eu besoin de personne pour le trouver, il suffisait de me parler de mon passé pour que je sois tétanisé, que je perde mes moyens et qu'on fasse de moi une chose fragile, un être capable de ressentir des choses telles que l'amour, la peur, la passion, sentiments que je me refusais depuis deux ans, c'était impossible de décrire tout ce qui se bousculait en moi en ce moment même, j'avais l'impression d'être livré aux vents de Éole que le dieu des aquilons divers s'amusait en moi pour me perturber face à un être aussi fragile que celle qui me faisait face, parce qu'elle était comme moi, aussi friable. Au fond qu'étions nous ? Humains, de simples poussières, aussi insignifiantes que des insectes qu'on pourrait écraser. Les demi-dieux étaient un peu plus que cela, des personnes à moitié divines, possédant des capacités hors du commun, un destin qui dépassait l'entendement, certains mouraient tellement ils étaient forts, d'autres restaient en vie, mais la plupart du temps ils avaient une fin atroce, regardez Héraclès, il a brûlé vif parce qu'il a eu du sang de centaure sur la peau. Certes il avait été fait dieu, mais dans un sens son sort était cruel. Je ne souhaitais pas vivre la même chose, c'était ce dont j'étais sûr à cent pour-cents, j'aimerais avoir une fin plus heureuse, dans l'immédiat ce que je voulais c'était retrouver la mémoire, peut-être ensuite trouver un homme avec qui faire ma vie, et ensuite me tirer de cette colonie d'enfants demi-dieux après avoir remplis ma tâche. Oui, aussi étrange que cela puisse paraître, j'étais bisexuel, du moins j'avais une attirance prononcée envers les deux sexes, j'aimais prendre du plaisir avec les hommes autant qu'avec les femmes, pourtant je différais des autres en me distinguant vers mes préférences émotionnelles, je m'étais toujours senti beaucoup plus proches des garçons que des filles, leur présence me rassurait, ils avaient le don de me rendre dingue particulièrement lorsqu'ils savaient être durs avec moi, avaient une poigne de fer à mon encontre. Mais le pire c'était le contact de leur peau contre la mienne, de leurs lèvres sur les miennes, de leurs mains parcourant mes cheveux. Et malgré tout cela, j'avais énormément de mal à m'affirmer, je n'aimais pas l'idée qu'on puisse faire de la discrimination à mon égard parce que j'avais parfois des sentiments pour les gens du même sexe que moi, c'était la chose qui me dissuadait de me mettre en couple avec un homme. Personne ou presque à la colonie était au courant, et je préférais éviter que cela se sache partout.
En lui demandant ce qu'elle savait de lui et des preuves du fait qu'on soit de la même famille, j'avais pensé à tout cela. Même les enfants du dieu de la guerre savait réfléchir contrairement à ce que l'on pouvait dire à notre égard, on n'était pas simplement des brutes sanguinaires, nous étions capable d'être aussi des gens tout à fait normaux et bien entendu, la plupart d'entre nous, c'était simplement une protection que l'on avait érigé autour d'une réalité fragile. On faisait les forts, mais au fond nous étions comme tous les autres demi-dieux, à moitié humains capable de ressentir. « Tu ne m'as pas donné l'occasion de me présenter non plus … Je m'appelle Dakota, Dakota Even-Aspen Draum … je suis ta petite sœur de quatre ans ta cadette. Et tu m'as toujours appelé mini-crotte. » Bon ok, les choses devenaient inquiétantes là par contre, elle avait le même nom de famille que moi, je pouvais faire confiance à Janus sur un point, il m'avait appelé comme ça juste avant de m'effacer la mémoire avec pour seul souvenir notre discussion juste avant qu'il ne me ranime. Après cela ne voulait rien dire, j'étais peut-être face à un homonyme, après tous en Amérique on avait énormément de Martins ou de Habbot, ça ne voulait peut-être rien dire, mais comme à chaque fois je cherchais de fausses excuses, qu'avais-je bon sang ? Pourquoi ne pouvais-je pas la croire ? Peut-être parce que connaître ma vie d'antan me faisait peur en réalité. Je n'étais peut-être pas prêt à tout entendre. Ou peut-être que je ne le voulais pas au final, et si ce que j’apprenais me faisait voir autrement, je ne voulais pas changer, même si c'était pour être mieux dans ma peau. J'étais comme ça à présent et rien ne me ferait changer.
Je gardais le silence, plus pour moi que pour elle et me remit en marche, on était encore loin de l'armurerie, surtout qu'on était encore dans la forêt, ça me saoulait légèrement de devoir marcher, en prime j'avais chaud, si bien que j'attrapais mon t-shirt et l'attacha autour de ma taille comme le faisait les enfants, je me gardais bien de le lancer à terre parce que je n'avais pas envie de devoir essuyer la rage des Nymphes des bois qui étaient très à cheval sur la propreté et la pollution. J'avais entendu dire qu'une fois un garçon avait jeté un bâton de sucette dans les plantes de la forêt et quand il s'était réveillé, son lit était plein de vers de terres, et de racines en tout genre, et je n'étais pas masochiste au point de tenter l'expérience. Je shootais dans un caillou et soupira : « Et pourquoi devrais-je te croire ? J'ai aucune preuve de ce que tu avances, rien à quoi me raccrocher, pas même une photo, un souvenir, une odeur, rien, je ne peux me fier à personne, à part aux paroles des gens, tu sais, c'est la seule chose qui me touche réellement, mon passé que j'ai perdu. » Mais quel crétin, je venais de lui lâcher tout cela comme une bombe, j'aurais du garder tout cela pour moi, en prime ça ne me ressemblait pas de m'ouvrir aux autres, je ne le faisais jamais en général. Je n'aimais pas qu'on puisse savoir tout sur moi, et plus je m'avançais, plus je me disais qu'en réalité Dakota en savait beaucoup plus que moi sur celui que je suis ou du moins que j'étais, et ça me rendait irascible. Je me mis à regarder droit devant moi tout en marchant, je voyais le bout de la forêt, mais voulais-je vraiment en sortir pour entendre toutes les révélations de ma présumée sœur ? Je n'en étais pas sûr, alors je m'arrêtais en plein milieu du chemin, alors qu'on avait même pas vingt mètre à parcourir pour sortir de l'orée des bois.
Sujet: Re: DRAUM ϟ « Elle fait partie de moi. » Mer 10 Avr - 17:22
∞ Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
the devil on red dress. ♡
Pourquoi j'avais cette sensation de ne plus avoir de confiance en moi, face à cet homme j'étais perdue, perdue entre mes sentiments, ma colère, la tristesse... Je m'avançais presque plus derrière lui, j'aurais aimé m'enfuir et ne plus jamais revenir pour devoir ressentir toute cette douleur d'être face à un homme, l'enveloppe corporelle de mon frère et de réaliser que je ne suis plus rien à ses yeux, personne ne peut comprendre ma douleur, même pas lui apparemment.. Il avait un regard si fermé si noir, non mais il avait été gravement lobotomisé quand même.. Je continuais de le suivre, je l'avais même rattraper je m'étais mis à sa hauteur, je ne savais pas quoi faire de mes mains, les mettre dans mes poches, ou croiser mes bras ? J'essayais tout, vraiment tout, je venais de me les triturer après lui avoir donné des détails sur moi, je pensais qu'il finirait par avoir un déclic mais pas du tout, c'était passé comme une lettre à la poste, dans un genre, cause toujours tu m'intéresse.. J'avais la sensation qu'on tentait de me faire payer mon absence, ça devait être ça , il me faisait payer mon départ de la maison, mais oui j'avais été bête sur ce point là... Je m'étais postée devant lui, tout en rongeant mes ongles, c'était un geste que je faisais quand on m'énervait un peu, il m'avait dit que je devais me taire, mais mince, jamais je n'accepterais ça, on m'avait donné une langue c'était pour m'en servir
« Bon arrête un peu de me faire payer mon absence à la maison c'est bon là, j'ai plus envie de jouer »
Mais son silence commençait à me prendre à la gorge, je venais à me frotter la nuque, pour ensuite me frotter le haut des bras. C'était un gros signe de mon hyperactivité, j'étais obligée de me frotter c'était un toc, je n'y pouvais rien, la dernière fois que ce toc m'était apparu c'est quand j'avais appris que mon frère avait disparu sans avoir donné de nouvelles.. Des marques rouges commençaient à apparaître sur mes bras.. Je m'étais mise à marcher de long en large, je ne comprenais pas sa réaction, cet homme enfin mon frère semblait être un homme froid, et rentre dedans et là j'avais un tout autre comportement. On s'était remis en route, on traversait la forêt, il était repassé devant moi tout simplement, mes bras étaient tout rouge, et j'en avais marre d'avoir ce silence radio, si bien que je m'étais mise à siffler, je savais que ça risquait de l'énerver et pas qu'un peu. Je le fixais quand il se mit enfin à me parler pour me choquer encore une fois et je m'étais figée sur place. « Et pourquoi devrais-je te croire ? J'ai aucune preuve de ce que tu avances, rien à quoi me raccrocher, pas même une photo, un souvenir, une odeur, rien, je ne peux me fier à personne, à part aux paroles des gens, tu sais, c'est la seule chose qui me touche réellement, mon passé que j'ai perdu. » « Quoi mais tu te fiches de moi ou quoi, tu crois quoi, que je passerais mon temps à te mentir sur quelque chose qui me touche vraiment ??? Tu crois que je fabule ?? »
Non mais il était occupé à me prendre pour une imbécile ou quoi ?? Il s'était arrêté avant de sortir du bois, une bonne chose, car je m'étais mise à courir, je connaissais son point faible faible, l'attraper par la nuque et serrer il détestait se sentir pris à cet endroit... Je voulais le mettre à genou, et je le sentais plier, je le repoussais sur le sol, pour m'asseoir sur lui, et ressortir la photo de ma poche et lui coller contre le visage
« et ça c'est quoi ? Je te l'ai montré avant de rentrer dans le bois, tu n'y as pas prêté attention, alors ne dis pas que je ne t'ai rien montré comme preuve »
Je lachais cette photo à coté de lui pour prendre mes deux poings et frapper sur son torse assez violemment
« Alors pourquoiiii tu ne fais pas un effort, pourquoi?? »
Je me laissais retomber à côté de lui en larmes, je lui tournais le dos, pour éviter qu'il ne me voit dans cet état, ce n'était pas moi, j'étais une femme forte en temps normale, et la devant lui il avait une ado, les bras presque en sang, qui pleurait, quelle image vraiment...