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Sujet: You arrived at Panic Station... ♫ [Vicklympe] Dim 7 Juil - 20:57
You arrived at Panic Station... ♫
Un beau soleil régnait sur la ville de New-York à cette époque. Cela faisait quelque temps que la jeune fille venait de prendre sa décision : celle de quitter la Colonie. Elle entrait d'ailleurs dans sa deuxième année, non ? Enfin elle avait arrêtée de compter mais elle y avait déjà beaucoup réfléchit avant de la prendre : elle avait retourné le problème dans tous les sens, possibles et inimaginables et inévitablement sa conclusion revenait à quitter ses semblables, à quitter la Colonie. Lorsqu’elle était petite, lorsqu’elle avait vécu dans un orphelinat, elle avait le tour des psychiatres de toute l’Irlande, car naïve comme elle l’était, Olympe pensait que tout le monde pouvait voir ce qu’elle voyait. Que tout le monde pouvait voir le Chien des Enfers comme elle le voyait traverser dans la rue, et pas comme un vulgaire teckel en surpoids… En sortant de la Colonie, et en essayant ainsi de s’intégrer : c’était comme si elle prenait une petite revanche. Une revanche sur tous ceux qui s’étaient amusé à la traiter de folle – car à cet âge, les gamins ne mâchent pas leurs mots –. Maintenant elle pouvait leur dire qu’elle était elle aussi à l’université, et qu’elle était même appréciée. Quitter la Colonie était alors devenue comme une évidence pour elle. Malgré toutes les personnes qu’elle-même appréciait en ces lieux. Puis revenir n’était franchement pas un problème pour elle : grâce à sa parfaite connaissance des lieux, ainsi qu’à son pouvoir de téléportation, rien ne pouvait lui résister ! En sortant de cette enceinte, la Blonde se prit un appartement avec un colocataire – avec l’argent que son défunt Père lui avait laissé – et s’inscrit à l’université : dans la filière des lettres anciennes et plus particulièrement le grec. C’était certes une option de facilité, mais elle savait qu’elle réussirait cette filière sans problème : autant sur le point travail que sur le point social. Ici sa dyslexie ne se voyait pas, et lorsqu’elle racontait diverses histoires, les autres la croyaient car pour eux, Olympe ne racontait que des histoires mythologiques. Le top pour que la petite puisse s’épanouir ! Elle prit par la suite un petit boulot à la librairie de la ville afin de faire rentrer des sous et de survivre dans cette grande ville de New-York. New-York : la ville des rêves. Un des siens s’était déjà réalisé ! Mais ce jour-là, elle ne pensait pas qu’un grand chamboulement surviendrait dans son petit quotidien. Dans sa petite routine qui s’était déjà presque installée – chose qu’apparemment elle supportait tout aussi bien que l’imprévu de la Colonie ! –.
Comme quasiment tous les après-midi, Olympe venait prendre son service à la librairie. Un sac en bandoulière contenant ses notes de cours de la matinée, elle entra dans l’établissement, salua ses collègues avant de se diriger vers la réserve. Elle y posa son sac et épingla son badge à son T-Shirt. Montant ses cheveux en une queue-de-cheval, elle en ressortie, allant remplacer son amie à la caisse. Pas de tri dans les rayons, ni d’arrivages de livres pour elle aujourd’hui. Juste le bip incessant de la caisse enregistreuse. Sortant un de ses livres de son sac – un livre écrit du début à la fin en grec –, elle se mit à lire. Plongée dans sa lecture, elle ne remarqua pas de suite les clients courant partout et dans tous les sens. C’est seulement lorsqu’un cri strident lança des « A l’aide, il y a un serpent ! » qu’Olympe daigna relever la tête. Effectivement la librairie était en pleine effervescence. Comment avait-elle fait pour rater ça ? Il faut dire qu’étant dyslexique, on lui avait appris à se concentrer assez intensément sur sa lecture ou sur autre chose qu’elle faisait : comme si elle était dans une espèce de petite bulle à elle-même. Ses collègues s’occupaient déjà de faire sortir les clients dans la panique générale qui s’était emparée d’eux. Ils criaient, parfois couraient ou encore tapaient du pied de peur que ce fameux serpent soit dans les parages, alors qu’ils voyaient très bien qu’il n’était pas là. Lâchant son livre, lorsqu’elle se pencha au-dessus du comptoir elle l’aperçut : ce fameux serpent. Avec un petit bruit, il avança, contourna les étagères et disparut de son champ de vision. Curieuse, Olympe se lança à sa poursuite et lança d’ailleurs aux autres, qu’elle s’occupait du problème. Elle allait l’aider à sortir : le pauvre il devait s’être égaré… La libraire était maintenant quasiment vide et la Blonde arpentait toujours les différents couloirs à sa recherche.
-Alors où est-ce que tu te caches, hein ? Je veux juste t’aider moi : tu me dis où tu veux aller, et je t’y téléporte ! Oups, j’ai dit ça à haute voix ?
Continuant encore un peu à avancer, elle retrouva sa trace et toute heureuse elle la suivit. Mais lorsqu’elle tourna à l’angle d’une des étagères, la fille d’Iris tomba sur une jeune fille nullement inquiétée par tout cela. Au contraire, le serpent vint même vers elle. Alors à moins que la Brune était une charmeuse de serpent – ce dont elle n’avait pas franchement l’air – elle devait être spéciale pour se balader avec un serpent en pleine ville. Et spéciale pas juste dans sa façon d’être, mais dans sa façon tout court. Elle devait être comme elle, c’était une obligation.
-Hum vous savez que les animaux de compagnie sont interdits ici ? Surtout les chiens verts qui ressemblent à des serpents ? Lui demanda-t-elle accompagné d’un petit clin d’œil comme pour manifester qu’elle avait compris, qu’elle n’allait pas la laisser comme ça. Pas de quoi s’affoler, ce n’est qu’un chien ! Cria-t-elle ensuite à travers la librairie.
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Sujet: Re: You arrived at Panic Station... ♫ [Vicklympe] Ven 12 Juil - 10:37
You arrived at panic station
Olympe & Vicky
Des informations. C'était ce pourquoi elle avait rejoint la colonie. On lui avait promis qu'elle trouverait des informations sur les créatures de ce monde. Et plus particulièrement celle qui avait lâchement assassiné ses parents adoptifs. Or lorsqu'elle arriva à la colonie, une sorte de petit rituel se mit en place. Dans quel bungalow allait-elle aller? Qui la revendiquerait? Quoique pour ça, la revendication se fit assez vite, en surprenant plus d'un d'ailleurs. Dès son premier jour, sa "mère" - Hécate - revendiqua son appartenance à la maison de la déesse lunaire. Beaucoup avaient été surpris, choqués, voir même jaloux de cette rapidité. Certains murmuraient sur son passage les mots "spéciale" et "incroyable". Mais la brune n'en avait que faire. Comme ça elle serait une demie-déesse hein? Soit, mais si elle était venue ici c'était dans un but précis. Et au bout de trois jours à peine, elle comprit qu'aucun ne l'aiderait véritablement. Bien sûr il fallait qu'elle s'entraîne, elle en était consciente et la voix dans sa tête - celle de sa mère paraissait-il - le lui avait bien dit. Mais avant de songer à s'entraîner, elle voulait en connaître davantage sur ce pourquoi elle se battrait désormais. Sinon, elle aurait l'impression d'avoir été piégée. C'est donc d'un pas décidé qu'elle quitta au petit matin la colonie des sangs-mêlés pour se diriger vers New-York. Non elle n'avait rien dit à personne. Oui elle était partie comme une voleuse. Et oui elle avait - à peu près - l'intention de revenir. Mais ce qui l'importait en ce moment était de trouver le lieu du savoir, le lieu de la connaissance. La bibliothèque.
Passant la porte comme si de rien n'était, Denver ondulant à ses côtés, la brune constata qu'aucun ne lui prêtait la moindre attention, ce qui la changeait assez de cette fichue colonie. Marchant d'un pas décidé vers les rayons, elle chercha le coin mythologique. S'arrêtant sur une étagère, son doigt pointa un livre. L’attrapant, elle entendit au même moment un cri strident qui lui pourfendit les tympans. Maugréant, elle fusilla du regard le coupable. Ou plutôt la coupable. En effet, une jeune femme aux cheveux aussi frisés qu'un mouton la regardait avec de grands yeux écarquillés, s'étant adossée au rayon derrière elle sous la peur. La peur. C'était le sentiment qui se reflétait dans ses yeux vitreux, impossible de ne pas la reconnaître. Vicky n'avait pas ressenti la peur depuis bien longtemps maintenant. Esquissant quelques pas dans la direction de la rousse, elle approcha son visage du sien, contemplant avec curiosité ce sentiment qui s'offrait à elle. Mais elle ne mit pas longtemps à comprendre que Denver était l'objet de cette crainte. Le serpent siffla furieusement dans sa direction et la femme manqua s'évanouir. Prenant le peu de courage qui lui restait, elle s'enfuit en levant les bras au ciel et criant à tue-tête: « UN SERPENT! UN SERPENT! AU SECOURS UN SERPENT! » Échangeant un regard, le reptile et la brune s'entendirent sur ce point: c'était pathétique. Elle avait toujours trouvé les Hommes pathétiques. Ils avaient peur dès qu'ils entendaient une mouche voler. Elle s'était même parfois demandé si elle était vraiment humaine. Mais désormais, elle savait qu'elle n'était qu'une erreur de la nature, un patchouli de deux mondes entièrement différents. Si étrange. Devant l'agitation et le trouble que le serpent semblait animer en eux, la jeune fille ne put retenir une moue de dégoût. Tous des idiots. Sans s'occuper des derniers retardataires qui se bousculaient et se piétinaient pour rejoindre la sortie, elle ouvrit le livre qu'elle tenait.
Le serpent était parti chasser les derniers humains qui ne l'avaient pas encore vus, ou les plus téméraires qui se pensaient loin de la menace. Glisser entre les rayons, surprenant les quelques retardataires qui lâchaient leurs affaires sous la surprise et prenaient leur jambes à leur cou à sa vue, c'était ce qui l'amusait. Sifflant de plaisir, il se dirigea enfin vers sa maîtresse quand son petit jeu fut terminé. C'est alors qu'un léger bruit de pas se fit entendre, approchant de l'endroit où se tenaient les deux compères. Surgissant dans leur rayon, une jeune femme s'arrêta, leur faisant face. Levant les yeux vers elle, ils la fixèrent tous deux. Aucune trace de peur dans ses yeux. Aucune contraction de muscle sous l'effet de la tension ou de la méfiance. Denver siffla même à la brune que son rythme cardiaque était tout à fait normal. Fronçant légèrement les sourcils, elle l'entendit alors lancer: « Hum vous savez que les animaux de compagnie sont interdits ici ? Surtout les chiens verts qui ressemblent à des serpents ? » Elle avait dit ça sur le ton de la plaisanterie. Battant légèrement des paupières sous l'effet de la surprise, la brune la fixa un moment tandis que la blonde continuait son char en lançant à travers la librairie qu'il n'y avait pas de quoi avoir peur d'un chien. Remarque qui fit tiquer le serpent. Lui sifflant doucement de se tenir tranquille, la brune fit quelques pas dans sa direction, réduisant encore plus la distance qui les séparait jusqu'à se trouver juste à côté. L'examinant attentivement, elle jeta tout à trac: « Tu es une demie-déesse. »
Sujet: Re: You arrived at Panic Station... ♫ [Vicklympe] Dim 14 Juil - 18:06
You arrived at Panic Station... ♫
C’était une obligation. Tout simplement. Olympe en était persuadée : la Brune qui se tenait en face d’elle était spéciale. Elle n’avait encore jamais vu quelqu’un marcher avec un serpent à ses côtés, tel qu’un humain le ferait avec un animal de compagnie comme un chien par exemple. Certains s’amusaient aussi à tenir leurs hamsters en laisse : chose que la Blonde n’avait jamais vraiment compris, encore une des nombreuses ethniques qu’elle ne comprendrait jamais, mais passons. Pour en revenir à la jeune fille qui se tenait face à elle, cette dernière sembla surprise des paroles lancées par la libraire en herbe. Oui, elle avait vu qu’elle était spéciale – et si elle se trompait royalement, elle allait être foutue dans tous les sens du terme – et un espèce de sentiment s’était réveillé en elle. Un sentiment qu’elle n’avait plus eu besoin vu qu’elle vivait seule maintenant. Un sentiment de loyauté : bien sûr elle était toujours loyale à la Colonie et à ses pensionnaires, même si elle avait décidé de la quitter. La Brune devait être une demi-déesse, c’était du moins ce qu’Olympe pensait : c’était la seule explication capable de recoller tous les morceaux du puzzle. Puzzle qui ne devait comporter que deux pièces : mais tout de même ! Elle l’avait couvert avec son excuse et la Brune s’en était rendue compte, d’abord fronçant légèrement les sourcils face à sa plaisanterie, elle battit des cils pendant un certain temps comme si elle-même essayait de se persuader qu’elle était tombée sur quelqu’un comme elle. C’est vrai que ce n’était pas écrit sur le front de la Blonde : « Je suis une demi-déesse grecque, ravie de te connaître ! » De toute façon, il n’y aurait jamais assez de place pour écrire tout ça… Autant se téléporter tout de suite, ça faut n’importe quelle explication. Face à son incompréhension, Harmony ne trouvait rien d’autre à faire que de lui adresser un petit sourire suivit d’un léger rire quelque peu nerveux. Pour être honnête elle ne s’était jamais retrouvée dans une situation pareille et se demandait toujours ce qu’elle devait faire.
Finalement ce fut la Brune qui fit le premier pas. Après avoir informée la librairie vide – après tout ils étaient tous partis en claquant la porte, chose qu’Olympe semblait avoir oublié avant de crier à travers l’établissement – que ce n’était pas ce qu’ils croyaient tous, s’approchant d’elle afin de se retrouver à son côté, la Brune affirma après un rapidement examen qu’Olympe était une demi-déesse. Bingo, elle avait raison ! Elle ne pouvait être aussi sûre de son affirmation, que si elle l’était elle aussi : une demi-déesse. Elle qui était pourtant naïve, avait réussi à voir cela du premier coup : instinct grec très certainement, elle ne l’expliquait pas autrement. Avec un petit sourire, elle acquiesça de la tête. Histoire de vérifier si les deux jeunes filles pouvaient parler à leurs guises, elle fit quelques pas en avant et pencha la tête afin de jeter un coup d’œil à l’allée principale de la librairie qui menait également à la sortie usuelle du magasin. Plus personne, même pas devant celui-ci. Cet accident avait fait fuir tout le monde. Tant mieux pour elle alors. Même si personne ne croyait à ces légendes, on pourrait presque en parlé devant eux qu’ils ne feraient toujours pas le lien avec les choses bizarres qui se passaient en ville ! Levant son pouce en signe d’approbation, elle refit quelques pas afin de revenir à sa place initiale. Elle ne savait pas si la Brune avait compris le message qu’elle voulait lui faire passer, mais le fait de lui parler normalement : comme si elles étaient seules – ce qui était tout de même un peu la situation – lui ferait comprendre.
-Oui, c’est ça : j’en suis une. Comme toi j’imagine ! La prochaine fois essaie tout de même de passer un peu plus inaperçue : une panique dans ce genre est vite arrivée ! La preuve. Lui fit-elle remarquer avec un petit sourire.
Penchant légèrement la tête vers le bas, la Blonde se permit de lire le titre du livre que la Brune tenait dans ses mains. Avec sa dyslexie ce n’était déjà pas facile, mais imaginez le fait de lire à l’envers ! Elle voyait toutes les lettres se mélanger sur la couverture, mais heureusement pour elle, le titre était également écrit en dessous, en lettres grecques. « Mythes & créatures grecques ». Venait-elle juste d’arriver à la Colonie, ou alors était-elle là pour une quelconque recherche personnelle ? Sa petite partie de curiosité reprit le dessus et elle ne put s’empêcher de demander en relevant la tête :
-« Mythes et créatures grecques », tu viens juste d’arriver à la Colonie des Sang-Mêlés ?
Remarquant qu’elle ne s’était pas présentée, Olympe secoua la tête avant de se gratter l’arrière de cette dernière avec un air gêné et d’ajouter :
-Je suis désolée, je ne me suis même pas présentée : je suis Olympe, fille d’Iris. Et tu… Enfin vous êtes ?
Par le « vous », elle voulait signifier la Brune elle-même, ainsi que son animal rampant bien entendu. Avec un petit rire, elle attendit les réponses à toutes ses questions…
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Sujet: Re: You arrived at Panic Station... ♫ [Vicklympe] Jeu 18 Juil - 19:37
You arrived at panic station
Olympe & Vicky
Le serpent était parti chasser les derniers humains qui ne l'avaient pas encore vus, ou les plus téméraires qui se pensaient loin de la menace. Glisser entre les rayons, surprenant les quelques retardataires qui lâchaient leurs affaires sous la surprise et prenaient leur jambes à leur cou à sa vue, c'était ce qui l'amusait. Sifflant de plaisir, il se dirigea enfin vers sa maîtresse quand son petit jeu fut terminé. C'est alors qu'un léger bruit de pas se fit entendre, approchant de l'endroit où se tenaient les deux compères. Surgissant dans leur rayon, une jeune femme s'arrêta, leur faisant face. Levant les yeux vers elle, ils la fixèrent tous deux. Aucune trace de peur dans ses yeux. Aucune contraction de muscle sous l'effet de la tension ou de la méfiance. Denver siffla même à la brune que son rythme cardiaque était tout à fait normal. Fronçant légèrement les sourcils, elle l'entendit alors lancer: « Hum vous savez que les animaux de compagnie sont interdits ici ? Surtout les chiens verts qui ressemblent à des serpents ? » Elle avait dit ça sur le ton de la plaisanterie. Battant légèrement des paupières sous l'effet de la surprise, la brune la fixa un moment tandis que la blonde continuait son char en lançant à travers la librairie qu'il n'y avait pas de quoi avoir peur d'un chien. Remarque qui fit tiquer le serpent. Lui sifflant doucement de se tenir tranquille, la brune fit quelques pas dans sa direction, réduisant encore plus la distance qui les séparait jusqu'à se trouver juste à côté. L'examinant attentivement, elle jeta tout à trac: « Tu es une demie-déesse. »
Semblant heureuse de son affirmation, comme si elle venait de répondre à une question muette de la blonde, celle-ci répondit: « Oui, c’est ça : j’en suis une. Comme toi j’imagine ! La prochaine fois essaie tout de même de passer un peu plus inaperçue : une panique dans ce genre est vite arrivée ! La preuve. » Levant légèrement la tête, un regard de défiance inscrit sur le visage, l'autre ne sembla rien remarquer et fit quelques pas en avant, regarda à droite, à gauche, tendit le cou. La fixant, interloquée, Vicky se demandait à quoi était du tout ce manège. Pas de doute la blonde était vraiment étrange. Elle ne la comprenait pas. Levant un pouce, celle-ci revint avec un grand sourire. Quoi, ne me dites pas qu'elle vérifiat les alentour? Elle avait bien vu et entendu tout comme elle qu'aucune âme à part eux trois n'était restée dans la pauvre librairie, désormais déserte. Tentant de lire le titre du livre qu'elle tenait, elle renchérit: « 'Mythes et créatures grecques', tu viens juste d’arriver à la Colonie des Sang-Mêlés ? » C'était si évident que ça? Ouvrant la bouche pour répondre, l'autre la devança. Décidément, elle en avait des choses à dire. Secouant la tête, l'air embarassé, elle afficha un petit sourire. « Je suis désolée, je ne me suis même pas présentée : je suis Olympe, fille d’Iris. Et tu… Enfin vous êtes ? » Vous? Jetant un œil au serpent, elle fut étonnée qu'elle s'intéresse à lui aussi. La regardant d'un air intéressé, elle ne savait que dire. Ce n'était pas arrivé depuis bien longtemps, le jour où la brune trouvait quelqu'un digne d'intérêt. « Je suis Vicky, et voici Denver. » répondit-elle en désignant son ami des yeux. A l'annonce de son nom, celui-ci releva fièrement la tête, celle-ci se trouvant désormais presque à la taille de celles des jeunes femmes. C'était comme s'il venait d'être intégré à la conversation. Mais ça ne dura que quelques secondes. Approchant lentement sa tête du visage pâle qui ne le craignait pas, il siffla doucement, signifiant à sa maîtresse qu'il était lui aussi intrigué, avant de reprendre sa position rampante, repartant onduler à travers les rayons. « Je suis arrivée il y a deux jours et..je viens trouver ce pourquoi je suis venue. » finit-elle d'un ton plutôt sec, faisant claquer sa langue comme pour appuyer sur le fait qu'elle n'avait pas eu son dû, que la Colonie lui devait quelque chose. Plissant légèrement les yeux, elle demanda: « Tu t'y connais en créatures magiques? » Mythologiques. Elle voulait dire créatures mythologiques. Mais au fond, pour elle c'était la même chose. Un monde étrange dans lequel elle venait de tomber sans trop savoir pourquoi. Et quelle différence y avait-il réellement? Les Dieux, ces fichus hypocrites, étaient bien magiques quelque part non? Et puis de toute façon peu lui importait. Et si ça énervait ces messieurs divins, tant mieux, cela leur apprendrait à rester les bras croisés alors que des gens meurent par leur faute. Prenant conscience que la jeune fille du nom d'Olympe lui répondait, elle sortit de ses pensées qui lui laissaient un goût amer au fond du cœur.
Sujet: Re: You arrived at Panic Station... ♫ [Vicklympe] Jeu 25 Juil - 23:36
You arrived at panic station… ♫
L’interlocutrice de la jeune Blonde passa d’une émotion à une autre, presque sans transition. Son regard était devenu quelque peu méfiant, lorsque la fille d’Iris avait tenté sa petite plaisanterie, mais cette dernière ne s’en était même pas aperçue. Disons que les signes expressifs et corporels, ce n’étaient pas trop son truc. Un peu comme la haine : elle n’arrivait tout simplement pas à distinguer les gens qui ne l’aimaient pas tant que cette personne en question ne lui avait pas dit la chose en face. Laissant la défiance au placard, un air intéressé pris place dans son regard lorsqu’elle lui demanda son nom : à elle-même et à son pseudo chien vert ressemblant étrangement à un serpent, qui avait semé la panique dans toute la librairie. La Brune lui répondit alors qu’elle s’appelait Vicky et Denver était le nom de son serpent. Ainsi comme s’il avait saisi leur conversation, ce dernier se leva pour être à la taille des deux jeunes filles avant de siffler, de retomber au sol pour finalement s’en aller en rampant, au travers des rayons qu’il avait déjà exploré. Comme simple approbation, pour lui montrer qu’elle avait enregistré son prénom, la Blonde se contenta d’hocher la tête. Elle avait suffisamment parlé pour le moment : il fallait qu’elle la laisse respirer. Mais dites-vous qu’intérieurement, elle était très contente d’être tombée sur quelqu’un comme elle. Ça la changeait de ses habitudes. Olympe avait apparemment visée juste quant à l’arrivée de Vicky : elle était arrivée il y avait de ça deux jours. C’était simple à deviner : elle avait eu le même réflexe que n’importe qui où la mythologie grecque vient tout juste de rentrer dans sa vie ; elle est venue à la librairie, prendre un livre. Lorsqu’on est pensionnaire depuis un bout de temps, on connait toute la mythologie par cœur : on y était initié là-bas. Elle-même avait appris tout ce qu’elle savait de là-bas. La base en un petit peu plus poussé, mais sans rentrer dans les détails. Les seuls demi-dieux qui se ‘’risquaient’’ à prendre un livre sur les créatures, étaient soit les nouveaux arrivants, soit d’autres beaucoup plus expérimentés. Mais ceux-ci ne prendrait pas un livre général, ils se seraient concentrés sur quelque chose. Dans son job finalement, elle est pas si mal que ça, la petite tête blonde ! La Brune termina sa remarque en disant qu’elle était venue trouver, ce pourquoi elle était venue. Un petit peu perdue, l’expression d’Harmony devait avoir suivi son ressenti. Elle ne comprenait pas totalement ce qu’elle disait.
La questionnant du regard, elle continua en lui demandant si elle s’y connaissait en créatures magiques. Oh, elle devait avoir rencontrés des problèmes avec des monstres mythologiques : un peu comme tous les demi-dieux qui foulent cette planète. Si c’est pas nous qui trouvons les ennuis, ce sont les ennuis qui nous trouvent. Alors elle s’y connaissait quelque peu, mais sans être une spécialiste. Mais elle connaissait quelqu’un qui pourrait l’aider, si elle ne pouvait pas : son ami Meredith. Elle ne le voyait pas tout le temps, vu qu’il bougeait et voyageait à droite et gauche, elle savait juste que lorsqu’il était en ville, il venait toujours la voir et c’était toujours lui qui la trouvait et non l’inverse.
-Hum, je connais tout ce qu’on pourra t’apprendre à la Colonie, c’est-à-dire un enseignement disons basique : on préfère largement t’entraîner au combat là-bas et pas trop parler ! Dit-elle avec un sourire. Mais si jamais je ne peux pas t’aider, je connais quelqu’un : un ami à moi, Meredith. Il est calé, il pourra très certainement t’aider là où j’aurais potentiellement échouée. Encore faut-il le trouver, il a tendance à souvent bouger !Termina-t-elle avec un petit rire.
Certes, il fallait d’abord le trouver, mais ça, ça n’était qu’une petite – mais grande – formalité. Au pire, Olympe pourrait même l’aider, si son problème était un problème de transport… Disons que pouvoir se téléporter n’importe où quand elle veut : ce n’est pas une mauvaise idée. Mais la Blonde l’avait remarqué, le petit moment d’absence de Vicky juste avant qu’elle ne lui réponde. Comme si elle était plongée dans ses souvenirs. Oui elle ne connaît que trop bien cette expression pour l’aborder plus d’une fois dans la journée. Cette jeune fille est en effet un peu spéciale, mais c’est ce qui fait sa sympathie après tout.
-Alors dis-moi ce monstre que tu cherches, à quoi il ressemble ? Elle croisa ses bras sur sa poitrine avant de finalement relever sa main, afin d’encadrer son visage : un index sur la joue et le pouce sous le menton. J’en ai vu plusieurs lorsque j’étais petite, ce qui m’a valu des visites chez plusieurs psychiatres, mais c’est pas bien grave. Dit-elle avec un petit sourire. Cette créature t’a fait quelque chose en particulier j’imagine, pour que tu la cherches comme ça, non ?
Oups petite boulette : elle n’aurait donc jamais appris qu’il ne vaut mieux pas toucher aux sujets sensibles dès le début ? Avec un petit peu de chance, ça ne se retournerait pas contre elle : même s’il n’y avait aucune arrières pensées sur le fait de la blesser ou autre chose. Elle avait peut-être juste parlé un peu trop vite. C’était comme la fois où elle avait rencontré Tristan, mais lui avait fini par se confier à elle. Elle allait voir comment tout ça allait finir…
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Sujet: Re: You arrived at Panic Station... ♫ [Vicklympe] Mer 11 Sep - 13:16
You arrived at panic station
Olympe & Vicky
Avisant le livre qu'elle tenait, elle lut tout haut le titre. « 'Mythes et créatures grecques', tu viens juste d’arriver à la Colonie des Sang-Mêlés ? » C'était si évident que ça? Ouvrant la bouche pour répondre, l'autre la devança. Décidément, elle en avait des choses à dire. Secouant la tête, l'air embarrassé, elle afficha un petit sourire. « Je suis désolée, je ne me suis même pas présentée : je suis Olympe, fille d’Iris. Et tu… Enfin vous êtes ? » Vous? Jetant un œil au serpent, elle fut étonnée qu'elle s'intéresse à lui aussi. La regardant d'un air intéressé, elle ne savait que dire. Ce n'était pas arrivé depuis bien longtemps, le jour où la brune trouvait quelqu'un digne d'intérêt. « Je suis Vicky, et voici Denver. » répondit-elle en désignant son ami des yeux. A l'annonce de son nom, celui-ci releva fièrement la tête, celle-ci se trouvant désormais presque à la taille de celles des jeunes femmes. C'était comme s'il venait d'être intégré à la conversation. Mais ça ne dura que quelques secondes. Approchant lentement sa tête du visage pâle qui ne le craignait pas, il siffla doucement, signifiant à sa maîtresse qu'il était lui aussi intrigué, avant de reprendre sa position rampante, repartant onduler à travers les rayons. « Je suis arrivée il y a deux jours et..je viens trouver ce pourquoi je suis venue. » finit-elle d'un ton plutôt sec, faisant claquer sa langue comme pour appuyer sur le fait qu'elle n'avait pas eu son dû, que la Colonie lui devait quelque chose. Plissant légèrement les yeux, elle demanda: « Tu t'y connais en créatures magiques? » Mythologiques. Elle voulait dire créatures mythologiques. Mais au fond, pour elle c'était la même chose. Un monde étrange dans lequel elle venait de tomber sans trop savoir pourquoi. Et quelle différence y avait-il réellement? Les Dieux, ces fichus hypocrites, étaient bien magiques quelque part non? Et puis de toute façon peu lui importait. Et si ça énervait ces messieurs divins, tant mieux, cela leur apprendrait à rester les bras croisés alors que des gens meurent par leur faute.
Prenant conscience que la jeune fille du nom d'Olympe lui répondait, elle sortit de ses pensées qui lui laissaient un goût amer au fond du cœur. « Hum, je connais tout ce qu’on pourra t’apprendre à la Colonie, c’est-à-dire un enseignement disons basique : on préfère largement t’entraîner au combat là-bas et pas trop parler ! » dit-elle avec un sourire. « Mais si jamais je ne peux pas t’aider, je connais quelqu’un : un ami à moi, Meredith. Il est calé, il pourra très certainement t’aider là où j’aurais potentiellement échouée. Encore faut-il le trouver, il a tendance à souvent bouger ! » termina-t-elle avec un petit rire. Meredith. Un nom qu'elle avait immédiatement intégré, le casant dans un coin de sa mémoire. « Alors dis-moi ce monstre que tu cherches, à quoi il ressemble ? » Sortant de ses pensées, elle la regarda un instant. Elle ne savait pas à quoi il ressemblait. Elle savait seulement ce qu'il avait fait, et seul un expert pourrait dire d'après les marques laissées à quoi ressemblait la créature. Pour ainsi dire, elle n'en avait pas la moindre idée. Mais son manque de réaction ne parut pas interrompre la blonde sur sa lancée. Elle avait toujours quelque chose à dire celle-là. « J’en ai vu plusieurs lorsque j’étais petite, ce qui m’a valu des visites chez plusieurs psychiatres, mais c’est pas bien grave. Cette créature t’a fait quelque chose en particulier j’imagine, pour que tu la cherches comme ça, non ? » Cette dernière question fut comme une décharge électrique et tous les muscles de son corps se tendirent d'un seul coup. Desserrant la mâchoire, elle parvint à prononcer quelques mots. « Oui. Elle m'a pris ce qui m'était le plus cher. » Tentant de regagner son calme, de calmer sa soudaine envie meurtrière, la romaine ferma les yeux, sentant une vague de rage déferler en elle. Tout son corps s'était mis à trembler désormais, comme si elle était sur le point de déclencher un séisme et, comme un signe précurseur, les mots sortirent à toute vitesse de sa bouche, aussi confus que les souvenirs qu'elle avait. « Corps lacérés. Sang. Plumes. Crocs. Griffes. Yeux vides. Plus d'âme. Dirait une tornade. Cou déchiquetés. Bec. Comme un vautour. Plaies. Crocs de serpent. Membres calcinés. Des cendres. Aucune aide. Morts par ma faute. Du sang partout. Affaire bouclée. Asile. Vengeance. Une voix. Colonie. Tuer. » Denver revint alors vers elles, sifflant avec rage et vint s'enrouler autour de la taille de la brune, lui compressant peu à peu la cage thoracique, l'empêchant ainsi de respirer. Rouvrant les yeux, celle-ci lui siffla de dégager. Croisant son regard de braise, mais déterminé à ne rien faire de stupide, il lâcha prise, redescendant à terre. Prenant une grande inspiration, elle secoua la tête. Forçant ses muscles à se détendre, oubliant le sang qui lui battait les tempes, elle lâcha: « Conduis-moi à Meredith. »