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| Demain, j'arrête de boire - ft Astrid Flinch-Fletcher | |
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| Sujet: Demain, j'arrête de boire - ft Astrid Flinch-Fletcher Ven 16 Aoû - 15:04 | |
| _ Oh... émit-il pour simple gémissement.
Tig l'attrapa par l'épaule de son pull et le souleva d'un seul geste vigoureux de la main. Il poussa un autre gémissement. Il ouvrit les yeux, de ses paupières collées de fatigue. Il tendit l'oreille et les oiseaux qui paillaient lui donnait un mal de crâne relativement violent. Sa cervelle avait eu l'air de se cogner dans sa boite crânienne, lors du changement d'état : horizontal à la vertical. Il sentait l'air frais de la rosée sur les campanules et les fraises des bois au loin. Oh des fraises, quelles bonne idées. Sauvages, pas sous l'oeil de Dionysos.
_ Je veux des fraises... Petit déjeuner... balbutia t-il. _ Bah bien sûr ! Tu te nommes ? _ Tig et je suis un gros con, fit-il en riant.
Aramis reçut une gifle monumentale et il pesta comme un enfant. Le réveil fut dur. C'était le matin. Il tangua un moment, sonné par le choque et son état lamentable. Il se frotta le visage, après avoir trouver, sans vraiment savoir comment, un appui sur un petit érable. Sa tête se serrait, comme un vieux raison qui séchait. Il lui fallait de l'eau. Puis alors alors qu'il perdait sa main dans ses cheveux, il tâta sa corne gauche et poussa un hurlement.
_ Ma corne !!! Ma corne, je l'ai pété ! Elle est cassée, mais non !!! _ Mais surtout, elle est cassée depuis longtemps Aramis, détends toi. Je suis pas au top non plus et là, tu me gaves. _ On a bu... ? Dit-il en le pointant d'un doigt peu précis et tournoyant, tout comme son corps. _ Euh... Ouais, mais, toi plus que moi. Plus que nous autre. T'aurais pas du... _ T'aurais du m'arrêter, traina t-il ses sabots vers un bras de rue qui descendait là, à quelques mettre, se frayant un chemin dans la forêt. _ J'ai essayé, mais... J'avais bu aussi, et quand tu me disais que c'était toujours le même verre, je te croyais. _ Oh fais chier, c'est quoi ça ? Loucha t-il sur une tâche rouge sur le bas de son t-shirt. _ Ouais... Tu devrais aller à l'infirmerie. Tu siffle un peu quand tu pionçais... Je crois que, fit-il en appuya sur une côte à Aramis, lui penchée pour se rincer le visage et s'abreuver.
Le pauvre, s'écroula sur le sol, la tête la première dans l'eau. Il se leva, déviant un peu à gauche à droite, sur facilement un mètre à chaque fois. Son point de gravité avait changé et il le cherchait encore, tout comme toute personne, avec une belle gueule de bois.
_ Mais ça va pas !!!! Pourquoi tu me frappes, hurla t-il. _ Je t'ai touché chochotte ! Dit Tig, blasé. Je crois que ta côte est fêlée... _ Mais ? Comment ? _ J'hésite entre l'humain et le centaure...
Aramis finit par s'asseoir, puis se leva subitement. Il lui montra approximativement la colonie du doigt et s'y dirigea. Tig le suivis, dans un meilleur état que son ami. Il n'osait lui dire que son arcade avait été pétée aussi et qu'un amas de sang séché lui couvrait la moitié du visage.
_ Tu sais, c'est pas une bonne idée. On pue l'alcool et Dionysos... _ Et quoi ? Je transpire l'alcool et vu comment que je me sens... Je vais le transpirer des jours. Je n'ai pas bu à la colonie, toi non plus. On a le droit. Et je suis vraiment trop mal. C'est vrai que je siffle quand je respire... Reste là, si tu veux...
Il continua d'avancer, alors que Tig hésita et finit par gambader à ses côtés. Soudain, pendant la marche, sans un bruit, à part celui de la nature qui l'agaçait pour une fois, il finit par avoir des flashback. Ils étaient sortie en ville. Mais comment s'était-il retrouvé là ? Comment s'était-il motivé à s'y rendre. Et ce fut l'illumination. Un ami centaure qui était revenu passer dans les parages, venant squatter chez un de ses amis, dans un ranch à 3h de la ville.
Tig l'avait trainé au début dans un bar avec un autre satyre. Ils avaient commencé à boire et Aramis avait commencé dans les grabuges dans le bar. Tig était aller aux toilettes. Un homme arriva et s'assit sur son tabouret. Matthew, l'autre satyre sirotait son mojito tranquillement, alors qu'Aramis finit son demi cul sec et lui fit comprendre que la place était prise. L'humain l'envoya balader. Il insista et il l'insulta. C'était finit. Il se redressa et fit mine de regarder son poignet.
_ Vous avez quoi là ?
L'homme intrigué, regarda sa manche et quitta son appui. D'un geste, un seul, Aramis lui plaqua la main derrière le crane et le lui explosa contre le comptoir. Matthew sursauta et quand Tig arriva, ce fut pour séparer Aramis de l'être humain et le trainer en dehors du bar. Ce n'était pas terminé.
Ils retrouvèrent les deux centaures au ranch. Tout se passa relativement bien. Au début on riait, et Aramis, si franc et taquin avait finit par agacé le centaure qui accueillait leur ami de longue date, parti habiter au Canada. Encore une bataille. Aramis devenait trop violent et encore plus impulsif sous alcool. Les deux s'étaient jetés dessus, ils ont roulé dans le feu, Aramis gagnant une belle brulure sur l'épaule et un trou dans le pull. C'est bien, cet ami de l'ami pas commode qui lui foula une côte avec son sabot et sa force colossale. Et encore, il s'était retenu. Il voulait juste lui donner une leçon.
Donc pour récapituler, Aramis avait passé une soirée bien remplis et arriva enfin à l'infirmerie, en évitant les personnes et les personnes l'évitant à la colonie avec : une côte fêlée, une arcade éclatée, une brûlure sur l'épaule et des hématomes un peu partout sur son torse.
Tig se mit à pouffer et lui tapota le dos.
_Bon courage, à plus tard, lui dit-il amusée avant de déguerpir.
Aramis ne comprit pas sur le moment et là, il croisa le regard d'Astrid. Son iris se serra et ses yeux s'écarquillèrent. Non, il ne voulait pas. Pas cette adorable, naive et gentille jeune fille. Non ! Il roula des yeux après avoir chercher quelqu'un d'autre. Il n'y avait qu'elle, ce matin.
Il s'approcha et s'assit sur un des lits de camps. Il lui fit signe d'approcher et lui pointa son doigt sur le nez.
_ Crois pas que je te serai redevable, car c'est ton taff, on est d'accord ! Et fais gaffe... Fais vraiment gaffe, j'ai pas un peu mal, et...
Il n'aimait pas avoir mal, surtout quand il était déjà dans un état lamentable et qu'il était conscient. Il n'était pas douillet en soi, mais il ne supportait vraiment pas avoir mal. Il pouvait avoir des réactions violentes ou réagir comme un enfant. Il était encore plus agacé, que ce soit elle qui allait devoir s'occuper de lui. Elle allait en rire, en profiter. Mais sa respiration sifflante et difficile l'obligeait à rester. Il retira son pull et émit encore un petit « oh... » pas viril du tout. Au niveau de sa cote, c'était si gonflé et avec un œdème à faire peur.
_ Elle est pas cassée hein ! Demanda t-il avec une grimace apeurée. |
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| Sujet: Re: Demain, j'arrête de boire - ft Astrid Flinch-Fletcher Ven 16 Aoû - 15:46 | |
| | Je travaillai seule aujourd'hui, et les blessés, n'affluaient pas, c'est pourquoi j'avais décidé de manger une pomme. Nous avions toujours quelque chose à donner à nos patients, si ils avaient besoin de quelque chose. Une pomme bien verte. Acide. Comme la rage. Quand j'eus vent de terminée ma pomme, les doigts pleins de jus, j'entrepris de les laver et de me les sécher, à peine eus-je fini qu'il débarqua. _Bon courage, à plus tard, lui dit-il amusée avant de déguerpir. Je me tenait à présent devant l'entrée, observant le visiter. Aramis Lowland. Etonnant. Ce mec était un vrai boulet, et lorsque son regard croisa le mien, j'eus l'impression que je lui lançais des éclairs. Son iris se serra, et ses yeux s'écarquillèrent, il n'appréciait pas ma compagnie apparemment, tant mieux. Je n'appréciais pas la sienne, j'était sa victime préférée. Il regarda dans l'infirmerie pour voir si il y avait quelqu'un d'autre, perdu. J'était seule ce matin. Ta compagnie ne me fait pas plus plaisir que toi, mais maintenant que t'es là entre. Je suis toute seule ce matin, alors inutile de chercher quelqu'un. Lui lançais-je froidement. J'était franche et directe, je n'allait pas le ménager. Oh non. Evidemment, pour le soigner oui, mais verbalement non. Cet abruti, pointa son doigts sur mon nez, mais quel abruti lui ! _ Crois pas que je te serai redevable, car c'est ton taff, on est d'accord ! Et fais gaffe... Fais vraiment gaffe, j'ai pas un peu mal, et... Je le regarda un sourire levé.Oh la ferme ! C'est pas parce que je te déteste que je vais mal te soigner ! T'es un patient point barre. Si je commençais à m'énerver, ça tournerait mal. Caaaaaalme. me répétais-je sans cesse dans ma tête. Quand il enleva son pull, il échappa un "Oh !" pas viril. Je rigola, intérieurement bien sûr. Au niveau de sa côté, il avait une plaie bien enflé, si grosse qu'on pourrait dire un œdème, sa côte devait être cassé. _ Elle est pas cassée hein ! Demanda t-il avec une grimace apeurée. Pauvre petit lapin, c'est pas avec une côte cassé, que tu vas mourir. J'en sais rien, mais je crois que oui. Alors tu vas me faire plaisir, et pas hurler ok ? lui dis-je froidement et autoritairement. J'avais horreur des fillettes, et de ceux qui me dérangeait en hurlant quand je travaillait. Je partis prendre des plantes et le lui déposait sur sa plaie, celle-ci commença à dégonflé. Avec un gant, je nettoya sa plaie, il se débrouillera pour son visage, je suis pas une femme de ménage non plus.
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Dernière édition par Astrid C. Finch-Fletcher le Dim 25 Aoû - 0:36, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Demain, j'arrête de boire - ft Astrid Flinch-Fletcher Dim 18 Aoû - 15:40 | |
| Il avait grimacé, lorsqu'elle ne fit qu'affirmer qu'il n'avait qu'elle s'il avait besoin de soin. C'était comme un coup de masse sur son moral. Elle était si froide, qu'il savait que c'était inévitable. Elle ne disait pas cela pour l'embêter, mais elle souffrait avec lui. Il n'y avait vraiment personnes.
Il s'était assit sur un des petits lits, grommela ses menaces, son mécontentement et lui laissa donc le champs libre pour s'occuper de ses bobos. Il espérait vraiment que sa cotte n'était pas cassé et n'avait donc pas manqué de partager sa crainte. C'était vraiment pas marrant. On ne pouvait pas respirer, rire, marcher. C'était comme une horrible épine nécrosée qui pourrissait le sabot.
Il la foudroya des yeux quand elle lui expliqua d'un : il y a bien un risque de fracture ; deux : elle lui demandait de ne pas hurler. Ce qui se passait dans sa tête, faillit exploser. De la peur, de l'orgueil, de la haine et une vieille gueule de bois. Très mauvais mélange, si on ajoute qu'il n'était pas du matin. Ah et il y avait aussi la présence peu appréciée de la jeune fille. Il serra ses mains sur le matelas, jusqu'à ce que ses phalanges soient blanches, le sang ne circulant plus sur ses points.
_ Je t'emmerde, réussit-il seulement à sortir en premier lieu, comme un glaire gênant qui enfin s'expulsait à grande toux. Pourquoi tu me parles comme si j'étais un gamin. J'essaie d'être respectueux depuis tout à l'heure, fit-il le regard enflammé. T'imagine pas les saletés que j'aimerai te dire et te faire... J'aime pas, c'est tout, se reprit-il, un ton plus calme. Je te prévenait, car peut y avoir des tartes qui m'échappent. C'est tout. Tu t'en fous de ta gueule, c'est ton problème.
Il détourna sa tête, alors qu'elle préparait le traitement. Il repensait à sa phrase. Il n'était qu'un patient à ses yeux. Il ne s'y attendait pas. Il pensait qu'elle avait autant d'orgueil et de fierté que lui. Qu'elle aurait fait exprès de mal s'occuper de lui, possédant une si petitesse d'esprit. Non. Il avait un autre regard sur elle, alors qu'il levait le bras pour lui laisser place libre. Lors qu'elle appuya un peu pour essuyer sa peau endolorie et gonflée, il tressauta de douleur. Ouais, elle était dans un sale état sa côte. Il lui grogna et fit mine de tousser. Ensuite, elle plaça la recette aux fines herbes sur le steak gorgée de sang.
_ Merci, de me voir que comme un patient... C'est con. Moi je pourrais jamais avoir ce respect pour toi, à l'occasion. Je peux t'être redevable en rien, je suis qu'un satyre. Bon, si t'as un minotaure pleine tronche, ou un centaure bourru, je ferais diversion le temps que tu t'enfuies, fit-il en souriant.
Il n'esquissait pas ce sourire pour sa réplique ou la jeune fille, mais pour la plante qui déjà faisait effet. Il ne regardait même pas celle qui lui donnait en spectacle le miracle des plantes.
_ Un merveilleux cadeau que la nature, et ils détruisent tout, il la rejette... Heureusement que t'as une mère, qui t'apprend au moins que ce qui est le plus précieux et le plus puissant en ce monde, c'est la nature. J'espère que t'en a conscience, lui dit-il, le plus sérieusement du monde. Est-ce que tu vois, ce qu'elles peuvent faire ? Toutes la magie qui peut y vivre ? Elles peuvent te tuer, comme te soigner.
Il ne supportait pas les gens, qui ne voyait pas toute la splendeur qui les entouraient. La force de la nature, qui avait, presque comme les dieux, droits à la mort ou la vie sur vous. Qu'elle pouvait souffrir, qu'elle était vitale, mais aussi terrible. Les dieux pouvait la rendre majestueusement cruelle et dangereuse, car elle l'était. Il la fixa longuement et d'un coup, son expression changea du tout au tout. Il se redressa, posant ses bras sur le lit, pour pouvoir s'étendre un peu.
_ Et c'est tout ? Le reste ? Enfin, je sais pas. Pas de bandage ? Pas de prescription, pas de plantes chelou qui se fument ? Dit-il, ses dents se dévoilant tel un carnassier prêt à passer à table. Donne moi au moins un chiffon que je puisse me nettoyer. Tu vois pas que j'ai du sang plein la tête ! Vive l'infirmière... |
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| Sujet: Re: Demain, j'arrête de boire - ft Astrid Flinch-Fletcher Sam 24 Aoû - 11:32 | |
| | A peine arrivé, il commençait déjà à m'agacer. Il grimaça lorsque je l'informa qu'il n'y avait que moi pour le soigner. Ça ne me fais pas plus plaisir que toi, d'être avec toi. lui dis-je un sourire mauvais, aux lèvres. Il s'était allongé sur un des lits de l'infirmerie, et râlait et lançait des jurons - à mon égard ? - pendant que je le soignai. Il me foudroya du regard, lorsque je lui expliqua, ce qu'il ne devait pas faire. Il mit ses mains sur les rebords du lit, jusqu'à les serrer et que ses phalanges soient blanches, au point de ne plus avoir de sang qui circule dedans. Arrête ! Tu vas plus avoir de sang qui circule dans les phalanges, idiot. soupirais-je. Je continua de lui soigner sa cote faisant de nombreux allé et retours entre la réserve et le lit sur lequel était posé ce vieux satyre.
_ Je t'emmerde, réussit-il seulement à sortir en premier lieu, comme un glaire gênant qui enfin s'expulsait à grande toux. Pourquoi tu me parles comme si j'étais un gamin. J'essaie d'être respectueux depuis tout à l'heure, fit-il le regard enflammé. T'imagine pas les saletés que j'aimerai te dire et te faire... J'aime pas, c'est tout, se reprit-il, un ton plus calme. Je te prévenait, car peut y avoir des tartes qui m'échappent. C'est tout. Tu t'en fous de ta gueule, c'est ton problème. J'avais une envie soudaine, de le frapper, mais je ne le ferai pas. Je soupira bruyamment, puis je posa ma main à côté de sa cote cassée - oui elle l'était -.
Bon alors écoute moi bien, commençais-je,moi j'ai du travail : m'occuper des gens qui viennent ici. Alors je suis pas là pour parler ok ? Je te rappelle que je suis toute seule ce matin, et que j'ai du boulot. Alors boucle-là et laisse toi faire. finis-je dans un juron. Ah oui, et je te parle comme si t'était un gamin parce que tu te comportes vraiment comme un gamin. Je partis plus loin dans l'infirmerie, préparer le traitement, en le maudissant intérieurement. Notre seul et unique point commun, c'est la nature. J'ai des envies meurtrières en sa présence, vous ne pouvez pas imaginez. Lorsque j'avais un patient à ma charge, je me fichais de qui c'était, un vieil ami, ou un ennemi peut importe. C'est un patient comme les autres, je laissais ma fierté de côté, point final. Lorsque je revint vers lui, et nettoya sa plaie, il tressauta de douleur, et râla une fois de plus. La plaie nettoyée, je mis le traitement sur la plaie, et lui indiqua de ne pas bouger. _ Merci, de me voir que comme un patient... C'est con. Moi je pourrais jamais avoir ce respect pour toi, à l'occasion. Je peux t'être redevable en rien, je suis qu'un satyre. Bon, si t'as un minotaure pleine tronche, ou un centaure bourru, je ferais diversion le temps que tu t'enfuies, fit-il en souriant. Je rigola, j'avais bien comprit que son sourire était pour le traitement qui faisait déjà ses effets.
_ Un merveilleux cadeau que la nature, et ils détruisent tout, il la rejette... Heureusement que t'as une mère, qui t'apprend au moins que ce qui est le plus précieux et le plus puissant en ce monde, c'est la nature. J'espère que t'en a conscience, lui dit-il, le plus sérieusement du monde. Est-ce que tu vois, ce qu'elles peuvent faire ? Toutes la magie qui peut y vivre ? Elles peuvent te tuer, comme te soigner. Je le regarda, pour la première fois il me parlait très sérieusement, pas une pique ni rien. Eh ben, on progresse. Ma mère est la déesse de la nature, je sais ce qu'est la nature, soupirais-je. Nous avons eu cette chose si... merveilleuse qui nous entoure, et boum. On la détruit... C'est pitoyable. râlais-je. Peu de temps après, il me fixa et se redressa, puis s'entendit sur le lit. _ Et c'est tout ? Le reste ? Enfin, je sais pas. Pas de bandage ? Pas de prescription, pas de plantes chelou qui se fument ? Dit-il, ses dents se dévoilant tel un carnassier prêt à passer à table. Donne moi au moins un chiffon que je puisse me nettoyer. Tu vois pas que j'ai du sang plein la tête ! Vive l'infirmière... Je soupira, là c'était le vrai Aramis que je connaissais. 30 secondes, tu permets ? lui dis-je en souriant faussement. Je partis donc lui prendre un chiffon imbibé d'eau pour sa tête. Je lui tandis alors le chiffon. Tiens. Ha, et non je ne vais te mettre des choses inutiles. soupirais-je. Si t'as encore mal, repasse par là. Et la prochaine fois, évite l'alcool en grande quantité. finis-je.
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| Sujet: Re: Demain, j'arrête de boire - ft Astrid Flinch-Fletcher Lun 26 Aoû - 2:26 | |
| La baffe faillit partir. Il aurait du le savoir, que d’un quand on énerve une femme, même aussi diplomate que possible, elle se retrouvera bien plus sèche. Alors si en plus elle soupire avant, on est fini. Il eut juste un long rictus qui tentait de calmer sa douleur et surtout de garder bien profondément un petit bruit de douleur. Le discours de la jeune femme qui suivit le fit taire et miracle, il se montrait déjà plus coopératif. Ainsi calme, sans réellement se soucier de la jeune femme, dans ses pensées, c’est là qu’il pensait à son investissement dans son travail. Il ne se retint donc pas de partager sa pensée. Mais il y arriverai, un jour, patient ou pas, elle finirait par le tuer avec ses plantes.
Il la fixait lorsqu’elle lui expliquait que comme elle était fille de Déméter, elle savait ce qu’était la nature. Il loucha un moment dans son esprit. Il aurait lui dire que, bah non, des fois les enfants sont pas finis et même avec un tel présent, il la détruise la nature. Eh oui ! Il fut quand même bien rassurée de voir que la Nature n’était pas perdue, l’humanité avec vu qu’elle ne peut vivre sans elle. Mais ça non plus, ils ne le savent pas. En vrai, qu’elle partage sa pensée ne lui réchauffa même pas le coeur. Il regardait vite ailleurs. Une personne et peu-être une autre, ou même dix de plus, qu’est-ce à côté du milliard de personne qui s’en moquent... Il le voit bien que ça ne bougera pas. L’homme existe pour s’auto-détruire. Il y a eu une faille dans la création des dieux, comme les hommes dans celle de leurs enfants.
Il finit par se redresser et demander plus de soins, mais surtout des substances. Elle n’en fit rien à part lui tendre une serviette. A croire qu’elle n’avait même pas compris qu’il souhaitait se mettre sa tête en vrac.
Il attrapa le chiffon mouillée qu’elle vint lui donner. Il s’extirpa du lit, alors qu’elle lui parlait. Il n’entendit même pas ce qu’elle baragouinait dans un coin de l’infirmerie alors que ses sabots trottinait vers un évier et un miroir. Il ne traduisit que le dernier conseil. Un simple acte manqué. Quel énergie perdue pour rien que de l’entendre dire qu’elle ne lui donnerait rien de shootant ou soporifique, mais boire moins, ça... Ca fait «tilt» dans sa tête bornée de bouc. Il essuyait son visage couvert de son sang séchée, s’écaillant le long de sa joue. Une fois à peu près net, il se tourna vers la demoiselle. Il lui jeta la serviette. Qu’elle l’attrape ou non, il s’en moquait. Avec lui, il fallait avoir de bon réflexe. S’il dit «attrape», pas le temps de dire non, cachez vous le visage ou préparer vous à réceptionner quelque chose. Surtout qu’on ne sait jamais ce qui arrive...
Il lui fit un grand sourire.
- Boire moins ? Ecoute, petite fleur... J’ai plus 12 ans, et je fais hommage à Dyonisos, tout cet alcool qu’il ne peut pas boire. C’est ma foi que tu remets en question. Bon, merci pour les soins. Si j’avais su, j’aurais bu une verveine, ç’aurait été pareil. Trois feuilles et puis c’est reparti, c’est n’importe quoi. Et on vous confie nos corps, ... continuait-il de parler en quittant l’infirmerie, râlant sur l’incompétence des gens, ses sabots qui résonnèrent d’une façon de plus en plus lointaine. |
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| Sujet: Re: Demain, j'arrête de boire - ft Astrid Flinch-Fletcher | |
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| | | | Demain, j'arrête de boire - ft Astrid Flinch-Fletcher | |
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