Tout le monde vous dira qu'être l'unique fils d'un riche entrepreneur ne peut vous apporter que du bonheur. Croyez moi, vous vous trompez. Je suis né à Washington DC,New York. Mon père était l'un de ses actionnaires constructeurs aux multiples couvertures. Ma mère elle était Mannequin, mais on voyait dans ses yeux qu'elle n'aimait pas mon père. Il fallait dire qu'elle allait voir ailleurs en secret. Et je la comprenais, car Bartholomew Hudson était un homme jaloux, autoritaire et invivable. Sauf lorsqu'il était en compagnie de son fils, là il devenait un père attentif, doux et calme. Allez savoir pourquoi, bref, les six premières années de ma vie furent les plus belles. Ou du moins celle où je ne manquais jamais de rien. J'étais couvé et sur-protégé. J'avais droit aux psy les plus doué d'Amerique pour calmer mon hyper-activité. Il est vrai que j'étais une sacré pile. Toujours en mouvement, ma mère n'en pouvait plus de ne jamais réussir à me fatiguer ou me calmer. J'enchaînais les bêtises les unes après les autres. Et ma maladresse ajoutée à cela, imaginez les casses à la maison. Un soir, mon père devait se douter que ma mère voyait d'autres hommes car il y eut une dispute. Une dispute vraiment plus explosive que celles habituelles. J'étais dans les escaliers à les regarder quand ma mère prononça les mots maudits "Ce fils dont tu es si fier ! Ce n'est pas le tien !" Mon père leva les yeux vers les escaliers, s'apercevant de ma présence. Je voyais dans ses yeux une rages que je ne voyait jamais. Il prit ma mère par le bras la jetant à mes pieds. "Prépare un sac à ce batard. Je ne veux plus de lui dans cette maison". Vous vous dîtes sans doutes que ma mère me défendrait ! Comme toutes les mères le font non ? Sauf que mon père biologique avait poussé ma mère à me détester. Il n'était jamais revenu la voir. Alors pouvoir se débarrasser de moi était pour cette jeune femme de 25 ans aveuglée par la richesse et le pouvoir, plus que bénéfique. Mais elle ne pouvait decemment pas m'abandonner à mon sort. Elle appela donc mon psy lui disant qu'elle ne voulait plus de moi. Elle prépara plusieurs sacs remplit d'affaires à moi. Et un autre sac avec de l'argent. "Tu va aller avec ton psy, ne reviens jamais, n'appelles jamais, tu n'existes plus pour moi. On t'enverras une somme d'argent tous les mois.". Tout allait très vite j'avais six ans je ne comprenais strictement rien. Pourquoi devais-je partir de chez moi ? Ce fut lorsqu'elle me jeta comme l'un des sacs dans la voiture du psy que je compris enfin ce qui m'arrivait. Et je fondais en larmes, hurlant, supliant. Ce fut le Psy qui eut un geste de tendresse, il me prit dans ses bras. "Ne t'inquiète pas, je vais t'emmener dans un endroit sur." Nous avons roulé pendant longtemps. Le psy m'achetas un menu McDo. De quoi calmer mes pleurs. De toute façon, je savais que ma mère ne m'aimait pas. On me l'avait dit en rêve. "Ne t'inquiète pas, tout ira bien" Je me souviens avoir cru que c'était le psy qui avait parlé. Mais je n'avais pas douté un instant qu'il s'agissait du visiteur de mes rêves, alias mon père Hermès. Le Psy arrêta un moment la voiture. Il me regardait manger. "Je dois t'avouer quelque chose" Et c'est à ce moment là qu'il me raconta tout. Sur mon père, sur moi, sur la colonie. Sur lui même qui était un satyre. Il n'était pas bien difficile de le croire à l'âge que j'avais. Mais s'il me l'avait dit quelques années plus tard, j'avouerai que j'aurai prit ça pour une mauvaise blague. Mais à 6 ans, j'ai plutôt très bien pris ça. Je me sentais supérieur, fort, le fils d'un dieu, c'était pas mal hein.

A mon arrivée à la colonie j'ai été très bien accueillit. Je m'entendais sans problème avec les gens. Bien que me mettant dans des situations très gênantes. Heureusement, j'ai été revendiqué très tôt. Quelques jour après mon arrivée. Hermès était donc mon père biologique. Le dieu des voleurs et le messager des dieux. Maintenant en y repensant je vois l'ironie de tout cela. Le fils du dieu des voleurs, maladroit comme un pied. Et le dieu des messagers qui enchaîne les conneries à la minutes et qui manque incroyablement de tact. Bref, il n'empêche que j'ai été heureux de connaître enfin qui était mon père. Et le soir de ma revendication, j'ai reçu mon premier cadeau de sa part. Mais qui valait bien tout ce que je n'avais jamais eu. Un bracelet. Simple en bronze céleste mais qui illustrait parfaitement le jeune homme. C'était un bracelet tant masculin que féminin. Et Hermès avait sans doute voulu faire un clin d'oeil humoristique à son fils. Le bracelet se muait tantôt en épée tantôt en arc. Et évidemment généralement quand un arc serait utile c'était en épée que le bracelet choisissait d'apparaître. Au fil des années, Je suis rapidement devenu un guerrier hors pair. Je connaissait toutes les techniques utiles au combat. L'entraînement portait ses fruits, j'étais stratège et combattant. J'avais déjà fait plusieurs quêtes. Dont une durant laquelle j'ai faillit mourir, stupides furies. Elles ne m'avaient pas raté.

L'année dernière, j'ai participé à la grande guerre, c'était sérieusement la plus horrible période de ma vie, et également la plus excitante. J'ai combattu comme un démon, mais tous ces morts. C'est d'ailleurs après cette guerre que j'ai commencé à douter, resterais-je à la colonie après tout ça ? Je n'en étais plus sûr. C'était comme si je voyais encore les cadavres de mes camarades marcher dans les champs de fraise. Mais je restais aussi drôle qu'avant, je suis définitivement trop attiré par l'envie de rire de tout. Un manque de sérieux affreux, à mon avis ça aurait bien put être mon défaut mortel si je n'étais pas du genre à trébucher sur du plat en mangeant une glace...

Lorsque Chiron a organisé la soirée avec les romains, j'avouerai avoir été sceptique au début. Mais au fil de la soirée, j'ai trouvé qu'ils n'étaient pas très différents de nous. Ils m'ont bien fait rire, même s'ils sont pour moi beaucoup trops stricts et sérieux. Mais hors de question de risquer une nouvelle guerre. Et tout ceux qui ose en parler devant moi perdent vite la face. Je ne compte pas laisser ce genre d'idée germer de nouveau. En revanche si jamais une guerre éclatait réellement, nul doute que je prendrais la défense des grecques.

Mais pour l'instant, trouver l'âme soeur, s'amuser et boire est plus important. Et même si je pense trouver la colonie, je n'en suis pas encore sûr. Il me faudra du temps pour pouvoir peser le pour et le contre.

Enfin, cette période fut malheureusement de courte durée puisque rapidement je me sentais de trop dans cette colonie. Les relations avec les romains n'allaient pas en s'arrangeant. Tous les anciens étaient presque tous partis. Je ne me sentais pas utile, et j'avais besoin de l'être. J'ai donc demandé une audience a mon père. Je l'ai prié plus que jamais. Et il m'est apparut en rêve. Me conseillant. Le monde extérieur était sauvage...mais il me disait d'écouter mon coeur. Ce que je fis, le lendemain, j'avais quitté la colonie. Depuis, je vis une vie de guerrier. Traquant les monstres que je croise. Me battant pour ma survie. Je me suis acheté un appartement très confortable. Sans doutes pour me rassurer, mais je ne pouvais pas y rester bien longtemps, car les monstres...et les romains me trouveraient facilement. J'espère tout de même qu'il n'y aura pas de grande guerre. Mais s'il y en a une, mon camp ne changera pas et je me rangerai aux côtés des grecs.