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| HEATHER - L'égoïsme en devise, époque misérable, haine collective contre rage viscérale... | |
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| Sujet: HEATHER - L'égoïsme en devise, époque misérable, haine collective contre rage viscérale... Ven 25 Oct - 12:22 | |
| Alix Heather Seven Caldwell I don't need no sympathy. I won't cry and whine. | PRÉNOMS ◮ Alix Heather Seven NOM ◮ Caldwell ÂGE 18 ans TYPE DE PERSONNAGE ◮ demi-déesse DATE + LIEU DE NAISSANCE ◮ 13 Mars 1994 PARENT DIVIN Arès ORIGINES Américaine POUVOIRS ◮ Force sur-développée, Champ de force / Bouclier, Pyrurgie. ARMES ET OBJETS MAGIQUES ◮ Deux épées courtes jumelles en bronze céleste qui se rétracte en deux chevalières formé de deux spirales et un arc court pliable. RELATION AVEC LES DIEUX ◮ bonne. RELATION AVEC LES ROMAINS ◮ Neutre voir mauvaise A LA COLONIE DEPUIS ◮ 10 ans DÉFAUT MORTEL ◮ Mortellement loyale, Heather n'abandonnerait jamais personne à qui elle tient. STATUT CIVIL ◮ Célibataire ORIENTATION SEXUELLE ◮ Bisexuelle GROUPE ◮ Demi-dieu Grec ALIGNEMENT ◮ Grec en principe AVATAR ◮ Crystal Reed |
who you are.
Heather adore écrire, c'est l'une de ses seules autres passions à part la guerre + Elle déteste faire les magasins + Ce n'est vraiment pas une fille du matin, il vaut éviter de lui parler dans ces cas-là + Elle a du mal à maitriser son impulsivité + est une battante, déterminée et loyale envers ses amis. Elle est rigoureuse, respectueuse (on y croit), lucide, ambitieuse, mais insolente et provocatrice. + Elle pourrait donner sa vie pour la personne la plus chère à son coeur sans hésiter une seule seconde + Elle n'arrive pas à tomber amoureuse, par ailleurs elle commence à douter de ses fonctionnalités + Il lui arrive de parler toute seule + Elle peut être une vraie garce s'il le faut + Elle ne recule jamais devant un défi + Elle court chaque matin et chaque soir pour rester en forme + Elle déteste qu'on soit plus puissant qu'elle alors elle s'entraîne toujours pour dépasser celui ou celle qui pourrait la dompter + Elle est ambidextre + Elle est agoraphobe + Son meilleur ami a longtemps été un chien en peluche + Elle se cache toujours derrière un masque de chienne sans cœur pour éviter de souffrir à nouveau + Elle a du mal à s’attacher aux gens + Elle ne mange pas beaucoup et dort très peu + Elle ne supporte pas l'impuissance + Elle est très patiente + Quand elle est fatiguée ou pour détendre l'atmosphère, c'est la reine des blagues nulles.
once upon a time.
Toute puissance est relative. La force d’âme n'est pas une puissance née d'un miracle. C'est le croisement notre énergie intérieure et celle qui réside dans la nature, de telle sorte qu'elle se matérialise. Force mental et concentration sont de rigueur! En fait, la force réside dans l'âme elle-même! Vous ne progresserez pas tant qu'être regardé de haut vous préoccupera! Suivez la voie en laquelle vous avez foi! C'est à ça que ressemble un véritable guerrier !
C’est une chance de vivre, parait-il. Mais est-ce que l’on pense à tous les problèmes. Les peines. Les joies. Que l’on entraînera comme fardeau, durant toute notre vie ? Toutes nos erreurs, nos ratures, ce qu’on ne peut effacer, ou recommencer. Ces choses qui entachent notre âme, pour toujours. Certaines choses qui nous montrent que la vie est cruelle et bien meilleure que nous. L’important, ce n’est pas la chute. Mais l’atterrissage.
Je crois qu’il est l’heure de faire tes preuves. Une seule voix. Une seule fois. Un seul choix. Laisse-moi me reposer une dernière fois dans tes seuls bras, car si tu pars je verserai des larmes et des larmes. Malgré mes failles, t'as toujours été là. Du respect pour ton passé et ton moral d'acier. Je donnerais ma vie pour toi. Je prie le cœur meurtrie. Longue est la route et toi tu marches à pied. Mais dans ma tête, je marche à tes côtés. Si tu pars, je pars. Qui oserait me dire que tu n'es plus de la partie. Te voir, fier et beau dans cet armure. Ta valeur est inestimable, tel un diamant resplendissant. C'est pour cela que des que la charge est lancé, c'est avec fierté, sans honte que je pars avec toi. J’ai besoin de toi, comme le roi a besoin de sa reine. Non. Ne pars pas. Reste. Ne t’en vas pas. Ce n’est pas ton heure… Pourquoi ? Ciel. Je ne veux pas te perdre. Je ne t’oublierais jamais.
Oublie-le. Non, jamais.
La pluie tombait. Drue. Forte. Imbibant le sol, pénétrant ses frondaisons. Glaçant tout être humain. Elle se muait en fins flocons. Mûrissant, devenant neige. Formant des lacs immaculés. La neige recouvrait lentement la terre. Ce vaste étendu découvrirait bien prestement le sens de couleurs vives. Pouvons-nous parler de rouge sang ? Oui assurément, je le crains. Vous vous demandez. Vous ne comprenez pas. Vous ne savez pas. Tant mieux. Laissez-moi, illuminer votre chemin, redonner sa vigueur à la flamme de la compréhension. Craignez. Le vermeil deviendra maître des grands lacs. Âmes dépérissantes fleuriront ce sol, qui deviendra impur. Le dernier bras armé sera déclaré prince en ces lieux de massacres. Ventre noué, peur. Bouche pâteuse. Vessie pleine. Oui, pourquoi toujours omettre d’en parler dans les grands récits ? Ceux que l’on peut qualifier d’épique. Un guerrier pour les unir, un ancien pour les guider. Voilà ce qui fait la force d’un peuple. Égalité. Fraternité. Humanité.
Espoir. Son marteau levé, l’homme défiera la mort. A jamais. Dans les astres, son destin est mêlé à celui des batailles. Devant la porte de pierre, protégeant ce château, résistant à tout assaut, à en entendre les dires des barbes et autres colporteurs. Son genou ploiera. Son esprit s’embrumera. L’espoir retombera. Alea Jacta est. Dès que le troisième mur faillira, l’espoir retombera. Du haut des hourds, les cris retentiront. Début de la perdition. L’homme, perché en haut de la tour de guet, sombrera dans la masse grouillante de guerriers effrayés. Le puissant marteau. Homme libre, fier et fort. Dans un dernier élan se dressera. Une reine, à ses côtés, il se sent invincible. Mental invincible, indéfectible. Santé faiblissante. Un trait aux côtés enivrera sa soif de vengeance, envers les marauds qui tentent de s’approprier le bien de son peuple. Poussant un cri de guerre par défis. Sauvage. Celte. Antique. Effrayant. Il tenait bon. Puis. Sa dame tomba. Son cœur se serra. Les larmes jaillirent. Le fier guerrier hurla. Sa rage aveuglant son sens de la stratégie. Rapidement, il fut encerclé. Lacérant. Perforant. Découpant. Son bras ne cessait de s’activer. Sa fatigue croissait.
Brisé. Eventré par une lame sans fierté, il s’effondrera. Sa colère était son marteau, sa furie son bras armé. Le voile sur ses yeux s’épaissit. Son âme, lentement, se décrochera de son enveloppe charnelle. La porte céda. Tout était perdu. Les ailes-noires se déposaient sur sa dépouille.
Une dernière fois.
Posant les yeux sur sa bien-aimée, sa dame, comme il aimait tant la nommer. Il replongea dans son passé. Rencontre. Amour. Guerre. Rien ne les rapprochait, mais dans la bataille, ils se rencontrèrent. Lui, formidable guerrier contre la guerrière. Furie rousse au regard d’émeraude. Donnant la mort à ses ennemis, se dressant dans ce corps parfait, où l’inhumain rôde. Elle le mit au défi. Acceptant, il marcha vers son destin. Sous son charme, elle tomba. Aux attraits de son corps, il fut tenté. Elle vaincue. La seule fois comme l’homme aimait le rappeler. Depuis, ils ne se sont jamais quittés. Leur amour plus fort que les années.
Daregan et Daenerys s’aiment…
La jeune fille déposa, par dépit, son stylo. Fin. A vrai dire pas tout à fait. En effet, la brune y reviendra encore et encore, peaufinant les moindres détails. Ses pensées se mirent à vagabonder. Elle s’installa confortablement. Les pieds sur la table, chaise basculée. La fille se mit à rêvasser. Derrières elle, on pouvait entendre les bruits des lames qui se croisaient. De jeunes gens qui couraient, un centaure qui donnait des cours de tir à l’arc à un autre groupe de jeunes. Grâce à tout cela, la jeune femme était chez elle. C’est donc, sans tristesse sur ses beaux traits, qu’elle attrapa ses fourreaux et se rendit sur le terrain d’entraînement. La fille d’Arès se trouvait enfin avec sa véritable famille.
Flash Back.
Née pour briller, si les étoiles lui laissent une place. Il faut toujours rester fort, même dans les moments de misères. Mais malheureusement, cela ne se passe jamais comme on le veut. Solidaire ou pas, rester fort est le plus important. Toutes les histoires commencent comme ça, mais seules quelques-unes ont le même refrain de haine, de douleur, de rage, mais surtout d’espoir. L’espoir d’une nouvelle issue, d’une nouvelle-vie. Combien de temps encore va-t-on durer sur le simple décor de notre manège qui tourne en rond comme cette terre qui est la nôtre. C’est paradoxal de voir le soleil, dans le blizzard mais pas impossible. Peut-être que si les épreuves de la vie étaient moins compliqués, notre heure arriverait bien plus vite. Les gens ne sont pas méchants, ils ne font que rendre ce qu’ils reçoivent. Je suis dans la peur que la loi me dise faut te barrer. Bloqué dans l’illusion de mes valeurs, je suis dans un monde sans couleur. Je suis trop autoritaire envers moi-même. Je m'attache qu'à ce qui n'est cher. J'ai appris à me taire. Je suis comme un ado qui attend son résultat d'examen. J'ai la peur de sombrer dans la décadence, de me retrouver sans résidence. Jusqu'à que le l'huissier vienne me dire "coucou". Si je gratte autant de texte, c'est parce que mon envie, elle, n'a pas maigri. Dans le noir, la peur de la mort est inévitable.
Alors, comme ça, il parait que tu veux tout savoir sur moi ? Franchement, oublie cette condition, tu sais pourquoi ? Non ? Tout simplement parce que je suis une dame et qu'on ne demande pas son âge à une dame. Ça te va ? Bon, puisque je suis de Bonne humeur et que finalement je t'aime bien. J'ai 18 ans, je suis donc née le 13 Mars 1994. Amour. Ce mot, si concret et inaccessible, on ne peut jamais vraiment savoir si ce que l’on éprouve pour telle ou telle personne est assez fort pour avoir ce titre. Mais puisque je suis là, aujourd’hui, ce mot a bien dû être un propos tenu par ma mère et mon père. Je suis une fille d’Arès. Oui, c’est ça, le dieu Grec des batailles, celui qui a trop la classe. Mon père a quitté ma mère à ma naissance, je ne sais pas vraiment comment ils se sont rencontrés.
Je me doute que ce soit parce que ma mère, Enora Caldwell, était une femme médecin-soldat. Au début, ma mère ne m’avait jamais expliqué comment elle l’avait rencontré. Ils voulaient même me faire croire que j’étais la fille de Jake, mon beau-père. Finalement, ma mère m’a avoué que j’étais une erreur, en soi. Sauf que la curiosité n’est pas si mauvaise que cela, quand elle est utilisée à bonne escient et j’estime que vouloir retrouver ma mère était une bonne raison. Apparemment, mon père ne pensait pas comme moi. Ce n’est pas la première fois que l’on était en désaccord. Surtout quand on m’envoya dans une académie militaire. Mais cette histoire, c’est pour plus tard. Je vais d’abord vous expliquer comment l’arc-en-ciel, c’est envolé de mon monde.
Mon beau paternel se nomme Jake Carter, alias capitaine Carter. Non, pas celui dans Stargate SG-1, déjà c’est une femme, donc laisse tomber. Mon beau-père est simplement un capitaine du Corps des Marines États-Unis. Enfin quand je dis simplement, bah vous me suivez quoi. C’est plutôt embêtant car il n’a absolument pas de temps pour toi, petite enfant esseulée de cinq devant vivre avec sa grand-mère. J’avais tellement de questions à leur poser. Je n’étais qu’une petite fille, qui n’était pas du tout comme les autres. Parfois, j’avais ce besoin irrépressible de frapper le seul gosse qui osait hausser la voix sur moi, ou vouloir me commander. J’étais très fière, peut-être trop. Lors de mon premier jour d’école, j’avais réussi à me faire exclure pour bagarre. Ma grand-mère ne m’avait jamais autant engueulé. Mais d’un autre côté, elle ne cessait de répéter que c’était à cause de la distance entre moi et mes parents. Elle leur disait souvent « Comment voulez-vous élever une petite fille, si vous êtes en train de crever en Irak ». Nana avait tout à fait raison, car c’est ce qui arriva, à mon grand dam. Mon beau-père décéda en sauvant le reste de son unité. Il resta en arrière pour permettre aux autres de fuir les insurgés. Il n’avait aucune chance, ce sont les mots que j’entendis sortir de la bouche de ma mère quand elle rentra en pleurs.
J’étais triste. J’avais à peine quatre ans. La petite brune aux yeux marron pétillants était déjà complètement larguée dans ce monde. En quelques années, j’avais réussi à avoir deux pères, dont un qui ne m’avait jamais reconnu. Malgré tout, impossible d’oublier que j’étais une erreur. Si j’avais su, j’aurais peut-être dû ne pas naître, refuser la vie, naître morte. Ma mère aurait peut-être préféré. L’impression que la mort de Jake était de ma faute, à chaque fois, qu’elle me regardait, ça me faisait vraiment mal. Une année passa, ma mère allait et venait, elle avait trouvé un petit boulot minable dans un hôpital, refusant de retourner au combat. Nous vivions vraiment très mal, ma grand-mère tomba malade et décéda à son tour, retournant voir son beau-fils. J’avais cinq ans. Mon deuxième enterrement. Ma mère allait au plus mal. Le vase devenait bien trop plein, dans un sens je voulais la comprendre, mais moi j’étais là. Même si trop tôt, notre famille rejoignait le créateur. C’est comme ça, qu’un jour, nous cessâmes de recevoir la pension militaire de mon père pour moi et ma mère. Cette fois-ci, nous étions pauvres. Ma mère alignait les heures de travailles pour que je puisse avoir au moins des baskets à mes pattes.
Ses amis étaient tous à la guerre. Personne ne pouvait nous donner un coup de main. Elle commença à trouver le réconfort dans l’alcool et la fumette. Noyant le froid dans la vodka, au moins ça tient chaud. Elle dépérissait à son tour. Enora perdait la foi. La petite fille de cinq ans n’allait plus à l’école. Je traînais dans les quartiers avec ma mère, elle soignait deux, trois personnes aux alentours de notre appartement pourri. Nous allions mourir ensemble, je le sentais au plus profond de moi. J’avais peur aussi. L’envie de me réveiller dans un monde meilleur m’effleurait à chaque fois que je m’endormais sur le lit de camps, près de notre cuisine. Sans doute parce qu’on ne mangeait plus comme il le fallait, que ma mère fumait et buvait bien trop, qu’elle contracta un cancer. Au début, je ne savais pas trop ce que ça voulait dire cancer, mais j’ai vite compris. Ma mère ne pouvait pas se payer les traitements adéquats. Je la voyais mourir de jour en jour. Un matin, elle ne s’est pas réveillée, malgré mes cris. Ceux qui ont alertés la voisine, les policiers sont arrivés, mais j’avais trop peur. J’ai fui avec un sac à dos troué qui contenait une bouteille de cognac, quelques barres chocolatés et de l’eau.
Ma vie a pris un tournant décisif. J’avais sept ans, l’âge où l’on commence à comprendre le monde, mais qu’on est encore trop jeune pour être totalement émancipé. Je survivais en trainant avec des sdf, certains étaient mécontents de ma présence, mais un homme m’accueillit dans son coin, en échange de service. Je me suis donc mise à voler pour lui, et en contrepartie, il me donnait à manger. Le jour où je me fis prendre par les forces de l’ordre, je venais de rencontrer quelques choses d’encore plus effrayant que la mort. C’était un monstre. Un truc bien plus moche que dans certains films, mais ce truc voulait ma mort, j’en étais persuadée. Je devais voler le petit déjeuner dans une boulangerie tenu par un vieux bonhomme un peu sourd, mais ce jour-là, il m’entendit parfaitement. A peine sortie avec mon butin dans mes mains, que le chien géant avec ses yeux brulant, oui brulant rouge feu, me sauta dessus. Je ne dois ma survie qu’au simple réflex de lui avoir balancé la baguette de pain dans la gueule avant qu’il ne me croque. Évidemment, le boulanger et sa femme avait appelé les flics.
Je me mis à détaler, fuyant les policiers et le drôle de chien. Je n’avais jamais couru aussi vite, d’un seul regard je le voyais toujours derrière moi. Je sautais par-dessus poubelles, planches de bois, tous ce qui se trouvait sur mon chemin. Arrivant au bout de la ruelle, je pensais m’en être sortie quand deux bras forts m’agrippèrent et me plaquèrent au sol. En bon esprit libre, je me débâtais frappant mordant à qui de mieux. Ma haine me faisait bouillonner à l’intérieur. Soudainement, un des policiers hurla à la mort. Il se tenait fermement la main droite. Elle était brûlée. Je sentis à peine le goût de la matraque sur ma lèvre, tellement j’étais déboussolée. Était-ce moi qui venais de faire ça ? Le deuxième policier n’eut pas de peine à me redresser et m’emmener dans leur voiture. Ma tête me brûlait aussi. J’avais envie de vomir. Qui plus est, j’avais envie de pleurer, mais j’étais trop fière pour le faire devant ces deux-là.
J’ai passé deux jours au commissariat, le temps qu’ils m’interrogent et qu’ils retrouvent ma trace dans leurs dossiers. Finalement, ils comprirent qui j’étais. Heather Caldwell la fille du capitaine Carter et de sa femme Enora Caldwell-Carter. Ils mirent du temps à réfléchir à ce qu’ils pourraient bien faire de moi. Je compris le mot orphelinat. Ma bouche tressaillit. Pourquoi à leur avis, j’avais fui ? Pour éviter de me retrouver là-bas, justement. Quelle bande de crétins. M’enfonçant contre le petit mur de la minuscule cellule où ils m’avaient conduit, je resserrai mes genoux contre ma poitrine. Une demi-heure plus tard, un jeune policier entra et me donna à manger et à boire. Ryan qu’il s’appelait, c’était le seul à qui j’avais accepté de m’adresser. Il était grand et maigre, mais bien musclé. Ses cheveux noirs et ses marrons lui donnait un petit air rebelle. Je me sentais bien avec lui, d’ailleurs il était toujours très gentil avec moi. Comme s’il y avait quelque chose que Ryan savait à mon sujet et qu’il le rendait responsable de moi. Bref. Ryan s’assit sur la petite couchette. Deux minutes de silence passèrent, avant qu’il ne commence à me parler.
« Comment ça va, petit soldat ? »
Levant les yeux vers lui, je soupirais en lui adressant un regard agacé qui le fit rire, avant que je réponde d’une voix un peu rauque, je n’avais pas beaucoup parlé ce jour-là.
« A ton avis ? Ça pourrait être pire. »
D’un signe de tête, je désignais l’extérieur de la cellule vers les bureaux.
« Qu’est-ce qu’ils ont décidé pour mon sort ? »
Mon ton était haussé et le fit encore plus sourire. Ce mec était vraiment bizarre, j’aurais pu le traiter d’enfoirée, qu’il aurait ri.
« T’en fais pas, tu vas vite sortir d’ici. Mais avant ça, un homme va venir te voir. C’est pour ça que tu dois te tenir tranquille et répondre à ses questions, enfin lui parler et ne pas se murer comme avant ».
Il me lança un petit clin d’œil. Haussant un sourcil, très agacée sur le coup.
« C’est qui ce type ? »
« Un ami à moi qui a connu le capitaine Carter. Ils ont servi ensemble et apparemment, il a une proposition à te faire. » Sur ces paroles, il se leva et m’ébouriffa les cheveux avec un sourire. « Tiens-toi tranquille, c’est ta chance, Alix ! »
« Attends ! Quelle proposition ?! »
Voilà qu’il était partit. Maudissant ce gars avec son sourire de lutin, je me remis à attendre en me demandant qui pouvait bien être ce type. Au moins, je savais qu’il était militaire. Un Marines peut-être ? Baissant les yeux sur le sandwich que Ryan m’avait apporté. Mon ventre gronda. Je mordis dedans à pleine dent, puis vida complètement la bouteille de thé froid. Après mon petit repas, un nouveau moment d’ennuis mortel pour moi qui voulait toujours bouger, s’installa. Après une heure ou était-ce deux, un homme habillé en militaire se présenta devant moi. Il avait l’air sympa quoique très strict. Instinctivement, comme devant un supérieur, je me relevais et me tenais droite face à lui. Peut-être était-ce par pur défis, allez savoir. L’homme était grand, un peu grisonnant mais ces yeux étaient d’un bleu exceptionnels, presque effrayant. Il eut un petit rire en me voyant. C’est sûr qu’une fillette, ça ne fait pas très peur, surtout maigre comme je le l’étais. Avec un clin d’œil, il me lança :
« Repos soldat ! »
D’un côté, il me plaisait, d’un autre, je me méfiais. Déjà je voulais savoir qui il était, pourquoi venait-il me voir maintenant ? Pourquoi avait-il laissé crever ma mère, déjà. Lentement, il s’approcha de moi, se mettant à genou pour être à ma hauteur, il sourit à nouveau.
« Tu n’as pas à avoir peur de moi, gamine. Je m’appelle James Taylor. Je suis commandant dans les Marines. J’ai servi avec ton père. C’était un brave soldat. Ta mère aussi l’était. Je suis désolée d’avoir appris sa mort. Dis-moi, petite, pourquoi t’es-tu enfuie ? »
Commandant ? Bah mince alors. Mes sourcils s’étaient froncés. Est-ce que j’attirais les oiseaux de mauvais augures, moi ? Ma famille était avant tout une famille de soldat de génération en génération et voilà que j’apprenais que mon père était ami avec un commandant. Par contre, je déteste qu’il m’appelle gamine ou petite, sérieusement, je n’avais plus deux ans. Son regard me transperçait comme s’il m’étudiait attentivement. Ma grande gueule l’emporta sur mon cerveau et je répondis du tac au tac.
« Je n’aime pas qu’on m’appelle petite ou gamine. Je ne voulais pas aller dans un orphelinat. Si mon beau-père (insistant sur le beau) était si brave, pourquoi était-il mort alors ? Euh monsieur.»
Bravo Heath, s’il ne t’en colle pas une, tu vas vraiment fini dans un orphelinat. Ma mâchoire se serra en attendant sa réaction. Je sentais venir la baffe, allez savoir pourquoi. Mais au contraire, le militaire s’esclaffa comme un bien heureux. Décidément, entre lui et Ryan, pas étonnant qu’ils soient amis. Les hommes sont vraiment trop bizarres.
« Alors que dis-tu que je t’appelle Heath, gamine ? Ton père est mort en me sauvant la vie. Ta mère quant à elle, était dans mon unité avant ta naissance. Elle m’a recousu bien plus de fois que je ne peux compter avec mes doigts. D’ailleurs, j’ai cru comprendre qu’elle t’avait appris deux, trois trucs ? Ce sont des dettes que je n’oublierai jamais. C’est pour ça que je suis là aujourd’hui. Mais maintenant écoute-moi bien, je vais te faire une proposition. Je te prends avec moi, en tant que ton tuteur légal. Néanmoins, tu seras toute la semaine dans une école militaire, et le week-end tu rentreras à la maison avec moi, ma femme et mes enfants. Ce sera aussi ta maison et ta famille. Qu’en-dis-tu, Heath ? »
De surprises en surprises, ce type était vraiment étrange. Mais je décidais finalement que je l’aimais bien. Seulement, je ne le connaissais pas plus que cela. Mais bon, il me donnait une chance d’éviter l’orphelinat et de suivre la destinée de mes parents. Militaire de père en fils, de mère en fille, voilà mon chemin alors. Je me demandais pourquoi il avait choisi Heath et pas Alix comme Ryan, pour surnom. Maintenant qu’il me voyait, il me prenait pour ma mère ou une chance de se faire pardonner de l’avoir laisser mourir. Penchant la tête, je me demandais quoi dire. Certaines questions étaient faciles à élucider. Oui, ma mère m’avait appris à faire des points, à contrer une hémorragie, et d’autres trucs sympa dans le genre. Mais devais-je accepter de suivre un parfait inconnu. Fixant l’homme, je remarquais qu’il était extrêmement serein, comme s’il savait quelle réponse je lui donnerai. Et puis, ce type n’avait pas tort. Ma bouche s’ouvrit et les mots s’envolèrent autant que j’attrapais mon sac d’un geste sûre.
« D’accord, j’accepte, monsieur ! »
Voilà donc comme un espoir qui s’éveille en moi. Le commandant frappa dans ses mains et fit signe au policier qui vint ouvrir la porte. Ryan m’attendait de l’autre côté, il me fit un grand sourire. Le commandant remplit quelques papiers, ne me quittant jamais du regard. Pensait-il vraiment que j’allais m’enfuir ? Je déposais un bisou sur la joue de Ryan qui me souhaita bonne chance, ça je ne savais pas ce que ça voulait dire, mais plus tard je le comprendrai. C’est comme ça que nous sommes arrivés chez lui. Il avait deux enfants, Liam et Noélie qui m’acceptèrent comme une grande sœur. Noélie était la petite dernière, tandis que Liam avait cinq ans. Je m’entendais bien avec eux. Je me sentais enfin chez moi, à sept ans.
L’année qui passa était parfaite. L’école militaire accueillait des enfants de tous les âges, depuis cinq ans, Liam s’y trouvait aussi. Il venait de faire sa rentrée, alors que j’entamais ma troisième année. Là-bas, tout était dur, horrible même, mais j’aimais ça. J’avais l’impression d’être un monstre, peut-être est-ce ce que je suis finalement. . L’école le matin pendant cinq heures juste après un petit décrassage d’une heure, puis l’après-midi, jeux de guerres, combats, parcours du combattant. C’était éreintant, la plus part des jeunes rentraient complètement fourbus, voir même blessés. Mais rien ne devait nous arrêter, même des foulures, nous devions continuer.
Si bien que la tension était palpable parmi les étudiants. Combien de fois, nous sommes battus pour une chose aussi futile que l’ordre de passage dans la salle d’eau ? Je pensais avoir trouvé ma place. Là-bas, j’avais rencontré un garçon, Emerick Gillen. Un humain fin mais bien musclé. Quelqu’un avec qui je m’entendais bien. C’était une première. Il me raconta toute sa vie, oui c’était un moulin à parole ce garçon. Son père était mort, quand il était tout jeune et sa mère s’était dégoté un nouveau mec qui l’avait envoyé ici, ne pouvant supporter sa gueule d’ange. Cela ne me faisait ni chaud, ni froid, on avait tous nos problèmes et cet Emerick trouvait sans doute sa voie, un jour ou l’autre. Quant à moi, j’en doutais fortement. Tout lui passait au-dessus, il ne s’énervait quasiment jamais.
Cet athlète blonds aux yeux marrons m’étonna un jour, c’était un mercredi. Nous étions en binôme pour l’après-midi. Nous combattions avec des bâtons de bois, en équilibre sur une barre. En dessous de nos pieds, se trouvait une délicieuse flaque de boue. Rien de mieux pour la peau, avait dit monsieur Large, notre chef de section. Le combat ne dura pas longtemps, Emerick n’avait aucun équilibre. Après une botte portée, il fut complètement déstabilisé et tomba. J’entendis les rires des autres jeunes, pour la plupart des garçons. Nous étions deux filles sur les quinze. L’autre fille, une jeune rouquine se nommant Ashley, fille de personne disait-elle. Je ne savais pas pourquoi, et n’allais certainement pas lui demander la réponse. En fait, je fais une coupure sur elle, mais on s'en fiche. Elle n'est pas importante. Mes yeux marron se portèrent sur mon « ami », toujours en train de patauger dans la boue. Monsieur Large, je crois que son prénom était Larry, mais valait mieux éviter de le contrarié, ce fut d’ailleurs ce que fit mon ami. Nous n’étions que des enfants, mais pourtant ce type nous traitait très durement. Le garçon, dans la boue, lui demanda donc le plus sérieusement possible :
« Pourquoi nous battons-nous, au juste ? »
La question était forte intéressante, moi-même, je ne le savais pas. Ses yeux me transperçaient, j’entendais encore sa voix dans ma tête. Pourquoi disait-il cela ? On se battait car on devait faire ce qui nous était demandé. Mes yeux étaient troublés par la pureté de sa simple question. L’innocence me transperça. Large n’apprécia pas du tout. En quelques pas, il fut près d’Emerick et le releva par le col de son habit kaki. Sa tête à quelques centimètres de mon ami, ça ne devait pas sentir bon. Ayant déjà eu l’expérience de l’haleine du chef de section, je peux dire que c’est vraiment dégueulasse. Il lui cracha à la figure :
« Parce que je te le dis de le faire, morveux ! »
Les autres et leurs ricanements s’étaient tus, sans doute trop effrayés. Après tout, ce n’était que des gamins braillards et empotés. Emerick avait peur, je le voyais bien mais il ne le montrait pas. Je devais bien admettre que j’admirais le courage du beau blond. Néanmoins, Emerick ne baissa pas les yeux et tenta un coup de pied stupide qui lui valut de se faire mettre la tête dans la boue par Larry. Nouveaux éclats de rire. Mes yeux roulèrent dans leurs orbites, qu’est-ce qu’ils pouvaient être immature. Mais, au fond de moi, Emerick venait de m’apprendre quelque chose, ne jamais abandonner. Le chef de section lui maintenait la tête, son énorme pied posé sur le dos du garçon. Comment un enfant pouvait-il faire face à un adulte surentraîné ? Il n’avait aucune chance. La jeune fille rebelle, pleine de boue que j’étais, sauta de ma barre, les deux pieds dans la boue. Bien sûr, ce cher Large fut aspergé et les autres aussi, mais tant pis. Je pris une voix que j’espérais convaincante et dit :
« Je crois qu’il a compris la leçon, monsieur. »
Emerick me lança un regard qui voulait dire : Mais qu’est-ce que tu racontes ! Alors, en réponse je lui ai renvoyé : Mêle-toi de ce qui te regarde, j’te sauve la vie ! Le regard d’après ne fut pas très convaincant, mais il fallait qu’il la ferme, pour une fois !
Larry Large me regarda et lâcha mon ami pour s’avancer vers moi. J’allais ramasser, je le sentais, sauf que ben non. Monte là-dessus, me disait-il du bras. Hochant la tête, je grimpais une nouvelle fois. Entre temps, Emerick s’était relevé. Large monta à son tour avec un bâton. Alors, comme ça, il voulait se battre. Il allait comprendre sa douleur. La jeune fille afficha un visage de marbre, concentrée. Alex savait que son chef allait l’attaqué avec force, vu que c’était ce qui lui manquait. En tant que fille d’Arès, j’étais faite pour le combat, je me campais prêt sur mes pieds. Mes rangers pleins de boues semblaient adhérer à la barre devenue glissante, à force. Les regards couraient sur ma silhouette. Je me demandais si les autres étudiants voulaient que Large perde, je me disais que peut-être ils n’attendaient que de me voir ridiculiser.
Mais ça n’allait pas se finir comme ça, je ne le laisserai pas m’achever, sans me battre. Comme je l’avais deviné, Larry chargea et m’attaqua sur le flan. D’abord lentement, puis il ajouta de la force et de la vitesse. Je me mouvais pour parer ses estocades puissantes. A chaque fois, je sentais la force de ses coups faire trembler mes bras. Choc sur choc, je tenais bon. Jusqu’au moment où ma botte glissa et qu’il me faucha pour me balayer avec son bâton. SPLACH. J’atterris le nez dans la boue, meurtrie. Je pensais à Julian et à sa phrase : 1 personne sur 1 million peut mourir en tombant. Ouais, bah merci de la précision. Du sang collait sur mon front, je l’essuyais avec ma main. Puis, mes yeux se posèrent sur les gouttes sur mes doigts pale. C’était fascinant. J’inspirai un grand coup et me reconnectait à la réalité. Les élèves riaient. Me mettant à genoux, mes yeux croisèrent ceux d’Emerick, qui semblait me dire :
« Je t’avais pourtant prévenu, mais merci. »
Je me redresserai seule. Pas de quoi, mais je n’allais pas en rester là ! Mes poings prirent appui sur le sol glissant et je me redressai, la tête haute. Mon regard se posa sur Large avec son sourire suffisant. La partie n’était pas terminée, ce n’était que le début. Sûre de moi, je sentais quelque chose avait changé en ma personne. J’avais compris sa botte, je l’avais assimilé. Mes prunelles brillantes d’excitations, je remontais sur la barre, prête à lui faire mordre la poussière. Plutôt la boue, mais on s’en fiche. Il semblait étonné, mais n’avait-il pas compris encore que j’étais une forte tête et surement pas comme tous les autres enfants de ce camp. Mon bâton, bien en main, je lui fis signe d’attaquer. Large s’exécuta. Mes mouvements étaient plus fluides, je connaissais la séquence par cœur, elle défilait dans ma tête. Droite, gauche, en dessus, en dessous. Cela semblait facile finalement, son coup final arrivait, je le sentais.
Mais cette fois-ci ce serait moi qui le porterais. Il recula pour prendre plus d’élan. J’agis. Mon pied s’étendit et frappa son genou. Mon bâton se porta à sa tempe. Il semblait chambouler mais tenait encore debout. Par contre, ce cher Larry n’avait l’air content. En fait, pas du tout, mais passons. Le temps de reprendre son équilibre, et relança l’attaque. Cette fois-ci ma ranger glissa exprès. Mon dos contre la barre, j’évitais ainsi de me faire faucher et en profita pour le renverser à l’aide de mes pieds. Retournement de situation mon gars, pensais-je. Large se retrouvait dans son bain de boue, bon pour la peau qu’il disait. Je me relevais sur la barre et le fixait d’en haut. Les étudiants s’étaient tus. Le silence, mis à part les gémissements du vieux bougre.
Soudainement, les acclamations. Ma silhouette se retourna vers un Emerick incrédule qui applaudissait. Les autres hésitèrent puis le suivirent. Je grimaçais. Ne pensez pas que je n’aimais pas mon moment de gloire mais mon esprit savait que Large n’allait pas en rester là. J’avais de quoi être inquiète, mais tant pis. Je fis exactement comme je l’avais vu dans certains films de mon beau-père, je levais le bras en signe de triomphe. J’étais en extase. Voilà ce que devait ressentir les héros de guerre, la puissance. Ce sentiment qui te dit que tu peux tout faire, celui qui te souffle que tu es le meilleur. Je descendis rapidement de mon petit nuage, quand le chef de la section dix, alerté par le bruit arriva avec ses élèves. Faisant mine de rien, je le fixais froidement. J’estimais avoir mérité le respect. Oui, j’avais acquis le respect des autres, par les armes. Ma nouvelle vocation. Je le compris. Mon essence réclamait des combats.
Quelques heures plus tard, j’étais toujours habillé avec les mêmes habits collants, tout crouté de boue séché. Je n’étais pas seule. Emerick était à côté, assis sur la même chaise métallique. Les dirigeants de l’école n’avaient pas apprécié mon moment de gloire apparemment. Nous passâmes les heures d’après à se faire remonter les bretelles. Enfin, on a pu sortir. Je voyais bien qu’Emerick n’allait pas bien. Je pensais que c’était à cause qu’il ne voulait pas se faire renvoyer. Il me pressa la main. Je dois avouer que j’ai sursauté. Mes yeux bleus se sont posés dans les marrons du garçon, d’un air interrogateur. Mes doigts glissèrent légèrement pour s’échapper de sa prise, mais il tint bon. Le garçon me souffla :
« Merci, Alix. »
Le seul à ne pas comprendre qu’ici c’est Call parce que mon nom de famille était trop long, même si je trouvais ça mignon. D’ailleurs sur nos t-shirt d’apprentis militaire, les noms de famille uniquement étaient notés. Sur le sien, on ne voyait presque plus le « Gillen » chez moi le C avait disparu. J’haussais les épaules, refusant de lui avouer que j’avais adoré en découdre avec Large.
« T’en fais pas, c’est normal. Ils n’ont pas d’humour, je trouve… »
Sur ces mots, je m’en allais vers la douche, n’en pouvant plus de mes vêtements dégueulasse. L’eau pas chaude du tout me faisait du bien. Le visage d’Emerick me revenait en mémoire. Jamais il n’avait perdu aussi rapidement face à moi. C’était vraiment étrange. Mais, en allant me coucher, j’oubliais totalement cette histoire. Le lendemain, tout ne se passa pas comme je l’avais prévu. En effet mon retour dans les rangs était bien vu, les étudiants me respectaient et ça se voyait. Tant mieux. Large arriva en me jetant un regard méchant, je roulais des yeux. Je me sentais forte, meilleure que lui. On commença avec le tour habituel. Sprint, trot, sprint sur quelques mètres, trot, repos. Et puis, on recommençait ajoutant des étirements. J’étais devant comme à mon habitude et me concentrais pour elle, en première place. Puis, à la fin des exercices, nous allâmes nous doucher, puis les cours de la journée allaient commencer.
Je me souviens de ce jour comme s'il avait été le dernier. Ce n'était pas le cas... Pourtant d'une certaine manière ce jour fatidique marqua la fin de ma vie d'insouciance. Je pris malgré moi conscience qu'à présent j'étais à nouveau seule. Attrapant mon sac, je débarquais devant la classe de notre section. Je restais là encore quelques minutes, rêvassant comme à mon habitude. Puis la cloche me replongea dans ma mission du moment. C'est à dire me rendre en cours, en bonne élève. Emerick m’attrapa par le bras et nous allâmes nous asseoir à notre bureau. Écouter. Travailler. Poser des questions. Faire preuve d'initiative. Ne pas se battre ou pratiquer de jeux violents, en dehors des terrains. Je les avais déjà entendues maintes fois ces recommandations-là. Mais j'avais beau m'appliquer, impossible de rester concentrée - alors assimiler les paroles de mon professeur relevait du miracle. Mes journées ne se passaient jamais très bien, toujours rabroué par mes professeurs et provoqué par mes camarades.
Vous l'aurez compris, les amis ne courent pas les rues avec moi, c'est plutôt l'inverse, on change de trottoir en me voyant. Combien de fois, ai-je du faire signer mon carnet devoir au commandant Taylor pour mauvaises conduites ou autres. Je ne comptais plus le nombre de sanctions, inutile. Pourtant, croyez-moi ou non, j'essayais de m'intégrer mais c'était plus fort que moi. Évidemment, mes notes n'étaient pas très élevées, sauf en sport. Ma mère adoptive, Allie, la femme du commandant et la mère de Liam et Noélie avait un ami, Steeve Allen travaillant dans le sport, si je puis dire. Il possède un fitness en ville et se spécialise dans les arts-martiaux, adepte du karaté. C'est d'ailleurs ainsi que ma mère adoptive et lui se sont rencontrés. Grace à Steeve, je pouvais au moins me décharger de ma haine, ma rage en me battant au dojo - en utilisant gratuitement les machines du fitness, durant le week-end. Ma vie ne me dérangeait pas plus que cela. Au moins, ma nouvelle famille ne me considérait plus comme une erreur. Allie était la seule à m’appeler Heather et ne pas avoir repris le surnom de son mari. Celui-ci n’était pas souvent à la maison, mais il revenait de temps en temps. Je crois qu’il était fier de la jeune fille que je devenais.
Je reviens à mon histoire, pas d'inquiétudes. Le commandant se trouvait en mission, à l'étranger depuis environ deux semaines juste après mon tournoi de Judo. C'est ainsi que je me repère. Mais ainsi, j’ai appris que la vie c’est dur et ça en jette, mais il faut l’accepter et ne pas plier. Ce sont des valeurs que Taylor m’a transmis de ne jamais abandonner, d’être loyale et courageuse. Je pensais pourtant sortir indemne de ce cauchemar, mais maintenant je n’en suis plus si sûre. Laissez-moi, vous expliquer. Ce n’est pas une histoire comme une autre, c’est un récit de vie qui peut toucher beaucoup d’enfants, soyez-en sûr – C’est pourquoi, je viens vous raconter la mienne. Revenons à ce jour-là, trois ans après ma rencontre avec les Taylor qui m’avait accueilli et l’amitié de Emerick, j’étais donc en cours, comme tout bon élève qui se respecte, même si ce n’est pas mon cas, je suis plus genre l’élève Ducobu, qui tente toujours de lorgner sur la première de la classe, après tout si la triche te mène à la victoire, tu as aussi gagné.
Je voyais plutôt ma vie comme une mission secrète. Je devais récupérer des informations classé top-secret au péril de ma vie –ça ce n’est pas vraiment faux, parce que si je me faisais choper en plein contrôle, j’allais en prendre plein pour mon matricule. Les dossiers, c’était des calculs de math, ce jour-là. Quand j’allais lancer mon opération commando, la directrice entra – comme soldats qui se respectent, nous nous levâmes dans un silence de mort bientôt ponctué par les petits chuchotements de mes camarades.
Mes yeux marron croisèrent ceux de la directrice et j’eus peur pour moi et mes opérations. M’étais-je fait prendre ? Non, ce n’était pas possible, à moins qu’il ait des caméras dans les classes. Seulement il y a avait quelque chose dans le regard de notre directrice Meahstle qui me faisait penser à de la compassion – quelque chose n’allait pas, décidai-je la mort dans l’âme. Le pire fut quand elle énonça que je devais me rendre dans son bureau avec elle, en vitesse elle chuchota quelque chose à mon professeur de classe qui écarquilla les yeux, puis se tordit les mains. Fronçant les sourcils, j’avais du mal à comprendre ce comportement, les deux femmes étaient nerveuses – mais au moins, j’allais échapper à mon contrôle de mathématiques.
Je sentais le regard d’Emerick sur moi. Je n’osais pas me retourner vers lui, alors je sentis ses doigts courirent sur ma main. Me faisant signe de la suivre, je m’exécutai sous les regards étonnés des autres enfants soldats. Machinalement, ma main trouva mon sac que j’enfilais en bandoulière, avant de me mettre en marche. Je n’étais pas bien grande pour mes neuf ans, alors Madame Meahstle ne me laissait pas le loisir de traîner les pieds, sinon j’allais la perdre en route. Accélérant le pas, je remarquais que la femme à la peau mate semblait comme agité de légers tics – Sa main resserrait sa veste légère – Son regard me transperçait puis me fuyait – je ne comprenais vraiment pas. Dans l’état dans lequel j’étais, mes pieds effectuaient leur travaille mais moi je ne suivais pas, seul mon cerveau me permettait de me comporter en robot-humain. Après le chemin qui me parut interminable, au passage nous récupérâmes Liam, dans une autre classe qui me lança un regard interloqué. En réponse, je haussais les épaules. En silence, nous arrivâmes à son bureau.
Passant devant elle, j’entrai la première, puis Liam. J’eus un choc – devant moi se trouvait Noélie secouée de larmes dans le bras d’Allie le visage fermé. Steeve fixait le sol. Je pénétrais dans la salle – j’avais l’étrange impression que je n’étais pas à ma place – je voulais fuir très rapidement. Seulement derrière moi, Madame Meahstle me coupait toute retraite. Donc, mes yeux bleus scrutèrent la pièce et rencontrèrent ceux de deux militaires – boum – boum – boum. Mon cœur semblait s’arrêter tout comme le temps. Mes genoux se mirent à trembler. Le plus grand des deux s’approcha de moi et de Liam. Non, voulais-je crier, mais aucun son ne sortait de ma bouche. L’homme avait un visage de pierre, pas du tout le genre de James. Retirant son chapeau, il s’accroupit pour être à la hauteur de nos yeux.
Je me demande si je respirais à ce moment-précis – j’aurais dit que non. Quand il s’abaissa, l’homme ne me quitta pas des yeux – je restais scotché, incapable de river mon regard ailleurs que sur cet homme. L’officier ouvrit légèrement la bouche, semblant puiser du courage. Mon cœur ralentissait encore – mais que se passait-il ici ? Une chose de grave était arrivée et on tardait à m’en parler, cela me rendait fou-furieux mais tellement anxieux. J’étais paralysé par la peur – tétanisé. Puis je compris. Le regard que me lançait l’homme me parla bien plus que des mots.
Baissant soudainement les yeux, la vérité me frappa en pleine poitrine. Soupirant de tristesse, mes épaules s’affaissèrent. Mon tuteur était mort. La réalité me revint encore plus fortement qu’auparavant, tout me semblait trop fort et assourdissant. L’officier tourna la tête vers le deuxième, Alexander Kane, le meilleur ami de James et son lieutenant. Je le connaissais très bien, cet homme adorait me dire que je lui avais volé son prénom. Le voir me rendait encore plus mal – le commandant Taylor était donc bien morte au combat. A son tour, la bouche légèrement ouverte, il vint enlacer Liam qui tremblait comme une feuille. Le petit garçon refusait de pleurer. Je le comprenais. Mon état était le même. J’avais envie de hurler. Soudain, Liam se précipita sur sa mère. A nouveau, je me retrouvais seule. Perdue dans cette famille où la mort avait frappé. Pourquoi est-ce que je perdais tous les gens qui m’étaient chers ?
L’officier gradé s’était effacé mais avant avait transmis à Alexander un paquet, qu’il me tendit à son tour. Le prenant dans mes mains, je savais ce que c’était, pas la peine d’être dupe, le drapeau américain et la médaille de mon tuteur, qui a finalement trouvé sa place à au propre cou de Liam. Il y avait un autre paquet, sur celui-ci mon surnom était marqué dessus « Heather ». Le paquet contenait d’autres objets, mais je ne l’ouvris pas de suite – cela ne regardait que moi, c’était mon héritage.
Steeve nous ramena à la maison. Noélie était incontrôlable, je crois qu’ils lui ont donné un calmant pour qu’elle puisse dormir. Moi je restais planté devant la maison, l’œil hagard. Allie vint me serrer fort dans ses bras. Après cette étreinte, je tournais les talons et me rendis dans ma chambre – je voulais être seule. Les larmes noyaient mes joues, mais je n’avais pas la force de pleurer. Essuyant ces larmes, je m’assis sur mon lit et attrapa machinalement mon casque d’écoute, mettant le son à fond, je me calais contre le mur de ma chambre, laissant mes pensées vagabonder. Mon monde s’écroulait. Mais je devais me faire une raison – je n’allais pas rester-là à pleurer le commandant jusqu’à mes cent ans.
Il me fallait passer par-dessus cette douleur indescriptible – imaginable. L’impression de me prendre en pleine figure les briques de ce monde était plus que probable. Mon regard se perdait dans le vague. Je n’aurais jamais pensé qu’il puisse à son tour m’abandonner – mourir, me quitter. J’entendais sans cesse la sonnette de la maison retentir. Les voisins – amis – connaissance venaient apporter le soutien à la famille. J’entendais déjà les commérages sur les pauvres petits enfants abandonnés par leur père. Trois coups retendirent sur la porte de ma chambre – Liam – devinais-je aisément, c’était notre mot de passe. Il passa la tête, me demandant la permission d’entrer.
J’hochais à peine la tête. Il s’effaça pour laisser passer Alexander avec une mine grave mais des yeux tremblant de tristesse. Il prit place à côté de moi et me serra dans ses bras et me regarda dans les yeux. Entre temps, Liam s’en était allée, nous ne laissant rien que tous les deux. Il posa son bras autour de mes épaules, dans un geste qui se voulait réconfortant. Lui adorait me raconter le missions que mon tuteur et son escouade effectuait en me passant certains détails évidemment, mais j’adorais l’écouter. Cette fois-ci encore, j’ouvris grand les oreilles.
J’en étais bouche-bée sous ses révélations. Moi un demi-déesse ? N’importe quoi et c’est quoi au juste un demi-déesse ? J’avais envie de lui balancer que ce n’était pas le moment pour me faire des blagues aussi nulles que celle-ci, mais il semblait mortellement sérieux. Se levant, l’officier attrapa le paquet qu’il m’avait remis et le reposa sur mon lit. Clignant des yeux pour chasser des larmes naissantes, je le regardais intrigué. Alexander l’ouvrit – à l’intérieur se trouvait un petit sac mais aussi une lettre, quelques affaires ayant appartenu à ma mère, mon père et à James, comme sa plaque militaire que j’enfilais machinalement autour du cou. Je la cachais sous mon tee-shirt pour que personne ne la découvre jamais. Me donnant le petit sachet, il m’incita à l’ouvrir ce que je fis. deux bagues avec un Triskel – magnifique, splendide et elle resplendissait tellement. Je les passais au doigt de la main gauche et l'autre à la droite, quand soudainement elles se transformèrent en deux armes blanche. Des épées jumelles, m’expliqua-t-il, mes glaives, le cadeau de mon père. Mon père était un dieu Grec. J’avais du mal à l’expliquer convenablement, mais Alexander l’était aussi, fils de dieu mineur me disait-il.
Mais pour moi, ces mots n’avaient que peu de sens. Il brandit la lettre et m’expliqua que je devais me rendre à la colonie des Sang-mêlés pour devenir une vraie guerrière, un gladiateur, prêt à défendre et à se battre pour ses camarades. Il me dit aussi que c’est ce que voudrait ma mère. Sauf que je ne tenais pas à partir ce soir-là, je voulais assister à l’enterrement de mon tuteur. Son visage se ferma et il me dit
« Il n’y a plus rien à enterrer. »
Voilà le deuxième coup de marteau, ma rage monta. En un éclair je me sentais capable de tout briser, Alexander me plongea dessus, m’incitant à me calmer. Finalement avec beaucoup d’ardeur, j’acceptais de préparer mes affaires. A la nuit tombée, je partis avec lui, en voiture en quête du savoir guerrier. Alexander me dit qu’on se reverrait sans doute jamais mais j’eus de la peine à le croire. Il dit aussi qu’il s’occuperait de ma famille adoptive, Allie, Noélie et Liam, mon cher Liam. Puis je repensais à Emerick, que penserait-il de moi à présent ? Je ne retournerais jamais à l’académie militaire. Il allait me manquer. Je jetais un dernier coup d’œil à mon passé, avant de le fuir pour me tourner vers mon avenir.
Il m’accompagna jusqu’au portail, puis de jeunes gens arrivèrent avec un centaure, Chiron se présenta-t-il. J’avais tout juste neuf ans. Le soir même de mon arrivé, je fis la connaissance de gens géniaux. Le soir même, mon père me reconnut comme fille d’Arès. Mon ascension allait commencer, je devenais quelqu’un. Je rejoignis donc les enfants d'Arès, à la table. .
Même si c'est insensé je cours pour me sentir vivant. Je n'ai pas peur que ma route s'achève. Je m'appelle Heather Alix Seven Caldwell, j'ai dix-huit ans. Je suis la fille d’Arès. Je suis à la colonie depuis, maintenant, dix ans et je compte bien botter le popotin de Gaïa. Mon beau-père est mort, ma mère est morte, mon tuteur est mort. Ils sont tous morts au combat. J’ai juré de mourir pour mes amis, pour ma cause, de prendre les coups pour eux, de rester debout, ainsi que garder les miens aussi longtemps que mon cœur tiendra. Je tiens encore à ajouter que ceci n'était que le début de mon histoire, car ce n’est que le commencement de mon ascension.
le héros derrière l'ordinateur. | Alors, j'ai dix-neuf ans. J'adore Percy Jackson forcément. Quoi d'autre ? Mon pseudo c'est NayHell, j'en ai d'autres mais ce n'est pas important. Je trouve que le forum est vraiment attrayant et j'espère que les membres le seront tout autant. Voilà, voilou, si y'a des questions, faudra me les poser. Ah et je m'excuse à l'avance, j'aime beacoup écrire des pavés. |
(c) fiche par cassou.
Dernière édition par Heather A.-S. Caldwell le Ven 25 Oct - 14:02, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: HEATHER - L'égoïsme en devise, époque misérable, haine collective contre rage viscérale... Ven 25 Oct - 12:47 | |
| Bienvenue ! Bonne chance pour ta fiche ! Faudra qu'on aie un lien, sister. *out* |
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| Sujet: Re: HEATHER - L'égoïsme en devise, époque misérable, haine collective contre rage viscérale... Ven 25 Oct - 13:13 | |
| Haaan, un frangin !! Merci beaucoup ! Oui, il le faut !
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| | | | Loïs I. Clinton ITINÉRANT. ∇ localisation : Quelque part à NY. ∇ messages : 1549 ∇ parmi nous depuis le : 28/05/2013
| Sujet: Re: HEATHER - L'égoïsme en devise, époque misérable, haine collective contre rage viscérale... Ven 25 Oct - 13:32 | |
| Bienvenue sur le forum :3 |
| | | Tristan E. Langley ICE T. ∇ localisation : New-York. ∇ messages : 2033 ∇ parmi nous depuis le : 15/03/2013
| Sujet: Re: HEATHER - L'égoïsme en devise, époque misérable, haine collective contre rage viscérale... Ven 25 Oct - 13:34 | |
| Ah, une enfant d'Arès ! Par contre... Quel pavé. Pauvre de moi qui vais devoir te valider. xDD Je blague, j'aime bien lire des histoires faites avec soin. Je te laisse terminer tranquillement tes anecdotes (et n'oublie pas de remplir les origines de ton personnage) ! Bienvenue ici et si jamais tu as des questions, n'hésite pas. ♥ |
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| | | | Tristan E. Langley ICE T. ∇ localisation : New-York. ∇ messages : 2033 ∇ parmi nous depuis le : 15/03/2013
| Sujet: Re: HEATHER - L'égoïsme en devise, époque misérable, haine collective contre rage viscérale... Ven 25 Oct - 17:44 | |
| Bienvenue Heather Caldwell ! Sois la bienvenue sur Divina Bellum, Alix ! Te voilà donc - enfin - validée ! Tu peux être un vrai héros, maintenant ! Ce que je pense de ta fiche, c'est qu'elle est bien écrite ! Et assez agréable à lire. Fais juste attention à quelques erreurs par-ci par-là et à certaines tournures de phrases un peu bizarres. Ah, je pense que si une gamine de sept ans se faisait arrêter, elle ne finirait pas en garde-à-vue pendant deux jours. Une famille d'accueil la logerait éventuellement. Et s'il ne reste rien à enterrer, une cérémonie doit quand même être donnée en hommage, pour dire adieu, tout ça.Maintenant que toute ta paperasse est répertoriée sur l'Olympe, les lieux te conseillent vivement de te trouver des amis dans ce monde de brutes histoire de ne pas être tout le temps tout seul -à moins que tu le veuilles vraiment- et pour y parvenir, c'est par ici que ça se passe! Ben t'as besoin de rencontres aussi, de disputes, de combats, de bons moments avec tes amis, mais c'est de l'autre côté, rend-toi ici! Et si t'as franchement rien à faire, tu peux dévoiler toutes tes pensées de ce côté là, mais fait attention, les dieux t'ont à l’œil! N'oublie pas de recenser tes points pour faire gagner ton camp sur ce sujet, si tu ne veux pas éveiller la colère des dieux ! Et si tu as envie d'avoir un peu de responsabilité au sein de ton camp je peux te conseiller de te diriger par ici si tu es grec, et par là si tu es romain. Enfin, si t'as une question, une suggestion, une demande, une idée, bref, n'importe quoi, ou même si t'as juste envie de causer, n'hésite pas à t'adresser à Tristan E. Langley, Liam N.-O. Williams ou Meredith Pond, les maîtres suprêmes des colonies, du forum, de l'Olympe, des héros, des mps.. 'Fin bref, tes administrateurs qui sont là pour toi et qui attendent avec impatience d'être harcelés de mps. Amuse-toi bien sur Divina Bellum, essaye de pas te faire tuer trop vite par un monstre, on veut pas être déjà responsable d'un accident, encore moins du tiens! Et surtout, puissent les dieux veiller sur vous! N'oubliez pas surtout pas de voter pour le topsite toutes les deux heures ! |
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| Sujet: Re: HEATHER - L'égoïsme en devise, époque misérable, haine collective contre rage viscérale... | |
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| | | | HEATHER - L'égoïsme en devise, époque misérable, haine collective contre rage viscérale... | |
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