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 Don't worry, I'm just a romantic fool. || Eivii

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MessageSujet: Don't worry, I'm just a romantic fool. || Eivii   Don't worry, I'm just a romantic fool. || Eivii EmptyLun 28 Oct - 21:22

Le vent d'automne balayait la colonie, c'était la rentrée. Enfin, «rentrée». Pas pour tout le monde, seulement ceux qui étaient partis pour les vacances. Moi je n'étais pas parti. Je ne pouvais pas. Je n'avais pas de famille à l'extérieur, personne à part quelques amis à aller voir. J'avais préféré rester au camp, m'entraînant encore et encore, me défoulant, me consolant contre le mur, qui, à l'exception d'Hazaëlle, était le seul à me comprendre. Si vous saviez tout ce qu'on peut dire, et faire à un mur... Il dit jamais rien en plus, c'est pratique. Enfin bon. Tout ça pour dire que les feuilles tombaient, jaunissaient, rougissaient, et que certains étaient obligés de balayer. Pauvres arbres qui ne résistaient pas à l'Hiver qui approchait. Comme chaque fin de vacances depuis des lustres, on faisait entrer les demis dieux par petits groupes, à un, ou deux jours d'écart. Pour pas que les monstres affluent trop. Beaucoup de mes «amis» ou plutôt peluches, interprétez le comme vous voulez, étaient partis en vacances. Dont Eivii, la demoiselle si jolie qui ressemblait à ... Quelqu'un. Pourquoi ne pas citer son nom ? Car je m'en voudrais encore. Ne pas y penser. Ne jamais y penser. Enfin, pas en compagnie des gens qui ont confiance en moi et qui ne voient que la première partie du masque. Je repensais à Eivii : je lui avouerai sûrement, mais elle me manquait. Beaucoup. Terriblement ? Peut être pas à ce point. Mais que voyais-je en elle de si beau, d'attirant au juste ? Je ne savais absolument pas. Plus. Ou peut être juste pas. Était ce une amie ? Une sœur ? Une amante ? Une peluche ? Non, c'était Eivii, juste Eivii. La fille qui arrivait à me calmer, ou plutôt qui réussissait à me faire m'agenouiller en pleurant comme un gosse, lui bredouillant de longues excuses, en l'appelant Bella. C'était peut être un signe, qui sait, un signe qu'ils m'envoyaient pour me dire que ma petite sœur serait toujours dans ma vie. Je suis juste maudit en fin de compte.

Aujourd'hui, en début d'après midi, c'était elle qui revenait. Et sur notre lieu de rendez vous habituel, c'est à dire un rocher près de la rivière dans la forêt, je l'attendais, regardant l'eau couler, et les feuilles tomber. Je voulais qu'elle vienne. Peut être avait-elle oublié, et qu'elle n'allait venir que demain, ou le soir, peut être qu'elle n'allait pas venir du tout. Je souriais à pleine dents, sachant déjà ce que j'allais lui dire, exactement. J'allais encore m'amuser. De quoi ? De ses sentiments, de ses répliques, de son innocence. C'était peut être méchant, mais ça marchait dans les deux sens. Jouer le romantique pour lui transmettre mon manque, c'était sûrement le rêve pour les jolies demoiselles qui songent encore à ce qu'ils appellent tous «Prince Charmant». Je ne serais pas le sien, je ne me permettrais pas de l'être officiellement. Que les rumeurs fassent leur travail si elles voulaient. Ce n'était pas moi qui allait les en empêcher. Et quitte à briser un cœur... De plus : rien ne m'importait. Peut être qu'Eivii était mon cadeau pour les enfers, peut être que les dieux voulaient me tester. Ou me rendre encore plus fou. Je riais légèrement à cela : me rendre fou. Je suis devenu fou moi même. Mais c'est de la folie contrôlée, et eux, ils veulent me faire perdre le contrôle. Pfff. Que de non-délicatesse. Je me demandais comment c'était, le Paradis. Je n'irais jamais au Paradis, moi. J'étais fait pour les méandres des enfers. Horrible chose, mais je l'avais mérité. Tant que Bella était heureuse, quelque part, peu importait... Des pas me firent sortir de ma rêverie : elle était là. Je me retournais, sourire aux lèvres face à la brune qui semblait me rendre mon sourire. Sans lui demander son humble avis, je lui ai presque sauter dessus pour lui faire un câlin, la prenant contre moi, sans pourtant y aller trop fort, pour éviter de lui faire mal.

« Eiviiiiiiiii !! »ai-je dit, content de la voir, d'un air qui se voulait extrêmement enthousiaste. Je me reculais légèrement, fixant son visage avec le sourire, avant de mettre une de ses mèches derrière l'oreille. J'approchais mes lèvres des siennes, mais au dernier moment je bifurquai, pour lui faire une bise. Et oui, chacun ses principes... « Tu... M'as manqué...» lui murmurais-je à l'oreille, sans cesser de l'enlacer.
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MessageSujet: Re: Don't worry, I'm just a romantic fool. || Eivii   Don't worry, I'm just a romantic fool. || Eivii EmptyMer 30 Oct - 19:30

Don't worry, I'm just a romantic fool.


11 h 30, New York, Appartement des Veniia

J'ouvris les yeux. Dans la pénombre, l'écran rouge de mon réveil clignotai. Onze heure et demie. Je m'assis brusquement. Onze heure et demie ? Je devais partir de chez moi dans une heure pour rejoindre la colonie et, bien sûr, comme je suis une jeune fille très organisée, je n'avais pas encore fait ma valise. J'ouvris les volets, attrapai mon sac de sport - fin de sport, façon de parler, je ne pratiquais pas d'autre sport que le pogo et ses dérivés et pour ça mieux vaut ne pas avoir de sac - , une pile de T-shirt et un tas d'autre vêtement totalement indéterminés et bourrai tout dans la pauvre poche en tissue qui allait me servir de valise. Je farfouillai à la recherche d'un potentiel nécessaire de toilette, car même les vikings se lavent, si si, enfin un peu et j'allai sortir quand je fus pris d'un éclair de lucidité : j'étais en pyjama. Je posai mon sac, le rouvris et cherchai dans la boule de linge qu'il contenait de quoi m'habiller. Dix minutes plus tard j'achevais de serrer mes lacets et descendais en courant les escaliers qui menait au bar que tenait mon père, au rez-de-chaussée. Je m'arrêtais derrière le comptoir et l'embrassai sur la joue :

- Je suis super en retard je te laisse!

- Déjà ?

Je lui souris et répondis d'un geste de la main aux salutations Edouard, fidèle client, qui me regardait courir au travers du bistrot depuis que j'étais capable de tenir à quatre pattes. La lumière extérieure m'agressa à peine avais-je mis un pied dehors, on n'a pas idée d'habiter dans un endroit aussi ensoleillé...

14h00, Long Island, Colonie des sang-mêlés, Bungalow de Déméter

Je posai lourdement mes affaires sur mon lit et m'assis à côté. J'étais levée depuis à peine trois heures et j'étais déjà fatiguée. Tant pis, j'avais encore des choses à faire aujourd'hui. J'ai beau ne pas être du genre à avoir besoin d'une heure pour défaire ma valise, comme vous vous en doutiez, aujourd'hui j'ai rendez-vous avec Télis et on ne déconne pas avec Télis. Qui est Télis ? À vrai dire je ne sais pas vraiment. Je me mis en route pour notre lieu de rencontre habituel. Aristotélis de son complet est fils d'Arès. À part ça... Je ne sais pas vraiment ce qu'il est pour moi. Et encore moins ce que je suis pour lui. On est proche, très proche. De ça au moins j'en suis sûr. Après je dois dire que tout devient flou. Parfois j'ai l'impression qu'il m'aime et que c'est plutôt réciproque, mais il s'esquive toujours, il reste vague et ne se décide pas. Peut-être que je me fais des idées après tout. Peut-être juste qu'il m'aime beaucoup. Peut-être qu'il est comme ça avec tout le monde. Je ne sais pas. Et quant à savoir ce qu'il représente pour ce n'est pas plus clair, je peux affirmer que je me sens bien contre lui, que j'aime poser ma tête sur son épaule ou fêter nos retrouvailles par un câlin, mais delà à affirmer que c'est plus qu'une franche amitié... Mais le plus problématique dans l'affaire c'est les moments où il se met à délirer et à me prendre pour sa soeur. Sa soeur morte, je précise. Je ne sais rien d'elle d'autre que son nom. Bella. Il n'en parle jamais. Et se braque lorsque le sujet est abordé. Bref, ce n'est pas le moment de déprimé en parlant de ça, j'arrive à notre rocher. J'allais le saluer quand il me sauta dessus :

- Eiviiiiiiiii !!

Je ris. Décidément, oui, jamais qu'il me prenne dans ses bras. Il repoussa une mèche de mes cheveux. Et posa une bise sur mes... ma joue. J'y avais cru instant, je l'avoue. Je m'étais dit que peut être, enfin, il s'était décidé. Mais non.

- Tu... M'as manqué...

Je lui rendis sa bise.

- Toi aussi Télis, toi aussi... comme toujours.

J'attrapai sa main et allai m’asseoir sur le rocher. Un peu torturée par mes pensées, je me permis tout de même de lui demander :

- Alors ? T'as survécu sans moi?

En réalité, je le savais, je disais plus ça pour me convaincre qu'il avait besoin de moi qu'autre chose. Mais que voulez-vous, l'être humain est fait comme ça, il a besoin de se mentir pour continuer à survivre. On est jamais qu'une bande de salles hypocrites, non ? J'aurais voulu croire le contraire, mais j'avais un peu de mal. Je posai ma tête contre lui et rajoutai finalement, comme pour me prouver à moi-même ma bonne fois :

- Parce que moi parfois j'ai un peu de mal...
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MessageSujet: Re: Don't worry, I'm just a romantic fool. || Eivii   Don't worry, I'm just a romantic fool. || Eivii EmptyDim 3 Nov - 10:53

Bella savait ce que ça représentait pour moi, ce cinéma. En effet, cette fille me semblait encore si pure et si fragile, si innocente dans ce monde... Je ne suis qu'un Monstre, après tout, je le sais. Je ne le sais que trop bien. Une âme aussi pure que celle ci pourrait très bien être la monnaie d'échange. Ma monnaie d'échange. Pourtant, je ne pouvais pas m'y résoudre. Pas avec elle. Jamais. Ou pas pour l'instant ? J'avais envie de m'amuser, de la voir rougir, murmurer des paroles douces, choses que je lui rendrais. Mais l'amour n'est qu'éphémère, même si on se promet la vie devant l'église. L'amour peut se briser à tout moment. Il suffit d'un caprice des dieux, ou encore, d'une bonne dispute provoquée quand l'un ou l'autre subit la crise du pays, quand l'argent vient à manquer. Puis il y a ceux qui se pardonnent tout, mutuellement, sans jamais broncher. Et ceux, ou plutôt l'un des deux, qui pardonne tout à l'autre, et qui finira par devenir sa marionnette, ou son esclave. Mais marionnette est pire, car l'esclave peut se rebeller. Je ne me résoudrais jamais à penser un jour pouvoir être dans mon esprit un adulte, car j'aurais beau m'en convaincre, je serais toujours aussi immature, bien que responsable, et la faute m'arriverait toujours à moi. Des enfants ? Je les regarderais d'un air mélancolique, mais si l'un ressemblait à Bella ? Je la chérirai, trop, pensant que ce n'est jamais assez. Non, je serais prêt à me tuer en demandant pardon à cette fille innocente imaginaire. Je ne veux pas être papa, alors. Jamais. Ou un petit garçon, mais qu'un seul. Qui n'aurait pas de sœur à protéger ni aucune autre chose dans le genre. Un chat peut être. Un chien. Un cheval. Je sais pas, mais pas une sœur ou un frère. Et pourquoi parler du futur de toute façon ? Je suis dans le présent... Elle rit. Un rire cristallin et pure, tandis que je lui murmurai de doux mots. Ça m'apaisait de la voir ainsi. L'entendre rire sans me dire que ça serait peut être le dernier. Mais ce n'était pas le dernier. Il n'y avait pas de voitures ni de monstres. Rien qui puisse la tuer. Elle déposa un baiser sur chacune de mes joues, comme je l'avais fait précédemment.

—Toi aussi Télis, toi aussi... comme toujours.— Trop mignon ! Je ne poussai cependant pas de cri pour dire que c'était absolument trop chou, et je me contentai de la suivre jusqu'à m'asseoir près d'elle sur le rocher. J'avais presque peur qu'elle n'aie pas penser à moi. Mais devenir important dans la vie de quelqu'un n'allait pas forcément dans les deux sens. C'est le problème de l'illusion, même si je la considérais... Comme une peluche ? Une amante ? Une amie ? Non, pas une vraie amie. Elle ne connaissait rien de moi, pourtant elle était là, contre mon bras que je passais autour de ses épaules. Je lui souriais, bienveillant. — Alors ? T'as survécu sans moi? — avait-elle demandé, sûrement sur le ton de l'ironie, de la rigolade, ou du sérieux ? Peu importe, c'était tellement chou ! Je lui ébouriffais doucement les cheveux.

« Oh, c'est difficile de survivre seul pendant deux semaines face à un mur qui en a absolument rien à faire de ce que tu lui dis. » Petit rire. Pourtant, je ne mentais pas. J'avais passé plus de cinquante pour cent de mon temps à me défouler sur un pauvre mur, toujours le même, et qui avait fini par se fissurer. Ensuite, j'en ai voulu au mur d'escalade, et aux mannequins de paille. Me suis battu contre Chiron aussi, égalité, première fois depuis longtemps. Elle posa sa tête contre moi, et je la serrais en douceur dans mes bras, sans lui faire de mal, je m'en voudrais si je lui faisais du mal. — Par ce que moi parfois j'ai un peu de mal...— Serait-ce... Une déclaration ? C'était tellement choupinou et romantique...Et bien, je vais satisfaire tes envies, enfant de Demeter. Te prouver qu'un Ares c'est pas une boule de muscles ambulante. Ah, en y pensant, je suis loin d'en être une...

« Moi aussi j'ai eu un peu de mal, Eivii...» Je déposais un baiser sur son front, autant la rassurer, lui montrer que je suis humain... Pas vrai Bella, que je suis un peu humain ? Ou ne suis-je rien, juste un monstre, un tueur, un manipulateur ? Un peu de tout sûrement, elle ne me répond jamais.
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MessageSujet: Re: Don't worry, I'm just a romantic fool. || Eivii   Don't worry, I'm just a romantic fool. || Eivii EmptyLun 4 Nov - 21:32

Don't worry, I'm just a romantic fool.


11 h 30, Colonie, Lieu du rendez-vous

  La main de Télis provoqua une espèce de cascade de cheveux sur mon visage. Je ris : je n'arrivais jamais à m'empêcher de rire à la moindre de ses conneries, sûrement à cause du bonheur que provoquait sa présence...

- Oh, c'est difficile de survivre seul pendant deux semaines face à un mur qui en a absolument rien à faire de ce que tu lui dis.

Ses paroles auraient dû me rassurer, mais la partie de moi qui était prête à les croire était de toute façon totalement incapable de douter du jeune fils d'Arès qui se tenait à côté de moi et celle qu'il restait à convaincre n'était pas prête à écouter ses mots. Il me serra doucement contre lui. Je fermai les yeux. Le monde autour de moi s'effaçait au profit de son seul contact. Je tâchai de me détendre, d'oublier mes craintes pour profiter du moment, bercée par sa respiration lente et régulière.

- Moi aussi j'ai eu un peu de mal, Eivii...

Mon coeur manqua un battement. Je souris malgré moi. Voulu effacer de ma mémoire les pensées qui me torturaient. Il avait l'air si doux, si aimant, si... sincère. Je rouvris les yeux et levai la tête vers lui. Comme à chaque fois que je m'attardais sur son regard, je m'étonnai de sa pureté et de l'impression d'innocence qui se dégageait du bleu ciel qui se trouvait en son centre - innocence sur laquelle je ne pouvaits m'empêcher de conserver des doutes. Au-dessus d'eux une mèche de cheveux noirs presque trop lisse pour paraître naturels. J'avais au tout début été surpris par cette alliance de couleur, avant de me rendre compte que la même se formait sur mon propre visage. J'en avais souri au début, puis j'avais compris que mon physique m'obligerait à supporter pour le restant de mes jours - ou tout du moins pour le restant des jours que je serais amenée à passer avec lui - ses crises de panique, ses moments de larmes où j'endossai le masque d'une soeur disparue mais jamais oubliée, jamais abandonnée, peut-être... jamais pardonnée ? Je finis par esquisser un maigre sourire. Je n'avais pas le droit de penser plus longtemps à ça. Pas alors qu'un jeune homme comme Télis me tenait dans ses bras. Non. Pas un jeune homme comme Télis. Télis. Tout simplement. Il n'y avait pas de jeune homme comme Télis.Et il n'y en aurait jamais. Notre histoire, pour peu qu'elle existe, n'avait que très peu de chance de finir bien et j'en avais - presque - conscience. Mais je souhaitais sûrement trop fort au fond de moi qu'il y ait tout de même une chance, ne serais-ce qu'une toute petite, que tout finissent bien pour lâcher quoi ou qui que ce soit. Il posa un baiser sur mon front. J'aurais voulu répliquer sur ses lèvres, lui montrer à quel point je tenais à lui, mais je n'en avais pas la force, pas la force de devoir affronter la réalité des sentiments auxquels j'aurais eu à faire face, pas la force de surmonter une peur qui me dévorait de l'intérieur, pas la force de me voir refuser une étreinte. J'étais partagée entre l'envie de pleurer face à ma faiblesse manifeste, moi qui, élevée dans les bras de fer et les odeurs de bière de la taverne de mon père, avait toujours voulu paraître forte dans le milieu masculin et brutal où je vivais et le bonheur que me procurais son geste. J'ouvrais la bouche. La refermais sans trouver quoi lui faire dire. Finalement, je finis par prononcer quelques mots :

- J'tiens beaucoup à toi Télis tu sais. Des fois... Des fois ça me fait un peu peur. Beaucoup même. Puis des fois aussi j'me dis que le plaisir que me procure ta présence vaut le coup.

Je me surpris à espérer qu'il n'ait pas entendu ce que je venais d'échapper. À espérer ne pas l'avoir dit, recommencer, oublier. Je me mordis la lèvre pour ne pas trembler. J'inspirai un grand coup, foutue pour foutue... je me serrais un peu plus contre lui :

- J'ai peur Télis, j'ai très très peur...

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