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Sujet: we're like diamonds in the sky. Sam 8 Fév - 1:04
Eytàn Hercule Brown
je ne suis pas dans les pompes de monsieur tout le monde.
PRÉNOMS ◮ il se prénomme eytàn, de son premier et plus courant nom. dérivé d'ethan, il lui rappelle ses origines européennes, c'est son père qui l'a choisi. son deuxième prénom est hercule, sa mère, la déesse hébé, l'a imposé, le trouvant particulièrement bien adapté. NOM ◮ brown, nom purement américain qu'il a hérité de son père. ÂGE ◮ dix-neuf ans TYPE DE PERSONNAGE ◮ demi-dieu. DATE+LIEU DE NAISSANCE ◮ 13 février 1994, new york. PARENT DIVIN ◮ la déesse de la jeunesse et de la vitalité, hébé. sa grand-mère est la déesse de la sorcellerie et des morts, hécate. ORIGINES ◮ son grand-père était un français émigré aux états-unis, ce qui fait de lui un franco-américain. DÉFAUT MORTEL ◮ la culpabilité. eytàn est rongé à l'idée de trop s'attacher à des personnes car il sait qu'un jour, et bien trop tôt, il mourra à cause de la malédiction de sa grand-mère qui pèse sur sa lignée, alors, il culpabilise sans arrêt. STATUT CIVIL ◮ célibataire. ORIENTATION SEXUELLE ◮ hétérosexuel. GROUPE ◮ grec un jour, grec toujours. AVATAR ◮ harry styles.
RELATION AVEC LES DIEUX ◮ neutre. RELATION AVEC LES ROMAINS ◮ neutre, il ne s'en préoccupe pas. A LA COLONIE DEPUIS ◮ huit ans. POUVOIRS ◮ transformation en jeune animal. eytàn adore son pouvoir, il le trouve vraiment amusant. sa transformation préférée ? une jeune autruche, allez savoir pourquoi. il a aussi le don de pouvoir créer l'obscurité, pouvoir qu'il a hérité de sa grand-mère hécate, mais dont il n'a pas encore la connaissance. ARMES ET OBJETS MAGIQUES ◮ il possède un bracelet multi-fonction que lui a offert son meilleur ami : il a la possibilité de se changer en épée, bouclier, poignard ou arc, le tout en bronze céleste évidemment.
questions for you.
► Comment avez vous pris la révélation concernant les romains ? Quelle réaction cela a fait naître en vous et qu'en pensez vous après tout ce temps ?
Tout d'abord, Eytàn a été très surpris, il ne s'attendait pas à une nouvelle de ce genre. S'il savait que suite à la colonisation romaine de la Grèce, les romains avaient repris les mythes des Olympiens en les adaptant à leur manière, mais il n'avait jamais pensé que les dieux pouvaient avoir deux facettes de leur personnalité, et donc deux identités bien différentes. En réalité, Eytàn ne ressent rien envers les romains. Il les estime comme ses égaux, ses cousins éloignés, en quelques sortes, et il ne serait pas contre de partager leur expérience et leur savoir, même s'il sera à jamais fidèle aux grecs.
► Êtes vous satisfait de la vie que vous avez au camp ?
Oui, particulièrement satisfait. Eytàn aime la colonie des sang-mêlés, c'est sa seule maison, celle qui l'a accueilli après la mort de son père, celle où il se sent bien et où il a envie d'être. Il y retrouve sa famille, sa très nombreuse famille, sa dernière famille. Il aime assister aux entrainements, même s'il n'est pas très agile avec une épée, il aime se rendre au réfectoire chaque midi, chaque soir, et discuter avec les autres pensionnaires, et pour rien au monde il ne quitterait ce refuge.
► Avez-vous participé à la dernière Titanomachie ? Si oui y avez-vous subit des pertes ? Des blessures ? Des séquelles ? Faites-vous partit de l'armée de Cronos ?
Oui, évidement, Eytàn a défendu la colonie contre Chronos et ses partisans. Il s'en est très bien sorti, contrairement à d'autres, et si certains amis n'ont pas survécu à cette tragique guerre, il n'a pas été gravement blessé, et ne garde qu'une cicatrice au niveau de l'avant-bras droit de ces combats. Il ne faisait pas parti de l'armée de Chronos, et n'y a jamais pensé, il aime trop la colonie pour tromper les siens.
► Êtes vous un pensionnaire permanent de la colonie ou rentrez vous après chaque été chez vous ?
Pensionnaire permanent, il n'a plus de chez lui. Son père étant mort, tué par un chien des enfers, il n'a plus de maison à New York et son seul refuge est la colonie. Il ne voit pas où il pourrait se rendre d'autre, et il n'a pas envie de partir. A quoi bon ? Le monde extérieur est trop dangereux.
► Quelle est votre réaction vis vis de la DLCEM ? Auriez vous jamais pu imaginer que les humains puissent être capable d'une telle chose ?
En réalité, Eytàn n'aurait jamais pensé que des mortels puissent fonder un département contre les créatures magiques. Il ne les sous-estime pas, contrairement à d'autres, et prend cette nouvelle menace très au sérieux. Les humains sont armés et nombreux, ils ont du soutien et ne manque pas de moyens. Il n'irait pas jusqu'à dire qu'il en a peur, car Eytàn déteste avouer ses faiblesses, comme sa malédiction, par exemple, mais il se méfie de cette nouvelle organisation.. Il ne veut pas qu'une nouvelle guerre se déclenche.
le héros derrière l'ordinateur.
hey donc, certains par ici me connaissent déjà, et ce depuis l'ouverture du forum, et oui.. moi c'est cassandre, j'ai quatorze ans, quinze cette année, mais on me connait plus sous le pseudo de infinity., et je suis donc en classe de troisième. dans la vie, j'aime.. manger. dormir. lire. écrire. à peu près dans cet ordre là. plus sérieusement, j'aime faire du sport, et surtout surtout, regarder le sport, je peux vous assurer que je vais passer mes soirées devant la télé à regarder les jo pendant les prochaines semaines. je lis beaucoup de romans fantastiques, du style pj (la base ), hp, hg (même si c'est plus science-fiction, futuriste..), le seigneur des anneaux (je n'en vois pas le bout ! ), etc.. niveau série, j'ai regardé under the dome, et je regarde actuellement merlin. enfin, je crois que là je m'étale un peu. :arrow:j'ai hâte de rp avec vous tous, et bravo aux trois admins, ce forum est de plus en plus superbe à chaque fois, merci de le faire durer.
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Dernière édition par Eytàn Brown le Sam 15 Fév - 12:54, édité 5 fois
Sujet: Re: we're like diamonds in the sky. Sam 8 Fév - 1:05
who you are.
Eytàn a un caractère de gentil : il est sympathique, blaguer, joueur, amusant, grand gamin sur les bords, bordélique, joyeux, plein de vie, souriant, chaleureux, attentionné et compréhensif, la plupart des gens de la colonie l'apprécie pour son humour et sa gentillesse. + Cependant, il est assez possessif et légèrement bagarreur, assez têtu aussi. Mais il est surtout très anxieux, toujours culpabilisé à cause de son secret qui le bouffe de l'intérieur. + Il y a longtemps, Hécate a lancé une malédiction à son grand-père qui l'a mis enceinte après avoir un peu trop profité d'elle, même si, au fond, elle est aussi fautive que lui. Depuis, tous les hommes de la lignée Brown sont maudis et à partir de leur majorité, doivent subir des fréquentes crises qui les rendent complètement fous, jusqu'à parfois leur donner des envies de meurtres. + Il est tiraillé entre son envie de profiter de la vie et de ses amis et sa culpabilité qui l'oblige à prendre des distances : il se considère comme un dangereux monstre. + Comme son père et son grand-père, il a autour du nombril une étoile à huit branches à mi-chemin entre violette et grise. + Il a toujours été très apprécié auprès des filles, mais s'il est un grand gentleman, il n'est pas du genre dragueur. Il attend juste la femme de sa vie, celle qui fera battre son cœur. + Il a énormément souffert de la mort de son père et est un garçon qui porte beaucoup d'importance à la famille : il s'occupe de chacun de ses frères et soeurs avec la même grande attention. D'ailleurs, il est très apprécié au sein de son bungalow et on l'a élu conseiller en chef. + Il a rencontré ses deux meilleurs amis lors de sa première semaine à la colonie, il y a huit ans, Samaël et Drizzle, plus souvent surnommés respectivement Sammy et Didi. Tous trois du même âge, ils sont inséparables. + Eytàn adore son pouvoir, contrairement à ce qu'on pourrait croire, il lui est très utile. Il adore se changer en jeune bête pour s'éclipser en douce et être un peu seul. Sa transformation préférée est une jeune autruche, allez savoir pourquoi, ça l'a toujours fait marrer. + Il a horreur du sang, la vue, l'odeur, ça lui donne envie de vomir et ça lui rappelle cette horrible soirée où son père est mort. + Il n'est pas très bon combattant, même s'il s'il assiste à tous les entrainements obligatoires, il n'a pas le combat dans le sang, même s'il se débrouille assez bien.
once upon a time.
1969, marseille. Quelle belle journée pour une mariage. Le couché-de-soleil aux teintes rosées et orangées se reflétait sur les vagues de la Méditerranée, étendue d'eau salée turquoise. C'était absolument magnifique, et les jeunes mariés n'auraient pas pu rêvé mieux pour, certainement, le plus beau jour de leur vie. Ou du moins, pendant que tout allait bien. Les problèmes n'apparaissaient pas encore, ils étaient encore si jeunes et insouciants, George Brown ne pouvait s'empêcher de les regarder s'embrasser et danser avec envie. Il n'avait jamais connu cela, lui. A trente-trois ans, il n'avait jamais connu l'amour, le vrai. Condamné à être éternellement seul. Enfin, jamais pour bien longtemps. Il était en effet adepte aux aventures malheureusement un peu trop courtes. Mais maintenant qu'il avait largement dépassé la trentaine, il commençait à se poser de plus en plus de questions quant à la catastrophe qu'était sa vie amoureuse. Devait-il continuer à profiter de son si rare et unique avantage physique afin d'attirer nombreuses belles femmes de plus ou moins son âge dans ses filets ? Ou bien, devait-il sérieusement songer à partir à la recherche de la femme de sa vie, de la princesse de ses rêves, et ainsi se raisonner un peu quant à ce, selon beaucoup de personnes, trop grand nombre d'aventures sans début ni fin ? Il était un peu perdu, et en ce moment même, près de la Méditerranée, alors que son meilleur ami venait à peine de se marier, un peu déprimé de voir tous ces couples d'apparence parfaits. En revanche, il devait bien avouer que le cadre était tout simplement parfait. Une grande terrasse devant une plage de galets dans les Calanques, sur une baie reculée de la ville, avait été réservée pour cette soirée de joie et de bonheur pour les jeunes mariés. Beaucoup d'invités, oui, au moins trois cent personnes étaient présentes. Les Sullivan avaient toujours été des personnes très appréciées par grand nombre de gens, il était normal que leur mariage soit un rendez-vous de masse. Le dîner venait de toucher à sa fin, George était pieds nus, au bord de la plage. Il avait décidé de s'éloigner un peu pour réfléchir en paix. Un peu trop gnan-gnan pour lui, aussi. L'écume des vagues vint lui chatouiller le bout des orteils, il frissonna. Une nouvelle vague plus puissante lui recouvra entièrement les chevilles et il ferma les yeux, appréciant ce moment en tête à tête avec la vaste étendue d'eau de mer. « Magnifique couché-de-soleil, n'est-ce pas ? » George fit volte-face. Une ravissante jeune femme, de surement cinq ou six ans sa benjamine, se tenait debout face à lui. Tout comme lui, elle avait les pieds dénudés et avait le regard porté sur l'horizon. George fut frapper par cette exceptionnelle beauté. Des cheveux sombres assortis à ses yeux mystérieux lui retombaient en cascade dans le milieu du dos en fines boucles brunes. Son regard foncé était empli d'une chose que George était incapable de redéfinir. De la mélancolie ? Plutôt de la colère ? Ou tout simplement de la bienveillance ? Trop vague. Il était hypnotisé, à un tel point qu'il en oublia de répondre. Jamais il n'avait vu un visage aussi fin, un regard aussi envoûtant, un corps aussi parfait, une beauté aussi frappante. La belle inconnue tourna la tête et plongea son regard dans celui de George. Un léger rire franchit les commissures de ses lèvres. Ce rire. Gravé dans sa mémoire. Elle semblait amusée et en même tant totalement consciente du petit effet qu'elle faisait à George, comme si cela était absolument normal. Comme si elle s'y attendait. Comme si ce n'était pas la première fois. Soudain gêné, le trentenaire se ressaisit bien vite et se racla la gorge en resserrant sa cravate sombre. Il reporta son regard sur les vagues, ne pouvant s'empêcher cependant de lancer quelques regards indiscrets à la belle et ténébreuse brune. Un détail le frappa alors. Il ne l'avait encore jamais vue nul part. Était-elle vraiment invitée au mariage ? Il fronça les sourcils pendant une seconde à peine, mais fut bien vite remis en confiance en observant à nous la beauté des traits de la jeune femme. « Si ce couché-de-soleil est magnifique, alors, votre beauté équivaux celle de la plus belle des déesses. » Déclara-t-il en prenant ce ton charmeur qu'il adoptait souvent lorsqu'il draguait une femme. L'inconnue parut à nouveau amusée. Si seulement ce pauvre humain savait.. « Gardez vos belles paroles pour vous mon cher et accompagnez moi donc sur la piste de danse. » Autant annoncer tout de suite la couleur. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de George et c'est avec grand plaisir qu'il tendit son bras à la belle inconnue. « On me nomme George, et c'est un honneur d'avoir une aussi ravissante créature à mes côtés. » Déclara-t-il en se rapprochant un peu plus de la ravissante jeune femme. Nouveau sourire amusé. « Appelez moi Hécate. Enchantée. »
1970, new york. Fuir. Changer de village tous les mois avec l'espoir que tout cela se termine enfin. Penser à sa vie d'avant et pleurer toutes les larmes de son corps. Se sentir faible, vulnérable. Maigrir un peu trop vite. Essayer de ne plus penser à ce visage trop parfait pour être vrai, à ce rire trop harmonique pour être honnête, à ces paroles trop surréalistes pour être crues. Songer à la mort à chaque instant. Mais tenir le coup, se rattacher à un dernier espoir qui ne rime avec rien. Voilà à quoi se résumait le nouveau quotidien de George Brown. Il avait tout quitté pour tenter de fuir, de se cacher, d'échapper à l'emprise de cette horrible, ténébreuse, mystérieuse, vicieuse et pourtant magnifique femme qui hantait ses pensées, volontairement ou non, à chaque instant. Même la nuit, il rêvait d'elle. Enfin, il cauchemardait, plutôt. Tout avait bien changé depuis cette fameuse nuit d'été. Il l'avait rencontrée au mariage de son ancien meilleur ami, il avait dansé un slow avec elle, pour finir sous les draps blanc d'un lit d'hôtel à passer une nuit agréablement mouvementée. Il n'aurait jamais dû coucher avec elle. Pas avec elle. Car désormais, tout avait changé, sa vie avait basculé, son destin s'exécutait. Chaque jour il se sentait tomber un peu plus dans la folie. Il ne comprenait pas et ne cherchait pas à comprendre. Elle le hantait, littéralement. Elle lui envoyait des visions d'horreurs par une sorcellerie à laquelle il ne croyait. A laquelle il ne voulait pas croire. Elle l'insultait et l'accusait de faits qu'il n'avait jamais commis. Elle le disait maudit désormais. Elle se présentait comme Hécate, la déesse grecque de la sorcellerie et des morts. Elle était un mythe. Mais devait-il croire en un mythe qui n'était censé être qu'une légende, une histoire complètement inventée par les grecs de l'époque afin d'expliquer tel ou tel fait de la vie ? Elle n'aimait pas les hommes, elle lui faisait clairement comprendre. Elle lui disait qu'il avait profité d'elle, et allait presque jusqu'à le considérer comme un violeur, ce qu'il était absolument pas. Elle lui avait lancé une malédiction et il ne voulait pas y croire. Il y avait cette marque, autour de son nombril, aussi. Elle n'en avait pas parlé, mais il savait que c'était elle. Elle voulait que toute sa vie, il se souvienne d'elle, il se souvienne de cette nuit qu'il avait passé avec elle. Cette marque était apparue le lendemain du mariage, alors que la ravissante Hécate c'était mystérieusement volatilisée. Disparue. Au début, il avait simplement pensé qu'elle s'était éclipsée en douce, comme toutes les autres filles qui étaient passées par là avant elle. Erreur. Elle était en lui désormais, elle pouvait faire de lui tout ce qu'elle voulait : il lui appartenait, sa folie était sienne. Neuf mois que George Brown vivait un cauchemar. Il s'avérait que la magnifique jeune femme qu'il avait rencontré lors du mariage de son ancien meilleur ami n'était autre que la déesse de la magie et des morts en personne, j'ai nommé Hécate. Cette dernière s'était sérieusement mise en colère, en pétard, tout ce que vous voulez, une vraie furie, après avoir couchée avec George. Pourquoi ? Zeus lui même ne le sait toujours pas. Elle accusait le pauvre humain d'avoir trop profité d'elle. Alors, elle lui avait lancé une malédiction, qui, très fréquemment, le plongeait dans une profonde folie. Ce que George ne savait pas, c'était que désormais, tous les descendants masculins de la lignée Brown allaient hérité de cette malédiction et que bientôt.. il allait devenir père.
1993, new york. « Comment veux-tu l'appeler ? » Harmonie tourna lentement la tête vers son compagnon et le regarda avec émerveillement. Même le front presque dégoulinant de sueur à cause de la pression et de l'angoisse et de sérieux cernes dessinés sous les yeux, elle le trouvait magnifique. Elle savait qu'un jour, elle allait devoir le quitter, oui, elle appréhendait énormément ce moment, mais elle savait qu'elle n'avait pas le choix. Sa place n'était pas ici, pas parmi les mortels. Elle réussissait à le rendre heureux depuis un an et demi déjà, pour encore deux ans tout au plus, mais elle savait qu'elle ne pourrait pas rester éternellement dans ses bras, pour l'aider à élever leur fils. Mais qu'il arrive, elle serait toujours là, dans son cœur. Il ne se doutait pour l'instant de rien, et heureusement pour elle, mais.. Elle avait peur, elle devait bien l'avouer. James Brown observa son fils avec attention. Il était si beau. Soudain, son regard s'arrêta sur le nombril du nouveau-né. Sa respiration se coupa pendant quelques secondes, et il eut un haut le cœur. La malédiction. Il avait redouté de voir la marque autour du nombril de son futur fils, alors qu'Harmonie était encore enceinte, et aujourd'hui, ses doutes se confirmaient. Son fils, dès ses dix-huit ans, allaient subir les frais de la colère d'Hécate envers les hommes Brown. Ou autrement dire, il allait devoir subir un réel cauchemar, comme son père le vivait depuis de nombreuses années déjà et comme son grand-père l'avait vécu, mais en surement dix mille fois pire. Oui, c'était bien cette étoile violette, virant sur le gris, autour du nombril du bébé, qui témoignait de la présence de la malédiction de la déesse. James ferma les yeux, soupirant. Il était mal pour son fils, mais il s’efforça de faire bonne figure, pour elle. « Eytàn, je veux l'appeler Eytàn. » Les jeunes parents n'en avaient jamais vraiment discuté, peut-être une, ou deux fois, mais le sujet du prénom du futur bébé avait été quelque chose de secondaire pour eux. Ils avaient décidé de ne pas savoir le sexe de leur enfant, alors, ils avaient chacun un peu cherché de leur côté. Eytàn était un prénom que James affectionnait tout particulièrement, rappelant les origines françaises de son père. Lui-même n'avait jamais vécu en France, et était né sur le mont Olympe, puis envoyé chez son père qui, alerté par Hécate, l'avait directement envoyé à la colonie des sang-mêlés. Il ne l'avait jamais connu. Et il ne voulait pas faire vivre à son fils la même chose. Tentant de se vider l'esprit, il posa son regard sur sa bien aimée, tenant le fruit de leur amour dans ses bras. « Il est magnifique, n'est-ce pas ? » Demanda-t-elle de cette voix si douce qui faisait toujours sourire le jeune papa. Il hocha la tête. Oui, il était parfait. « Eytàn Hercule Brown. Bienvenu dans la famille, mon grand. » Continua-t-elle en déposant un tendre baiser sur le front de son bébé. Hercule ? James inclina la tête. Après tout, ce n'était pas si mal. Les origines françaises et les origines divines, Hercule étant un héro certes, romain, Héraclès étant son équivalent grec, de la mythologie greco-romaine, monde d'où était issu James par sa mère, la déesse Hécate. Il sourit, s'agenouillant au pied du lit d'hôpital de sa belle. « Et bon courage, petit. » Déclara-t-il d'un ton ironique pour ne pas éveiller les soupçons d'Harmonie, mais n'en pensait pas moins. Si seulement il savait qu'en réalité, la mère de son enfant se nommait Hébé et qu'elle savait absolument tout de l'histoire qui attendait son fils..
2001, new york. James et Eytàn étaient dans le jardin de leur petite maison. Il faisait beau et chaud, la journée était idéale pour passer la fin d'après-midi dehors à jouer au ballon entre père et fils. Les deux hommes Brown avaient toujours eu une relation très fusionnelle, ils s'entendaient très bien et passaient beaucoup de très bons moments ensemble. Depuis que la mère d'Eytàn avait quitté la maison, que James avait simulé comme un divorce afin de ne pas trop faire réfléchir son fils, ou du moins, pas avant qu'il ait enfin atteint l'âge pour comprendre, le père et le garçon s'étaient encore plus rapprochés. James était contraint de faire beaucoup de sacrifices pour son fils et de l'élever seul, mais il s'en sortait bien et ils étaient ensemble, c'était tout ce qui comptait pour lui. Lui, il n'avait pas connu les joies de l'enfance, les bons moments passés avec son père n'existaient que dans ses rêves. Il ne savait même pas à quoi ce dernier ressemblait. Hécate lui avait pris son père, sa tranquillité, et bientôt, dans quelques années, celles de son fils. Pour l'instant, James arrivait à gérer son fils, son travail, les quelques monstres qui s'approchaient un peu trop près de sa maison et ses crises de folie dues à la malédiction, mais il savait qu'il ne pourrait pas se montrer à la hauteur encore longtemps. Il se donnait encore deux ans, trois tout au plus, avant d'envoyer Eytàn à la colonie des sang-mêlés, afin de protéger son fils, car il ne souhaitait que son bien. C'était sa priorité : la santé et le bonheur de son fils. Son fils. Le meilleur, sa perle, son diamant, son étoile. Celui pour qui il se battait. Si pour l'instant Eytàn considérait l'étoile autour de son nombril comme une simple cicatrice, James savait bien que le moment où son statut de maudit ferait surface et là, ce serait terrible. Terrible, car il ne pourrait strictement rien y faire. Ce combat là était perdu d'avance, il le savait. Impossible de luter contre la malédiction, il avait longtemps essayé pour finalement sortir le drapeau blanc. Enfin, drapeau qui tirait plutôt vers le gris. Eytàn n'était pas très attentif aujourd'hui, il semblait inquiet, anxieux, et si le garçonnet était d'habitude très habile avec ses pieds, aujourd'hui, aucun but ne réussissait à passer la barrière que formaient les bras de James devant les poteaux. James fronça les sourcils alors que son fils manquait pour la dix-septième fois les cages. « Eytàn, ça ne va pas ? » S'inquiéta-t-il en se rapprochant de son fils. Eytàn lui fit un signe de bras tout en murmurant quelque chose que James ne put comprendre. Il crut entendre le mot "fatigué", mais le tout restait très vague. Il haussa les épaules, faisant confiance à son fils. Soudain, alors que ce dernier courrait chercher le ballon à l'autre bout du jardin, il tomba au sol et hurla, surement de douleur. James se précipita. Mais quelle fut sa surprise lorsqu'il retrouva à la place de son fils un jeune louveteau qui lançait les petits cris de détresse. James paniqua. Où était donc passé son fils de huit ans ? Et surtout, que faisait un bébé loup dans son jardin ? D'un coup, sous ses yeux, le louveteau se transforma alors en agneau, qui criait exactement de la même façon, à terre. Puis, voilà que c'était désormais un chiot qui se trouvait à ses pieds. Un chaton, un poussin, une jeune autruche et même un bébé panda se succédèrent sous son regard étonné. Il n'en croyait pas ses yeux. Alors, Eytàn réapparut, remplaçant une toute petite tortue de terre. Il se tordait de douleur, se tenant la cheville, de chaudes larmes coulant sur ses joues, et James ne perdit pas une seconde, il l'attrapa par les épaules et le souleva, l'emmenant immédiatement dans le salon.
« Je me suis transformé en QUOI ? » Eytàn n'en croyait pas ses oreilles. Son père racontait vraiment n'importe quoi, c'était pire que ses crises de folie. (Oui, Eytàn avait déjà croisé son père en pleine crise due à la malédiction, mais ça, James n'en avait pas la moindre idée..) « En bébé panda, puis en autruche, en chiot, en chaton, en agneau, en louveteau, je te jure ! Concentre toi, oublie un peu ta douleur et essaye de refaire ce que tu as fait tout à l'heure sous le coup de l'émotion. Je suis sûr que tu peux y arriver ! » James paraissait optimiste. Après avoir bandé la cheville de son fils qui s'était carrément évanoui à cause de la trop forte douleur, il avait pris le temps de réfléchir à ce qui venait de se passer. Il en était venu à une conclusion : les pouvoirs que sa mère, la déesse Hébé, lui avait involontairement transmit, se manifestaient enfin. Il encouragea son fils d'un sourire. Sourire qui lui fut rendu par un regard suspect. Comme si dans l'histoire, c'était lui le mec bizarre. Eytàn commençait vraiment à croire que son père devenait fou. Mais il devait bien avouer que tout cela l'intriguait. Il ne se rappelait pas exactement de s'être transformé, mais si son père disait vrai, il devait avouer qu'il trouvait ça carrément cool ! De plus en plus excité, il se dit qu'après tout, il n'avait rien à perdre. Il ferma les yeux et se concentra du mieux qu'il pouvait, mettant sa douleur qui le lançait dans la cheville de côté et vidant complètement son esprit. Il voulait se transformer, il voulait se transformer, il voulait se transformer. POUF. Une jeune autruche, identique à celle qui s'était matérialisée quelques heures auparavant aux pieds de James, prit la place d'Eytàn, un bandage beaucoup trop grand pour elle au niveau de la patte. James éclata de rire tandis que Eytàn reprenait déjà son apparence humaine. « une autruche ? » Ria James. Bientôt, les rires d'Eytàn se joignirent à ceux de son père. « Maintenant, tu m'expliques ? » Demanda Eytàn tout d'un coup sérieux, ton contrastant étrangement avec l'atmosphère détendue qui s'était installée quelques secondes auparavant. Et c'est sur la même intonation de voix que James entreprit de tout expliquer à son fils, depuis le début. En prenant bien soin de passer sous suspens l'épisode « malédiction ».
2004, colonie des sang-mêlés. Eytàn avait peur. Oui, c'était précisément le sentiment qui le définissait le mieux à cet instant : il était rongé par la peur, l'angoisse, le doute. Que lui arrivait-il, par tous les dieux de l'Olympe ? Où était son père ? Hadès l'avait-il déjà accepter dans les profondeurs des Enfers ? Oui, c'était certain. Eytàn revoyait le corps ensanglanté de son paternel, du liquide vermeil coulant sur ses doigts. cette odeur si désagréable, cette envie de vomir de plus ne plus forte, ces larmes roulant sur ses joues par milliers. Oui, son père était mort, ce chien des enfers l'avait tué. Un satyre avait été là pour le sauver, lui. Pourquoi n'avait-il pas sauvé son père ? Après tout, il le méritait autant que lui, et même plus. Pourquoi ce n'était pas lui qui était à sa place ? Il aurait voulu mourir au lieu que ce soit son père qui perde la vie. Il était mort pour lui, pour le protéger contre cet affreux monstre. Il n'était pas apte à vivre sans son père. Pas à onze ans. Pourtant, lui, il l'avait bien fait. Il n'avait pas eu d'enfance joyeuse en compagnie de son paternel, le grand-père d'Eytàn. Il était si fort par rapport à lui. Eytàn se sentait faible désormais, vulnérable, complètement perdu sans son mentor, son modèle, sans son père. Où allait-il ? A la colonie des sang-mêlés, très certainement. Il n'en avait que foutre. Désormais, son père n'était plus de son monde, et c'était tout ce qui comptait à présent. Une longue coulée de sang salissait son visage et si sa balafre le faisait souffrir, ce n'était rien par rapport à la plaie grande ouverte qui s'étirait encore et encore dans son cœur. On lui avait enlevé son père, on lui avait donc tout pris. Depuis combien de temps Eytàn marchait-il aux côtés de ce satyre un peu trop bavard à son gout, pour dire que la personne qu'il était censée protéger venait de perdre un être proche ? Il ne savait pas, peut-être deux, voir trois heures. Enfin, ils arrivèrent devant un grand portail uniquement constitué de bois humide, qui ne semblait tenir debout que par une force invisible et.. magique. Après tout, depuis qu'Eytàn savait que les dieux existaient, plus rien ne l'étonnait. A la suite de l'homme mi-humain, mi-chèvre, il traversa le portail de bois et enfin, il put respirer normalement, avant de fondre à nouveau en larmes. Le début d'une nouvelle vie.
« Attend, je vais t'aider. » Eytàn sursauta et fit volte-face, faisant maladroitement tomber son épée au sol. Devant lui se tenait certainement une des plus jolies filles qu'il n'ait jamais vu. Une chevelure blonde comme les blés, attachée en un chignon lâche, un visage d'ange au sourire parfait dessiné sur ses lèvres rosies, plutôt de petite taille, ou du moins, plus petite que lui ; Eytàn en resta quelques secondes bouche bée. Quel âge avait-elle ? Surement un an ou deux de moins que lui, soit dix ans. Il ne l'avait encore jamais vu à la colonie, ce qui était plutôt assez logique étant donné qu'il ne séjournait ici que depuis une semaine. Reprenant ses esprits, il lui sourit à son tour, encore troublé. Il ramassa son épée puis fit à nouveau face à la ravissante enfant. « Tu vois, si tu tombes à chaque fois, c'est parce que tu manques d'équilibre. Ton pied gauche doit rester derrière et non passer devant, tu vois ? » Eytàn l'écoutait sans vraiment l'entendre. Il était simplement hypnotisé par ce visage de poupée, surement trop parfait pour être vrai. Etait-il en train de rêver ? Il se pinça l'avant-bras et étouffa un léger cri de douleur. Non, il ne rêvait donc pas. Mais d'ailleurs, pourquoi se posait-il autant de questions ? Ce n'était qu'une fille comme toutes les autres, à la différence près que celle ci était particulièrement jolie. Prenant conscience que la jeune inconnue attendait surement un peu d'attention de sa part, il se ressaisit et l'écouta plus attentivement. Le pied gauche derrière et garder l'équilibre, ça ne devait pas être si compliqué que ça. Depuis qu'il était arrivé à la colonie, Eytàn se sentait assez mal en vérité. Une semaine que son père était mort et il se sentait terriblement seul. Deux jours après son arrivée, Eytàn s'était fait revendiqué par sa mère, la déesse Hébé, à l'aide de son symbole, et avait donc rejoint le vingtième bungalow où il s'y sentait plutôt bien : une bonne ambiance régnait, mais pas de là à se sentir comme chez lui. Sa maison lui manquait, ses amis aussi, son père surtout. Il avait songé à s'enfuir, mais avait choisi de rester, trouvant ce choix plus sage et réfléchir. Depuis une semaine, il était constamment seul et n'arrivait pas à se faire des amis : les groupes étaient déjà formés, il était difficile de s'intégrer. Alors, le fait que cette jolie jeune fille s'intéresse à lui et vienne l'aborder lui faisait le plus grand bien. Prenant une grande inspiration, il retenta ce mouvement d'épée en prenant bien soin d'appliquer les conseil de la blondinette. Jackpot, il avait réussi ! « Merci beaucoup, tu es très douée ! » S'exclama-t-il en adressant un large sourire à la belle inconnue. « Oh, tu sais, ça, c'est les mouvements de base que j'ai appris il y a longtemps déjà, je ne suis pas une très bonne combattante.. » Déclara-t-elle en baissant le regard, faisant trainer ses pieds dans l'herbe. Premier point, elle était modeste. Deuxième point, elle était magnifique. Troisième point, il ne connaissait toujours pas son prénom. « Je m'appelle Eytàn, je suis nouveau ici, ma mère est Hébé, et toi ? » Demanda-t-il d'un ton curieux. « Moi c'est Drizzle, ravie de te rencontrer donc ! Je suis une fille d'Aphrodite, et tu vois le garçon là-bas ? C'est Samaël, un fils d'Héphaïstos. Tu peux te joindre à nous si tu veux ! » Proposa la dite Drizzle en pointant du doigt un garçon brun environ du même âge qu'Eytàn qui s'entrainait au tir à l'arc quelques mètres plus loin. Les yeux du fils d'Hébé brillaient. On lui proposait d'intégrer un groupe ! Enfin, il allait se faire des amis..
2011, colonie des sang-mêlés. Tout était sombre, Eytàn ne voyait ni le fond de la pièce, ni le plafond, ni le sol. D'ailleurs, il n'était même pas sûr d'être dans un endroit fermé. Il ne savait pas où il était tout court. Etait-il en train de rêver ? Pourtant, tout cela avait l'air si vrai. Il ne sentait pas le sol sous ses pieds, il semblait flotter. Il ne faisait ni chaud, ni froid, et il était simplement vêtu de son pyjama : un simple tee-shirt uni et un jogging. Il n'avait pas peur, mais d'un autre côté, il ne se sentait pas à l'aise. Mais ce qui était le plus étrange, c'était qu'il avait l'impression d'être là sans vraiment l'être. Son corps était là, debout, mais son esprit, lui, était ailleurs, surement endormi. Qu'est-ce que tout cela signifiait ? Il passa sa main dans ses boucles brunes, fronçant les sourcils, complètement perdu. Soudain, une voix retentit. « Eytàn, enfin. » Il fit volte-face. Il n'y avait pourtant personne, le vide total. Alors, l'étrange voix féminine se présenta comme la déesse Hécate en personne. Au début, Eytàn ne la crut pas, persuadé que son imagination lui jouait des tours. Puis, elle se mit à lui expliquer une histoire de malédiction qui touchait sa lignée, de crises de folie qui allaient se faire de plus en plus fréquentes. Et elle toucha un point sensible. La tâche de naissance d'Eytàn, qui s'avérait ne pas en être une du tout d'ailleurs. Cette étrange étoile violette presque grise aux lignes bien trop droites pour être le fruit de la nature. Alors voilà pourquoi son père avait exactement la même que lui : c'était le signe de leur malédiction. Eytàn avait peur désormais. Devait-il croire l'étrange déesse de la magie et des morts ? Elle lui parla de son grand-père, de son soit disant faux-pas. Il était en colère désormais. En colère contre Hécate. C'était injuste, elle lui faisait payer à lui, à son père, et surement à son fils plus tard, les erreurs de son grand-père. Injuste ! Une fois qu'Hécate eut terminé son récit, tout redevint noir, sombre, vide. Que devait-il faire à présent ? Soudain, il se réveilla en sursaut. Il avait donc rêvé. Mais il se sentait angoissé, sa respiration était haletante et tous ses membres tremblaient. Que lui arrivait-il ? Quelque chose allait se passer, il en était sûr, quelque chose de grave. Des goutes de sueur dégoulinant sur son front, il se leva précipitamment de son lit, et sortit dehors en vitesse. L'air frais de Mars ne changea absolument rien, il était toujours dans le même état. Soudain, une violente migraine le prit et il se tordit de douleur, l'obligeant à poser les genoux à terre. Son mal de tête était de plus en plus fort et, la tête entre les mains, il hurla. Il se mit à se frapper le crâne, ne contrôlant plus du tout ses mouvements. Il ne réfléchissait plus, il devenait fou ! Soudain, une voix retentit derrière lui et tout s'arrêta subitement. Un peu trop au gout d'Eytàn. « Eytàn, ça ne va pas ? » Il se retourna. C'était une de ses soeurs qui venait de prendre la parole. Il lui adressa un mince sourire, le visage marqué par la douleur et la fatigue. « Ne t'inquiète pas, Bri', j'ai juste fait un mauvais rêve.. » Soupira-t-il en se relevant péniblement. En compagnie de sa demi-soeur, il retourna dans son bungalow, et s'allongea dans son lit, ne parvenant pas à trouver le sommeil. Quelle nuit mouvementée.
C'était un désastre, un vrai désastre. Jamais Eytàn n'avait vu un aussi terrible massacre. Les coups d'épée et les corps tombant au sol à moitié inconscients s'enchainaient. Voilà comment se terminait une soirée de rencontre entre romains et grecs. Soirée qui avait pourtant bien commencée. Eytàn avait fait la rencontre de deux sympathiques fils de l'équivalent romain d'Apollon, et, bien qu'il les trouvait un peu prétentieux sur les bords, avait bien discuté avec eux. Certes, les deux camps étaient très différents, il n'y avait pas photo. Mais ce n'était pas une raison pour se taper dessus. Eytàn ne savait même pas qui accuser. Qui avait commencé ? Surement un peu les deux. Qui avait tort, qui avait raison ? Personne, et c'était ça le problème.
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Dernière édition par Eytàn Brown le Ven 14 Fév - 19:13, édité 7 fois
Sujet: Re: we're like diamonds in the sky. Sam 8 Fév - 14:02
C'est ça une belle évolution d'un forum, on va dire ! J'adore ton avatar, Will est.. Merci, mais je ne pense pas qu'elle sera beaucoup plus longues, niveau taille, puisque j'ai terminé les anecdotes !