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 (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18)

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MessageSujet: (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18)   (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18) EmptyMar 18 Fév - 19:55




we can see the future and the dreams it's made of.

Quand on parle d'amour, on doit distinguer trois formes fondamentales de ce sentiment si particulier et si ravageur. L'amour familial est celui qui vient dès les prémices de notre vie, on aime sa famille, c'est normal, même si plus tard cela peut changer. Le lien qui se fait entre les proches parents et nous même à la naissance est indéfectible dans le début de l’existence d'un être humain, il est pur, doux et puissant. D'ailleurs pourquoi la plupart du temps les premiers mots d'un nourrisson sont « papa » et « maman » ? Parce qu'il les aime, parce que l'amour qu'il leur porte est quelque chose qui dépasse la science. L'amour amical est le second, nos amis, les vrais, ceux sur qui l'on peut compter en tout moment, ils ont une part importante dans nos cœurs. Le lien qui unis deux camarades peut-être fortin, bien plus que celui qui unit un enfant à sa mère ou son père. Ce n'est pas forcément le cas admettons le. Comment distinguer ses vrais amis ? On en possède jamais plus que les doigts de la main. Ce sont ceux qui savent lire en vous comme dans des livres ouverts. Ce sont ceux qui arrivent à vous réconforter en tout temps. Ce sont ceux qui ne vous trahiront jamais peu importe les prétextes ou les opportunités. Ce sont ceux pour qui vous seriez prêt à donner votre vie. Puis l'amour, le vrai, celui qu'on déclare être le plus beau, le plus incroyable. C'est cette douleur là qui est la pire. Quand elle vous prend au ventre... Vous terrorise par son intensité. Puis peu à peu elle devient contagieuse, elle voyage vers votre cœur et l'emprisonne dans sa cage appelée amour. Puis petit à petit le tout part vers votre tête. Une tonne de scénarios s'offrent à vous, vous tuent parce qu'aucun d'eux n'est envisageable. Puis peu à peu vous vous y habituez même si cette petite boule au ventre persiste. Ce mutisme subit que vous avez en la voyant et que vous vous avez lorsque vous vous apprêtez à lui parler est agaçant, il vous énerve parce que pourrez mourir pour la personne à qui vous voulez dire ces mots. Vos doigts qui tremblent dès que vous le frôlez qu'il y ait des vêtements ou non ne change rien. Ces rêves où il est, et qui se transforment en cauchemars lorsque vous vous réveillez et vous vous dites que ne vous êtes pas avec lui. Les larmes qui vous montent aux yeux lorsqu'il est trop proche d'une autre personne, ou même quand ils se posent sur son corps que vous appréciez tellement. Tout cela ne trompe pas, il n'a jamais trompé. En fait c'est ce que l'on appelle l'amour. Le vrai. Celui que tout le monde recherche. Celui qui fait du bien mais en même temps vous détruit de l'intérieur. Celui dont la douleur est insupportable mais qui vous donne un sourire niais quand vous vous imaginez à ses côtés dans la vie de tous les jours.

Qu'est-ce que je fou ici bon sang ? Je n'ai non seulement pas envie de voir du monde, et en prime il y a du bruit dans la rue. Ça fait environ une heure que je suis dehors, à déambuler sans but, comme à mon habitude dans le centre ville new-yorkais alors que je pourrais être chez moi, installé dans mon canapé avec la télécommande à la main pour zapper les chaînes de ma télévision. Non en fait, ce n'est guère mieux. Je finis par regarder le soleil qui commence à décroître dans le ciel, dispensant de douces couleurs violacées et orangées pour annoncer le début de la nuit, je ne sais pas quoi faire, mais un doux souvenir me revient : lui et moi sur la plage de la colonie, enlacés tout en étant entrain de s'embrasser après s'être chamaillés, nos corps ne faisant plus qu'un tandis que la lune diffuser son aura bienveillante au-dessus de nous. A la suite de cette mélancolie du passé, je pousse un doux soupir de béatitude en sentant une chaleur apaisante couler dans mes veines. Ruben me manque, indéniablement alors que je fais tout pour éviter d'y penser. Je ne sais pas exactement ce que je ressens pour lui, si ce n'est une profonde attirance pour tout ce qu'il est. Je dois admettre que partir de la colonie des sangs-mêlés n'a pas été une si bonne idée, certes j'ai pu m'évader de l'ambiance négative qui y régnait à cause de mon ascendance, mais être loin de lui et souffrir est-ce le prix à payer pour ce futile bien-être psychologique ? Je n'aurais pas eu à choisir, mais finalement je l'ai fais, je suis parti, parce que mon mental en prenait un trop gros coup, jour après jour, ma santé déclinait. Je sais que c'est pareil en étant dehors, parce que je dois faire attention, me contrôler chaque jour, mais dans un sens je me sens nettement mieux bien qu'incomplet. Pourtant même s'il me manque considérablement, cela fait déjà deux mois que je ne suis pas allé le voir ? Pas par manque de temps, mais par peur de m'attacher encore plus à lui, parce que je ne veux pas le perdre, comme je perds la plupart des gens à qui je tiens comme à la prunelle de mes yeux.

Enfin je m'égare un petit peu, où en étais-je ? Ah, que pourrais-je faire en cette soirée plutôt agréable ? Je ne sais pas, et de ce fait, je marche, sans réel but. Vêtu d'un simple t-shirt gris, d'un short d'un noir profond et de ma légendaire paire de baskets rouges. Mes pieds me portent, où ? Je ne sais pas non plus, mais j'avance, les mains dans les poches, de la musique dans les oreilles, je regarde le sol avec comme simple envie de ne rien faire. Ma psychologie est compliquée à comprendre, il suffit de prendre pour exemple mes capacités de demi-dieu, je déteste le sang parce que ça me rend excité dans tous les sens du terme, mais je ne peux m'empêcher de me battre, parfait non ? C'est un peu pareil là, j'ai envie de rien faire, pourtant je bouge et je marche. Comme quoi je peux être contradictoire. Enfin là n'est pas la question, je fouille dans ma poche et découvre quelque chose, une chose qui me donne une idée, il me manque ? Alors je vais remédier à tout cela. Je lance la drachme en or en l'air vers la route et murmure à voix basse : « Stêhi ! O harma diabolês. » Mon grec ancien est quasiment parfait, en même temps quand on est un demi-dieu, le parler c'est comme parler américain, ça vient tout seul. En quelques secondes un amas de brume se forme et un taxi miteux sort du sol comme si c'était tout à fait normal. Les humains ne le voient pas de cette manière là et tant mieux. Je m'approche et ouvre la porte avant de demander aux trois femmes qui conduisent de me mener chez moi. A chaque fois que je monte dans le véhicule, j'ai un peu peur parce que je me dis que je n'arriverais jamais vivant à destination, mais je m'en fais pour rien, les conductrices savent ce qu'elles font même si elles n'ont qu'un seul œil.

Arrivé chez moi j'en profite pour prendre une douche rapide et me sécher les cheveux en moins de vingt-minutes, je remets ma tenue après avoir changé de sous-vêtements j'attrape les clefs de mon scooter, mon casque, laisse mon téléphone portable sur la table, de toute manière à la colonie il ne sert à rien. Après avoir fermé mon appartement je descends les escaliers quatre à quatre avant de monter sur mon véhicule et de mettre les gaz en direction de Long Island. J'adore voyager en scooter, c'est l'un de mes petits plaisirs, je me sens libre et je n'ai aucune restriction, c'est le bonheur à l'état pur en fait. Arrivé à la colonie, il est environ dix-neuf heures, l'heure à laquelle tout le monde mange, mais j'ai déjà mangé un truc à la maison. Je laisse mon deux roues derrière l'entrée et me dirige vers la forge, à cette heure-là il n'y a jamais personne et généralement après manger il y vient seul pour bosser sur certains de ses projets. Je m'installe rapidement sur un établis en m'asseyant dessus en prenant garde de ne rien abîmer et observe la chevalière qu'il m'a offert, un cadeau inestimable qui ne me quitte jamais. Je caresse le rubis du bout du doigt en me plongeant dans mes souvenirs. Maintenant que je suis là, mon cœur bat la chamade, comment nos retrouvailles vont-elles se passer ? Ça fait quand même deux mois que j'ai pas donné signe de vie et là sur un coup de tête, je viens le voir. Je sens d'avance que ça lui fera plaisir mais qu'il m'en voudra et je dois me tenir près à lui expliquer mes raisons, si j'y arrive.



Dernière édition par Kennedy A. Campbell le Mar 25 Fév - 16:22, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18)   (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18) EmptyMar 18 Fév - 20:31

Ruben était allongé sur son lit, dans le bungalow dont il avait la responsabilité depuis plusieurs années maintenant. L'heure du repas allait bientôt sonner, il le savait, sans même avoir besoin de regarder sa montre. Des années d'habitude ancrées en lui. Sauf que ce soir, comme les autres soirs l'appétit n'était pas au rendez vous. Non pas que la nourriture n'était pas bonne, au contraire même. Non ce n'était pas cela qui causait son manque d'appétit, c'était quelqu'un. Une personne chère à son coeur qu'il n'avait pas revu depuis deux mois maintenant. Kennedy. Il comprenait les raisons de son départ, il n'avait pas tenté de le retenir ce jour là. Il était au courant de ce que le jeune homme subissait à cause de sa mère, comme s'il était responsable des actions de la Déesse. Lui avait vu au delà de tout ça, il avait vu l'incroyable personne qu'était Kennedy, bien cachée certes, mais là. Il ne serait pas tombé amoureux d'un mensonge, non, il connaissait Kennedy, ils avaient échangés tellement de choses ensemble, sur leurs passés par exemple et puis il y avait le reste...Ruben ferma les yeux, se refusant à penser à cette première fois dans les bras du jeune homme. Jamais avant il n'avait connu un tel plaisir, comme si Kennedy pouvait lire en lui, comprendre ce qu'il voulait et le lui donner sans qu'il n'ait à le lui dire. Ils se complétaient, et sans Kennedy, sans nouvelles de sa part, Ruben se sentait dépérir petit à petit.

Un bruit à la porte le fit sursauter, il n'était pas aisé de le surprendre. Il ouvrit ses yeux et tourna la tête vers la porte de sa chambre. "Entre." dit il simplement. La porte s'ouvrit sur Dora, arrivée depuis environ deux ans maintenant. Ruben l'avait très vite prit sous son aile. "C'est bientôt l'heure du repas." dit elle de sa voix angélique. Ruben acquiesça et se redressa en position assise, passant une main sur son visage, mais cela ne pouvait chasser ce qu'il ressentait. "Autre chose Dora ?" demanda t'il après quelques minutes, voyant qu'elle ne partait pas. La jeune femme se mordit la lèvre, hésitante, avant de se lancer. "Je sais que d'habitude c'est toi qui nous écoute quand on ne va pas bien mais...enfin je...ce que je veux dire c'est qu'on est là aussi." Ruben ouvrit la bouche, surprit par ses propos. Etait il transparent à ce point là ? Il se leva et se rapprocha de Dora, un sourire rassurant peigné sur ses lèvres. "Ne t'inquiéte pas pour moi, tout va bien. Tu devrais rejoindre les autres, avant qu'ils ne prennent les meilleures places, j'arrive d'ici quelques minutes." La jeune femme lui rendit son sourire puis partit, rejoignant ses camarades. Ruben pouvait d'ici entendre le bruit combiné de tous les Sang-Mêlés se préparant à manger. Il aurait de loin préféré rester ici, seul, mais il savait que ce n'était pas la meilleure des solutions non plus, se renfermer sur soi même.

Il sortit à son tour du bungalow, sur les traces de Dora, et rejoignit les membres de la Colonie, profitant comme à chaque fois d'un bon repas et d'une bonne ambiance. Il se mêla aux conversations, plaisantant avec ses petits protégés comme à son habitude mais tout son coeur n'y était pas. Il les quitta son repas terminé mais ne prit pas le chemin vers le bungalow, il avait du temps avant le couvre feu et comme à son habitude après le repas, il comptait le mettre à bon escient. Il prit le chemin vers la Forge, mains dans les poches. Préoccupé, il ne vit pas tout de suite qu'il y avait quelqu'un là bas. A cette heure là il était d'ordinaire le seul à y être. Aussi s'arrêta t'il en plein milieu du chemin lorsqu'il l'aperçu. Il avait beau être loin, Ruben le reconnu en quelques secondes. Il sortit ses mains de ses poches, craignant un temps une hallucination, quelqu'un lui jouait il une mauvaise blague ? Personne au camp n'était au courant de ce qu'il s'était vraiment passé avec Kennedy, tous deux n'en avaient jamais parlé aux autres. C'était leur secret. Lentement il reprit sa marche, s'approchant de Kennedy dont les traits devinrent plus précis au fur et à mesure. Dieu qu'il était beau, le soleil illuminant ses traits avec douceur, jouant avec la couleur de ses yeux. Le coeur de Ruben battait la chamade dans sa poitrine, si bien que le demi-dieu ne craignait qu'il n'en sorte. Il s'arrêta à un mètre du jeune homme, partagé entre l'envie de lui sauter dessus, de l'embrasser et de l'autre la colère de ne pas l'avoir vu en deux mois, de s'être inquiété à se demander s'il allait bien ou pas. L'ignorance de ne pas avoir de ses nouvelles, au moins un message, ce n'était pas la lune non ? "Eh bien, si je m'attendais à ça." dit il, ironique. Il n'allait pas lui faciliter la tâche quand même et non, il ne lui sauterait pas dessus sans quelques explications bien que son corps réclamait celui de Kennedy contre le sien.
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MessageSujet: Re: (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18)   (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18) EmptyMar 18 Fév - 20:38




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Les mots les plus sincères sont souvent ceux qui viennent de la bouche de vos ennemis ou bien de vos véritables amis, ceux qui sont là pour vous quoi qu’il arrive, pas ceux qui sont de simples connaissances. Les ennemis parce que ce qu’ils diront sur vous sera la vérité quoi qu’il arrive. Les vrais amis parce qu’ils ne vous mentent pas, vous diront l’axiome, les mots justes afin que vous puissiez changer pour atteindre le nec plus ultra. Je préfère compter sur mes ennemis personnellement, parce que eux au moins je saurais toujours ce qu’ils pensent de nous-même. Les amis certes sont importants, sans eux nous ne pourrions pas avancer. Enfin dans un sens si, parce qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné. La sincérité, c’est ce que toute personne qui déteste le mensonge préfère. Mais que représente-t-elle ? Les mots justes ? Ceux qui disent la vérité aux gens même si cela leur fait mal ? Oui c’est cela. La franchise c’est la recherche de la perfection, l’apogée du summum, l’apothéose de l’excellence. Je ne supporte pas le mensonge, il m’indispose, me provoque des envies de meurtres et par malheur pour ceux qui me mentent, j’arrive à distinguer les racontars de la véracité. Je n'aime pas qu'on me mente non plus, parce que dans le cas où je l'apprends, je peux devenir violent et faire couler votre sang, si c'est le cas, vous êtes morts ou même pire.

Que m'a-t-il pris de venir ici ?  Je deviens de plus en plus étrange au fur et à mesure des années, je ne réfléchis plus. Qu'est-ce que j'espère au fond de moi ? Le revoir, essayer de ne pas craquer comme d'habitude ? Éclaircir mes sentiments à son égard ? Mais bon sang, je ne comprends même plus mes propres faits et gestes, c'est un peu comme si j'étais guidé par un des dieux. A quoi tout cela rime-t-il ? De prime en venant après deux mois de silence total, je sais pertinemment qu'il ne me sautera pas dessus pour m'enlacer comme il le fait d'habitude, non il va m'en vouloir et rien que cette idée là me tue. Je suis égoïste, c'est une chose dont je viens de me rendre compte, je ne donne aucune nouvelle pour ne pas souffrir. Puis de tout façon c'est une mauvaise idée parce que je souffre encore plus. Bon sang que c'est compliqué tout ça et je commence à saturer à force de me poser autant de questions. Je suis persuadé qu'un jour de la fumée va finir par sortir de mes oreilles. Ça n'étonnerait personne d'ailleurs, avec le monde divin tout peut arriver.

Malgré ma tenue légère, j'ai légèrement chaud dans l'atelier des Héphaïstos, ma peau brille face au feu ardent qui brûle non loin de moi et la pierre de ma chevalière reflète de belles lumières rouges partout sur les murs de la forge. Je m'amuse ainsi à les faire voyager un peu partout et regarde les alentours en regardant les travaux en cours. Je remarque immédiatement la marque de fabrique de mon... qu'est-il pour moi au juste ? Je ne sais pas vraiment à vrai dire. Puis sans que je ne m'y attende, une voix retentit dans mon dos en me faisant sursauter :  « Eh bien, si je m'attendais à ça. » C'est lui, sa voix me provoque des soubresauts alors que je ne le vois pas. Je me retourne et baisse les yeux. J'avais raison, il n'est pas content, son ton ironique me le confirme bien plus qu'autre chose. Et ça me brise, ça me fait mal bien plus mal que je ne l'aurais cru, parce que cette douleur me déchire le cœur en deux. Je sens les larmes me venir aux yeux, mais je ne pleure pas, ils ne deviennent même pas plus brillants. Quand je relève mon regard vers lui, je constate qu'il n'a pas changé, toujours aussi beau, rien que le voir accélère mon rythme cardiaque, il m'a manqué, bien plus que je n'aurais pu le croire, et là j'ai besoin de le prendre dans mes bras, mais je me retiens, parce que je dois m'expliquer avant, je dois lui dire la vérité, enfin tout ce que je sais, parce que je ne sais même pas ce que je ressens à son égard. « Salut... » Comme entrée en matière qui tue, faudrait me donner une médaille. La voix qui est sortie de mes cordes vocales fait pitié, d'autant plus que j'ai l'impression que ce n'était pas ce qu'il voulait entendre.

Je serre les dents pour tenter de me calmer, parce que je m'énerve pour rien, d'autant plus que le seul fautif c'est moi et c'est ça qui me met dans tous mes états. Je n'ai aucune justification fondée à mon silence et il le sait parfaitement. J'ai la nette impression qu'il y a des choses à dire et d'autres qu'il ne faut au contraire absolument pas prononcer. Je sais très bien qu'il est en colère contre moi bien plus qu'il ne veut l'admettre, mais le pire c'est que je sais à quel point il m'aime également. Cette situation est trop complexe pour moi. D'autant plus que je suis plus habile avec mes poings plutôt qu'avec ma langue (bien que cela dépende comment je l'utilise). La preuve, c'est tellement compliqué que j'en viens à penser à des trucs dans ce genre là alors que la situation ne s'y prête absolument pas. Je parviens enfin à défaire la pression sur ma mâchoire et les seuls mots que j'arrive à prononcer sont vulgaires : « Je suis désolé... » Et boum, le truc qui ne sert à rien, si je suis là c'est que je suis désolé. J'avale ma salive avant de sentir mon visage se décomposer, non le pire c'est que je ne suis même pas désolé, j'ai encore agi sur un coup de tête et j'ai fais ce que je pensais être le mieux pour moi, mais à chaque fois que je fais ça, je lui fais du mal, et je me déteste un peu plus à chaque fois.



Dernière édition par Kennedy A. Campbell le Mar 25 Fév - 16:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18)   (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18) EmptyMar 18 Fév - 21:34

"Tu es désolé ?" demanda Ruben, son regard ne quittant pas Kennedy. Il sentait la colère monter de plus en plus en lui, seul le demi-dieu pouvait provoquer tant de choses contradictoires en lui. Il avait envie de l'embrasser, écraser ses lèvres contre les siennes, faire ce truc que Kenny aimait tant mais n'avouerait jamais...Tout comme il avait envie de lui coller son poing dans la figure. Émotions contradictoires comme je le disais. "Et tu es venu de...je ne sais où pour me dire ça ?" Ruben croisa les bras sur sa poitrine, se forçant ainsi à ne pas bouger, que ce soit pour l'embrasser ou le frapper, même s'il savait pertinemment que rien ne l'empêcherait de faire ce qu'il ferait. Une fois qu'il aurait prit sa décision. "Tu aurais pu envoyer un message, une lettre, passer un coup de téléphone...suis je bête vu que ça fait deux mois que je n'ai pas de nouvelles, tu dois avoir un problème avec tout ça non ?"

Ruben s'avança vers Kennedy, ses bras toujours croisés sur son torse et ne s'arrêta qu'à quelques centimètres du jeune homme. "Deux putains de mois où je n'ai aucune nouvelle, j'ignore où tu es, ce que tu fous...j'ignore même si tu es en vie bordel !" Ruben sentait sa voix partir sur les aigus et il s'en voulait de montrer tant de sentiments à Kennedy, comme si ce dernier ne méritait pas de lire en lui comme dans un livre ouvert. Il ne voulait pas lui donner les réponses qui lui permettrait de résoudre ce qu'il se passait entre eux. Il voulait qu'il en bave, à ignorer quoi faire pour que Ruben ne soit plus en colère. Il voulait qu'il souffre, comme lui avait souffert durant tout ce temps d'absence. "Je sais que toi et moi on s'est rien promis, qu'on..." Il ne sut quoi dire par la suite, aucun mot ne semblait pouvoir les qualifier, car quoi qu'on en dise, on ne couche pas avec son meilleur ami dès qu'on en a l'occasion. Ruben soupira et passa une main sur son visage, comme si cela pouvait l'aider à remettre ses idées en place. "Mais je pense mériter mieux que ça." finit il par dire, se penchant vers Kennedy, dans un murmure. Ses lèvres étaient si proches de celles du demi-dieu, il ne put s'empêcher d'y jeter un coup d'oeil avant de détourner le regard. Il dépassa Kennedy, se dirigeant vers l'étal où se trouvaient quelques uns de ses travaux en cours. Kenny était là avec lui et au lieu de 'célébrer' leurs retrouvailles il lui faisait la tête. Génial.

"Tu l'as trouvé ?" demanda t'il après un long silence, sans regarder le demi-dieu. Pas besoin d'expliquer à qui il faisait allusion. Rien que la pensée de cet homme le dégoutait, pour ce qu'il avait fait à Kennedy. Il serait capable de l'étriper lui même s'il se trouvait là devant lui. Mais le jeune homme lui en voudrait pour l'éternité, et il ne lui pardonnerait jamais de lui avoir prit sa vengeance.
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MessageSujet: Re: (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18)   (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18) EmptyMer 19 Fév - 17:41




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L'amour un bien grand mot et un concept totalement abstrait. En réalité l'amour peut être vu de plusieurs points de vue. L'acte, l'amour est quelque chose de charnel et consiste à rapprocher des gens physiquement et non par les émotions, bien que ce dernier point soit à revoir dans certains cas. Ensuite le vrai amour, celui qu'un homme a décrété être la chose la plus importante dans une vie, c'est bien vrai, mais par moment, l'amour peut paraître si dérisoire par rapport à la douleur qu'il peut entraîner que ce n'est pas totalement vrai. Ensuite les profiteurs, ceux qui aiment pour avoir quelque chose en échange, les gens qui exploitent les sentiments des autres dans le but de pouvoir être bien vus, ou même encore d'avoir les regards rivés sur eux. En clair, l'amour est quelque chose que je connais bien, car j'ai exploité ses moindres recoins, enfin pas totalement vrai aussi, j'ai aimé pour coucher, j'ai aimé avec des sentiments et j'ai aimé pour obtenir. Traitez-moi de ce que vous voulez, j'ai toujours été comme ça et rien ne me fera changer. Sauf peut-être lui ... Non, oubliez, jamais il ne me verra, jamais il ne saura que je suis là à le désirer. Serais-je amoureux de lui ? Je n’en sais rien, tout ce que je sais c’est qu’en la présence de ce garçon, je ressens de drôles de papillons dans le ventre, que mes mains deviennent moites sans que je ne le veuille, que mes mots ont du mal à sortir et que mon monde est en parfaite symbiose.

Je m'attends à me prendre un énorme savon et ça n'y manque pas, même s'il ne s'énerve pas directement, je sens la pression monter en lui, un peu comme lorsque l'on secoue une bouteille de champagne : la pression augmente et le bouchon finit par être éjecté, dans le cas de Ruben, le bouchon ce sont ses mots et ils me feront bien plus mal qu'un vulgaire bondon. Après qu'il ait croisé les bras sur son torse, je commence à me dire que j'ai fais encore l'une des plus grosses conneries de ma vie, je n'aurais pas du m'éloigner comme ça. Je l'ai fais pour mon bien, mais ça me faisait encore plus mal, et ça lui en faisait aussi. « Tu aurais pu envoyer un message, une lettre, passer un coup de téléphone... suis je bête vu que ça fait deux mois que je n'ai pas de nouvelles, tu dois avoir un problème avec tout ça non ? » Je ne réponds pas, je baisse les yeux et regarde le sol, je ne veux pas parler, je veux qu'il me dise tout ce qu'il pense, parce que je sais que ça fait du bien et qu'il sera plus apte à m'écouter après avoir fait son laïus. Il garde ses bras contre lui mais s'avance vers moi, mon cœur bat plus vite, mais cette fois-ci pour deux raisons : la première est qu'il me fait un effet de fou et la deuxième parce que je sens qu'il peut en venir aux poings, je le connais par cœur à force. « Deux putains de mois où je n'ai aucune nouvelle, j'ignore où tu es, ce que tu fous... j'ignore même si tu es en vie bordel ! » Sa voix part dans les aigü tant il est en colère, je m'en veux comme un malade et me mord la langue pour me punir. Je serre les dents et je commence même à sentir un peu de sang dans ma bouche ; il a tout à fait raison, j'aurais dû, mais je n'ai pas fais, je ne fais jamais parce que j'ai peur de souffrir, peur de ce que je pourrais ressentir pour lui, mon meilleur ami. « Je sais que toi et moi on s'est rien promis, qu'on... » Il ne termine pas sa phrase, ou du moins si, en soupirant et se passant une main sur le visage pour essayer de se calmer, chose qui ne marche absolument pas en général. « Mais je pense mériter mieux que ça. » Il s'est penché pour me dire ça, tellement proche que ses lèvres frôlent les miennes, je suis tiraillé entre l'envie de l'embrasser et de ne rien faire parce que ça ne serait pas bien. Je ne peux pas lui faire ça, pas maintenant. Et oui, il mérite mieux que moi, parce que c'est quelqu'un de génial alors que je ne fais qu'enchaîner merde sur merde partout où je passe.

Il finit par me tourner le dos pour venir s'appuyer sur l'un des établis. Super retrouvailles, mais à quoi m’attende-je en même temps ? A ce qu'il me saute dans les bras ? Non, sûrement pas, pas après deux moi d'un silence total, alors quoi ? Aucune réponse ne me vient, à part : pas ça. Mais je commence à en avoir marre de mes sautes d'humeur et de mes décisions à la con. « Tu l'as trouvé ? » Je commence à me crisper, je déteste qu'on parle de lui, je le déteste tout court. Mon géniteur est le pire des enfoirés, et je me suis juré de le tuer, je suis même jusqu'à aller en faire la promesse sur le Styx, dire à quel point c'est sérieux. Ma mâchoire à du mal à se desserrer, je ne veux pas en parler, mais s'il me pose la question, c'est sûrement pour changer de sujet, mais ça je ne le désire pas non plus, je veux lui expliquer le pourquoi du comment. « Non, je ne l'ai pas trouvé. » Ma voix est sèche, dénuée de sentiment, et c'est ça qui est le pire, normalement ça devrait m'attrister ou pis, me mettre dans une rage noire, mais non rien, et ce calme effarant et bien la preuve que ma vengeance sera terrible, je ne me contenterais pas de le tuer, je lui ferais les pires sévices du monde, je vais lui montrer ce que c'est de souffrir comme il fait souffrir les gens.

Je m'approche finalement de lui et me pose à ses côtés. Je vais lui dire le pourquoi du comment, parce que je n'en peux plus de ce silence, je ne sais pas ce que je vais lui dire exactement vu que je ne sais pas ce que je ressens à son égard, mais je vais essayer de lui en parler. Pourtant malgré le fait que je sois à côté de lui, il ne m'adresse même pas un coup d’œil, et ça me blesse, ça me tue presque. « Regarde moi s'il te plaît. » Limite une supplication, je ne veux pas d'une discussion avec un fantôme, je veux parler à un être vivant. Non en fait je veux parler à mon... à Ruben. J'entrouvre la bouche, mais aucun son n'en sort, les mots restent bloqués dans ma gorge, comme si une force invisible jouait avec mes nerfs. Je déteste l'amour, Aphrodite le sait et elle fait exprès de compliquer les choses j'ai l'impression. J'avale à nouveau ma salive et une fois qu'il me regarde, je commence en bravant ma foutue timidité. « J'ai préféré m'isoler, je pensais ne pas aimer l'effet que tu me fais, mais j'me suis rendu compte qu'être loin de toi ça me rend bizarre, j'ai l'impression de te faire tellement de mal que ça m'en fait aussi, et je me déteste pour ça tu vois... » Je finis par détourner le regard et passer mon unique mèche rebelle derrière mon oreille, c'est super bizarre, mais dès que je stresse, je le fais. Lui sait exactement pour quoi je fais ça, mais je ne veux pas qu'il lise en moi, pas là, parce que je ne sais pas ce que je ressens et il ne le verra pas non plus et il va vouloir que j'explique. « Donc oui, je suis désolé, désolé d'avoir pris encore une décision à la con qui t'affecte autant et qui m'a fait mal jusqu'à limite en crever. » Je me tais et mon regard se dirige à nouveau vers le sien pour que je puisse le voir dans les yeux, d'ailleurs les miens commencent à être brillants, comme si je commençais à pleurer. Mais non, moi je ne pleure pas, pas devant lui, ni devant personne, je ne pleure plus, parce que pleurer c'est montrer sa faiblesse et Ruben ne doit surtout pas la voir.



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MessageSujet: Re: (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18)   (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18) EmptyMer 19 Fév - 23:10

A la réponse de Kennedy, Ruben acquiesça simplement, se retenant de dire qu'il avait perdu son temps, leur temps. Que cette recherche ne lui apporterait pas ce qu'il cherchait même si la tête de mule qu'il était était persuadée du contraire. Il conserva son attention sur ses travaux en cours mais n'ignora pas lorsque le demi-dieu s'approcha de lui, une boule se formant dans sa gorge. Il le désirait tellement, après deux mois d'attente, deux mois sans rien, tout remontait à la surface, colère comme amour. Mais également son désir charnel envers le jeune homme car, bien que les occasions ne lui manquaient pas, Ruben n'était allé voir personne, le seul qu'il désirait c'était Kennedy, et c'était le seul qu'il ne pouvait avoir.

Le regard posé sur un bout de métal qu'il caressait du bout des doigts, Ruben releva la tête à la supplique de Kennedy, fixant un point face à lui. Il se connaissait assez pour savoir que poser son regard dans le sien ferait tomber tous les murs qu'il avait érigés justement pour empêcher cela. Il y eu plusieurs minutes de silence durant lequel personne ne parla ou ne bougea. Ruben céda le premier et tourna la tête vers Kennedy, sa main agripant la pièce de métal qu'il avait travaillée la veille. Il s'imaginait déjà entrain de le déshabiller, retirant vêtement après vêtement, découvrant au fur et à mesure le corps de Kennedy. Un corps qu'il connaissait par coeur, mais dont il ne se lassait jamais. Il se mordit la lèvre, chassant ces pensées qui n'avaient pas lieu d'être et écouta les explications de Kennedy. Son geste résultant de sa nervosité ne passa pas inaperçu auprès de Ruben, qui était probablement aussi nerveux que lui et qui essayait tout comme lui de ne rien montrer.

Aux termes de ses excuses, Ruben relacha la pièce de métal dans ses mains et se rapprocha de Kennedy, son regard ne quittant pas le sien une seule seconde. Il voulait lui dire qu'il l'aimait, que tout était pardonné, mais il savait que cette discussion ne serait pas la dernière, que Kennedy finirait par repartir encore, jusqu'à ce qu'il retrouve son père, ou qu'il ait finit de fuir Ruben et leur relation. Et dans les deux cas, il ne voyait pas la chose s'arrêter de sitôt. "Je sais que tu ne peux pas me promettre que tu vas rester ici, ou tout du moins dans le coin. Tu vas repartir, encore une fois. Et on va recommencer comme à chaque fois." Il posa une main sur la joue de Kennedy, son torse touchant celui du demi-dieu à chaque respiration. "Et oui, ça me fait du mal, ç chaque fois mais..." Il détourna le regard un instant avant de reprendre. "J'ai besoin de toi..." murmura t'il avant d'approcher son visage de Kenny et de poser ses lèvres sur les siennes, sa main sur sa joue venant sur sa nuque alors qu'il pressait son corps contre celui de Kennedy. Et pour la première fois, depuis deux mois, la pointe dans son coeur sembla disparaître, il se sentait bien, enfin. Complet.
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MessageSujet: Re: (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18)   (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18) EmptyVen 21 Fév - 17:35




we can see the future and the dreams it's made of.

Dans la société actuelle, l’interdit attire énormément de monde. Les règles si elles existent c’est parce qu’elles sont faites pour être brisées par quelqu’un, un jour où l’autre. Les mineurs qui fument alors que c’est interdit, en voilà un bon exemple, pourquoi le font-ils ? Parce que c’est classe certes, mais au fond c’est parce qu’on a appliqué une règle et que du coup ils se sentent puissants en la brisant. La même chose se voit dans les couples. Pourquoi des infidélités ? Parce que c’est contre l’éthique des temps modernes, alors que dans certaines civilisations c’est totalement normal. Cet interdit est quelque chose d’intense, quand on y est confronté, il est dur d’y résister, de faire en sorte de respecter les règlements imposées par nos mœurs. Tout le monde a déjà réfuté un principe instauré par une entité supérieure, c’est normal, c’est dans la nature humaine. Celui qui dit ne jamais avoir été tenté est un menteur. Je ne parle pas de l’avoir fait, certaines personnes sont strictes envers eux-mêmes, mais ne serait-ce qu’avoir eu envie de le faire, chaque être humain a forcément été confronté à ce genre de problèmes qui n’en est pas un finalement. Je ne vais pas faire dans l’inédit, j’ai souvent transgressé les règlements, j’ai fugué fumé avant l’âge, me suis pris des cuites monumentales, et j’en passe, non le pire c'est vouloir la mort de mon père, ça généralement c'est interdit dans les mœurs, sauf que je ne le souhaite pas simplement, je le tuerai vraiment.

Ruben a peur lui aussi, ça se voit dan son regard, pas peur de moi, peur de me perdre. Tout cela se remarque, enfin non, moi je le remarque. J'ai appris à lire en lui, et il n'aime pas cela, moi non plus d'ailleurs vu qu'il sait le faire réciproquement. J'ai l'impression que c'est la même chose à chaque fois, on se retrouve, on s'unit, on passe la nuit ensemble et le lendemain je m'en vais parce que je souffre à cause de ce que je ressens pour lui, quelle que soit la nature de mes sentiments. Sauf que oui, ça me fait peur, je suis effrayé par tout cela, cette impression que mon monde tourne autour de lui, que dans ma tête quand je ferme les yeux, c'est son visage que je vois, quand je suis à ses côtés c'est mon cœur qui bat beaucoup trop vite, mes doigts qui tremblent. C'est tout mon être qui le réclame. Oh mes dieux, serais-je... ? Non, ce n'est pas possible, pourtant notre relation est complexe, coucher son meilleur ami ? Ça s'est déjà vu mais généralement, cela termine par l'amour.... Je ne veux pas, mais serais-je déjà tombé ? Probable, mais céder, ça signifie que je le perdrai à un moment où à un autre, ce que je ne veux pas.

A la fin de mes excuses, il s'approche de moi, son regard ancré dans le main, je n'ose briser le contact oculaire, je ne le veux en fait. « Je sais que tu ne peux pas me promettre que tu vas rester ici, ou tout du moins dans le coin. Tu vas repartir, encore une fois. Et on va recommencer comme à chaque fois. » Tout cela ne dépend que de moi, je l'ai bien compris, je ne peux pas le promettre effectivement, mais être loin de lui me fait souffrir car je me sens seul, incomplet... Sa main se pose sur ma joue, un feu intérieur me brûle de l'intérieur, j'ai envie de l'embrasser à ce moment-là, mais je me retiens, toujours pour la même raison. Il est tellement proche de moi que son torse touche le mien à chaque inspiration, je ne peux m'empêcher d'avoir chaud, et ce n'est pas à cause de la température de la forge. « Et oui, ça me fait du mal, à chaque fois mais.. J'ai besoin de toi... » Puis alors qu'il termine sa phrase, la main qu'il a posé sur ma joue se glisse dans ma nuque et il approche mon visage du sien pour déposer ses lèvres sur les miennes, et cette fois-ci, je ne peux me retenir.

Je l'embrasse comme si ma vie en dépendait, ce qui est presque le cas, nos langues se croisent dans une douce danse, joyeuses de se retrouver. Je me sens heureux, fiévreux surtout, je dois admettre qu'en son contact, je me sens enfin... comment dire ? Moi même ? Oui, c'est ça, je me sens moi même. Mais lorsque je frôle l'asphyxie, je me recule de quelques centimètres avant de sentir son souffle chaud et agréable sur mon menton. « J'ai besoin de toi aussi... » Je ferme les yeux et sens le rouge me monter aux joues, je ne rougis quasiment jamais, seul lui y parvient, et ça me convient parfaitement. Je souris doucement en posant mon front contre le sien et frotte le bout de mon nez sur celui de Ruben en sentant mon cœur faire des rudes embardées. Finalement, je l'attrape par les hanches et le soulève pour l'asseoir sur son établi avant de venir l'embrasser une nouvelle fois. Je ne peux pas m'en empêcher, j'ai besoin de le sentir tout contre moi sans quoi j'ai l'impression de mourir, mais pas au sens figuré, au sens propre. « Bien plus que tu ne peux le croire d'ailleurs... » Je susurre ces quelques mots alors que j'étais entrain de l'embrasser et je reviens cueillir sa pomme, parce que je crois que je suis réellement tombé.



Dernière édition par Kennedy A. Campbell le Mar 25 Fév - 16:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18)   (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18) EmptyLun 24 Fév - 21:02

Ce baiser, au départ doux, devint rapidement passionné. Ruben se perdit au contact de Kennedy, ses lèvres contre les siennes, cette bataille pour la 'dominance'. Ce n'était pas un de ces baisers romantique sous la pluie avec la musique derrière. Non, c'était passionné, enragé, dents contre lèvres, langues se mêlant et se démêlant au gré de leur échange. Son corps se pressa contre celui du demi-dieu, retrouvant avec bonheur les courbes de ce corps qu'il connaissait parfaitement mais qu'il redécouvrait à chaque fois, comme lors de cette première fois. Ruben n'aurait pu dire combien de temps leur baiser avait duré, avec Kennedy il perdait toute notion du temps, de ce qu'il se passait autour de lui. Son monde n'était que Kennedy et c'était très bien ainsi. Ce dernier rompit leur baiser, s'éloignant seulement de quelques centimètres, si bien que Ruben pouvait sentir le souffle de Kennedy contre sa peau, l'excitant de plus belle. Sa main était toujours posée sur sa nuque, la caressant avec tendresse, tendresse qui n'allait pas tarder à faire place à autre chose de plus...bestial. Deux mois s'étaient écoulés depuis leur dernière rencontre. Deux mois c'était long.

Ruben reporta son attention sur Kennedy, souriant à son aveu, remarquant avec plaisir le rouge qui couvrit peu à peu les joues de son Kennedy. Il adorait le voir ainsi, les émotions claires sur son visage. Il était le seul à le voir ainsi, à provoquer de telles choses chez Kennedy. Et il adorait ça. Ruben ferma ses yeux à son tour, appréciant la douceur de Kennedy, son nez contre le sien. Ils étaient capables de tout en amour, de la tendresse infinie comme de la passion redoutable, alternant entre l'un et l'autre sans difficulté. En effet, Kennedy le prit par les hanches, soulevant Ruben sans aucun problème et l'installant sur son établi. Ruben ne cacha pas le sourire qui couvrit ses lèvres, écartant les jambes pour que Kennedy puisse être le plus proche possible, offrant ses lèvres au demi-dieu qui l'embrassa avec fièvre. Ruben laissa ses mains parcourir le corps de Kennedy au travers de ses vêtements, il désirait le voir nu, pour lui, à lui mais il était patient, chaque chose en son temps. Ses lèvres descendant sur son cou, Ruben bascula sa tête en arrière, ses yeux toujours clos alors qu'une de ses mains venaient se perdre dans les cheveux du brun. Il rouvrit ses yeux en entendant Kennedy et frissonna alors que ses lèvres faisaient des merveilles dans son cou, juste au bon endroit. Si lui le connaissait par coeur, il en valait de même pour Kennedy.

Après quelques minutes de ce doux traitement, Ruben tira sur les cheveux du jeune homme, l'interrompant dans son entreprise, tournant son visage vers lui. "Ne me quitte plus alors..." répondit il dans un murmure. Il savait que ce souhait ne lui serait pas accordé, parce que ce n'était pas le moment, parce que Kennedy n'était pas prêt. Et peut être aussi parce que lui ne l'était pas non plus s'il cherchait bien au fond de lui. Mais il était prêt à tout pour son demi-dieu, voire à faire la chose qu'il n'avait pu faire quand il était adolescent et l'avait laissé partir, seul. Il reprit ses lèvres, mordillant doucement sa lèvre inférieure avant de le relâcher. Il garda cependant Kennedy contre lui, ses jambes ensserrant sa taille. Il passa ses mains sous le haut du jeune homme, caressant son torse avec la paume de ses mains sans jamais quitter Kennedy du regard. Il répéta la chose plusieurs fois avant de retirer ses mains complêtement et d'enlever le tshirt qu'il jeta en arrière. Son regard parcouru le torse de Kennedy, comme s'il ne l'avait jamais vu. Une perfection, il n'était pas fils d'Apollon, mais il était le plus bel homme que Ruben ait vu. "Tellement beau..." murmura t'il, ses doigts traçant une ligne invisible sur le torse de Kennedy. Mais Ruben ne pu se contenter bien longtemps de ce simple contact. Il se pencha vers la peau offerte, posant ses lèvres au dessus de son téton droit, déposant là quelques baisers avant de prendre ce bout de chair entre ses lèvres, le mordillant tendrement.
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MessageSujet: Re: (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18)   (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18) EmptyMar 25 Fév - 10:33

A PARTIR DE MAINTENANT LE RP CONTIENT DES SCÈNES SUSCEPTIBLES DE CHOQUER LE JEUNE PUBLIC DU FORUM




we can see the future and the dreams it's made of.

Si je devais donner quelques adjectifs pour qualifier l'ambiance de la scène qui se déroule dans la forge de la colonie ? Chaude, voire bouillante, la température a atteint des records, non pas à cause du feu qui ronronne à quelques mètres de nous, mais à cause de la proximité de nos corps brûlants de désir et des caresses intempestives que nous nous portons depuis déjà quelques minutes. Excitante, l'avidité des nos baisers dont nous faisons preuve dépasse l'entendement commun, nous pousse à nous désirer plus qu'autre chose, nous donne envie d'aller plus loin sans oser le faire parce que l'on préfère prendre notre temps pour profiter de cet instant qui devra malheureusement prendre fin. Jouissive, enfin plus tard, bah oui il ne faut pas le cacher, ce que l'on se fait n'est pas anodin, il vise à ce que l'on prenne notre pied comme jamais, celui qui n'a pas compris ce qui se trame est soit idiot, soit … non, il est idiot. Le but de ma visite n'est pas purement sexuel, bien au contraire. Il me manquait, j'avais besoin de lui pour me sentir bien, après si l'on peut agrémenter ce moment autant le faire, je ne dirais pas non. Je me comporte comme un parfait salopard, je me dégoûte moi-même, je m'en vais et quand je reviens c'est seulement pour pouvoir joindre mon corps au sien ? Mais quel genre de monstre je suis ? Je le fais souffrir une nouvelle fois, pas maintenant, mais demain matin oui.

Alors que mes lèvres se posent toujours et encore dans son cou pour l'embrasser dans les endroits les plus sensibles de cette zone du corps de Ruben, je commence  me sentir un peu à l'étroit, pas entièrement mais cela commence. Je décide alors de lancer ma langue sur la courbe de sa mâchoire puis termine sur sa délicate pomme d'Adam. Mais je le sens venir tirer doucement mes cheveux en arrière afin que je le regarde. Son regard exprime tellement de choses que je n'arrive même plus à faire le tri dans tout cela, puis en ai-je envie ? Je ne sais pas vraiment, je veux juste pouvoir profiter. « Ne me quitte plus alors... » Malheureusement je ne peux dire avec précision, mais une chose est sûre, je ne resterai pas à la colonie, mais je ne préfère pas faire de plan sur la comète, on verra bien ce que l'on fera plus tard. Puis Ruben vient prendre ma lèvre inférieure entre ses dents pour la mordiller sensuellement, je perds alors toute conception du monde qui m'entoure, je commence à partir, à cause ou plutôt grâce à lui. Puis tandis qu'il me relâche, ses jambes autour de ma taille m'enserrent encore plus, une sorte de domination qui veut dire tu es à moi et à personne d'autre. Dans un sens je n'aime pas trop ce concept, mais venant de lui, je ne peux qu'apprécier, oui, je suis à lui, et à personne d'autre. Ses mains viennent se glisser sous mon t-shirt, mains chaudes et légèrement calleuses à force de travailler les métaux, mais ça ne me dérange pas, au contraire, j'aime tellement que je me sens légèrement plus excité. Puis après quelques caresses, il vient retirer mon haut qu'il jette au loin afin de me voir torse nu. Il a toujours aimé mon corps, j'aime le sien aussi, je ne vais pas le cacher, j'aime bien comment je suis foutu, à force d'entraînement, j'ai su conquérir un corps comme celui que j'ai, et c'est valable pour lui. « Tellement beau.. » Un petit sourire amusé flotte sur mes lèvres alors qu'il vient avec son doigt dessiner une ligne entre mes pectoraux. Je frissonne de tout mon corps, les poils de mes avant-bras se hérissent d'eux même tandis que je sens ce feu ardent en moi me dévorer encore plus. J'ai envie de lui, là maintenant, mais je dois me calmer, précipiter les choses ce n'est pas dans notre habitude, on préfère prendre notre temps pour savourer. Puis Ruben penche sa tête vers mon torse, ses lèvres se posent au dessus de mon téton droit avant qu'il ne le prenne dans ses dents et ne le mordille sensuellement. Je ne peux m'en empêcher, un doux gémissement s'échappe de mes lèvres tandis que ma main droite part de sa nuque jusque dans son dos à travers son t-shirt. J'aime cette emprise qu'il a sur moi, je suis fou de lui, ça se remarque aussi simplement que ça, mais je n'ose pas l'avouer, pourquoi ? Si seulement je le savais, les choses seraient bien plus simples.

Je le laisse faire et à chaque nouveau coup de dent, un soupir de plaisir se fait entendre, je ne me lasse jamais de lui, au contraire, je préfère ne rien faire plutôt que penser aller voir ailleurs, c'est lui et c'est tout. Encore une preuve de plus. Je finis par le repousser doucement en appuyant sur son torse avant de venir lui retirer son t-shirt aussi et le laisser choir au sol avant de l'attirer à moi en le remettant au sol. Je sais qu'au fond de la forge, il y a un lit, pour ceux qui dorment ici au lieu de retourner au bungalow, il est plus souvent utilisé en temps de guerre parce que les forgerons doivent fortement travailler, mas ce soir il servira à autre chose. En prime c'est un lit une place, rien de mieux pour se sentir encore plus proche de lui. Je prends ses deux mains et vais à reculons avant de sentir le matelas contre mes mollets et de me laisser tomber dessus en l'attirant dans ma chute. Je viens l'embrasser une nouvelle fois en venant griffer son dos avec le peu d'ongles que j'ai. Juste avant d'inverser nos deux places et d'être au dessus de lui en position de domination. Je n'ai jamais accepté d'être le dominé, enfin avant lui, il est le seul à avoir eu l'occasion de me rendre passif et je crois qu'à ce moment là j'ai eu un orgasme, c'est le seul qui y arrive, c'est peut-être un signe finalement. « Souviens toi de ça... » Je murmure ces quatre mots avant de venir déposer ma langue sur sa mâchoire une nouvelle fois avant de la ramener sur son menton, puis de descendre en suivant le trajet de sa gorge jusqu'à son torse ou ma langue trouve le chemin d'entre ses pectoraux puis descend jusqu'à son nombril que je viens lécher sensuellement en cambrant mon corps. Puis je remonte lentement en déposant mes mains sur ses hanches, partie de son corps que je caresse du bout des doigts dans le but de le rendre encore plus désireux de moi. Ce geste là, je l'ai eu lors de notre première fois, et je me souviens qu'il était limite décédé sous plaisir, enfin façon de parler.

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MessageSujet: Re: (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18)   (keben) « hey, is there a place for us ? » (-18) EmptyMer 26 Fév - 22:46

Ruben adorait entendre Kennedy soupirer sous ses caresses, heureux de provoquer un tel plaisir en lui car le jeune homme baissait sa garde dans ces moments là, se laissant aller à des choses qu'en temps normal il aurait gardé pour lui. Ruben était fier de lui dans ces moments là, à l'idée qu'il pouvait lui faire perdre la raison pour un temps à l'aide d'un simple mouvement de langue ou main. Et il s'était perfectionné avec le temps, Kennedy un compagnon d'entraînement qui ne refusait jamais une session. Quand il était là. Le demi-dieu enfonça ses pensées au fond de lui même, ces pensées parasites n'allaient pas entamer ce moment qu'il avait tant attendu, sur lequel il avait tant fantasmé. Lorsque Kenny le repoussa, Ruben s’exécuta, ses lèvres couvertes d'un sourire, son regard trahissant le désir qui l'habitait pour son comparse. Il le suivit vers le fond de la forge, ayant depuis longtemps comprit que Kennedy n'aimait pas être conduit, dirigé. Il l'avait accepté depuis leur première rencontre, depuis leur première fois sur la plage. Et ça ne dérangeait pas le demi-dieu car bien qu'en position de 'force', cela ne voulait pas pour autant dire qu'il n'était qu'une marionette servant aux plaisirs de Kennedy. Oh non. Ce dernier avait toujours veillé à ce que Ruben prenne son pied et même, une unique fois, ils avaient échangés leurs rôles, une preuve plus forte que les mots qu'entre eux il y avait plus que de l'amitié et pas qu'une attirance physique indéniable et du sexe incroyable.

Arrivés dans la petite chambre, Ruben s'installa à califourchon sur Kennedy alors que ce dernier venait prendre ses lèvres dans un baiser passionné qui avala le gémissement qui échappa au jeune homme alors qu'il sentait ses mains dans son dos, ses ongles laissant une petite marque qui disparu en quelques secondes. Ruben se retrouva sur le dos, Kenny sur lui. Il plongea son regard dans le sien, l'accrochant alors que le demi-dieu murmurait quelques mots. Ruben acquiesça même s'il n'en avait pas besoin, jamais il ne pourrait oublier Kennedy, oublier le plaisir qu'il faisait naître en lui. C'était à jamais marqué dans son esprit, dans sa peau qui réagissait au contact de Kennedy, comme s'il ne l'avait jamais quitté. Ruben ferma les yeux, se laissant emporté par le tracé de la langue de Kennedy, sa poitrine se soulevant de plus en plus rapidement au fur et à mesure qu'elle descendait le long de son torse, s'arrêtant à son grand déplaisir à son nombril que Kennedy flatta longuement avant de repartir en sens inverse. Ruben poussa un grognement, se redressant sur ses coudes alors que le visage de Kennedy revenait à son niveau. Seules ses mains étaient restées en bas, sur ses hanches, le caressant doucement, sachant à quel point cela pouvait le rendre dingue. "Je ne supplierais pas Kenny, pas comme la dernière fois..." laissa t'il échapper dans un soupir alors qu'il collait son corps contre celui du demi-dieu, espérant trouver dans ce contact un peu de plaisir que Kennedy lui refusait encore. Leurs derniers ébats étaient encore dans son esprit, un souvenir fièvreux qui lui avait permit de tenir durant les nuits solitaires. Kennedy s'était surpassé cette fois là, comme s'il avait prévu d'être absent, essayant déjà de se faire pardonner, en avance. Il approcha son visage du jeune homme, entrouvrant ses lèvres comme pour l'embrasser mais se reculant au dernier moment, jouant avec lui. Un prêté pour un rendu. Il céda cependant bien vite à la tentation de ses lèvres, mordillant sa lèvre inférieure, plus fort que tout à l'heure à tel point qu'il put sentir le gout du sang sur ses lèvres. Son regard croisa brièvement celui de Kennedy avant qu'il ne l'embrasse. Ses mains parcoururent le corps de son amant, le frôlant à peine du bout des doigts à certains endroits alors qu'autre part, Ruben ne se gênait pas pour le serrer, laissant à coup sûr une marque. Ses lèvres trouvèrent son cou, embrassant, mordillant alors qu'il s'enivrait de l'odeur de son dieu, retrouvant ces quelques notes qui le caractérisaient si bien.

"Qu'est ce que tu dirais si on se débarassait de nos vêtements...je veux te sentir contre moi Kennedy...en moi..." murmura t'il dans le creux de son cou. Le sentir contre lui n'était pas assez, il avait besoin de plus. S'il avait pu se fondre dans le demi-dieu, il l'aurait probablement fait. Il avait besoin de lui, se sentant seul, incomplet sans sa présence. Après son départ de la colonie, quand ils étaient encore adolescents, Ruben avait eu du mal à gérer son absence, à le savoir loin de lui alors qu'avant il était à portée de main. Il s'y était fait, petit à petit, mais Kennedy était comme une drogue, leurs retrouvailles semblaient réveiller son corps qui se mettait comme en veille lorsqu'il n'était pas là.
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