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 Tu te souviens ? Ft. U. Blanche Robinson

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MessageSujet: Tu te souviens ? Ft. U. Blanche Robinson   Tu te souviens ? Ft. U. Blanche Robinson EmptyJeu 27 Fév - 2:53

Il avait fini de sortir son fidèle chien, sa fille était avec Atia depuis hier et … Il n’avait plus rien à faire de sa journée. Oh, si pourquoi ne pas rendre une petite visite de courtoisie à Maya, et se perdre dans l’addiction qu’il portait à leurs plaisirs charnels. Non, il n’avait vraiment pas envie de ça. Il était plutôt de très bonne humeur et surtout, il fallait qu’il pense à elle. Enfaite, il ne pouvait pas s’en empêcher. Elle faisait partie de son quotidien. Avant les incidents, il lui donnait de son temps, pour faire d’elle le plus beau des joyaux. Qu’était-ce ? Qui parlait en lui face à Blanche ? L’entraineur, le père, le frère, l’ami, il n’en savait rien, mais elle lui était précieuse. Il tenait à elle. Alors, il continuerait à lui donner de son temps, même si c’est plutôt « parfois » que « souvent » il lui laisserait le temps. Il n’oublierait jamais, de venir la voir, même si ce n’est que pour parler.

Il avait eu bien peu de patience hélas, mais il parvint malgré tout à vire la faire remonter en selle. Ce n’était pas parce que la vue lui manquait, qu’elle n’était réduite qu’à une enveloppe, laissant pourrir une âme que les dieux y avaient placée. Elle ne voulait pas non, elle était démoralisée, affaiblie. Ethan ne lâcha rien, et ne voulant pas simplement voir sa légionnaire être la meilleure de toute, il voulait surtout qu’elle reprenne confiance en elle. Il n’avait trouvé que cela : lui faire reprendre le glaive.

Il arriva enfin au Camp Jupiter, à pieds. Il gardait la forme ainsi. Il aurait pu amener Django avec lui, cela lui aurait fait un peu de compagnie et il était sûr que Blanche aurait été contente de le câliner.

Il arriva enfin dans les dortoirs, saluant quelques élèves au passage, il s’arrêta enfin à Blanche. La cohorte savait bien qu’elle était sa protégée, et même on savait qui avait droit à sa clémence et son estime. C’est alors sans honte qu’il avait prit une chaise pour s’asseoir près d’elle. Il lui attrapa tendrement la main, tapant doucement le haut. Il lui caressa ensuite la joue, doucement, du pouce, une paume protectrice sur l’arrête de son visage. C’était comme s’il lui communiquait un peu de courage. Il tentait comme il pouvait de lui remonter le moral et ne pas perdre sa motivation.

Il sortit de son sac à en bandoulière, un sachet. C’était un peu de chocolat, relativement fin et de très bonne qualité. Au lait, il fondait dans la bouche. Ethan s’en était déjà lui même achetée et même que sa fille en avait fait qu’une bouchée. Il était très bon, même délicieux, d’un bon chocolatier de San Francisco. Il était allé lui en prendre spécialement hier. Sans oublier sa part à lui bien sûr ! Lizzy n’était pas là, il allait pouvoir en profiter.

Il le lui posa tendrement dans les mains et lui dit avec douceur que c’était sa friandise préférée, spécialement pour elle. Il espérait que cela lui redonnerait un peu de baume au coeur. Il la laissa apprécier, si elle le souhaitait ce petit présent. Malgré tout le temps passait et il n’était pas là pour la voir manger et peut-être ruminer sur son sort. Puis quand bien même elle ne voulait pas s’en plaindre, on le voyait toujours dans ses yeux émancipées de leur fabuleux pouvoir de voir.

Il se montra plus ferme et lui tapota le genoux.

_Bon, tu te mets en disposition pour aller battre le fer ? On y va là… Maintenant ? Tu as fais pas mal de progrès la semaine dernière, faut pas abandonner.

Il se frotta les mains, essayant de chercher dans son visage, un espoir qu’elle était partante. Il avait déjà eu du mal à le remettre sur pied, et parfois, même si elle prenait soin de s’améliorer, elle n’était pas toujours d’humeur. Elle pouvait dire non, Ethan n’insistera pas comme les autres fois. Il l’avait bien forcé une ou deux fois, mais il comprendrait qu’elle ait besoin de repos. Autant moral que physique. C’était comme tout reprendre à zéro.
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MessageSujet: Re: Tu te souviens ? Ft. U. Blanche Robinson   Tu te souviens ? Ft. U. Blanche Robinson EmptyDim 2 Mar - 22:39


Tout était sombre, aucune lumière n’était visible avec que ses yeux étaient ouverts. La solitude accompagnait cet état. Comment pouvait-on continuer d’avoir une vie sociable alors qu’il nous était impossible de discerner le moindre visage ? Qu’on ne pouvait pas savoir si la personne était à nos côtés pour nous aider ou abuser de notre faiblesse ? Parce que oui c’était une faiblesse de perdre un sens. La vue surtout … L’ouïe était aussi importante, comme le touché et le gout, mais c’était la vue qui nous permettait de pouvoir se défendre quand on était attaqué, de juger la personne qu’on avait en face de soi pour connaitre ses faiblesses. Surtout quand on était légionnaire … Comment pouvait-on être apte de se battre alors qu’on ne voyait rien ? Et est-ce qu’on nous laisserait la chance de se débrouiller à vivre avec ce handicap afin de devenir à nouveau un légionnaire sur qui on pouvait compter ? C’était les questions que c’était posée Blanche depuis l’évènement tragique. Le noir complet … Rien de plus rien de moins. Juste le noir qui hante ses jours en plus de ses nuits. Assise dans sa cohorte, Blanche entendait le monde continuer de tourner tandis qu’elle était plongée dans un noir complet. Rien ne s’était arrêté parce qu’elle avait une grosse séquelle. Normal d’après certain. Mais c’était tellement douloureux d’être laissé de côté parce que personne n’avait la force voir plus vite le courage de faire en sorte qu’elle remonte en selle … Ou presque. Parce que oui, il y avait une exception toute particulière. Mais cela ne l’empêchait pas de repenser à cette mission dont elle avait particulier. Ce noir, ce noir qui la pourchassait, était dû à la mission qui s’était tellement mal déroulée … En seulement quelques heures, elle s’était retrouvée aveugle et essayant l’impossibilité de bouger son bras. Elle avait reçu après tout une balle dans l’épaule qui était responsable de sa chute. Mais cette blessure était déjà fermée même si Blanche pouvait sentir sous ses doigts l’endroit où la balle avait perforé son épiderme. La blessure était partie mais pas le voile. Le voile constant qui recouvrait  ses yeux à présent vides de toute émotion même de la plus infime. Une coquille vide à première vue. Son visage était encore et toujours impassible, nettoyé de toute émotion. Cela lui donnait un air sombre qui tranchait avec son physique, toujours aussi fragile. Impression qui était encore plus confirmée depuis la mission et sa sortie de l’infirmerie.

Ses journées se résumaient à être dans sa cohorte, laissée à l’écart, et à redécouvrir le Camp Jupiter mais d’une façon différente. Rien de très passionnant mais elle ne pouvait rien faire d’autre. Ah si, elle pouvait aller avec les autres pour lui écouter parler et interagir avec eux. Mais l’idée de le faire même avant l’incident ne l’enchantait guère donc il était hors de question qu’elle ait vers les autres. Si quelqu’un voulait lui parler, il avait qu’à venir à elle et pas le contraire. Cela pouvait être égoïste de sa part mais c’était comme cela. Blanche pourrait se passer de compagnie sans grand problème, elle était habituée à la solitude en fait. Et elle aimait sa solitude. Par contre la solitude que le voile sur ses yeux imposait n’était pas le même. Avant c’était Blanche qui décidait de rester dans son coin mais à présent, c’était son corps qui l’imposait sans qu’elle ne puisse rien faire pour l’empêcher. Et elle détestait quand des choses lui étaient imposées. C’était plus fort qu’elle. Enfin elle se sentait tellement mal. Bonne à rien du tout. Elle n’osait plus avoir un glaive en main. Peut-être par peur mais pas seulement. Elle ne se pensait pas assez méritante pour pouvoir continuer à se battre. Elle n’était plus capable de rien du tout à ses yeux … C’était sans compter sur la personne qui venait de s’asseoir à ses côtés, prenant sa main. Ethan ! Malgré son handicap, il était encore à ses côtés. Et c’était un des rares qui daignaient voir en elle ce qu’elle avait cessé de voir. Sa caresse sur sa joue avait un effet bénéfique sur la jeune femme qui se rendait, durant ces rares moments, compte qu’elle était aussi cruellement en manque d’affection. Faut dire que Jonathan était partit … Chassant la pensée rapidement, elle se concentrait à nouveau sur Ethan. « Tu m’as manqué » Ne le disant pas très haut, Blanche savait qu’il l’avait entendu. Et c’était déjà bien. Ce dernier avait déposé quelque chose dans ses mains. Au toucher et à l’odeur, Blanche comprenait que c’était du chocolat et son visage s’éclairait … si on pouvait dire cela.  « Merci beaucoup » Avalant le met comme si c’était une des meilleures choses qu’elle goûtait, elle se disait que si même un chocolat arrivait à la rendre heureuse c’était décidément sa façon de se comporter face au monde entier qui était différente.

Une fois le chocolat avalé, elle n’attendait pas longtemps avant de sentir Ethan rappeler sa présence. Le moment tendre était fini ne pouvait-elle s’empêcher de penser. Ce n’était pas pour autant un une remarque négative, voir du contraire. Si son visage n’était pas aussi inexpressif, on aurait pu la voir avoir un sourire en coin. Sans étonnement, elle l’entendait proposer de commencer l’entraînement. Parce qu’elle avait bien commencé à en refaire avec lui. Ce n’était pas facile, loin de là, mais elle essayait quand même. Enfin si son corps arriverait à le supporter. Blanche avait besoin de se sentir utile, de ne pas s’ennuyer, mais quand son corps lui disait qu’elle n’y arriverait pas, elle préférait ne rien tenter du temps. Aujourd’hui, elle sentait le besoin de s’entraîner même si cela ne durera pas longtemps. Hochant alors la tête, elle se relevait pour sortir de la cohorte. Blanche n’avait besoin d’aucune aide parce qu’elle avait mémorisé l’emplacement de chaque objet s’y trouvant et les voix la guidait assez pour ne rentrer dans personne. Sentant un courant d’air sur son visage et ses cheveux caresser sa nuque, elle se savait à l’extérieur. Cela lui faisait du bien d’être à l’extérieur. Rien que cela lui changeait l’esprit. « Je te suis, je n’ai pas besoin de soutien. » Blanche ne comptait pas à jamais compter sur les autres pour s’en sortir, sur Ethan. Puis sa volonté d’agir seule était bien plus grande que la peur qu’elle pouvait ressentir en marchant en ne voyant rien. Suivant les bruits de pas d’Ethan, Blanche réussissait à ne pas se perdre. Enfin à ne pas perdre Ethan plus tôt. Heureusement que son ouïe s’était améliorée.

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MessageSujet: Re: Tu te souviens ? Ft. U. Blanche Robinson   Tu te souviens ? Ft. U. Blanche Robinson EmptyDim 9 Mar - 0:59

Il lui offrit un sourire qu’elle ne put voir, alors qu’elle lui avait dit dans un timide murmure qu’il lui avait manqué. Et lui alors ? Elle lui manquait aussi, surtout son caractère de feu en plein entrainement. Oh oui… Elle était si douée et lui donnait tant de fil à retordre, c’était comme dompté un cheval des écuries d’Augias.

Il lui tendit les chocolats, après ses petites marques d’affection et de soutient. Il s’adossa par la suite sur le fauteuil, provoquant un grincement sur le vieux bois qui subissait les saisons depuis déjà tant d’années. Il perdit ses yeux sur ce qui l’entourait, les gens s’activaient, discutaient. Un jeune homme attrapait une fille par la main, pour aller s’éclipser. Il se retint de rire, et bien même de secouer la tête de façon las. Ce n’était qu’un lointain souvenir d’Atia et lui et leur âge.

Un remerciement flotta dans l’air, alors que les bras croisé sur son imposant thorax, il la jaugeait avec une douceur presque fraternelle, totalement imprégné d’amitié. Il était temps de lui laisser apprécier le chocolat, vu que ses fins doigts commençaient déjà à plonger dans le sachet avec frémissement. Frémissement aussi que créait la douce brise passant dans les tentes, malgré cette belle journée ensoleillée que les dieux leurs avaient offert. Il se frotta la nuque, comme pour chasser un frison face à tant de fraîcheur sur sa peau moite. Elle avait l’air de l’apprécier. Son visage s’était si adoucie et détendu pendant un court instant, rien qu’en ayant poser un petit carré dans sa bouche. C’était une réussite. Ethan était fier de lui. Un peu de baume au coeur ne faisait jamais de mal au contraire. Même à petite dose, il pouvait guérir tout les mal. Il fallait simplement le nourrir, sans aucun relâchement et il le ferait aussi bien qu’il le pourrait. Être un bon ami, ou un bon coach, n’était pas un quotidien qu’il côtoyait tout les jours, c’était aussi un père de famille, un salaud qui avait laissé une femme merveilleuse s’éloigner de lui par sa propre faute.

Il était temps de reprendre un peu son petit rôle d’entraineur. Sa présence n’était point là pour l’écouter se morfondre. Non, il fallait travailler, remplir son esprit d’ambition et surtout de résultat pour qu’elle continue de monter vers la lumière. Elle accepta. Enfin, aucun mot ne sortit de sa bouche, alors qu’il lui proposait d’aller frapper le fer. Le lit était vide alors qu’il avait tourné la tête un instant, interpellé, par deux boutoneux qui parlaient comme des malpropres. Elle se dirigeait vers l’extérieur. Il accéléra le pas pour tenter de rattraper la distance qui les séparait. Toujours pas un mot, mais une simple main qui vint effleurer son épaule. On refusa son aide. Un sentiment étrange, celle de la fierté, de la reconnaissance qui courraient dans le réseau électrique de son esprit.  

_Non, passe devant, voir si tu te rappelles, lui ordonnait-il gentiment.

Il n’insista pas et la suivait. Il restait quand même sur le qui-vive, un peu comme avec sa fille en dehors du camp. Il la laissait faire sa grande, n’avoir l’air de rien, chasser l’inquiétude de son visage, mais ses yeux étaient simplement partout.

Elle menait la danse et lentement, il emboitait son pas. Parfois, il la reprenait en lui disant que c'était un peu plus à gauche, ou à droite... Mais elle avait grandie avec son handicap. Il attrapa un jeune garçon, qui arrivait en courant près du camp d’entrainement pratiquement vide. Il avait bousculé Blanche dans sa maladresse et son sans gêne. Sa main empoigna son col avec dureté et comme il aurait aimé lui faire ravalé ses excuses à peine craché par peur.

Il fuit, les jambes à son cou dès qu’il lâcha prise. Il y avait deux, trois élèves qui à l’autre bout, poussait un peu plus leur endurance au combat en venant eux aussi s’entrainer en dehors des heures officielles.

La petite cabane de bois, juste là, en libre service, avec les armes d’entrainement, des glaives, des boucliers un peu archaïque, usées à qui on donnait une autre vie, côtoyaient ceux en bois qui vivaient ici depuis déjà tant d’année. Ethan ouvrit brusquement la porte, après avoir ouvert le simple cadenas qui la maintenait fermé. Il y laissait ses armes, c’était plus simple, que de se les balader toute la journée sur le bras. Puis, il savait qu’il n’en aurait pas l’utilité, étant toujours au camp, puis qu’il savait que ce soir là, il allait remuer la petite Blanche.

_Tu veux ton matériel ? Ou je te donne un glaive ? J’aimerai bien qu’on ajoute le bouclier aujourd’hui, que tu sois habituée à être encombrée en plus de tes lacunes visuelles, lui criait-il du cabanon en optant finalement pour son bouclier et un simple bout de bois taillé comme une épée romaine. Il lui ramènerait de quoi faire si besoin.

Il sortit enfin de sa cachette et cherchait Blanche des yeux. Il attendait, tout simplement. Il fallait se montrer autoritaire, mais ne pas trop la brusquer non plus. Elle était comme un petit chat. Il lui tapota l’épaule en passant à sa hauteur, en lui lâchant qu’il revenait et demanda aux autres élèves d’aller s’entrainer ailleurs si possible, un peu plus loin. Non, loin tout court. Ils avaient repris depuis peu et il devinait que les sons, choses sur lesquelles elle devait se concentrer, pouvait la perturber. On irait doucement. Il réussirait à la trainer à un entrainement avec toute sa cohorte si jamais son cécité perdurait sur le long terme.

_Alors ? On commence ? T’es prête. Eh, je veux te voir arme en main. En garde ! Dépêche toi ! Tu sais qu’un fois les pieds ici, c’est moi qui commande. On ne perd pas de temps. Bah alors ! Tu attends quoi ? Cherche où je suis… ne cessait-il de parler, en marquant des pause, tournant lentement autour d’elle, parfois s’arrêtant. Un peu de concentration ! Je suis à deux portée de glaive ! Qu’est-ce que tu vas faire si je te fonce dessus ?! Hein !

Il parlait plus fort. Il s’approcha lentement, se retrouvant presque à la longue de son bras. Il ne la toucherait pas. Pas tout de suite. Juste derrière elle, il attendait, jonglant avec son épée.
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MessageSujet: Re: Tu te souviens ? Ft. U. Blanche Robinson   Tu te souviens ? Ft. U. Blanche Robinson EmptySam 15 Mar - 0:16


C’était connu qu’une personne privé d’un sens ne stagnait pas avec les autres. Le corps humain n’était pas fait pour se laisser mourir volontairement, après tout on ne pouvait pas se noyer en rester dans de l’eau rattacher à rien du tout. Comme il était impossible de s’étouffer en serrant volontairement un coussin sur notre visage. Le corps n’abandonnait pas si facilement la partie malgré ce qu’on pouvait croire. Enfin pour cela. Certes il était possible de mourir en se mutilant mais là, ce n’était pas comme si le corps pouvait faire quoi que ce soit pour s’en sortir. C’était comme cela, la force d’avancer et ne pas se laisser aller n’était pas faite pour l’être humain. Donc il n’allait pas se laisser mourir sans rien faire. Il trouvera toujours un moyen de s’en sortir si c’est encore possible, quoi qu’il en coûte comme effort. Et c’était grâce à cet instinct primitif que la vie de Blanche ne s’était pas tout simplement finie à l’entrepôt même si elle avait été mise de côté. Elle était encore capable de vivre, de se débrouiller pour sauver sa vie. C’était pour cela que Blanche savait bien que ses autres sens étaient en train de s’améliorer depuis l’incident, celui qui lui avait ôté la vue. Les changements n’étaient pas fulgurants mais bien présents. Sinon elle ne se trouverait pas à l’extérieur à présent. Mais pour quand même aider son corps à s’habituer et combler le déficit, elle devait faire des efforts pour ne pas rester dans son monde. Et ces efforts englobaient aussi les entraînements qui parfois étaient bien trop importants pour elle. Ce n’était pas facile tous les jours. Son corps s’épuisait plus facilement, devant puiser plus rapidement dans ses forces. En tout cas là elle avait envie de se battre, sentir un glaive entre ses doigts, ressentir le mouvement de celui-ci dans l’air sans qu’il rencontre le moindre obstacle. Cela lui avait manqué plus qu’elle ne le pensait donc à son premier entrainement, c’était avec délice qu’elle avait pu le faire. Mais c’était uniquement parce que son corps s’améliorait pour ressentir bien plus au touché qu’elle arrivait de mieux en mieux à percevoir comment une arme réagissait à divers mouvements.

Quand Ethan lui disait d’aller devant pour se rendre au camp d’entrainement, elle n’était pas particulièrement surprise. Elle le disait « Les souvenirs ne partent pas si facilement mais je le fais quand même ». Et elle commençait à avancer. Par contre le chemin qu’elle empruntait n’était pas un qu’elle connaissait le mieux. Certes elle avait des souvenirs mais ce n’était pas la même chose d’avoir le souvenir des emplacements des diverses choses dans sa cohorte et du chemin qui se rendait au lieu d’entrainement. Le premier souvenir était assez fiable sur une longue durée parce que peu de choses changeaient tandis que le second … ce n’était pas certainement pas un souvenir fiable. Mais bon, elle se basait quand même là-dessus et sur les fois où elle était venue ici pour se diriger. Elle laissait aussi son instinct prendre un petit peu le dessus. C’était les seuls choses qu’elle détenait sur lesquels Blanche pouvait se baser pour avancer. C’était peut-être pour cela qu’Ethan ne lui disait jamais qu’elle se trompait tout simplement de chemin. Seulement pour lui dire des petites indications pour suivre le chemin initial mais qu’elle aurait pu trouver si elle avait entreprit de venir plus souvent par ici. Mais elle n’allait pas le faire pour qu’on lui dise finalement qu’il est préférable qu’elle retourne dans sa cohorte parce qu’elle ne pouvait pas s’entrainer. Bien sûre pour ne pas risquer de chuter, il n’y avait pas que le besoin presque essentiel de connaitre son environnement pour avancer. Il fallait aussi qu’on évite d’être bousculé. Heureusement pour Blanche, son corps réagissait vite et elle ne tombait pas mais cela aurait pu. Par contre … c’était terrifiant l’impression de chute quand on ne pouvait rien voir parce que notre corps perdait, logiquement, son équilibre sans qu’on sache si on arrivera à la récupérer et aussi parce qu’on ne savait pas exactement sur quoi on allait tomber. Mais ce n’était pas le cas pour la jeune fille à l’instant, elle était de nouveau bien sur ses deux pieds.

En entendant Ethan lui proposer de quoi se battre puis rajouter qu’il aimerait qu’elle ait un bouclier, Blanche se disait que ce n’était vraiment pas un entrainement banal à cause de la deuxième chose mentionnée. Après tout, porter un bouclier ne l’enchantait pas vraiment. Voire pas du tout. Enfin c’était déjà assez difficile pour elle de gérer son arme qu’avoir en plus son bouclier n’était pas un plus d’après elle. Mais ce n’était pas si elle avait réellement le choix. Le plus vieux n’était pas là uniquement pour lui apprendre à se remettre de son handicap mais pour se battre, refaire pourquoi elle était si forte avant. Parce qu’elle n’aurait personne pour la défendre si elle devait être en danger, personne ne pourrait lui assurer une défense complète en plus. Donc il était essentiel qu’elle puisse se battre. Et elle le savait parfaitement. Alors qu’elle essayait de se vider l’esprit pour se préparer au combat, elle remerciait mentalement Ethan de virer les personnes qui faisaient du bruit plus loin. Il devait avoir compris que c’était un élément essentiel pour qu’elle puisse se battre. Le silence se faisant, Blanche ressentait pleinement son corps et ce qui l’entourait. Certes elle ne pouvait pas voir mais elle savait grâce à un courant d’air où Ethan devait être approximativement quelques secondes avant parce que son odeur était différenciable de celle de la nature (non pas qu’il sente mauvais bien entendu). Mais elle sentait qu’il tournait autour de lui. Et enfin Blanche commençait. Le son de sa voix l’aidait mais en même temps comme il bougeait elle ne pouvait pas faire attention qu’à cela. Son esprit se mettait en mode combat et elle disait d’une voix basse en l’entendant demander ce qu’elle va faire s’il lui fonce dessus « Je te protège … puis j’attaque. » Et sans l’avoir signalé, elle se retournait d’un mouvement pour se trouver face à lui d’après son instinct et elle s’élançait pour attaquer. Heureusement qu’Ethan était rapide et qu’il avait réussi à contrer son coup. Elle ne pouvait pas se battre avec les autres mais c’était en elle de se battre donc on ne pouvait pas lui retirer cela. Mais c’était sans conteste que son bouclier la gênait. Elle devait faire avec et vite. En tout cas, elle continuait de s’entrainer avec ardeur. Faisant des pauses quand elle sentait que son corps en avait besoin mais pour recommencer quand même rapidement. Elle demandait entre deux attaques « Alors, est-ce que je m’améliore ou j’ai des efforts à faire ? » Sa question était vrai, elle voulait savoir son niveau.

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MessageSujet: Re: Tu te souviens ? Ft. U. Blanche Robinson   Tu te souviens ? Ft. U. Blanche Robinson EmptyMer 26 Mar - 14:44

Il tournait autour d’elle, comme un boeuf saoul qui cherchait son chemin dans un près. Il faisait en sorte de faire du bruit, d’avoir le pas lourd. La tranche en bois de l’épée, venait souvent frotter contre le bouclier, prenant une position par habitude, plus concentrée sur la posture de la demoiselle, sur ses façons de réagir. Il eut l’occasion d’être avec un aveugle, de lui demander des conseils, pour elle. Il essayait encore de comprendre, de l’extérieur, comment elle fonctionnait. Le rôle d’un non-voyant, il ne l’avait pas revêtu assez longuement pour réellement savoir. Il avait bien vécu les handicaps, mais où étaient les privilèges à en tirer ? L’odorat, l’ouïe, le toucher même. C’était facile à dire, mais il fallait pouvoir les traduire.

Sa voix, elle ne servait qu’à provoquer un peu de stress en elle. Il voulait l’oppresser. Elle n’aurait pour l’instant que ses aboiements. Des ordres, des questions, un peu d’ironie. Il commençait doucement. Il ne pouvait se vanter de savoir comment elle marchait exactement, mais c’était une fois hors d’elle qu’elle devenait après beaucoup plus maniable. Dans la colère, on n’était jamais maître de soi, on faisait des fautes graves, mais il ne fallait pas cracher sur le fait qu’on décuplait nos forces et qu’on osait beaucoup plus. Après, il suffisait de travailler cette colère et cet agacement pour en faire une force. Premièrement on lui donnait conscience de ses capacités, ainsi que de lui faire oublier ses lacunes.

Un sourire éclatant illuminait le visage du bretteur, alors que le bruit sonore d’une épée venait de claquer sur son bouclier. Elle respirait calmement, toujours son arme sur la protection. Elle s’était vivement retourner pour venir l’attaquer. Ethan n’eut besoin que de faire un pas en arrière, se pencher et relever le bouclier. Il opina du chef, fier d’elle, mais n’en dit rien.

_Pas mal, mais j’ai eu le temps de m’ennuyer jusqu’à ce que tu m’atteignes. Je te vois venir à des kilomètres ! Surprends moi. Je ne vois qu’une pauvre petite aveugle dont je peux faire ce que je veux. Je joue avec toi. Je dois te craindre, pas perdre mon temps ! avait-il continuer à cracher, sans relâche, en reprenant une autre position.

Ils continuèrent ainsi. Il ne disait par fois rien. Il la laissa faire. Il encaissait son cou, ou parfois, surtout vers la fin, elle ne faisait qu’éventrer l’air avec tant de passion. Ethan le faisait exprès. Elle devait garder son équilibre si parfois cela arrivait. A un moment, il s’était même oser, la retenir dans son élan, en lui barrant le corps de son épée.

_Là, tu serais morte, avait-il dit le plus calmement possible.

Bien sûr, tout les deux conscients de sa nouvelle situation, ils lui donnaient du repos plus souvent qu’à l’accoutumé. Pourquoi pas après tout, si cela pouvait la motiver à se donner encore plus. Etrangement, Ethan était beaucoup plus doux avec elle que quand elle y voyait clair. Il lui donna une bouteille d’eau alors qu’elle quémandait un avis à son tuteur. Il souffla.

_Ca va… T’es plus confiante. Mais c’est parce que tu sais que t’es avec moi. La prochaine fois, je demande à une tierce personne de s’entrainer avec toi, je te préviens. Bon… Je pense qu’on s’est assez échauffé ma belle, repose la bouteille.

Soudainement, Blanche ne pouvait que sentir le bouclier qu’on lui arrachait du bras. Dans un rebondit mât, il s’éloigna sur le sol et la voilà à nue, seulement le glaive en main.

_Fais de simple échange avec moi, que je m’essouffle un peu. Frappe, je contre.

Il la laissa faire, faisant ce qu’il avait dit et alors que son palpitant l’obligeait déjà à respirer par la bouche, il recula. Elle s’arrêta alors qu’elle faisait encore siffler son bout de bois dans le vide. Il frappa le sien contre son tibias. A pas de loup, Ethan tournait autour d’elle. Les graviers grinçaient sous son pieds, mais il était relativement silencieux. Il respirait fortement et alors, qu’une fois encore on sifflait dans le vent, son glaive, faisant deux fois le tour de son poignet, il vint lui donner un coup dans la hanche. Ce n’était qu’un simple effleurement. Il tourna encore, la pointant à nouveau, puis encore.

_Alors ! Je t’ai dis que je ne voulais pas jouer ! Fais moi peur ! J’ai juste envie de rire là ! Je veux pas avoir pitié de toi. Je veux qu’on ait pitié de toi. Tu sais… c’est juste du vice si la personne en face ne te tue pas sur le coup, et te donne espoir de le touch-

Stoppé net dans sa méchanceté, il avait reçu un coup, ou presque. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle vienne lui donner un coup en pleine gorge. Elle avait frapper assez fort, pour que malgré sa parage, il se cogna le menton avec son propre glaive.

_Ha ! Ha ! C’est comme ça !

Il lui sauta dessus, un coup, puis deux, mais toujours très lent, qu’elle arriva tant bien que mal à arrêter. Il finit par la pousser simplement d’un coup de pied, la faisant tomber au sol.

_Relève toi, par Ares ! Reste pas au sol ! Tu n’aies que chair pour les corbeaux ! Sois plus vive. Tu tombes, tu te mets debout tout de suite !

Il frappa au sol, juste à côté d’elle, rapidement, fortement. Le moindre geste brusque de Blanche et elle pouvait avoir mal. C’était le but. Il voulait la réduire, lui mettre une pression si grande, qu’elle ne soit plus capable de rien, si ce n’est que d’exploser ou le supplier d’arrêter. De l’extérieur, on pouvait s’inquiéter du traitement qu’il faisait subir à la demoiselle, mais c’était tout simplement réfléchi. Elle n’était pas encore définitivement prête. Elle avait encore tant de talent à retrouver. Un danger n’était pas quelque chose d’inévitable. Tout pouvait arriver à tout moment, et elle devait connaitre ce genre de situation, avoir les bons réflexes même si elle n’était plus la combattante qu’elle était.

_Tu me fais de la peine… Tu me rappelles pourquoi j’ai cru en toi !

Aller trop loin ? C’était son gros défauts et souvent l’élément de leur dispute…
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